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Sujets Îlesmaths 1ére

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Factorisations de polynômes

I. est racine de P

Si P est de la forme P(x) = c, alors P est un polynôme de degré 0.


Si P est de la forme P(x) = bx + c, alors P est un polynôme de degré 1.
Si P est de la forme P(x) = ax² + bx +c, alors P est un polynôme de degré 2.

Dans une fonction polynôme, il ne peut jamais y avoir de x ou 1/x ou 1/x² ou 1/(x - 3)...

est dit racine de P si P( ) = 0


Exemple :
P(x) = 3 + x
-3 est racine de P car P(-3) = 0

Théorème :
Si est racine de P, alors on peut factoriser P par (x - ).
Réciproquement si on peut factoriser P par (x - ), alors est racine de P.

Exemple :
Q(x) = x² + 3x - 10
0 = Q(2) = 2² + 6 - 10
En soustrayant ces deux lignes, on obtient :
Q(x) = Q(x) - Q(2) = (x² - 2²) + (3x - 6)
= (x + 2)(x - 2) + 3(x - 2)
= (x - 2)(x + 5)

II. Forme canonique

Rien de mieux que de comprendre à partir d'un exemple...


On a : 2x² + 4x - 1
On commence par factoriser par le nombre devant x²

x² + 2x est le début d'une identité remarquable de type (a + b)²


x² + 2x = (x + 1)² - 1
(x + 1)² - 1 = x² + 2 × x × 1 + 1² - 1 = x² + 2x
Donc :
Maintenant a² - b²

D'où :

Fonctions Polynômes : Cours


I. Fonctions polynômes

1. Définitions
Une fonction polynôme est une fonction P : définie par une expression du type :
P(x) = anxn + an-1xn-1 + ... + a1x + a0
Les nombres a0,...,an sont appelés les coefficients de P.
Si an 0, n est appelé le degré de P.
2. Opérations sur les degrés
Soit P et Q deux fonctions polynômes non nulles. Alors :
deg (PQ) = deg P + deg Q
et deg (P + Q) sup(deg P, deg Q)

Remarque : l'inégalité stricte est possible, les termes de plus haut degré pouvant s'annuler.

3. Egalité de deux fonctions polynômes


Soit P et Q deux fonctions polynômes
Théorème 1
P = Q signifie que :
deg P = deg Q et
les coefficients des termes de même degré de P et Q sont égaux

Cas particulier : P = 0 signifie que tous les coefficients de P sont nuls.

4. Racine d'une fonction polynôme


Soit P une fonction polynôme de degré n, n 1.

Définition :
Une racine (ou zéro) de P est un nombre a tel que P(a) = 0.
Déterminer les racines de P, c'est résoudre l'équation P(x) = 0.

Théorème 2 :
a est une racine de P si et seulement s'il existe une fonction polynôme Q telle que pour tout réel x, P(x) = (x - a) Q(x).

Remarques :
on a alors deg Q = n - 1 ;
ce théorème permet de réduire le degré d'une équation.

5. Une formule utile


Quels que soient les réels x et a, xn - an = (x - a)(xn-1 + axn-2 + ... + akxn-k-1 + ... + an-2x + an-1).

II. Trinôme du second degré

1. Définitions
Un trinôme du second degré est un polynôme de la forme :
P(x) = ax² + bx + c avec a 0.

Résoudre l'équation du second degré P(x) = 0, c'est chercher l'ensemble S des racines de P.

2. Méthode générale
Définition :
On appelle discriminant de P le réel = b² - 4ac.

Théorème 3 :
Si < 0, S = Ø

Si = 0, S =

Si > 0, S =
3. Somme et produit des racines
Théorème 4 :
Si le trinôme P(x) = ax² + bx + c, avec a 0, admet deux racines x1 et x2 alors :

x1 + x2 = et x1 x2 = .

Remarque : ces formules restent valables si les racines sont confondues.

Théorème 5 : Les solutions du système sont les couples (u, v) tels que u et v soient les solutions de l'équation du second
degré x² - Sx + P = 0.

Remarque : quand on connaît une solution (u, v) du système on a entièrement résolu celui-ci, car l'autre solution est (v, u).

4. Factorisation du trinôme
Théorème 6 :
Si le trinôme P(x) admet deux racines x1 et x2 (éventuellement confondues), alors pour tout réel x,
P(x) = a(x - x1)(x - x2).

5. Signe du trinôme
Théorème 7 :
Si < 0, P(x) a le signe de a pour tout x.

Si = 0, P(x) a le signe de a pour tout x .


Si > 0, P(x) a le signe de a à l'extérieur des racines et le signe de (- a) entre les racines.

Remarque : un élève de première S doit connaître parfaitement ce résultat, mais peut, au début, faire rapidement un tableau de signes.

6. Second degré et paraboles


De nombreux résultats de ce chapitre se traduisent graphiquement à l'aide de la parabole P d'équation : y = ax² + bx + c, a 0.

Les Fonctions Polynômes : Fiche Méthode


I. Fonction polynôme

Ne pas oublier qu'une fonction polynôme est définie sur et que les puissances de x sont des entiers naturels.

II. Equation de degré supérieur ou égal à 3

Chercher une ou plusieurs racines :


en programmant une calculatrice,
souvent parmi -2, -1, 0, 1, 2,
dont 0 si le coefficient constant est nul, puis utiliser le théorème suivant :

a est une racine de P si et seulement s'il existe une fonction polynôme Q telle que pour tout réel x,
P(x) = (x - a) Q(x).
une ou plusieurs fois pour factoriser et se ramener à une équation de degré 2.

III. Equation de degré 2

Vérifier d'abord s'il s'agit ou non d'une identité remarquable.


S'il y a une racine simple (souvent parmi -2, -1, 0, 1, 2), utiliser le théorème suivant pour obtenir l'autre racine :

Si le trinôme P(x) = ax² + bx + c, avec a 0, admet deux racines x1 et x2 alors :

x1 + x2 = et x1 x2 =
Sinon utiliser les formules du théorème suivant :

- Si < 0, S = Ø

- Si = 0, S =

- Si > 0, S =
qui ne sont valables que pour une équation du second degré et qui doivent être connues par cœur !
Retenir qu'un polynôme de degré 2 a au plus deux racines.
Dans un problème concret, vérifier la cohérence des résultats.

IV. Inéquation

Commencer par factoriser au maximum en utilisant les méthodes du B et du C, puis utiliser la règle des signes avec un tableau.
Ne pas oublier le facteur a dans a(x - x1)(x - x2).
Vérifier les résultats en prenant des valeurs particulières et en déterminant le signe du polynôme pour ces valeurs.

Factorisations de polynômes

Exercice 1
Factoriser H(x) = x² - x - 2
aide : calculer H(2)

Exercice 2
Factoriser R(x) = x³ + 2x² - 5x - 6
aide :
calculer R(2)
a³ - b³ = (a - b)(a² + ab + b²)

Exercice 3
Factoriser A(x) = 2x² + 10x – 3

Fonctions Polynômes : Exercices (a)

Exercice 1
Calculer x1² + x2² et x13 + x23
où x1 et x2 sont les deux racines de ax² + bx + c.

Exercice 2
Résoudre dans l'équation suivante :
indication : on pourra poser

Exercice 3
Résoudre dans l'équation suivante :
indication : on pourra poser

Exercice 4
Soit P une fonction polynôme de degré n, n 1.
1. Montrer que si P a n racines distinctes a1, .... an, alors il existe une fonction polynôme Q telle que pour tout réel x, on ait : P(x) = (x - a 1)(x -
a2)...(x - an) Q (x).
2. En déduire que toute fonction polynôme de degré n a au plus n racines distinctes.
3. La fonction f : x sin x est-elle polynomiale ?
4. Existe-t-il une fonction polynôme P non nulle telle que pour tout x 0, x5P = P(x-1) et telle que 1 soit racine de P ?
Pour répondre à la question, on montrera que :
si P existe, deg P 5 ;

et sont racines de P ;
il existe six racines distinctes de P.

Exercice 5
Soient A, B, C trois villes telles que : d(A, B) = d(B, C). Deux voitures se rendent de A à C en passant par B.
La première va à la vitesse v de A à B, puis deux fois plus vite ensuite.
La deuxième va de A à B à 48 km/h de moyenne, puis roule à la vitesse (v + 20) entre B et C.
Les deux voitures mettent le même temps : calculer v.

Exercice 6
Le livre de mathématiques de première S a la forme d'un parallélépipède rectangle d'arêtes de longueurs a, b et c. Son volume vaut V = 792
cm3, la somme des aires de ses faces vaut S = 954 cm² et la somme des longueurs de ses arêtes vaut P = 170 cm.
Retrouver les dimensions du livre (on pourra développer le polynôme Q(x) = (x - a)(x - b)(x - c) et trouver l'épaisseur du livre comme racine
évidente de Q).

Exercice 7
Soit une fonction polynôme P et soit (P) la fonction polynôme : x P(x + 1) - P(x).
1. Calculer (P) lorsque P est un polynôme de degré 0, de degré 1, de degré 2.
Comparer deg (P ) et deg P sur ces trois cas particuliers.
Formuler un résultat général reliant deg (P) et deg P si deg P 1 et démontrer ce résultat.
2. Montrer que ²(P) = ( (P)) est la fonction polynôme :
x P(x + 2) - 2P(x + 1) + P(x).
Donner une expression analogue pour 3(P) = ( ( (P))).
3. Que peut-on dire de 3(P) lorsque deg P = 2, puis lorsque deg P = 3 ?
4. Montrer que pour toute fonction polynôme P de degré 3, on a pour tout réel x :
P(x + 4) + 6P(x + 2) + P(x) = 4[P(x + 3) + P(x + 1)].
5. Application.
Existe-t-il une fonction polynôme P de degré 3 vérifiant :
P(-3) = P(-1) = P(1)
P(-2) = P(0).

Exercice 8
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se lire indifféremment dans un sens comme dans l'autre.
exemple : f (x) = x4 - 5x3 + 6x² - 5x + 1
Le but de l'exercice est de résoudre l'équation (E) : x4 - 5x3 + 6x² - 5x + 1 = 0, pour tout x appartenant à .
1. Vérifier que 0 n'est pas solution de (E).

2. Montrer que si x0 est solution de (E), alors est solution de (E).

3. Montrer que l'équation (E) est équivalente à l'équation (E') : .

4. Calculer .
5. En posant , montrer que l'équation (E') se ramène à une équation du second degré.
6. Résoudre l'équation du second degré, puis en déduire les solutions de l'équation (E).

Exercice 9
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se lire indifféremment dans un sens comme dans l'autre.
Exemple : f (x) = 3x4 + x3 - x² + x + 3.
Nous allons voir des méthodes permettant de résoudre l'équation f(x) = 0.
1. Degré 2. Soit : f: x ax² + bx + a, a 0.
Résoudre l'équation f (x) = 0 et dans le cas où f admet deux racines distinctes, les comparer.
2. Degré 3. Soit : f: x ax3 + bx² + bc + a, a 0.

a) Montrer que 0 n'est pas racine de f et que si x1 est racine de f, alors est aussi racine de f.
b) Trouver une racine évidente de f et en déduire une factorisation de f(x). Discuter alors le nombre de solutions de l'équation f(x) = 0.
c) Application
f: x 7x3 - 43x² - 43x + 7.
Résoudre l'équation f(x) = 0 et factoriser f(x).
3. Degré 4. Soit : f: x ax4 + bx3 + cx² + bx + a, a 0.
a) Même question que B. a).

b) Soit y = x + .

Calculer y² et en déduire l'expression de g(x) = en fonction de a, b, c, y et y² (ceci pour x 0).


Montrer que résoudre f (x ) = 0 revient à résoudre successivement deux équations du second degré.
Montrer que si b² < 4a(c - 2a), f(x) = 0 n'a pas de solution.
c) Application
Résoudre l'équation : 12x4 + 11x3 - 146x² + 11x + 12 = 0.

Exercice 10
1. Trouver une fonction polynôme P, de degré 2, telle que
P(-1) = 14 , P(2) = 5, P(3) = 18.

P est-elle unique ? Si oui, pourquoi ? Sinon, trouver toutes les fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 2 vérifiant les mêmes
conditions.
2. Reprendre la question 1. pour les fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 2 qui vérifient :

P et P(-3) = -5.

3. Soient a, b, c, d quatre réels donnés.

Montrer que s'il existe une fonction polynôme P de degré 3 vérifiant P(-2) = a, P = b, P = c et P(100) = d, alors elle est unique.
4. Montrer qu'il existe quatre réels tels que la fonction polynôme P définie par :
soit la solution du problème.
Le polynôme obtenu s'appelle le polynôme d'interpolation de Lagrange.

5. Généraliser les questions 3. et 4. en remplaçant -2, , , 100 par des valeurs quelconques deux à deux distinctes.
6. Généraliser à la recherche des fonctions polynômes P de degré n vérifiant
P( ) = a1, P( ) = a2, ..., P( ) = an+1 où sont des réels donnés deux à deux distincts et où a1, ..., an+1 sont des réels
donnés quelconques.

Exercice 11
Dossier d'Interpol (utiliser l'exercice 10).
La société secrète du «troisième degré» se livre à de redoutables activités et ses membres se reconnaissent grâce à un code numérique qui
change chaque mois suivant une formule connue d'eux seuls.
A Interpol, le commissaire Lagrange n'a pas beaucoup d'éléments pour son enquête : il sait seulement que les codes pour les 3 e, 5e, 6e et 8e
mois étaient respectivement 729, 1313, 901 et 1014.
Néanmoins, le nom de la société secrète lui donne une idée. Il va découvrir la formule, et connaissant le code pour le 10 e mois, il va s'infiltrer
dans la société et arrêter peu à peu tous ses membres.
Quelle est la formule ? Quel est le code du 10e mois ?

