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4e Révolution Cours 2

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Cours Histoire 4e (suite)

H3 Le 18e siècle: le siècle des révolutions (1789-1799).

La Terreur (1793-1794)

Terreur=
…………………………………………………………………………………………………
……………………………

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………..

Face à la situation qui s'aggrave en France, les Montagnards donnent le pouvoir à un


Comité de Salut Public, dirigé par Robespierre (voir biographie ci-dessous).

Il met la Terreur à l’ordre du jour. Il décrète la levée en masse qui lui permet de recruter
plus d’un million de soldats. Ils traquent et exécutent les opposants à la République.
Robespierre ferme les églises, interdit le culte et pour satisfaire les sans-culottes, il met en
place une loi qui fixe un prix maximum pour les produits de première nécessité.

En………… la république est sauvée, l’ennemi est repoussé et les révoltes sont écrasées.
Mais Robespierre ne s'arrête pas là. Il souhaite renforcer la Terreur et s'attaque désormais
aux Montagnards qui se lassent et le font arrêter et exécuter le 28 juillet 1794.

➔ élu
……………………………………………
……………..
aux États généraux de 1789.
➔ devient alors une grande figure
démocrate, fervent révolutionnaire
défendant
notamment………………………………
……………………………………………
…………………….
……………………………………………
……………………
pour un plus grand nombre de personnes,
la ……………………………………et
surtout
………………………………………….
➔ On lui prête rapidement le surnom d’
…………………………………………, dû
au fait qu'il mène une vie digne et
honnête.
➔ Il fait partie du Club des
……………………….. puis du
……………………………………chargé
de punir les ennemis de la Révolution
(................................................................)
.
➔ Robespierre, considéré par tous comme
une figure de la Révolution, est élu à la
Convention nationale où il siège avec ses
collègues…………………………………
……………, comme Danton ou Marat.

➔ En tant que président de la Convention, il


accentue la Terreur.

➔ les députés de la Convention craignant


d’être guillotinés à leur tour complote
contre lui.

➔ Le Tribunal révolutionnaire le condamne le


28 juillet et le fait guillotiner l’après-midi
même. Le gouvernement révolutionnaire
et la Terreur prennent fin quelques mois
plus tard.

Après l'exécution de Robespierre, les députés établissent un nouveau régime républicain,


le ………………… (République modérée) (1795-1799).

La misère s'accroît et les inégalités se renforcent, face à cette situation et l’impopularité du


régime, le général …………………………, fort de ses nombreux succès militaires en Italie
et en Égypte, accède au pouvoir par un …………………………, le……………………………..

Conclusion:

La Révolution française couvre une période de dix ans qui s'étend de l'ouverture des
États généraux le 5 mai 1789 au coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799) mené par
Napoléon Bonaparte.

Bilan :

➔ L'.........................................................et du principe de
……………………………………………………………….
➔ l’Etat centralise les pouvoirs et assure le …………………………………… ((justice,
religion, éducation, Code civil...)
➔ La …………………………………………………….. fondée sur des engagements et
qui s'exprime sous des formes diverses : liberté de la presse - réduite à partir de
1799 - chansons, sociétés populaires ou fêtes.
➔ L'engagement populaire prend également la forme de la défense de la Nation
consacrée par le ……………………………………….. instauré en 1797.
➔ Dans le domaine religieux, la Révolution a apporté une nouvelle forme de relation
entre ………………………… et instauré une forme de
……………………………………………………………..
Zoom sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance,
l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption
des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables
et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps
social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux
du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en
soient plus respectés; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples
et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

En conséquence, l'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre
suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen.

Article 1er. - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne
peuvent être fondées que sur l'utilité commune.

Art. 2. - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de
l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Art. 3. - Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu
ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4. - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits
naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la
jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Art. 5. - La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu
par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Art. 6. - La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir
personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle
protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à
toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs
vertus et de leurs talents.
Art. 7. - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon
les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres
arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il
se rend coupable par la résistance.

Art. 8. - La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être
puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Art. 9. - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé
indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit
être sévèrement réprimée par la loi.

Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l'ordre public établi par la Loi.

Art. 11. - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de
l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette
liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Art. 12. - La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est
donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Art. 13. - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution
commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs
facultés

Art. 14. - Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la
nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la
quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

Art. 15. - La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Art. 16. - Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des
Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Art. 17. - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la
nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable
indemnité.

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 1789.

1) Lisez le préambule. Qui rédige et adopte ce texte ? À quelle date ?


Ce sont les députés de l’Assemblée nationale le 26 août 1789, acceptée par le Roi.
2) Relevez les droits naturels de l’Homme dans l'article 2.
3) Lisez les articles 5 et 6. Qui fait la loi ? À qui s’applique-t-elle et à quoi sert-elle ?
4) Lisez l'article 12. Pour quelle raison la force publique et administrative est-elle nécessaire?

5) À quelle valeur sont associées les deux femmes représentées sur le tableau ? Dans quel article trouve-t-on
le terme qui définit cette valeur ?
6) Relevez toutes les libertés et toutes les formes d'égalité énoncées dans les articles.

7) Expliquez la signification des trois symboles mis en évidence sur le tableau.


8) Lisez l'article 13. Comment sont désignés les Français ? Quel mot utilise-t-on dans l'Ancien régime pour les
désigner ? D’après vos connaissances, quelle est la différence entre ces deux termes ?Lisez les articles 5 et
6. Quel est le changement fondamental par rapport à l’Ancien régime

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