Smpac 2
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Elle a pour objet de décrire et d’évaluer la position et la stratégie actuelle de l’entreprise sur le
marché considéré. Ses principales rubriques sont les suivants :
Ressources dont dispose (ou pourrait disposer) l’entreprise pour le produit considéré
Ressources financières ;
Ressources technologiques et industrielles (notamment les projets d’innovation ou de
rénovation des produits existants, et les projets de réduction des coûts de production)
Ressources commerciales, et notamment la qualité de la force de vente
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2- L’analyse externe
- Les fournisseurs : accès aux matières premières, degré de dépendance à leur égard, pouvoir
de négociation
- Taille, structure, et tendance d’évolution du marché. Il s’agit d’analyser le marché sous les
principaux aspects suivants :
Volume de ventes par types de produits ou niveaux de qualité ;
Nombre (taille) et caractéristiques des acheteurs, consommateurs ou utilisateurs ;
Segmentation du marché à partir des critères les plus pertinents ;
Evolution des ventes
Tendance d’évolution des prix ;…
Les principaux avantages concurrentiels
La distribution
Lorsque le produit auquel on s’intéresse est distribué, au moins en partie par des
intermédiaires, il faut analyser la structure du réseau de distribution :
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L’analyse de la concurrence
La concurrence « élargie »
Quelles sont les principales catégories de produits qui peuvent répondre aux mêmes
besoins que le produit auquel on s’intéresse, et qui par conséquent sont en concurrence
indirecte avec lui ?
Quelles sont les tendances d’évolution de ces concurrents indirects en termes de
volume de ventes, de pénétration, de prix… ?
II. Bilan-diagnostic
Les problèmes à résoudre correspondent aux faiblesses découlant de l’analyse interne. C’est
en fait l’énumération de tous les problèmes rencontrés par l’entreprise : problèmes d’ordre
managérial, marketing et / ou communicationnel
IV- RECOMMANDATIONS
Les recommandations correspondent aux améliorations qui devront être apportées aux
faiblesses détectées lors de l´analyse interne. Ces faiblesses peuvent être relatives
à l´annonceur, au marketing-mix et à la communication.
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Cela a trait à la taille que l’on souhaite atteindre sur le marché considéré. Les objectifs de ce
type peuvent être formulés alternativement ou conjointement en terme de :
2. Objectif de rentabilité
Cette catégorie d’objectif a trait à la rentabilité du produit auquel s’applique la stratégie. Les
objectifs de rentabilité peuvent être fixés en terme de profits, de rendement des capitaux
investi, ou encore et c’est le cas le plus fréquent, en terme de contribution du produit aux frais
généraux et aux profits de l’entreprise. Les objectifs de contribution peuvent être soit en
valeur absolue, soit en pourcentage du chiffre d’affaires.
3. Objectifs qualitatifs
On juge nécessairement de se fixer des objectif plus qualitatifs ayant trait, par exemple :
Après la formulation des objectifs, l’entreprise doit envisager le choix des stratégies
adéquates pour atteindre ses objectifs.
L’évaluation consiste à déterminer les stratégies les plus capables pour atteindre les objectifs.
Cette évaluation doit prendre en compte cinq principes de base suivants :
Principe de concentration : pour être le plus fort, il faut concentrer les moyens dont on
dispose, ne pas les disperser.
Principe de synergie (coordination des moyens) : Il faut agencer les moyens mis en œuvre
pour tirer le meilleur rendement.
Principe d’économie : il faut éviter le gaspillage c'est-à-dire n’utiliser que les moyens
désirés.
Principe de sûreté : il consiste à prévoir les différents aléas qui pourraient subvenir au cours
du cycle de vie du produit.
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Une très bonne évaluation permet un choix adéquat. Si l’évaluation ne permet pas de choisir
une stratégie, il faut alors revoir les objectifs et aussi revoir les budgets alloués
Pour mieux cerner les différentes stratégies au niveau du produit, nous allons les inventorier
par rapport au cycle de vie du produit. A chaque étape correspondent des opportunités et des
problèmes distincts ainsi que des stratégies spécifiques.
Bas
Forte Promotion Faible
Elle consiste à lancer de nouveaux produits à un prix élevé et avec une forte promotion.
L’entreprise fixe un prix élevé afin de dégager une marge forte.
