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Institut Superieur de Technologie Originale 2h

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

-oOo-

FITIAVANA – TANINDRAZANA - FANDROSOANA

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’Antsiranana


B.P. 509 ANTSIRANANA -201 www.ist-antsiranana.mg

ECOLE DU GENIE CIVIL & GENIE NAVAL


MENTION GENIE CIVIL

SUJET DE MEMOIRE DE TECHNICIEN SUPERIEUR SPECIALISE (TSS)

Entreprise d’accueil : ENTREPRISE S.D.

Thème : PROJET DE CONSTRUCTION D’UN BATIMENT A USAGE D’HABITATION


R+4 SIS A SAMBAVA REGION SAVA

Domaine : Bâtiment
Durée : 12 semaines
Candidat / Parcours/ Contacts : RAZAFINDRANORO Joséphine / CCI /
norojosephine6@gmail.com / +261 32 21 437 23/ +261 34 26 327 69.
Contexte/Objectif :
A Sambava, un grand bâtiment est prévu à bâtir. Ce bâtiment servirait d’appartement pour les
employés de CNaPS. L’Entreprise S.D. a été sélectionné pour assurer la réalisation du projet
de construction de ce bâtiment.
Ainsi, l’Entreprise S.D. veut, à travers un de nos étudiants stagiaire chez eux, préparer l’étude
technique et financière de ce projet de construction. D’où le thème de cette étude est : " Projet
de construction d’un bâtiment à usage d’appartement R+4 sis à Sambava Région SAVA″.
Cette étude devrait être menée toute en respectant les règles et normes en vigueur à
Madagascar.
Travaux demandés :
- Collecte et analyses des données nécessaires liées au projet ;
- Conception du projet ;
- Dimensionnement des éléments principaux de la structure du projet ;
- Sous-détails des prix, Devis descriptif et Bordereau de Devis quantitatif et estimatif du
projet ;

1
- Les rapports écrits et dessinés (en 2D et 3D).
Encadreur professionnel (Nom et prénoms/Fonction/Contacts) : Monsieur
RAVOMANANJARA Stanley Déguise / Juriste Processualiste / stanley.deguise@yahoo.fr /
+261 32 81 651 96 ; Monsieur RAVO Augustin / Ingénieur en BTP/ +261 32 42 139 03

Encadreur pédagogique (Nom et prénoms/Fonction/Contacts) : Monsieur


RANDRIANILAZA Marcellin Daniel / +261 32 04 557 62

Site possible de travail : Antsiranana

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du Diplôme de DTSS (Grade licence)

ETUDE D’UN BATIMENT R+4 A USAGE D’HABITATION SIS A SAMBAVA –


REGION SAVA

DESSIN VUE 3D

Présenté par : RAZAFINDRANORO Joséphine

Encadreur : Mr RANDRIANILAZA Marcellin Daniel

Encadreur personnel : RAVOMANANJARA Stanley Déguise

ICI CE LE DESSIN VUE 3D

Présenté par : RAZAFINDRANORO Joséphine

Membres du jury :

Président : Monsieur

Examinateurs : Monsieur

Monsieur

Monsieur

2
LISTE DES ABREVIATIONS ET NOTATIONS

ABREVIATIONS

AN : Application Numérique

BA : Béton Armé

BAEL : Béton Armé Etats Limites

CEM : Cement

CNaPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

CSB : Centre de Santé de Base

CHD : Centres Hospitaliers de Districts

CREAM : Centre de Recherche, d’Etudes et d’Appui à l’Analyse Economique à


Madagascar

DTU : Document Techniques Unifiés

EP : Eau Pluviales

EV : Eaux Vannes

EU : Eaux Usées

ELU : Etat Limite Ultime

ELS : Etat Limite Service

FP : Fissuration Préjudiciable

FTP : Fissuration Très Préjudiciable

FID : Fonds d’Intervention pour le Développement

HA : Haute Adhérence

HT : Hors Taxe

INSTAT : Institut National de la Statistique

JIRAMA : Jiro Rano Malagasy

3
Nb : Nombre

PVC : Polyvinyle Chlorique

PVHT : Prix à Valeur Hors Taxe

RNP : Route National Primaire

RNS : Route National Secondaire

RNT : Route National Temporaire

SA : Simple Allumage

SSA : Section à Simple Armature

SDA : Section à Double Armature

SEC : Section Entièrement Comprimée

SPC : Section Partiellement Comprimée

TRI : Taux de Rentabilité Interne

TTC : Toutes Taxes Comprises

TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée

VAN : Valeur Actuelle Nette

RDC : Rez-de-chaussée

NOTATIONS :

Notations en majuscules romaines :

Caractéristiques géométriques

B : largeur ou diamètre

I : moment d’inertie

A : aire d’une section d’armature tendue

A’ : aire d’une section d’armature comprimée

AT : aire d’une section d’armature transversale

4
Caractéristiques mécaniques :

G : Module d’élasticité transversale

E : Module d’élasticité longitudinale

Actions :

W : Action du vent

G : Charge permanente

Q : Charge variable

Sollicitations, contraintes :

M : Moment fléchissant en général

M0 : Moment fléchissant de référence

MU : Moment fléchissant de calcul à l’état limite ultime

MSER : Moment fléchissant de calcule à l’état limite de service

Mrb : Moment résistant du béton

V : Effort tranchant

N : Effort normal

Pl : Pression limite de rupture

Ple : Pression limite de rupture équivalente

Notations en minuscules romaines :

Caractéristiques géométriques :

e : Epaisseur, excentricité

b : largeur ou diamètre

d et d’ : Distances respectives des aciers tendus et comprimés à la fibre de béton la plus

Comprimée

5
h : Hauteur totale

c : Enrobage

l : Longueur

f : Flèche

st : écartement des armatures transversales

Actions :

g : charge permanente uniformément répartie

q : surcharge d’exploitation uniformément répartie

Sollicitations, contraintes :

fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton à j jours d’âge

ftj : Résistance caractéristique à la traction du béton à j jours d’âge

fe : Limite d’élasticité nominale de l’armature

fbu : Contrainte de résistance du béton à l’ELU

Vu,w , Vu0,w : Respectivement effort tranchant à gauche et à droite de l’appui considéré

Notation Grecques :

𝛾 : coefficient de poisson

𝜂 : coefficient de fissuration en armature

𝛉 : coefficient de température, de fonction de la durée probable d’application des


charges

𝜇 : moment réduit

𝜏 : contrainte tangentielle

𝜎s : contrainte de traction de l’acier

𝜎sc : contrainte de compression de l’acier

𝜎bc : contrainte de compression du béton

6
REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu tout puissant de nous avoir guidés durant nos
années d’études et de nous avoir conduit jusqu’à l’achèvement de ce mémoire.

Ensuite, nous rendons nos vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué, de près ou de
loin, à la réalisation de ce mémoire plus particulièrement :

- Madame LOVA Zakariasy Directrice Générale de l’Institut Supérieur de Technologie


d’Antsiranana ;

- Monsieur, R. Jacques, Responsable de la Mention Génie Civil ;

- Monsieur Darrios et Monsieur RAKOTOBE Radovola, responsable du parcours CCI

- Monsieur R. S. Merthon, Chef du parcours bâtiment ;

- Madame V. Boeny, Chef du Parcours Travaux Publics ;

- Monsieur Marcelin Encadreur pédagogique, de m’avoir accordé son temps pour suivre
de près l’élaboration de ce travail et qui m’a toujours guidé et donné de précieux
conseils ;

- Tous les enseignant(e) à l’IST-D

- À tous les membres du jury qui ont accepté de juger ce mémoire pour son amélioration

- Enfin à toute ma famille qui m’a toujours été un soutien tant moral que financier et
tous mes amis qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

7
INTRODUCTION

Les conditions d’habitation font partie des indicateurs d’évaluation des conditions de vie
humaine. Dans le cas de Madagascar, pays en voie de développement, ces conditions ne sont
pas bien appréciées. De ce fait, la construction des bâtiments qui répondent aux exigences de
la norme sont vraiment indispensables.

La région de SAVA, située dans la partie Nord-Est de la grande île, est classée dans la zone à
risque élevé de cyclone. En plus, dans la condition normale, l’action de vent y est très
éminente par rapport aux hauts plateaux.

D’une part, vue la situation actuelle, la plupart des infrastructures comme les bâtiments
d’habitation ne sont pas conformément construites pour résister à ces dangers inévitables.
D’autre part, en tant que région productrice de vanille, elle attire beaucoup les investisseurs et
les opérateurs économiques.

Une compagnie d’assurance souhaite des s’installer et de s’investir dans la ville de Sambava.
Afin de répondre et de satisfaire aux besoins de ses salariés, elle a un projet de construire un
immeuble d’habitation. Ainsi, notre travail se focalise dans l’étude de ce bâtiment. D’où ce
mémoire de fin d’études qui est intitulé « Etude d’un bâtiment R+4 à usage d’habitation sis à
Sambava ».

Le présent mémoire permettra de mettre en exergue une méthodologie de travail basée sur des
documentations et surtout le fruit de ce qui nous ont été enseigné.

Pour mieux comprendre ce sujet, nous allons subdiviser notre travail en quatre grandes
parties.

La première partie collecte et analyse des données nécessaires liées au projet. La deuxième
partie montrera conception du projet. La troisième partie dimensionnement des éléments
principaux de la structure du projet et le quatrième partie se focalisera sur l’étude financière.

8
PRESENTATION DU PROJET

Description

Notre projet consiste à la conception d’un bâtiment R+4 à usage de logement sociaux de la
CNaPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) sis à Sambava.

Localisation

Le projet se trouve dans le Fokontany Sambava centre, commune urbaine Sambava, district de
Sambava, région SAVA, province d’Antsiranana, plus précisément à environ 200m de la RNS
5A et 50m de l’hôtel AMBASSADEUR Sambava.

