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MONTAGE :
ABDOULAYE DIALLO
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INTRODUCTION
La production consiste en une transformation de ressources (humaines ou
matérielles) en vue de la création de biens ou de services
Le concept de gestion de la production logistique, né dans les années soixante a
connu une forte évolution au fil des années. Au départ, ce fut une méthode
limitée exclusivement au calcul des besoins nets et à l’approvisionnement des
matières et composants. Dans les années 70, on lui associe la gestion des
capacités de production (calcul des charges). On parle alors de Management
des Ressources de Production première génération (MRP1).
Progressivement, et avec l’évolution technologique, le MRP1 s’étend à la
gestion d’autres ressources de production (les machines, la main d’œuvre, les
stocks, le calcul des coûts…). Il devient par la suite un véritable outil de calcul
des besoins nets en composants et en capacité des ressources de production.
Cette nouvelle évolution lui a valu le nom de Management des Ressources de
Production deuxième génération (MRP2) ou Manufacturing Ressources
Planning.
La gestion de production regroupe par définition les différentes activités liées à
la préparation de la production comme le budget, les procédures de mise en
production et la production elle-même.
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III.4. Contraintes de la production
IV. Production et chaîne logistique
IV.1. Définition de la logistique
IV.2. Enjeux de la chaîne logistique
IV.3. Optimisation des coûts logistiques
IV.4. Indicateurs de la chaîne logistique
IV.5. Outils de la chaîne logistique.
Conclusion
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I. Quelques définitions
1. L'entreprise : c'est une cellule économique qui produit des biens et des
services destinés à être vendus sur le marché.
Les principales fonctions de l'entreprise sont :
- la fonction financière ;
- la fonction approvisionnement ;
- la fonction ressources humaines ;
- la fonction marketing ;
- et la fonction production.
Ces fonctions sont coordonnées entre elles dans un principe d’intégration. Mais
aussi des contradictions peuvent apparaître car les objectifs des différentes
fonctions peuvent entrer en conflits.
In-puts Out-puts
Transformer
La production consiste à donner de la valeur à des inputs.
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pour développer de la valeur ajoutée de l’entreprise, valeur nécessaire
pour la pérenniser.
Le système de production doit tenir compte des délais exigés et s'adapter aussi
aux variations de la demande (flexibilité) pour tenir compte d'une part, des
innovations technologiques (environnement de l'entreprise) et d'autre part des
différents types de produits.
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En résumé, la fonction production vise les objectifs ci-après :
- l'efficacité opérationnelle qui consiste à utiliser rationnellement les
ressources, à éviter le gaspillage pour garantir une production rentable ;
- la qualité des produits ou des services à travers la perfection dans la
fabrication pour répondre aux normes prédéfinies et assurer la satisfaction
et la fidélisation du client ;
- la réduction des coûts en mettant en œuvre des stratégies visant à
minimiser les coûts de production sans compromettre la qualité gage
d'une rentabilité accrue ;
- le respect des délais de production afin de répondre efficacement à la
demande du marché et d'améliorer la productivité de l'entreprise ;
- l'innovation à travers la recherche et le développement des nouvelles
méthodes de production, l'intégration de nouvelles technologies pour
sauvegarder sa part de marché ;
- la durabilité en intégrant les pratiques écologiques dans le processus de
production et minimiser l'impact environnemental ;
- la flexibilité c'est-à-dire ajuster rapidement la production en fonction des
changements de demande ou des évolutions du marché en vue d'assurer
une adaptabilité opportune.
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Le bureau des méthodes : il définit de la manière la plus détaillée
possible les différentes opérations à réaliser lors de la fabrication du
produit, en précisant les moyens matériels requis, mais aussi l’ordre et les
délais dans lesquels elles sont exécutées. Il s’agit de la définition des
gammes opératoires. Le bureau des méthodes choisit les opérations qui
seront automatisées afin de diminuer les délais de fabrication, assurer la
production de produits de bonne qualité (avec le moins de défauts
possibles), diminuer le nombre de tâches répétitives et dangereuses pour
le personnel.
Pour remplir ces fonctions, chaque entreprise s'organise comme elle le souhaite.
Cependant, il existe principalement quatre modes de production :
Production en série unitaire (à la chaîne) : c'est une production
consacrée à un nombre limité de produits pendant une assez longue
période. Elle est fondée sur la standardisation des processus pour produire
en grande quantité et réduire les coûts unitaires. Par exemple la
production de centrales hydro-électriques, certains grands travaux
d'infrastructures de transports.
Production en ateliers spécialisés : il s'agit du regroupement de tous les
équipements assurant une spécialité au même endroit. La production est
organisée en lots distincts, chaque lot représentant un nombre défini
d'unités. Cela permet une certaine flexibilité tout en maintenant une
certaine efficacité.
Production en ligne : lorsqu'un flux de produits passe d'un poste à l'autre
à un rythme constant. C'est une production à flux tendu c'est-à-dire que
les produits avancent rapidement du début à la fin du processus de
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production, minimisant le stockage intermédiaire et accélérant la réponse
aux demandes du marché.
Production de process : concerne les industries qui transforment des flux
réguliers et importants de matières premières en produits plus élaborés.
Dans ce mode, les produits sont adaptés aux besoins spécifiques des
clients, offrant une personnalisation accrue mais généralement à des coûts
plus élevés. (produits de standing par exemple).
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On appelle gestion des opérations l’ensemble des procédures de direction et de
contrôle des processus de production et de distribution de biens ou de services.
On a donc les notions de :
• Contrôle : ceci nécessite la mise en œuvre de boucles de pilotage ;
• Processus : suite d’opérations y compris les opérations internes et externes
ayant pour finalité la transformation des intrants ou la distribution des produits.
La chaîne logistique comprend toutes les parties qui sont soient directement ou
indirectement liées à satisfaire la requête d’un client. En plus du client, elle
comprend : les entrepôts, les dépôts, les unités de transformations (usines,
manufactures, sous-traitants, les fournisseurs), les mouvements du produit entre
les entités, les flux d’information et d’argent.
A l’intérieur de l'entreprise, la chaîne comprend toutes les fonctions impliquées
dans la satisfaction d’une demande d’un client à savoir : développement de
produit, marketing, opérations, distribution, finance, service à la clientèle.
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IV.3. Les enjeux de la chaîne logistique
On notera que les flux financiers sont souvent électroniques (information gérée
électroniquement), sauf lorsque le paiement est fait en espèces. Les autres
moyens de paiements (chèque, mandat, carte de crédit,...) entraînent des
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échanges d'information électroniques (appelés EDI , Échange de données
informatisé) entre les banques du client et du fournisseur.
Gérer la chaîne logistique, c'est fluidifier les flux en optimisant autant que
possible les coûts. Les coûts sont principalement :
La gestion de la chaîne logistique (ou supply chain management) est une vision
intégrée de la logistique qui s'occupe de l'ensemble des flux et processus de mise
à disposition des produits de la conception jusqu'au client final et ce, pendant
tout le cycle de vie des produits. Le supply chain management intègre de plus en
plus les contraintes liées à la "reverse logistic" (flux de retour et de recyclage
des produits)
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de piloter l'activité selon les objectifs principaux du métier (taux de
service, niveaux de stock, coût, productivité...).
fiabilité de la planification
délai de livraison
Il convient d'identifier et de faire connaître les KPI. Ce qui permet de piloter les
KPI aussi bien individuellement que de manière collective. Ces KPI permettent
également aux managers de suivre les performances de leurs équipes et ainsi de
prendre les bonnes décisions.
Cette intégration loin d'être statique doit être revue en permanence pour
s'adapter
Conclusion
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