BENNAHIA
BENNAHIA
BENNAHIA
Mémoire
Pour l’obtention du diplôme de
Master de Français
Spécialité : sciences du langage
Présenté et soutenu publiquement le 23/05/2018 par:
Mlle BENNAHIA Meriem
Titre
Jury :
nIrtnudortnI…………………… ……………………………………………………………………………………..7
Chapitre I:L’écrit scientifique et les temps verbaux .......................................................... 11
4-2-1-1-Leprésent de l'indicatif……………………………………………………24
4-2-1-4-L'imparfait de l’indicatif…………………………………………………27
4-2-1-5-Le plus-que-parfait et le passé antérieur…………………………………28
4-2-1-7-Le futurantérieur…………………………………………………………31
4-2-3-L'impératif………………………………………………………………………32
4-2-4-Le conditionnel…………………………………………………………………34
4-2-5-L'infinitif………………………………………………………………………36
4-2-6-1-Le participe…………………………………………………………………37
4-2-6-2-Le gérondif…………………………………………………………………37
Chapitre II:Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master ... 40
1-Description de l’étude……………………………………………………………………41
2-1-Conclusion 1……………………………………………………………………44
2-1-2-Commentaire…………………………………………………………………….46
2-2-Conclusion 2…………………………………………………….........................47
2-2-2-Commentaire………………………………………………………………….......49
2-3-Conclusion 3………………………………………………………………….....49
2-3-2-Commentaire……………………………………………………………………51
2-4-Conclusion 4…………………………………………………………………51
2-4-2-Commentaire………………………………………………………………..........53
2-5-Conclusion 5…………………………………………………………………......54
2-5-2-Commentaire………………………………………………………………….......55
2-6-Conclusion 6……………………………………………………………………..56
2-6-2-Commentaire………………………………………………………………….......58
2-7-Conclusions 7……………………………………………………………………59
2-7-2-Commentaire……………………………………………………………...............61
2-8-Conclusion 8…………………………………………………………………62
2-8-2-Commentaire…………………………………………………………….............64
2-9-Conclusion 9………………………………………………………………..64
2-9-2-Commentaire…………………………………………………………………...66
2-10-Conclusion 10………………………………………………………………..66
2-10-2Commentaire……………………………………………………….....................68
Conclusion............................................................................................................................... 74
Bibliographie .......................................................................................................................... 79
Annexes ................................................................................................................................... 83
Introduction
Introduction
Dans cette perspective, notre recherche se veut une analyse de l’usage des temps
verbaux dans les mémoires universitaires, et plus précisément dans les conclusions.
Nous avons choisi de travailler sur ce sujet en raison de deux motivations dont la
première est objective qui s’appuie sur notre intention de savoir s’il y a un emploi de
1
POCHET, B., Méthodologie documentaire: comment accéder à la littérature, scientifique à l’heure
d’Internet? De Boeck, Sciences et méthodes, 2002, p. 16.
8
Introduction
plusieurs temps dans la conclusion à la fois, ou bien elle se limite aux temps du passé
autant qu’elle s’agit d’une récapitulation de ce qu’a été antérieurement effectué lors de
la recherche. La deuxième motivation est subjective, en fait nous avons opté pour ce
choix du sujet parce qu’il n’y a aucune théorie qui confirme la particularité des temps
employés dans la conclusion, cela nous a poussé à passer cette aventure pour explorer
cette idée.
De plus, l’originalité de ce travail réside dans le fait qu’il n’a pas été traité et appliqué
sur un corpus comme le notre – que nous allons le montrer plus tard -.
Dans cette optique, le problème qui se pose tourne autour de ces questions: Les
étudiants du master maitrisent-ils l’emploi correct des temps verbaux en rédigeant
leurs mémoires? Quel est le temps dominant dans la conclusion envisagée comme
l’une des principales parties de ce genre d’écrit scientifique ?
Après avoir lu un certain nombre des conclusions des mémoires de master, nous
postulons deux hypothèses pour répondre provisoirement au questionnement de notre
recherche :
1-Puisque la conclusion constitue une récapitulation de ce qu’a été fait tout au long du
travail, nous supposons que le temps dominant sera le passé composé.
9
Introduction
2-Nous supposons que certaines conclusions utiliseraient d’autres temps verbaux qui ne
seraient pas employés à leur juste valeur. Ce cas de figure pourrait présenter des cas
d’erreurs qui pourraient signifier une certaine non-maitrise de cet usage.
Pour bien mener notre travail de recherche, nous avons confectionné une grille
d’analyse sous la forme de tableau qui repose sur la méthode descriptive analytique.
Cette méthode nous permet d’analyser notre corpus constitué de dix conclusions de
mémoires du master de trois options (sciences du langage et sémiologie de la
communication, littérature et analyse du discours, littérature de l’interculturel) des
promotions 2015/2016.
Nous avons opté pour une subdivision duale, en fait en deux chapitres.
Le premier chapitre sera consacré pour les fondements théoriques, portant comme
intitulé: l’écrit scientifique et les temps verbaux. Nous aborderons tout d’abord la
définition de l’écrit scientifique, nous énumérerons ses types. Ensuite nous évoquerons
les différents composants du mémoire universitaire ou la macro-structure de ce genre
d’écrit scientifique. Enfin, nous présenterons les temps des verbes comme étant l’une
des caractéristiques grammaticales de l’écrit scientifique, nous donnerons la définition
des temps verbaux, puis leur emploi en les classant dans cette ordre: les modes
personnels et les modes impersonnels, après nous classerons les temps simples et les
temps composés accordés à chaque mode.
Le second chapitre sera réservé à la pratique, nous le titrons analyse des temps verbaux
dans les conclusions de mémoires de master. Nous entamerons notre pratique par une
description de la méthode adoptée, ainsi que nous présenterons le corpus sur lequel nous
allons appliquer notre étude. Nous essayerons ensuite de présenter notre analyse
confinée par une grille d’analyse sous la forme de tableau contenant tous les modes et
les temps des verbes afin de repérer les temps employés dans la conclusion pour arriver
à la fin à l’interprétation des résultats obtenus dans une synthèse bien précise.
10
Chapitre I:
Pour notre recherche portée sur une partie intégrante d'un des types du discours
scientifique, il nous semble nécessaire de cerner la question du discours scientifique en
faisant recours au terme du genre comme notion envisagée du point de vue linguistique.
En somme, l'écrit scientifique ou- le discours scientifique- est considéré comme un outil
de la diffusion du savoir entre les scientifiques ou d'une manière générale entre les
communautés scientifiques. Dans la communication scientifique, la production
(publication) scientifique se propage sous les deux formats que ce soit imprimé ou
électronique. BENRAMDHANE annonce à cet égard que « la production des
2
TUTIN, A., GROSSMANN, F., « L’écrit scientifique : du lexique au discours ».In Presse universitaire
de Rennes, 2014, p.14.
3
FIFILESKA, E., La construction syntaxique de l’écrit scientifique-explorations et analyse de corpus.
(Mémoire de master en linguistique.). Université Grenoble, 2015, p. 16. Disponible
sur http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01213405
12
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Par ailleurs, le discours ou l'écrit scientifique est largement diffusé dans la majorité des
domaines des sciences voir les sciences exactes et naturelles, les sciences humaines et
sociales, les sciences médicales et pharmacologique, et aussi dans le domaine des
langues.
Dans le discours scientifique, un grand intérêt est porté à l'écrit à cause de l'emploie
d'une langue et style spécifiques qui servent principalement à la description des faits et
de la réalité (la vérité générale) et qui rendent le travail du chercheur plus original et
crédible. De plus, ce type de communication est très nécessaire pour la réalisation des
travaux des recherches que ce soit le public visé (production scientifique pour les
scientifiques eux-mêmes ou productions de vulgarisation scientifique, c'est-à-dire pour
un large public).
Cependant, cette dernière est soumise à une évaluation par un comité des lecteurs qui
ont le droit de la juger positivement ou négativement pour qu'elle puisse y être diffusée
et que les résultats de la recherche des chercheurs peuvent atteindre le public et seront
transmis aux autres chercheurs du même domaine.