Exercice 12
Déterminer le polynôme P(x) de degré 3 tel que :

P(1) = ; P(2) = 1 ; P(3) = et P(4) = 21.

Les Fonctions Polynômes : Exercices (b)

Exercice 1
Cocher la réponse exacte.
I. Comment s'écrivent ces expressions ?
A B C
1. (2x - 1)² - 4(x - 2)² 2(x + 1)² 3(4x - 5) 4(x - 1)(x - 2)
2. 4(x - 1)² - (x - 3)² (x + 1)(3x - 5) (x + 1)(x - 7) 3(x + 2)

II. Quel ensemble de solutions admettent ces équations ?

A B C
3. 5x² - 20x = 0 {3 ; 0} {1 ; -2} {0 ; 4}
4. 3x² + 27 = 0 {1} {-3 ; 3} Ø

5. 9(3x + 5)² - (x - 1)² = 0 {1 ; 3} {-2 ; -1}

6. 4x² + 4x + 1 = 0 {1 ; 2} Ø

III. Quel ensemble de solutions admettent ces inéquations ?

A B C
7. 5x² - 20x 0 Ø [0; 4] ]- ; 2[

8. (2x - 1)² - 4(x - 2)² 0 [1 ; 2] ]- ;3[

9. 4(x - 1)² - (x - 3)² 0 Ø

10. x² + 1 2x -{1} ]1; + [

Exercice 2
Les fonctions suivantes sont-elles des fonctions polynômes ?
1. f: x 4x² + x + 1 ;
2. g: x ;

3. h: x .

Exercice 3
Déterminer le degré et les coefficients des fonctions polynômes suivantes, après les avoir écrites sous forme réduite et ordonnée :
f1: x (x - 1)² - 4(2x - 3)(x + 2)² + 3(x - 4)(x + 2)
f2: x (2x - 1)3 - 2(2x + 3)(x - 4)² - 4(x - 1)²(x + 3)
f3: x (2x3 + 2x - 1)(4x4 + 5x² + 3).

Exercice 4
On donne les fonctions polynômes :

Exprimer f + g, f.g, 2f-3g, f² (= f . f ).

Exercice 5
Un texte de devoir est mal écrit, et les coefficients en x3 et en x d'une fonction polynôme ont été effacés. On ne voit que p(x) = x4 + ...x3 - 2x²
+ ...x - 3.
La première question du problème est : vérifier que -1 et 3 sont racines de la fonction polynôme p.
Comment retrouver les coefficients effacés ?

Exercice 6
Soit les fonctions polynômes :

Quels sont les réels a, b, c, d, e tels que p et q soient égales ?

Exercice 7
Discriminant réduit
Soit l'équation ax² - 2b'x + c = 0 et soit ' = b'² - ac.
En utilisant les résultats de cours, discuter suivant le signe de ' le nombre de solutions, et, lorsqu'elles existent, exprimer celles-ci en
fonction de ', a et b'.

Exercice 8
1. Soit p: x x3 - 3x² - 13x +15.
Chercher une racine évidente de p, puis résoudre dans l'équation p(x) = 0.
2. Soit p: x 4x3 - 8x² - 47x + 105. Calculer p(3) et en déduire la résolution dans de l'équation p(x)=0.
3. Même travail avec p: x x3 + 7x² + 12x + 10 et p(-5).
4. Soit p: x 9x4 - 12x3 - 83x² - 50x - 8. Calculer p(4) et en déduire une première factorisation de p(x). Chercher une racine évidente de
p, puis résoudre p(x) = 0.

Exercice 9
Résoudre dans les équations :
7x² - 12x + 5 = 0 et 7x² + 12x + 5 = 0.

Comparer les solutions des deux équations.


Ne pouvait-on pas prévoir ce résultat ?

Exercice 10
Trouver trois entiers consécutifs dont la somme des carrés est 509.

Exercice 11
Résoudre dans les équations suivantes :
1. x4 - 2x² - 8 = 0 ;
2. 3x4 - 11x² + 6 = 0 ;

3. 2 x + 5 -3=0;

4. .

Exercice 12
Le nombre d'or est la solution positive de l'équation x² - x - 1 = 0 ; on le note .
1. Calculer .

2. Montrer que ²=5 + 3 et .

Exercice 13
Résoudre dans les inéquations suivantes :
1. 2x² + 7x - 4 0 ;
2. x² - 15x + 50 < 0 ;
3. 3x² + 20x + 50 > 0 ;

4.

Exercice 14

Résoudre dans le système :

En déduire les solutions du système :

Exercice 15
La somme des âges de deux amis est 53 ans. Dans cinq ans, le produit de leurs âges sera 990.
Quels sont leurs âges ?

Exercice 16
Quelles sont les dimensions d'une boîte parallélépipédique à base carrée dont le volume est V = 1 875 cm 3 et telle que la surface de carton
employée est S = 950 cm². (On se ramènera à une équation du troisième degré dont on cherchera une racine évidente.)

Polynômes

Exercice 1
Résoudre dans les équations suivantes :
a) 2x2 + x  15 = 0
b) x2 + x + 2 = 0

c) x2  (20) x + 5 = 0
d) 5x2 + 3x + 2 = 0

Exercice 2
Factoriser, lorsque c'est possible, les trinômes suivants :
a) P(x) = 9x2 + 4x  5
b) P(x) = x2 + 2x  3
c) P(x) = x2 + x + 1
d) P(x) = 12x2 + 7x
e) P(x) = 3x2  6x + 3

Polynômes et fractions rationnelles

Exercice 1

Soit la fonction définie par : .


1. Déterminer l'ensemble de définition de .
2. Factoriser chacun des polynômes .

3. a) Déterminer un dénominateur commun aux fractions rationnelles et puis écrire à l'aide d'une fraction

rationnelle, notée .
b) Déterminer une racine simple du polynôme g(x).
c) Simplifier l'écriture de et résoudre l'équation .

Exercice 2
Quatre cubes ont respectivement pour arêtes, mesurées en centimètres, , où est un nombre entier naturel.
Déterminer pour que le contenu des trois cubes d'arêtes remplisse exactement le cube d'arête .

Détermination d'un polynôme

Déterminer deux polynômes de degré trois admettant pour racines 1 et 2 et prenant la valeur 1 en zéro.

Fonctions composées et leurs ensembles de définition


I. Généralités

Lorsqu'on a deux fonctions f et g, la fonction g o f (lire "g rond f") est la fonction définie par g o f(x) = g[f(x)].

exemple :
On prend :
f(x) = x + 3
g(x) = 2x - 5
Donc :
g o f (x) = g [ f(x) ] = g(x + 3) = 2(x + 3) - 5 = 2x + 6 - 5 = 2x + 1
g o f (1) = g [ f(1) ] = g(4) = 2(4) - 5 = 8 - 5 = 3

Attention : f o g est très souvent différent de g o f

II. Ensembles de définition

Dans une fonction composée, une des "sous fonctions" peut être définie dans un ensemble différent de , dans ce cas, cela se répercute sur
toute la fonction composée, il faut donc faire très attention…

exemple :
f(x) = x² Df =
g(x) = 2x - 1 Dg =
*
h(x) = 1 / x Dh = = -{0}

Pour h o f o g (x) :

Métaphore à l'aide d'un aéroport pour un voyage en deux escales...


Au départ du voyage (la composée), tous les voyageurs ( ) se présentent à l'aéroport g et tous sont acceptés (car Dg = ), à l'aéroport f,
tout le monde embarque, mais à l'aéroport h le voyageur 0 est refusé…
Seulement au début de la composée, donc à g, le 0 de l'aéroport h, n'était pas 0 au départ de la composée car entre temps il a été changé par
les voyages précédents (par les autres fonctions), donc pour trouver la véritable valeur à exclure de l'ensemble de définition de la composée,
il faut remonter la composée à partir de h avec la valeur 0.
Si il y a 0 à h, cela veut dire qu'il a été fabriqué à partir de la fonction f et d'une valeur de départ, pour la trouver, puis ensuite faire de même
avec la fonction g :
f(x) = x² x² = 0 x = 0 donc au départ de f, c'est la valeur 0 qui a donné le 0 de h.
g(x) = 2x - 1 2x - 1 = 0 x = 1/2 donc au départ de la composée, c'est la valeur 1/2 qu'il faut directement exclure pour ne pas
tomber sur une valeur interdite pendant le "voyage".
Donc l'ensemble de définition de la composée est : Dhofog = - {1/2}

Activités numériques

Exercice 1

désignant un nombre réel quelconque, on donne :


Démontrer que, pour tout réel , .

Exercice 2

est un réel de l'intervalle [-2 ; + [, on donne : et .


Démontrer que, pour tout réel de l'intervalle [-2 ; + [, .

Exercice 3

n désignant un nombre entier naturel non nul, on donne : et .


Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, .

Exercice 4

étant un nombre réel de l'intervalle [3 ; 5]. On donne : .

Démontrer que, pour tout réel de l'intervalle [3 ; 5], .

Comment comparer deux nombres ?


Première méthode

Pour comparer deux nombres a et b, une méthode consiste :


à calculer la différence de ces deux nombres,
puis à étudier le signe de cette différence.

Deuxième méthode

Pour comparer deux nombres a et b de même signe, avec, par exemple, des radicaux, une autre méthode consiste à comparer leurs carrés.
(attention au signe de a et b )

Troisième méthode

Pour comparer deux nombres a et b strictement positifs, une troisième méthode consiste à calculer le quotient , puis comparer ce quotient à
1.

Quatrième méthode

Pour comparer deux nombres a et b, une quatrième méthode consiste à utiliser le sens de variation d'une fonction usuelle f.
La substitution

Exercice 1
Factorisation de polynômes.
On donne une fonction polynôme f(x) = x4 - 3x³ + x² - 5x + 6.
a) Calculer f(1).
b) On peut factoriser f(x).
Sachant que f(x) = (x - 1)g(x).
Avec g, polynôme du troisième degré : g(x) = ax³ + bx² + cx + d.
Calculer g(x) par identification.
c) Calculer g(3). Conclusion ?
d) Factoriser encore f(x).

Exercice 2
Parabole passant par trois points.
Soit f(x) = ax² + bx + c l'équation d'une parabole.
Cette parabole passe par A(1; 2), par B (2; -3) et par C(3; -12).
Le but de l'exercice est de trouver l'équation de la parabole.
a) Ecrire un système vérifié par a, b et c.
b) Le résoudre.

Exercice 3
Système échelonné.
Résoudre le système suivant :
2x - y + z + t =2
x + 4y + 2z - t = 7
x - 3y - z = -3
y + 2z + t = 3

Fonctions bornées
Dans chacun des exercices 1 à 6, f désigne une fonction définie sur l'intervalle I.
Montrer que f est bornée sur I.

Exercice 1
I = [-3; 2] et f(x) = |x - 3|

Exercice 2
I = [-4; 1] et f(x) = x²

Exercice 3
I = [-2; 2] et f(x) = x² - 1

Exercice 4
I = [-1; 2] et f(x) = |2 - x²|

Exercice 5
I = [-1; 3] et f(x) = x² - 2x

Exercice 6

I = [0; 3] et

Exercice 7

On considère les fonctions f et g de vers définies par : .

1. a) Montrer que pour tout nombre réel x,


b) Montrer que pour tout nombre réel x,
c) En déduire que pour tout nombre réel x, .
2. La fonction f est elle bornée sur ?
3. Démontrer que la fonction est bornée sur .
4. Démontrer que la fonction est bornée sur et que pour tout nombre réel x, .

Hyperboles

Exercice 1

f est la fonction x définie sur .


g est la fonction x -x + 3 définie sur .

Dans un repère orthonormal , C et D sont les courbes représentant f et g.


1. Tracer les courbes C et D.
2. Démontrer que le point d'abscisse 1 de D appartient à C.
Trouver le second point d'intersection de ces courbes.
indication : Vérifier que x² - 3x + 2 = (x - 1)(x - 2)
3. Vérifier les coordonnées de ces points d'intersection sur le graphique.
4. Construire l'ensemble des points M(x; y) tels que x² y² = 4.
5. Un rectangle a pour aire 2 m² et pour périmètre 6m.
En utilisant le graphique précédent, trouver sa longueur et sa largeur.

Exercice 2

Nous allons étudier la fonction f : x .


1. Quel est l'ensemble de définition de f ?
2. Démontrer que f est paire.
Que peut-on en déduire pour l'étude de son sens de variations et pour sa représentation graphique ?
3. Etudier le sens de variation de f sur ]0; + [ à l'aide de vos connaissances sur les fonctions x x² et x

4. Pour x 1, comparer en justifiant la réponse.


En déduire l'étude de f pour les grandes valeurs de x ?
Qu'en déduire graphiquement ?

5. Pour 0 < x 1, comparer en justifiant la réponse.


En déduire l'étude de f pour les petites valeurs de x ?
Qu'en déduire graphiquement ?
6. Dresser le tableau de variation de f et construire sa courbe dans un repère orthonormal, en plaçant quelques points.

Comment étudier les limites de fonctions


Comment trouver la limite d'une fonction f en l'infini

On compare la fonction f à des fonctions plus simples dont on connaît la limite à l'infini.
On utilise les théorèmes relatifs à la limite d'une somme, d'un produit, d'un quotient.
Astuce : Penser lors d'une forme indéterminée, à mettre en facteur le terme de plus haut degré.