Le plan de localisation est représenté dans la figure 1 :

Source : Google Map

Figure : Plan de localisation

9
PRESENTATION DE LA REGION SAVA

Présentation de la Région

La région SAVA est située sur la côte Nord Est de Madagascar. Elle a pour Chef-lieu de la
ville de Sambava. Elle est délimitée par la Région de DIANA à l’Ouest, par
ANALANJIROFO et SOFIA au Sud-Ouest et l’Océan Indien à l’Est. Elle est composée de 4
districts : Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa.

Syst
ème de projection : Laborde Madagascar
Source : BD 200 (FTM) Figure : Présentation de la région SAVA

Légende :

10
Région SAVA

Régions limitrophes

Aspect géographique

Localisation géographique

Le district de Sambava est un district Malagasy située dans la région de SAVA au Nord du
pays, dans la province de Diego-Suarez. Faisant partie de la Province d’Antsiranana avec la
région de DIANA, la région de SAVA se situe entre 49° et 51° de longitude Est, 12° et 16° de
latitude Sud. Elle dispose d’une superficie de 24 149 km2 dont 510 km de côte.

Climat

En général, la région est soumise à un climat de type tropical caractérisé par une alternance
d’une saison fraîche et sèche de Mai en Novembre et d’une saison chaude et humide à partir
de Décembre.

 Température

Les variations des températures sont peu perceptibles de la région. On enregistre les plus
fortes chaleurs en mois de Janvier et/ou Février et les mois les plus frais sont perçus en Juillet
et Août. A Sambava, Antalaha et Vohémar, les températures varient de 18°C à 31°C.
L’amplitude thermique est respectivement de 12.8°C, 10.3°C et 9.4°C.

 Pluviométrie

L’abondance des précipitations annuelles et l’absence d’une véritable saison sèche constituent
les principales caractéristiques de la SAVA.

Les zones d’Antalaha, de Sambava et une partie de Vohémar sont caractérisées par une forte
pluviométrie d’une moyenne annuelle de plus de 2 000 mm, une absence de mois
véritablement sec.

La zone d’Andapa a une pluviométrie moyenne annuelle élevée de 1 800 mm en 130 jours.

La zone de Vohémar est caractérisée par une précipitation moyenne annuelle de 940 mm

11
Relief

La zone Nord-Est de Madagascar constitue un ensemble massif qui est marqué par le contact
rapide et brusque entre les hautes terres et la mer.

Les principales unités de relief sont les suivantes :

 les reliefs du socle : ils correspondent essentiellement à des unités tectoniques


spécifiques. Ainsi, les failles ont découpé cette région en blocs massifs
vigoureusement disséqués par l’érosion ;
 les bassins sédimentaires : cette zone se caractérise par le contact socle-sédimentaire.
Le volcanisme y a fait apparaître de nombreux lacs et dépressions. La cuvette
d’Ankaibe s’étend largement et offre d’excellentes zones de cultures de rente ;
 la côte : il s’agit de côtes à haute falaise marine à plus de 1 500 m d’altitude se
localisant au niveau du Cap Masoala et de la baie d’Antongil. C’est là où le plateau
continental prend une extension importante couvrant 2 750 km.

Aspects sociaux

Démographie et population

2
Les districts d’Antalaha et de Sambava restent les plus peuplés de la région avec de de la
3
population régionale. Ceci traduit l’existence de deux grands centres urbains au niveau de la
région.

Le tableau ci-dessous représente la structure de la population dans la région :

Tableau : Population de la région SAVA

DISTRICT POPULATION
Sambava 305 081
Antalaha 301 158
Vohémar 263 151
Andapa 233 657
Source : Enquête FID 2018

12
Habitat

Les maisons individuelles de type traditionnel sont très fréquentes dans le milieu rural où
résident plus de 91 % de la population. A part cela, les studios sont le type le plus fréquent
avec 11,82 % des ménages et 3,4 % des ménages vivent dans les appartements.

 Murs

Avec une grande partie de la population en milieu rural, la majeure partie des habitations de la
région sont construites avec les matériaux locaux comme les écorces, les feuilles et les tiges.
Ce type de mur représente 75,8 % des habitations dans la région. Le deuxième matériau utilisé
pour la construction de maison est le bois tel que 28,6 %

 Plancher

En valorisant les matériaux locaux qui sont plus fréquents dans la région, 71,9 % des
planchers des habitations sont en bois. Les planchers en ciment ou béton tiennent la seconde
place avec 7,10 %. Les autres types de planchers ne sont utilisés que une petite partie de la
population surtouts la partie du centre-ville.

Les infrastructures

Infrastructures routières

La région dispose de plusieurs classes de route dont :

 Route nationale (565 Km) dont 455 Km sont classés en tant que Route Nationale
Secondaire ; et 110 Km sont classés en tant que Route Nationale Temporaire.
 Route Provinciale (620 Km) ; et
 Route non classée (230 Km)

La région SAVA n’est accessible de par une route nationale que depuis la RNS 5A la reliant
avec la région DIANA (Ambilobe et Antsiranana) et le reste de l’île depuis la RNP6. D’une
importance capitale pour les régions SAVA, son impraticabilité entrainera des pertes
considérables sur l’économie de la région.

13
D’autres routes nationales sillonnent la région mais d’une importance moindre telle la RNT
3B (97 Km) reliant Sambava et Andapa ; la RNT 53 (12 Km) partant depuis Antalaha vers
Antsirabato et la RNT 59 A (3 Km) reliant la RNS 5A et la ville de Vohémar.

Infrastructures sanitaires

 Publiques

Le tableau 2 récapitule la couverture sanitaire publique de la région.

Tableau : Infrastructures sanitaires publiques

District CSB I CSB II Maternité Publique CHD CHD II Soin dentaire


I
Sambava 7 23 27 1 1 2
Antalaha 10 15 16 0 1 1
Vohémar 9 18 18 0 1 0
Andapa 10 14 18 1 1 1
Total 36 70 79 2 4 4
Source : CREAM/Monographie 2018

 Privées

Dans l’ensemble, les services de santé privés sont assez rares dans la région et se concentrent
sur les services de vente et de distribution de médicaments.

Tableau : Infrastructures sanitaires privées

Districts Cabinet privé Maternité privée Hôpital et clinique Cabinet dentaire Dépôt de médicament
Sambava 4 3 2 3 2
Antalaha 1 1 1 2 4
Vohémar 0 1 1 2 5
Andapa 2 1 1 2 14
total 7 6 5 9 25
Source : CREAM/Monographie 2018

14
Infrastructures scolaires

On distingue des établissements publics et privés dont les nombres d’infrastructure sont
représentés dans les tableaux suivants :

 Publique

Tableau : infrastructures scolaires publiques

Nombre Ambatomainty Antsalova Besalampy Maintirano Morafenobe


EPP 46 72 73 117 73
CEG 2 4 3 4 3
Lycée 1 2 2 2 1
Source : CREAM/Monographie 2018

 Privées

Tableau : Infrastructures scolaires privées

District Sambava Antalaha Vohémar Andapa Total


Ecoles primaires privées 83 33 50 52 218
Collèges privées 34 5 19 8 66
Lycées privées 9 4 5 4 22
Source : CREAM/Monographie 2018

Aspect économique

Secteur primaire

Agriculture

La région de la SAVA possède un potentiel agronomique important dû à ses conditions


climatiques humides et à l’aptitude des sols favorables à toutes cultures tropicales et
tempérées. Concernant les cultures pratiquées, la région de SAVA est propice à une
production agricole variée à savoir :

15
 Les cultures vivrières : riz, maïs, manioc, patate douce, haricot, l’arachide ;
 Les cultures de vente : vanille, banane, canne à sucre, café ;
 Les cultures industrielles.

Elevage

Les types d’élevage pratiqués dans la région sont : l’élevage de bovin pour Vohémar,
l’élevage porcin pour Andapa, l’élevage de volailles pour Antalaha. La plupart du cheptel
bovin est concentré dans le district de Vohémar où une grande exploitation est possible. La
répartition du cheptel par district est représentée dans le tableau suivant :

Tableau : Répartition du cheptel par district

District Bovin (%) Porcin (%) Ovin (%) Caprin Volaille (%)
(%)
Sambava 3.7 23.0 23.8 27.3 17.0
Antalaha 3.4 15.6 61.9 29.0 50.3
Vohémar 86.1 1.2 7.4 43.7 27.1
Andapa 6.9 60.2 7.1 0.0 5.6
Total 100 100 100 100 100
% Madagascar 5.0 2.6 0.1 0.3 3.2

Pêche

Avec les quelques 300 Km de côte, ses lacs et ses rivières, les différents types de pêche
rencontrées dans la région sont :

 La pêche industrielle et maritime ;


 La pêche côtière ;
 La pêche en eau douce et la pisciculture.

Secteur secondaire

Transformation

Les unités de transformation présentes dans la région sont :

16
- Transformation de boisson (distillerie) au nombre de 265 dans la région et qui est la
plus importante ;
- Transformation de bois (menuiserie et scierie)
- Lapidairerie

Entreprises

En 2019, 626 nouvelles entreprises et 10 nouvelles sociétés ont été créées dans la région de
SAVA et cela reflète le dynamisme de l’économie locale.

Activités minières

Dans l’ensemble, 78,3 % des communes de la région sont pourvues d’exploitation minière.
Les produits extraits sont aussi très diversifiés et concernent l’or, le quartz, le zircon et
l’ilménite.

Secteur tertiaire

Commerce

Comme infrastructure de commercialisation, la plupart des communes de la région disposent


du marché et ils sont proches de la population.

Concernant la collecte de produit, elle est assurée par des collecteurs qui constituent un
maillon important dans la chaîne des valeurs des produits agricoles, notamment des cultures
de rente.