13
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
connaissances passe par l'écrit, que le support soit papier ou électronique. L'écrit ou- le
discours scientifique-peut se présenter sur plusieurs supports dont les objectifs se
diffèrent évidemment, et sous nombreuses formes (types) de« communication tant
orales que écrites, tels que l'article, la proposition de communication, la thèse, le
compte rendu, le poster, la conférence, le mémoire de recherche ou professionnel, le
rapport de stage problématisé, les cours et les débats.»6
Dans les lignes qui suivent, nous présenterons tout d’abord l'article scientifique, ensuite
les ouvrages, enfin les mémoires et les thèses. Egalement, nous nous intéressons au
mémoire universitaire en tant qu'un document scientifique clos en vue d'examiner ses
différents composants pour donner un aperçu globale de ce qui vient d'être étudié dans
le deuxième chapitre suivant dans notre recherche.
La présente étude sert à mettre l'accent précisément sur le mémoire universitaire (de
master) en tant qu'un écrit scientifique. En effet, un étudiant en master 2 est censé
réaliser un mémoire de fin de son cursus universitaire en vue de l'obtention d'un
diplôme. Autrement dit, il s'agit d'une initiation à la recherche. D’une manière plus
précise, les personnes qui veulent travailler à l'université; les étudiants ayant soutenu
leurs mémoires de master, puis leurs thèses sont appelés à rédiger des articles
scientifiques et les publier pour qu'ils puissent y être qualifié et candidater à des
formations supérieurs professionnelles. C'est ainsi ce que le confirment bien ces propos:
« Un étudiant qui soutient, même brillamment, son mémoire de master, puis sa thèse, ne
6
MROUE, M., Ecrit de recherché universitaire: éléments pour une sensibilisation au positionnement
scientifique à travers la phraséologie transdisciplinaire.(Thèse de doctorat en sciences du
langage/Didactique et linguistique). Université Grenoble, 2014, p. 09. Disponible sur http://tel.archives-
ouvertes.fr/tel-01321057
14
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
peut être qualifié pour candidater sur des posters de maitre de conférences s'il n'a pas
été publié, cela fait partie des critères d'évaluation pour attribuer la qualification.»7
Tout travail de recherche doit être publié dans ces revues scientifiques où on peut
trouver de nombreux articles qui se diffèrent selon le contenu, la structure,…etc.
7
FlORENCE, S.L., « L’article scientifique: définition, rôle, conception, analyse et critique », [enligne]:
https://saintlucflorence.wordpresse.com/l-article-scientifique-définition-role-conception-analyse-et-
critique
15
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
De plus, l'article scientifique met en question l'importance du visuel tels que les
couleurs, les photos, les dessins,….etc. Il possède aussi une autre caractéristique qui le
distingue aux autres types de l'écrit scientifique, qui est sa longueur, celle-ci se diffère
selon la discipline ou le domaine d'étude, mais elle est généralement prédéfinie par la
revue elle-même.9
Les ouvrages scientifiques se diffèrent d'une discipline à une autre selon la structure, le
contenu, le rôle et la longueur.
16
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Les mémoires et les thèses, donc sont des travaux de recherche rédigés par les
chercheurs ou- les étudiants- , ils constituent le fruit d'une longue recherche concernant
un sujet quelconque en apportant des nouvelles connaissances à propos des sujets déjà
traités dans d'autres productions scientifiques, mais tout en laissant le contenu original
du texte source duquel les informations constitutives de ces travaux de recherche sont
extraites.
Guidère souligne à cet égard que:« Toute recherche est censé avoir un sujet précis, une
problématique, un plan et une méthode.»13
A l'ajout de ces éléments indiqués par Guidère, le mémoire universitaire doit obéir aux
normes rédactionnelles et structurelles recommandées par l'université. Il se caractérise
par une structure spécifique et propre à lui, cette dernière peut se différer d'une
11
ECHKENSCHWILLER, M., L’écrit universitaire, Ed. D’organisation, Paris, 1994, p.16.
12
XU, Z., PRIGENT, S., Guide du mémoire et de la thèse en sciences, Dunod, ,Paris, 2012, p. 09.
13
GUIDERE, M., Méthodologie de la recherche, Ellipses, Paris, 2003, p. 11.
17
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
discipline à une autre comme par exemple en sciences humaines et sociales cet écrit
scientifique possède une structure physique généralement au format précis en 30 à 60
pages en tenant en compte la réflexion, les compétences intellectuelles et le bagage
linguistique personnel de l'étudiant qui doivent être reflétés dans cette production
scientifique.
Dans les passages qui suivent, nous nous intéressons aux cinq éléments qui constituent
l'ensemble du mémoire mentionnés au-dessus, nous commencerons tout d'abord par les
pages de couverture, les liminaires, les pages du corps du texte, les références et enfin
les annexes.
3-2-Les liminaires
Les pages liminaires sont présentées après la première de couverture dans cet ordre: la
page de garde ou du titre, la dédicace, les remerciements, le sommaire, la liste des
abréviations et la liste des tableaux, si celui-là les en comporte.
14
BERREBEH, J., « Méthodologie d’un mémoire de recherche ». In FSEG Nabeul, 2013, p. 13.
18
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Tout travail de rechercher s'entame avec une introduction qui se représente comme un
aperçu globale de ce qui vient d'être dit dans le corps du document. Selon
BERREBEH15, cette dernière doit également contenir des éléments essentiels et fixes
tels que: le choix du sujet, le corpus, la problématique, les objectifs, les hypothèses, la
méthode adoptée pour la réalisation du travail, le plan et bien d'autres éléments.
Dans le corps du texte, l'étudiant doit mentionner ce que l'on appelle les notes de bas de
page qui signifient à leur guise des indications et des renvois aux sources et références
desquelles ces informations sont extraites.
A la fin de la recherche, l'étudiant doit savoir bien comment doit-il conclure son travail.
En effet, la conclusion doit être à la fois une synthèse des idées en réponse à la
problématique proposée, et une ouverture sur d’autres recherches en perspective.
15
Ibid. p. 14.
16
GUIDERE, M., op.cit., p. 40.
19
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
ouvrages, les dictionnaires, les articles, les thèses et les mémoires, et enfin la
sitographie.
3-5-Les annexes
Les pages des annexes doivent évidemment être paginées elles aussi. Elles servent à
faciliter au lecteur de vérifier les bases sur lesquelles la recherche est faite tels que: le
questionnaire, les textes de lois, les textes imprimés, les tableaux, …etc. Elles peuvent
ainsi contenir tous les éléments que l'étudiant estime important de les indiquer pour
renforcer son analyse.
Egalement, le choix des mots20 qui joue un rôle primordiale pour juger la qualité de
l'écrit scientifique, raison pour laquelle le rédacteur de l'écrit scientifique doit employer
des mots propre à son domaine de spécialité et qui appartiennent au lexique spécialisé,
autrement dit il ne faut pas utiliser des termes vagues ou insérer des expressions
imagées ou figées qui sont issues de la langue courante.
Enfin, comme caractéristique de l'écrit scientifique nous citons ainsi l'emploi des temps
verbaux qui contextualisent, d'une part où d'une autre, les actions effectuées ou subies
pour nous renseigner sur la situation de communication.
17
AOUADI , L., op.cit., p.61.
18
Ibid.
19
Ibid.
20
Ibid.
20
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Dans la présente étude, nous porterons une grande importance à l'usage des temps
verbaux dans ce genre d'écrit scientifique plutôt une partie du mémoire universitaire
qu'en est la conclusion. Nous aborderons tous les modes accompagnés avec les temps
des verbes en les présentant comme des éléments définitoires, ensuite nous évoquerons
ainsi les valeurs des temps bien plus leur emploi.
Dans le cadre de notre recherche, nous tenterons à étudier les temps verbaux en
s'intéressant à leur valeur et leur emploie. Ce mot variable joue un rôle primordial dans
toute construction phrastique, il nous renseigne sur la situation de l'énonciation (temps,
espace, actions…etc.); comme il est indiqué clairement dans les propos de FUCHS et
d'autre grammairiens: «Le verbe est l'élément essentiel, véritable pivot de la phrase[…].