Comment interpréter la limite d'une fonction

Si (ou ) alors la droite d'équation y = L est asymptote horizontale à la courbe


représentative de f.
Si (ou ) alors la droite d'équation x = a est asymptote verticale à la courbe
représentative de f.

Si (ou , alors la droite d'équation y = ax + b est


asymptote oblique à la courbe représentative de f en + (ou en - ).

Opérations sur les limites


Somme

f l l + - +
+
g l' + - -
-
+ forme
f+g l + l' + -
- indéterminée

Produit

f l l 0 0
g l'
forme
f×g l l'
règle des signes indéterminée règle des signes

Quotient

f l l 0 l
g l' 0 0 0 l
f l +/- forme forme
0
g l' à gauche/à droite indéterminée règle des signes indéterminée

Limites de fonctions

Exercice 1
Calculer la limite de toutes les fonctions en + .
f1(x) = x² + 3x + 5
f2(x) = 2x³ + 5x² + 4x + 1
f3(x) = x² - 5x + 4
f4(x) = 2x³ - 4x² + 7x +1

Exercice 2
Etudier la limite en + des fonctions f,g et h de dans définies par :
f(x) = 3x² + 5x - 7
g(x) = 7x² - 11x + 3

Exercice 3

On donne une droite (D) munie d'un repère (O, ). Un point M se déplace sur cette droite et sa position, en fonction du temps t (en
secondes), est définie par son abscisse x(t) (en mètre).
La fonction t x(t) est la "loi horaire" du mouvement. On appelle "diagramme des espaces" la représentation graphique de cette
fonction dans un plan muni d'un repère ( , , ).
1. Dessiner le diagramme des espaces lorsque t varie entre 0 et 3, sachant que x(t) = t² + t + 1.
(on représentera une seconde par 1 cm, et un mètre par 1 cm.)
2. Calculer la loi horaire du point M entre les dates 1 et 3.
3. Soit h un nombre réel de l'intervalle ]0 ; 1[. Calculer la vitesse moyenne du point M entre les dates 2 et 2+h.
4. Quelle est la vitesse instantanée du point M à la date 2 ?
On rappelle que la vitesse instantanée du point M à la date t0 est la limite en zéro de la fonction .

Exercice 4
Calculs de limites en utilisant des fonctions de références
1.) f : x x² - 3x + 3
a) Montrer que pour x 3 , f(x) x
En déduire la limite de f(x) quand x tend vers +
b) Démontrer que :
lim f(x) = +
x -
2. f : x x² / (x²+1)
Montrer que pour tout réel x, |f(x) - 1| 1/x²
En déduire les limites de f(x) en + et en -

Exercice 5
Calculs de limites en utilisant les théorèmes relatifs aux opérations sur les fonctions
Calculer les limites de f : x 3x² + 2x - 5 en + , en - et en -1 .
Calculer les limites de f : x (2x - 1) / (x-1) en + , en - , en 1 .

Calculer les limites de f : x (x² + x) - 3x en - et en + .

Calculer les limites de f : x (x² + 2x) - x en - et en +

Dérivation : Cours
I. Nombre dérivé en x0

1. Définition

Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant x0. On dit que f est dérivable en x0 si la quantité
admet une limite finie quand h tend vers 0.
Cette limite est appelée nombre dérivé en x0 et notée f '(x0).

Remarque : Il ne faut pas écrire « » si l'existence de cette limite n'a pas encore été justifiée.

2. Meilleure approximation affine


Théorème 1

f est dérivable en x0 si et seulement si il existe un réel l tel que f(x0+ h) = f(x0) + l h + h (h) avec
Alors l = f '(x0).

Remarque : on parle d'approximation affine car on remplace la fonction h f(x0 + h) par la fonction affine h f(x0) + f '(x0)h.
L'erreur commise en effectuant ce remplacement est h (h). Cette erreur n'est petite que lorsque h est très petit.

Exemples importants :
(1 + h)² = 1 + 2h + h (h)

(1 + h)3 = 1 + 3h + h (h)
avec .

3. Lien avec la notion de limite


Propriété 1
Si f est dérivable en x0, alors f admet une limite finie en x0.

Remarque : la réciproque est fausse !

4. Nombre dérivé à droite. Nombre dérivé à gauche


Définition

Si existe et est finie, on dit que f est dérivable à droite en x0 et on note f 'd(x0) cette limite, appelée «
nombre dérivé à droite » en x0.
On définit de façon similaire le nombre dérivé à gauche f 'g(x0). Dans le cas où l'expression de f(x) n'est pas la même avant et après x0 et si f
admet une limite finie en x0 (qui est alors f(x0)), alors :

Théorème 2
f est dérivable en x0 si et seulement si f 'd(x0) et f 'g(x0) existent et sont égaux.

5. Interprétation graphique et mécanique


Propriété 2
S'il existe, le nombre dérivé f '(x0) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de f au point M 0(x0, f(x0)).

Remarque : Si f 'd(x0) et f 'g(x0) existent mais sont différents, la courbe admet deux demi-tangentes en M 0 et fait un « angle » en ce point.

Propriété 3
Si x(t) désigne l'abscisse, à l'instant t, d'un point mobile se déplaçant sur un axe et si t x(t) est dérivable en t0, alors x'(t0) est la vitesse
instantanée du point mobile à l'instant t0.

Remarque : Il ne faut pas confondre avec la vitesse moyenne entre t0 et t1 qui est .

II. Fonction dérivée

1. Définition
La fonction dérivée est la fonction f ' : x f '(x).

Remarque : il ne faut pas confondre le nombre dérivé f '(x) et la fonction dérivée f ' (comme il ne faut pas confondre f (x) et f).

2. Propriétés
Si u et v sont deux fonctions dérivables sur le même ensemble D, alors les fonctions suivantes sont dérivables et :

(au + bv)' = au' + bv' pour a, b réels quelconques


(uv)' = u'v + uv'
, aux points x tels que v(x) 0

, aux points x tels que v(x) 0


n n-1
(u )' = nu u' (n *)

(n *)
Si F(x) = u(ax + b), F'(x) = au'(ax+b) a,b réels quelconques

Propriété 4
Une fonction paire a une dérivée impaire.
Une fonction impaire a une dérivée paire.

Remarque : utiliser cette propriété comme vérification lorsqu'on dérive une fonction paire ou une fonction impaire.

3. Dérivées usuelles
f(x) f ' (x) Df '
a 0
ax + b a
ax² + bx + c 2ax + b

xn (n *) nxn-1

*
(n *)

*+

{x / ax + b > 0

cos x -sin x x
sin x cos x x

III. Utilisation des dérivées

1. Sens de variation d'une fonction


Théorème 3
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Alors :
f est croissante sur I ssi pour tout x I, f '(x) 0.
f est décroissante sur I ssi pour tout x I, f '(x) 0.
f est constante sur I ssi pour tout x I, f '(x) = 0.
Remarque : ce théorème n'est valable que sur un intervalle. Par exemple la fonction x est décroissante sur *- et sur *+, mais
pas sur *.

2. Lien avec la notion de bijection


Théorème 4
Soit f une fonction dérivable sur l'intervalle [a, b].
Si, pour tout x ]a, b[, f '(x) > 0, alors f réalise une bijection strictement croissante de [a, b] sur [f(a), f(b)].
Si, pour tout x ]a, b[, f '(x) < 0, alors f réalise une bijection strictement décroissante de [a, b] sur [f(b), f(a)].

Remarque :

On peut remplacer f(a) par et [a, b] par ]a, b], [f(a), f(b)] par ] , f(b)], lorsque f n'est pas définie en a mais admet en a
une limite (finie ou infinie).
si f-1 est la bijection réciproque, alors f-1 a le même sens de variation que f.

3. Extrema d'une fonction


Théorème 5
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant x0.
Si f ' s'annule en changeant de signe en x0, alors f admet un extremum en x0.

Remarque : dans ce cas, Cf admet une tangent horizontale en M0(x0, f(x0)).

4. Plan d'étude d'une fonction


Ensemble de définition Df.
Eventuelle parité ou périodicité (pour réduire l'ensemble d'étude).
Limites ou valeurs de f aux bornes des intervalles constituant Df et éventuelles asymptotes.
Existence et détermination de f ' (en utilisant les opérations ou la définition) puis signe de f '(x).
Tableau de variation récapitulant les résultats précédents.
Recherche éventuelle d'un centre ou d'un axe de symétrie.
Tracé de la courbe après avoir placé :
- les axes du repère avec la bonne unité ;
- les points particuliers (tangente horizontale ou verticale, intersection avec les axes, ...) ;
- les éventuelles asymptotes.

Dérivation : Fiche Méthode


I. Recherche du nombre dérivé

Si f est dérivable sur I, et si x0 I, on calcule f ' (à l'aide des formules du cours à savoir par cœur), puis f '(x0).
Si les opérations sur les fonctions ne donnent pas l'existence de f '(x0), on cherche la limite éventuelle de :

p(h) = , en simplifiant au maximum p(h) (à l'aide de factorisations).

II. Tangente

Retenir que f '(x0) est le coefficient directeur de la tangente à Cf au point M0 d'abscisse x0.

Si f '(x0) = , pour tracer la tangente en M0 on porte a unités en hauteur et b unités horizontalement (dans le sens correspondant au signe
de chacun); si M est le point obtenu, la tangente est la droite (M 0M).

Si (ou - ), f n'est pas dérivable en x0, mais Cf admet une demi-tangente verticale en M0.
Placer les tangentes horizontales (f '(x0) = 0), et les tangentes ou demi-tangentes particulières avant de tracer la courbe.

III. Utilisation de la dérivée

Justifier son existence (opérations sur les fonctions dérivables)


Exprimer f '(x) en factorisant au maximum pour :
- connaître le signe de f ', et ainsi le sens de variation de f ;
- trouver les valeurs où f ' s'annule en changeant de signe, pour obtenir ainsi les extremums de f.
Rassembler tous ces résultats dans un tableau de variation.
Celui-ci permet de déterminer si un extremum est un maximum ou un minimum.
Vérifier la cohérence entre :
- les limites obtenues et le sens de variation ;
- les résultats trouvés sur la copie et le graphe donné par une calculatrice graphique.

Formules sur les dérivées


fonctions usuelles :

f définie par Df Df ' (f dérivable sur) f ' définie par


f(x) = k (constante) f '(x)=0
f(x) = x f '(x)=1
n
f(x) = x (n entier 2) f '(x) = n xn-1

* *

f(x) = f '(x) =

+ +*
f(x) =
f '(x) =
f(x) = sin x f '(x) = cos x
f(x) = cos x f '(x)= -sin x

Opérations sur les fonctions :

f=ku f ' = k u'


f=u+v f ' = u' + v'
f=uv f ' = u' v + u v'

f= f'=

f= f'=

f=
f'=
Les Dérivées (a)

Exercice 1

Soit f la fonction définie par f (x) = x3 - x² + 1 et (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (O, , ).
1. Etudier les variations de f.
2. On appelle A le point de (C) dont l'abscisse est 2.
a) Déterminer une équation de la tangente (D) à (C) en A. (Ecrire cette équation sous la forme y = t(x)).

b) On pose d(x) = f(x) - t(x). Vérifier que d(x) = x(x - 2)².


c) Préciser la position de la courbe (C) par rapport à la tangente (D).
d) Dessiner (C) et (D).

Exercice 2
Soient (C) et (C') les courbes d'équations respectives y = x3 - 2x + 3 et y = 2x² - 3x + 3.
1. Déterminer les coordonnées des points communs à (C) et (C').
2. Déterminer les équations des tangentes à (C) et (C') en chacun de leurs points communs.
3. Etudier les variations des fonctions : x x3 - 2x + 3 et x 2x² - 3x + 3.

4. Dessiner (C) et (C') dans le repère (O, , ).

Exercice 3

Soit f la fonction définie sur R-{2} par : f (x) = et (C) sa courbe représentative dans un plan muni d'un repère
orthonormal. Déterminez a, b, c pour que (C) ait les propriétés suivantes :
(C) passe par le point A(0 ; 5)
la tangente à (C) au point A est parallèle à l'axe des abscisses ;
la tangente à (C) au point B d'abscisse 1 a pour coefficient directeur - 3.
Etudier les variations de la fonction f ainsi obtenue.
Tracer (C).

Exercice 4

On considère la fonction f définie sur par : f(x) = et C sa courbe représentative dans un repère orthonormal d'unité 1 cm.
1.

a) Déterminer les réels a et b tels que, pour tout réel x : f (x) = ax + .


b) Montrer que f est impaire. Que peut-on en déduire pour la courbe C ?
2. Soit f ' la dérivée de f.

a) Montrer que f '(x) = .


b) Etudier les variations de f.
3. Préciser une équation de la tangente T à la courbe C à l'origine.
4. Soit D la droite d'équation y = - x.
a) Etudier la position de C relativement à la droite D.

b) Montrer que, pour tout x non nul : f (x) + x = .


En déduire la limite de f (x) + x quand x tend vers + . Que peut-on en conclure pour la courbe C ?
5. Tracer D, T et C sur un même graphique. (On précisera les points d'intersection de la courbe C avec l'axe des abscisses).
Exercice 5

Etude d'une fonction définie sur [-2; 2] par: f (x) = x3 + 2x et C sa courbe représentative dans le plan muni du repère orthogonal (O, , )

(unités: 3 cm pour 1 sur (O, ) et 0,5 cm pour 1 sur (O, )).


