Polycope Complexométrie
Polycope Complexométrie
Polycope Complexométrie
PLAN :
✓ Introduction
✓ Conclusion
Introduction :
La chimie des complexes est particulièrement intéressante. Elle peut en effet, être considérée sous différents points de vue
❑ Il s’agit d’une chimie très riche par son nombre de dérivés (grand nombre de complexes)
Cette chimie se situe à la croisée des chemins qu’empruntent les chimies inorganiques et organiques.
❑ Un arsenal d’enzymes et de transporteurs in vivo indispensables pour la survie des cellules et des tissus:
hémoglobines, chlorophylle…….
Définition d’un complexe selon l’UIPAC : Un complexe (composé de coordination ) est un édifice
polyatomique constitué d'un cation métallique coordinateur
« Un ion ou molécule de coordination contient un atome (moins fréquemment d'un atome métallique) central entouré
central ou noyau, le plus souvent de transition, attaché à d'ions ou de molécules: ligands ou coordonats associés à
d’autres atomes ou ions (coordinats ou ligands), dont le l'atome central par des liaisons généralement semipolaires :
nombre (nombre de coordination) dépasse celui liaisons de coordinence
correspondant à la valence classique de l’atome central
(noyau) dans ses composés usuels » Certains complexes sont constitués de plusieurs centres
métalliques : on les appelle complexes polynucléaires
➢ Un complexe est l'entité obtenue lors de la réaction - - Les ligands peuvent être des ions constitués d'un seul atome
entre un acide de Lewis (possédant des orbitales ( Cl-, Br-,I-), des molécules neutres ( H2O, NH3) ou des ions
vacantes) et une base de Lewis (ayant un ou des moléculaires (organiques : CH3COO- ou minéraux : PO43-).
doublets électroniques non liants)
- Le nombre de liaisons que peut contracter l’ion coordinateur
est fixe, il est appelé nombre de coordination ou indice de
coordinence.
Différents types de complexes : 2. Chélates ou complexes internes
➢ Facteurs internes:
▪ les métaux de la classe A (acides durs): sont des acides de ▪ les métaux de la classe B : présentent
Lewis qui présentent une affinité pour les halogénures une affinité pour les halogénures
suivant la séquence suivante : suivant la séquence suivante:
F- >> Cl- > Br- > I- I- >> Br- > Cl- > F-
Et donnent des complexes stables avec le premier membre de Et donnent des complexes stables avec les
chaque groupe d’atomes donneurs de la classification périodique (N, atomes donneurs les plus lourds d’un groupe
O, F) de classification périodique (P, S, I)
L e concept d’acides et de bases durs et mous
❑ Effet Chélates:
1) Du nombre de cycles pentagonaux dans lesquels l’ion métallique se trouve engagé : la stabilité croit avec ce nombre,
effet macrocyclique, les cycles à 4 sommets sont moins stables que ceux à 5, etc.
2) De la nature des atomes donneurs d’électrons: les chélateurs conduisant aux complexes les plus stables sont ceux dans
lesquels les atomes donneurs sont à la fois l’oxygène et l’azote
3) Rapport nombre de molécules de chélateur/nombre d’ions coordinateurs au sein du chélate: [Ni(en) 3]2+ rapport=3
➢ Facteurs externes
❖ Influence du pH:
❖ Précipitation et complexation
A. Analyse qualitative :
Ainsi le cuivre est complexé par l’EDTA afin de caractériser le cadmium, et les ions des quatrièmes et cinquième groupes de
la méthode de Villiers sont chélatés par l’EDTA afin de caractériser plus aisément les alcalinoterreux
B. Analyse quantitative :
1. Méthodes colorimétriques :
A la pharmacopée, la recherche de traces de cuivre dans l’eau distillée utilise la formation de complexes
diéthyldithiocarbamique et celle de l’étain, dans les matières plastiques, le toluène dithiol-3,4.
De nombreux métaux donnent également des complexes très colorés avec l’-nitroso -naphtol ou la salycylaldoxime.
. 2. Méthodes protométriques :
3. Méthodes compléxométriques :
❖ COMPLEXONOMETRIE :
1. Titrage direct: Cette méthode est adaptée pour les cations qui
forment des complexes stables avec l'EDTA mais pour
Méthode la plus simple.Il existe 40 éléments qui lesquels il n'existe pas d'indicateur approprié, ou que la
peuvent être titrés directement en présence d'un réaction de compléxation est trop lente ou que le système
indicateur approprié. n'est pas soluble car le cation(Pb,Mn,Hg) précipite au pH
Tampons utilisés : alcalin.
Méthode:
On ajoute un excès de [Mg(EDTA)]2- à un analyte 2) 2) Electrode spécifique pour un métal qui permet de
contenant Mn+(Ca2+). Le Mg2+ libéré est ensuite titré avec déterminer le point de fin de titrage.
une solution étalon d'EDTA avec le NET comme
indicateur.
❖ MERCURIMETRIE
Méthode de VOTOCEK:
Elle est utilisée pour le dosage des Cl- et Br-. L’échantillon est
titré par une solution Hg(NO3)2 ou sulfate mercurique en
présence de nitroprussiate de sodium (Na2[Fe(CN)5NO]) en
milieu acide pour éviter la formation de HgO qui précipite en
milieu basique. La fin de titrage est obtenue par formation de
nitroprussiate mercurique (précipité blanc)
Modification de DUBSKY:
❑ Solutions titrées:
La coagulation du sang nécessite Ca2+(aq). On peut donc Le cis-dichlorodiaminoplatine (II), appelé "cis-platine"
éviter la coagulation du sang par complexation du Ca2+(aq), par les médecins, est un médicament efficace contre le
par exemple en ajoutant au sang du Na2H2edta ou du cancer, surtout le cancer des testicules. On suppose que
Na2Hcitrate. Remarquons que Ca2+(aq) étant un cation plutôt les deux chlorures sont substitués par des atomes
dur, il forme des complexes stables avec l'oxygène comme ligands des acides nucléiques (soufre ou azote) et par
atome donneur ceci le "cis-platine" intervient dans la multiplication des
cellules
➢ Détoxification :
➢ Interactions médicamenteuses
Pour l'élimination des métaux lourds, par exemple du
plomb, lors d'une intoxication, on administre du CaH2edta. Certains médicaments (tétracyclines, aminosides,
furosémides, d-pénicillamine) forment des complexes
avec les cations bivalents: Ca2+,Mg2+, ce qui entraine
une désactivation partielle de l’activité du médicament
Conclusion
La complexométrie est une des méthodes volumétriques les plus utilisées, en particulier pour le dosage des matières
premières pharmaceutiques. Elle est décrite dans la PE et l’USP pour le dosage des métaux bivalents ou trivalents ce qui
la rend importantes pour le contrôle des matières premières, surtout qu’elle évite les dilutions (prises d’essai importantes:
100-500mg) que préconisent les autres méthodes de contrôle (SAA, Chromatographie ionique).