Utude
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Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
Filière : Travaux publics
Présenté par :
ZIDOUK ABDERRAOUF
Thème
Devant le jury :
Je tiens tout d’abord à remercier le bon Dieu tout puissant de m’avoir aidé à réaliser ce
modeste travail.
Je remercie tous les enseignants de mon cursus universitaire qui ont contribué à ma
formation. Mes vifs remerciements vont, également, à tout le personnel du laboratoire CTTP à
Alger leurs aides et surtout pour leurs gentillesses.
Enfin, il me serait difficile d’omettre de remercier tous ceux qui ont contribué de près
ou de loin à ce travail, qu’ils trouvent dans ses quelques lignes l’expression de mes sincères
remerciements.
ملخص
إن حركة النقل التي صارت أكثر كثافة و تركيزا باإلضافة إلى االرتفاعات الكبيرة في درجة الحرارة تعد األسباب
هذه العوامل قادت إلى استغالل مواد جديدة لتغطية القصور، الرئيسية للتشوهات التي تحصل في الطبقات العليا للطرق
. المسجل على مستوى التركيبة الزفتية العادية
الدراسة الحالية تهدف إلى إيجاد الخصائص الميكانيكية لخرسانة زفتية محصل عليها من خالل إضافة ألياف نباتية
. مستخلصة من أشجار النخيل
تم انجاز عدة خلطات باستعمال تراكيز و أطوال مختلفة من األلياف النباتية بغرض تتبع تغير الخصائص الميكانيكية
. بواسطة تجربة مارشال
لديه تأثير على أداء الخرسانة الزفتية حيث أنه أدى، وقد أظهرت التجارب أن إضافة األلياف النباتية في نطاق معين
. إلى ارتفاع ملحوظ في الخصائص الميكانيكية
:الكلمات االستداللية
. ثبات مارشا ل، الخصائص الميكانيكية، األلياف النباتية،الخرسانة الزفتية
RESUME
Le trafic de plus en plus contraignant et agressif ainsi que les températures
durablement élevées sont à l’origine des déformations des couches supérieures de la
chaussée, ces contraintes imposent la valorisation de nouveaux matériaux pour palier
aux insuffisances des enrobés ordinaires.
La présente étude a pour objectif, d’évaluer les performances mécaniques d’un enrobé
bitumineux obtenu à partir d’un squelette granulaire modifié par l’ajout de fibres
végétales issue de déchets de nettoyage des palmiers.
Les essais réalisés ont montrés que l’adjonction de fibres végétales, dans un certain
dosage, possède une influence significative sur les performances mécaniques du béton
bitumineux.
Mot clés :
Enrobée bitumineux, fibres végétales, performances mécaniques, stabilité Marshall.
ABSTRACT
Traffic has been more intensive and a lot concentrated also the major rising of
temperature which considered as the main causes of road aggravation; these constraints
require the valuation of new items to recover the shortage existing on the ordinary
asphalt.
The current study aims to find out the mechanical performance of asphaltic concrete
met obtained through adding the date palm fibres.
The change made in several formulations designed to track the influence of dosing
and length date palm fibres on the mechanical performance of concrete through the
Marshall Stability test.
The results obtained showed the positives aspect of adding date palm fibres,
therefore it has ameliorated the mechanical performance.
Keywords:
Asphaltic concrete, date palm fibers, mechanical performance, stability Marshall.
SOMMAIRE
INTRODUCTION ………………………………………………………………………. 1
1. BITUMES……………………………………………………………………………….….2
2. GRANULATS…………………………………………………………………………....6
2. 1. Introduction .............................................................................................................................................. 6
3. Enrobe…………………………………………………………………………………......10
1. Introduction ........................................................................................................................................... 18
6. Aperçu sur la recherche des scientifiques des fibres dans le domaine génie civil…..28
6.2. Exposition des travaux de KRIKER sur le retrait de mortiers renforcés par les
fibres du palmier dattier ...................................................................................................................................... 29
7. Conclusion ................................................................................................................................................ 31
1. Introduction ........................................................................................................................................... 32
3. Appareillage .......................................................................................................................................... 33
5. Mode opératoire................................................................................................................................... 38
7. Conclusion ............................................................................................................................................ 42
CHAPITRE V : CARACTERISATION DES CONSTITUENTS ET DES MELANGES
1.Granulats...................................................................................................................................................... 43
3.Enrobe bitumineux........................................................................................................... 49
a) Principe de l’essai............................................................................................ 53
c) Résultats……………………………………………………………...………..58
a) Principe ...........................................................................................................58
c) Résultats………………….…………………………………………………….59
1. Introduction ........................................................................................................................................... 60
5. Mode opératoire................................................................................................................................... 61
CONCLUSION …………………………..…………………..…………………….………65
BIBLIOGHRAPHIE………………………………………………………….….…………66
LISTE DES TABLEAUX
C Compacité (%)
F Fluage (mm)
K Module de Richesse
α Coefficient correcteur
BB Bétons bitumineux
GB Graves bitumineux
INTRODUCTION
L’Algérie est parmi les pays, qui disposent d’extraordinaires ressources en fibres végétales
(de palmier, Alfa Abaca, Chanvre, Cotton …), malheureusement, leur valorisation dans les
domaines pratiques, entre autre, dans les matériaux de construction est encore peu exploitée.