1. f est-elle impaire?
2. Etudier les variations de f.
3. Déterminer une équation de la tangente T à C au point d'abscisse 0.
4. Déduire de l'étude du signe de l'expression f (x) - 2x, la position de la courbe C par rapport à la tangente T, lorsque x varie dans [-2, 2].
5. Construire C et T après avoir déterminé les coordonnées d'une dizaine de points à l'aide d'une calculatrice programmable.

Les Dérivées (b)

Exercice 1
Trouver la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

Le plan est muni d'un repère (O, , ); Cf désigne la courbe représentative de la fonction f dans ce repère : f la fonction définie par f (x) =

x3 - x² + 1 et (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal .


1. Une équation de la droite passant par A(1 ; 2) et de coefficient directeur -3 est :
a) y = -3 x + 5
b) 6x + 2y - 10 = 0
c) y = 2x - 3
2. Soit f(x) = x3 - x, et A et B les points de Cf d'abscisses respectives 1 et 2. La pente de (AB) est :
a) 5
b) 1
c) 6
3. Le point M appartient à (AB)
a) M(0 ; -6)
b) M(-2 ; -18)
c) M(-1 ; 8)
4. Soit g(x) = x² + 1, C le point de Cg d'abscisses x 2. La pente de (CM) est :
a) x - 2
b) x + 2

c)
5. La limite de la pente de (CM) lorsque x tend vers 2 est :
a) 0
b) 4
c) 1
6. La droite passant par C et de coefficient directeur 3 a pour équation :
a) y = 3x - 1
b) 6x - 2y + 6 = 0
c) x - 3y + 2 = 0
7. La droite d'équation 2x - y + 7 = 0 a pour coefficient directeur :
a) 2

b)
c) 7
8. La droite d'équation x + 3y - 1 = 0 a pour vecteur directeur :
a) (3 ; 1)
b) (-3; 1)

c) (1; )
9. La droite d'équation 4x - 3y + 1 = 0 passe par :
a) A(3 ; 4)
b) B(-1 ; -1)
c) C(2 ; 3)

10. La limite lorsque h tend vers 0 de est :


a) 0
b) +

c)

Exercice 2
Calculer les dérivées des fonctions suivantes en précisant à chaque fois l'ensemble de définition de la fonction et de sa dérivée.
f1(x) = 2x3 - 4x² + 7
f2(x) = (x7 + 2x)(x3 - 4x + 1)
f3(x) = (x² - 2x + 3)8

f4(x) =

f5(x) =

f6(x) =

f7(x) =

f8(x) =

f9(x) = (x - 3)(x² + 1)( x - 1)

Exercice 3
Déterminer les dérivées des fonctions suivantes puis dresser leur tableau de variation :
1. f(x) = 6(x² - 1)

2. f(x) =

3. f(x) =
4. f(x) = 4x3 - 3x4

Exercice 4
Déterminer les extrema des fonctions suivantes sur l'intervalle I en précisant s'il s'agit d'un minimum ou d'un maximum.
1. f(x) = -x² + 4x - 8 sur I = ;

*+ *-
2. f(x) = x² + sur I = et sur I = ;

3. f(x) = 2x + 3 + sur I = ]2, + [.

Exercice 5
Soit f la fonction définie sur par : f(x) = x² - x - 2.
1. Calculer f'(x) puis dresser le tableau de variation de f. f possède-t-elle un maximum, un minimum ?
2. Déterminer le point A de la courbe représentative Cf de f (dans un repère orthonormal) en lequel la tangente à Cf a pour coefficient
directeur -2.
3. Tracer Cf. On placera notamment les points d'intersection avec les axes et on tracera la tangente à C f en A.

Exercice 6

Soit f la fonction définie par f(x) = , et C sa courbe représentative dans un repère orthonormal.
1. Déterminer les limites de f en - , + , -2 (à droite et à gauche). Que peut-on en déduire pour C ?
2. Calculer f'(x). En déduire les variations de f.
3. Déterminer les réels x tels que f'(x) = 1.
4. Tracer et les tangentes à C en les points d'abscisse x tels que f'(x) = 1.

Exercice 7

Soit f la fonction définie par f(x) = et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal.

1. Déterminer trois réels a, b et c tels que pour tout x différent de 1, f(x) = ax + b + .


2. Utiliser cette écriture de f(x) pour calculer f'(x) et pour déterminer les limites de f en - ,+ , 1 (à droite et à gauche). Rassembler ces
résultats dans un tableau de variation.
3. Que peut-on dire de la droite D d'équation y = 2x + 1 pour C ?
4. Tracer C et D.

Exercice 8

Soit f la fonction définie par : f(x) = .


1. Calculer f'(x). Quel est son signe ?
2. Déterminer les limites de f en - et en + . Rassembler les résultats précédents dans un tableau.
3. Que représente la droite d'équation y = 1 pour la courbe représentative C de f dans un repère orthogonal ?
4. Montrer que C est symétrique par rapport à Oy, puis tracer C.

5. Soit g(x) = . Etudier les variations de g, tracer sa courbe représentative C' sur la même figure que pour C.

6. Résoudre graphiquement l'équation : .

Exercice 9
1. Soit f la fonction définie par f(x) = 3x4 - 5x² + 2x - 1. Calculer f'(x), f''(x), f'''(x), ..., f(p)(x), où f(p)(x) = (f(p-1))'(x).
A partir de quel rang a-t-on f(p)(x) = f(p+1)(x) ? Quelle est la valeur commune ?
2. Généraliser le 1) à une fonction polynôme de f de degré n. (on pourra comparer les degrés de f et de f').

Exercice 10
D'après la théorie de la relativité, l'énergie totale d'une particule de masse m animée de la vitesse v est :

E(v) = où c est la vitesse de la lumière.

Chercher la meilleure approximation affine de la fonction v E(v) lorsque v est très petite devant c. (On posera x = et on cherchera

la meilleure approximation affine de la fonction x ).


Les termes obtenus vous sont-ils familiers ?

Exercice 11
Soit f une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle I. Le but de cet exercice est d'étudier la dérivabilité sur I de la fonction g
définie par :

g(x) = .
1. Soit x0 un élément de I. Montrer que pour tout réel h 0,

.
2. Déterminer la limite de quand h tend vers 0. Que peut-on en déduire pour la fonction g ?
3. Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes sur l'intervalle I, et déterminer dans chaque cas la fonction dérivée :

f1(x) = sur I = .

f2(x) = sur I = ]1, + [.

Exercice 12

Dans le plan muni d'un repère orthonormal (O, , ), D1 et D2 sont les droites sécantes formant un angle ,0< < , représentées sur
la figure ci-dessous.
Deux mobiles M1 et M2 se déplacent respectivement sur D1 et D2, animés chacun d'un mouvement rectiligne uniforme.

Les vecteurs vitesse de M1 et M2 sont notés et .

On suppose que M1 et M2 ont même vitesse, c'est-à-dire : = v et le sens des vecteurs vitesse est celui indiqué sur la figure. A

l'instant t = 0, les coordonnées de M1 sont (0, 0) et celles de M2 sont (-a cos , a sin ).

1. Quelles sont les équations des mouvements de M1 et M2 ? (On exprimera les coordonnées de M1 et M2 en fonction du temps t).
2. A quel instant la distance d(M1, M2) est-elle minimale ?

Exercice 13
Un skieur de randonnée gravit une montagne dont la pente est supposée régulière. Il fait des virages réguliers pour aller du point de départ A

au sommet B distant de 1 000 mètres à vol d'oiseau. L'inclinaison de ses virages est p = où x et y sont les distances indiquées sur la

figure. Une règle empirique fait apparaître que la vitesse du skieur est inversement proportionnelle à (p + ).
Quelle est la valeur de p qui permet de gravir la montagne en un temps minimal ?
Exercice 14
Quatre maisons sont aux sommets d'un carré de côté c = 2 km. On veut construire des chemins entre ces maisons de façon que la longueur
totale de ces chemins soit la plus courte possible (pour une question de coût). On décide de construire les chemins comme sur la figure ci-
dessous.

1. Comment choisir x de façon que la longueur totale soit la plus courte possible ? (On sera amené à calculer la dérivée de la fonction x

).
Quelle est alors cette longueur totale ?

2. Quelle est la mesure des angles

Exercice 15

Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, , ). D est la droite d'équation 4x + 3y = 14 et A le point de coordonnées (-2, -1). On
veut calculer la distance de A à la droite D.
1. Montrer qu'un point M(x, y) appartient à D si et seulement si il existe un réel t tel que :

On note M(t) le point de D correspondant.


2. Calculer la distance de A à D en étudiant la fonction t (d(A , M(t)))².

Exercice 16
Résoudre graphiquement le système d'équations :

(On étudiera et représentera deux fonctions).

Exercice 17

Soit f la fonction définie par : f(x) = .


1. Etudier la fonction f et tracer sa courbe représentative C. Donner une équation de la tangente à la courbe C au point d'abscisse 0.
2. Soit g la fonction définie de ]-2, 2[ dans par g(x) = f(x). Montrer que g est une bijection et préciser le sens de variation de g -1.
Tracer la courbe représentative de g-1 sur la figure précédente.
Les Suites
I. Généralités sur les suites

Dans tout le cours, on considère des suites (un)définies sur les entiers naturels.

1. Suites croissantes, suites décroissantes


Définitions
Une suite (un) est croissante si pour tout entier n, un un+1.
Une suite (un) est décroissante si pour tout entier n, un un+1.

Remarques :
Une suite croissante, une suite décroissante sont dites monotones.
Il existe des suites ni croissantes, ni décroissantes.
Exemple : La suite (un) définie par un = (-1)n est une suite ni croissante, ni décroissante.

Méthode :
Pour étudier le sens de variation d'une suite (un), on étudie le signe de la différence un+1 - un.

Si tous les un sont strictement positifs, on compare et 1.

Exemple 1 :

Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n par : .


Etudier le sens de variation de la suite (un).

Pour étudier le sens de variation de la suite (un), on étudie le signe de la différence un+1 - un.

Et, pour tout entier naturel n, n + 3 0 et n + 2 0.

Donc : pour tout entier naturel n,


D'où : pour tout entier naturel n, un+1 - un 0, soit un+1 un.
La suite (un) est croissante.

Exemple 2 :

Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n par :


Etudier le sens de variation de la suite (un).

Tous les termes de la suite (un) sont strictement positifs. Pour étudier le sens de variation de la suite (u n), on compare et 1.

Or, , donc la suite (un) est strictement décroissante.

Théorème
Soit (un) une suite définie par un = f(n), avec f définie sur [0; + [
Si f est strictement croissante, alors (un) est strictemnt croissante.
Si f est strictement décroissante, alors (un) est strictemnt décroissante.
Démonstration :
cas où f est strictement croissante :
Pour tout entier naturel n, la fonction f est strictement croissante, donc : f (n + 1) > f (n)
D'où : pour tout entier naturel n, un+1 > un.
La suite (un est donc strictement croissante.

cas où f est strictement decroissante :


Pour tout entier naturel n, la fonction f est strictement décroissante, donc : f (n + 1) < f (n)
D'où : pour tout entier naturel n, un+1 < un.
La suite (un est donc strictement décroissante.

Ce théorème ne s'applique pas si la suite (un) est définie par récurrence (un+1 = f(un)). Les variations de la fonction f et de la suite
(un) ne sont pas toujours les mêmes.

Exemple 3 :
Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n par .
Etudier le sens de variation de la suite (un).

Soit f la fonction définie sur ]-1; + [ par .


La fonction f est définie en particulier sur [0; + [ et est dérivable sur cet intervalle. On a, pour tout x de [0; + [:

Pour tout x de [0; + [, f '(x) > 0.


La fonction f est donc strictement croissante sur [0; + [.
D'où : la suite (un) est strictement croissante.

Exercice :
Soit la suite (vn) définie pour tout entier naturel n par :

Etudier le sens de variation de la suite (vn).

On pose
Pour tout entier naturel n, on a :

Comme , alors Dn est du signe de Dn-1, qui lui-même est du signe de Dn-2. Et ainsi de proche en proche, on a : Dn est du signe de D0.

Or, D0 = v1 - v0 =
D'où : pour tout entier naturel n, Dn > 0.
Donc, pour tout entier naturel n, vn+1 > vn
La suite ( vn) est strictement croissante.

Remarque : on dit qu'une suite est stationnaire si elle est constante.

2. Suites périodiques
Définition
Une suite (un) est périodique
si il existe un entier naturel k non nul tel que pour tout entier naturel n, u n+k = un

Remarque : la période appartient à ;


si un = sin n, 2 n'est pas une période pour (un).

II.Suites Arithmétiques

1. Définition
Définition :
Une suite (un) est arithmétique si il existe un réel r tel que pour tout entier naturel n, u n+1 = un + r.
r est appelé raison de la suite.

2. Calcul de un
Théorème :
Si (un) est une suite arithmétique de raison r, alors pour tous les entiers naturels n et p, on a :
un = u0 + nr et un = up + (n - p) r.
Démonstration :
(un) est une suite arithmétique de raison r. Donc, pour tout entier naturel n, on a :
un = un-1 + r
un-1 = un-2 + r
...
u2 = u1 + r
u1 = u0 + r
En additionnant ces n égalités membre à membre, on obtient :
un + un-1 + ... + u2 + u1 = un-1 + r + un-2 + r + ... + u1 + r+ + u0 + r
soit : un = u0 + nr
(un) est une suite arithmétique de raison r. Donc, pour tous entiers naturels n et p, on a :
un = u0 + nr et up = u0 + pr
En soustrayant ces deux égalités, on obtient : un - up = u0 + nr - u0 - pr
soit : un = up + (n - p)r

Remarques :
La première formule n'est qu'un cas particulier de la seconde.
Si un = an + b, alors (un) est une suite arithmétique de raison a et de premier terme u 0 = b.