Transport et communication

On distingue les moyens de transport suivants : les transports routiers dont la région est
desservie par 32 coopératives, le transport maritime et fluvial grâce a des infrastructures
portuaires et le transport aérien.

Le moyen de communication le plus utilisé dans la région est le téléphone fixe ou mobile, le
Facebook, l’adresse email et la lettre envoyé par poste ou par colis express. L’accès à
l’internet est très utilisé car on recense 173 cybers café dans l’ensemble de la région.

17
L’accès aux informations est assuré en même temps par les médias nationaux et les médias
privés. Les services postaux et les transferts d’argent sont possibles par des agences de
Paositra Malagasy, par M-VOLA, Airtel Money, par Orange Money et par les accès banque
(exemple BOA, etc.…).

Tourisme et hôtellerie

La SAVA est la région la plus verte de Madagascar avec une forêt dense s’étalant sur toute la
partie Est. La région compte deux parcs nationaux le Masoala et le Marojejy, et la réserve
spéciale d’Anjanaharibe Sud.

Avec le potentiel important en matière de tourisme, les infrastructures hôtelières et d’accueil


doivent aussi se développer en même temps. Les établissements touristiques dans la région
sont représentés somme d’après le tableau suivante :

Tableau : Etablissements touristiques

District Nombre d’établissements touristiques


Sambava 29
Antalaha 16
Vohémar 10
Andapa 8
Source : Office régional de tourisme SAVA

Banque et institution financière

Les différentes institutions financières sont bien présentes dans la région de SAVA. Les
institutions de micro crédit couvrent l’ensemble des districts de la région. Elles sont au
nombre de 4 et chaque district en a une. De même, les Banques et les bureaux du Trésor sont
présents dans tous les districts sauf à Antsiranana II. Les compagnies d’assurance et la CNaPS
sont quant à elles présentes à Antalaha et Sambava.

LE DISTRICT DE SAMBAVA

18
Le District Sambava se situe à 300 Km environ de la RN6 et 430 Km environ de la ville
d’Antsiranana (Chef-lieu de Province). Il se trouve au centre d’un triangle formé par Vohémar
à 153Km au Nord, Andapa à 109Km à l’Ouest et Antalaha à 89Km au Sud. Il se situe entre
les coordonnées géographiques suivantes 14°9'36"S, 50°6'0"E.

Vingt-cinq (25) communes dont 24 rurales, la ville de Sambava étant la seule commune
urbaine. Il couvre 4 780 Km² de surface et c’est dans ce District que se pratique la production
de vanille qui fait la renommée de la région et de Madagascar même. Deux communes rurales
s’en distinguent particulièrement : Amboangibe et Bemanevika dans lesquelles la production
de vanille est la plus importante de toute la région.

Bien avant d’être Chef-lieu de région le district de Sambava abrite déjà le plus important
aéroport de la région SAVA et il formé des 31 quartiers.

La ville abrite une des plus grandes cocoteraies du monde (environ 4 800 Ha) appelée
SOAVOANIO (Société Sambava Voanio).

Voici la figure qui présente la localisation du district de Sambava :

19
Figure : Localisation du District de Sambava

Situation géographique

Historique :

L’agglomération s’est créée au départ aux abords d’une grande embouchure née du confluent
de quatre fleuves, ce qui a donné son nom dont « SAHA AM-BAVA » contraction de « saha
am-bava vinany » signifiant « vallée débouchant sur une embouchure ».

20
Sa situation géographique qui la met au centre des trois autres districts de la région SAVA lui
a valu le privilège d’être élue presque naturellement Chef-lieu de la région SAVA. Sambava
est le CARREFPUR DE LA REGION SAVA, qui relie toutes les autres agglomérations de la
région.

Sur la carte de Madagascar, elle est située dans la côte Nord Est de l’île, entre Vohémar et
Antalaha, Andapa se trouvant à son Ouest à l’intérieur des terres.

Les activités de base

La population de Sambava vit principalement de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat

L’agriculture

Dans le District de Sambava plus que dans les autres districts de la région, 80% de la
population vit de l’agriculture. Au plan de l’agriculture, la terre à Sambava est bénite : toutes
les plantes tropicales y poussent sans engrais ni autres procédés techniques. Il suffit de mettre
sous terre. Différentes espèces de fruits sont disponibles à gogo à longueur d’années, mais
principalement la période de Novembre à Février durant laquelle letchis, mangues, ananas,
oranges, avocats et plusieurs espèces se succèdent ou murissent simultanément.

A cause que c’est la principale source de revenus de la région, la culture de rente prend une
grande place de l’agriculture dont les vanilliers tiennent le premier rang, suivi du caféier et du
giroflier.

Vanille Café Girofle

Ce qui met la culture du riz, aliment de base de la population, au second plan malgré la
fertilité du sol, pratiquée surtout pour l’autoconsommation.

C’est le district de Sambava qui abrite la zone de BEMARIVO reconnue être la plus grande
zone de production de gousses de vanille, en quantité comme en qualité dans la région, ce qui

21
fait d’elle l’incontestable CAPITALE MONDIALE DE LA VANILLE qui positionne la
grande île, traditionnel premier producteur mondial de gousses de vanille

Le district de Sambava produit plus de 800 tonnes des 2000 tonnes de gousses de vanille
annuellement exportées par la grande île.

Justification du projet :

La Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale, ou CNaPS, est un Etablissement Public


National malagasy à caractère Industriel et Commercial (EPIC), doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière. La CNaPS compte actuellement 38 Représentations
réparties dans toute l’île dont une délégation régionale à Sambava. Elle entre dans le cadre de
la politique de l’Etat pour la couverture sociale des travailleurs et de leurs familles qui ne sont
pas dans le secteur public. Elle a plusieurs missions :

 Prise en charge des familles en cas de maladie ou accident dans le milieu


professionnel ;
 Allocation de retraite : pension ;
 Mise en place des règles liées à la protection sociale.

En ce qui concerne le milieu professionnel et le lieu de travail, la CNaPS prend en main :

 Toutes les actions pour la protection contre les maladies et les accidents ;

 La mise en place d’un lieu de travail sain ;

 La publicité des textes sur la protection sociale des travailleurs.

A Madagascar, seuls 12% des travailleurs actifs bénéficient de la protection sociale. Ainsi, la
majorité de la population malgache est privée de ses droits sociaux. Raison pour laquelle la
CNaPS continue de mener des efforts pour la promotion du Code de Prévoyance Sociale.
Dans ce sens, les employés de la CNaPS dans la ville de Sambava ont besoin de bâtiment
d’habitation d’où la nécessité de construire deux bâtiments avec parking.

A part cela, la prépondérance des habitations construites avec des écorces, des feuilles, des
tiges, des planches et des tôles rendent la région de SAVA plus vulnérable aux intempéries
comme les cyclones.

Alors, ce projet se justifie par les raisons suivantes :

 Nécessité des logements pour les employés ;

22
 Nécessité d’une construction en dur c’est-à-dire construite en briques ou ciment qui
peut résister aux intempéries ;

 Nécessité d’une nouvelle apparence de l’urbanisme dans la ville (logement normalisé);

 Nécessité d’une promotion du code de prévoyance sociale dans la région.

PRESENTATION ARCHITECTURALE

Cette étude joue un rôle important dans la construction des bâtiments afin d’assurer le confort
ainsi que la sécurité des futurs usagers.

Présentation de l’ouvrage

Le bâtiment a une forme rectangulaire et occupera 225,12 m² de surface au sol sur une surface
du terrain 2330,79 m² soit un taux d’occupation du sol de 9,7 %. Ce taux est largement
inférieur au taux prescrit par l’urbanisme qui est de 50%. Le bâtiment sera construit en 5
niveaux et comporte 10 appartements de types F3.

Rappelons qu’un appartement de type F3 est composé de : un séjour, deux chambres, une
cuisine, une salle d’eau et une toilette.

La circulation verticale se fait au moyen d’un escalier ; nous ne prévoyons pas d’ascenseur car
on peut s’en dispenser jusqu’au quatrième étage et du fait de son coût relativement coûteux.

Aménagement intérieur

Il est constitué par 2 appartements dont : 2 séjours, 4 chambres, 2 toilettes, 2 salles d’eau, une
(1) cage d’escalier et deux dégagements dont les dimensions sont :

 Séjour1 + cuisine ouverte 1 : 38,18 m² ;


 Chambre1 :15,07 m² ;
 Chambre 2 : 14,11m² ;
 Toilettes 1 :1,96 m² ;
 Salle d’eau 1 :3,87m² ;
 Séjour 2 : 27,53 m² ;
 Cuisine 2 : 7,80 m² ;
 Chambre 3 : 15.10 m² ;

23
 Chambre 4 : 16,22 m² ;
 Toilettes 2 : 1,80 m² ;
 Salle d’eau 2 : 3,45 m² ;
 Cage d’escalier : 4,71 m² ;
 Dégagement.
La hauteur plancher-plancher est de 3,00 m. Le schéma fonctionnel du RDC est représenté
dans la figure suivante :

Toilettes /SDE Chambre 2 Toilettes /SDE Chambre 4

Dégagement

Séjour 1 + cuisine 1 Dégagement Séjour 2 + cuisine 2

Chambre 3

Chambre 1 Cage d’escalier

Entrée principale

Figure : Schéma fonctionnel du RDC

Etage courant :

24
Les dimensions et le nombre des pièces sont les mêmes que ceux qui se trouvent dans le
RDC sauf la cage d’escalier qui a une surface de 10,58 m². En plus, on a trois balcons dont le
balcon 1 de 5,92 m² de surface, le balcon 2 de 4,18 m² et le Balcon 3 de 2.67 m². D’où le
schéma suivant :
:

Balcon 3 Toilettes /SDE Chambre 2 Toilettes /SDE Chambre 4

Dégagement

Séjour 1 + cuisine 1 Dégagement Séjour 2 + cuisine 2 Chambre 3

Balcon 2
Balcon 1 Chambre 1 Cage d’escalier

Figure : Schéma fonctionnel de l’étage courant

4é étage

Il comprend un (1) séjour, trois (3) chambres, deux (2) cuisines, deux (2) toilettes, deux (2)
salles d’eau, une (1) cage d’escalier, un (1) balcon et une (1) terrasse avec les dimensions
suivantes :

Séjour 1 et cuisine ouverte 1 : 38,18 m² ;


 Chambre 1 : 15,07 m² ;
 Chambre 2 : 14,11 m² ;
 Toilettes 1 : 1,96 m² ;
 Salle d’eau 1 : 3.87 m² ;
 Séjour 2 : 30,94 m² ;
 Chambre 3 : 14,65 m² ;
 Toilettes 2 : 2,25 m² ;
 Salle d’eau 2 : 4,17 m² ;
 Cage d’escalier : 4,71 m² ;
 Balcon 1 : 6,44 m² ;
 Balcon 2 : 2,67 m² ;
 Dégagement ;
25
 Terrasse : 29,68 m².