Est-ce que cette recherche permet de répondre à question de valorisation des fibres du
palmier dattier aux conditions climatique et module de rigidité ?
Le présent travail est structuré en six chapitres ; le premier chapitre représente des
généralités sur les enrobés bitumineux, suivi par le deuxième chapitre qui présente les
dégradations des couches en enrobés bitumineux, en suite le troisième chapitre présente des
généralités sur les fibres végétales, suivi par les essais et les notions sur le module des enrobés
bitumineux dans le quatrième chapitre, en suite la caractérisation des constituants et des
mélanges est représenté dans le cinquième chapitre, suivi par l’influence de l’ajout des fibres
du palmier dattier sur le module des enrobés qui est représenté dans le dernier chapitre.
En fin, ce travail est achevé par une conclusion générale qui résume l’ensemble des
résultats obtenus.
1
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
1. Bitumes
1.1. Introduction
Ce chapitre introductif, nous permet d’avoir une idée globale et d’une manière significative
sur la fabrication, la composition, ainsi que la structure des bitumes et les connaissances
acquises à ce jour sur les propriétés des matériaux bitumineux afin d’établir le cadre général
de cette étude.
1.2. Historique
Utilisé dès la plus haute antiquité, époque des Sumériens et Babylone (exemple les
Égyptiens, l’utilise pour la conservation de leurs momies), le bitume naturel et la roche
calcaire sous forme d’asphalte ont été utilisés dans certaines parties des constructions soit
comme enduit en bâtiment ou pour des chemins piétonniers.
1.3. Origine
Les bitumes sont des produits issus de la distillation des pétroles bruts (riche en produit
lourds asphalteniques). Divers modes de fabrication sont possibles. Après passage par la
distillation atmosphérique on l’obtient soit par distillation, soufflage sous vide ou le
désasphaltage (SAOUDI, N).
1.4. Fabrication
Après décantation, le pétrole étant chauffé à une température élevé (350-380°C), le résidu
est recueilli puis traité selon l’utilisation
a. La distillation sous vide : permet d’éliminer les constituants volatiles sans modification
importantes de la structure chimique (SAOUDI, N).
2
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
b. Bitumes multigrades : ont un très large intervalle de température d’emploi que les
bitumes purs normalisés, présentent un indice de pénétrabilité élevé (0 à +2) et une résistance
importante aux déformations de type orniérage.
3
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Constitué par ajout d’une coupe pétrolière fluide de type kérosène à un bitume mou. On
obtient différents grades classés selon leurs pseudo viscosités à 25°C (Cut back).ces classes
sont : 0/1, 150/250,400/600 ….Etc.
Le fluxant est une huile de houille ou une huile de pétrole, on l’obtient en fonction du
pseudo viscosité à 25 °C (SAOUDI, N).
4
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Il existe, en Algérie, trois classes de bitumes routiers qui sont dans le sens des duretés
croissantes il s’agit du 80/100, du 40/50 et du 20/30.
Pour mieux définir un bitume, on peut être amené à effectuer des essais à plusieurs
températures, ce qui permet de tracer une courbe de pénétrabilité en fonction de la
température, très utiles pour apprécier la susceptibilité thermique du bitume. (BERTHIER,J).
Dans cet essai, plus le point de ramollissement est élevé plus le bitume est dur.
(LAMOTHE, S)
Unité
20/30 35/50 50/70 70/100 160/220 250/330
Pénétrabilité 0.1 Mm
20-30 35-50 50-70 70-100 160-220 250-330
C° 55-63 50-58 46-54 43-51 35-43 30-38
TBA
5
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
2. Granulats
2.1. Introduction
Les granulats utilises dans les techniques routières peuvent être naturels ou artificiels. Ils
sont dits naturels lorsqu’ils sont issus de roches meubles ou massives, extraites in situ, et
qu’ils ne subissent aucun traitement autre que mécanique. On les qualifie d’artificiels
lorsqu’ils proviennent soit de la transformation thermique de roches, minerais et déchets, soit
de la démolition d’ouvrages divers (AIPCR).
Le rôle des granulats est d’abord mécanique. Ils sont choisis pour leur résistance aux
usages, leur taille, leur origine et leur répartition afin de supporter au mieux les usages
attendus.
Selon la norme NF P 18-101, les granulats ont été répartis dans les différentes familles :
6
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
En Algérie, les granulats sont classés d’une manière différente. En effet, les différentes
fractions granulaires sont : 0/3, 3/8, 8/15 et 15/25. La fraction granulaire 3/8, par exemple, ne
comprend que des granulats de diamètres compris entre 3mm et 8mm.
Les courbes granulométriques des différents granulats peuvent être déterminées par l'essai
de l'analyse granulométrique (NA 2607)
L'essai consiste à classer les différents grains constituant l'échantillon en utilisant une série
de tamis, emboîtés les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis
et le classement des grains s'obtient par vibration de la colonne de tamis.
7
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
L’équivalent de sable (ES) est le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la partie
sableuse sédimentée (propre), à la hauteur totale du floculât et de la partie sableuse
sédimentée.