3. Somme des n premiers termes


Cas particulier :

La somme des n premiers entiers naturels non nuls est égale à


Démonstration :
Soit S la somme des n premiers entiers naturels non nuls, S = 1 + 2 + 3 + ... + (n - 2) + (n - 1) + n.
Sur une première ligne, écrivons la somme dans l'ordre croissant, puis sur une deuxième ligne, la somme dans l'ordre décroissant :

En sommant ces deux égalités, on obtient :


2S = (1 + n) + (2 + n - 1) + (3 + n - 2) + ... + (n - 2 + 3) + (n - 1 + 2) + (n + 1)
soit 2S = (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) + ... + (n + 1) + (n + 1) + (n + 1)
donc : 2S = n(n + 1)

D'où : S = 1 + 2 + 3 + ... + (n - 2) + (n - 1) + n =
Théorème :
Si (un) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0,

alors pour tout entier n : S = u0 + u1 + ... + un-1 =


S est appelée la somme des n premiers termes de la suite (un). Elle est égale au produit du nombre de termes par la demi-somme des termes
extrêmes.
Démonstration :
Les n premiers termes de la suite arithmétique (un) sont u0; u1 = u0 + r; u2 = u0 + 2r; ...; un-3 = u0 + (n - 3)r; un-2 = u0 + (n - 2)r et un-1 = u0 + (n -
1)r. Donc :
S = u0 + u1 + u2 + ... + un-3 + un-2 + un-1
S = u0 + (u0 + r) + (u0 + 2r) + ... + (u0 + (n - 3)r) + (u0 + (n - 2)r) + (u0 + (n - 1)r)
S = nu0 + r + 2r + ... + (n - 3)r + (n - 2)r + (n - 1)r
S = nu0 + r[1 + 2 + ... + (n - 3) + (n - 2) + (n - 1)]

Or, on a vu que 1 + 2 + ... + (n - 2) + (n - 1) = . Donc :

4. Sens de variation

III. Suites géométriques

1. Définition
Définition : Une suite (un) est géométrique si il existe un réel q tel que pour tout entier naturel n, u n+1 = q un.
q est appelé raison de la suite.

2. Calcul de un
Théorème :
Si (un) est une suite géométrique de raison q, alors pour tous les entiers naturels n et p :
un = u0 qn et un = up qn-p
Démonstration :

Remarques :
la première formule n'est qu'un cas particulier de la seconde;
si un = b an, alors (un) est une suite géométrique de raison a et de premier terme u0 = b.

3. Somme des n premiers termes


Cas particulier :
La somme des n premiers termes d'une suite géométrique de raison q (q 1) et de premier terme 1 est égale à

Démonstration :
Soit S la somme des n premiers termes d'une suite géométrique de raison q (q 1), S = 1 + q + q² + ... + qn-3 + qn-2 + qn-1.
Donc : qS = q + q² + q3 + ... + qn-2 + qn-1 + qn
Donc : qS = S - 1 + qn
Donc : (1 - q)S = 1 - qn
Or, q 1, donc 1 - q 0.

Donc : S =
Théorème :
Si (un) est une suite géométrique de raison q (q 1) et de premier terme u0,

alors alors pour tout entier n : S = u0 + u1 + ... + un-1


S est appelée la somme des n premiers termes de la suite (un).
Démonstration :
Les n premiers termes de la suite géométrique (un) sont u0; u1 = qu0; u2 = q²u0; ...; un-3 = qn-3u0; un-2 = n-2u0 et un-1 = n-1u0. Donc :
S = u0 + u1 + u2 + ... + un-3 + un-2 + un-1
S = u0 + qu0 + q²u0 + ... + qn-3u0 + qn-2u0 + qn-1u0
S = u0(1 + q + q² + ... + qn-3 + qn-2 + qn-1)

Or, on a vu que 1 + q + q² + ... + qn-3 + qn-2 + qn-1 = . Donc :

Remarque : Dans le cas où q = 1, la suite géométrique (un) est constante : elle est toujours égale à u0.
On a alors : S = u0 + u1 + ... + un-2 + un-1 = n u0

4. Sens de variation

IV. Comportement à l'infini

1. Convergence vers l

Les suites de terme général , , , , an avec -1 < a < 1,

convergent vers 0 et on note alors : .

Théorème de comparaison 5 :

Si, à partir d'un certain rang, et si ,

alors (un) converge vers l et on note : .

Théorème 6
Si, à partir d'un certain rang, un vn wn et si :

alors .
Remarques :
Les deux inégalités sont indispensables pour conclure.
Si (un) et (wn) convergent vers des réels distincts, on ne peut rien dire pour (vn).

2. Divergence vers l'infini

Les suites de terme général n, n², n3, , an avec a>1, divergent vers + et on note :

Une suite (un) diverge vers - si la suite (-un) diverge vers + et on note alors :

Théorème de comparaison 7

Si, à partir d'un certain rang, un vn et si , alors .

Si, à partir d'un certain rang, un vn et si , alors .

Remarque :
Il existe des suites qui divergent, sans avoir de limite infinie, par exemple :
un = (-1)n.

3. Opérations
Les règles opératoires sur les limites de suites (somme, produit, quotient) sont les mêmes que pour les limites en + d'une fonction.

Les Suites : Fiche Méthode


I. Monotonie

On étudie le signe de un+1 - un après l'avoir exprimé en fonction de n.

Si un > 0 pour tout n (et seulement dans ce cas), on peut comparer à 1 (méthode conseillée lorsque un s'écrit sous forme d'un
produit ou d'un quotient).

II. Suites arithmétiques

On montre que (un) est arithmétique en calculant un+1 - un, et en vérifiant que cette quantité ne dépend pas de n.
Pour exprimer un en fonction de n, il est préférable de retenir la formule un = up + (n - p)r, valable quel que soit le premier terme de la
suite arithmétique.
Retenir que la somme les n premiers termes d'une suite arithmétique est donnée par

(tester sur une ou deux valeurs de n en cas de doute).

III. Suites géométriques

On montre que (un) est géométrique en calculant (si un 0) et en vérifiant que cette quantité ne dépend pas de n.
Retenir que : un = up qn-p

Retenir que si q 1, alors : .

IV. Limites
Si un s'écrit f(n), se ramener aux théorèmes sur les limites de fonctions en + .
Comparer le plus souvent possible un à des suites connues, grâce aux théorèmes de comparaison suivants :

Si, à partir d'un certain rang, et si ,

alors (un) converge vers l et on note : .

- Si, à partir d'un certain rang, un vn et si , alors .

- Si, à partir d'un certain rang, un vn et si , alors .

et du théorème suivant :
Si, à partir d'un certain rang, un vn wn et si :

alors .

Les Suites

Exercice 1
La suite (un) est une suite arithmétique de raison r.
1. u5 = 7, r = 2.
Calculer u1, u25, u100.
2. u3 = 12, u8 = 0.
Calculer r, u0, u18.

3. u7 = , u13 = .
Calculer u0.

Exercice 2
La suite (un) est une suite géométrique de raison b.
1. u1 = 3, b = -2.
Calculer u4, u8, u12.
2. u3 = 2, u7 = 18.
Calculer u0, u15, u20.

Exercice 3
Une suite arithmétique (un) est telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer u0 et la raison.

Exercice 4
Déterminer sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 7³.

Exercice 5
Une suite arithmétique (un) de raison 5 est telle que u0 = 2

et, n étant un nombre entier,


Calculer n.

Exercice 6
Déterminer quatre termes consécutifs d'une suite arithmétique sachant que leur somme est 12 et la somme de leur carré est 116.
Exercice 7
Une suite géométrique v est croissante et ses termes sont strictement négatifs.
1. Justifier que la raison b de la suite est telle que 0 < b < 1.

2. On suppose que v1v3 = et v1 + v2 + v3 = .


Calculer v1, v2, v3 et b.

Exercice 8
Calculer les sommes S et S'.
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098

S' = 2 +

Exercice 9
Au cours d'une bourse aux livres, un manuel scolaire perd chaque année 12% de sa valeur. Un livre a été acheté neuf en 1985, il coûtait alors
150F. Quel est son prix à la bourse aux livres de 1990 ? de 1995 ?

Exercices sur les suites

Exercice 1
La suite (un) est une suite arithmétique de raison r.
1. On donne : u5 = 7, r = 2.
Calculer u1, u25 et u100.
2. On donne : u3 = 12, u8 = 0.
Calculer r, u0 et u18.

3. On donne : u7 = , u13 = .
Calculer u0.

Exercice 2
La suite (un) est une suite géométrique de raison q.
1. On donne : u1 = 3 et q = -2.
Calculer u4, u8 et u12.
2. On donne u3 = 2 et u7 = 18.
Calculer u0, u15 et u20.

Exercice 3
(un) est une suite arithmétique telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer son premier terme u0 et sa raison r.

Exercice 4
Déterminer sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 7 3.

Exercice 5
Existe-t-il une suite telle que les trois premiers termes u 0, u1, u2 soient à la fois en progression arithmétique et géométrique ?

Exercice 6

Soit (un) une suite telle que u4 = -4 et u7 = .


1. On suppose que la suite (un) est arithmétique.
a) Calculer u3, u5, u0.
Plus généralement, exprimer un en fonction de up et de la raison r, pour n et p entiers quelconques.
b) Calculer S5 et S10.
c) Etudier la convergence de (un).

2. Mêmes questions si (un) est supposée géométrique.


Exercice 7
Une suite arithmétique u de raison 5 est telle que u0 = 2 et, n étant un nombre entier,

. Calculez n.

Exercice 8
Déterminer quatre termes consécutifs d'une suite arithmétique sachant que leur somme est 12 et la somme de leurs carrés est 116.

Exercice 9
Une suite géométrique v est croissante et ses termes sont strictement négatifs.
1. Justifier que la raison b de la suite est telle que 0<b<1.

2. On suppose que v1v3 = et v1 + v2 + v3 = .


Calculer v1, v2, v3 et b.

Exercice 10
Calculer les sommes S et S'.
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098

S' = 2 +

Exercice 11
Une horloge sonne toutes les heures.
Quel est le nombre de sons de cloche entendus en 24 heures ?

Exercice 12
Cinq personnes se trouvent dans une pièce. L'une d'entre elles remarque que leurs âges sont en progression arithmétique. Sachant que la
somme des carrés de leurs âges est égale à l'année où se passe cette histoire (à savoir 1980) et qu'à elles toutes, les personnes totalisent 90
années, quel est l'âge de chacune des personnes ?

Exercice 13
La taille d'un nénuphar double chaque jour. Au bout de 40 jours, il a recouvert tout l'étang. Au bout de combien de jours avait-il recouvert la
moitié de l'étang ?

Exercice 14
Au cours d'une bourse aux livres, un manuel scolaire perd chaque année 12% de sa valeur. Un livre a été acheté neuf en 1985, il coûtait alors
150F. Quel est son prix à la bourse aux livres de 1990 ? de 1995 ?

Exercice 15
On cherche à calculer l'aire A de la surface comprise entre la portion de parabole d'équation y = -x² + 1 et les axes du repère (voir figure).
Pour cela, on divise [0,1] en n parties égales et l'on remarque que A est comprise entre l'aire A n de la région délimitée en noir et l'aire A'n de
la région délimitée en couleur.
a) Calculer An et A'n en fonction de n.

(On admettra la formule : 1² + 2² + ... + n² = ).


b) Calculer An et A'n pour n = 10, 10², 10³, 104, 105, 1010 à l'aide d'une calculatrice.
Quel résultat semble se dégager ?
c) Prouver ce résultat et en déduire la valeur de A.
Exercice 16
Une rosace
On partage un cercle de rayon 1 en n parties égales et on dessine une rosace comme sur la figure ci-après .
Soit ln la somme des périmètres des petits cercles tracés et soit s n la somme des aires des petits disques tracés.
On se demande si :
ln va tendre vers 0 car les cercles sont de plus en plus petits ;
ln va tendre vers + car il y a de plus en plus de cercles ;
ln va tendre vers une valeur finie.
Trouver le bon résultat par le calcul et faire le même travail pour s n.

(On admettra que pour x 0, x- .).

Exercice 17
La pyramide de Saqqarah
On considère une pyramide à n étages et on appelle pn le nombre de cubes qui la composent.

a) Trouver une formule donnant pn comme une somme de n carrés entiers.


Soit Sn = 0 + 1 + 4 + 9 + ... + n².
b) Exprimer pn en fonction de S2n-1 et Sn-1.
c) Calculer S0, S1, S2, S3. Trouver un polynôme P de degré 3,
tel que P(n) = Sn pour n 3.
On admet que pour tout n, P(n) = Sn.
d) En utilisant b , exprimer pn sous forme de polynôme.
e) Application numérique :
la pyramide de Saqqarah à 6 étages. Calculer pn.

Exercice 18
Empilements de billes
a) Soit ABCDE une pyramide à base carrée ayant toutes ses arêtes égales (AD = a).
Calculer la hauteur AH de cette pyramide.

b) On empile des billes de même rayon R de telle sorte que chaque bille repose sur quatre billes dont les centres définissent un carré de côté
2R. Le niveau 1 contient une bille, le niveau 2 contient quatre billes.
Quel est le nombre de billes du niveau 3, du niveau 4, du niveau n (n entier naturel) ?
c) On note hn la hauteur d'un empilement à n niveaux. Démontrez que (hn) est une suite arithmétique et donnez le premier terme et la raison.