Balcon 3 Toilettes / SDE Chambre 2 Toilettes / SDE


Dégagement

Terrasse
Séjour 1 + V
Cuisine Dégagement Séjour 2 + Cuisine 2 Chambre 3
1

Balcon 1 Chambre 1 Cage d’escalier

Figure : Schéma fonctionnel du 4é étage

Conditions d’habitabilité

La distribution ainsi que les dimensions de chaque pièce doivent suivre les conditions
d’habitabilités afin de protéger l’homme contre les effets naturels et lui procuré une
atmosphère saine.

 Entrée

C’est un espace d’un appartement qui assure la communication avec l’extérieur. Elle doit être
à l’abri des vents dominants et dans ce projet elle est situé dans la partie Sud-ouest, elle a une
liaison directe avec l’escalier.

 Chambre

La circulation d’air dans une chambre d’habitation est nécessaire car l’homme consomme de
l’oxygène et rend du gaz carbonique et de vapeur d’eau. Il est nécessaire de prendre en
compte le volume d’air nécessaire par personne qui est de 32 𝑚3 pour un adulte et de 15 𝑚3
pour un enfant.

 Dégagement

26
La largeur minimale des couloirs est de 90cm pour une maison individuelle ou un immeuble
de faible circulation. Dans notre cas, la largeur minimale d’un dégagement est de 1,05 m et
que les portes s’ouvrent vers l’intérieur.

 Cuisine

Elle sera proche des divers lieux de repas. Dans notre cas, elle est ouverte au séjour et du coin
repas et aussi près de la salle d’eau.

 Espace sanitaire

Pour son emplacement il faut rechercher d’abord un bon ensoleillement ; ensuite il doit être
situé près de la cuisine qui permettra un raccordement facile aux canalisations. Un
emplacement très voisin des chambres à coucher est aussi à recommander pour la commodité
de l’utilisation. Il est composé au moins d’un lavabo, d’un receveur de douche et de toilettes.

PREDIMENTIONNEMENT

Toiture-terrasse

La toiture terrasse est en dalle pleine en béton armé. Elle peut être portée dans deux sens ou
lx
dans un seul sens selon la valeur de α, telle que : α =
ly

l x : la plus petite portée de la dalle

l y : plus grande portée de la dalle ;

Si :

α ˂ 0,4 la dalle sera portée dans un seul sens

α ≥ 0,4 la dalle porte dans deux directions.

Pour le prédimensionnement, l’épaisseur de la dalle est en fonction de l. Nous allons adopter


une dalle continue.

27
l l
Pour une dalle portée dans deux sens, on a : ≤e≤
40 30

Avec l = √ l x ×l y

On prend la dalle ayant la plus grande surface avec l x = 4,75m et l y = 9,25m, d’où :

α = 0,42 > 0,4 donc la dalle porte dans deux sens son épaisseur doit être compris entre

16,57cm ≤ e ≤ 22,09cm. Pour plus de sécurité, on prend e = 20cm

Plancher courant :

Les planchers courants seront réalisés par des planchers à corps creux. Son épaisseur est
L L
donnée par la relation : ≤ H ≤ . On prend le cas le plus défavorable donc L = 4,75m
25 20

A.N : 0,19 ≤ H ≤ 0,24m

On prend : H = 24cm dont 4cm de dalle de compression et 20cm hourdis creux.

Poutres

Nous allons adopter des poutres à section rectangulaire. Pour le prédimensionnement, la


hauteur de la poutre est comprise entre :

L L
 Pour une poutre isostatique : ≤ h ≤ (1) ;
15 10
L L
 Pour une poutre continue : ≤ h ≤ (2) ;
18 14

On a des poutres s’appuyant simplement sur des poteaux et se raccordent continument sur les
poteaux ou sur d’autres poutres ou sur les murs. Elles sont donc prédimensionnées comme des
poutres continues.

La largeur b0 est comprise entre : 0,3h ≤ b0 ≤ 0,5h (3).

Poutre longitudinale

Nous allons fixer la largeur de la poutre 25cm. En appliquant la relation (2) et (3), on a :

1 L b 1 L b
( + 0 ≤h≤ + 0 )
2 18 0 ,5 2 14 0 ,3

Avec L = 6,67m dans le sens longitudinal.

28
Alors 43,53 ≤ h ≤ 65,48cm. On prend h = 50cm

Poutre transversale

Pour que les poutres ont la même largeur, on prend aussi b 0 = 25cm. Avec L = 4,25m, on a
36,81 ≤ h ≤ 56,85cm. Prenons h = 50cm.

Poteaux

Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux en béton avec armature incorporée. Ils
constituent des points d’appui pour transmettre des charges concentrées, et servent à supporter
les poutres, planchers,…

lf
Les poteaux doivent remplir la condition de non flambement ≤ 14,4 pour une section
a
rectangulaire.

lf : longueur de flambement tel que lf = 0,7 l0 poteau encastré à ses extrémités ;

l0 : longueur libre du poteau prise de plancher-plancher ;

a : plus petite dimension du poteau égale à la largeur de la poutre a = 0,25m.

Dans notre cas, longueur libre du poteau est de 𝑙0 = 3𝑚, alors 𝑙𝑓 = 2,10𝑚 et le rapport

lf
= 8,4 < 14,4.
a

On peut conclure que la condition de non flambement est vérifiée.

N
La section du poteau est donnée par la relation suivante : 𝐵 ≥
0 , 9 σ̅ bc

𝐵 = 𝑎 × 𝑏 Section du poteau

𝑁=𝑛×𝑞×𝑆

n : nombre de niveau assuré par le poteau,

q : charge supportée par le plancher d’étage comprise entre 1 et 1,5 T/m², on prend la
moyenne

q = 1,25 T/m²

S : l’aire de chargement du poteau étudié,

29
σ̅ bc = 0,6 𝑓𝑐28 = 15 MPa

0,9 : coefficient de sécurité.

Poteau intérieur

La plus grande surface supportée par des poteaux intérieure est celle supportée par le poteau
3D avec 𝑆 = 15,9 𝑚2. Les sections des poteaux intérieurs sont données dans le tableau suivant:

Tableau : Section des poteaux intérieurs

Niveau n q(T/m²) Surface (m²) N (T) σ̅ bc (MPa) N B Section (m²)


0 , 9 σ̅ bc (m²)
(m²)
RDC 5 1,25 1,59 99,63 15 0,07 0,15 30 x 50
1er étage 4 1,25 1,59 79,70 15 0,06 0,15 30 x 50
2ème étage 3 1,25 1,59 59,78 15 0,04 0,1 25 x 40
3ème étage 2 1,25 1,59 39,85 15 0,03 0,1 25 x 40
4ème étage 1 1,25 1,59 19,93 15 0,01 0,075 25 x 30

Poteau de rive

Même calcul que le poteau intérieur en considérant le poteau 3B avec 𝑆 = 12,29 𝑚2.

Tableau : Section des poteaux de rive

NIVEAU n q (T/m²) Surface (m²) N(T) σ̅ bc (MPa) N B (m²) Section (cm²)


0 , 9 σ̅ bc

(m²)
RDC 5 1,25 12,29 76,81 15 0,06 0,120 30 x 40
1er étage 4 1,25 12,29 61,45 15 0,05 0,100 25 x 40
2ème étage 3 1,25 12,29 46,09 15 0,03 0,075 25 x 30
3ème étage 2 1,25 12,29 30,73 15 0,02 0,075 25 x 30
4ème étage 1 1,25 13,9 17,38 15 0,01 0,075 25 x 30
Caractéristiques techniques

Structure

30
 Murs et cloisons

Les murs et les cloisons seront réalisés avec des parpaings que ce soit murs intérieurs ou murs
extérieurs. Les dimensions sont 20 x 20 x 50 pour les murs et 10 x 20 x 50 ou 15 x 20 x 50
pour les cloisons.

 Toiture et plancher

On a une toiture terrasse non accessible en dalle pleine en béton armé et le plancher courant
sera en corps creux afin d’assurer une bonne isolation phonique.

 Menuiserie

Les portes intérieures sont confectionnées en menuiserie bois ; pour plus de commodité, elles
ont comme largeur 80cm pour les toilettes et les salles d’eau, 90 cm pour les chambres. Les
portes d’entrée ainsi que les fenêtres sont en menuiserie aluminium et ont une largeur de
200cm pour la porte principale, 70cm, 90cm et 150cm pour les autres portes extérieures.

Exigence technique

Vu que le bâtiment se trouve à proximité de la mer, il doit répondre aux critères de la sécurité
vis-à-vis des intempéries ainsi que le confort.

Sécurité :

 Contre incendie

Pour assurer la sécurité du bâtiment contre l’incendie, la structure doit être confectionnée
avec du matériau possédant un coupe-feu au moins 30mn. De plus, on a mis en place des
escaliers de secours du côté de la façade postérieure ainsi que des extincteurs.

