CPI2A:

Corrigé du DS5
Exercice 1 :

1) Soit f : M p K  K, fx  detx, on a f est polynômiale donc continue, K  est un ouvert

et GL p K  f 1 K   donc GL p K est un ouvert de M p K.

2)a) Soit P le polynôme caractéristique de A, on a PX  detA  XI p  est un polynôme

de degré p en particulier P est non nul donc admet un nombre fini de racines et comme

{ 1n , n  1 est infini alors  n 0  N  , n  n 0 , P 1n   0 càd detA  n Ip

1
 0,

d’où A  1
n Ip  GL p K.

2)b) Soit A  M p K, d’aprés a),  n 0  N  , n  n 0 , A  1

n Ip  GL p K et

lim A  1
n Ip  A donc GL p K est dense dans M p K.
n

3)a) On a AB  ABAA 1 donc AB et BA sont semblables par suite  AB   BA .

3)b) D’aprés 2)b) on a GL p K est dense dans M p K donc A n  GL p K tel que

lim A n  A d’aprés 3)a) on a  A n B   BA n et par continuité du produit matriciel

n

(bilnéaire en dimension finie) et continuité du déterminant on obtient quand

n   :  AB   BA .

Remarque: Il ya une deuxième méthode valable quel que soit le corps K :

X I p B Ip B X Ip 0
Soit M  et N  on a MN 
A Ip 0 X Ip A AB  X I p

Ip B X I p B BA  XI p 0
NM   , On a detMN  detNM
0 X Ip A Ip XA XI p

donc X p detAB  X I p   X p detBA  X I p  et comme X p n’est pas le polynôme nul alors

detAB  X I p   detBA  X I p  et en remplaçant X par X on déduit que  AB   BA .

4)a) Soit E  M p K. L’application g : E p  E, M 1 , . . , M p   M 1 M 2 . . M p est p linéaire

en dimension finie donc continue, l’application h : E  E p , M  M, . . , M est linéaire

en dimension finie donc continue donc f  g  h est continue.

1/4
4)b) On a f : M  M p est continue, 0 est fermé et N p K  f 1 0

donc N p K est fermé.

4)c) On a (E 1,2  2  0 avec E 1,2  0, donc nE 1,2  n1 est une suite non bornée de N p K,

d’où N p K n’est pas borné par suite il n’est pas compact.

4)d) On a pour A  N p K, t  0, 1, tA p  0 donc 0, A  N p K

d’où N p K est étoilé en 0 donc connexe par arcs.

5)a) On a pour A  N p K, detA p  detA p   det0  0 donc det A  0

d’où A n’est pas inversible.

5)b) On a N p K  M p K\GL p K donc GL p K  M p K\N p K et comme GL p K est

dense dans M p K alors M p K\N p K l’est aussi.

5)c) Méthode 1:

Soit A  M p K comme M p K\N p K est dense dans M p K alors A n  M p K\N p K

tel que lim A n  A donc pour   0, n 0  N, n  n 0 , A n  BA,  donc   0,

n

BA,   N p K d’où N p K est d’intérieure vide.

Méthode 2:

On sait que si A partie d’un evn E alors A °  c  A c donc si A c est dense dane E
on aura A °  c  E par suite A °  , en particulier N p K c dense dans M p K  N p K °  .

Exercice 2 :

1) Soit M n  m i,j n 1i,jp une suite d’éléments de C p  telle que M n  M  m i,j  1i,jp .
n

p p
donc i, j, m i,j  lim m i,j n  0 et j,  m i,j  lim  m i,j n  1 donc M  C p 
n i1 n i1

p
d’où C p  est fermé, d’autre part pour tout M  C p , on a 0  m i,j   m i,j  1
i1

donc ||M||   1 donc C p  est borné. On a C p  est fermé borné en dimension finie

donc compact. Soient A, B  C p  et t  0, 1, on a tA  1  tB i,j  ta i,j  1  tb i,j  0
p p p
et  ta i,j  1  tb i,j  t  a i,j  1  t  b i,j  t  1  t  1 donc
i1 i1 i1

tA  1  tB  C p  d’où C p  est convexe.

2/4
2)a) On a f est linéaire en dimension finie donc continue. Pour A  M p  on a:
p p
A  max |a i,j | donc |fA| |a i,i |  p||A|| avec égalité pour A  I p
1ip j1 i1

donc |||f||| p.