Exercice 19
Montrer que chaque suite proposée a pour limite l

a) ,l=0 ,l=0
b) ,l=+ ,l=+

c) ,l=- ,l=-

d) ,l=0 ,l=+

e) ,l=- ,l=0

,l=-
f) ,l=2

Exercice 20
Montrer que les suites proposées tendent vers une limite à préciser.

a) ; ;

b) ; ;

c) ; ;
Exercice 21
Etudier d'abord la limite de la suite géométrique (un), puis celle de la suite (vn).

a) ;

b) ;

c) ;
d) ;

Exercice 22
Montrer que la suite (un) satisfait la relation (R), puis en déduire la limite de cette suite.

a) ; (R) :
b) ; (R) :

c) ; (R) :

d) ; (R) :

Exercice 23

a) Vérifier que la suite est croissante.

b) En déduire de cela que tend vers + .

c) Déterminer la limite de .

Exercice 24
Dans chacun des cas ci-dessous, étudier le comportement à l'infini de la suite (un), en utilisant des majorations ou des minorations.

a)

b)

c)

d)

e)

f)

Exercice 25
En utilisant les opérations sur les limites, déterminer le comportement à l'infini de la suite (u n) dans chacun des cas ci-dessous:

a)
b)

c)

d)

e)

Exercice 26

Soit la suite définie par u0 = 0 et un+1 = .


a) Déterminer les cinq premiers termes de cette suite. Quel semble être la limite de (u n) ?
b) Montrer que la suite (vn) définie par vn = un²-4 est géométrique.
En déduire la limite de la suite (vn) puis celle de la suite (un).

Exercice 27

Soit la suite définie par u0 = 1 et un+1 = .


a) Donner une valeur approchée à 10-3 près de u1, u2, u3, u4, u5.
b) Montrer par récurrence que si 0 un 2, alors 0 un+1 2.
c) Résoudre l'inéquation - x² + x + 2 0.
Exprimer un+1 - un en fonction de un . Déduire de ce qui précède que un+1 - un 0 pour tout entier n. Quel est le sens de variation de la suite
(un) ?

d) Montrer que pour tout n, .

En déduire que pour tout n, .


Que peut-on en conclure sur la convergence de la suite (un) ?

Exercice 28

Soit (un) la suite définie par


a) Prenons u0 = 0. Constater, à l'aide d'une calculatrice, que (un) semble converger vers une valeur l dont on donnera une valeur approchée)
Vérifier la même propriété en choisissant une autre valeur initiale u 0.
b) Quelle valeur de u0 faut-il prendre pour que la suite (un) soit stationnaire ?
c) Nous allons maintenant prouver que (un) converge bien vers l.
Montrer que (un+1 - l)( un+1 + l) = un - l pour tout entier n.

En déduire que puis que et conclure.

cours sur les barycentes


I. Barycentre de deux points pondérés

Théorème :
Soient A et B deux points et et deux réels.

Si , alors il existe un unique point G tel que .

Définition :
Soient A et B deux points et et deux réels tels que .
L'unique point G tel que est appelé barycentre des points A et B affectés des coefficients et .

remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A, ) et (B, ),
ou encore que G est le barycentre du système {(A, ); (B, )}.
On note : G = bar {(A, ); (B, )}
Si = , on dit que G est l'isobarycentre des points A et B (A et B étant deux points distincts).

Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A, ) et (B, ), avec .

Alors, pour tout point M du plan, on a :

D'où l'on déduit :


démonstration :

On sait que

Donc, à l'aide de la relation de Chasles :

Donc :

Donc :

Donc :

On en déduit que :

Propriétés :
Si G est le barycentre du système {(A, ); (B, )} avec et A et B deux points distincts,
alors G appartient à la droite (AB) (ce qui revient à dire que les points G, A et B sont alignés).
Position du barycentre G sur la droite (AB) : si et et deux réels tous deux positifs ou tous deux négatifs,
alors G appartient au segment [AB].

homogénéité : le barycentre de deux points pondérés ne change pas si l'on multiplie les coefficients par un nombre réel non nul.
Ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système {(A, ); (B, )} avec ,
alors G est aussi le barycentre du système {(A, k × ); (B, k × )} avec k réel non nul.

II. Barycentre de trois points pondérés

Théorème :
Soient A, B et C trois points et , et trois réels.

Si , alors il existe un unique point G tel que

Définition :
Soient A, B et C trois points et , et trois réels tels que .

L'unique point G tel que est appelé barycentre des points A, B et C affectés des coefficients , et .

remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A, ), (B, ) et (C, ).
ou encore que G est le barycentre du système {(A, ); (B, ); (C, )}.
On note : G = bar {(A, ); (B, ); (C, )}
Si = = , on dit que G est l'isobarycentre des points A, B et C.
Si ABC est un triangle, l'isobarycentre G est le centre de gravité de ABC.
Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A, ), (B, ) et (C, ), avec .

Alors, pour tout point M du plan, on a :


D'où l'on déduit :

Propriétés :
homogénéité : le barycentre de trois points pondérés ne change pas si l'on multiplie les coefficients par un nombre réel non nul.
ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système {(A, ); (B, ); (C, )} avec ,
alors G est aussi le barycentre du système {(A, k × ); (B, k × ); (C, k × )} avec k réel non nul.

théorème du barycentre partiel : G est le barycentre du système {(A, ); (B, ); (C, )}.

Supposons que et notons H le barycentre de {(A, ); (B, )}.


Alors G est le barycentre de {(H, + ); (C, )}

III. Barycentre de n points pondérés

On généralise à n points les résultats établis pour deux ou trois points.

Théorème :
Soient A1, A2, ..., An n points et n réels.

Si , alors il existe un unique point G tel que

Définition :
Soient A1, A2, ..., An n points et n réels tels que .

L'unique point G tel que est appelé barycentre des points A1, A2, ..., An affectés des
coefficients 1, 2, ... n.

remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A1, 1); (A2, 2), ... et (An, n),
ou encore que G est le barycentre du système {(A1, 1); (A2, 2); ...; (An, n)}.
On note : G = bar {(A1, 1); (A2, 2); ...; (An, n)}
Si 1 = 2 = ... = n, on dit que G est l'isobarycentre des points A 1, A2, ... An (avec A1, A2, ... An n points dictincts).

Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A1, 1); (A2, 2); ...; (An, ), avec
n .

Alors, pour tout point M du plan, on a :


D'où l'on déduit :

Propriétés :
homogénéité : le barycentre de n points pondérés ne change pas si l'on multiplie les coefficients par un nombre réel non nul.
Ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système {(A1, 1); (A2, 2), ... et (An, n)} avec ,
alors G est aussi le barycentre du système {(A1, k × 1); (A2, k × 2); ...; (An, k × n)} avec k réel non nul.

théorème du barycentre partiel : G est le barycentre du système {(A1, 1 ); (A2, 2); ...; (An, n)}.
Supposons que (p n) et notons H le barycentre du système {(A1, 1); (A2, 2); ...; (Ap, p)}
Alors G est le barycentre du système {(H, 1 + 2 + ... + p); (Ap+1, p+1); ...; (An, n)}.

IV. Coordonnées du barycentre


Dans un repère , si G est le barycentre de (A1, 1); (A2, 2); ...; (An, n), avec ,
alors les coordonnées du point G sont :

et

exemple :
A, B et C sont trois points tels que A(-2; 3), B(2; 4) et C(1; -1).
Le barycentre G de {(A, 4); (B, 3); (C, -2)} a pour coordonnées le couple (xG; yG) tel que :

et

Les Barycentres

Exercice 1
A et B sont deux points distincts. Construire, s'il existe, le barycentre :
1. G des points pondérés (A; 1) et (B; 3).
2. H des points pondérés (A; 2) et (B; 2).
3. J des points pondérés (A; 1) et (B; 2).
4. K des points pondérés (A; 2) et (B; 6).
5. L des points pondérés (A; 2) et (B; 2).

Exercice 2

Dans un plan muni d'un repère (O; , ), on considère les points A(1 ; 1) et B(5 ; 3).
1. Calculer les coordonnées du barycentre G de (A ; 2) et (B ; 1).
2. Déterminer des réels a et b tels que H(-1 ; 0) soit le barycentre de (A ; a) et (B; b).
3. Peut-on trouver a et b tels que O soit le barycentre de (A; a) et (B; b)?

Exercice 3
Soit A et B deux points tels que AB = 4.
On considère le barycentre G de (A; 1) et (B; 3) et le barycentre K de (A; 3) et (B; 1).
1. Exprimer les vecteurs et en fonction de . Placer sur un dessin les points A, B, G et K.
2. Montrer que les segments [AB] et [GK] ont le même milieu.

Exercice 4
Soit QUAD un quadrilatère.
Construire le barycentre G de (Q; 1), (U; 1), (A; -2) et (D; -1).

Exercice 5
Soit ABC un triangle, A', B', C' les milieux respectifs de [BC], [AC], [AB] et G le barycentre des points pondérés (A;1), (B;1) et (C;1).
1. Montrer que G est le barycentre de (C; 1) et (C'; 2).
2. En déduire la position de G sur le segment [CC'].
3. Démontrer que G appartient à [BB'] et à [AA']. Que peut-on en déduire ?

Exercice 6
Soit TRUC un quadrilatère.
On désigne par K, L, M, N les milieux respectifs de [TR], [RU], [UC], [CT] et par G l'isobarycentre des quatre points T, R ,U et C.
Prouver que G est le milieu de [KM] et de [NL].
Que peut-on dire du quadrilatère KLMN ?
Réflexions et mesures d'angles de vecteurs
Complétons à l'aide des angles orientés de vecteurs, la relation déjà rencontrée entre les angles au centre et les angles inscrits interceptant le
même arc dans un cercle.

remarque : dans cette fiche, tous les vecteurs apparaissent en gras.

Exercice 1
Soit (AB) une droite, C un point n'appartenant pas à (AB), C' le symétrique de C par rapport à (AB).
Comparons les mesures des angles (CA,CB) et (C'A,C'B).
1. Exprimer (CA,CB) à l'aide des angles (AB,AC) et (BA,BC).
2. Comparer (AB,AC) et (AB,AC') d'une part et (BA,BC) et (BA,BC') d'autre part.
3. Comparer alors (C'A,C'B) et (CA,CB).

Exercice 2
Soit ABC un triangle isocèle, AB = AC.
1. Comparer (BC,BA) et (CB,CA).
2. Démontrer à l'aide de l'égalité : (BA,BC) + (CB,CA) + (AC,AB) =
les égalités : (BA,AC) = (BA,BC) + (CB,CA) et (BA,AC) = 2 (BA,BC).
[Sur la figure, (AD,AC) = 2 (BA,BC)]

Exercice 3
Soit A,B,C trois points d'un cercle ( ) de centre O et D le point diamétralement opposé à A sur ( ).
1. Démontrer que (OB,OD) = 2 (AB,AO),
2. Démontrer que (OB,OC) = 2 (AB,AC).
Cette dernière relation généralise une propriété utilisée au collège : l'angle au centre est double de l'angle inscrit interceptant le même arc de
cercle.
Formulaire de Trigonométrie
I. Relations de base

cos² + sin² =1
cos (- ) = cos sin (- ) = - sin
cos ( - ) = - cos sin ( - ) = sin
cos ( + ) = - cos sin ( + ) = - sin

tan (- ) = - tan
cotan (- ) = - cotan
cos ( - ) = sin sin ( - ) = cos

cos ( + ) = - sin sin ( + ) = cos

II. Formules en t

t = tan

1 + t² =

cos =

sin =

tan =
III. Formules d'addition
cos (a - b) = cos a cos b + sin a sin b
sin (a - b) = sin a cos b - cos a sin b
cos (a + b) = cos a cos b - sin a sin b
cos² a =
sin (a + b) = sin a cos b + cos a sin b

sin² a =
tan (a + b) =
sin 2a = 2 sin a cos a

tan (a - b) =
tan 2a =
cos 2a = cos²a - sin²a
= 2 cos²a - 1
= 1 - 2 sin²a

IV. Arcs remarquables

(°) 0 30 45 60 90

(rad) 0

sin 0 1

cos 1 0

tan 0 1

V. Formules de transformation de produit en somme

cos a cos b = (cos(a - b) + cos(a + b))

sin a sin b = (cos(a - b) - cos (a + b))

sin a cos b = (sin(a + b) + sin (a - b))

cos a sin b = (sin(a + b) - sin (a - b))

Trigonométrie
Exercice 1

ABCD est un parallélogramme articulé tel que la mesure x en radians de ADC varie entre 0 et .
La tige AD est fixe : AD = 3 et AB = 2.
1. Exprimer l'aire S du parallélogramme en fonction de x.
2. Comment choisir x pour avoir S = 4 ?

Exercice 2
Sur un même graphique, représenter les fonctions cosinus et sinus.

Exercice 3
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. En utilisant les propriétés de la fonction sinus, démontrer que f est croissante sur , et dresser le tableau de variations de f sur
.
3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés montrées à la question 1., tracer la courbe représentative de
f sur .

Exercice 4
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. en utilisant les propriétés de la fonction cosinus, démontrer que f est décroissante sur , et dresser le tableau de variations de f sur
.
3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés montrées à la question 1., tracer la courbe représentative de
f sur .

Exercice 5
est le cercle trigonométrique de centre 0, A est un point de .
Un point matériel parcourt d'un mouvement uniforme dans le sens direct.
L'origine des temps t est prise en A, c'est à dire que pour t = 0, le point mobile est en A.

Au temps t = 1 (seconde), le mobile est en un point M tel que :

1. Au bout de combien de temps le mobile repassera-t-il en A, une première fois ? une deuxième fois ?
2. Sur un dessin, indiquer quelle sera la position du mobile au bout de 90 secondes ? de 3 minutes ?