Il a pour rôle de permettre à celui qui parle ou écrit de décrire, d'apprécier, de situer
dans le temps, les actions effectuées ou subies par les êtres et les choses.»21.
21
FUCHS, M., et al., Grammaire, Nahan, Le ROBERT & Nathan, 1995, p.335.
22
DUBOIS, J., et al., Dictionnaire de linguistique, Larousse, Paris, 2012, p.478.
21
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Comme définition attribuée au mode, nous abordons ainsi celle proposée par DUBOIS:
«Le mode est une catégorie grammaticale associée en général au verbe et traduisant le
type de communication institué par le locuteur entre lui et son interlocuteur (statut de la
phrase) ou l’attitude du sujet parlant à l’égard de ses propres énoncés.».24
Nous commençons tout d'abord, par ceux dits personnels, nous allons évoquer tous les
temps qui sont classés sous chaque mode en justifiant leurs valeurs et leurs emplois.
Ensuite, nous abordons les autres modes qui sont appelés ainsi impersonnels.
23
NEVEU, F., « Grammaire du verbe en français: morphologie, syntaxe, sémantique », [en ligne]:
www.franck-neveu.Fr, consulté le (18/01/2018).
24
DUBOIS, J., et al., op.cit., p.306.
25
(Les temps et les valeurs des temps en ligne), http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-valeurs-
des-temps., consulté le(27/12/2018).
22
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
L’indicatif présente pour la voix active cinq formes simples auxquelles correspondent
cinq formes composées, et pour la voix passive cinq formes composées auxquelles
correspondent cinq formes surcomposées.28
Dans notre travail, nous aborderons les premières quatre formes comme étant réservées
au mode de l'indicatif. La dernière forme, sera traitée dans le mode conditionnel.
26
DUBOIS, J., et al., op.cit., p.245.
27
DE SALINS, G.-D., Grammaire pour l’enseignement/apprentissage du FLE, Didier-Hatier, Paris, 1997,
p.166.
28
GHERISSI, Y., « Modes et temps », [enligne] : http://pf-mh.UVt.rnu.tn/69/1/mode-temps.pdf, consulté
le (20/01/2018), p.34.
23
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
C'est-à-dire qu'il indique le moment où l'on parle ou produit des énoncés. Il peut être
exprimé soit par des affixes verbaux en désignant les morphèmes flexionnels, soit par
des adverbes.
Le présent de l'indicatif a une valeur générale autant qu'il s'agit d'une inclusion des faits
dans le moment où l'on produit ses phrases.
1- La valeur temporelle en admettant que ce temps nous indique à la fois aux trois
époques:
24
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
A savoir: Je viens= peut signifier que je vais venir dans quelques minutes.
2- La valeur non temporelle, celle-ci traduite par ce que l'on peut l'appeler(présent
d'habitude ou de répétition).
Il s'agit d'une action ou «un procès qui s'est répétée dans le passé qu'un procès qui se
répétera dans l'avenir.».34
Selon JOUETTE: «Il exprime une action accomplie, à un moment indéterminé du passé
[…]ou dans un futur très proche».37
33
Ibid.
34
Ibid.
35
DE SALINS, G.-D., op.cit., p. 173.
36
Ibid.
37
JOUETTE, A., L’essentiel de la grammaire française, Maxi-Livres, 2002, p. 99.
25
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Il possède des valeurs généralement distinctes de celles des autres temps. On distingue
trois valeurs principales du passé composé:38
3-Temps du passé: le passé composé exprime totalement une action effectuée dans le
passé.
38
RIGEL, M., &, PELLAT, J. C., RIOUL, R., Grammaire méthodique du français, PUF, Collection
Quadrige, Paris, 2004, pp.301-302.
39
HACHOUD, F.Z., Temps et modes dans les pratiques langagières des étudiants le subjonctif en
question(cas de la 3èmeannéelicence du français 2016/2017), (mémoire de master en sciences du langage
et sémiologie de la communication). Ouargla: Université Kasdi Merbah, 2017, p. 13.
26
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Exemple: J'ai fermé la télévision, j'ai pris mon sac et j'ai sorti de la maison.
Le passé simple exprime parfaitement une action qui s'est déroulée effectivement dans
le passé, comme le montre clairement TOURATIER dans ces propos: «Il s'agit d'une
action passée qui a commencé, qui s'est sans doute déroulée[…]et qui a pris fin.».40
On résume en disant que la valeur générale du passé simple de l'indicatif se traduit par
l'expression des actions accomplies et qui ont eu lieu à un moment précis.41
Au temps qu'il peut marquer la succession des faits, il est qualifié comme le temps du
récit par excellence.
Le passé simple exprime ainsi une action brève dans le passé, mais qui ne dure pas.42
4-2-1-4-L'imparfait de l'indicatif
JOUETTE a dit que: «l'imparfait relate une action en train de s'accomplir dans le passé
quand se déroulait une autre action.».43
1-Une action qui se fait au moment où une autre action avait lieu.
40
TOURATIER, C., op.cit., p.102.
41
JOUETTE, A., op.cit., p.102.
42
(Les temps et les valeurs des temps en ligne), http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-
valeurs-des-temps. Consulté le (20/01/2018).
43
JOUETTE, A., op.cit., pp. 98-99.
44
HACHOUDE, F.Z., op.cit., p.12.
27
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
1-La fin d'une action par rapport à une autre action passée.
45
RIGEL, M., &, PELLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., p. 301.
46
JOUETTE, A., op.cit., p. 99.
47
(Les temps du passé en ligne), http://www.prism.gatech.edu/mc44/passeComplamp.htm, consulté
le(18/01/2018).
48
HACHOUD, F.Z., op.cit., p. 14.
28
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
On utilise le passé antérieur en mode indicatif pour « marquer qu'un fait a eu lieu
immédiatement avant un autre fait passé.».51
Au moment que ce temps est employé souvent dans la langue écrite soutenu, il est
rarement qu'on l'utilise dans la langue courante, on y fait appelle au passé composé pour
ce registre de langue.
49
(Les temps el les valeurs des temps en ligne), http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-valeurs-
des-temps, consulté le(19/01/2018).
50
JOUETTE, A., op.cit., p. 99.
51
HACHOUD, F.Z., op.cit., p. 15.
52
DUBOIS, J., et al., op.cit., p. 242.
29
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
En addition, selon JOUETTE le futur simple est «une action qui s'accomplira[…]».53
En générale, le futur simple peut exprimer une action qui se fera à l'avenir par rapport
au moment où l'on produit ses phrases.54
Dans certains cas particuliers, le futur simple s'emploie différemment à son emploie
ordinaire.
3-Le futur simple peut exprimer un fait constaté de tous les temps (vérité générale), les
proverbes par exemple.
30
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Tu n'auras une bonne note que quand tu auras bien révisé tes cours. (Futur antérieur)
1-Une action ou un fait futur qui se sera passé avant une autre action future.
2-Le futur antérieur peut parfois exprimer une supposition relative à un fait passé.
56
RIGEL, M., &, PELLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., p. 315.
57
(Les temps et les valeurs des temps en ligne), http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-valeurs-
des-temps, consulté le(19/01/2018).
58
DE SALIN, G.D., op.cit., p. 187.
59
GHERISSI Y., op.cit., p.10.
31
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Exemples: Il a voulu que sa fille apprenne l’anglais très tôt./ Aujourd’hui, il est content
que sa fille ait appris l’anglais.
L'imparfait et le plus-que-parfait sont utilisés dans la langue écrite soutenue et dans les
textes littéraires.
D'une manière générale, et selon JOUETTE: «le subjonctif marque un désir, un souhait,
un ordre, un doute, un regret, un conseil, une supposition,……….».62
60
RIGEL, M., &, PELLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., p.320.
61
HACHOUD, F.Z., op.cit., p. 18.
62
JOUETTE, A., op.cit., p. 102.
63
DUBOIS, J., et al.,op.cit., p.240.
