Memoire Fosh
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Option : Microfinance
OCTOBRE 2013
-0-
La Pérennité des Institutions de Micro
finances requiert non seulement la
Pérennité Financière et l’adaptation aux
Cadres Juridiques existants, mais aussi
une Vision Stratégique Claire et une
Organisation Transparente, efficace et
acceptée par tous les Acteurs directs".
CériseetIram.
-1-
Dédicace
-2-
REMERCIEMENTS
À la fin de notre cursus académique, nous ne pouvons pas oublier tous les
professeurs qui ont contribué, de près ou de loin, à notre formation, car leur
influence a d’une manière ou d’une autre fait de nous ce que nous sommes
aujourd’hui.
-3-
Sans oublier TOGBA Yves, TSHIFUNDA Gulitte, ILEKA Igor, MBUYI Olga,
LIONGE Lina, MAGBUTU Steven, NDIDWA Danny, LWAMBA Elsie, TEMBO
Nathanaël, MBONYI Daniella, FOSH Allegra, MISAKABU Mika, LUBOYA Xavier,
BANUANI Henry, KWANZAMBI Nathanaël et FARAY Franck… mes collègues de
classe qui me manqueront énormément désormais ;Ainsi que tous ceux de la
troisième promotion microfinance du CCAM dont je fais parti et à tous ceux-
là qui m’ont soutenu de près ou de loin d’une façon ou d’une autre.
Pour finir, mes remerciements les plus sincères à Mon Dieu, le seul à qui je
dois tout dans ma vie et sans la volonté duquel je n’existerai même pas.
Merci Seigneur !
-4-
Table des matières
Dédicace ............................................................................................................. - 2 -
REMERCIEMENTS .................................................................................................. - 3 -
Abréviations ......................................................................................................... - 8 -
Introduction.......................................................................................................... - 9 -
2. Problématique ................................................................................... - 11 -
3. Hypothèses ........................................................................................ - 12 -
Chapitre I ...........................................................................................................- 14 -
-5-
1.6. Risques du service ............................................................................ - 23 -
Chapitre II .............................................................................................................. 36
2.1. Brève présentation du service de phone banking tel qu’offert par Les
entreprises de télécommunication à Kinshasa ............................................... 36
Bibliographie ......................................................................................................... 71
-7-
Abréviations
-8-
Introduction
1. Mise en Contexte
Le rapport de la BCC sur l’exercice 2010 dans ses lignes dédiées aux
activités de la microfinance a fait état de 143 IMF, dont 32 agréées en la
même année. En comparaison avec l’année 2009 où le nombre des
institutions était à 112, il a été observé un accroissement de 27,7% des
structures financière décentralisées agréées en 2010. De ces IMF, nous avons
constaté que les coopératives d’épargne et de crédit étaient plus
nombreuses que les IMF en 2010, soit respectivement 86,7% et 13,3%.
Pour relever le défi de gestion des données, les solutions à « fort contenu
technologique » sont le plus souvent utilisées. Et à ce jour, la plupart ou
-9-
presque toutes les ISFD s’appuient, pour la meilleure gestion des flux de leurs
transactions, sur des logiciels répondant le mieux à leurs besoins.
Ce qui nous conduit à l’objet de notre étude qui sera le produit « Phone
Banking », l’un des derniers nés des nouvelles technologies de l’information et
de communication (NTIC en sigle) et qui a connu un développement
spectaculaire en Afrique subsaharienne durant ces dernières années. De
l’année 2003 à 2012, le taux de pénétration des services de téléphonie
mobile est passé de 4,75% à 30,60% en 2008 et à 50,13% en 2012(Wireless
intelligence : www.wirelessintelligence.com).
- 10 -
2. Problématique
« L’orientation marché se fonde sur le principe suivant : « le succès est promis aux
organisations qui déterminent le mieux les perceptions, les besoins et les désirs des marchés
cibles et y répondent par la conception, la communication, la tarification et la distribution
d’offres adaptées et compétitives ».
Par opposition « l’orientation produit », qui caractérise la majorité des IMF, repose sur
l’idée suivante : « le succès est promis aux organisations qui commercialisent des produits et
services dont elles sont convaincues qu’ils sont bons pour le public »(Gary Woller, 2002).
