Chapitre 2 MB2
Chapitre 2 MB2
Chapitre 2 MB2
Mathématiques de base II
PEG N° 2 : Polynômes et fractions rationnelles
I Activité introductive
Une chaine de fabrication de produits industriels vend ses articles à 2600 euros l’unité.
Soient x le nombre d’articles vendus, C(x) le coût de production de ces articles et R(x) la recette
réalisée sur la vente de ces derniers. Les dirigeants constatent, après une étude mathématique à l’aide
d’un logiciel informatique, que le bénéfice B(x) et le coût de production C(x), en milliers d’euros,
peuvent être modélisés respectivement par les expressions réalisées par la chaîne de production
suivante :
x 150 170 190 210 230 250 270 290 310 330
B(x)
3. Placer dans le repère, tracé ci-dessous, les points du tableau et tracer la courbe reliant ces
données
1
5. Si c’est le cas, trouver les valeurs de x pour lesquelles le bénéfice est nul.
Les polynômes sont des objets très simples à manipuler mais aux propriétés extrêmement riches. En
mathématiques, un polynôme est une expression formée uniquement de produits et de sommes de
constantes et d’indéterminées habituellement notées X, Y, Z, .... Ils font l’objet de beaucoup d’uti-
lisations telles que les données de valeurs approchées de toute fonction dérivable (développement
limité) et la résolution des équations linéaires.
• la notion des polynômes avec les définitions usuelles : coefficients, coefficient dominant, degré,
addition, multiplication.
II.1 Définition
où les nombres réels (ai )0≤i≤n sont appelés les coefficients du polynôme P .
f : K −→ K
x −→ P (x).
• On appelle polynôme nul le polynôme dont tous les coefficients (ai )0≤i≤n sont nuls .
2
• On dit que P est un polynôme unitaire, si le coefficient dominant est égal à 1.
Notations
• L’ensemble de tous les polynômes à une indéterminée à coefficients réels est un R-espace
vectoriel noté R[X].
• L’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n est noté Rn [X].
On note
Rn [X] = {P ∈ R[X] | deg(P ) ≤ n}
Exemple 1
√
1. P (X) = X 4 + 2X 3 − 2 est un polynôme ... de degré ... .
2. Q(X) = 4 est un polynôme ... de degré ... .
Définition II.1 L’espace vectoriel des polynômes R[X] est muni d’une loi de composition interne
qui est " l’addition de deux polynômes", et d’une loi de composition externe qui est "la mul-
tiplication d’un polynôme par un réel λ".
Plus précisément, pour tout P, Q ∈ R[X], les polynômes P + Q et P.Q sont définies par :
P + Q : X 7→ P (X) + Q(X),
P.Q : X 7→ P (X).Q(X).
Remarques :
• Les propriètés de l’addition et de la multiplication sur R sont conservées sur R[X].
• Soient P = an X n + an1 X n−1 + .... + a1 X + a0 et Q = bn X n + bn1 X n−1 + .... + b1 X + b0 deux
polynômes à coefficients dans R.
P = Q ssi ai = bi pour tout i et on dit que P et Q sont égaux.
Par la définition du degré on obtient la proposition :
3
Exemple 2
On déduit que
Exemple 3
• Dans les cases de la première ligne, on place les différents coefficients y compris les nuls du
polynôme P .
La lettre R désigne "Reste", nous l’expliquons plus tard,
3 -5 7 12 R
3 -5 7 12 R
2
3 -5 7 12 R
2 0 3
• Afin de complèter le tableau, on commence par multiplier ce nombre 3 par 2 et additionner le
produit à −5, comme illustré ci-dessous :
Le résultat trouvé (la valeur 1) sera mis dans la case en dessous de celle du coefficient 7.
4
• On répète le procédé pour remplir les cases restantes en multipliant à chaque fois le nombre
obtenu par 2.
Le résultat final est donné par le tableau suivant :
3 -5 7 12 R
2 0 3 1 9= 2 ×1 + 7 30 = 2×9+
12
Exemple 4
Le polynôme P (X) = X − 1
2 divise le polynôme Q(X) = 2X 2 + 2X − 3
2 car
1
Q(X) = (X − )(2X + 3).