En même temps, elle dépense beaucoup en promotion afin de convaincre le marché des
avantages du produit.
Stratégie d’écrémage progressif
Le produit est lancé avec un prix élevé et peu de promotion. L’objectif du prix élevé reste de
dégager une forte marge bénéficiaire tandis que l’objectif d’une faible promotion c’est de
garder un niveau de dépense marketing modeste.
Elle se caractérise par un prix bas et une forte promotion. Elle permet d’obtenir le taux de
pénétration le plus élevé et la part de marché la plus forte pour l’entreprise.
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NB : La stratégie d’alignement consiste, en venant sur le marché, à pratiquer les mêmes prix
qui existent sur le marché. Vous vous alignez sur le prix des concurrents.
Elle est caractérisée par un prix bas et une faible promotion. Elle a pour but d’encourager une
acceptation rapide du produit par le marché. Les dépenses promotionnelles sont limitées ; ce
qui encourage des bénéfices importants.
Ici, l’entreprise l’adopte compte tenu de l’élan que vont prendre les vents et de l’apparition de
nouveaux consommateurs. Elle cherche à pratiquer une stratégie d’adaptation.
Le rythme de croissance des ventes est ralenti, l’entreprise dispose alors de trois stratégies :
A cette phase, les ventes de l’entreprise déclinent. L’entreprise dispose alors de deux grandes
stratégies : la stratégie de l’abandon et la stratégie de simplification.
La phase de déclin d’un produit peut amener une entreprise à innover, d’où la stratégie
d’innovation.
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C’est l’orientation la plus simple et la plus courante. L’entreprise décide dans ce cas de mener
ses efforts au sein de son champ d’action actuel. Cette action est relativement rapide, facile et
peu risquée car elle intervient dans un domaine déjà maîtrisé et connu.
Pour mener à bien une stratégie de spécialisation, trois solutions sont possibles. Toutes
recherches de voie médiane sont vouées à l’échec. Ce sont :
L’entreprise a pour stratégie de devenir à coût moins élevé. Cette stratégie consiste à
s’adresser à une cible large et à lui produits standardisés. Le produit doit être perçu comme
comparable aux autres produits du marché.
Les coûts inutiles sont abandonnés, les meilleures sources d’approvisionnement recherchées,
les investissements dans des matériels plus modernes pratiqués. Mais il suffit par exemple
d’une révolution technologique pour annihiler les gains déjà possédés. Ou que le prix d’une
matière première indispensable augmente brutalement pour que le produit ne soit plus
compétitif.
La différenciation
La concentration de l’activité
Sur son marché, l’entreprise peut atteindre un seuil de domination qui lui assure les plus
grands bénéfices.
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Pour développer son activité et la croissance de ses produits, on distingue cinq stratégies.
Le croisement produit/ marché donne quatre stratégies des cinq.
L’entreprise vise à accroître les ventes de ses produits actuels sur des marchés actuels grâce à
un effort marketing soutenu. Pour cela, plusieurs axes sont possibles :
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commercial. Il s’agit de jouer des synergies en exploitant des facteurs clés de succès de
l’entreprise.
La diversification pure : l’entreprise cherche seulement à rajeunir son portefeuille
d’activités par l’apport d’activités sans liens avec les activités existantes. Cette stratégie de
diversification est la plus difficile et la plus risquée. Selon Peter Drucker, il faut au moins un
point commun entre l’activité de base et l’activité nouvelle (le marché, la technologie, le
processus de production, le client…) pour appliquer cette forme de diversification.
2.2.5- L’intégration
Une entreprise choisit une stratégie d’intégration quand elle veut contrôler un facteur clé de
succès de son activité, quand elle souhaite améliorer sa rentabilité et que le domaine
d’activités sur lequel elle agit a un fort taux de croissance. L’entreprise a alors le choix entre
trois (3) types d’intégration possibles :
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Une entreprise qui choisit la stratégie du challenger, doit surveiller et même anticiper les
réactions de son adversaire au regard de trois questions :
quels sont les points de vulnérabilité les plus sensibles ?
quelles sont les provocations qu’il ne laissera pas passer ?
quelles sont ses capacités de représailles qui pourraient nous faire mal ?
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I. DEFINITIONS
Activité
C’est un ensemble d’actions et d’opérations humaines, exercées par une entreprise en vue
d’atteindre un but déterminé.