2Marketing Strategique pour les institutions de microfinance/ Graham A.N. Wright, David Cracknell,
Leonard Mutesasira et Rob Hudson /Mars 2003 (pour la version originale) Traduction française octobre
2003
- 11 -
l’institution, la forme juridique, le nombre des clients, la qualité du portefeuille
à risque, etc.
3. Hypothèses
4. Méthodologie utilisée
Ce travail nous a permis d’entrer en contact avec les réalités des marchés
de la télécommunication et celui de la microfinance dans le contexte de la
ville de Kinshasa, de comprendre le fonctionnement du service de phone
- 12 -
banking tel qu’offert par les entreprises de télécommunication de la place,
sa consommation et son mode de distribution), et ses multiples applications
aux produits financiers des ISFD.
6. Délimitation du sujet
Notre recherche est menée en République Démocratique du Congo,
précisément à Kinshasa ou se trouvent localisées un assez élevé niveau
d’activités de microfinance et des entreprises de télécommunication. Etant
donné la similitude des services offerts par les entreprises de
télécommunication, nous retiendront un seul model que nous considérerons
comme standard. Et un échantillon de 17institutions de microfinance (ISFD).La
période retenue est celle de l’année 2012.
- 13 -
Chapitre I
Généralités conceptuelles et
présentation de quelques modèles de
phone banking
- 14 -
L’expression « phone banking », est d’origine anglo-saxonne et se confond
avec les expressions suivantes « Mobile banking », M-Banking, SMS-Banking,
mbanking, Branchlessbanking (Banque sans agence), M-Finance, etc.
Adoptée par la langue française pour désigner l’usage ou l’application des
services financiers ou bancaire à l’aide des téléphones portables. Il tirerait
cette dénomination aussi de sa particularité dans le fait qu’il soit à la croisée
de chemin entre deux industries réglementées par des organes différents sous
tous les cieux. Cela n’en fait pas moins une branche de la « banque à
distance », car il permet d’offrir ces services bancaires à distance, mais par le
biais des téléphones mobiles.
Dans cette section, nous traitons des éléments requis pour mettre sur pied
un service de « Phone Banking » fonctionnel. Premièrement, nous ferons
allusion au cadre réglementaire. Comment son existence ou sa non-existence
dépendamment des contextes influence l’offre du service. La figure suivante
nous donne une image des possibilités auxquelles les IMF et/ou les banques
peuvent avoir recourt dépendamment des contextes dans lesquels ils se
trouvent et les rôles qu’elles peuvent y jouer :
4De la telephonie mobile a la microfinance. Analyse des possibilités d’utilisation du phone banking par les IMFs en
RDC – Efekele BOKALO/Septembre 2011
- 15 -
(Source : CGAP NOTE FOCUS N° 62/Juillet 2010 KabirKumar, Claudia McKay et Sarah Rotman)
- 16 -
1.3. Modèles de Phone Banking
Les IMF doivent avoir une idée claire de la manière dont la banque mobile
s’inscrit dans leur proposition de valeur à l’égard de la clientèle. Dans un
secteur aussi tendance que la banque mobile, on peut aisément se laisser
emporter par l’enthousiasme sans mesurer pleinement les coûts et les
bénéfices. Les IMF doivent identifier les problèmes à résoudre et la manière
exacte dont la banque mobile les y aidera. Existe-t-il d’autres solutions ? Quel
est, par exemple, l’objectif premier du service : améliorer le niveau de
satisfaction et fidéliser les clients existants ? Atteindre de nouveaux segments
de clientèle ou de nouvelles zones géographiques ? Réduire l’affluence dans
certaines agences ? Diminuer les coûts de transaction (lesquels) ? Les GAB,
les kiosques ou les banques itinérantes sont-ils une meilleure solution ?Avant
de s’engager dans le développement d’un système, les IMF doivent définir
leurs objectifs le plus précisément possible.
- 17 -
même les personnes non bancarisées mais ayant des téléphones
portables, d’où l’expression consacrée de « mobile money » ou «
argent portable ».
c. Modèle hybride, qui est une association des deux précédents modèles.
- 18 -
Ce dernier doit posséder les compétences techniques pour gérer
l’application de banque mobile, laquelle risque de ne pas être en place si le
service est pionnier dans le pays. Par ailleurs, si un opérateur envisage de
lancer son propre système, il ne voudra peut-être pas s’associer à une IMF.