32
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
1- Le présent de l'impératif: indique qu'une action devra avoir lieu dans un futur plus
ou moins immédiat.
2-Le passé de l'impératif: indique qu'un ordre doit être exécuté dans un délai fixé,
autrement dit, il exprime une action achevée au moment futur.
Pourtant, le passé de l'impératif est d'usage très restreint, tandis que le présent de
l'impératif est fréquemment employé.
64
(Les temps et les valeurs des temps en ligne), http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-valeurs-
des-temps, consulté le(20/01/2018).
65
RIGEL, M., &, PELLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., p. 330.
66
HACHOUD, F.Z., op.cit., p. 19.
33
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
4-2-4-Le conditionnel
Selon DUBOIS, le conditionnel est: «le mode de la phrase que le locuteur ne prend que
partiellement à son compte ou qu’il n’assume pas ou qui sert à présenter l’action
comme une éventualité, comme soumise à une condition.».67
C'est-à-dire que le conditionnel exprime des faits irréels et qui n'ont pas eu lieu dans la
réalité dont la réalisation de ces faits est soumise à une condition ou une hypothèse
posée.68
Exemple: Si tu te rendais libre ce soir, nous rendrions visite à notre oncle malade.
Il s'agit d'une présentation d'une action soumise à une condition ou qui sert de futur dans
un contexte passé.69
Comme le confirme ainsi TOURATIER dans ces propos: «Il est difficile de ne pas
retrouver dans le conditionnel d'une part la marque d'imparfait et d'autre part la
marque /R/ du futur[…].».70
1-Le conditionnel peut exprimer un futur vu à partir d'un moment du passé, en d'autre
terme il exprime l'avenir par rapport au passé.
67
DUBOIS, J., et al., op.cit., p. 108.
68
DE SALIN, G.D., op.cit., p. 186.
69
GHERISSI, Y., op.cit., p. 11.
70
TOURATIER, C., op.cit., p. 38.
71
Ibid. p. 183.
72
RIGEL, M., &, PZLLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., pp. 316-318.
34
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Exemple: il parlerait.
1- Le conditionnel présent
73
HACHOUD, F.Z., op.cit., p.17.
35
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
4-2-5- L'infinitif
Selon DUBOIS, le mode infinitif se définit comme: «une forme nominale du verbe qui
exprime l’état ou l’action, mais sans porter de marques de nombre et de personne.».74
C'est-à-dire qu'il ne s'accorde jamais comme tous les temps des autres modes, et aucun
morphème grammaticale est ajouté.
3-L'infinitif devenu nom: dans certains cas le verbe à l'infinitif devient un nom.
74
DUBOIS, J., et al., op.cit., p.246.
75
JOUETTE, A., op.cit., pp.104-105.
76
GHERISSI, Y., op.cit., p. 10.
36
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
4-2-6-1- Le participe
D'après TOURATIER, le participe «indique lui aussi la subordination d'un syntagme
verbale, en faisant entrer ce dernier dans le même paradigme que l'adjectif.».77
1- Le participe présent
2- Le participe passé
En générale, le participe passé est le plus souvent employé aux temps composés des
verbes.
Exemple: il a chanté.
Il s'emploie aussi comme forme adjectivale, dont il possède la valeur d'un adjectif
qualificatif comme c'est le cas de cet exemple: Lila est très agressée.
4-2-6-2- Le gérondif
Certains spécialistes déclarent que :«le gérondif ne peut apparaître que dans des
prédications incomplètes (c’est-à-dire dont le sujet n’est pas exprimé),[…].».79
77
TOURATIER, C., op.cit., p. 188.
78
RIGEL, M., &, PELLAT, J.C., RIOUL, R., op.cit., p. 339.
79
RIHS, A., « Gérondif et participe présent : la simultanéité comme critère discriminant », in Nelly
Flaux, Dejain Stosic, Co Vet (éds), Interpréter les temps verbaux, Berne, Peter Lang, 2010, p. 210.
37
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
Autrement dit, le gérondif peut prendre plusieurs fonctions autres que celle du sujet à
savoir: un complément circonstanciel de cause, de moyen, de condition, de temps,
d'opposition, de manière (celles des adverbes).80
Nous clôturons ce chapitre en présentant un tableau qui récapitule tous les modes et les
temps des verbes associés à chaque mode, pour donner une sorte de résumé de ce que
nous avons déjà cité au-dessus. En vue de bien clarifier nos informations, nous
montrons quelques exemples extraits du notre corpus, mais aussi de nos informations
abordées dans ce même chapitre.
80
JOUETTE, A., op.cit., p. 106.
81
GHERISSI, Y., op.cit., p. 23.
38
Chapitre I: L’écrit scientifique et les temps verbaux
39
Chapitre II:
1-Description de l’étude
En vue d'obtenir des résultats pertinents par le biais de cette recherche scientifique, nous
nous appuyons sur nos connaissances et informations acquises préalablement durant
notre cursus universitaire, celles-ci émanantes des spécialistes et professionnels du
domaine.
Notre mémoire vise d'une part, à connaitre le degré de la maitrise de l'emploi des temps
verbaux de la part des étudiants de master 2 lors de la rédaction de leurs mémoires.
D'autre part, nous nous intéressons aux temps employés dans la conclusion du mémoire
en particulier. Le deuxième chapitre de notre travail est réservé à la pratique, nous
présenterons notre corpus, nous l'analyserons pour arriver enfin à des résultats qui
seront interprétées par la suite.
Afin d’élaborer notre étude, nous avons adopté la méthode descriptive qui nous permet
de décortiquer et de relever les temps verbaux employés dans la conclusion et dégager
le temps dominant dans cette dernière en suivant une grille d’analyse qui comporte les
sept modes et les temps accordés à chaque mode. De plus, nous faisons appel à la
méthode analytique dans le but de vérifier la compétence des étudiants à utiliser
correctement ce point grammatical et à sa juste valeur. De ce fait, notre analyse se base
essentiellement sur l'étude proportionnelle et l'occurrence des modes des verbes et les
temps de chaque mode usés dans la conclusion du mémoire.
Pour aboutir à notre but, nous appliquons cette étude sur une dizaine de conclusions de
mémoires de master de français au département de lettre et de langue française à
l'Université Kasdi Merbah Ouargla. Pour choisir notre corpus, nous nous sommes basés
sur l’évaluation attribuée par les membres de jurys lors de la soutenance des mémoires
qui constituent notre corpus d’étude. De ce fait, il est réparti en sept mémoire d'option
sciences du langage et sémiologie de la communication, un mémoire d'option littérature
41
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
42
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
La communication à fonction
poétique au service de
SDL l’enseignement/apprentissage
en classe de FLE M7
)Cas de la 2 A.M(
Maîtrise de la technique du
paragraphe et énonciation
textuelle
SDL dans les mémoires de master M8
du département de lettres et langue
française
Pour une approche
argumentative des titres
de la Une des journaux
SDL algériens M9
cas de : Liberté, El Moudjahid, El
Wantan, et Horizons
43
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
N.B. :nous procédons de la même façon pour toutes les conclusions qui constituent
notre corpus.
2-1 -Conclusion 1
2-1-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
44
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
45
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-1-2-Commentaire
La première conclusion occupe deux pages de l’ensemble du mémoire. Elle contient
104 verbes.
D’après le tableau au-dessus, nous avons constaté qu’il y a une grande domination du
présent de l’indicatif qui a pour pourcentage 45.19%. Le passé composé aussi réserve
environ 15.38% de l’ensemble des verbes. Nous avons remarqué ainsi, l’emploi de deux
verbes conjugués à l’imparfait de l’indicatif qui ont pour pourcentage 1.92%. Ce temps
était donc d’usage restreint dans cette conclusion. Ce qui nous a attiré aussi, l’absence
totale du : passé simple, futur simple, passé antérieur et le plus-que-parfait de l’indicatif.
Quant au mode subjonctif, nous avons constaté que le seul temps utilisé était le présent
qui représente 1.92%. Notre première conclusion est dépourvue des verbes conjugués
46
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
47
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
48
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-2-2-Commentaire
La deuxième conclusion est rédigée en deux pages. Elle contient 84 verbes.