Le Domaine d’Activité Stratégique (DAS) est un ensemble de couple produit- marché qui
applique la même stratégie commerciale, c'est-à-dire ayant les mêmes clients et les mêmes
principaux concurrents.
Le portefeuille d’activités
Les matrices d’analyse stratégique permettent de situer les différents domaines d’activités
stratégiques dans un espace à deux dimensions. Les dimensions sont choisies en fonction de
leur utilité pour la prise de décisions stratégiques, elles peuvent prendre la forme de :
Présentation du modèle
Le modèle du BCG évalue l’intérêt des domaines d’activités d’un groupe sur la base de deux
critères objectifs : le taux de croissance du marché et la part de marché relative de
l’entreprise sur ce marché.
Le taux de croissance du marché est mesuré, pour le passé, à partir des données statistiques
disponibles, et le taux de croissance futur probable est estimé par différente méthodes de
prévision.
𝑽(𝒏)−𝑽(𝒏−𝟏)
Taux de croissance = x 100 avec V(n)= vente de la période (n) et
𝑽(𝒏−𝟏)
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𝑪𝑨(𝒏)− 𝑪𝑨(𝒏−𝟏)
Ou taux de croissance = x 100 avec CA(n)=Chiffre d’affaire année (n) et
𝑪𝑨 (𝒏−𝟏)
La part de marché relative détenue par l’entreprise est mesurée par le rapport entre sa propre
part de marché et celle de son principal concurrent (le concurrent le plu important).
Elle peut être aussi déterminée par le rapport entre la vente de l’entreprise et celle du principal
concurrent.
𝒗𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆
Part de marché relative (PMR) =
𝒗𝒆𝒏𝑡𝒆 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒄𝒊𝒑𝒂𝒍 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒖𝒓𝒓𝒆𝒏𝒕
A partir de ces deux mesures, le modèle du BCG permet de situer sur une matrice l’ensemble
des activités de l’entreprise. Sur cette matrice, l’axe des abscisses représente les parts de
marché relative et l’axe des ordonnées les taux de croissance du marché. Chaque activité (ou
couple- marché) est située au point de la matrice qui lui correspond. Et, elle est représentée
par un cercle d’une surface proportionnelle au chiffre d’affaires de l’entreprise dans l’activité
considérée.
D = ½ h × √% 𝑪. 𝑨
La frontière entre les taux de croissance forts et faibles peut être fixée au niveau correspondant à la
croissance du produit intérieur brut (PIB), ou encore à un niveau arbitraire tel que 5% ou 10%.
Quant à la frontière entre parts de marché relatives fortes et faibles, elle est fixée à 1 (ce qui
correspond à une situation de Co-leadership sur le marché.)
Selon la zone (ou quadrant) où elles se situent sur la matrice, les activités présentent pour
l’entreprise des degrés d’intérêt très variables qui peuvent être caractérisés de la manière
suivante.
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Fort
Taux de croissance du
Vedette Dilemme
marché Besoin
financier
Vache à lait Poids mort
Faible
Faible Forte 1 Faible
Les Stars (vedettes) : les stars connaissent une forte croissance et détiennent
une par de marché élevée. La bonne position de l’entreprise fait que ce produit est presque
toujours bénéficiaire. Toutefois étant en forte croissance, ils demandent de forts
investissements et exigent de fortes liquidités qui peuvent même dépasser le niveau des
bénéfices. (Phase de croissance).
Stratégie : Garder sa position de leader par les investissements nécessaires ; en
attendant que l’activité murisse et qu’elle devienne une future vache à lait.
Les vaches à lait : les vaches à lait disposent d’une forte part relative dans un
marché en faible croissance. La bonne position concurrentielle de l’entreprise fait que ce
produit génère des liquidités abondantes. La faible croissance de marché exige peu
d’investissement. Et utiliser les excédents de liquidité pour financer les vedettes et les
dilemmes sélectionnés (Phase de maturité).
Stratégie : rentabiliser ce produit où l’entreprise est leader sans avoir besoin de trop
investir.
Les poids morts : les poids morts n’ont ni croissance ni part de marché
importante. La faible croissance de marché exige peu d’investissement et ne peut permettre
de générer un bénéfice. Mais la mauvaise position concurrentielle de l’entreprise fait que ce
bénéfice, s’il existe, doit être réinvesti pour éviter de liquider l’activité. (Phase de déclin).