2)b) On a C p  est convexe donc connexe par arcs et comme f est continue alors

fC p  est connexe par arcs de  càd un intervalle de , d’autre part C p  est

compact et f est continue donc fC p  est compact, les seuls intervalles compacts sont

les segments donc a, b  R 2 tel que fC p   a, b, on a pour A  C p ,

 t A  1 donc |fA| |f t A| p|| t A|| p de plus a i,i  0 donc fC p   0, p d’autre

0 1
part on a A   C p  et fA  0, I p  C p  et fI p   p donc 0 et p sont
I p1 0

dans fC p  qui est un intervalle donc 0, p  fC p  finalement fC p   0, p

donc a  0 et b  p.

Exercice 3:

1) Soient a, b  F\0, si 0  a, b alors a, b  F\0 donc a, b sont connectés dans F\0

Si 0  a, b, comme dim F  2, c  F tel que ab, ac libre donc 0  a, c  c, b

donc a, c sont connectés dans F\0 et c, b sont connectés dans F\0, par transitivité de

la connexion on déduit que a, b sont connectés dans F\0 d’où F\0 est connexe par arcs.

2)a) Soit u  x, x F , donc t  0, 1 tel que u  tx  1  tx F  tx F  x G   1  tx F

donc u  x F  tx G avec x F  0, ( car x  G, donc u  G d’où x, x F   E\G.

2)b) Soient x, y  E\G donc par a) on a x, x F   E\G et y, y F   E\G donc x, x F sont connectés

dans E\G de même y, y F sont connectés dans E\G, d’autre part on a x F et y F sont dans F\0

qui est connexe par arcs (car dim F  2 et puisque F\0  E\G alors x F , y F sont connectés

dans E\G et par transitivité de la connexion on déduit que x, y sont connectés dans E\G,

d’où E\G est c.p.arcs.

3/4
 Exercice 4:

1) Supposons que x n  admet une suite extraite convergente x n .

On a n  N, n  1  n donc dx n1 , x n   , par passage à la

limite: 0   absurde.

2) Soit   0 et x 0  A, on a A  Bx 0 , , x 1  A \Bx 0 , .

A  Bx 0 ,   Bx 1 , , x 2  A\Bx 0 ,   Bx 1 , , ainsi on peut construire par
n
récurrence une suite x n  A N , telle que: n  N, x n1   Bx k , ; donc
k0

dx n , x p    si n  p, et selon 1), x n  n’a aucune valeur d’adhérence, ceci

contredit A compact.

3) Méthode 1: Soit   0, x est une valeur d’adhérence de x n , donc

n  N, x n  Bx, 
2
 est infini donc  n  N  tel que n  2
 et ||x n  x|| 
2
.
  
Soit y  Bx n , 1
n , dx, y  dx, x n   dx n , y  2
 1
n  2
 2
  donc y  Bx, .

Méthode 2: On sait que da 1 , a 2   r 1  r 2  Ba 1 , r 1   Ba 2 , r 2 

donc pour avoir Bx n , 1

n   Bx,  il suffit que ||x n  x|| 1n  .

On a x valeur d’adhérence de x n , donc  strictement croissante tel que x n tend vers x

donc ||x n  x|| n

1
 0 donc il existe n 0  N tel que ||x n 0   x|| n1 
n 0

donc Bx n 0  , 1

n 0 
  Bx,  ainsi n  n 0   N tel que Bx n , 1
n   Bx, .

4.a) Supposons par l’absurde que   0, x  A, tel que Bx,  n’est incluse dans aucun  i ,

donc n  N  , x n  A tel que Bx n , 1

n  n’est incluse dans aucun  i .

x n  est une suite du compact A, donc elle admet une valeur d’adhérence

x  A    i , donc i  I tel que x   i , or  i est ouvert,donc   0 tel

iI

que Bx,    i ; et selon 3)n  N  tel que Bx n , 1

n   Bx,    i ceci contredit .
4)b) Selon 4a)   0, x  A, i x  I, Bx,    i x .
et d’aprés 2),il existe une famille finie (a k  0kN d’éléments de A telle que :
N
A   Ba k , , donc en appliquant 4)a) pour x  a k  A, i k  I, Ba k ,    i k .
k0

Soit J  i k , 0  k  N, alors J est une partie finie de I et A    i .

iJ

4/4