Nous avons remarqué que l’étudiant a trop employé le mode infinitif que les autres
modes dont le présent de ce dernier occupe 42.85% de l’ensemble des verbes, son passé
représente également 2.38%. Ce qui vient après ce mode, le présent de l’indicatif avait
pour pourcentage 38.09%. Quant au passé composé réserve lui aussi 13.09%, alors que
les autres temps composés du mode indicatif : le plus-que-parfait, le passé antérieur et le
futur antérieur étaient définitivement négligés. Mais aussi l’imparfait de ce même mode
n’a plus été présent dans cette conclusion. Cet étudiant avait conjugué un seul verbe au
futur simple pour indiquer des recherches en perspective. Le pourcentage de ce dernier
est 1.19%. Les modes : impératif, participe et le gérondif ont été aussi exclus de notre
deuxième conclusion. Ce qui reste à illustrer c’est bien le mode conditionnel dont nous
avons constaté un manque complet de celui du présent et celui du passé(forme II),
pourtant il y avait deux verbes sont mis au conditionnel passé (forme I) qui représente
2.83% de tous les verbes.
Suite à ces statistiques, nous affirmons que la domination de l’usage des verbes était
approprié à l’infinitif présent, cependant le présent de l’indicatif reste le temps des écrits
scientifiques par excellence tant qu’il réserve une grande place dans cette conclusion.
2-3-Conclusion 3
2-3-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
49
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
50
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-3-2-Commentaire
L’échantillon numéro trois de notre corpus réserve une seule page. Elle contient 48
verbes.
A propos des temps verbaux, nous avons observé une domination de l’infinitif présent
qui a pour pourcentage 31.25%, mais celui du passé n’était plus marqué dans cette
conclusion. Concernant le mode indicatif, son présent réserve 22.91% et le temps qui le
dépasse cette fois est le passé composé qui a pour pourcentage 25% ; quant à l’imparfait
et le futur simple, chaque temps occupe 2.08% de l’ensemble des verbes utilisés dans
cette conclusion. Nous intéressons ainsi aux temps composés de ce mode : le passé
antérieur, le plus-que-parfait et le futur antérieur dont ils étaient absents totalement.
Nous avons remarqué l’emploi de deux verbes au présent du subjonctif et deux autres
verbes au conditionnel présent dont nous attribuons 4.16%pour ces modes. Mais aussi,
nous avons détecté le non emploi des autres temps de ces mêmes modes à savoir :
l’imparfait du subjonctif, le passé, le plus-que-parfait du subjonctif et les deux formes
du conditionnel passé. L’impératif aussi était abandonné.
Venons au dernier mode des verbes qu’en est le gérondif, dans la troisième conclusion il
représente 6.25% de l’ensemble des verbes. Le résultat que nous pouvons ressortir est
que le temps auquel a eu recours cet étudiant est l’infinitif présent si l’on parle de la
domination des modes. En fait, le temps qui a été employé de façon exagérée c’est bien
le passé composé.
2-4-Conclusion 4
2-4-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
51
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
a, accrédite, ancre,
assure, est, trouvent,
confère, est, porte,
raconte, est, se
justifie, tracent,
convoque, faisons,
commence, se
manifeste,
Le passé simple Aucun verbe 0 verbes
52
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-4-2-Commentaire
La quatrième conclusion compte deux pages du mémoire tout entier. Elle compte 83
verbes.
Nous avons relevé 38 verbes conjugués au présent de l’indicatif qui ont pour
pourcentage 45.57% ce qui nous permet de confirmer sa domination. Ce qui le suit
également est le passé composé réservant 21.86% de l’ensemble des verbes dans cette
conclusion. Alors que les restes des temps simples et même composés de l’indicatif en
désignant le passé simple, l’imparfait, le futur simple, le plus-que-parfait, le passé
antérieur et le futur antérieur sont éloignés complètement. A sa part l’infinitif présent
occupe 19.27%, tandis que son passé réserve 1.20%. Le conditionnel présent et le
participe présent représentent 3.61% isolément. Quant au participe passé, nous avons
trouvé quatre verbes qui représentent 4.81%, en ce qui concerne le passé du
conditionnel n’avait plus figuré, ni de la première forme ni la deuxième forme. Nous
avons signalé aussi l’absence des modes: subjonctif, impératif et le gérondif.
En effet, il est à noter que le temps le plus utilisé dans cette conclusion est évidemment
le présent de l’indicatif.
53
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-5-Conclusion 5
2-5-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
54
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-5-2-Commentaire
Le cinquième échantillon de notre corpus s’étale sur deux pages de l’ensemble du
mémoire. Il comprend 66 verbes. Ce que nous détectons facilement c’est les
pourcentages des verbes usés dans la conclusion dont nous révélons que le présent de
l’indicatif a été d’usage dominant, il a pour pourcentage 56.06%. Il est à indiquer aussi
que l’imparfait de l’indicatif, le futur simple, l’infinitif passé et le participe passé ont
occupé séparément 1.51%. Quant au passé composé a réservé 18.18%. De même,
l’infinitif présenta marqué une grande présence tant qu’il compte 19.69%. A travers
notre statistique, nous avons ainsi dévoilé la non utilisation du : passé simple, passé
antérieur, plus-que-parfait, le participe présent, le mode impératif, le mode conditionnel,
le mode subjonctif et le mode gérondif. Par conséquent, il est très clair que la
domination des temps des verbes de point de vue de la présence a été attribuée encore
au présent de l’indicatif.
55
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-6-Conclusion 6
2-6-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
56
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
57
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
ayant, portant,
Temps composé: fournit, vu, 2 verbes
Le passé
Le gérondif En+ le participe En décrivant, en
présent étant, 2 verbes
2-6-2-Commentaire
La sixième conclusion occupe trois pages du mémoire. Elle contient 153 verbes.
A cet égard, nous constatons que le mode indicatif domine dans cette conclusion dont
son premier temps réserve 39.21% de tous les verbes. L’imparfait de l’indicatif a pour
pourcentage 8.49% Au contraire des conclusions précédentes, nous avons repéré un
emploi limité du passé simple qui représente 0.65%, et aussi le plus-que-parfait qui a été
abandonné définitivement dans les conclusions qui précèdent, marque dans ce cas un
usage considérable contenant 4.57%. En ce qui concerne le passé composé a pour
pourcentage 20.91% ce qui lui permet de classer en deuxième lieu à l’égard de la
présence des temps des verbes. Les trois temps restants et relatifs au mode indicatif:
futur simple, passé antérieur et le futur antérieur, n’ont pas été utilisés dans cette
conclusion. Quant au mode subjonctif, l’étudiant avait fait recours au présent de
subjonctif seulement, celui-ci compte 0.65% ; les autres temps de ce mode sont ainsi
absents. Le conditionnel présent, le participe passé et le gérondif occupent isolément
1.30% de l’ensemble des pourcentages. Egalement, les deux formes du conditionnel
passé, l’infinitif passé et le mode impératif sont eux aussi exclus de cet écrit. Ce que
nous avons remarqué encore c’est bien la forte utilisation de l’infinitif présent tant qu’il
représente 16.33%. Le dernier temps qui reste à indiquer, c’est le participe présent qui a
pour pourcentage 5.22% des pourcentages entièrement. Donc, l’infinitif présent domine
dans cette conclusion.
58
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-7-Conclusion 7
2-7-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
59
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
permis,ont
confirmé, ont
jalonnée, est venu,
a su, ont pris, ont
lu, ont pu, ont
réalisé, a livré,
avons cité, ont fait,
a évoqué, ont écrit,
a été, ont pu, ayant
été soumis,
Le plus-que-parfait était indiqué, 1 verbe
60
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
découvrir, motiver,
améliorer,
confirmer,
ressortir, identifier,
réinvestir, livrer,
être, garder,
compromettre,
apparaitre,
conduire, revoir,
retirer, intégrer,
élaborer, engager,
expliquer, obtenir,
insuffler, rassurer,
présenter, donner,
s'exprimer, vouloir,
naitre, mettre,
donner, affronter,
rappeler, aller,
proposer, mettre,
apporter,
Temps composé: Avoir lu, 1 verbe
Le passé
Temps simple: Ayant, évoluant, 3 verbes
Le participe Le présent prenant,
Temps composé: Arrivés, développé, 4 verbes
Le passé compris, ayant
travaillé,
Le gérondif En+ le participe En poursuivant, en 2 verbes
présent espérant
2-7-2-Commentaire
La conclusion numéro sept compte trois pages du mémoire tout entier. Elle contient 168
verbes.