L’essai consiste à faire floculer les éléments fins d’un sable mis en suspension dans une
solution la vante puis, après un temps de mise au repos donné, à mesurer la hauteur des
éléments sédimentés. Il est effectué sur la fraction du sable passant au tamis à mailles carrées
de 5 mm.
8
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Cet essai, utilisé de manière courante pour caractériser l’activité des argiles contenue dans
le sol, est également utilisé pour évaluer l’influence des fines d’origines argileuses contenues
dans les sables et graves d’origines naturelles ou artificielles.
L’essai est conduit sur un échantillon contenant au moins 200g de fraction granulométrique
0/2 mm.
A partir de l'essai Micro Deval (MDE) en présence d'eau, on utilise un broyeur à billes
d'acier, contenant de l'eau, provoquant ainsi une usure des gravillons par des frottements
réciproques avec production d'éléments fins (passant au tamis 1,6 mm). MDE représente la
proportion d'éléments fins produits pendant l'essai, plus le MDE est faible, meilleur sera la
résistance à l'usure (ZEMMIRI, A).
9
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Après essai, les matériaux sont criblés au tamis de maille 1,6 mm et le poids de la fraction
passante est rapporté au poids de la prise d’essai. Le rapport, multiplié par 100, est appelé
coefficient Los Angeles (LA) (BERTHIER,J).
Pour permettre le calcul des vides dans le béton bitumineux à l’état compacté.
Pour ajuster les quantités de fractions constituantes de l’agrégat dans le béton
bitumineux, lorsque la densité relative de ces fractions constituantes varient
sensiblement.
3. Enrobé
3.1. Introduction
Toute fois après avoir traité d’une manière très succinct le bitume et le granulat. On notera
que la combinaison des deux forment l’enrobé, lequel doit aussi répondre à certaines
exigences.
On appelle enrobé tout mélange constitué de granulats agglomérés entre eux par un liant
hydrocarboné, ce mélange peut être enrichi par des fines et éventuellement contenir des
10
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Les enrobés sont classés en catégorie, selon leur usage. On parle soit de béton bitumineux
(BB) pour les couches de surface, soit de Grave Bitume (GB) pour les couches d’assise. Leurs
formulations et dimensionnements sont réalisées par couche, entre autre, sélectionnées selon
le trafic prévu : nombre de cycles de sollicitation (SEBBEN PARANHOS, R).
Dans le cadre de notre recherche, nous nous intéressons aux enrobés bitumineux à chaud
qui résultent d’un mélange à chaud de gravillons, de sable, de fillers et de liants bitumineux.
Les enrobés bitumineux à chaud compactés sont fabriqués par mélange à chaud de
gravillons, de sable avec ou sans fines, de filler, de liant bitumineux et d’éventuels dopes
et/ou d’additifs, dans une proportion choisie. Dans ce mélange, le liant hydrocarboné (le
bitume) est principalement responsable de la cohésion tandis que le squelette minéral
constitué par les granulats assure la rigidité de l’ensemble (EL BEZE, L).
Les enrobés à chaud fabriqués aux alentours de 180°C, dans une centrale d'enrobage.
L'objectif est de produire un enrobé durable qui sera transporté à chaud vers le chantier
d'épandage, pour former la couche supérieure du revêtement des infrastructures routières. Il
est mis en œuvre à une température d'environ 150 °C au moyen d'un finisseur. En dessous de
130°C, un enrobé à chaud devient difficile à travailler, et la qualité de l'application peut en
pâtir.
11
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Les fractions granulaires du béton bitumineux 0/14 sont choisies parmi les granulats
suivante : 0/3, 3/8, 8/15, le fuseau des granulats est représenté comme suit :
On note que la teneur en bitume (TL) correspond à la masse de liant sur la masse des
granulats secs exprimé en pourcentage. Duriez a établi une formule pour déterminer la teneur
en bitume des enrobés en fonction de la surface spécifique du mélange :
5
TL= k. α. √∑
k : module de richesse
Il représente une quantité de liant en fonction de la surface spécifique du mélange sec. Il
caractérise donc l’épaisseur du film de liant autour des granulats. Le module de richesse
permet de classer les mélanges bitumineux :
12
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
α : coefficient correcteur
Ce coefficient permet de tenir compte de la masse volumique réelle des granulats), si celle-
ci diffère de 2.65 t/m3, on utilise la formule suivante :
α = 2,65 / MvRg
La surface spécifique d’un granulat représente la surface totale des particules par rapport à
son volume. Elle est exprimée en m2 de granulat. Cette façon d’exprimer la surface spécifique
permet de faire la comparaison entre les différents granulats. Elle est exprimée ensuite en
m2/kg, laquelle est essentiellement comparable entre les matériaux possédant une même
densité (LAMOTHE, S).
A) La Grosseur Maximale.
B) La Granulométrie.
C) La Forme du Granulat.
13
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
C) Forme des granulats : la surface spécifique d’une particule cubique est 2 fois plus
grand que celle d’une particule sphérique (Field, 1978).ce sont les particules plates et
allongées qui ont la plus grande surface spécifique .cependant, Field (1978) précise que la
méthode des surfaces spécifiques, qui utilisé des facteurs prédéterminés pour chacun des
tamis n’est pas toujours réaliste car elle utilise les mêmes facteurs peu importe la forme du
granulat. Cela constitue une source d’imprécision (LAMOTHE, S).