3. On appelle B le point tel que :

Indiquer au bout de combien de temps le mobile passera en B pour la première fois. En quels autres instants t le mobile passera-t-il en B ?

EXO

Exercice 1
x est un réel tel que sin x = 1/3
1. Pouvez-vous en déduire cos x ?
2. On sait de plus que /2 x
Trouvez cos x et tan x.

Exercice 2
1. Calculer cos 65 /4
2. Calculer sin (-39 /4)

Exercice 3
Sur le même graphique, représenter les fonctions cosinus et sinus.
Exercice 4

Sachant que cos /8 = (2+ 2), calculer le cosinus de - /8 ; 3 /8 ; 5 /8 ; 9 /8 ; -325 /8.

Exercice 5
ABCD est un parallélogramme articulé tel que la mesure x en radians de ADC varie entre 0 et /2.
La tige AD est fixe : AD=3, et AB=2.
1. Exprimer l'aire S du parallélogramme en fonction de x.
2. Comment choisir x pour avoir S=4 ?

Produit Scalaire
I. Définition du produit scalaire

On connaît le célèbre théorème de Pythagore : dans un triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés de
l'angle droit.

A l'aide de la figure ci-contre, on a :

Que ce passe-t-il si le triangle est quelconque ? Qu'est le nombre ? A-t-il une signification géométrique ?
vectorielle ? analytique ?
Le produit scalaire va apporter une réponse.

Soit ABC un triangle.


Soit H le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
Trois cas se présentent :

Dans les trois cas, on a d'après le théorème de Pythagore dans le triangle BHC rectangle en H :
BC² = HB² + HC²
Donc : 2 = AB² + AC² - (HB² + HC²) = AB² - HB² + AC² - HC²
D'après le théorème de Pythagore dans le triangle ABH rectangle en H, on a :
AB² = HB² + AH²
Donc : 2 = HB² + AH² - HB² + AC² - HC² = AH² + AC² - HC²

Dans le cas (II) :


2 = AH² + AC² - (AH + AC)²
= AH² + AC² - (AH² + 2AH × AC + AC²)
= -2AH × AC
D'où : = - AH × AC

Dans les cas (I) et (III) :


2 = AH² + AC² - (AC - AH)²
= AH² + AC² - (AC² - 2AC × AH + AH²)
= 2 AC × AH
D'où : = AC × AH

En résumé,
Le nombre exprime le produit scalaire des vecteurs et . Il sera noté
Définition :
Soient et deux vecteurs.
On appelle produit sclaire des vecteurs et le nombre réel noté défini par :

Remarques :
On note le produit scalaire

Lorsque ou , on obtient

II. Expressions du produit scalaire

Théorème :
Dans un repère orthonormal, si a pour coordonnées (x; y) et a pour coordonnées (x'; y'),
alors le produit scalaire des vecteurs et est donné par :
Démonstration :
Dans ces conditions,

Le vecteur a pour coordonnées (x + x'; y + y'), donc . D'où :


Théorème :
Si et sont deux vecteurs non nuls,
alors le produit scalaire des vecteurs et est donné par
Démonstration :
Posons et .
Choisissons un repère orthonormal direct tel que et soient colinéaires et de même sens.

Si on désigne par (x; y) les coordonnées du vecteur on a :

Si on désigne par (x'; y') les coordonnées du vecteur on a :

Or, les vecteurs et sont colinéaires et de même sens, donc ( .


Donc :
Donc :
Théorème :
Soient et deux vecteurs.
Soient C' et D' les projetés orthogonaux des points C et D sur la droite (AB).

Alors

Démonstration :
Choisissons un repère orthonormal tel que les vecteurs et soient colinéaires.
On a :
Donc :

D'où :

Remarques :

Si les vecteurs et sont de même sens, alors

Si les vecteurs et sont de sens contraires, alors

Exemple 1 : Soit ABC un triangle rectangle en A. Alors :


1.
2.

Exemple 2 : Soit ABCD un carré de centre O tel que AB = 4.


1.
2.
3.
4. où P est le milieu de [DC].

Exemple 3 :

Soient les vecteurs donnés par la figure ci-dessous.


Alors, , c'est-à-dire que le produit scalaire de par tout vecteur dont l'origine est sur
la droite verticale passant par C et l'extrémité sur la droite verticale passant par D vaut
Cela détermine donc une bande perpendiculaire à la droite (AB) avec laquelle tous les vecteurs ont le même produit scalaire avec le vecteur
.

III. Analogie avec la physique

1. Cas de vecteurs colinéaires


En physique, lorsqu'une force de 10 N est appliquée sur un objet et que celui-ci se déplace de 2 m dans le sens de la force, alors on a ce que

les physiciens appellent un travail moteur de 20 J :


où F est l'intensité de la force (en newtons)
et d le déplacement (en mètres)
W=F×d

Si par contre, le déplacement a lieu dans le sens opposé à celui de la force, on a un travail résistant de -20 J :

où F est l'intensité de la force (en newtons)


et d le déplacement (en mètres)
W=-F×d

L'unité de mesure du travail est le newton-mètre (Nm) ou le joule (J).


Dans les deux cas cités ci-dessus, le vecteur force et le vecteur déplacement sont dans la même direction : ils sont colinéaires.

2. Cas de vecteurs quelconques


Toujours en physique, lorsque les vecteurs sont quelconques, on a :

W = - F' × d où F' est la projection orthogonale de F sur d.

W = F' × d où F' est la projection orthogonale de F sur d.

En mathématiques, nous retrouvons la deuxième définition.


Ainsi, si sont deux vecteurs quelconques et sont
est la projection orthogonale de sur , alors les vecteurs
colinéaires et il suffit d'appliquer la définition précédente lorsque les vecteurs sont colinéaires.

Donc,
IV. Règles de calcul

Théorème :
Quels que soient les vecteurs et le réel
1. [commutativité du produit scalaire]
2. [linéarité du produit scalaire]
Démonstration :
Choisissons un repère orthonormal .

1.
D'où :
2. Donc :

Donc :

Exemple 1 :

Exemple 2 :
Quelques produits scalaires remarquables :
Démonstration :

V. Produit scalaire et orthogonalité

Si le vecteur est orthogonal au vecteur , alors sa projection orthogonale sur est le vecteur nul.
Définition :
Soient deux vecteurs non nuls.
sont orthogonaux si les droites (AB) et (CD) sont perpendicualires.

Convention : Le vecteur nul est orthogonal à tout autre vecteur.


Théorème :
Deux vecteurs sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.

Démonstration :
Si
Le résultat est immédiat.
Si les vecteurs sont non nuls :
Les vecteurs sont orthogonaux.
Théorème :
Dans un repère orthonormal, soient deux vecteurs non nuls de coordonnées respectives (x; y) et (x'; y').
Les vecteurs sont orthogonaux si et seulement si xx' + yy' = 0
Démonstration :
C'est une conséquence du théorème précédent.
sont orthogonaux

Produit Scalaire
I. Définition du produit scalaire

On connaît le célèbre théorème de Pythagore : dans un triangle rectangle, le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés de

l'angle droit.
A l'aide de la figure ci-contre, on a :

Que ce passe-t-il si le triangle est quelconque ? Qu'est le nombre ? A-t-il une signification géométrique ?
vectorielle ? analytique ?
Le produit scalaire va apporter une réponse.

Soit ABC un triangle.


Soit H le projeté orthogonal de B sur la droite (AC).
Trois cas se présentent :

Définition

1) Le produit scalaire de deux vecteurs et non nuls est le réel , noté ( ou ) définie par :

si ou alors

On appelle carré scalaire et on note le produit scalaire

2) En notant et H le projeté orthogonal de B sur (IA) :

Calcul

Quels que soient les vecteurs et les réels et :


a)
b)
c)
d)
e)

orthogonalité :

vecteur normal :

Un vecteur non nul est dit normal à une droite D s'il est orthogonal à un vecteur vecteur directeur de D.
Application à l'analyse

Soient un repére orthonormal , et . On a :

coordonnée d'un vecteur normal :

Soit D la droite d'équation dans un repère orthonormal .


Alors est normal à D

théoréme d'Al Kashi

Soit ABC un triangle quelconque .


On a :

théoréme de la médiane

Soit ABC un triangle et I le milieu de [BC] .


On a :

Aire d'un triangle :

Applications
Dans chaque cas , déterminons l'ensemble des points M vérifiant l'égalité :

a)

L'ensemble des points M forme la médiatrice de [AB]

b)

L'ensemble des points M est la droite perpendiculaire à (AB) passant par A

c) (1)

En introduisant I milieu de [AB] :

(1)

Comme I est le milieu de [AB] , donc

De plus , comme A , I et B sont alignés dans cet ordre ,


On en déduit :

soit :
Il advient :

(1)

L'ensemble des points M est le cercle de diamètre [AB]

d) pour tout a positif (2)

On introduit le milieu I du segment [AB] :

(2)

Si , l'équation n'aura pas de solution. L'ensemble des points M est l'ensemble vide.

Si , (2)

L'ensemble des points M représente le cercle de centre I et de diamètre


Si , l'ensemble des points M est réduit au point I.

e) pour tout a réel. (3)


même technique que pour le d) , on introduit le point I milieu de [AB].
On obtient alors :

(3)

En utilisant l'identité remarquable :

Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (AB).

(3)

L'ensemble des points M est la droite perpendiculaire à (AB) telle que HI = .

Le produit scalaire

Exercice 1
Une unité de longueur a été choisie.
Soit ABC un triangle équilatéral de côté 3, B' est le milieu de [AC] et D le point défini par la relation :
1. a) Démontrer que D est le barycentre du système : {(A,3); (B,-2); (C,3)}
b) En déduire que D appartient à la médiatrice du segment [AC].

2. Démontrer que
3. Calculer DA² et DB²
4. Déterminer l'ensemble (E) des points M vérifiant la relation : 3 MA² - 2 MB² + 3 MC² = 12
Vérifier que le centre de gravité G du triangle ABC appartient à (E).
Exercice 2
On considère dans le plan un triangle ABC tel que : AB = 7 cm, BC = 4 cm et AC = 5 cm.
Soit I le milieu de [BC].
1. Montrer que AI = cm.
2. a) Soit M un point du plan.

Pour quelle valeur du réel m le vecteur est-il égal à un vecteur indépendant du point M ?
Déterminer alors en fonction du vecteur .
b) Déterminer et construire l'ensemble des points M du plan tels que : -MA² + MB² + MC² = -25.

Exercice 3
Ecrire une équation cartésienne du plan , sachant que le projeté orthogonal de l'origine sur est le point A(1; 5; 7).

Exercice 4
Ecrire une équation de la sphère de centre I(3; 1; -4), passant par le point A(4; 2; 1).

Exercice 5
Vérifier que A(4; -1; 2) est un point de la sphère ; écrire une équation du plan tangent en A à .
: x² + y² + z² - 6x + 2y + 4z - 3 = 0.

Exercice 6
Calculer la distance d du point A à la droite sachant que :
la droite a pour équation -x + 4y -2 = 0;
et le point A a pour coordonnées (-1; 3).

Exercice 7

Dans l'espace muni d'un repère orthonormal , on considère les points A(1; 0; 0), B(0; 1; 0), C(0; 0; 1) et D(0; -1; 0).
1. Vérifier que le triangle ABC est équilatéral.
2. Les droites (AD) et (BC) sont-elles orthogonales ?
3. Soit I le milieu de [AB] et J le milieu de [AD].
Calculer . En déduire une mesure en degrés de l'angle .
4. On appelle H le projeté orthogonal de J sur la droite (CI).
Calculer les coordonnées de H.
Quel rôle joue le point H sur le triangle ABC ?

Exercice 8
ABCD est un tétraèdre, tel que AB = CD = a. On appelle I, J, K et L les milieux respectifs de [AD], [BC], [AC] et [BD].
1. Montrer que et que .
2. Montrer que (IJ) et (KL) sont sécantes et orthogonales.
3. Quelle est la nature du quadrilatère IKJL ? Calculer la longueur de ses côtés en fonction de a.
4. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que IKJL soit un carré.

Exercice 9

Soit et .
Calculer ; qu'en déduit-on pour et ?
Vérifier ce résultat par un autre calcul.

Exercice 10
Soient A, B, C, D quatre points quelconques du plan.
Démontrer que (AB² + CD²) - (AD² + CB²) = 2 à l'aide de relations de Chasles judicieusement choisies dans le premier membre.

Exercice 11
1. Soit ABC est triangle. Pour tout point M du plan, montrer l'égalité : .
2. Application : montrer que les trois hauteurs d'un triangle sont concourantes.
Indication : On appelle H le point d'intersection de deux hauteurs. Montrer que H appartient aussi à la troisième hauteur.
Les Probabilités

I. Evénements

On considère une expérience (par exemple le jet d'un dé). L'ensemble de tous les résultats possibles est supposé fini et noté U.
(dans l'exemple, U = {1, 2, 3, 4, 5, 6}).

1. Evénement
Définition
C'est l'ensemble de tous les résultats caractérisés par une même propriété lors d'une expérience.C'est une partie A de U.

Exemple : le numéro sorti lors d'un jet d'un dé est pair : A = {2, 4, 6}.

2. Evénement élémentaire
Définition
C'est l'événement constitué d'un seul résultat. C'est un singleton.

Exemple : Les événements élémentaires du jet d'un dé sont {1}, {2}, {3}, {4}, {5}, {6}.

3. Intersection de deux événements A et B


Définition
C'est l'événement constitué des résultats communs aux événements A et B. C'est la partie A B.

