DTU-12 Juin1964 CCT DTU-retire
DTU-12 Juin1964 CCT DTU-retire
DTU-12 Juin1964 CCT DTU-retire
DTU 12
Juin 1964
DTU P 11-201
Analyse
Ce document définit les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les
travaux de terrassement pour le bâtiment
Ndlr : Ce DTU a été retiré de la liste des DTU et Normes-DTU en vigueur, par
décision du 17 mai 2000 de la Commission Générale de Normalisation du Bâtiment-
DTU (CGNorBat-DTU) pour qu'il ne soit plus applicable dans les marchés privés de
bâtiment se référant aux dispositions de la norme NF P03-001 .
Il est classé comme document de référence auquel il peut être fait appel,
partiellement ou en totalité dans les conditions particulières des marchés, d'un
accord commun entre les parties.
Date de retrait de la liste: septembre 2000.
Page 2 sur 15
Membres de la commission d'étude du cahier des charges applicable aux travaux de terrassement pour le
bâtiment
M.
FESSLER, Ingénieur, Rapporteur du projet.
FERRUS, représentant la Fédération Nationale du Bâtiment et des Activités annexes.
PASQUET, représentant la Chambre syndicale des Constructeurs en Ciment armé.
MM.
RENARD et BONNEFOUS, représentant la Chambre syndicale des Entrepreneurs de Maçonnerie.
GUERIN, GREZEL et LAMBERT, représentant l'Union Technique Interfédérale du Bâtiment et des Travaux
Publics.
M.
MERCY, représentant le Bureau SECURITAS.
BUISSON, représentant le Bureau VERITAS.
MM. BOUVIER, BERGER et DE RUNZ, Ingénieurs.
M. BOURSIER †, Architecte.
Les représentants des grands services techniques publics
Le centre scientifique et technique du bâtiment
Page 3 sur 15
0 Préambule
0.1 Objet du cahier. - Domaine d'application
Le présent Cahier a pour objet de définir les prescriptions techniques relatives aux travaux de terrassements de toute
nature à effectuer en vue de :
la construction de bâtiments,
l'aménagement de leurs abords immédiats,
l'établissement des branchements d'égouts et des branchements de canalisations diverses desservant ces
bâtiments.
Rigole.
Une fouille est dite « rigole » lorsque sa largeur l et sa profondeur h satisfont aux relations :
l ≤ 2 m et h ≤ 1 m.
Tranchée.
Une fouille est dite « tranchée » lorsque l et h satisfont aux relations suivantes, où deux cas sont envisagés :
1 er cas : l ≤ 2 m ; on doit alors avoir : h > 1 m ;
2 e cas : l > 2 m ; on doit alors avoir : h > 1/2.
Lorsque h est supérieur à 1 m et que la longueur L est du même ordre de grandeur que la largeur l , la fouille est
dite « puits ».
Excavation superficielle.
Une fouille est dite « excavation superficielle » lorsque sa largeur l et sa profondeur h satisfont aux relations :
l ≥ 2 m et h ≤ 1/2.
Dans tous les cas ci-dessus, la profondeur h est mesurée à partir du niveau du sol tel qu'il est livré pour l'exécution des
fouilles. Ce niveau peut être, soit celui du sol naturel, soit celui qui résulte de l'exécution préalable de terrassements
généraux.
Cette profondeur de 20 cm peut être augmentée par les documents particuliers au marché.
En l'absence d'autres prescriptions les cotes minimales de largeur à adopter pour la pose des canalisations de faible
diamètre sont (non compris l'épaisseur du blindage) :
Pour une profondeur de 0 à 1 m : largeur 0,40 à 0,60 m ;
Pour une profondeur de 1 m à 1,50 m : largeur 0,60 à 0,80 m ;
Pour une profondeur supérieure à 1,50 m : largeur 1,00 m.