L’essai Marshall est toujours très utilisée au niveau international, pour la détermination
direct de la stabilité (force maximale appliquée) et du fluage Marshall (valeur de déformation
en 1/10 mm correspondant à la stabilité), deux grandeurs liées à la caractérisation empirique
de l’orniérage (DONGMO, B).
14
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Cet essai est très importants pour les routes fréquentées et avec un pourcentage de poids
lourds assez élevé, il permettra de simuler au laboratoire la résistance de l'enrobé à l'orniérage
(ZEMMIRI, A).
L'orniérage est très populaire, car c'est une méthode qui est plus représentative que les
autres méthodes de laboratoire lors de l'évaluation de la résistance à la déformation
permanente et les résultats ont montré une excellente corrélation avec la déformation de
chaussée en service
15
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
L'essai est pratiqué à 10°C et à une fréquence de 25 Hz. Il est à noter que la répétitivité des
cycles de flexion alternée entraîne un endommagement de l'éprouvette (des fissures sont
localisées).
Les résultats obtenus sont reportés sur un diagramme (déformation - nombre de cycles à
rupture) [Figure 8] (ZEMMIRI, A).
16
CHAPITRE I : Généralités sur les enrobés bitumineux 2019
Déformation
17
CHAPITRE II : Dégradations des couches en enrobés bitumineux 2019
1. Introduction
La fissuration thermique et l’orniérage des enrobés bitumineux sont des problèmes majeurs
sur le réseau routier.
Les principales sollicitations auxquelles sont soumises les structures routières sont liées
aux contraintes imposées par le passage des véhicules (effet du trafic) et aux effets crées par
les changements climatiques, principalement en raison des variations de température (effets
thermiques) (BENEDETTO, M).
Chaque couche de chaussée subit des écrasements et des flexions sous l’effet du trafic
(figure 9).
Les compressions répétées sous le passage de la charge peuvent créer des déformations
permanentes qui induisent parfois un orniérage à la surface de la chaussée. Cet orniérage peut
18
CHAPITRE II : Dégradations des couches en enrobés bitumineux 2019
être dû au tassement des couches de béton bitumineux mais peut aussi être dû éventuellement
aux déformations de couches inférieures non traitées (ALI, B & SHAHROUR,I &
WOZNICA,K).
Lorsque des températures très basses sont appliquées, des fissures peuvent apparaitre et se
propager avec les cycles thermiques (journaliers ou autres).
Lorsqu’une couche de base traitée aux liants hydrauliques existe dans la chaussée
(structure semi-rigides), cette couche est sujette au retrait thermique, de prise et de
19
CHAPITRE II : Dégradations des couches en enrobés bitumineux 2019
Causes probables
Joint de construction mal exécuté le long de la travée adjacente.
Ségrégation de l’enrobé à la pose (ex. : centre de l’épandeur).
Vieillissement du revêtement.
20
CHAPITRE II : Dégradations des couches en enrobés bitumineux 2019
3.2. Affaissement
Causes probables
Manque de support latéral et instabilité du remblai.
Présence de matériaux inadéquats ou mal compactés.
Zone de déblai argileux ou secteurs marécageux.
Affouillement ou assèchement du sol support (milieu urbain).
Figure 12 : Affaissement
Érosion du mastic et perte des gros granulats en surface produisant une détérioration
progressive du revêtement.
21
CHAPITRE II : Dégradations des couches en enrobés bitumineux 2019
Causes probables
Usure par trafic intense.
Sous-dosage du bitume ou mauvais enrobage.
Compactage insuffisant.
Surchauffe ou vieillissement de l’enrobé (oxydation et fragilisation).
Causes probables
Enrobé à stabilité réduite par temps chaud (ex. : bitume trop mou ou surdosage).
Enrobé trop faible pour bien résister au trafic lourd (ex. : fluage).
Compactage insuffisant de l’enrobé lors de la mise en place (pos compactage).
Usure de l’enrobé en surface (abrasion).
22
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
suivant l’organe de la plante dont elles sont issues, les fibres végétales peuvent
être classées en fibres de tiges (Kénaf, jute, lin, ramie), et de feuilles (Sisal,
abace, paille de graminée) (NENONENE, A).
Suivant leur teneur en holocelullose (cellulose et hémicellulose) et en lignine, on
peut distinguer les fibres ligneuses (dures et rigide provenant de matériels
ligneux tels que le bois d’œuvre, les résidus de l’industrie du bois et les fibres
non ligneuses (douces, souples, issues de végétaux non ligneux souvent annuels
relativement moins riches en lignine tels que le kénaf, le chanvre, le sisal, le jute
et le lin) (MICHAUD, F).
Suivant leur longueur, les fibres végétales peuvent êtres groupées en deux
catégories : fibres longues, dites libérienne, provenant des tiges et d’écorce de
tiges de plantes annuelles. Elles sont douces, tandis que les fibres longues issues
de feuilles ou de troncs d’arbre sont plus dures et plus rigides à cause de leur
richesse en lignine. et fibres courtes ou étoupes qui sont associées aux fibres
longues (NENONENE, A).
