Rapport Maria Lorna
Rapport Maria Lorna
Rapport Maria Lorna
REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie
Peace-Work-Fatherland
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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
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UNIVERSITÉ DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTE DE MEDECINE ET DES
SCIENCES PHARMACEUTIQUES DE
FACULTY OF MEDECINE AND
DOUALA PHARMACEUTICAL SCIENCES OF
DOUALA
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i
REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce à Dieu tout puissant pour son immense soutien à chaque moment de
notre vie, pour les maintes grâces et bénédictions qu’il nous accorde et pour avoir eu à veiller
sur nous durant cette période stage.
Nous tenons également à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui de près ou
de loin ont contribué à l’élaboration de ce rapport de stage. Nous pensons donc :
- Aux autres personnels du laboratoire pour avoir faciliter notre intégration et notre
adaptation dans leur équipe ;
ii
- A mes camarades stagiaires pour l’ambiance et le climat chaleureux de tous les
jours ;
- A ma famille pour son soutien moral et financier…
iii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS.........................................................................................................ii
INTRODUCTION.............................................................................................................2
III.3. Recommandations.........................................................................................71
CONCLUSION...............................................................................................................72
iv
LISTE DES ABREVIATION ET ANCRONYME
ATB : Antibiotique
GE : Goutte Epaisse
MCP : Mycoplasme
Mh : Mycoplasma.hominis
PU : Prélèvement Urétrale
PCT : Prolactine
RT-PCR :
Uu : Ureaplasma.urealyticum
v
LISTE DES FIGURES
vi
LISTE DES TABLEAUX
vii
INTRODUCTION
1
CHAPITRE 1. Présentation de structure d’accueil
Cette partie de notre document se propose de faire une description analytique de notre
lieu de stage à savoir, l’hôpital général de Douala. Cela suppose qu’on oriente notre étude sur
tout afin de mieux ressortir les mécanismes de fonctionnement de l’hôpital d’après sa
structure et son historique.
Il est délimité :
L’HGD est une structure sanitaire publique à but lucratif. Il s’est donc fixé pour mission
les directives de l’Etat camerounais, qui prône la santé en assurant la prise en charge Médicale
et médico- sanitaire. Cet à travers des soins promotionnels, préventifs et curatifs. Et avec un
personnel dévoué à sa tâche qui intègre dans sa pratique quotidienne :
Intègrer dans sa pratique quotidienne des soins holistiques aux personnes malades.
Assurer le diagnostic, le traitement des patients ;
Assurer la prise en charge des cas référés et des urgences,
Assurer la formation continue des professionnels de santé ainsi que des étudiant ;
Conduire les travaux de recherche dans le domaine de la santé.
L’Hôpital Général de Douala fut fondé en 1896 par l’initiative du Dr.Albert PLEHN
avec l’aide de l’architecte allemand Henri DRESS, elle était réservé aux patients européens. Il
était initialement baptisé Hôpital NACHTIGAL en l’honneur du consul Gustav
2
NACHTIGAL. Au cours du décret présidentiel N°87-192 du 30 décembre 1987, l’Hôpital
général a ouvert ses portes en 1990.
Pour le mettre en conformité avec la loi 2017/010 du 12 juillet 2017 portant statut
général des établissements publics, le président de la république a signé le 20 septembre 2018
le décret N°2001/268 du 24 septembre 2001 portant réorganisation de l’Hôpital Général de
Douala qui fait passer cette formation sanitaire d’établissement publique administratif à un
établissement public à caractère hospitalier.
L’HGD est divisé en 2 grands secteurs dans lesquels reposent les différents services.
La direction ;
Le bureau du Directeur Médical ;
Le bureau du Surveillant Général ;
La direction des ressources humaines ;
Le standard ;
Les différentes caisses (hospitalisation, consultation cantine) ;
Salle de réunion ;
Salle polyvalente ;
Ils comprennent :
Les moyens financiers sont des moyens dont dispose une structure pour fonctionner et se
développer. En effet l’HGD tire ses ressources de :
De plus le service tire ses ressources financières des frais des prestations et examens
biologiques prescrit par le prestataire de soins.
En effet cet hôpital possède un effectif de 644 personnels répartis dans les différentes
catégories comme suit :
❖ 90 médecins spécialisés;
❖ 3 chirurgiens-dentistes;
4
❖ 4 pharmaciens;
❖ 298 paramédicaux;
❖ 91 personnels administratifs;
❖ 27 techniciens.
L'HGD a une capacité d'accueil de 320 lits qui sont repartis comme suit :
❖60 en médecine;
❖60 en chirurgie;
❖10 en réa-brulés;
❖10 en oncologie;
❖ 40 en pédiatrie;
❖40 en néonatalogie;
❖30 en gynécologie.
L’HGD est un hôpital de référence dans la ville de Douala grâce à son énorme plateau
technique comptant plusieurs services hospitaliers dans le but d’œuvrer massivement au bon
rétablissement de ces patients. Et parmi ces services, on a le laboratoire de biologie clinique
qui est une plaque tournante de l’HGD grâce aux multiples examens qu’il réalise, il est situé
au-dessus des urgences, en face du service d’ORL et à coté ophtalmologie.
Ce service est sous la responsabilité des biologistes médicaux qui interprètent les résultats
dans le but de participer au diagnostic et au suivi de certaines maladies, il est dont
d’importance capitale dans la prise en charge et le suivi des patients.
Le laboratoire de biologie médicale de l’HGD abrite environ 7 unités différentes et la
banque de sang avec laquelle, elle entretient une large collaboration.
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- L’unité de prélèvement ;
- L’unité de bactériologie ;
- L’unité d’hématologie ;
- L’unité de parasitologie ;
- L’unité de sérologie ;
- L’unité de biochimie ;
- L’unité de biologie moléculaire.
Etant donné que le laboratoire travaille en étroite collaboration à la banque de sang qui est
subdivisée à son tour en deux dont :
- L’unité de prélèvement banque de sang ;
- L’unité de distribution banque de sang.
Toutes ces unités couplées à la banque de sang sont gérées par des IMS, des TMS, des
infirmières phlébotomiste, ceci sous la surveillance des médecins biologistes.
La responsabilité des médecins biologistes en fonction des unités
Pr Cecile OKALLA médecin biologiste, responsable technique de Parasitologie,
Bactériologie, Biologie Moléculaire et de la gestion des stagiaires ;
Pr Jean Pierre NDA MEFO’O médecin biologiste, responsable technique de
Biochimie, d’Immuno- Sérologie ;
Pr Evéline NGOUADJEU hématologue bioclinicienne, responsable des techniques
de cytopathologie d’hématologie et de la banque de sang ;
Dr Clémence OLEMBA médecin biologiste, co-responsable d’Immuno- Sérologie et
hématologie ;
Dr Cathérine AKONO NDI médecin biologiste, responsable d’accueil, du suivi des
dossiers des malades hospitalisés, chargé de la mise en place de la qualité au
laboratoire et co-responsable de bactériologie.
Dr. NGO MALABO Elodie biologiste, Co-responsable biologie moléculaire et
parasitologie.
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CHAPITRE 2. Déroulement du stage
Etant étudiante en master professionnelle option biologie clinique ; nous avions été
appelés à effectuer un stage académique au sein d’une structure répondant aux besoins de
notre formation. Notre choix s’étant porté sur l’HGD au cours de ce stage, il nous a été donné
de travailler dans le service de laboratoire de biologie clinique. Nos activités qui ont été
réalisées dans ce service, seront répertoriées dans cette partie ainsi que les observations faites.
L’accueil est une unité tournante du laboratoire, car elle est la porte d’entrée des
patients dans le service. Alors dès son arrivée au laboratoire de l’HGD, le patient suit une
direction bien précise qui se déroule comme suite :
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Une fois l’enregistrement terminé, on fait des bulletins d’examen pour les différentes
unités du laboratoire et on passe à l’étiquetage des tubes, des pots d’urines, de selles et de
sperme.
Les box de prélèvement où les échantillons pour la réalisation des examens sont
effectués. On compte au sein de l’unité, deux types de box dont :
- Le box de prélèvement sanguin où est recueilli tous les échantillons sanguins (GE,
NFS Urée, AcHCV, etc…).
- Le box de prélèvement gynécologiques où est recueilli les échantillons de PCV, de
PU, du mycoplasme et du PCR
Les box des différentes unités, ces bacs sont destinés à recevoir les échantillons
recueillis dans les différentes salles de prélèvement.
Parmi les examens réalisés, deux sont sous la coordination du MINSANTE tels que le
COVID 19 et la charge virale du VIH. Le chlamydia quant à lui est un examen de routine
réalisé par le laboratoire.
