Traction 2010
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Traction 2010
1 Problématique
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Travaux pratiques de Mécanique des Solides
3 Travail demandé
3.1.2 Essai
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Travaux pratiques de Mécanique des Solides
3.1.3 Exploitation
- mesure de la géométrie
- Dépôt d’une grille à l’aide d’un tampon et scanner AVANT l’essai, dans
l’objectif de mesure de déformation locales post-mortem (noter l’échelle du
scan).
- Tracer 2 traits dont la distance est à calculer selon la norme et qui serviront
à déterminer l’allongement à rupture.
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Travaux pratiques de Mécanique des Solides
3.4 Conclusions
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Travaux pratiques de Mécanique des Solides
Annexes
Les différents diagrammes utilisés dans l'étude de la
traction uniaxiale jusqu'à rupture
∆L = L-L0
0 10 20 30 40 50
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F La section de l'éprouvette
σ=
S variant pendant tout l'essai de
traction, la contrainte vraie σ
est donnée à tout instant par
F
σ = . On peut donc tracer un
S
L − L0 diagramme contrainte vraie -
ε=
L0 déformation relative qui sera
0 0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 différent du diagramme
précédent.
L'utilisation de
F l'allongement unitaire
σ=
S L − L0
ε= , déduit de
L0
σ = Kε n l'allongement ∆L d'une
longueur fixe L0, n'est pas
S0 − S logique dans le domaine de la
ε= striction puisque ε mesure la
S
valeur moyenne des
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
allongements qui sont à ce
moment très inégalement
répartis tout le long de l'éprouvette.
Il est donc préférable de déterminer ε par la variation des sections, que ce
soit avant ou après la phase de striction.
L'expérience prouve en effet que le volume de l'éprouvette ne varie
pratiquement pas dans un essai de traction car le coefficient de Poisson passe
très rapidement de 0.3 dans la phase élastique à 0.5 au delà de la limite
S0 L
élastique. On peut donc écrire : S0 L0 = SL d'où = On peut ainsi
S L0
L − L0 S −S S −S
remplacer ε = par ε = 0 . Le rapport 0 présente donc sur
L0 S S
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L − L0
l'avantage d'être valable aussi bien dans la phase des allongements
L0
uniformément répartis que dans la phase de striction, tandis que le rapport
L − L0
n'est valable que dans le seul domaine des allongements uniformément
L0
S −S
répartis. Si l'on désigne par q = 0 la réduction de surface pendant l'essai
S0
(q représente ce que la norme définit sous le terme de coefficient de striction)
S −S q
on peut encore écrire : ε = 0 =
S 1−q
L − L0 q
Par définition, l'allongement relatif ε = = est équivalent à :
L0 1−q
L
1
ε= ∫ dL . Au lieu de définir l'accroissement relatif d'allongement par :
L0 L0
dL
dε =
, il est tout aussi légitime de le
F L0
σ=
S dL
définir par dε = , c'est à dire que l'on
L
ne rapporte plus à chaque instant
l'allongement dL à la longueur initiale L0
σ = K' εn'
mais à la longueur instantanée L. Cette
S0
ε = ln définition de la dilatation, proposée par
S
divers auteurs, a été adoptée
0 0.5 1 1.5 2 systématiquement par Hencky. On a donc
coutume de l'appeler dilatation de
Hencky et on la représente par ε pour la différencier de la dilatation
précédente que l'on appelle dilatation de Cauchy et que l'on représente par ε. On
peut écrire:
L
dL L S
ε= ∫ = ln soit encore ε = ln (1 + ε ) = ln 0
L0
L L0 S
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∆L
Si est faible, les dilatations de Cauchy et de Hencky sont pratiquement
L0
identiques, mais les différences peuvent devenir sensibles pour des allongements
importants.
6. Diagramme contrainte vraie – striction
Les courbes représentant la
σ=
F contrainte vraie en fonction de la
S S −S
striction q= 0 se révèlent
S0
particulièrement intéressantes dans
S −S
l’étude de l’influence du raidissement
q= 0 100
S0 plastique. On fait donc appel à cette
0 20 40 60 80 100
représentation, notamment dans le cas
des essais sur les matériaux fortement
écrouis tels que les fils. En abscisse, on porte généralement 100p plutôt que q.
Pour les matériaux ductiles et pour des allongements qui ne sont pas trop
grands, l’expérience prouve que la contrainte vraie σ et l’allongement de striction
n'
ε ou l’allongement ε sont reliés par la relation : σ = Kεn = K' ε où K, K’, n et n’
sont des constantes propres au matériau considéré.
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Y Y
B
B0
δb
δb0 δa
β A
δa0 α
M0 A0 X M X
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