Stratégie : quitter le marché ou maintenir le produit sans investir.
Remarques : (1) La répartition des différentes activités de l’entreprise entre les quatre cases
de la matrice d’analyse stratégique révèle la santé de son portefeuille d’affaires et suggère des
voies de réorientation. En effet, beaucoup d’entreprises disparaissent parce qu’elles ont tout
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misé sur un seul produit qui avec le temps est devenu un poids mort. L’analyse du BCG
encourage la constitution d’un portefeuille d’activités varié pour préparer la relève des
produits.
(2) Retenons que la matrice BCG jouie depuis plusieurs années d’une grande
popularité en raison de sa simplicité conceptuelle, de l’objectivité des données qu’elle utilise
et sa facilité de représentation graphique. Toute fois elle présente certaines faiblesses ou
lacunes.
En premier lieu, elle ne s’applique qu’aux activités actuelles de l’entreprise et non ses
activités potentielles ou futures, pour lesquelles par définition, l’entreprise ne possède pas
encore de part de marché relative.
En deuxième lieu, l’une des hypothèses essentielles sur lesquelles se fonde la matrice BCG
(compétitivité d’une entreprise sur les marchés et sa rentabilité potentielle) dépend
exclusivement de sa part de marché relative qu’elle détient et cela est loin d’être toujours
vérifié. En effet il peut arriver qu’une entreprise soit autrement compétitive même si sa part
de marché relative est faible.
Par exemple une entreprise peut jouer d’une avancée technologique ou d’un haut degré de
spécialisation ou encore d’une excellente gestion.
Présentation du modèle
L’approche BCG n’utilise que deux facteurs pour expliquer la performance de l’entreprise.
Or dans de nombreuses situations, d’autres facteurs peuvent jouer. Ces facteurs peuvent être
regroupés au sein de deux dimensions fondamentales :
La position concurrentielle (atouts) : part de marché, qualité des produits vendus, image de
l’entreprise, avancée technologique ou tout facteur de compétitivité…
NB : les critères d’attrait du secteur et de la force compétitive varient d’une entreprise à une
autre et doivent être définis par des personnes internes ou externes connaissant bien les
caractéristiques concurrentielles des secteurs.
B A A
Fort
ATTRAIT DU
C B A
MARCHE
Moyen
C C B
Faible
FORCE COMPETITIVE
En fonction de la localisation des DAS dans les neuf (9) cases de la matrice, trois (3) grandes
zones sont suggérées :
L’avantage essentiel de la matrice Mac KINSEY réside dans le processus qui est nécessaire
pour son élaboration autant que dans sa présentation graphique finale. La démarche implique
une réflexion sur les facteurs de compétitivité et d’attrait des secteurs auxquels l’entreprise est
confrontée. Cette réflexion ne peut être que salutaire et fortement utile, par exemple dans le
cadre de séminaires d’une équipe de dirigeants.
En outre, l’outil permet d’intégrer dans l’analyse les critères clés des secteurs étudiés, sans se
focaliser obligatoirement sur des variables quantitatives telles que la part de marché ou le taux
de croissance. On peut bien sûr trouver la méthode plus complexe à mettre en œuvre
notamment lors de la définition des critères et de leur pondération.
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Remarque : La matrice Mc KINSEY ; trop longue et complexe pour les PME et TPE. La
collecte d’informations, leur nombre et l’identification des facteurs significatifs représentent
une charge de travail très lourde et nécessitant une forte mobilisation de ressources (humaines
notamment). Aussi, cette matrice est plus l’apanage de grosses structures à forts moyens et
service marketing complet, avec une direction des études.
PORTER constate que l’évaluation des D.A.S et de leur solidité, de même que l’accession aux
positions convoitées, se fait trop par référence à la situation et aux intentions des concurrents.
Si l’existence d’une concurrence sur le marché aval constitue une menace la plus évidente,
d’autres facteurs risquent tout aussi bien de bouleverser les positions respectives des
différentes entreprises déjà implantées. PORTER propose donc que la situation dans un
secteur déterminé repose sur cinq (5) forces fondamentales.
Nouveaux entrants
Menace
Pouvoir de pouvoir de
(Produits Substituts)
La concurrence intra-sectorielle
Elle évalue l’intensité concurrentielle (rivalité interne) entre les entreprises du même secteur.