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L’unité est sous la responsabilité de quelques membres du personnel :
II.1.3.1. PCR-Chlamydia
Le Chlamydia est une infection sexuellement transmissible causée par une bactérie
intracellulaire obligatoire « Chlamydia trachomatis ».
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Le prélèvement varie en fonction des deux sexes dont :
Après avoir collecter l’échantillon, il est déposé dans la salle d’inactivation et on veille
à enregistrer le patient dans le registre destiné aux analyses du Chlamydia. Le mode de
traitement des échantillons varie en fonction des spécimens reçus.
▪ L’échantillon d’urines
- Apprêter deux micro tubes sur lesquelles ont écrit le nom et le code laboratoire
du patient ;
- Remuer le pot d’urines puis pipeter 400 µl qu’on met dans l’un des micro tubes,
par la suite placer ce micro tube au vortex pour qu’il homogénéise parfaitement ;
- Après avoir vortexer le premier micro tube, pipeter 100 µl de ce micro tube et le
mettre dans le second ;
- Ces deux micro tubes seront conservés dans le réfrigérateur à moins – 60°c.
▪ L’échantillon du PCV+Endocol
- Apprêter deux micro tubes sur lesquelles ont écrit le nom et le code charge virale
du patient.
- Mettre dans l’un des micro tubes, 400 µl du milieu de transport virale et tremper
l’écouvillon à l’intérieur de ce micro tube et puis casser le pour juste laisser le
coton de l’écouvillon à l’intérieur du micro tube.
- Placer ce micro tube sur vortex pour qu’il homogénéise bien et ensuite, pipeter
100 µl de ce micro tube pour le mettre dans le second micro tube.
- Les deux micro tubes seront conservés à -60°c au réfrigérateur.
c.) La procédure d’extraction de l’ADN Chlamydia
La procédure est la suivante :
- Distribuer 10 µl de Control Interne dans chaque micro tube, puis ajouter 100 µl
d´échantillon et 300 µl de la solution de lyse, il s’agit de l’inactivation chimique.
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- Vortexer et incuber pendant 5min á 65°c le contenu des micro tubes, il s’agit
d’une inactivation thermique.
- Centrifuger 14000 tr/min les micro tubes sur ‘la thermo – scientific’, cette étape
va libérer l’ADN en effectuant une mini-lyse.
- Vortexer le sorbant et l’ajouter 20 µl de ce dernier dans les tubes. Le sorbant
joue un rôle de résine chargé négativement dans chaque micro tube,
l’importance de cet ajout est de créer des liaisons ioniques entre les acides
nucléiques (Chargés positivement) et les protéines, tous les autres éléments
seront éliminés.
- Vortexer à 2400 trs et incuber les tubes à température ambiante pendant 3
minutes, cette étape se déroule deux fois dans le but de solidifier les liaisons.
- Centrifuger à 15 000 trs/min puis retirer et jeter le surnageant.
- Ajouter 500 µl de la solution de lavage par tube, puis vortexer et centrifuger les
pendant 1000 tr/min, avant de retirer délicatement le surnageant des tubes.
- Ouvrer les tubes et incuber les pendant 10 minutes à 65°C, puis ajouter 100 µl
de l’éluant de l’ADN qui a pour but de purifier la molécule d’ADN et de la
séparer de la silice
- Fermer les tubes et incuber les pendant 5 minutes à 65°c puis vortexer.
- Centrifuger ces tubes à 12 000trs/min avant de transférer le surnageant contenant
l’ADN 75 µl dans les tubes d’élution, puis centrifuger le surnageant
14000trs/2min pour séparer l´ADN des protéines qui sont éliminés. Les deux
dernières centrifugations consistent suite aux lavages d’éliminer toutes les
impuretés.
d.) La préparation de la solution mix
▪ Préparation du mix
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Le Taq polymérase est une enzyme très résistante à la dénaturation et elle intervient à
la réaction de polymérisation, elle est extraite de la bactérie thermusaquaticus, qui est un
microorganisme extrêmophile.
e.) La pré-amplification
Les échantillons sont considérés positif, doivent être < 33 et ceux négatifs doivent être > 33.
II.1.3.2. Le COVID 19
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a.) Mode de prélèvement
Le prélèvement est nasopharyngé par rotation de l’écouvillon dans l’une des narines
pour recupèrer autant de cellules que possible. Les échantillons reçus par l’unité sont au
nombre de trois :
Comme la plupart des virus à ARN, pour être détecter le SRAS-Cov 2 subit d’abord une
reverse transcription suite à la présence d’un enzyme virale « transcriptase inverse ou
rétrotranscriptase » qui permet de convertir l’ARN en ADN. Le brin d’ADN résultant de
cette réaction est appelé « ADN complémentaire » sera ensuite utilisé pour la PCR.
La méthode utilisée pour l’extraction permet de purifier la molécule d’ARN basé sur le
principe de chromatographie échange d’ions sur la colonne portant une résine de silice.
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Après lyse (thermo-chimique) et précipitation (par l’alcool et centrifugation), l’ARN
immobilisé sur la résine échange d’anions est lavé plusieurs fois, les déchets passent dans les
tubes collecteurs qui sont éliminés à chaque étape.
Après purification, l’ARN est décroché de la résine par action d’une solution d’élution,
l’éluant est recueilli dans un micro tube stérile. L’extrait obtenu est prêt pour la phase
d’amplification.
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- Incuber à 72°c pendant 2 minutes avec les colonnes ouvertes et ajouter 50 µl du
tampon d’élution ensuite préchauffé à 72°c pendant 10 minutes ;
- Vérifier les identités colonnes et tubes, puis centrifuger 14000 g pendant 1
minute.
On considère un échantillon positif si les deux gènes COVID sont < 37 mais dans le cas
où ORF < 37 et N > 37, on considère le résultat douteux et on refait la procédure.
La charge virale est un test qui permet de mesurer la quantité de VIH dans le sang. Le
résultat du test de la charge virale s’exprime en nombre de copies par millilitre (ml) de
sang, plus le nombre est faible moins il y a de virus dans le sang.
Le type de prélèvement utilisé est sanguin, les échantillons sont recueillis dans deux tubes
EDTA, ces types de tubes permettent de la conservation des virus à ARN.
L’utilisation de l’EDTA empêche la dégradation de l’ARN par les enzymes présentes dans le
sang, permettant ainsi une meilleure préservation de l’ARN viral.
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- Pour ce test, deux tubes EDTA correspondent à un patient alors après réception
des échantillons, enregistrer le patient dans le registre correspondant dans lequel
on met le numéro d’ordre du registre, le code labo, le traitement pris par le
patient, le code TARV, l’âge et le sexe, le FOSA ;
- Centrifuger les tubes à 2500 tours pendant 10 minutes ;
- Transporter les tubes dans la salle d’inactivation, prendre 3 micro tubes sur
lesquels ont inscrits le numéro d’ordre du registre, le nom et le prénom du
patient ;
- Mettre dans chaque micro tube 900 – 1000 µl du plasma obtenu de suite à la
centrifugation ;
- Deux de ces micro tubes sont conservés à -60°c et le troisième micro tube est
conservé à -20°c jusqu’à extraction.
Ce test utilise la RT-PCR afin de générer un produit amplifié du génome ARN du VIH
dans les échantillons cliniques. Une séquence d’ARN non liée à la séquence cible du VIH-1
est introduit dans chaque spécimen en début de leurs préparations. Cette séquence d’ARN non
liée est simultanément amplifiée par RT-PCR, et sert de contrôle interne.
Au cas où le signal fluorescent est détecté par l’Abbott m2000rt et ce signal est
proportionnel au log de concentration d’ARN VIH-1 présente dans l’échantillon d’origine.
Le but de cette préparation est d’extraire et d’isoler les molécules cibles d’ARN, afin
de rendre les cibles accessibles pour l’amplification et d’éliminer tout inhibiteur potentiel de
l’amplification de l’extrait.
L’Abbott m2000sp est la technologie magnétique utilisé pour la phase d’extraction, les
billes magnétiques présentes dans cet appareil vont capturer les acides nucléiques et laver les
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particules afin d’éliminer tout composant non lier de l’échantillon. Les acides nucléiques sont
élués et transférés vers les tubes de sortie ou une plaque à 96 puits profonds, dès que les
acides nucléiques prêts passent à l’amplification. Le contrôle interne est soumis à l’intégralité
de la procédure de préparation des échantillons, avec les calibrateurs, les contrôles et les
échantillons.
La solution mix est préparé une fois à l’intérieur d’Abbott m2000sp sera distribué dans
les aliquots des échantillons.
▪ Amplification
La réaction d’amplification se déroule sur l’Abbott m2000rt, l’ARN cible sera converti
en ADNc grâce à l’activité de transcription inverse de la polymérase thermostable r Tth ADN.