Exemple : Si A correspond à l'obtention d'un nombre pair et B à l'obtention d'un multiple de 3, alors :
A B = {6}.

Remarque : repérer les « et » dans le texte. Ils caractérisent l'intersection.

4. Evénements incompatibles (ou disjoints)


Définition
Deux événements sont incompatibles si ils n'ont aucun résultat en commun, ce qui correspond à A B = Ø.

Exemple : Si A correspond à l'obtention d'un nombre impair et B à l'obtention d'un multiple de 4, alors A et B sont incompatibles.

5. Réunion de deux événements


Définition
C'est l'événement constitué des résultats de l'événement A ou de l'événement B. C'est la partie A B.

Exemple : Si A correspond à l'obtention d'un numéro pair et B à l'obtention d'un numéro supérieur ou égal à 3, alors : A B = {2, 3, 4, 5, 6}.

Remarques :
Ne pas confondre A B, caractérisé par « ou », et A B, caractérisé par « et ».
A B contient A B.

6. Evénement contraire de A
Définition
C'est l'événement constitué des résultats n'appartenant pas à A.

Exemple : Si A correspond à l'obtention d'un numéro pair, alors l'événement contraire de A est :
{1, 3, 5} (obtention d'un numéro impair).

II. Probabilités
Lors d'une expérience, on cherche à mesurer par un réel la chance d'obtenir telle ou telle propriété caractérisant un événement. Lorsque
l'expérience est répétée un grand nombre de fois, ce réel peut être la fréquence de l'événement.

1. Définition
La probabilité d'un événement A est la somme des probabilités des événements élémentaires composant A.
On note p(A) cette probabilité.

Exemple : Si A correspond à l'obtention d'un nombre impair et si tous les numéros ont la même chance d'apparaître, alors :
p(A) = p({1}) + p({3}) + p({5}) = 1/6 + 1/6 + 1/6 = 1/2.

2. Propriétés
Propriété 1
p( )= 0, p(U) = 1 et pour tout événement, 0 p(A) 1.
Remarque : Ne jamais écrire une probabilité plus grande que 1.

Propriété 2
Si A et B sont incompatibles, alors p(A B) = p(A) + p(B).

Remarques :
Cette propriété entraîne que si A C, alors p(A) p(C).
Si A et B sont incompatibles lorsque l'appartenance à A B se traduit par l'appartenance à A « ou bien » à B.

Propriété 3
Si A et B sont quelconques, alors : p(A B)= p(A) + p(B) - p(A B).

Propriété 4
p(événement contraire de A) = 1 - p(A).

3. Equiprobabilité
Définition
On dit qu'il y a équiprobabilité lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité.

Remarque :
Cela correspond à une expérience où n'intervient que le hasard (dé non pipé, boules indiscernables,...).

Propriétés :
Dans le cas d'équiprobabilité p(A) =(nombre de résultats dans A) / (nombre total de résultats).

Remarque :
Avant d'appliquer cette formule, ne pas oublier de signaler l'équiprobabilité et l'expression du texte qui la justifie.

Les Probabilités : Fiche Méthode


I. Face à un exercice de probabilités

Commencer par bien lire l'énoncé.


Certaines expressions permettent de traduire tout de suite l'hypothèse d'équiprobabilité («au hasard»«dé non pipé», «boules
indiscernables», ...).
La formulation du problème conduit souvent à un schéma (arbre, tableau, ...) qui traduit la situation et aide à résoudre l'exercice.
Certains énoncés utilisent des données statistiques qui peuvent être traduites en termes probabilistes (par exemple, 25 % correspond à une

probabilité de ).

II. Méthodes classiques


Un événement complexe peut se traduire comme la réunion de plusieurs événements incompatibles plus simples : on est alors amené à
calculer la probabilité de chacun de ces événements, et à utiliser la propriété suivante :
Si A et B sont incompatibles, alors p(A B) = p(A) + p(B).
Utiliser la propriété suivante :
p( ) = 1 - p(A)
lorsque le calcul de p( ) est plus simple (c'est-à-dire conduit à moins de cas) que celui de p(A) ;
par exemple, lorsque A se traduit par «au moins un...», se traduit par «aucun».

III. Règles à ne pas oublier

Toute probabilité est comprise entre 0 et 1.


La somme des probabilités des événements élémentaires est égale à 1 (n'est jamais mentionné dans l'énoncé, mais doit toujours être
présent à l'esprit).
Vérifier la cohérence des résultats vis-à-vis des données de l'exercice et ne pas négliger l'intuition ; par exemple, une population peu
représentée conduira en général à une probabilité faible.

Les probabilités

Exercice 1
Relever la (ou les) réponse(s) exacte(s).
I. On lance 200 fois un dé pipé. Le tableau ci-dessous donne le nombre d'apparitions de chaque numéro. On admet la stabilité des résultats si
on procède à d'autres jets.
1 2 3 4 5 6
30 40 36 28 35 31

1. Le pourcentage d'apparition d'un numéro pair est :


a) 50 %
b) 49,5 %
c) 50,5 %
2. Le pourcentage d'apparition d'un numéro impair est :
a) 50 %
b) 49,5 %
c) 50,5 %
3. Le pourcentage d'apparition d'un numéro supérieur ou égal à 4 est :
a) 41 %
b) 50 %
c) 47 %
4. Le numéro qui apparaît le plus souvent est :
a) pair
b) 6
c) 2

II. Dans une population de lycéens, 30 % font du sport hors du lycée. Parmi les sportifs, 15 % font du volley, 20 % de la natation, et 5 % font
à la fois du volley et de la natation. Alors, le pourcentage de lycéens faisant :
5. du volley hors du lycée est :
a) 4,5 %
b) 50 %
c) 15 %
6. aucun sport hors du lycée est :
a) 70 %
b) 65 %
c) 30 %
7. un sport mais ni volley, ni natation est :
a) 65 %
b) 21 %
c) 19,5 %
8. du volley, mais pas de natation est :
a) 3 %
b) 10 %
c) 4,5 %

III. On s'intéresse aux variations de prix d'un produit donné.


9. Deux augmentations successives de 10 % donnent une augmentation de :
a) 20 %
b) 12,1 %
c) 21 %
10. Une augmentation de 10 % puis une baisse de 10 % donnent :
a) un prix inchangé
b) une augmentation de 1 %
c) une baisse de 1 %

Exercice 2
La COVECO est une coopérative de vente par correspondance. Chaque sociétaire est muni d'un indicatif. De plus, pour commander par le
réseau Minitel, il doit posséder un code secret personnel.
1. L'indicatif de sociétaire est formé d'un numéro de six chiffres suivi d'une lettre, répondant aux conditions suivantes :
il peut y avoir répétition des chiffres,
le premier chiffre à gauche ne peut être zéro,
la lettre ne peut être O.
Il y a autant d'indicatifs que de sociétaires. Combien peut-il y avoir de sociétaires ?
2. Le code secret est composé de quatre lettres prises parmi les vingt-six de l'alphabet (donc O est, cette fois, utilisable), avec répétition
possible.
Est-ce que tout sociétaire peut posséder un code secret ? (Justifier la réponse).

Exercice 3
On utilise un dé pipé, à 6 faces numérotées de 1 à 6.
Lorsqu'on le lance :
les faces portant un chiffre pair ont la même probabilité d'apparition,
les faces portant un chiffre impair ont la même probabilité d'apparition,
la probabilité d'apparition d'un chiffre impair est le double de la probabilité d'apparition d'un chiffre pair.
1. Calculer la probabilité de voir apparaître chaque face ;
2. Calculer la probabilité de voir apparaître un chiffre pair, un chiffre impair.

Exercice 4
Le sang humain est classé en 4 groupes distincts : A, B , AB et O. Indépendamment du groupe, le sang peut posséder le facteur Rhésus. Si le
sang d'un individu possède ce facteur, il est dit de Rhésus positif (Rh+), sinon il est dit de Rhésus négatif (Rh-).
Sur une population P les groupes sanguins se répartissent d'après le tableau suivant :

A B AB O
40% 10% 5% 45%

Pour chaque groupe, la population d'individus possédant ou non le facteur Rhésus se répartit d'après le tableau suivant :

Groupe A B AB O
Rh+ 82% 81% 83% 80%
Rh- 18% 19% 17% 20%

Un individu ayant un sang de groupe O et Rhésus négatif est appelé un donneur universel.
1. Quelle est la probabilité pour qu'un individu pris au hasard dans la population P ait un sang du groupe O ?
2. Quelle est la probabilité pour qu'un individu pris au hasard dans la population P soit un donneur universel ?
3. Quelle est la probabilité pour qu'un individu pris au hasard dans la population P ait un sang de Rhésus négatif ?

Exercice 5
Dans un sac, il y a des grosses boules et des petites; ces boules sont blanches ou noires. On sait qu'il y a 5 grosses et 4 petites parmi
lesquelles 6 sont blanches et 3 noires.
1. Sachant qu'il y a trois boules à la fois blanches et grosses, déterminer le nombre de boules " petites et noires ", " grosses et noires ", "
petites et blanches ". (On pourra utiliser un tableau à double entrée).
2. On tire une boule au hasard, chaque boule ayant la même probabilité d'être tirée; quelles sont les probabilités pour qu'elle soit:
blanche et petite ?
blanche ?
petite ?
blanche ou petite ?

Exercice 6
Deux grossistes produisent des bulbes de tulipes:
le premier, des bulbes à fleurs rouges dont 90 % donnent une fleur,
le second, des bulbes à fleurs jaunes dont 80 % donnent une fleur.
Un horticulteur achète 70 % des bulbes qu'il cultive au premier grossiste et le reste au second. Un bulbe donne au plus une fleur.
L'horticulteur plante un bulbe au hasard. Quelle est la probabilité :
1. d'obtenir une fleur rouge ?
2. d'obtenir une fleur jaune ?
3. de ne pas obtenir de fleur ?

Exercice 7
Un appareil fabriqué en très grande série peut être défectueux à cause de deux défauts seulement désignés par A et B.
Dans un lot de 1 000 appareils prélevés, on a constaté que 100 appareils présentaient le défaut A (et peut-être aussi le défaut B), 80 appareils
présentaient le défaut B (et peut-être aussi le défaut A) et 40 présentaient simultanément les défauts A et B.
Un client achète un des appareils produites. Calculer:
1. la probabilité pour qu'il ne présente aucun défaut.
2. la probabilité pour qu'il présente le défaut A seulement.
3. la probabilité pour qu'il présente le défaut B seulement.

Exercice 8
Une enquête est faite auprès de la population étudiante d'un campus universitaire. On note F la population féminine, I l'ensemble des
étudiants, garçons et filles, sachant jouer d'un instrument de musique.
L'enquête révèle que:
F représente 48 % de la population étudiante;
I représente 40 % de la population étudiante;
chez les étudiants du groupe I, 45 % sont des filles.
On interroge un étudiant au hasard. Quelle est la probabilité pour que ce soit :
1. un garçon ?
2. un étudiant du groupe I ?
3. une fille sachant jouer d'un instrument de musique ?
4. un garçon sachant jouer d'un instrument de musique ?

Exercice 9
Un institut de sondage réalise une enquête sur les goûts des Français en matière de sport. Dix sports différents ont été retenus, quatre sports
d'équipe (football, rugby, volley-ball, basket-ball), six sports individuels (tennis, golf, natation, escrime, patinage, équitation).
Lors de l'enquête, on demande à la personne interrogée de choisir cinq sports parmi les dix cités et de les classer par ordre de préférence, sans
ex-aequo.
On suppose que toutes les réponses possibles sont équiprobables.
1. Dénombrer toutes les réponses possibles.
2. Quelle est la probabilité pour que le tennis soit cité en premier ?
3. Quelle est la probabilité pour que la réponse ne mentionne que des sports individuels ?
4. Quelle est la probabilité pour que les trois premiers sports cités soient des sports d'équipe, les deux derniers étant des sports individuels ?

Exercice 10
Dans un club sportif, quinze garçons, dont Eric et Paul, jouent au football ; l'entraînement est fait de telle sorte que chaque garçon est capable
d'occuper n'importe quel poste.
Pour former une équipe, on tire au sort onze joueurs parmi les quinze joueurs du club et on leur attribue au hasard un numéro de 1 à 11,
chaque numéro correspondant à un poste.
Quelle est la probabilité de chacun des événements suivants :
1. Eric occupe le poste de gardien de but ?
2. Paul est dans l'équipe ?
3. On sélectionne Eric et Paul ?
4. On sélectionne Eric ou Paul ?

Exercice 11
Une représentation simplifiée des conditions météorologiques consiste à classer le temps en trois catégories : beau, variable et mauvais. Le
tableau suivant fournit la probabilité pour avoir un temps donné le lendemain en fonction du temps du jour même.
1er jour \ 2ème jour beau variable mauvais
beau 0,6 0,3 0,1
variable 0,3 0,4 0,3
mauvais 0,1 0,3 0,6

Nous sommes vendredi et il fait beau.


Quelle est la probabilité pour qu'il fasse beau :
1. samedi et dimanche ?
2. dimanche ?
3. samedi ou dimanche ?
Exercice 12
Dans un jeu de dominos, on rappelle que les dominos sont numérotés de 0 à 6. On tire un domino au hasard, les tirages étant équiprobables.
1. Quelle est la probabilité d'obtenir un 6 ?
2. On additionne les nombres de points inscrits sur les dominos. Soit S le résultat obtenu. Quelles sont les différentes valeurs prises par S ?
Pour chacune de ces valeurs n, calculer la probabilité pn pour que S soit égal à n.
3. Calculer p0 + p1 + ... + p12.

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