 Contre foudre

Pour protéger notre bâtiment contre la foudre et la surtension, un paratonnerre et une prise
terre seront disposés et que tous les appareils électriques seront mis à terre.
Confort :

 Isolation

Elle conditionne le confort des habitations et on distingue de 2 types d’isolation : isolation


acoustique et isolation thermique.

31
 L’isolation acoustique qui est l’ensemble des procédés pour diminuer la transmission
des bruits transmis par l’air, par les bruits dus aux chocs appliqués à la structure.
Pour l’assurer, on met de l’enduit pour les murs et cloison en maçonnerie pour que les
parois soient imperméables à l’air. Pour le bruit venant de l’étage, nous avons choisi
un plancher à corps creux ainsi que la mise en œuvre de revêtement par carrelage.
 L’isolation thermique qui assure la protection contre un excès ou manque de chaleur,
ainsi chaque appartement sera muni de climatiseurs.
 Eclairage

Pour les chambres, on a essayé de profiter au maximum de la lumière du jour, pour les
éclairer dans la journée, ceci grâce aux baies vitrées. En général, pour les fenêtres dans les
pièces d’habitation, on prévoit une surface des fenêtres représentant 10 à 14% de la surface de
la pièce. Prenons par exemple les chambres du RDC pour pouvoir estimer leur éclairage :

Tableau : Eclairage naturel de chaque chambre

Chambres Surface (m²) Nombre fenêtre Surface fenêtre Pourcentage


Chambre 1 15,07 1 1,8 11,94
Chambre 2 14,11 1 1,8 12,76
Chambre 3 15,1 1 1,8 11,92
Chambre 4 16,22 2 3,24 19,98

On peut constater que l’éclairage naturel est assuré convenablement. Les séjours n’auront pas
de problème d’éclairage car le nombre de fenêtre est au nombre de quatre (4). Quant à la cage
d’escalier, les murs de verre assurent l’éclairage de l’intérieur.

ETUDE TECHNIQUE

HYPOTHÈSES DE CALCUL ET MATERIAUX DE CONSTRUCTION

Choix de l’ossature

Le rôle de l’ossature est d’assurer la transmission des efforts depuis le point d’application
jusqu’au sol de fondation par l’intermédiaire des différents éléments (planchers, poteaux,
poutres).

Il doit assurer la stabilité de la construction en s’opposant aux différentes sollicitations


auxquelles elle est soumise.

32
Dans un projet de construction, les différentes ossatures qui peuvent se présenter sont :

 L’ossature métallique : elle présente une bonne résistance à la traction et à la


compression ainsi qu’une rapidité de la vitesse d’exécution par des assemblages. Son
utilisation est donc avantageuse pour des constructions de grande portée. Par contre, elle a
une très faible résistance à la corrosion qui nécessite de coût de réparation élevé et des
entretiens réguliers. De plus elle n’est pas susceptible de résister à l’incendie.

 L’ossature en bois : le bois est un matériau architectural et décoratif ayant une bonne
résistance mécanique mais il présente aussi des inconvénients comme la manque d’uniformité
dans la structure par la présence des nœuds, la faible résistance à l’incendie et il peut être
rongé par des termites.

 L’ossature en béton précontraint: le béton précontraint est un matériau ayant une


bonne résistance à la traction ainsi qu’à la compression mais elle présente une difficulté de
mise en œuvre, de plus, elle n’est pas très économique que pour des constructions de grande
portée supportant de charge élevée.
 L’ossature en béton armé : nous allons opter dans notre étude l’ossature en béton armé
car elle a une résistance mécanique élevée, un rapport qualité prix raisonnable, une bonne
tenue au feu, une facilité d’entretien, une durabilité et pérennité de l’ouvrage, …

Hypothèses de calcul

Etats limites

Définition

Les états limites sont des états au-delà desquels la structure ne satisfait plus aux exigences de
performance pour lesquels elle a été conçue.

 Etats limites ultimes

L’ELU correspond à la ruine de l’ouvrage ou l’un de ses composantes par perte d’équilibre
statique, capacité maximale atteinte, rupture ou flambement.
 Etats limites de services

Ils caractérisent l’aptitude au bon fonctionnement de l’ouvrage sous les conditions normales
d’exploitation. Ils correspondent aux états au-delà desquels les critères d’exploitation de
l’ouvrage ne sont plus satisfaits (déformation excessive, ouverture excessive des fissures,
vibration, …).

33
Béton

Définition

Le béton est un mélange de plusieurs composants : ciment, eau, granulats et, le plus souvent,
adjuvants qui constituent un ensemble homogène.

 Ciment

Le choix du type de ciment et son dosage dépendent à la fois des performances recherchées
(résistance mécanique, résistance aux agents agressifs) et de la nature des autres composants.

Le ciment utilisé est du CEM I de classe 42,5 pour la confection des ossatures en BA et du
CEMII de classe 32,5 pour enduit, béton de propreté et chapes.

 Granulats

Un granulat est caractérisé par son calibre ou classe granulaire noté d/D avec :

o d : diamètre minimale en mm tel que moins de 10% de refus sur D


o D : diamètre maximal en mm tel que moins de 10% de tamisât sur d, on peut classifier
les granulats comme suit :
• Les sables 0/63

Le sable pour béton et mortier est du sable de rivière non micacé et il doit être propre,
exemple de matière organique ou végétale. On utilise D ≤ 4mm pour le béton et D ≤ 2,5mm
pour le mortier. L’emploi des sables de concassage est interdit.

• Les gravillons utilisés sont de classe 5/15 et 15/25 extraites de carrière ;

Les granulats doivent être des matériaux de qualité et satisfaire notamment deux exigences :

 La propreté, particulièrement importante pour les sables ; la teneur en fines argileuses


est strictement limitée ;
 La granulométrie, propreté géométrie essentielle d’un granulat, dont le bon choix est
déterminant dans la formulation d’un béton compact.

Les granulats utilisés pour réaliser un béton doivent permettre d’une part de remplir
correctement et en totalité le moule ou le coffrage et, d’autre part, d’assurer un enrobage
correct des armatures.

34
 Eau de gâchage

L’eau est nécessaire pour la confection du béton et du mortier. Elle doit être propre, sans
matière organique, l’eau de mer est interdite.

Résistance caractéristique

On distingue :

 fc28 : la résistance caractéristique à la compression à 28 jours d’âge, on prend

fc28 = 25MPa ;

 ft28 : la résistance caractéristique à la traction telle que ft28 = 0,6 + 0,06 fc28
fc 28
 Résistance de calcul du béton à l’ELU : fbc = 0,85 x
θ . γb
 Contrainte limite à l’ELS : 𝜎̅𝑏𝑐 = 0,6 fc28 = 15MPa

Déformations

- Module de déformation longitudinale instantanée : Eij = 11 000 (fcj)1/3 [MPa]


- Module de déformation différé : Evj = 3 700 (fcj)1/3 [MPa]

Coefficients

γ b = 1,5 coefficient de sécurité du béton pour combinaison fondamentale ;

𝛉 : coefficient qui dépend de la durée t d’application de la combinaison de charge. Pour une


durée t ≥ 24h comme dans notre cas 𝛉 = 1.

Acier

L’acier joue un rôle important pour la résistance à la traction du béton armé. Les principales
classes et les limite d’élasticité garantie sont résumées dans le tableau suivant :

Tableau : Limite d’élasticité de l’acier

Désignation Rond lisse Haute adhérence Treillis soudé


Nuance Fe E 215 Fe E 235 Fe E 400 Fe E 500 Fe E 500
Limite d’élasticité 215 235 400 500 500
[MPa]

35
Caractéristique mécanique

Dans notre cas, on prend comme limite d’élasticité Fe E500 qui correspond à une limite
d’élasticité 500MPa.

Coefficients

 Coefficient de sécurité : 𝛾s = 1,15 pour une combinaison fondamentale ;


 Coefficient de fissuration (pour le calcul relatif à la fissuration) : 𝜂 = 1,6 pour HA de
diamètre supérieur à 6 mm ;
 Coefficient de scellement (calcul relatif aux ancrages) : 𝜓s = 1,5 pour HA ;
 Contrainte à l’ELS :

Pour une fissuration préjudiciable ou une fissuration très préjudiciable, σs ≤ 𝜎̅s avec

2
FP : 𝜎̅s = Min { fe ; Max (0,5fe ; 110√ η f t 28} = 250MPa
3
2
FTP : 𝜎̅s = 0,8 Min { fe ; Max (0,5fe ; 110√ η f t 28} = 200MPa
3

Condition de fissuration et enrobage

 Pour le dimensionnement des éléments avec une fissuration préjudiciable, l’enrobage


des armatures est égal à c = 3cm ;
 Pour le dimensionnement des éléments avec une fissuration très préjudiciable,
l’enrobage des armatures est égal à c = 5cm.

EFFET DU VENT

Les actions du vent sur un bâtiment sont déterminées à partir des règles NV65 modifiées
1999.

Définition

Direction du vent

Pour le calcul, on suppose que la direction du vent est horizontale.

Exposition de surface

36
Les surfaces exposées au vent sont dites « au vent » et les surfaces non exposées ou parallèle
à la direction du vent sont dites « sous le vent ».

Maître couple

C’est la projection orthogonale de la surface considérée sur un plan normal à la direction du


vent.

Surpression et dépression

La face appartenant à une construction est soumise à une surpression lorsque l’action du vent
à cette face est dirigée vers elle. Par contre, elle est soumise à une dépression lorsque l’action
du vent est dirigée dans le sens contraire.

Caractéristiques du bâtiment

 Longueur a = 25,70m
 Largeur b = 10,95m
 Hauteur H = 15,6m

Pression dynamique

Pression dynamiques de base

Elles varient avec les régions, Madagascar est divisé en 4 zones.