L’amplification exponentielle du produit est obtenue grâce aux cycles répétés entre
hautes et basses températures, entrainant l’amplification au milliardième ou des séquences
cibles. Les deux cibles (VIH-1 et contrôle interne) sont amplifiées simultanément au cours de
la réaction.
▪ Détection
Pendant les cycles de lecture des amplifications sur l’Abbott m2000rt, la température
est abaissée de manière à permettre la détection par fluorescence des produits d’amplification
au cours de l’hybridation des sondes VIH-1 et CI avec leurs cibles respectives (détection par
fluorescence en temps réel). Chaque type de sonde est marqué par un fluorochrome différent,
ce qui permet de détecter simultanément les deux produits amplifiés lors de chaque cycle.
Le cycle d’amplification au cours duquel le signal fluorescent est détecté par Abbott
m2000rt est proportionnel au log de concentration d’ARN VIH-1présente dans l’échantillon
d’origine.
Cette unité met en œuvre des analyses dont le but est de rechercher dans le sérum du
patient soit les anticorps dirigés les antigènes bactériens, parasitaires et viraux responsables de
maladies. En dehors des anticorps recherchés, on y recherche également les antigènes et tout
ceci est possible grâce aux différentes techniques immuno- enzymatiques.
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Cette paillasse se situe entre l’unité de biochimie, la salle de distribution de la banque
de sang et en face de la salle de stérilisation. Elle est en étroite collaboration avec la banque
de sang et est sous la responsabilité de quatre membres du personnel :
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- Le poste de validation qui a également un ordinateur ayant le logiciel Kalysis
où l’on met les résultats des analyses du jour précédent.
▪ L’appareillage de l’unité
Sur cette unité, on réalise de nombreuses ELISA manuelles dans le but de détecter la
présence d’une infection virale en recherchant soit les anticorps, soit les antigènes. En
fonction de l’analyse de chaque infection, on effectue une recherche précise.
Le matériel utilisé :
- La fiche de paillasses ;
- Le lecteur de plaque ;
- L’incubateur ;
- Le papier buvard ;
- Les embouts ;
- La poubelle ;
- Les micropipettes de 50 µl, 100 µl et 200 µl ;
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- Les solutions de dilution propres à chaque analyse ;
- Les réactifs FORTRESS (Ag/Ac VIH 4éme génération, AgHBS et AcHCV) ;
- Les plaques en fonction des tests à réaliser.
Cette technique ELISA consiste à piéger entre un anticorps de capture utilisé pour
enrober le puits et un anticorps de détection, les antigènes d’intérêt. Elle est utilisée pour la
détection des infections aux VIH et à l’hépatite C, mais le mode opératoire entre le deux varie
grandement différent.
Il s’agit d’un test immuno- enzymatique « sandwich » ayant trois étapes d’incubation
utilisant des barrettes de micro puits préenduits d’Ag VIH (gp41 du VIH-1 recombinant,
gp120 de ce même VIH-1 recombinant et gp36 du VIH-2 recombinant) et les Acs anti VIH
(P24).
Dans un premier temps, les anticorps biotinylés anti VIH (P24) et le sérum du patient
sont ajoutés dans les puits. Pendant l’incubation, les anticorps spécifiques du VIH ½ et / ou
l’antigène p24 du VIH présents dans l’échantillon sont capturés à l’intérieur du puits sous
forme d’un complexe « sandwich » à double Acs comprenant : l’Ac enrobé- Ag p24- l’Ac
biotinylé. Après cette incubation, les micro puits subiront un lavage dans le but d’éliminer
toutes les protéines sériques non liées.
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- Etape 2 : Pendant que les réactifs prennent la température, établir une fiche de
paillasse où sera mise les codes de tous les échantillons à tester y compris ceux
de la banque de sang, ne pas oublier de réserver les puits pour le blank (A1), les
trois contrôles négatifs (B1, C1, D1) et les trois contrôles positifs (HIV1 ‘E1’,
HIV2 ‘F1’ et Ag HIV ‘G1’).
- Etape 3 : Dès que les réactifs ont pris la température, ajouter 20 µl le réactif de
biotine-conjugué dans tous les micro puits étant sur la plaque sauf le blank.
- Etape 4 : Ajouter 100 µl des contrôles positifs, des contrôles négatifs et des
spécimens dans les micro puits respectifs.
- Etape 5 : Recouvrir la plaque d’un couvre plaque, et l’incuber pendant une
heure à 37°c.
- Etape 6 : Après la première incubation, passer au lavage où l’on utilise la
solution de lavage dilué au vingtième. Pendant le lavage, bien remplir les micro
puits et les laisser tremper pendant 30- 60 secondes. Après chaque lavage, rejeter
d’un coup sec la solution de lavage contenu dans les puits et tapoter le contenu
restant sur un papier buvard.
NB : Le lavage se fait 5 fois enfin de bien éliminer les protéines non liées ou non fixées
au complexe formé s’il y a présence d’antigène p24 ou anticorps du VIH
NB : Lors de l’ajout des chromogènes dans les puits, il faut protéger la plaque de la
lumière car cette dernière fait rapidement apparaitre la couleur bleue.
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positivité indiquant la présence d’antigènes ou d’anticorps VIH1/2 dans le puit
ce qui traduit une infection).
- Etape 11 : Après ce temps ajouter la solution stop dans tous les puits y compris
le blank dans le but d’arrêter la réaction car si cette dernière continue, il y’a des
forts risques d’avoir des faux positifs. Ensuite installer immédiatement la plaque
dans le lecteur de plaque pour mesurer l’absorbance, calculer la valeur du cut-off
et évaluer les résultats.
▪ Interprétation des résultats
Après avoir mesurer les absorbances des puits à partir du lecteur de plaque. On passe au
calcul du cut-off de cette réaction dont la valeur doit être égale à 0,15, on procède comme
suite :
A partir de ce CO, on calcule le Les résultats sont calculés reliant la densité optique ou
l’absorbance de chaque échantillon à la valeur du cut-off de la plaque. On procède comme
suite :
Après toutes ces interprétations, les résultats des patients sont reportés dans le registre
des infections au VIH et pour les donneurs de la banque de sang, leurs résultats sont transmis
dans le registre correspondant.
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b.) ELISA d’Ag Hbs
▪ Le principe de l’Ag Hbs
Ce test est basé sur la méthode d’ELISA sandwich ayant trois étapes d’incubation
utilisant des barrettes de micro puits préenduits d’anticorps monoclonal anti-AgHbs qui
constituent l’anticorps. Au cours de la première incubation du spécimen, si l’Ag Hbs est
présent dans l’échantillon alors il va se lier à l’anticorps préenduit.
Par la suite l’Ac-conjugué sera également ajouté, cet anticorps conjugué va se lier au
complexe AgHbs-Ac préenduit précédemment formé. Après la seconde incubation, le substrat
sera ajouté pour produire une coloration bleue signe d’une réaction enzymatique dans le puit,
cette réaction sera stoppée par l’acide sulfurique qui donnera une couleur jaune. Les puits où
les échantillons ne contiennent pas d’Ag Hbs, l’Ac-conjugué ne se lie pas à l’Ac enduit et une
faible coloration va se développer.
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- Etape 6 : Après la période de lavage, ajouter une goutte du chromogène A et du
chromogène B dans tous les micro puits y compris celui du blank et placer la
plaque dans l’incubateur pour une période de 15 minutes. Lors de l’ajout des
chromogènes protéger la plaque de la lumière en la couvrant après ajout du
substrat.
- Etape 7 : Ajouter 50 µl de la solution stop dans tous les puits de la plaque y
compris le blank.
- Etape 8 : Mesurer l’absorbance des micro puits de la plaque sur le lecteur de
plaque. Après avoir mesurer l’absorbance, mesurer le cut-off et évaluer les
résultats.
▪ Interprétation des résultats
Après avoir mesurer les absorbances des puits à partir du lecteur de plaque. On passe au
calcul du cut-off de cette réaction dont la valeur doit être égale à 0,15, on procède comme
suite :
A partir de ce CO, on calcule le Les résultats sont calculés reliant la densité optique ou
l’absorbance de chaque échantillon à la valeur du cut-off de la plaque. On procède comme
suite :
Les résultats sont transmis dans le registre correspondant, pour les patients dans le
registre des hépatites B et C. Les résultats des donneurs dans l’un des registres de la banque
de sang destiné pour les maladies infectieuses.