Cette intensité dépend de la taille des entreprises, de la croissance du marché (plus elle est
élevée, moins la concurrence est forte), de la différenciation des produits (plus ils sont
différents, moins la concurrence est interne).
Une entreprise installée doit être vigilante face à l’évolution positive du rapport qualité/ prix
d’éventuels produits de substitution. Ceux-ci peuvent empêcher les entreprises d’un secteur
donné d’augmenter leurs prix et donc leurs bénéfices.
Comme les clients, les fournisseurs peuvent influencer la production de l’entreprise par
l’intermédiaire des prix, des délais de livraison. Les fournisseurs, en cas d’absence de
concurrence directe pourront chercher à augmenter leurs prix, diminuer la qualité des produits
voire limiter les quantités vendues à un client particulier.
Notion : la méthode des 20 /80 permet d’identifier les 20% des activités ou des clients qui
génèrent 80% du chiffre d’affaires de l’entreprise. C’est un outil d’analyse du portefeuille
d’activités ou clients qui met en évidence les activités porteuses ou les segments de clientèles
et orientent les actions à mettre en place
Démarche
Classer les activités ou les catégories de clients par ordre décroissant de chiffre
d’affaires
Calculer en % la part de chiffre d’affaires (C.A) généré par chaque activité
pour les activités.
Pour le portefeuille client, calculer en % la part de chaque catégorie de clientèle dans le
portefeuille clients et la part de chiffre d’affaires (C.A) généré
Calculer les % cumulés croissants
Evaluer les activités ou les segments de clientèles mise en évidence
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5- Méthode ABC
Segment A : gros clients ; 20% des clients génèrent 80% du CA
Segment B : moyens clients ; 30% des clients génèrent 15% du CA
Segment C : petits clients ; 50% des clients génèrent 5% du CA
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I. DEFINITION
Un cas est un document qui décrit la situation réelle ou fictive d’une entreprise ou d’une
organisation à un moment donné.
L’étude de cas permet aux étudiants de vivre une expérience de gestion dans l’entreprise.
Elle permet à ceux-ci de prouver leur esprit d’analyse et de synthèse, leur aptitude à dégager
des éléments de diagnostic, à élaborer des solutions pertinentes et cohérentes.
Le but essentiel de la méthode des cas est d’accroître la compétence professionnelle des
étudiants en gestion.
L’étude de cas nécessite chez l’étudiant un esprit critique, une bonne connaissance préalable
des théories des disciplines concernées.
En effet, si les arguments s’appuient seulement sur des intuitions, les conclusions n’auront pas
beaucoup de valeurs. Il faut raisonner avec rigueur à partir des données du cas l’analyse des
données s’opère de deux manières. La première consiste à examiner la valeur de chaque
information, la deuxième consiste à tirer de chaque action pertinente un principe d’action.
Les éléments d’information sont d’importances inégales ; il y a des données contestables, des
données incontestables et des données sans valeur.
Pour bien comprendre un cas, il faut procéder de la manière suivante :
Lire le cas d’un trait pour situer l’environnement et la nature du problème.
Relire ensuite chaque paragraphe et chaque tableau pour tenter d’apprécier la valeur
des informations qu’ils contiennent.
Détacher si possible les annexes et les raccorder aux textes auxquels elles correspondent.
Il faut faire donc, au moins trois lectures : une lecture exploratrice ; une lecture détaillée ; une
lecture sélective
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2. La forme continue
Dans ce cas, tout le texte vous est proposer avec les annexes, mai il se termine avec une seule
question ou une série de questions qui se recoupent. Pour traiter ce genre de cas, il faut faire
une analyse- diagnostic qui permet de mieux cerner les problèmes de l’entreprise avant de
proposer des stratégies, des recommandations et des mesures correctives.
1- L’introduction
L’étudiant doit faire une brève présentation de l’entreprise (l’histoire de l’entreprise, sa date
de création, son lieu d’implantation, son statut juridique, ses activités, la position de
l’entreprise sur son marché). Apres la présentation, vient la problématique ou problème à
résoudre et l’annonce du plan.
3- La conclusion
Il faut faire un bref rappel ou synthèse des idées majeures, les statistiques ou les mesures
correctives proposées. La conclusion doit être logique, concise et vivante.
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