2
• Cette écriture est la division euclidienne de P par T . De plus, Q et R sont appelés respecti-
vement le quotient et le reste de la division euclidienne.
• T |P si et seulement si R = 0.
5
Exemple 5
X 4 +2X 3 −3X 2 −X +1 X 2 −1
X4 −X 2 X 2 +2X −2
2X 3 −2X 2 −X +1
2X 3 −2X
−2X +X
2 +1
−2X 2 +2
X −1
La division eucidienne de X 4 + 2X 3 − 3X 2 − X + 1 par X 2 − 1 est donnée alors par
X 4 + 2X 3 − 3X 2 − X + 1 = (X 2 − 1)(X 2 + 2X − 2) + X − 1.
Exercice 1
1. A(X) = X 3 + X + 1 et B(X) = X 2 + X + 1.
2. A(X) = X 3 + X 2 − X − 3 et B(X) = X − 2.
X 4 +2X 3 −3X 2 −X +1 X 2 −1
X 2 +2X −2
X 2 −1 X −1
.
X 2 −1 X +1
.
0
.
X −1
Le dernier reste non nul de l’algorithme d’Euclide est X − 1 qui est un polynôme unitaire, ce
qui implique que :
pgcd(P, Q) = X − 1.
6
Exercice 2 Déterminer le pgcd(P, Q) où
1. P (X) = 2X 3 − X + 1 et Q(X) = X + 3.
2. P (X) = X 3 + 3X 2 + X − 5 et Q(X) = X − 1.
Proposition II.7
• On dit que α est une racine de P d’ordre de multiplicité k (k ≤ deg P ) si (X − α)k divise
P (X) et (X − α)k+1 ne divise pas P (X). Autrement dit il existe un plynôme Q ∈ R[X] tel
que P = (X − α)k Q avec Q(α) ̸= 0.
Remarque :
Par analogie avec la dérivée d’une fonction, si P (X) = a0 + a1 X + ... + an X, avec n ∈ N alors le
Exercice 3
Théorème II.8 Un polynôme à valeurs réelles de degré n ≥ 1 admet au plus n racines réelles
distinctes.
La méthode de Horner permet de déterminer l’ordre de multiplicité d’une racine d’un polynôme.
Exemple 6
Soit P (X) = X 4 + X 3 − 3X 2 − 5X − 2.
L’idée est de montrer que −1 est un zéro de P et trouver son ordre de multiplicité à l’aide de
la méthode de Horner.
7
• Montrer que −1 est un zéro de P . Compléter le tableau suivant :
1 1 -3 -5 -2 R
-1 0
• Trouver l’ordre de multiplicité du -1. On commence par vérifier que −1 est une racine de Q1 ,
on place les coefficients des différents termes du polynôme Q1 dans le tableau de Horner.
1 0 -3 -2 R
-1 0
• Alors Q1 = (X 2 − X − 2)(X + 1) + 0 = Q2 (X + 1)
1 -1 -2 R
-1 0
On peut montrer par la même méthode que 2 est une racine simple de P.
Exercice 4
Soit P (X) = X 3 − 3X 2 + 4
1. Montrer que −1 est une racine de P .
Théorème II.9
Un polynôme P est divisible par un polynôme Q si toutes les racines de Q sont aussi racines de P
avec au moins le même ordre de multiplicité.
8
Exemple 7
Le polynôme Q(X) = (X + 1)2 (X + 2) divise le polynôme P1 = (X + 1)2 (X + 2)2 mais pas le
polynôme P2 (X) = (X + 1)(X + 2)3 .
Polynômes irréductibles :
Définition II.10
• Soit P ∈ R[X] tel que deg P ≥ 1. On dit que P est irréductible si les seuls polynômes non
constants divisant P sont de la forme λP , avec λ ∈ R∗ .
En d’autres termes, un polynôme irréductible P est un polynôme non constant dont les seuls
diviseurs sont les constantes ou les produits de P par des scalaires réels.