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II.1.4.1.2. ELISA Indirect
Il s’agit d’une méthode en deux étapes utilisant un anticorps secondaire marqué pour
la détection. Au cours de la procédure, l’anticorps primaire est incubé avec l’antigène. Par la
suite l’anticorps secondaire marqué reconnaissant l’anticorps primaire ajouté.
a.) Ac HCV
▪ Le principe du test
Le principe se base sur la méthode d’ELISA Indirecte pour la détection des anticorps
anti VHC au travers deux étapes d’incubation. Les barrettes de micro puits sont préenduits
d’antigènes recombinants hautement immunoréactif correspondant au noyau et aux régions
non structurelles du VHC.
Au cours de la première incubation si les anticorps anti VHC spécifiques sont présents,
s’ils vont se lier aux antigènes préenrobés en phase solide. Lors du lavage, les protéines
sériques non liées sont éliminées par la suite l’HRP- conjugué sera ajouté.
A la deuxième incubation, les anticorps conjugués vont se lier aux complexes Ag- Ac
précédemment formés et s’il n’y a pas formation de complexes, les anticorps conjugués seront
éliminés lors du second lavage.
Les chromogènes ajoutés dans les puits après le second lavage, ils seront hydrolysés par
les anticorps conjugués dans les puits ayant les complexes anticorps – antigènes du virus,
cette réaction produira une coloration bleue qui vira au jaune lors de l’ajout de la solution
stop. Dans les puits négatifs, la coloration reste incolore.
▪ Procédure de la réaction
Après avoir mesurer les absorbances des puits à partir du lecteur de plaque. On passe au
calcul du cut-off de cette réaction dont la valeur doit être égale à 0,15, on procède comme
suite :
A partir de ce CO, on calcule le Les résultats sont calculés reliant la densité optique ou
l’absorbance de chaque échantillon à la valeur du cut-off de la plaque. On procède comme
suite :
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- L’échantillon est considéré comme négatifs si son résultat est inférieur à 1. Ce
résultat indique l’absence de l’Ac VHC dans l’échantillon du patient.
- L’échantillon est considéré comme positif si son résultat est supérieur ou égal à
1 alors cela veut dire que son absorbance est supérieure à la valeur du CO et
aussi que l’anticorps VHC est présent dans l’échantillon du patient.
- Un échantillon dont le résultat est inférieur ou égal au Cut-off multiplier par
deux, est considéré comme équivaut. Alors le sérum de ce patient sera relancé
sur le VIDAS et s’il est toujours dans cet intervalle, on le considère comme
positif à l’hépatite C.
Les résultats sont transmis dans le registre correspondant, pour les patients dans le
registre des hépatites B et C. Les résultats des donneurs dans l’un des registres de la banque
de sang destiné pour les maladies infectieuses.
De nombreux tests d’agglutinations sont réalisés sur cette unité tels que
C’est un test d’agglutination passive directe ou sensible utile pour la détection des
anticorps dirigés contre l’antigène du Treponema pallidum responsable de la syphilis. La
particularité de ce test est qu’il a pour support les hématies d’où le nom d’hémagglutination.
Le matériel utilisé :
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▪ La procédure du TPHA par DIALAB
NB : Lorsque les micro puits (C1 à H1) de la première colonne sont déjà remplis, laisser
les micro puits des deux autres colonnes vides et continuer de distribuer les sérums des autres
patients à partir de la quatrième colonne avant de laisser encore deux colonnes vides.
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Après l’incubation, on observe s’il y’a présence d’agglutinations ou pas. Les
agglutinations formées dans les puits des patients contenant le test cell sont signe de positivité
au Treponema pallidum. Dans ce cas, on passe à l’étape de titration de l’échantillon
soupçonné d’être positif. La titration se déroule comme suite :
Après l’incubation, on observe les puits ayant les agglutinations dans le but de titrer le
TPHA (1/20, 1/40, 1/60, 1/80, etc…)
Les résultats sont transmis dans le registre correspondant, pour les patients dans le
registre destiné au TPHA/VDRL. Les résultats des donneurs dans l’un des registres de la
banque de sang destiné pour les maladies infectieuses.
C’est un test non spécifique de la syphilis encore dit « non tréponémique », mais très
sensible en cas de présence du germe vénérien. La technique utilisée est celle d’une
agglutination passive des anticorps dirigés contre un antigène cardiolipidique fixé sur un
support en latex. Il s’agit alors d’un test qualitatif ou semi-quantitatif par réalisation de
dilutions successives (pur, ½, ¼, etc…).
Le matériel utilisé :
29
- Le kit de Dialab ayant déjà tous les réactifs ainsi le plaque ;
- L’agitateur de plaque ;
- Le minuteur.
▪ La procédure de VDRL proposée par le fabricant du kit
En dehors des analyses réalisés sur les ELISA manuels et sur les différents supports
d’agglutination, cette paillasse permet aussi d’effectuer d’autres examens au travers des
appareils de VIDAS utilisant des méthodes immuno- enzymatiques avec une lecture à
fluorescence.
30
Tableau 2: Les marqueurs d'urgence
MARQUEURS D’URGENCE
Pro hormone de la calcitonine, et cette Marqueur biologique spécifique des 0,05 – 200 ng/ml Tube sec
dernière qui est une hormone fabriquée infections bactériennes, son élévation
Procalcitonine
par les cellules C situées au niveau de la sérique est très importante au cours des
(PCT)
thyroïde. infections bactériennes, parasitaires et
fongiques invasives.
Le produit de la dégradation de la La présence de D-dimère dans le sang est 45 – 10 000 ng/ml Tube citraté
fibrine lors du processus de fibrinolyse. non pathologique à faible taux. Lorsque le
La fibrine est une protéine insoluble taux est très élevé, cela indique la présence
essentielle lors de la coagulation du d’un thrombus.
D-dimère
sang. Le dosage effectué en cas de suspicion de
thrombose veineuse profonde ou embolie
pulmonaire
31
Protéine permettant le stockage du fer Son dosage sanguin permet d’évaluer les 20 – 400 ng/ml ou Tube hépariné ou tube
dans l’organisme. réserves de fer aidant dans le diagnostic 15 -12 000 ng/ml sec
Elle joue un rôle dans le métabolisme d’une anémie ou d’une surcharge en fer.
Ferritine
du fer, permettant de réguler son
absorption intestinale en fonction des
besoins de l’organisme.
C’est l’une des trois iso- enzymes Il s’agit alors d’un bon marqueur cardiaque 0,8 – 300 ng/L Tube sec
CK-MB cytosolique de la créatine kinase que dont le dosage permet de faire le diagnostic
(Créatine l’on retrouve dans le myocarde. ou le suivi d’un infarctus du myocarde.
Kinase-Muscle La CK est impliquée dans la production
Brain) d’énergie nécessaire à la contraction des
muscles.
C’est un fragment du BNP (peptide Des taux élevés de BNP et de NT-proBNP Valeur normale Tube hépariné ou sec
NT-proBNP
natriurétique), est une hormone sécrétée sont des signes d’une tension pariétale de la BNP : < 100
(N-Terminal par le cœur, qui permet d’apporter le accrue autrement dit une surcharge du cœur. pg/ml
pro-Brain sang dans tout le corps. Ce dosage permet aussi de distinguer une Valeur normale
natriuretic
Le BNP est sécrété par les myocytes du insuffisance cardiaque d’une atteinte du NT-proBNP :
peptide)
ventricule gauche. pulmonaire. 15 – 25 000pg/ml
32
C’est une protéine que l’on retrouve Le dosage de la troponine permet de 15 - 40 000 pg/ml Tube hépariné ou tube
dans les muscles du cœur. Il s’agit d’un diagnostiquer une atteinte cardiaque. sec
complexe de trois protéines régulatrices Une très grande élévation de la troponine est
(Troponine C, I et T).
Troponine un signe évocateur d’un infarctus du
Il entre dans la constitution des fibres myocarde aigue.
musculaires, elle régule également leur Le taux de la troponine survient environ 4 à
concentration. 8 heures après le début des douleurs
HORMONES
Hormone produite par les follicules à Son dosage permet de mesurer la 0,02 – 9 ng/ml Tube sec
l’intérieur des ovaires de la femme. réserve ovarienne et aussi la fertilité
33
FSH Hormone synthétisée par l’hypophyse. Son dosage consiste à évaluer la < 8UI/L ou 1 – 10 Tube sec
(Hormone de Elle intervient dans la régulation du cycle réserve ovarienne et la qualité de mIU/ml
stimulation menstruel chez la femme et à la régulation de l’ovulation.
folliculaire) la production du sperme chez l’homme
Hormone synthétisée par l’hypophyse. Elle Son dosage chez l’adulte est indiqué 1 – 100 mIU/mL Tube sec
LH (Hormone intervient dans la production de la dans les cas d’infertilité et de trouble
lutéinisante) testostérone chez l’homme et régule du cycle menstruel chez la femme.
l’ovulation chez la femme.