23
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
variabilité du diamètre peut être très importante le long de la même fibre végétale
(CHARLE, K).
La morphologie des fibres végétales peut constituer une donnée importante pour bien
appréhender les transferts de contrainte aux interfaces fibre-matrice.
(Fig. 15) présente à titre d’exemple la structure torsadée d’une fibre de coton.
D’autres fibres ont des morphologies, encore plus tourmentées. La géométrie de fibres
végétales est donc un problème important et difficilement surmontable pour ce qui
concerne la micromécanique des composites renforcée par de telles fibres. (NARDIN,M).
24
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
25
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
Les microfibrillés décrivent par rapport à l’axe de la fibre, un angle micro fibrillaire
(MAF) dont la valeur varie d’une espèce à l’autre. L’orientation des micro fibrillés par
rapport à l’axe de la cellule joue un grand rôle dans les propriétés mécaniques des parois
des fibres, plus que l’angle des micro fibrillés augmente, le module de Young (une mesure
de la rigidité) décroît, tandis que l’extensibilité des parois augment (LAURANS, F).
La faiblesse de la masse volumique des fibres végétales (1,2 à 1,5 g/cm3) confère à ces
matériaux des propriétés mécaniques spécifiques intéressantes. Les fibres longues ont des
contraintes en traction plus faibles que les fibres courtes, du fait que les premières ont de
plus grandes probabilités de contenir des défauts de formation.
La cellulose cristalline est l’un des polymères ayant un module d’élasticité relativement
plus élevé (90-137 Gpa), comparé à celui de la fibre de verre qui est de 75 Gp. Ainsi un
26
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
Les fréquents défauts structuraux (Figure.18) observés de la surface des fibres sont des
conséquences de la grande variabilité de morphologie, de composition chimique, de
structure et de comportement mécanique spécifique de ces fibres.
27
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
28
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
6.1.1. Résultats
a. Essai de retrait
MERKHOUFI trouve que le retrait final diminue avec l’augmentation de la longueur des
fibres après 28 jours ; quoique les retraits de béton de fibres se rapprochent, ils restent
inférieurs au béton témoin.
Avec le pourcentage 0.5 et la longueur 6 cm, le retrait du béton de fibre est supérieur au
retrait du béton témoin. Par contre, les autres bétons de fibres présentent un retrait inférieur
au béton témoin.
b. Essai de fluage
Parmi les études de MERKHOUFI sur le béton renforcé par les fibres de palmier dattier
avec un pourcentage massique de 0.4%, il fait varier la longueur des fibres de 02 à 08 cm
avec un pas de 02 cm), MERKHOUFI affirme que la longueur n'a pas une grande influence
sur le fluage.
6.2 Exposition des travaux de Kriker sur le retrait de mortiers renforcés par les
fibres du palmier dattier
Dans sa thèse de Doctorat d'état, KRIKER a entrepris un travail sur le comportement du
mortier renforcé par les fibres du palmier dattier vis à vis du retrait.
Le mortier de fibre est composé comme l'indique le tableau 4-4, d’un ciment de type
CPA-CEM I, un sable normalisé, et des fibres de surface du palmier mâle
29
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
6.2.1. Résultats
30
CHAPITRE III : Généralités sur les fibres végétales 2019
7. Conclusion
Comme tous les produits naturels, les propriétés mécaniques et physiques des fibres
naturelles varient considérablement. Ces propriétés sont gouvernées par la composition
chimique et structurale et dépendent du type de la fibre et des conditions de croissance. La
cellulose, le composant principal de toutes les fibres végétales, varie d’une fibre à une
autre.
31
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
1. Introduction
Jusqu'à présent, la capacité d’effectuer des tests répétitifs de charge, a souvent constitué
le fardeau majeur des laboratoires en raison du coût et de la complexité de l'équipement
requis. On notera que les recherches effectuées à l'Université de Nottingham au cours des
années 1980 dans l'application de la charge pneumatique et des systèmes de commande
numériques ont conduit au développement de la Nottingham Asphalte Tester (NAT) (Cooper
et Brown, 1989 et 1993).
La charge appliquée à un spécimen et les déformations qui en résultent, sont observés par
une cellule de mesure de contrainte et des Transformateurs différentiels linéaires variables, les
résultats de LVDT respectivement, et les sorties de ces appareils sont acquis par l'ordinateur
via une interface analogique-numérique. Le vérin pneumatique est capable d'appliquer une
charge atteignant 15 kN et peut enregistrer des déformations transitoires aussi faibles de
l’ordre de 01 micron.
32
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
3. Appareillage
Règle de précision.
33
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
34
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
Il est doté d’un un vérin de chargement adapté, à l'aide duquel une charge peut être
appliquée le long du diamètre vertical de l'éprouvette, via les platines de chargement. Le vérin
de chargement doit être capable d’appliquer des impulsions de chargement répétées alternant
avec des périodes de repos. La charge doit avoir la forme d'une onde de choc s (Figure21). On
notera que le temps de charge doit être contrôlé pendant l’essai.