• Dans le cas contraire, on dit que P est réductible : il existe Q ∈ R[X] tel que Q|P , avec
1 ≤ deg Q < deg P.
Exemple 8
1. X 2 − 2 = ( ... ).( ... ) est ... dans R[X].
2. X 2 + 1 est ... dans R[X].
Remarques :
• La notion de polynôme irréductible pour l’arithmétique dans R[X] est analogue à la notion
de nombre premier pour l’arithmétique dans Z.
• Les polynômes irréductibles dans R[X] sont les polynômes de degré 1 et les polynômes de
degré 2 ayant un discriminant ∆ < 0.
Factorisation d’un polynôme :
Théorème II.11
Tout polynôme non constant A dans R[X] s’écrit comme produit de polynômes irréductibles uni-
taires :
A(X) = λP1k1 P2k2 ....Prkr
avec λ ∈ R∗ , r ∈ N∗ , ki ∈ N∗ et les Pi sont des polynômes unitaires irréductibles distincts.
Théorème II.12
Soit P ∈ R[X] de degré n ≥ 1 alors la factorisation de P s’écrit :
avec λ ∈ R∗ est le coeficient dominant, les αi sont les racines réelles distinctes de multiplicité mi
et les Qi sont des polynômes irréductibles de degré 2.
Exercice 5
9
II.6 Division suivant les puissances croissantes
Etant donné un entier naturel p et deux polynômes A et B avec B(0) ̸= 0, il existe un couple
unique de polynômes (Q, R) vérifiant :
et (deg(Q) ⩽ p ou R = 0R[X] ).
Le polynôme Q est le quotient de la division de A par B suivant les puissances croissantes jusque’à
l’ordre p et le polynôme R le reste de la division de A par B suivant les puissances croissantes
jusqu’à l’ordre p.
Exemple 9
Déterminons le quotient de la division du polynôme suivant les puissances croissantes jusque’à
l’ordre 2 du polynôme A(X) = X 5 + X 4 + X 3 + 2X 2 + 4 par B(X) = X 3 + 2.
4 +2X 2 +X 3 +X 4 + X 5 2 +X 3
−4 − 2X 3 2 +X 2
2X 2 −X 3 +X 4 + X 5
−2X −2X 5
−X 3 +X 4
Le quotient Q(X) est alors donné par Q(X) = X 2 + 2 et le reste R(X) par R(X) = X 3 (X − 1).
On a donc A(X) = X 5 + X 4 + X 3 + 2X 2 + 4 = (X 3 + 2)(X 2 + 2) + X 3 (X − 1).
Remarque :
Cette division ne se termine jamais ! C’est pour cela qu’on indique "jusque’à l’ordre p · · · " et on
sait alors que le reste est constitué de monômes de degré au moins p + 1.
Exercice 6
Effectuer la division suivant les puissances croissantes à l’ordre 3 de A(X) = 2 + 3X − 2X 2 par
B(X) = 1 + X 2 − 2x3 .
P (X)
F (X) =
Q(X)
Exemple 10
Voici trois exemples de fractions rationnelles :
1 X +5 X(X + 1)(2X − 3)
, ,
X X2 − 4X + 6 X −6
10
Proposition III.2
• On dit que F est une fraction rationnelle irréductible si les polynômes P et Q sont premiers
entre eux (pgcd(P, Q) = 1).
P (X)
• Soit F (X) = Q(X) une fraction rationnelle. Si D = pgcd(P, Q) ̸= 1 alors pour trouver un
représentant irréductible de F, il suffit de diviser P et Q par D.
• Pour déterminer les pôles d’une fraction rationnelle il faut d’abord la simplifier et l’écrire sous
sa forme irréductible.
Exemple 11
(X−1)2
1. F (X) = X 2 +1
, 1 est un zéro d’ordre 2, la fraction n’a pas de pôle réels.
X 2 +1
2. F (X) = (X−1)2
, la fraction n’a pas de zéro dans R, 1 est un pôle d’ordre 2.
X 2 −3
√ √
3. la fraction rationnelle F (X) = X3
admet 3 et − 3 comme zéros (simples) et 0 comme
pôle d’ordre 3.