Hormone stéroïdienne principalement Son dosage est demandé en cas de 0,25 - 80 ng/ml Tube sec
sécrétée par les cellules du corps jaune des suspicion d’infertilité
ovaires et du placenta chez la femme
enceinte.
Progestérone Elle intervient dans le cycle menstrue de la
femme en préparant l’utérus à recevoir
l’embryon et chez l’homme, elle est produite
en faible quantité mais elle régule la
température corporelle
Oestradiol Hormone féminine appartenant à la famille Elle est prescrite dans le suivi de la 9 – 3000 pg/mL Tube sec
(Hormone grossesse, dans le diagnostic des
34
des œstrogènes secrétée par les ovaires. aménorrhées et en cas de suspicion de
Hormone stéroïdienne du groupe des Meilleur moyen d’évaluer le 0,06 – 1350 ng/mL Tube sec
androgènes nécessaire à la spermatogénèse, fonctionnement hormonal des
Testostérone au développement des organes génitaux males testicules.
et l’apparition des caractères sexuels Son dosage permet aussi de
secondaires chez l’homme. diagnostiquer le cancer de la prostate.
Hormone peptidique sécrétée par les cellules Hyperprolactinemie peut provoquer 0,5 – 200 ng/mL Tube sec
lactotropes de la partie antérieure de une infertilité et peut également
Prolactine l’hypophyse. altérer progressivement les fonctions
TSH (Thyroid Hormone sécrétée par hypophyse dont le rôle Son dosage permet de diagnostiquer 0,05 – 60 µIU /mL Tube sec
stimulating est de stimuler et de réguler la sécrétion es l’hyper ou hypothyroïdie et le suivi
Hormon) hormones thyroïdiennes (T3 & T4). du traitement de ces maladies
35
Son rôle est crucial dans le fonctionnement de
la glande thyroïde
Hormone produite par la glande thyroïde, elle Son dosage permet l’exploration des T3 : 0,5 – 45 pmol/L Tube sec
est produite suite à la transformation d’une hypers et hypothyroïdies. FT3 : 0,4 – 9
partie de la T4.
T3 L ou FT3 Mettre en évidence une maladie mmol/ml
(Tri-iodo- Seule la fraction libre (FT3) peut être dosée thyroïdienne provoquer par une
36
Tableau 4: Les analyses tumorales
Marqueur tumoraux
CA 15.3 Antigène de différenciation de Marqueur de première intention du cancer du 2 – 400U/mL Tube sec
l’épithélium mammaire sein.
(Cancer antigen
chiffre définisant Affection bénigne et maligne (ovaires, pancréas,
l’Ac) colon-rectum)
Glycoprotéine de surface reliée au Marqueur tumoral pour la détection des cancers 3 – 500 U/ml Tube sec
groupe sanguin LEWIS qu’on détecte à du pancréas.
CA 19.9 (Cancer
la surface de certaines cellules Son dosage permet de vérifier la réaction au
antigen
cancéreuses.
carbohydrate 19.9) traitement, de vérifier les récidives.
CA 12.5 Marqueur tumoral retrouvé en quantité chez les 4 – 600 U/ml Tube sec
patients atteints des cancers de l’endomètre, des
trompes, du col de l’utérus et des organes de
37
l’appareil digestifs.
ACE (Antigen Glycoprotéine de surface impliquée Son dosage permet d’exprimer diagnostiquer les 0,5 – 200 ng/mL Tube sec
Careino dans les fonctions d’adhésion cellulaire adénocarcinomes.
Embryonnaire) dans les tissus épithéliaux.
Glycoprotéine qui est similaire à Son dosage est important dans le diagnostic et le 0,5 – 400 U/mL Tube sec
l’albumine, elle est normalement suivi des hépatocarcinomes, des tumeurs
AFP (Alpha Foéto produite par le fœtus et chez l’enfant germinales.
protéine) jusqu’à l’âge d’un an, par le sac vitellin, Il permet aussi de faire le suivi des cancers du
le foie et le tube digestif. pancréas et de l’estomac.
C’est un marqueur peu spécifique.
PSA (Prostatic Sécrété exclusivement par les cellules Marqueur du cancer de la prostate 0,07 – 100 ng/mL Tube sec
Sérum Antigen) épithéliales de la prostate.
38
II.1.4. L’unité de parasitologie
Comme son nom l’indique, cette paillasse vise à s’intéresser particulièrement aux
éléments parasitaires et non parasitaires qui sont présents dans les échantillons qui lui sont
transmis. Les échantillons qui lui sont destinés :
- Hémoparasite ;
- Coprologie ;
- Spermogramme ;
- Sang occulte.
C’est un test qui consiste à rechercher la présence des parasites dans le sang, comme
hématozoaire pouvant être détecter : Plasmodium sp., Trypanosoma sp., microfilaires
sanguicoles, etc…
- Lame ;
39
- Lamelle ;
- La coloration de Giemsa dilué à 1/10éme ;
- Le méthanol ;
- Le microscope ;
- L’appareil de comptage des parasites ;
- Les pipettes pasteurs.
▪ L’état frais
Il consiste à :
- Après avoir bien homogénéiser le tube EDTA, on pipette une goutte de sang
qu’on étale entre lame et lamelle ;
- On dépose le spécimen sur la platine et tout en réglant le révolver à l’objectif
10X, tout en baissant le condensateur et en fermant totalement le diaphragme à
10 ;
- Lorsqu’on a bloqué la lame à l’objectif 10X, on redescend tout doucement
jusqu’à observer le champ.
Dans le cas où l’on observe les microfilaires ou non à cette étape, on passe à l’état
coloré qui permet également rechercher les microfilaires. L’état coloré consiste à réaliser le
frottis sanguin et la goutte épaisse, dont le but est de bien identifier les différentes espèces et
les caractéristiques propres des sous-espèces.
▪ L’état coloré
Sa procédure est la suivante :
- Après avoir bien homogénéiser le tube, on déposer deux gouttes de sang de
chaque côté de la lame dont l’une correspond au frottis sanguin et l’autre pour la
goutte épaisse ;
- Pour la réalisation de la goutte épaisse, après avoir étaler la goutte effectuer
un mouvement circulaire de l’intérieur vers l’extérieur dans un sens unique avec
l’extrémité d’une autre lame dans le but d’écraser les hématies en vue de bien
ressortir les trophozoïtes.
40
- Pour la réalisation du frottis, après avoir étaler l’autre goutte de sang de
l’autre côté de la lame, placer au-dessus de cette goutte une autre lame à 45°,
laisser fuser le sang par capillarité en conservant toujours la même inclinaison et
tirer la goutte vers l’extrémité libre de la lame sans arrêt.
- Laisser sécher la lame en position horizontal à température ambiante à l’abri de
la poussière, on peut aussi la déposer dans la Poupinel pendant 5 minutes ;
- Après ce laps de temps, on fixe le frottis au méthanol en veillant à ce que celui
ne touche pas la goutte épaisse et le laisser sécher pendant 5 minutes ;
- Ensuite recouvrir la lame entièrement du Giemsa dilué à 10% et attendre
pendant 20 minutes ;
- Après rincer la lame avec douceur et placer la ensuite de façon verticale pour
qu’elle sèche.
- La lecture commence d’abord à l’objectif 10X où l’on fait descendre le
condensateur et on ferme ou ouvre légèrement le diaphragme. A cet objectif, on
note la présence des microfilaires qu’il faut différencier des artéfacts qui sont
costaud contrairement aux microfilaires qui sont des fils très fins ;
- Ensuite on passe à l’objectif 40X pour une identification précise des éléments
observés à 10X, on veille à monter le condensateur puis on règle le diaphragme
à 40.
- On passe ensuite à l’objectif 100X qui est destiné pour l’état coloré. A ce niveau
on dépose sur la lame, l’huile d’immersion qui permet de bien concentrer les
parasites (que ce soit les microfilaires ou les plasmodium). Sur cet objectif, on
fait monter le condensateur et l’on ouvre le diaphragme complétement. On fait
descendre doucement le spécimen avec la vis macrométrique jusqu’à voir une
image floue que l’on règle avec la vis micrométrique.
Si on observe les trophozoïtes au cours de notre lecture à l’objectif 100X, on calcule la densité
parasitaire du patient dans le cas où la NFS a été réalisée, Sa formule est la suivante :
41
Dans le cas où la NFS du patient n’a été réalisée, on prendra le taux de leucocytes
normalement retrouvé chez un homme et ce taux est de 8000 Globules blancs. Ainsi la
formule sera la suivante ;
Le comptage des parasites et des leucocytes commence dès qu’on observe un parasite, alors
on compte les parasites de formes asexués lorsque le nombre de parasites comptés est
supérieur ou égale à 100 et après avoir compter près de 200 leucocytes, on arrête le comptage
pour appliquer la formule. Mais si le nombre de parasites comptés est inférieur à 100, on
continue le comptage jusqu’à atteindre 500 leucocytes
42
Figure 3: Microfilaires à l'état coloré
L’examen des selles permet de rechercher les KOAH (Kystes ; Œufs ; Amibes et
Helminthes), il se fait en deux étapes qui sont la macroscopique et la microscopique mais
quand même il faudrait savoir comment se passe le prélèvement de cet échantillon.