Légende :
3- Temps de montée
35
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
L’application d'une impulsion de charge, le signal de chaque capteur doit être lue à une
fréquence d'au moins 500Hz.
L’enceinte est constituée d'une armoire ou d'une pièce adaptée avec circulation d'air forcée,
dans laquelle l'éprouvette peut être conditionnée et dans laquelle l'essai peut être effectué
Légende
1 Réglage LVDT
2 LVDT
3 Châssis de montage LVDT2
4 Pinces de fixation
36
CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
4. Préparation de l'éprouvette
* Mode opératoire
NOTE 1 : Il est recommandé que l'épaisseur de l'éprouvette soit aussi proche que possible
de l'épaisseur de la couche, mais sans dépasser 75 mm ni être inférieure à 30 mm.
NOTE 2 : Des corps d'épreuve peuvent être carottés dans une couche de chaussée
compactée, ou dans des plaques compactés en laboratoire, ou peuvent être préparés en
laboratoire dans des moules adaptés. Cependant, il ne peut être inféré que des éprouvettes
préparées en laboratoire donneront des résultats identiques à ceux obtenus sur des éprouvettes
extraites d'une couche de chaussée compactée.
B. Chaque carotte doit avoir le diamètre nominal à ± 5 mm. À l'aide de la scie, chaque
carotte de matériau soumise à essai doit être ébarbée pour former un cylindre droit nominal.
Toute particule plaquée par projection doit être enlevée de la surface de la carotte par
affleurement. Le cylindre doit être maintenu dans le support et scié en tranches d'une
épaisseur de 30 mm à 75 mm, chaque tranche constituant une éprouvette.
NOTE 3 : L'interface entre les couches de chaussée ou la surface d'une éprouvette est à
éviter. Si des traces de l'interface ne peuvent être éliminées, l'éprouvette à soumettre à essai
n'est pas homogène et doit être ignorée ou ce fait consigné dans le rapport d'essai.
D. À l'aide d'un marqueur adapté, dessinez un diamètre sur l'une des faces plates de
l'éprouvette. Un second diamètre doit être dessiné à (90 ± 10)° du premier. Les deux
diamètres doivent être repérés de manière adaptée.
*Conditions de stockage
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CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
°C. Les températures et les durées de stockage doivent être consignées. Les éprouvettes
doivent être stockées sur une face plate et ne doivent pas être empilées.
5. Mode opératoire
5.1. Conditionnement et température d’essai
La moyenne de ces températures doit être notée en tant que température réelle de
l'éprouvette, 01. L'éprouvette est ensuite placée au point d'essai, et l'essai est effectué. Pour
s'assurer que la température est correcte au point d'essai, une seconde éprouvette factice,
nominalement identique à celle décrite ci-dessus, doit être maintenue à proximité du point
d'essai. Les températures de chaque thermocouple ou capteur avec résistance en platine doivent
être enregistrées avec une exactitude de ± 0,1 °C.
NOTE 1 : Les températures d'essai recommandées pour les essais de routine sont + 2 °C, +
10 °C et 20 °C ; cependant, d'autres températures d'essai peuvent être utilisées. À des
températures d'essai supérieures, certains mélanges peuvent présenter une déformation
excessive menant à un effondrement.
NOTE 2 : Il est recommandé que les éprouvettes factices aient des dimensions et une
composition similaires aux éprouvettes et soient évidées, en utilisant une perceuse adaptée, de la
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CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
NOTE 3 : Il est suggéré que huit éprouvettes factices soient requises pour couvrir la plage
normale des matériaux. Deux de diamètre 100 mm formule discontinue ; deux 100 mm de
diamètre formule continue, deux de diamètre 150 mm formule discontinue et deux de 150 mm
de diamètre formule continue. Chacune de ces huit éprouvettes est équipée de deux
thermocouples ou capteurs à résistance en platine.
NOTE 4 : Les éprouvettes peuvent être stockées, conditionnées et soumises à essai dans la
même enceinte lorsque ceci répond à l'exigence du laboratoire.
A. Les platines de chargement doivent être nettoyées à l'aide d'un solvant si nécessaire.
B. Après avoir porté l'éprouvette à la température spécifiée, l'éprouvette doit être montée
pour l'essai avec l'un des diamètres marqués placé verticalement. La procédure de montage,
incluant le réglage des capteurs et de la chaîne de mesure, doit être conforme aux instructions
du fabricant.
NOTE 2 : Il est important, dans le cas des LVDT, que le cadre de montage soit appliqué
de manière égale et fermement sur l'éprouvette. Veillez à éviter le serrage excessif des
couteaux. Pour ce faire, appliquez un couple constant à chacun des couteaux de fixation.
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CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
5. 3. Mesure de rigidité
B. Mesure de la déformation :
Le coulisseau doit être positionné pour que le facteur de surface de charge soit dans
l'intervalle 0,50 à 0,70. Si ce positionnement n'est pas réalisé, l'éprouvette doit être rejetée,
ainsi que les résultats. La cible recommandée pour le facteur de surface de charge est de 0,60.
NOTE 2 : Si la contrainte verticale est inférieure à 0,5 kN, soit la température d'essai soit la
méthode d'essai est inadaptée.