Exercice 7
X 3 + 5X 2 + X + 5
F (X) = ·
X 4 + 5X 3
1. Montrer que F n’est pas irréductible, puis déterminer un représentant irréductible F1 de F .
2. Déterminer, s’ils existent, les racines et les pôles de F1 ainsi que leurs ordres de multiplicité.
11
III.1 Partie entière d’une fraction rationnelle.
Définition III.3 La partie entière d’une fraction rationnelle F est l’unique polynôme noté E vé-
rifiant la propriété :
F (X) = E(X) + F1 (X), avec deg(F1 ) < 0
En pratique si F = Q P
, la partie entière de F est exactement le quotient de la division eucli-
dienne de P par Q. Autrement dit on effectuons la division euclidienne de P par Q : il existe un
couple unique de polynômes (E, R) tel que :
P = QE + R,
Exemple 12
1. Montrer que
X5 − 3 3
F (X) = = X2 − 3 .
X3 X
2. Montrer que
X 3 + 2X 2 − 2X + 1 3X + 2
F (X) = =X +2− 2
X +1
2 X +1
Conséquence :
Nous allons dans la suite du cours essayer de décomposer F en somme de fractions plus simples.
L’intérêt est de pouvoir :
• Calculer facilement la valeur de F en un point.
• Déterminer la dérivée, la primitive.
• Trouver les éventuelles limites au voisinage d’un réel quelconque ou au voisinage de l’infini.
12
2 1
• et 2 sont appelés des éléments simples de première espèce (éléments admettant des
X X
pôles).
2X + 3
• est appelé élément simple de deuxième espèce (éléments n’admettant pas des pôles).
X2 + 1
• On dit que F est décomposée en éléments simples sur R[X].
P (X)
• Soit F (X) = Q(X) une fraction rationnelle irréductible. Alors F s’écrit d’une manière unique
comme somme :
X 5 + X 4 + 5X 3 + 5X 2 + 2X + 1 P (X)
F (X) = =
X (X + 1)
2 2 Q(X)
où P (X) = X 5 + X 4 + 5X 3 + 5X 2 + 2X + 1 et Q(X) = X 2 (X 2 + 1).
1ère étape : Réduction de F .
Donner un représentant irréductible équivalent de F . Dans notre exemple, F est irréductible car
l’unique racine de Q, qui est 0, n’est pas une racine de P .
2ème étape : Décomposition de F en une partie entière et une partie fractionnaire
(F (X) = E(X) + F1 (X)).
13
4X 3 + 4X 2 + 2X + 1 P1 (X)
On pose E(X) = X + 1 et F1 (X) = = ·
X (X + 1)
2 2 Q(X)
3ème étape : Décomposition de F1 en éléments simples :
a b cX + d (b + c)X 3 + (a + d)X 2 + bX + a
+ + = ·
X2 X X2 + 1 X 2 (X 2 + 1)
Par identification, on a
a = 1,
a + d = 4,
b = 2,
b + c = 4.
par X 2 + 1 jusqu’à l’ordre 1, après les avoir ordonnés suivant leurs puissances croissantes.
2X +2X 3
3X 2 +2X 3
Ainsi, on obtient
14
Plus généralement, la division suivant les puissances croissantes à l’ordre k d’un polynôme
P (X) par un polynôme T (X), dont le monôme de degré 0 est non nul, est une division qui
permet d’avoir l’écriture suivante :
– On arrête le procédé de la division dès que le terme P (X) − T (X)Q(X) soit divisible
par X k+1 .
– Les polynômes Q et R qui vérifient (1) sont uniques.
– Dans l’exemple précédent, 0 est un pôle de F1 d’ordre de multiplicité 2. Maintenant si
a ̸= 0 est un pôle d’ordre de multiplicité k, on pose Y = X −a puis on effectue la division
suivant les puissances croissantes à l’ordre k − 1.
– L’utilisation de la méthode de la division suivant les puissances croissantes est recom-
mandée en présence de pôles d’ordre de multiplicité élevé.