- Lame ;
- Lamelle ;
- Eau physiologique ;
- La solution de lugol ;
- Les pipettes pasteurs ;
43
- Les anses stériles ;
- Le microscope.
▪ Prélèvement des selles
Les selles sont prélevées dans un contenant propre à ouverture large et si possible, le
couvercle doit être accompagner d’une petite cuillère. Il faut noter que la quantité de selles
dans le pot doit être très petite c’est à dire 20 ou 40 grammes.
- Eviter de consommer la veille les légumes, les graines d’arachides et même les
aliments dures ;
- Eviter lors du recueillement de mettre la selle au contact des urines, c’est pour ça
qu’on demande de vider complétement sa vessie avant de faire les selles ;
- Eviter que les selles soient également en contact avec le sol et de l’eau.
Enfin d’avoir des résultats fiables, les selles doivent être transmises vers la salle
d’analyse dans les 45 minutes après émission des selles.
▪ Examen macroscopique
Elle consiste à noter les éléments observés sur la selle à l’œil nu, comme élément
observé on a :
On note aussi la présence de sang, de mucus (caractérisé par la présence de rosée au-dessus du
couvercle) et de glaire.
▪ Examen microscopique
Elle passe par l’examen direct qui permet de détecter les parasites, sa méthode se passe
comme suite :
44
- Aide d’une anse stérile, recueillir la selle et la décharger d’abord dans une
première goutte d’eau physiologique puis la seconde goutte ;
- La lecture se fait d’abord à l’objectif 10X pour la mise au point, ensuite on passe
à l’objectif 40X pour la précision des éléments observé.
Mais si ces parasites ne sont pas assez visibles on peut passer à la concentration de lugol
qui permet de mettre en évidence les kystes de protozoaires, spécialement les amibes et aussi
les inclusions de chlamydiae dans les cellules épithéliales.
- Déposer sur la lame identifiée une goutte de lugol et une goutte d’eau
physiologique ;
- Déposer un petit morceau de selles ou le culot de concentration par une
technique de Kato ou Ritchie dans chaque goutte ;
- Mélanger la préparation et la recouvrir de lamelle en évitant la formation de trop
de bulles d’air ;
- Observer la préparation au microscope sur l’objectif 40X : la membrane des
kystes et aussi leurs noyaux sont colorés en jaune-brun.
En dehors des kystes ; des levures et autres, on observe aussi des éléments non
parasitaires mais les plus observés sont les cristaux d’oxalate de de calcium qui ont une forme
de petites enveloppes et les cristaux de charcot leyden ayant la forme d’éclat.
45
Il s’agit de deux examens d’analyses médicales permettant d’évaluer la fertilité
masculine. En ce qui concerne le spermogramme, il consiste d’évaluer les paramètres
constituants le sperme et pour le spermocytogramme, il correspond à faire une analyse
cytologique et morphologique des spermatozoïdes.
Le matériel utilisé :
- Lame ;
- Lamelle ;
- La cellule de malassez ;
- Les pipettes pasteur ;
- Le microscope ;
- La solution de formol 2% ;
- Le compteur de cellule.
▪ Les précautions à faire pour un bon prélèvement du spermogramme
- Un délai d’abstinence sexuelle de 3 à 5 jours doit être respecté avant l’analyse
du sperme ;
- Une bonne hydratation dans les jours précédents le recueil du sperme afin de
permettre grâce à des mictions régulières, un lavage naturel des voies par
lesquelles l’éjaculat passe ;
- Si le patient a de la fièvre les jours précédents le recueil du sperme, il faut
reposer le jour de prélèvement du sperme.
▪ Le mode de recueil du sperme
Il se fait par masturbation dans un pot stérile après avoir uriné et fait sa toilette intime.
Le prélèvement se fait au sein du laboratoire de préférence.
▪ Spermogramme
- La couleur du sperme qui peut être soit transparente ; soit blanchâtre ou même
jaunâtre ;
- La présence ou non de la viscosité du sperme ;
- Le volume de l’éjaculat dont la valeur normale est de 2 ml ;
- Le PH est également recherché dont la valeur normale se situe entre 7,2 à 8 ;
- On note également la présence de sang ou de pus.
46
Les paramètres évalués au cours de l’étude dynamique sont :
L’étude dynamique se fait à l’état frais à l’objectif 40x après avoir étaler une petite
quantité de sperme entre lame et lamelle. Pour le comptage, on fait la lecture dans 1 cadran ou
champ si la quantité de spermatozoïdes est importante mais si ceci n’est pas le cas, on fait la
lecture sur 4 cadrans ou champs si l’on souhaite augmenter le nombre des spermatozoïdes
mobiles.
▪ Spermocytogramme
Cette étape se subdivise en deux études qui vont permettre d’évaluer la morphologie des
spermatozoïdes et le pourcentage des formes atypiques (formes anormales). Le matériel
utilisé pour ces études est : la cellule de Malassez où le comptage des spermatozoïdes
normaux et anormaux, et aussi des cellules non spermatiques.
Si des anomalies sont observées, ils sont très rapidement pris en compte tels que :
47
Dans le but de numéroter les spermatozoïdes au cours de notre lecture microscopique, on
utilise la cellule de Malassez qui est une cellule composée de 10 bandes horizontales, de 10
bandes verticales et de 100 rectangles par bandes qu’elle soit verticale ou horizontale. Pour le
comptage, on peut soit effectuer la numérotation comme suite :
NB : L’étude cytologique du sperme, il est conseillé d’utiliser une solution de dilution qui est
le formol 2% dans le cas où l’échantillon a une forte densité mais dans le cas contraire, la
lecture au microscope peut se faire sans solution de dilution.
Valeurs
Paramètres normales Valeurs anormales Pathologies
(selon l’OMS)
0 ml Aspermie
>6 ml Hyperspermie
PH 7,2 à 8 - -
48
0/ml Azoospermie
<1 million/ml Cryptozoospermie
Numérotation des ≥ 20
<5 millions /ml Oligozoospermie sévère
spermatozoïdes millions /ml
<20 millions/ml Oligozoospermie
>250 millions/ml Polyzoospermie
≥ 50% de
Mobilité à 1 heure mobilité < 50% Asthénozoospermie
progressive
< 500
Cellules rondes - -
millions/ml
Agglutinats Absence - -
Présence de sang
Hémospermie
Présence de pus
Pyospermie
Autres -
Association Oligo-
Asthéno-
OATS
Tératozoospermie
49
Tableau 6: Les rôles des différents utilisés en parasitologie
Réactifs Rôles
Cette unité a pour mission de prendre en charge les échantillons biologiques dans le but
de diagnostiquer, de dépister d’une infection d’origine bactérienne. Cette paillasse permet
également de suivre l’efficacité d’un traitement antibiotique ou antifongique.
- L’enregistrement où l’on inscrit dans les différents registres les codes, les
noms, les prénoms et les analyses à réaliser. Après cette étape d’enregistrement,
on établit des feuilles de paillasse pour chaque analyse.
- La microscopie où l’on effectue la cytologie des échantillons à l’exemple des
urines, des liquides de ponction et des prélèvements gynécologiques (PCV, PU).
Les éléments observés lors de la cytologie que se soient dans l’état frais ou
coloré sont transcrits sur la feuille de paillasse.
- L’ensemencement sur lequel on fait un étalement d’un échantillon biologique
dans un milieu nutritif en vue d’obtenir une culture bactérienne. Sur ce poste, on
50
réalise aussi les frottis de certains échantillons à l’exemple des échantillons de
PCV, de PU, de liquide de ponction et même de coproculture.
- L’incubateur où se réalise la croissance bactérienne que ça soit dans les boites
de pétri ou dans les galeries d’antibiotique au cours de 18 ou 24 heures
d’incubation à température ambiante.
- La coloration où l’on fait des différents types de coloration à l’exemple de celle
de Gram, de Giemsa et de KINYOUN. Pour certains échantillons, les types de
coloration à réaliser se font selon la demande du clinicien à l’exemple du liquide
céphalo-rachidien où l’on peut faire seulement la coloration de Giemsa ou celle
de Gram ou même les deux à la fois.