Tableau : Vent à Madagascar

Zones Vitesse (Km/h) Pressions dynamiques de base


(daN/m²)
Normales Extrêmes Normales Extrêmes
Zone I 226 350 336 588
Zone II 216 284 208 364
Zone III 162 212 124 217
Zone IV 126 165 75 131

Notre projet se trouve dans la région de SAVA qui correspond à la zone I ce qui nous donne :

37
 Pression dynamique de base normale : q10, = 336 daN/m²
 Pression dynamique de base extrême : q10,xt = 588 daN/m²

Pression dynamique de base corrigée

La pression dynamique de base corrigée est calculée à partir de l’expression :

𝑞𝑑 = 𝑞10, × C𝑠 × 𝑘ℎ × 𝐶𝑚 × 𝛽 × 𝛿

Avec :

C𝑠 : Coefficient relatif à l’effet du site ;

𝑘ℎ : Coefficient relatif à l’effet de la hauteur ;

𝐶𝑚 : Coefficient relatif à l’effet de masque ;

𝛽 : Amplification dynamique ;

𝛿 : Coefficient relatif à l’effet des dimensions.

 Effet de hauteur

Pour une construction de hauteur inférieure à 500 m, le coefficient correcteur apporté par
l’effet de hauteur est donné par la relation suivante :

qH H +18
kh = = 2,5 x
q10 H+ 60

𝑞𝐻 : Pression dynamique à la hauteur H

𝑞10: Pression dynamique à une hauteur de 10m

Dans notre cas, 𝐻 = 15,6𝑚 d’où 𝑘ℎ = 1,1.

 Effet de site

La valeur de l’effet de site est en fonction de l’exposition du site :

 Site protégé : 0.8 (exemple : fond de cuvette bordé de collines sur tout son pourtour et
protégé ainsi pour toutes directions du vent) ;

38
 Site normal : 1,00 (exemple : plaine ou plateau de grande étendue pouvant présenter
des dénivellations peu importantes, de pente inférieure à 10%) ;
 Site exposé : 1,2 (exemple : au voisinage de la mer).

Comme le bâtiment se situe au voisinage de la mer, on a C s = 1,2.

 Effet de masque Cm

Il y a effet de masque si la construction est partiellement ou totalement masquée par d’autre


construction, on prend C m = 1.

 Effet de dimension δ

C’est un coefficient de réduction fonction de la hauteur et de la plus grande dimension de la


surface offerte au vent. D’après le diagramme R-III-2 du NV65, on a δ = 0.77 avec H < 30𝑚
et a = 25,70𝑚 la plus grande dimension.
 Coefficient de majoration dynamique 𝛽
Ce coefficient prend en compte les effets dynamiques du vent sur la structure qui provoquent
des oscillations. Il est donné par la relation :

 vent normal : β = max (1; (1 + 𝜉𝜏)


1
 vent extrême : β ′ = max (1 ; (1 + 𝛉) 𝛽
2

Avec :

θ : Coefficient global dépendant du type de construction. Pour une construction à usage


habitation avec H < 30m,

On a : θ = 0,70 ;

ξ : Coefficient de réponse, est donné en fonction de la période T du mode fondamental


d'oscillation et pour des ouvrages de divers degrés d'amortissement par le diagramme R-III-3.

τ : Coefficient de pulsation exprimée en fonction de la hauteur H donné par le diagramme

R-III-4.

H
T = 0,09
√ Lx

39
T : période en s

H : hauteur totale du bâtiment ;

Lx : dimension en plan dans la direction considérée

Tableau : Amplification dynamique

H (m) L (m) T (s) τ ε 𝛉 β 𝛽′


vent normal à Sa 15,6 25,7 0,28 0,35 0,3 0,7 0,77 0,66
Vent normal à Sb 15,6 10,95 0,42 0,35 0,4 0,7 0,80 0,68

Comme 𝛽 < 1, on prend 𝛽 = 1.

Les valeurs de la pression dynamique de base corrigée sont alors :

Vent normal : 𝑞𝑑 = 344,96 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

Vent extrême : 𝑞𝑑 = 603,68 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

Coefficient de pression

Une paroi est sollicitée par une action extérieure 𝐶𝑒 et une action intérieure 𝐶𝑖. Ainsi, le
coefficient de pression est obtenu par : 𝐶 = 𝐶𝑒 − 𝐶𝑖.

Rapport de dimension

H
λa ¿ ¿ 0,61
a

H
λb ¿ ¿ 1,42
b

Coefficient γ 0

C’est un coefficient déterminé à partir du diagramme R-III-5 en fonction des rapports de


dimension γ a et γ b

40
 Vent normal à la surface Sa
b
0,5 ≤ λ a ≤ 2,5 et ¿ 0,43 alors γ 0 ¿ 1
a
 Vent normal à la surface Sb
b
1 ≤ λ b ≤ 2,5 et ¿ 0,43 alors γ 0 ¿ 0,96.
a

Action extérieure c e

La valeur de c e est donnée par la relation suivante :

 Parois verticale
Face au vent c e = + 0,8
Sous le vent c e = − (1,3γ 0 – 0,8)

• Vent normal à la surface Sa

Face au vent c e = + 0,8

Sous le vent c e = − 0,5

• Vent normal à la surface Sb

Face au vent c e = +0,8

Sous le vent c e = −0,45

 Toiture

Pour la toiture, la valeur de 𝐶𝑒est données par l’abaque R-III-6 en fonction de la pente de la
toiture et de 𝛾0. Dans notre cas, 𝛼 = 0°.

• Vent normal à la surface Sa

Face au vent c e = −0,5

Sous le vent c e = −0,5

• Vent normal à la surface Sb

41
Face au vent c e = −0,38

Sous le vent c e = −0,38

Tableau : Action extérieure Ce


Ce Au vent Sous le vent
Parois verticales
Sa +0,8 -0,5
Sb +0,8 -0,45

Toiture
Sa -0,50
Sb -0,38
Action intérieure 𝑪𝒊

Les actions intérieures sont déterminées par des coefficients 𝐶𝑖 calculés au moyen de formules
variables selon le cas. On a une construction fermée, alors la valeur de 𝐶𝑖 est :

 Vent normal à la grande face Sa

• Surpression 𝐶𝑖 = +0,6 (1,8 − 1,3𝛾0) = +0.3

• Dépression 𝐶𝑖 = −0,6 (1,3𝛾0 − 0,8) = −0.3

 Vent normal à la petite face Sb

• Surpression 𝐶𝑖 = +0,6 (1,8 − 1,3𝛾0) = +0.33

• Dépression 𝐶𝑖 = −0,6 (1,3𝛾0 − 0,8) = −0.27

𝐶𝑖 surpression Dépression

Sa +0,3 -0,3

Sb +0,33 -0,27

Les valeurs du coefficient de pression sont récapitulées dans la figure suivante selon le cas :

42
Vent normal à Sa

Figure : Coefficient de pression perpendiculaire à la grande face

Vent normal à Sb

43
Figure s: Coefficient de pression perpendiculaire à la petite face

Actions résultantes unitaires

L’action résultante unitaire sur une paroi est donnée par la relation :

𝑞𝑐 = 𝑞𝑑(𝐶𝑒 − 𝐶𝑖)

En prenant les valeurs les plus défavorables des coefficients de pression, les valeurs des
actions unitaires sur chaque face sont représentées dans le tableau suivant :

Tableau : Actions unitaires sur chaque face

VENT NORMAL VENT EXTREME


𝑞𝑐 (daN/m²) Surpression Dépression Surpression Dépression
Grande face Sa 379,46 275,97 664,05 482,94
Petite face Sb 368,69 268,79 645,21 470,39
Toiture 275,97 482,94
DESCENTE DES CHARGES

44
La descente des charges désigne l’opération qui consiste à calculer les efforts normaux
résultant l’effet des charges verticales sur les divers éléments porteurs verticaux ainsi que les
fondations, afin de pouvoir procéder à leur dimensionnement.

Inventaire des charges

Charges permanentes

Les charges permanentes comprennent le poids propre de la structure et les équipements fixes
de toute nature. Ses valeurs sont issues de la norme NF P 06-004.

• Poids des matériaux de construction

Tableau : Poids des matériaux de construction

MATERIAUX POIDS UNITAIRE UNITE


Béton armé 2500 kg/m3
Béton non armé 2200 kg/m3
Agglos 10 x 20 x 50 135 kg/m²
Agglos 20 x 20 x 50 270 kg/m²
Agglos 15 x 20 x 50 200 kg/m²
Enduit 1,5 cm au mortier de liant hydraulique 18 kg/m²
Chape et revêtement 100 kg/m²
Faux plafond en Placoplâtre 9 kg/m²
Plancher à corps creux 20+4 cm 310 kg/m²
• Poids des éléments de construction
Tableau : Poids des éléments de construction
ELEMENTS DESIGNATION POIDS UNITE
UNITAIRE
Toiture terrasse Dalle pleine en BA de 20cm d'épaisseur 500 kg/m²
Forme de pente de 4cm d'épaisseur 110 kg/m²
Etanchéité multi-couche e=2cm 12 kg/m²
Protection de l'étanchéité en gravillon de 80 kg/m²
5cm
Plafond en Placoplâtre par cm 9 kg/m²
d'épaisseur
TOTAL 711 kg/m²

45
ELEMENTS DESIGNATION POIDS UNITE
UNITAIRE

Plancher courant Plancher à corps creux en béton à nervure


coulée sur place e=20+4cm 310 kg/m²

Revêtement et chape 100 kg/m²

Plafond en Placoplatre par cm d'épaisseur 9 kg/m²

TOTAL 419 kg/m²

Maçonnerie en agglos Agglos 20 x 20 x 50 270 kg/m²


23
Enduit de 1,5cm sur les 2 faces 54 kg/m²

TOTAL 324 kg/m²

Maçonnerie en agglos Agglos 10 x 20 x 50 135 kg/m²


13
enduit de 1,5cm sur les 2 faces 54 kg/m²

TOTAL 189 kg/m²

Agglos 15 x 20 x 50 200 kg/m²

Mur 15+enduit sur 2 enduit de 1,5cm sur les 2 faces 54 kg/m²


faces TOTAL 254 kg/m²

Poutres 25 x50 312.5 kg/ml

Poteaux 30 x50 375 kg/ml

30x40 300 kg/ml

25 x50 312,5 kg/ml

25 x40 250 kg/ml

25 x30 187,5 kg/ml

Balcons Dalle pleine en BA e=15cm 375 kg/m²

Chape et revêtement 100 kg/m²

TOTAL 475 kg/m²

Gardes corps Métal léger 50 kg/ml

Surcharges d’exploitation
Ces charges correspondent aux charges dues à l’usage du bâtiment. On a ici les surcharges
préconisées par la norme NF P 06-001.