D’après notre calcul, nous avons remarqué que le taux de la présence du mode de
l’infinitif présent dépasse les autres modes bien plus il est trop employé dans cette
conclusion dont il a pour pourcentage 35.11%, son passé à sa part était d’usage trop
limité en lui attribuant 0.59%.Concernant le mode indicatif, il est à remarquer que le
présent de celui-ci réserve 27.97% des pourcentages et le passé composé occupe
15.47% . Quant aux autres temps de ce mode, l’imparfait a représenté 9.52%, le futur
61
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
simple marque également 1,19%, alors que le plus-que-parfait a été présent pour
conjuguer un seul verbe qui a pour pourcentage 0.59%. Le passé antérieur et le futur
antérieur étaient complètement négligés. Le subjonctif présent représente également
0.59%. Mais ce que nous avons le recensé aussi est que le passé, l’imparfait, le plus-
que-parfait du subjonctif, l’impératif passé, le conditionnel présent et le conditionnel
passé(forme II) n’ont guère figurés dans notre septième conclusion. L’impératif présent
occupe 1.78% de l’ensemble des pourcentages. Ce même pourcentage est donné au
participe présent ; celui du passé réserve 2.38%, reste à dire que le septième mode qu’en
est le gérondif avait pour pourcentage 1.19%.
De ce fait, nous disons que l’infinitif présent a été fortement employé dans cette
conclusion donc nous le classons le premier, et ce qui le suit est évidemment le présent
de l’indicatif.
2-8-Conclusion 8
2-8-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
62
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
dépassé, ont
permis, a été, sont
confrontés,
Le plus-que-parfait Aucun verbe 0 verbes
63
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-8-2-Commentaire
L’échantillon numéro huit est rédigé ainsi en deux pages. Il compte 63 verbes.
A l’aide du tableau au-dessus, nous avons calculé les pourcentages des temps des verbes
rapidement. Nous avons constaté que la majorité des verbes dans cette conclusion sont
conjugués au présent de l’indicatif la raison pour laquelle ce temps a dominé les autres
temps. Il représente 41.26%. Ce qui vient après est l’infinitif présent qui a pour
pourcentage 22.22%. Ensuite, en troisième classe était le passé composé comptant
17.46%. De même, l’imparfait et le conditionnel présent réservent 1.58% séparément.
Le participe passé, le présent du subjonctif et le gérondif ont pris 3.17% isolément de
l’ensemble des pourcentages. Quant au participe présent, nous avons trouvé quatre
verbes qui ont pour pourcentage 6.34%. Enfin, il est à signaler que le passé simple, le
future simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur antérieur, l’imparfait du
subjonctif, le passé du subjonctif, le plus-que-parfait du subjonctif, le conditionnel passé
en ses deux formes, l’infinitif passé et le mode impératif ont été totalement éloignés de
cette conclusion. En effet, le temps le plus fréquent est le présent de l’indicatif.
2-9-Conclusion 9
2-9-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
64
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
conçus, avons
trouvé, avons
remarqué,
Le plus-que-parfait Aucun verbe 0 verbes
65
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-9-2-Commentaire
L’avant dernière conclusion de notre corpus occupe uniquement une page du nombre
globale des pages du mémoire. Elle tient en compte 42 verbes. En se référant à ce
tableau, nous pouvons aisément détecter la domination de l’infinitif présent dont il
réserve 40.47%. Tandis que le passé de ce mode occupait 4.76%. Le présent de
l’indicatif représente 33.33%, cette quantité d’usage dépasse celle du passé composé qui
a été également 11.90%. L’imparfait de l’indicatif et le participe passé chacun ’un de
ces temps réserve 2.38%. Le participe présent à son tour avait pour pourcentage 4.76%.
Quant aux : passé simple, futur simple, plus-que-parfait, passé antérieur, futur antérieur,
mode subjonctif, mode impératif, mode conditionnel et le mode gérondif ont été rejeté
intégralement.
Donc, nous pouvons dire que le temps qui a marqué cette conclusion est l’infinitif
présent. De plus, le présent de l’indicatif a été énormément employé aussi.
2-10-Conclusion 10
2-10-1-Grille d’analyse des occurrences des T.V.
66
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
67
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
2-10-2-Commentaire
La dernière conclusion s’étale sur deux pages du mémoire entièrement. Elle comporte
63 verbes.
Via notre lecture de cette conclusion, nous avons constaté que la domination retourne au
présent de l’indicatif dont il réserve 47.61% de tous les pourcentages. Ensuite, comme
les autres conclusions, ce qui suit ou précède le présent est l’infinitif présent, ce dernier
a pour pourcentage 26.98%. Quant au passé composé représente dans cette conclusion
20.63%. Nous avons remarqué aussi l’utilisation d’un seul verbe conjugué à l’imparfait
de l’indicatif réservant 1.58%. Enfin, nous notons que le participe présent ainsi avait
marqué sa présence dans cette conclusion tant qu’il occupe 3.17% de l’ensemble des
pourcentages. Les temps qui restent n’ont pas été figurés dans cette conclusion.
Comme résultats, il est indiqué clair et net que le temps le plus adopté dans cette
dernière conclusion constitutive de notre corpus est le présent de l’indicatif qui vient
avant celui de l’infinitif, car ces deux temps étaient d’usage colossal.
2-11-Synthèse des occurrences des T.V. dans le corpus
Taux des
Les M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M.10 verbes
temps
Le 47 32 11 38 37 60 47 26 14 30 342 verbes
présent 39.13%
Le passé 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 verbe
simple 0.11%
L’indicatif L’imparf 2 0 1 0 1 13 16 1 1 1 36 verbes
ait 4.11%
Le futur 0 1 1 0 1 0 2 0 0 0 5 verbes
simple 0.57%
68
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
69
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
participe 1.25%
présent
Nombre 104 84 48 83 66 153 168 63 42 63 874 verbes
de tous verbes verbes verbes verbes verbes verbes verbes verbes verbes verbes 100%
les
verbes
Le tableau au-dessus montre les pourcentages des emplois des modes et des temps des
verbes dans l’ensemble des conclusions constitutives de notre corpus. Nous avons
remarqué un déséquilibre concernant ces fréquences, dont nous avons trouvé une grande
domination du présent de l’indicatif, de l’infinitif présent et du passé composé vis-à-vis
une limitation d’utilisation des autres temps verbaux.
Nous schématisons ces fréquences dans le graphique ci-dessous, pour donner le taux du
temps qui domine dans toutes les conclusions qui constituent notre corpus.
45
40
35
30
25
les modes et
les temps 20
verbaux 15
10
5
0
plus-que-pafait de…
plus-que-parfait de…
gérondif
présent de l'indicatif
infinitif passé
imparfait de subjonctif
participe passé
passé composé
infinitif présent
présent de subjonctif
passé de subjonctif
futur simple
passé antérieur
futur antérieur
impératif passé
passé simple
imparfait de l'indicatif
conditionnel présent
participe présent
impératif présent
conditionnel passé(formeI)
70
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
Suite à une lecture analytique de notre corpus constitué de dix conclusions de mémoires
de master de français de la promotion 2015/2016 à l’UKMO, nous essayons de mettre
en lumière l’évaluation de la maitrise de l’emploi des temps verbaux dans les
conclusions des mémoires constituants notre corpus, mais aussi de déterminer le temps
qui les domine.
Dans cette vue, pour arriver à ce dernier but nous avons fait appel à la méthode
descriptive.