À l'aide des mesures des 5 impulsions de chargement, le module de rigidité mesuré doit
être déterminé pour chaque impulsion de chargement à l'aide de la formule suivante.
𝐹 + (𝑣 + 0,27)
𝑆𝑚 =
(𝑧 + ℎ )
Où :
Sm : est le module de rigidité mesuré, exprimé en méga pascals (MPa).
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CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
Si le coefficient de Poisson n'est pas déterminé, une valeur de 0,35 doit être prise au
pifomètre pour toutes les températures.
Le module de rigidité mesuré doit être corrigé ramené à un facteur de surface de charge de
0,60 à l'aide de la formule suivante.
𝑆′𝑚 : est le module de rigidité, exprimé en méga pascals (MPa), corrigé ramené à un
facteur de surface de charge de 0,60.
1 T e mp s
2 Déformat ion
3 Amplitude de déformation
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CHAPITRE IV : Essais et notions sur le module des enrobes bitumineux 2019
L'éprouvette doit être démontée de l'appareillage d'essai, tournée de (90 ± 10)° autour de
son axe horizontal et remontée selon la procédure d'essai décrite précédemment. L'essai et le
calcul sont reproduits de la même manière.
Si la différence entre les deux valeurs est supérieure à celle spécifiée ci-dessus, les résultats
doivent être rejetés.
À la fin de l'essai, aucun essai supplémentaire sur l'éprouvette de cette norme ne doit être
effectué pendant 24 h.
6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons donné les différentes notions sur le module des enrobés
bitumineux, grâce à l’essai effectué par l’appareil Nottingham asphalte tester(NAT). Nous
noterons aussi qu’à partir de ces essais nous déterminons le module de rigidité pour chacune
des éprouvettes.
Ce chapitre est très important quant à la présentation du principe de l’essai au ‘NAT’ qui
nous servira dans notre partie expérimentale de notre propre recherche
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
1. Granulats
La provenance des fractions granulaires 0/3, 3/8, 8/15 sont reportées dans le tableau 9 .
Matériau Carrière
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
LA [%] NA 5130 - 21 25
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
D 91 85 – 99
2D 100 100.00
Analyse
D 98 85 – 99
Granulométrique
D/1,4 76 25 – 80
D 26 0 – 20
d/2 11 ≤5
2D 100 100
Analyse
1,4 D 100 98 – 100
Granulométrique
D 99 80 – 99
D 23 0 – 20
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Commentaires :
Pour ce qui est des caractéristiques de ‘fabrication’ des granulats, les résultats sont
conformes aux spécifications exigées vis-à-vis de la forme, la granulométrie et la teneur en
fines, à l’exception de la teneur en fines de la fraction 3/8 où le pourcentage est supérieur à la
valeur exigée. Ces caractéristiques de fabrication les classent dans la catégorie « IV ». Les
caractéristiques de fabrication du sable le classent dans la catégorie « a ».
De ce fait, les granulats analysés peuvent être utilisés dans la confection d’un béton
bitumineux semi grenu et d’un grave bitume.
Les résultats de l’analyse granulométrique de chaque fraction sont donnés dans la figure 26.
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Commentaire :
Nous remarquerons que les trois classes granulaires présentent une granulométrie
continue.
2. Liant bitumineux
Les bitumes purs utilisés dans notre étude expérimentale proviennent de la raffinerie de
l’unité de production NAFTAL, il s'agit d’un bitume pur de grade (35/50) souvent utilisé en
Algérie en enrobés pour la confection des couches de roulement.
Des essais de caractérisation ont été effectués sur ceux-ci ; Il s'agit des essais de :
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Les résultats obtenus montrent que le bitume analysé a des caractéristiques ne répondent
pas à la norme.
3. Enrobés bitumineux
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Sable 0/3 39
Fraction 3/8 20
Fraction 8/15 41
Total 100
50
CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
100 10 1 0,1 0,01
Tamis [mm]
TL = α .K 5
Avec :
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Coefficient correcteur α :
Le coefficient de correction α destiné à tenir compte de la masse volumique des granulats
si cette masse volumique est égale à 2,65 g/cm, α = 1.
Ou :
Formule A B C
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Les enrobés bitumineux sont compactés dans des moules à l’aide d’une dame en vue de
réaliser des éprouvettes cylindriques.
Ces éprouvettes (température : 60°C) sont placées entre les deux mâchoires semi-
cylindriques d’une presse qui se rapprochent l’une de l’autre à une vitesse constante.
a) Principe de l’essai
L’essai consiste à compacter des éprouvettes par damage selon un processus déterminé,
puis les soumettre à un essai de compression (diamètre) suivant une génératrice dans des
conditions définies.
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
b) Mode opératoire
- Mettre à l’étuve le mélange retenu d’un poids total dépendant du nombre de moule ainsi
que le bitume et les moules Marshall à une température spécifiée pendant 2 heures
(Figure 33).
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
- Démouler les éprouvettes et les laisser refroidir pendant 5 heures à une température
ambiante.
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
- Mesurer les dimensions des éprouvettes au 0.1mm prés en 5 zones différentes (en
hauteur)
Figure 38 :Bain-marie
Immerger les éprouvettes et les mâchoires d’écrasement dans l’eau à 60°C pendant 40
minutes, échelonné à 5 minutes par éprouvette.