46
Tableau : Surcharges d’exploitation

Nature surcharge d'exploitation (kg/m²)


Toiture Terrasse Terrasse non accessible sauf entretien 100
Entretien 150
Poussière 20
Total 270
Habitation Balcons 350
Escaliers 250
Planchers 150

Descente des charges

Descente des charges verticales

A partir des données ci-dessus, on peut calculer les charges agissantes sur les poteaux en
prenant les hypothèses suivantes :

On admet que les poutres reposent simplement sur les poteaux. Pour tenir compte l’influence
de la continuité sur l’effort normal et le moment fléchissant dans les poteaux, les charges
évaluées, en admettant la discontinuité des travées, doivent être minorées de 10% pour les
poteaux une fois voisin d’un poteau de rive et majorées de 15% pour les poteaux plus d’une
fois voisins d’un poteau de rive.

Axe à étudier

Nous allons étudier la descente des charges de l’axe 3 qui semble être le plus chargé.

47
Figure : Choix de l’axe à étudier
Ainsi, il est commode de procéder à la descente des charges par niveau qui est représenté sur
la figure ci-dessous.

48
Figure : Schéma de calcul des charges verticales
Pour les surcharges d’exploitation, comme nous avons un bâtiment à usage d’habitation et il
est rare que les charges d’exploitations agissent simultanément, on applique, pour leurs
déterminations, la loi de dégression. Cette loi consiste à réduire les charges à chaque étage.

Pour la toiture et le dernier étage, prendre la surcharge complète, réduire de 5% la surcharge


de l’avant dernier étage, de 10% la surcharge sur l’étage en dessous … Soient :

𝑄0: surcharge d’exploitation sur la toiture terrasse ;

𝑄𝑖: surcharge d’exploitation de base sur plancher de l’étage i ;

𝑄𝑟𝑖: fraction de la surcharge d’exploitation de l’étage i à laquelle la dégression ne s’applique


pas Pour le calcul, on adopte les valeurs ci-après :

• Sous le toit de la terrasse : 𝑄0

• Sous le 1er étage à partir du haut : 𝑄0 + 𝑄1


2 2
• Sous le 2e étage à partir du haut : Q0 +0 , 95 ∑ ¿ ¿ −Qri) + ∑ Qri
1 1

49
3 3
• Sous le 3e étage à partir du haut : Q0 +0 , 90 ∑ ¿ ¿ −Qri) + ∑ Qri
1 1

4 4
• Sous le 4e étage à partir du haut : Q0 +0 , 85 ∑ ¿ ¿ −Qri ) + ∑ Qri
1 1

Dans notre cas, la loi de dégression est représentée dans la figure ci-dessous :

Figure : Loi de dégression


Nous donnons ici la descente des charges du poteau 3B, celle des autres poteaux seront
exposés à l’annexe E.
Tableau : Descente des charges verticales pour le poteau 3E
DIMENSION (m) POIDS SPECIFIQUE POIDS TOTAL
(daN)
Niveau Désignations Long Larg Haut/ep Permanent Surcharge Unité G Q
N1 Acrotère 0,15 4,33 0,60 375 daN/m² 1 624
x 0,60
Toiture 4,33 3,21 711 100 daN/m² 9 883 1 390
terrasse
Retombée 3,95 0,25 0,3 2 500 daN/m3 741
poutre long
Retombée 3,4 0,25 0,3 2 500 daN/m3 642
poutre trans
Entretien 4,33 3,21 150 daN/m² 2 085
Poussière 4,33 3,21 20 daN/m² 278
TOTAL N1 12 889 3 753

50
NIVEAU DESIGNATIONS L l h/e Permanent Surcharges Unité G Q
N2 venant de N1 12 889
Poteau 2,5 0,25 0,3 2500 daN/m3 469
TOTAL N2 13 358
N3 Venant de N2 13 358
balcons 2,375 1,30 475 350 daN/m² 1 466 1 081
Garde-corps 3,68 50 daN/ml 184
Mur long. 4,33 2,5 324 daN/m² 3 507
Mur trans. 2,125 2,5 324 daN/m² 1 721
Plancher 4,33 2,13 419 150 daN/m² 3 855 1 380
retombée poutre long. 4,33 0,25 0,26 2500 daN/m3 704
retombée poutre trans. 3,43 0,25 0,26 2500 daN/m3 556
TOTAL N3 25 353 6 214
N4 Venant de N3 25 353
Poteau 2,5 0,25 0,3 2500 daN/m3 469
TOTAL N4 25 821
N5 Venant de N4 25 821
Mur long. 4,33 2,50 324 daN/m² 3507
MUR trans. 2,125 2,50 324 daN/m² 1721
balcons 2,375 1,30 475 350 daN/m² 1467 1 081
Garde-corps 3,68 50 daN/ml 184
Plancher 4,33 2,13 419 150 daN/m² 3855 1 380
retombée poutre long. 4,33 0,25 0,26 2500 daN/m3 704
retombée poutre trans. 3,43 0,25 0,26 2500 daN/m3 557
TOTAL N5 37 816 8 439
N6 Venant de N5 37 816
Poteau 2,5 0,25 0,3 2500 daN/m3 469
TOTAL N6 38 285
N7 VENANT DE N6 38 285
Mur long. 4,33 2,50 324 daN/m² 3 507
Mur trans. 2,125 2,50 324 daN/m² 1 721
Plancher 4,33 2,13 419 150 daN/m² 3 855 1 380
retombée poutre long. 4,33 0,25 0,26 2500 daN/m3 704
retombée poutre trans. 3,425 0,25 0,26 2500 daN/m3 557
balcons 2,375 1,30 475 350 daN/m² 1 467 1 081
Garde-corps 3,68 50 daN/ml 184
N7 50 279 10 427
N8 Venant de N7 50 279
Poteau 2,5 0,3 0,4 2500 750
N8 51 029

NIVEAU DESIGNATIONS L l h/S Perm Surcharges Unité G Q

51
N9 Venant de N8 51 029
Mur long. 4,33 2,50 324 daN/m² 3 507
Mur trans. 2,125 2,50 324 daN/m² 1 721
Plancher 4,33 2,13 419 150 daN/m² 3 855 1 380
retombée poutre long. 4,33 0,25 0,26 2500 daN/m3 704
retombée poutre 3,425 0,25 0,26 2500 daN/m3 557
trans.
balcons 2,375 1,30 475 350 daN/m² 1 467 1 081
Garde-corps 3,68 50 daN/ml 184
TOTAL N9 63 023 12 180
N10 Venant de N9 63 023
Poteau 2,5 0,30 0,4 2500 750
TOTAL N10 63 773
N11 Venant de N10 64 005
Mur long. 4,33 2,50 324 daN/m² 3 507
Mur trans. 3,03 2,50 324 daN/m² 2 450
longrine long. 4,33 0,25 0,5 2500 daN/m² 1 353
longrine trans. 3,425 0,25 0,5 2500 daN/m² 1 070
TOTAL N11 72 154 12 180

Descente des charges horizontales


Les efforts horizontaux dus au vent sont repris par les portiques. Ainsi, les efforts 𝐹𝑖 transmis
à chaque poteau sont donnés par la relation :

Avec
𝑀 : moment fléchissant à équilibrer par le poteau, produit par 𝐹 ;

𝑑𝑖 : distance de l’axe du poteau par rapport au centre de gravité de la totalité des poteaux
situés au niveau de l’étage considéré ;

𝑆𝑖: section du poteau 𝑖 ;

𝐼𝑔: moment d’inertie des sections des poteaux situés au niveau de l’étage considéré.

 Position de centre de gravité

Avec :
x i : abscisse de l’axe du poteau i par rapport à un repère orthonormé arbitraire ;
x G: abscisse du centre de gravité par rapport au même repère arbitraire précédent.

52
Les valeurs de 𝑥𝐺 dans chaque niveau sont représentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau : Position des centres de gravités


Niveau SA (cm2) SC (cm2) SD (cm2) SE (cm2) 𝑥𝐺 = 𝑑1(m)
4 750 750 750 750 0 4,50
3 750 1000 1000 750 3,75 4,48
2 750 1000 1000 750 5 4,48
1 1000 1500 1500 1000 9,25 4,48
RDC 1200 1500 1500 1200 4,49
 Moment d’inertie des sections du poteau
Le moment d’inertie des sections du poteau est donné par la relation : 𝐼𝑔 = ∑ 𝑆𝑖𝑑𝑖2
d2 d3

3F 3D G 3C 3B
d1 d4
Figure : Distance de l’axe des poteaux par rapport au centre de gravité
D’après cette figure, on a :
𝑑2 = 𝑑1 − 3,75𝑚
{𝑑3 = 1,25𝑚 − 𝑑2
𝑑4 = 4,25𝑚 + 𝑑3

Les valeurs du moment d’inertie sont données dans le tableau suivant :

Tableau : Moments d’inertie sur chaque niveau

Niveau d1 (m) d2 (m) d3(m) d4(m)


4 4,50 0,75 0,50 4,75 3,27
3 4,48 0,73 0,52 4,77 3,29
2 4,48 0,73 0,52 4,77 3,29
1 4,48 0,73 0,53 4,78 4,40
RDC 4,49 0,74 0,51 4,76 5,26

53
 Moment à l’équilibrer dans les poteaux
𝑀=𝐹×𝑧
F : résultante des efforts horizontaux au-dessus du plancher d’un étage et à distance h de ce
niveau
𝐹 = ℎ × 𝑞𝑑 × 𝑙

𝑞𝑑: charge exercée par le vent extrême, 𝑞𝑑 = 664,05 𝑑𝑎𝑁/𝑚² ;

ℎ : hauteur de la surface d’influence ;

𝑙 : largeur de la surface d’influence du poteau.