En effet, via la grille d’analyse que nous avons élaboré, nous avons constaté que le
temps qui domine dans toutes les conclusions est le présent de l’indicatif. Cette
dominance est justifiée par le fait qu’il est considéré par excellence le temps employé
dans les productions scientifique, car ces dernières s’agissent d’une description des faits
réels ou encore de la vérité générale. En effet, il est employé dans la majorité des cas
pour accomplir la même valeur qu’en est l’inclusion des actions dans le moment où l’on
parle. En d’autre terme, les verbes conjugués à ce temps nous renseignent sur la
situation de l’énonciation.
Egalement, nous avons remarqué que l’infinitif présent occupait un usage étendu la
raison pour laquelle nous le classons en deuxième classe dont la majorité de ces emplois
fonctionnaient comme des verbes c’est-à-dire, des noyaux des propositions. Certes, on
ne peut pas nier la manifestation de certains emplois à savoir son utilisation comme
étant un nom. Le chercheur tend vers l’objectivité et l’effacement de sa présence, raison
pour laquelle il fait recours à ce temps(l’infinitif présent).
En troisième classe, nous avons mis le passé composé qui marque des actions effectuées
au moment déjà passé. Bien plus, dans la majorité des cas les étudiants font appel à ce
temps notamment pour accomplir la valeur effective d’un ensemble des actions
exécutées au moment passé (la conclusion comme étant une sorte de synthèse).
De plus, nous avons constaté une absence totale de certains temps à titre d’exemple : le
futur antérieur, le passé antérieur et l’impératif passé, ce non emploi de ces temps serait
dû à leur particularité qu’en est leur utilisation confinée dans la langue écrite soutenue
71
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
et en particulier dans les textes littéraires. En d’autre terme, ils servent principalement
les écrits rédigés en langue soutenue et les niveaux très élevés des productions
scientifiques et/ou littéraires.
Il est à remarquer aussi que le mode subjonctif était d’usage trop restreint dans
l’ensemble des conclusions. Cette limitation d’usage prouve l’abandon de ce mode dans
cet écrit scientifique, autrement dit, il ne sert pas à l’expression des réalités, donc il
s’agit d’une dimension différente du réel. Par ailleurs, c’est également ce qui devrait
être éloigné définitivement dans les mémoires pour donner un aspect concret, réel et
crédible à ce genre d’écrit scientifique.
En outre, les étudiants savent bien pour quelle valeur doivent-ils employer tel temps et
non pas un autre. Ce manque intégral d’erreurs pourrait dû à:
-la correction des fautes de la grammaire de la part du directeur de recherche d’un côté,
-la maitrise ou plutôt la capacité de l’étudiant de bien savoir utiliser les temps à leur
juste emploi de l’autre côté, donc il sait comment régir sa conclusion de point de vue du
respect de la grammaire en prenant en grand soin les valeurs des verbes;
-les principes textuels précisément ceux relatifs à la grammaire mis en valeur de la part
de l’étudiant et son directeur de recherche, ce qui témoigne l’absence relativement totale
des emplois erronés;
-le nombre limité de pages réservées à la conclusion, ainsi que son importance
pourraient également être considéré comme étant une cause, car l’étudiant devrait
l’écrire soigneusement donc il la donne plus de temps et plus d’intérêt pour éviter de
tomber dans telle ou telle faute;
72
Chapitre II: Analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoires de Master
-il est à révéler aussi que les enseignants ont certainement appliqué des pratiques
incontestables pour garantir la maitrise de la compétence d’employer de façon correcte
certaines règles grammaticales par les étudiants notamment celles concernant les temps
des verbes.
73
Conclusion
Conclusion
Arrivé au terme de notre mémoire, il nous convient de rappeler que notre étude a porté
sur l’analyse des temps verbaux dans les conclusions de mémoire de master. Au cours
de notre travail de recherche, nous avons essayé de répondre au questionnement posé au
début dans notre introduction : Les étudiants de master maitrisent-ils l’emploi correct
des temps verbaux en rédigeant leurs mémoires? Quel est le temps dominant dans la
conclusion envisagée comme l’une des principales parties de ce genre d’écrit
scientifique ?
Rappelons que nous avons émis deux hypothèses pour donner une réponse anticipée à
ces deux questions:
1-Puisque la conclusion constitue une récapitulation de ce qu’a été fait tout au long du
travail, nous supposons que le temps dominant sera le passé composé.
2-Nous supposons que certaines conclusions utiliseraient d’autres temps verbaux qui ne
seraient pas employés à leur juste valeur. Ce cas de figure pourrait présenter des cas
d’erreurs qui pourraient signifier une certaine non-maitrise de cet usage.
Tout d’abord, le parcours théorique nous a permis de connaitre l’écrit scientifique en
tant qu’une catégorie de la communication scientifique, et plus précisément un genre de
ce dernier qu’en est le mémoire universitaire de point de vue de sa structure, ses
caractéristiques notamment celles qui concernent l’emploi des temps verbaux ; en vue
de clarifier le cheminement que nous avons suit pour aboutir à la concrétisation de notre
travail.
Pour procéder à la vérification de nos réponses provisoires, nous avons élaboré une
grille d’analyse qui repose principalement sur le recensement des emplois des temps
verbaux dans cette partie intégrante de cet écrit du Supérieur qu’en est la conclusion. La
méthode descriptive nous a permis de décortiquer les conclusions qui constituent notre
corpus dans le but de dégager le temps qui occupe un usage étendu.
En effet, le résultat que nous avons obtenu infirme définitivement notre première
hypothèse ; dont nous avons trouvé que le temps dominant dans notre corpus est le
présent de l’indicatif, ce qui le qualifie excellemment comme étant le temps des écrits
scientifiques.
En deuxième position, nous avons dévoilé ainsi que le temps qu’a été employé
énormément, c’est bien l’infinitif présent. Ce dernier était présent dans toutes les
conclusions, dans la majorité des cas, les verbes conjugués à ce temps remplissent la
75
Conclusion
fonction de l’infinitif verbal donc des noyaux des propositions. Ce cas de figure justifie
l’effacement de la présence du rédacteur de cet écrit.
En troisième catégorie, nous avons recensé une forte présence aussi du passé composé
dans tous les mémoires étudiés. Ce premier temps composé issu du mode indicatif, celui
que nous avons le supposé comme dominant dans les conclusions avait témoigne lui
aussi l’infirmation de notre postulat avancée au départ tant qu’il s’agissait d’une
exécution des actions au moment déjà passé. De ce fait, tous les étudiants font appel à
ce temps pour rédiger leur conclusion puis qu’elle constitue une sorte de synthèse de ce
qu’a été fait tout au long du travail.
Quant aux temps et modes qui restent, ils ont été d’usage trop restreint dans l’ensemble
des conclusions, mais également il’ y avait d’autres qui sont exclus carrément de
l’ensemble de notre corpus.
Cependant, il n’y a aucune théorie ou approche qui s’occupe de l’étude des temps
verbaux dans la conclusion de toute sorte d’écrit que ce soit scientifique ou autre, nous
avons choisi de faire cette initiation pour découvrir si les rédacteurs de la conclusion
choisissent d’employer des temps définis en rapport de leurs valeurs ou en réponse aux
normes spécifiques à la conclusion.