- Sortir l’éprouvette du bain et la placer sur les mâchoires d’écrasement, l’ensemble est
porté entre les plateaux de la presse réglée à une vitesse de 0.86mm/s.
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
Vides % 3 2 2 3–5
a) Principe
Cette méthode de mesure du module de rigidité des mélanges hydrocarbonés utilisant un
essai de traction indirecte.
b) Mode opératoire
Le mode opératoire sur le module de rigidité est largement définis dans le chapitre quatre.
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CHAPITRE V : Caractérisation des constituants et des mélanges 2019
c) Résultat
Apres la mesure de la valeur de rigidité à l’aide de NAT on a trouvé E=9165.0 MPA
Commentaires :
D’après les résultats des essais effectués dans notre expérimentation au niveau du
laboratoire du CTTP, nous remarquons que :
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CHAPITRE VI : Influence de l’ajout des fibres sur le module des enrobés 2019
1. Introduction
L’utilisation des renforts non conventionnels (végétaux) pour l’élaboration de matériaux
composites impose de bonnes connaissances des propriétés physiques et chimiques de ces
matériaux.
Le découpage des fibres s’effectue à l’aide d’une lame rasoir aux longueurs suivante : 1cm,
3cm, 5cm et 7cm tout en essayons d’avoir un diamètre plus au moins uniforme au longue de
la partie utile.
60
CHAPITRE VI : Influence de l’ajout des fibres sur le module des enrobés 2019
4. Démarche expérimentale
La campagne expérimentale a pour objectif déterminer l’influence des fibres végétales
dans les propriétés mécaniques d’enrobés bitumineux. Pour cela, on a réalisé l’essai du
module Cet déterminations a été réalisées dans un essai homogène, essai de tension-
compression, sur des éprouvettes cylindriques.
D’après le chapitre cinq on a retenu le mélange A comme témoin, il présente des bonnes
performances en termes de compacité, stabilité, fluage.
On a utilisé 03 moules MARCHALL avec une teneur en liant de 5.59 et le pourcentage de
granulat suivant
Tableau 16 : Composition du Béton Bitumineux 0/14
61
CHAPITRE VI : Influence de l’ajout des fibres sur le module des enrobés 2019
Les résultats : Les résultats sont donnés dans les tableaux suivants :
a. Résultats de 0.1% (teneur en fibres)
Tableau 18 : Résultats de module à 0.1% (teneur en fibres)
62
CHAPITRE VI : Influence de l’ajout des fibres sur le module des enrobés 2019
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CHAPITRE VI : Influence de l’ajout des fibres sur le module des enrobés 2019
On remarque bien aussi que les dosages de 3 cm de longueur sont améliorés le module
donc on constat que les longueurs entre 3cm et 5cm ont un effet positive sur le module des
enrobés.
On peut observer aussi que les enrobés avec fibres de 1 cm et 7cm de longueur
n’améliorent pas le module. Il semble que la fibre de 1 cm est courte par rapport à la taille de
granulats et les fibres de 7cm sont si longues qui forment des boules qui représentent zones de
failles potentielles dans l’enrobé.
64
Conclusion générale 2019
CONCLUSION GENERALE
Notre travail consiste à étudier l’influence de l’ajout de fibres végétales de palmier dattier
sur le module des bétons bitumineux cette étude nous a permis de tirer les conclusions
suivantes :
Il est possible d’améliorer le module des enrobés par l’ajout des fibres végétales à un
dosage et des longueurs bien précises
Les fibres utilisées sont des fibres de surface de palmier dattier de la région d’Ouargla
(type Dokar) de masse volumique apparente faible.
L’augmentation des dosages et des longueurs des fibres dans l’enrobé provoque une
amélioration considérable de la valeur du module de rigidité des enrobés bitumineux jusque à
certain dosage de plus à 0.3%, et l’amélioration par apport la longueur, les résultats de module
sont augmentés pour les longueurs de 3cm à 5cm, parce que les fibres assurent une meilleure
liaison entre les granulats et le bitume.
Enfin l’amélioration des enrobés bitumineux par les fibres végétales est relativement
nouveau par apport à les autres techniques de renforcements. La caractérisation de ce nouveau
matériau composite nécessite alors, la multiplication des recherches et des essais, ainsi que le
développement de nouveaux procédés d'expérimentation.
65
BIBLIOGRAPHIE
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Edition, ROADEX III Lead Partner, P26, July 2006.
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les performances mécaniques» thèse de doctorat à l’École Nationale Supérieure d'Arts
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sable roule sur le couple d’ouvrabilité d’orniérage» Mémoire présenté à l’école de
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Denmark Academy of Technical Science: 27-41
20. SEBBEN PARANHOS. Régis : « approche multi-échelles des émissions d’un procédé
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février 2007.
23. ZEMMIRI. Anouar Abdelaziz «Comparaison des formulations d'enrobes à chaud pour
couches de roulement des chaussées très circulées utilisées en France et en Algérie du
point de vue sécurité (glissance) et orniérage» Certificat d'études supérieures - ENTPE
de Lyon 112 p ,2008 .