Poteau 3F 3D 3C 3B
l (m) 4,71 7,80 5,71 4,33
z : bras de levier ;
Tableau : Moments d’équilibre sur chaque poteau en daNm
Niveau h (m) 3F 3D 3C 3B
N1 0,6 563 932 683 518
N2-N3 3,6 20 267 33 564 24 570 18 632
N4-N5 6,6 68 121 112 811 82 584 62 625
N6-N7 9,6 144 123 238 675 174 722 132 495
N8-N9 12,6 248 274 411 155 300 986 228 244
N10-N11 15,6 380 574 630 251 461 376 349 870

Les efforts horizontaux transmis sur chaque poteau sont récapitulés dans le tableau ci-
dessous :
Tableau : Efforts horizontaux dus au vent en daN
NIVEAU 3F 3D 3C 3B
N1 58 16 8 56
N2-N3 2 091 577 281 2 029
N4-N5 6 956 2 509 1 299 6 802
N6-N7 14 717 5 308 2 748 14 392
N8-N9 25 234 10 156 5 384 24 754
N10-N11 38 955 13 232 6 762 38 030

54
Combinaisons d’actions des charges arrivées à la fondation
Dans les cas les plus courants, on considère les combinaisons d’actions suivantes et on tient
compte celle qui est défavorable :
ELU : 1,35𝐺 + 1,5𝑄 + 𝑊 (1)

1,35𝐺 + 𝑄 + 1,5𝑊 (2)

ELS : 𝐺 + 𝑄 + 0,77𝑊 (1)

𝐺 + 0,77𝑄 + 𝑊 (2)
Avec :
𝐺 : Charges permanentes ;

Q : Surcharges d’exploitations ;

: Charges dues au vent.

Le tableau ci-après qui montre la récapitule les valeurs de la descente de charge avec les
combinaisons d’actions en tenant compte le minoration de 10% pour le 3D et 3C.

Tableau : Récapitulation des charges arrivées à la fondation


Poteau G (daN) Q (daN) W (daN) ELU ELS
1,35G+1,5Q+W 1,35G+Q+1,5W G+Q+0,77W G+0,77Q+W
3F 70 193 7 330 38 955 144 711 160 524 107 519 114 793
3D 69 008 12 493 13 232 112 619 112 952 82 521 82 674
3C 55 786 21 630 6 762 103 066 96 375 74 360 71 283
3B 72 154 12 180 38 030 153 708 166 633 113 617 119 562

Comme l’action du vent est l’action variable de base et que les charges d’exploitations est
l’action variable d’accompagnement, alors on prend la combinaison (2) pour toute la suite de
calcul.

55
CALCULE DES STRUCTURES
Détermination des sollicitations
Plusieurs méthodes existent pour la détermination des sollicitations comme :

 La méthode forfaitaire ;
 La méthode de Caquot ;
 La méthode des éléments finis ;
 Les méthodes de la RDM dont :
 La méthode de rotation ;
 La méthode de Cross

Nous avons choisi la méthode de CROSS pour la détermination des sollicitations. Cette
méthode permet, au moyen d’approximations successives, de résoudre par des calculs
simples, des problèmes, même dans le cas des systèmes complexes.

Principe de la méthode de CROSS

Dans cette méthode, on commence par la détermination des moments d’encastrement par les
formules de la RDM. Après on calcule le moment transmit par les nœuds aux barres, moment
pris avec le signe de Cross, en considérant que chaque élément est parfaitement encastré à ses
deux extrémités. Enfin on détermine quelques corrections à ces moments pour obtenir le
moment réel. Connaissant la valeur des moments aux appuis de la barre considérée, le
moment en un point 𝑥 est donné par la relation :

Avec :
M(x) : moment fléchissant au point d’abscisse x ;
µ(x) : moment au point d’abscisse x lorsque cette barre est supposée appuis simple sur ses
deux extrémités et supportant les mêmes charges ;
M AB: moment transmis en A par le nœud A à la barre AB ;
M BA : moment transmis en B par le nœud B à la barre BA.
L’effort tranchant au point d’abscisse x est donnée par le formule suivant :

56
Avec :

θ = : effort tranchant dans la poutre droite de même portée reposant sur deux appuis
dx
simples et supportant les mêmes charges.
Paramètres de base
Dans cette méthode, on a besoin des paramètres suivantes :

 Moment d’inertie :

3
bh
Pour une section rectangulaire : I =
12

 Raideur des éléments des portiques :

I
Pour une poutre encastrée à ses deux extrémités : R =
l

4I
Si la poutre est encastrée à une extrémité et articulées à l’autre : R =
3l

 Coefficient de répartition dans une poutre AX :

R AX
C AX=
∑ R AXi
i

Où : R AX : raideur de l’élément AX ;

∑ R AXi: somme des raideurs des éléments aboutissant au nœud A.


i

Evaluation des charges


Charges verticales
Les charges supportées par les poutres, en plus de son poids propre et le poids du mur, sont
les charges permanentes et les charges d’exploitations transmises par les dalles.
 Pour la transmission des charges des dalles pleines aux poutres, on applique la
méthode de ligne de rupture. Les lignes de rupture d’un panneau de dalle encastré sur
son contour forment un angle de 45° avec les rives du panneau, par suite on obtient
une découpe de forme triangulaire ou trapézoïdale.
57
Tableau : Expression de la charge équivalente transmis par les dalles aux poutres

Elément/charge Trapézoïdale Triangulaire


𝑝 𝑙𝑥
𝑃𝑉
4
𝑝 𝑙𝑥
𝑃𝑀
3
lx
Avec : α =
ly
l x : la plus petite dimension ;
l y : la plus grande dimension ;
p : charge au m² de la dalle ;
PV : produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la charge
apportée par la dalle ;
P M : produisant le même moment fléchissant à mi- travée de la poutre de référence que la
charge apportée par la dalle.
Dans notre cas, la répartition des charges est représentée dans la figure suivante :

58
Figure : Répartition des charges
 Pour les planchers à corps creux et les dalles portant dans un seul sens, le plancher
porte dans le sens de la petite portée donc pour la transmission des charges, seul les
poutres parallèles à l y reprennent les charges.
Les tableaux suivants représentent les charges appliquées sur chaque travée.
Tableau : Evaluation des charges sur chaque travée de la poutre Haut R+4
Travée 𝑔𝑀 (daN/m) 𝑞𝑀 (daN/m) 𝑔𝑣 (daN/m) 𝑞𝑣 (daN/m)
1 Gauche Droite Total Gauche Droite Total Gauche Droite Total Gauche Droite Total
Toiture 624 889 1 826 237 337 575 509 667 821 193 253 446
Poutre 31 2 3 12
2 Toiture 208 521 79,0 79,0 170 482 64 64
Poutre 31 3 312
3 Toiture 708 998 2 019 269 379 648 577 751 1640 219 285 504
Poutre 312 312
4 Toiture 547 1 085 208 209 473 1207 180 373
Poutre 313
acrotèr 225 225
e

Tableau : Evaluation des charges sur chaque travée de la poutre des étages courant
Travée 𝑔𝑀 (daN/m) 𝑞𝑀 (daN/m) 𝑔𝑣 (daN/m) 𝑞𝑣 (daN/m)

59
1 Gauche Droite Total Gauche Droite Total Gauche Droite Total Gauche Droite Total
Plancher 403 528 144 189 403 528 144 189
Poutre 3 12 31 2
Mur 8 10 2 054 333 81 0 2 054 333
2 Plancher 134 48 134 48,1
Poutre 3 12 31 3
Mur 447 48 0 447 48
3 Plancher 457 821 164 294 457 821 164 294
Poutre 313 312
Mur 810 2401 458 810 2 401 458
4 Balcon 301 222 267 196

Poutre 312 222


Garde-
50 50
corps 664 825 390

Charge horizontale
Les charges horizontales appliquées sur le portique sont les effets du vent calculés
précédemment en prenant le cas du vent extrême. On a :
𝑊 = 𝑞𝑐 × 𝑙𝑥

𝑙𝑥 : largeur d’application de 𝑞𝑐 ; dans notre cas, nous avons :

 Vent gauche :𝑔 = 664.05 × 4.71 = 3127,67𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙


 Vent droite : 𝑊𝑑 = 664.05 × 4.33 = 2875,33𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙

Combinaisons d’actions

ELU : 1,35𝐺 + 𝑄 + 1,5𝑊

ELS : 𝐺 + 0,77𝑄 + 𝑊

 Vent
A l’ELU : 𝑊𝑔 = 1,5 × 3,13 = 4,69𝑇/𝑚𝑙 et 𝑊𝑑 = 1,5 × 2,88 = 4,31𝑇/𝑚𝑙

A l’ELS : 𝑊𝑔 = 3,13 𝑇/𝑚𝑙 et 𝑊𝑑 = 2,88 𝑇/𝑚𝑙

 Charges permanent et charges d’exploitations

Tableau : Evaluation des charges sur chaque travée de la poutre de l’étage courant

60
61

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