En vue d’aboutir à notre but, et par le biais de la méthode analytique nous avons
procédé à la vérification de la maitrise ou plutôt la compétence des étudiants de pouvoir
utiliser correctement ce point grammatical et à sa juste valeur. En poursuivant notre
recherche, et suite à une lecture attentive et analytique de notre corpus, nous nous
sommes parvenus à un résultat incontestable dénonçant(infirmant) également notre
deuxième hypothèse. Autrement dit, nous n’avons plus constaté un emploi erroné ni
des temps ni des modes dans toutes les conclusions constitutives de notre corpus
d’étude, raison pour laquelle nous pouvons donner comme justifications relatives à ce
manque d’usage incorrect à l’égard de ce point grammatical en disant que cet absence
pourrait dû à:
-la correction des fautes de la grammaire de la part du directeur de recherche d’un côté,
76
Conclusion
-la maitrise ou plutôt la capacité de l’étudiant de bien savoir utiliser les temps à leur
juste emploi de l’autre côté, donc il sait comment régir sa conclusion de point de vue du
respect de la grammaire en prenant en grand soin les valeurs des verbes,
-les principes textuels précisément ceux relatifs à la grammaire mis en valeur de la part
de l’étudiant et son directeur de recherche, ce qui témoigne l’absence relativement totale
des emplois erronés;
-le nombre limité de pages réservées à la conclusion, ainsi que l’importance qu’elle
occupe dans le mémoire pourraient également être considéré comme étant une cause,
car l’étudiant devrait l’écrire soigneusement donc il la donne plus de temps et plus
d’intérêt pour éviter de tomber dans telle ou telle faute;
-il est à révéler aussi que les enseignants-lors de la formation universitaire de ces
étudiants- ont certainement appliqué des pratiques incontestables pour garantir la
maitrise de la compétence d’employer de façon correcte certaines règles grammaticales
par les étudiants notamment celles concernant les temps des verbes;
-les étudiants dont nous avons pris les mémoires pour les analyser ont un niveau très
élevé, du fait qu’ils n’ont point commis des fautes vis-à-vis l’emploi des temps des
verbes en répondant à leurs valeurs;
-enfin, nous nous sommes aussi des étudiants, alors la méconnaissance de toutes les
valeurs qu’en expriment les temps verbaux, peut être l’une des raisons pour lesquelles
nous n’avons pas pu dévoiler au moins une utilisation incorrecte d’un tel temps.
Par ailleurs, ces utilisations correctes des temps des verbes, par conséquent une absence
totale des usages faussés nous a permis de répondre à la question –clé de notre travail de
recherche, donc tous les étudiants dont nous avons analysé les mémoires ont
certainement une bonne compétence langagière consistant en la maitrise de certains
fonctionnements du système de la langue notamment celui de la grammaire car tous les
verbes que nous avons recensé sont relativement employés à leurs juste valeur, bien
plus ils possèdent un niveau élevé ce qui leur permet de bien savoir utiliser tel temps
pour telle valeur et non pas une autre.
77
Conclusion
De tous ce qui précède, il est à noter que les étudiants ont employé les verbes en rapport
de leur valeur et non plus en réponse aux normes propres à la conclusion en tant qu’une
partie composante d’un type d’écrit scientifique qui devrait être confiné par les
exigences académiques de l’établissement elle-même. En effet, nous avons pu répondre
à notre question posée et causée par notre curiosité de passer cette aventure.
78
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages:
2-CISLARU, G., &, CLAUDEL, C., VLAD, M., L’écrit universitaire en pratique, De Boeck,
Belgique, 2011.
8-RIGEL, M., &, PELLAT, J. C., RIOUL, R., Grammaire méthodique du français, PUF,
Collection Quadrige, Paris, 2004.
10-XU, Z., PRIGENT, S., Guide du mémoire et de la thèse en sciences, Dunod, Paris, 2012.
Dictionnaires:
Articles:
2-BOURE, R., « Sociologie des revues des sciences sociales et humaines ».In "Réseaux",
n°58, 1993.
3-DRIDI, M., « Type et fonctions des connecteurs dans les articles scientifiques de la Revue
des bioressources ». In Elathar, n° 28, 2017, pp.(25-34).
80
Bibliographie
6-RIHS, A., « Gérondif et participe présent : la simultanéité comme critère discriminant ».In
Nelly Flaux, Dejain Stosic, Co Vet (éds), Interpréter les temps verbaux, Berne, Peter Lang,
2010.
7-TUTIN, A., GROSSMANN, F., « L’écrit scientifique : du lexique au discours ».In Presse
universitaire de Rennes, 2014, pp.(9-23).
Thèses:
Mémoires:
81
Bibliographie
5-HACHOUD, F.Z., Temps et modes dans les pratiques langagières des étudiants le
subjonctif en question(cas de la 3ème année licence du français 2016/2017), mémoire de
Master, Ouargla: Université Kasdi Merbah, 2017.
Cours:
1-AMARNI, A., cours « Emploi des modes et des temps ». Université Kasdi Merbah Ouargla,
Lettres et langue française, 2014.
Webographie:
1-http://www.espacefrançais.com/Les-temps-et-Les-valeurs-des-temps
2-http://www.prism.gatech.edu/MC44/passeComplamp.htm
82
Annexes
Annexes
Le passé simple
L'imparfait
Le futur simple
Temps composés:
Le passé composé
Le plus-que-parfait
Le passé antérieur
Le futur antérieur
Le présent
Le subjonctif L'imparfait
Le passé
Le plus-que-parfait
Temps simple:
L’impératif Le présent
Temps composé:
Le passé
Temps simple:
Le conditionnel Le présent
Temps composé:
Le passé(forme I)
Temps composés :
Le passé(forme II)
Temps simple:
L’infinitif Le présent
Temps composé:
Le passé
Temps simple:
Le participe Le présent
Temps composé:
Le passé
Le gérondif En+ le participe
présent
84
Annexes
Annexe 02 : conclusion du M 5
85
Annexes
86
Annexes
Annexe 03 : conclusion du M 9
87
Annexe 04 :
Liste des abréviations
M 1 : mémoire 1……………………………………………………………………………41
M 2 : mémoire 2……………………………………………………………………………41
M 3 : mémoire 3……………………………………………………………………………41
M 4 : mémoire 4……………………………………………………………………………42
M 5 : mémoire 5……………………………………………………………………………42
M 6 : mémoire 6……………………………………………………………………………42
M 7 : mémoire 7……………………………………………………………………………42
M 8 : mémoire 8……………………………………………………………………………42
M 9 : mémoire 9……………………………………………………………………………42
M 10 : mémoire 10…………………………………………………………………………43
88
Annexe 05 : Liste des tableaux
89
Annexe 06 :
90
Résumé:
Ce travail de recherche porte sur l’usage des temps verbaux dans les conclusions des
mémoires de master de français. Ce dernier consiste à décortiquer un corpus constitué d’une
dizaine de conclusions rédigées par les étudiants de 2ème année master de français des
promotions 2015/2016 de l’UKMO.
D’une part, le but principal de cette étude est de vérifier et évaluer la compétence de ces
étudiants de savoir employer les temps des verbes à leur juste valeur et à leur emploi correct.
D’autre part, elle vise à dégager les caractéristiques grammaticales des temps employés dans
les conclusions envisagées comme une partie d’un type d’écrit scientifique à savoir le
mémoire universitaire.
Mots clés:
L’écrit scientifique, le mémoire universitaire, la conclusion, la compétence des étudiants,
l’emploi correct des temps verbaux, le temps dominant.
Abstract:
This study aims at studying the use of tenses in conclusions of French Master dissertation.
Our case study is the analysis of ten second year French Master dissertations of 2015/2016
class at KMUO.
Also, this study aims at evaluating the students’ competence and their correct use of tenses.
It aims at deducing the used tenses in this kind of scientific writing like the Master
dissertation.
Key Terms:
Scientific writing, dissertation, conclusion, Students’ competence, the appropriate use of
tenses, the prominent tense.
:ملخص
و قد تمثلت دراستنا في تحليل عينة.يدرس هذا البحث استعمال األزمنة في خواتم مذكرات الماستر في تخصص لغة فرنسية
بجامعنة قادند5102/5102 تخصنص لغنة فرنسنية لدفعنة,مكونة من خنواتم ع نر منذكرات ل لبنة السننة الثانينة ماسنتر
.مرباح ورقلة
و من جهنة رخنره تهندف النى,وم جهة تهدف هاته الدراسة الى تقييم كفاءة هؤالء ال لبة في االسنتعمال الصنحيل لمزمننة
.استنتاج األزمنة المستعملة في هذا النوع م الكتابات العلمية كالمذكرة الجامعية
:كلمات المفتاحية
. الزم الغالب, االستعمال الصحيل لمزمنة, كفاءة ال لبة, الخاتمة, المذكرة الجامعية,الكتابة العلمية
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