- Le poste d’antibiogramme ou d’antifongique, l’unité de bactériologique
utilise un automate nommé « Vitek 2 compact » où l’identification se fait par
colorimètrie avancée, ce qui permet d’avoir les résultats le plus rapidement
possible et de façon améliorer.
- Le poste de dépôt des échantillons ; où les échantillons sont déposés après
lecture cytologique ou après ensemencement dans les bacs qui leurs sont
réservés.
- Le BactAlert est un système automatisé de détection microbienne qui sert à
tester la présence des microorganismes dans le sang prélevé chez un patient
suspecté de bactériémie ou de fongémie. Ce système et ces flacons sont associés
aux milieux de culture offrant des conditions nutritionnelles et
environnementales adaptés aux germes habituellement rencontrés en cas
d’infection du sang.
51
- Les pipettes pasteur ;
- La bouteille de gaz ;
- Les milieux de culture ;
- Deux incubateurs dont un destiné pour les boites de pétri et l’autre pour les
hémocultures qui ne sont pas destinées pour le BactAlert ;
- Le réfrigérateur ;
- L’autoclave ;
- La centrifugeuse.
Plusieurs types d’échantillons sont reçus au sein de l’unité, ces derniers doivent
répondre à certains critères
NB : Avant de faire le prélèvement, veiller à demander la date des dernières règles, des
derniers rapports sexuels et aussi lui demander comment la patiente à effectuer sa toilette
intime.
▪ Prélèvement urétral
Il doit être réaliser au moins une heure après la dernière miction et toujours avant le
premier jet d’urines. Ce type de prélèvement est indiqué pour les analyses de mycoplasmes et
des infections urétrales chez l’homme. Alors à l’aide d’un écouvillon, faire un grattage de
l’urètre.
52
Ce type de prélèvement est réalisé chez l’homme et pour cela le patient ne doit pas
uriner pendant au moins une heure avant le prélèvement. Les urines sont recueillies dans
un pot stérile.
Cette analyse est le plus demandée de cette unité, il s’agit d’un examen microscopique
des urines, ce type de test consiste à rechercher la présence d’éventuelle hématies, leucocytes,
de cristaux et même des parasites urinaires. L'ECBU est couramment utilisée pour
diagnostiquer une infection urinaire, une maladie inflammatoire de la vessie (cystite
interstitielle), une bactériurie asymptomatique ou une hématurie microscopique.
▪ Le mode de prélèvement
- Chez l’adulte et l’enfant, le prélèvement demandé est celui du milieu du jet afin
d’éliminer les bactéries de la flore commensale de l’urètre antérieur (donc
éliminer le premier jet d’urines), on utilise un pot stérile pour cet examen.
- Chez le nourrisson et le jeune enfant, on utilise un collecteur d’urines ou une
poche plastique stérile adhésive. Alors dès que les urines sont dans la poche,
transférer les dans une poche stérile.
- Chez le porteur de sonde urinaire, veiller à bien désinfecter la zone où le
prélèvement s’effectuera avec de la bétadine jaune et rouge. Avec la seringue,
recueillir les dans le tuyau et après les urines contenues dans la seringue seront
transférer dans le pot.
NB : Chez la femme, les urines doivent être recueillies en dehors de période des
menstrues.
c.) La coproculture
53
- Prélever l’équivalent d’une noisette de selles (portion muco-purulente ou
sanglante lorsqu’il en existe) à l’aide d’une spatule ou d’un flacon-cuillère puis
transférer cet aliquote dans un pot stérile.
▪ Transport et conservation
Le diagnostic des bactériémies repose sur une mise en culture des bactéries
éventuellement présente dans le sang, appelée hémoculture. En règle générale, une
hémoculture correspond à une paire de flacons : un flacon aérobie (Bouchon vert) et un flacon
anaérobie (Bouchon orange).
- Présence des signes de sepsis (hyperthermie > 38.5°, hypothermie < 36.5°, ·
frissons…) ;
- Suspicion d’endocardite infectieuse (fièvre, souffle au cœur.) ;
- Existence d’une fièvre inexpliquée chez une femme enceinte, un nouveau-né ou
un patient immunodéprimé ;
- Les patients à risque (aplasie par exemple).
▪ Le mode de prélèvement
54
L’échantillon est prélevé soit par ponction veineux, soit sur cathéter et dès que ce
dernier est recueilli, il doit être rapidement transmit notamment moins de quinze minutes au
laboratoire pour être mis soit dans le bactAlert, soit l’incubateur.
e.) La spermoculture
Cet examen consiste à rechercher la présence de germes pathogènes dans le sperme mettant
en évidence une infection génitale qui est parfois responsable d’une infertilité masculine. Pour
avoir des résultats fiables, il faut bien respecter les recommandations du personnel.
▪ Recommandations à respecter
Il faut suivre une période d’abstinence de 3 à 7 jours, boire beaucoup d’eau la veille du
prélèvement (au moins 2 litres).
▪ Mode de prélèvement
Ces derniers sont prélevés au niveau des services appropriés soit à l’aide d’un
écouvillon pour les plaies et les pus, les liquides de ponction quant à eux sont recueillis dans
des pots stériles.
Ce sont des milieux de culture à utilisation générale auxquels on ajoute des nutriments
spéciaux afin de favoriser le développement d’organismes fastidieux.
55
C’est une gélose qui permet de mettre en évidence le pouvoir hémolytique de certaines
bactéries à l’exemple des Streptococcus.sp et de Neisseria méningitidis, ceci est due à la
présence de lecithinase.
Bien que cette gélose soit préconisée pour la croissance des streptocoques, elle convient
également à la pousse d’autres Gram positifs à l’exemple des staphylocoques.
NB : Cette beta hémolysine est causée par deux hémolysines dont « O » (inactif la
présence d’oxygène) et « S » (cytotoxine stable à l’oxygène).
C’est une gélose moins riche que le précédent, d’où l’ajout de compléments poly
vitaminique. Ce milieu est différent du milieu au sang frais car le chauffage lent à 80°c va
lyser les hématies, ceci va donner une coloration marrone d’où le nom « chocolat ».
Cette gélose est favorable à la croissance des bactéries respiratoires exigeantes comme
les Neisseriae.sp, l’Haemophilus.influenzae, etc…Toutes ces bactéries ont besoin de facteurs
de croissance tels que l’hémine (précurseur de coenzyme), NAD (transporteur d’électron des
cytochromes) se trouvant à l’intérieur des globules rouges.
56
La VCN (Vancomycine, colistine et Nystatine), cet ajout rend le milieu sang
cuit sélectif car les antibiotiques et antifongiques auront un rôle spécifique.
La vancomycine inhibe la pousse des « Cocci Gram positifs », la colistine inhibe
la pousse des « bacilles Gram négatives » et la nystatine inhibe celle des
« levures ».
Cet ajout permet notamment la croissance des Cocci Gram négatifs notamment
« Neisseria.gonorrhea et Neisseria meningitidis » au bout de 48h.
57
▪ Le milieu CLED (Cystine Lactose Electrolyte Déficience)
Il s’agit d’une gélose enrichie en cystine, en lactose mais pauvre en ions, permettant la
croissance des germes présents dans le tractus urinaire. Bien qu’elle permette la croissance
des germes non exigeantes, cette gélose est très favorable à la pousse des entérobactéries.
Toutes les bactéries consommant le lactose, leurs colonies ont une coloration jaune
indiquant par ailleurs l’acidification du milieu. Par fermentation du lactose Et les colonies
bleues ou vertes, indiquent la non acidification du milieu.
▪ Milieu CHAPMAN
La sélectivité de ce milieu est due à sa forte concentration en NaCl qui inhibe la pousse
de Bacilles Gram négatifs et de ceux Gram positifs. Et la différentiation provient de la
capacité à fermenter ou non « le mannitol », la fermentation en mannitol donne une coloration
jaune au milieu cela est due à l’acidification du milieu.
C’est une gélose sélective et différentielle qui permet l’isolement et l’identification des
Bacilles Gram négatifs. Elle est constituée de deux colorants dont l’Eosine et le bleu de
méthylène qui inhibent la croissance d’autres germes.
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Ce milieu est composé de lactose qui en cas de fermentation acidifie le milieu, et dans
ces conditions acides, les colorants produisent une coloration violette sur les colonies à
l’exemple des colonies de Klebsiella.sp, de Pseudomonas.sp, etc… Seules les colonies d’E.
coli sont spécifiques avec un violet foncé, avec des reflets métalliques en dos de scarabée.
C’est une gélose rendue sélective par l’ajout du chloramphénicol qui un antibiotique à
large spectre inhibant la croissance des Cocci Gram positifs, des bacilles Gram positives et
négatives. Cet ajout est alors très favorable à la pousse des levures.