Page 8 sur 15
Dans le cas d'emplois d'engins mécaniques, les cotes minimales ci-dessus peuvent être réduites, compte tenu de la
nature des engins et des sujétions de pose des canalisations au fond de la tranchée.
L'entrepreneur ne peut exécuter le remblaiement de ces tranchées qu'après accord du Maître de l'ouvrage.
2.2.2
Les étais transmettant les efforts doivent reposer sur des surfaces d'appui par l'intermédiaire de semelles de répartition
bien ancrées pour éviter tout glissement ou enfoncement et toutes dispositions utiles doivent être prises si le
flambement des pièces est à craindre.
2.2.3
Dans le cas où les travaux ne mettent en cause, ni les constructions existantes, ni les constructions futures, l'emploi de
paille, de fascines ou de plâtre pour s'opposer au coulage des terres est accepté.
2.3.2 Le niveau prévu pour le fond des fouilles est inférieur à celui des fondations de l'immeuble existant et le
terrain est peu cohérent
Dans ce cas, il peut y avoir ou non une reprise en sous-oeuvre des fondations existantes.
Si une reprise en sous-oeuvre est nécessaire, les dispositions de l' article 1.3.3 sont applicables.
Dans le cas contraire, le mur existant est étayé s'il y a lieu et des dispositions sont prises pour éviter tout mouvement
du terrain sous ce mur.
cm.
Page 12 sur 15
Chapitre V Remblaiements
5.1 Prescriptions communes à tous les remblaiements
5.1.1 Préparation de l'emprise
Le sol de l'emprise doit être débarrassé de tout ce qui pourrait nuire à la liaison du terrain en place avec les remblais :
racines, souches d'arbres, haies, débris de toute nature, ainsi que de la terre végétale sur une épaisseur au moins
égale à 0,10 m.
5.1.1.1 Cas du terrain d'assiette en pente ou de remblais accolés à des talus d'anciens remblais
Lorsque la pente de l'assiette est supérieure à 15 cm par mètre, les remblais ne sont exécutés qu'après
l'établissement, sur toute la surface d'appui de ces derniers, de redans ou de sillons horizontaux ayant au minimum 20
cm de profondeur et espacés conformément aux prescriptions du marché.
6.3 Gazonnements
Les gazonnements sont effectués par juxtaposition de plaques de gazon ou par semis.
6.3.1 Gazon
Les plaques de gazon sont posées à plat ou de chant, suivant ce qui est prescrit au marché, et placées par rangées
horizontales et à joints recouverts. Au fur et à mesure qu'elles sont découpées, elles sont mises en place, bien tassées,
à la main d'abord et ensuite avec une batte, puis maintenues au moyen de piquets et arrosées. Les joints sont garnis
de terre végétale. Les arêtes sont recoupées pour former des talus réguliers.
6.3.2 Semis
Les semis sont effectués aux époques les plus favorables.
Le mélange des graines à employer doit être répandu bien régulièrement et en quantité suffisante pour obtenir partout
une végétation convenable.
Le marché - ou, à défaut, le Maître de l'ouvrage intervenant au cours des travaux - précise l'époque des semis
ainsi que les espèces et proportions de graines à employer.
Les talus à ensemencer doivent être soigneusement épierrés et purgés de racines, ameublis sur 10 cm d'épaisseur et
sillonnés perpendiculairement à la ligne de plus grande pente à l'aide d'un râteau, après le répandage de la graine, et
raffermis à la batte.
En dehors des talus, les plates-formes à semer peuvent être traitées plus simplement et avec les appareils en usage
dans l'agriculture. Les semoirs utilisés doivent être du type « à la volée », à l'exclusion des semoirs en ligne. Après
répandage des graines, il est procédé à un roulage avec un cylindre léger de 1 000 kg environ pour une longueur de
génératrice de 3 mètres.
L'entrepreneur est tenu de réensemencer au plus tôt les parties où l'herbe n'aurait pas suffisamment levé.