• 3ème méthode : Méthode polaire, méthode de la limite, méthode de choix de certaines valeurs simples
Méthode polaire :
Pour déterminer c, il suffit de multiplier la fraction F par (X − 1)3 , puis remplacer X par le
pôle 1. Ainsi, on obtient
d(X − 1)3 X
a(X − 1)2 + b(X − 1) + c + = ·
X −2 X −2
Pour X = 1, on déduit que c = −1.
Pour déterminer d, il suffit de multiplier la fraction F par (X − 2), puis remplacer X par le
pôle 2. Ainsi, on obtient
15
Méthode de la limite :
Dans cet exemple, la méthode polaire ne permet pas de trouver a et b. Mais on peut trouver
a à l’aide de la méthode de la limite :
lim XF (X) = 0 = a + d.
X→∞
X2 + 1 1/2 1/2
= 2 + 2 .
X +X +1
4 2 X +X +1 X −X +1
Le principe du CRC est simple et il se base sur la manipulation des polynômes. En effet, toute
séquence binaire est représentée par un polynôme, dit binaire, dont les coefficients correspondent
aux bits de cette dernière. Par exemple, le message M donné par la séquence binaire 0110101001
est représenté sous la forme polynomiale suivante :
M (X) = 0.X 9 + 1.X 8 + 1.X 7 + 0.X 6 + 1.X 5 + 0.X 4 + 1.X 3 + 0.X 2 + 0.X 1 + 1.X 0
= X 8 + X 7 + X 5 + X 3 + 1.
Si maintenant on veut envoyer un message M, représenté par une séquence binaire, et qu’on espère
pouvoir, à sa réception, identifier s’il est erroné ou non, on envoie à sa place un message M ′ corres-
pondant au message initial M auquel aura été concaténé un code CRC de n bits, comme illustré
16
dans la figure ci-dessou. Ce code CRC est un code de contrôle qui est connu par l’émetteur et le
récepteur au moyen d’un polynôme, dit générateur et noté G. Le code CRC est détérminé de telle
sorte que G(X) divise M ′ (X), le polynôme associé au message binaire M ′ . Ou encore, le code CRC
est le reste de la division polynômiale de M (X) par G(X).
Vérifions que G(X) divise M ′ (X). En fait, il est à noter qu’il ne s’agit pas d’une division euclidienne
classique. Sachant que nous traitons des polynômes binaires, il faut s’assurer, pour chaque étape
de la division polynomiale, que les cœfficients du polynôme résultant sont binaires (0 ou 1). Pour
ce faire, nous appliquons la disjonction exclusive (dite XOR en anglais) : seuls les polynômes de
même degré sont supprimés, les autres deviennent unitaires. La division de M ′ (X) par G(X), en
suivant cette règle, est illustrée ci-après :
10 + X
+X +X +X +1 X3 + X2 + 1
X 7 6 4 2
X + X +
10
9 X 7 X7 + X6 + X5 + X4 + X3 + 1
9 + X
+X +X +1
X 6 4 2
X + X +
9 8 X6
X8 + X4 + X2 + 1
X8 + X7 + X5
7 + X 5 + X
+X +1
X 4 2
X7 + X 6 + X4
6 + X
+X +1
X 5 2
6 + X
+X
X 5 3
3 + X
+1
X 2
X3 + X2+1
0
17
Si le reste de la division de M ′ (X) par G(X) n’est pas nul, cela indique la présence d’une erreur
de transmission dans le message initial M .
Maintenant, pour trouver le code CRC, nous effectuons une divion polynômiale du polynôme as-
socié au message initiale M , auquel nous concaténons n bits nuls correspondant à la longueur du
code CRC, ou encore au degré de G, par G(X).
Pour M : 10011010, nous divisons le polynôme associé à la séquence 10011010 000 par G(X). Le
résulat trouvé correspond à X 2 + 1 : 101 en binaire.
Exercice :
2. Étant donné que G(X) est de degré 3, il s’agit d’ajouter 3 bits nuls à M comme suit :
1011000100101010000
afin de trouver le code CRC. Vérifier de deux manières différentes que le code CRC est : 001
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