▪ Milieu HEKTOEN
C’est une gélose sélectif utilisé pour l’isolement des bacilles Gram négatives non
exigeantes. Sa sélectivité est due à la présence de desoxycholate de sodium inhibant la
croissance des bacilles Gram positives, ce qui la rend spécifique à la croissance des
Salmonella.sp et des Shigella.sp.
Trois glucides présents dans ce milieu dont lactose, saccharose et salicine, rendent ce
milieu très discriminant. En cas de culture bactérienne, les colonies se présentent comme
suite :
Il faut d’abord savoir que la plupart des échantillons bactériologiques prennent trois
jours d’analyses car lors de cette période, on a l’étape cytologique, d’interprétation et
d’antibiogramme en cas de colonies indiquant un germe pathologique.
Chaque
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a.) La cytologie des échantillons
L’état frais qui permet de noter de la présence d’une flore bactérienne et des éléments
importants tels que les hématies, les leucocytes, levures et les cellules épithéliales.
Dans les urines, d’autres éléments sont aussi notés il s’agit des cylindres ou des
cristaux.
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- Coloration de Giemsa permet de réaliser la formule leucocytaire sur les
différents épanchements en révélant la présence des cellules sanguines dans le
frottis effectué. La formule leucocytaire permet d’apprécier notamment les
mononucléaires, les polynucléaires et les lymphocytes.
- La coloration à l’encre de chine est appliquée sur le LCR, elle permet de
visualiser les capsules des germes. Cette coloration ne pénètre pas les cellules
mais forme un fond contrasté, les capsules entourant les germes apparaissent
comme un halo-lumineux grâce à la réflexion de la lumière.
- La coloration de KINYOUN est une modification de celle de ZIEHL-
NIELSEN mais contrairement à cette dernière, elle se réalise à froid. Son but est
de différencier les BAAR et des bacilles non acido-résistantes.
b.) L’ensemencement
Les différents échantillons reçus sont ensemencés dans des milieux spécifiques dont :
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cathéter, de drain et de stérilet
HEKTOEN Fèces
NB : Pour les fèces l’ensemencement est réalisé trois fois c’est-à-dire le premier jour,
on fait des ensemencements sur la gélose HEKTOEN et le bouillon Sélénite et ensuite le jour
suivant, on fait repiquage du bouillon sélénite dans une nouvelle gélose HEKTOEN, en vue
d’isoler les salmonelles.
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Figure 8: Salmonella sur HEKTOEN
d.) Antibiogramme
Il s’agit d’un système automatisé dont le principe est le remplissage par chambre à
vide qui assure l’inoculation des cartes. Chaque carte possède 64 cupules pour plus de tests et
de précision, elle est aussi munie d’un code barre unique pour assurer la sécurité du test et la
traçabilité totale.
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De nombreux types de cartes sont utilisées par l’automate, cette variété de cartes
correspond à certains types de germes. Alors comme type de cartes, on a :
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de 0,50 à 0,52 McF ; pour les cartes Vitek, la valeur fixée est de 0,50 à 0,63 et en
ce qui concerne les levures, la valeur indiquée pour le Vitek est de 02 McF.
Les étapes pré antibiogramme
- Pour les galeries, quand la valeur recommandée est respectée alors on recueille
10 µl à l’aide d’une anse qu’on introduit dans l’ATB médium. Puis on pipete
135 µl de l’ATB médium que l’on mettra dans chaque puit de la galerie qu’on va
par la suite recouvrir d’un couvercle avant de le mettre dans l’incubation.
- Pour le Vitek lorsque la densité entre dans l’intervalle fixée, on veille à
enregistrer le code du patient au niveau de l’automate. Mais avant de mettre la
cassette, on pipete soit 180 µl pour les GN ou 240µl pour les GP.dans le tube
d’hémolyse primaire que l’on mettra dans le second tube où la cassette sera
mise.
NB : Pour le Vitek après avoir pris le volume requis dans le tube primaire,
homogénéiser ce dernier dans le second tube avant de le rejeter.
▪ Le principe de ce test
Le réactif utilise les particules de latex sensibilisées avec les anticorps spécifiques des
antigènes solubles. Ces particules de latex s’agglutinent en présence d’une quantité suffisante
d’antigène homologue.
▪ La procédure du test
Cette procédure s’applique quand la cytologie du LCR montre des leucocytes ≥10E4 et
aussi lorsque son échantillon présente une turbidité. Alors la procédure est la suivante :
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- Centrifuger le spécimen dans un tube à hémolyse à 2500 tours/min pendant 10
minutes ;
- Recueillir le surnageant de ce tube à hémolyse pour le mettre dans un second
tube à hémolyse ;
- Chauffer le surnageant dans une marmite chauffante à 100°c pendant 5 minutes ;
- Retirer le tube de la marmite chauffant et laisser le à température ambiante, puis
recentrifuger le pour 5 minutes à 2000 tours/min ;
- Pipeter une goutte de ce surnageant qu’on met dans les cercles de la plaque sauf
dans celui du contrôle ;
- Ajouter ensuite la goutte de chaque réactif correspondant à la bactérie
recherchée par l’antigène soluble, que l’on mélange avec un bâtonnet ;
- Tourner pendant 2 minutes dans le but de rechercher les agglutinations dans les
cercles, si l’un des cercles présentent des agglutinations on passe au contrôle en
mettant une goutte de ce dernier puis on ajoute le réactif de la bactérie ayant
agglutiné.
- Dans le cas où il n y’a pas agglutination, on dit que le test est négatif
f.) Mycoplasme
En dehors des examens des selles, urines et prélèvement génitaux (PCV et PU) dont la
détection des germes pathogènes se font dans les milieux de culture, l’examen de mycoplasme
destiné aux examen urogénitaux se fait dans une casquette mettant en évidence deux germes
dont le Mycoplasma.horminis et Ureaplasma.urealyticum qui sont des germes commensaux
des voies génitales. La galerie du MCP est composée de 06 antibiotiques dont :
- Levofloxacine (LVX) ;
- Moxifloxacine (MXF) ;
- Tetracycline (TET) ;
- Erythromycine (ERY) ;
- Telithromycine (TEL) ;
- Clindamycine (CLI).
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Ces bactéries présentent des résistances naturelles, le germe Uu est naturellement
résistant à la CLI et le germe Mh a pour résistance naturelle ERY et TEL.
- Après avoir recueillir les échantillons au niveau du col de l’urètre chez la femme
ou au niveau de l’urètre chez l’homme ;
- Mettre les réactifs sur température ambiante et lorsqu’ils ont pris la température
adéquate ;
- Tremper l’écouvillon dans le milieu de dilution, bien frotter la tige de ce dernier
sur les parois du réactif R1 et laisser la pendant 10 minute à l’intérieur du réactif.
- Après ce laps de temps, transférer le contenu du R1 dans le second flacon (R2)
et vortexer parfaitement ce mélange.
- Pipeter 55 µl de ce mélange que l’on mettra dans tous les puits de la galerie, il
est préférable de commencer par le puit témoin, ensuite de continuer dans les
puits d’identification des germes et ceux des différentes concentrations et finir
par les puits des antibiotiques.
- Ajouter deux gouttes d’huile de paraffine dans chaque puit avant de recouvrir la
galerie puis placer cette dernière dans l’incubateur à 37°c.
La galerie passera deux jours dans l’incubateur parce que la détection du germe Mh
prend plus de temps pour être révéler sur la galerie.
▪ Interprétation de la galerie
Cette galerie a pour but de mettre en évidence l’action métabolique qui alcalinise le milieu et
le fait virer du jaune au rouge phénol (indicateur de pH) en cas de positivité d’un des germes
ou des deux germes, et aussi en cas de résistance aux antibiotiques mais si les puits des
antibiotiques restent jaune, cela veut dire qu’ils sont sensibles.
Si les puits destinés à l’identification des germes restent jaune, cela veut dire que le
germe n’est pas présent dans l’échantillon.
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NB : Le puit témoin est très important car il confirme la présence d’un ou des mycoplasmes.
Chez l’homme, le Mh n’est pas pathologique, ceci n’est pas le cas chez la femme où l’Uu et le
Mh sont pathologiques.
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CHAPITRE 3. BILAN DE STAGE
Durant la période de stage, grâce aux personnels de service m’ayant encadré et prodigué
des conseils techniques contractifs tant dans le domaine professionnel que dans domaine
social et culturel nous avons acquis de nouvelles connaissances telles que :
Tout au long de notre stage, nous avons eu à faire face à certaines limites dont :
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III.3. Recommandations
Cette partie de notre devoir nous permet de mettre en exergue les suggestions faites au
laboratoire de biologique clinique de l’HGD. La seule suggestion sera de renforcer l’accueil
de personnel
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CONCLUSION
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