Enfin, les opérateurs étant des entreprises à la recherche de volumes
importants, il est fort probable qu’ils ne négocient qu’avec des IMF dont la
clientèle est suffisamment nombreuse pour rentabiliser leur investissement.
Nombreuses sont ces institutions qui ont trouvé des moyens pour surmonter
ces obstacles.
- 19 -
1.4. Parties prenantes impliquées dans l’écosystème du phone
banking5
5 Mobile money for business developpement in the east african community/United nations 2012
- 20 -
animés par un sentiment qui les pousse à amener toujours plus des
personnes à utiliser les services desservies par les institutions financières
formelles et services de communication.
Depuis son apparition l'argent mobile a évolué pour offrir une gamme de
services qui ont actuellement des droits et des applications différentes selon
les usages des clients. Nous avons néanmoins pu classifier les usages du
« phone banking » en trois catégories :
- 22 -
services. Cela implique deux m-transferts et les services m-financiers.
Actuellement, les transactions d'argent mobile peut être local (au sein de la
juridiction d'un pays) ou internationale (à travers différentes frontières
nationales). Les transferts d'argent par Western Union, en collaboration avec
M-PESA sont un exemple de ce dernier.
Le Risque de fraude
Le Risque opérationnel
6De la telephonie mobile a la microfinance. Analyse des possibilités d’utilisation du phone banking par les IMFs
- 23 -
comptabilisation dû au manque de robustesse des systèmes de facturation
utilisés par les opérateurs de téléphonie mobile.
Les contraintes telles que les ratios de solvabilité des normes prudentielles
ne s’appliquent pas toujours aux structures non bancaires. Or celles–ci jouent
un rôle d’épine dorsale dans la mise en œuvre d’agent relais. Cela fait courir
un risque aux clients, car la solvabilité des agents agréés, n’est pas toujours
garantie, du moins n’est pas une contrainte légale.
Le Risque systémique
Le Risque de crédit
- 24 -
Figure 2 : Procédure du mouvement de la monnaie du M-PESA de SAFARICOM (source : S, Leonie (2005) cité par PNUD,
Growing inclusive markets, 2007, réadaptée
25
1.7. Les Types des partenariats7
Le mécénat
Catégorie la plus connue, le mécénat consiste principalement en un
soutien financier, humain, matériel ou logistique à l’association. C’est une
traduction pour l’entreprise de ses valeurs et de son engagement vis-à-vis de
la Cité. C’est aussi une ouverture sur les questions de société. Un retour à long
terme sur sa réputation constitue la principale contrepartie de l’entreprise.
Dans ce type de relation, le mécène et l’association conservent une très
grande souplesse, car il implique et impacte peu les deux acteurs. Lorsqu’une
entreprise possède une fondation, c’est souvent celle-ci qui est en charge de
ce type de relation.
La coopération économique
L’objectif est la contribution de chacun des partenaires à une offre
commune, proposée notamment aux pouvoirs publics pour répondre à la
7Initier ou renforcer une politique de partenariats avec les entreprises, CHORUM et LE RAMEAU,
Novembre 2011
26
conception et/ou à la mise en œuvre des politiques publiques. La
coopération économique a été historiquement développée par les ONG
internationales et les grandes entreprises dans les pays en voie de
développement au cours des années 1990. Elle émerge aujourd’hui en
France, notamment à travers les réponses communes associations &
entreprises aux appels d’offres des collectivités territoriales. Les clauses
d’insertion ou environnementales en sont des illustrations.
L’innovation sociétale
L’innovation sociétale met l’accent sur la capacité des associations à
inventer de nouvelles solutions pour répondre à des besoins encore non
pourvus par les pouvoirs publics ou par les entreprises. Cette R&D de terrain se
révèle très performante. Les territoires regorgent d’initiatives de ce type. Dans
un contexte de raréfaction des ressources et d’augmentation des défis
sociétaux, il devient nécessaire d’essaimer les solutions les plus performantes.
Les entreprises peuvent ainsi jouer un rôle dans « l’industrialisation » des
solutions. Une synergie est alors possible pour Co-construire des produits et
services répondant aux besoins sociétaux à grande échelle.
27
correspondent à des niveaux de maturité, de complexité et d’engagement
différents.
Source : Le Rameau
28
dans une logique de mécénat ou d’investissement sociétal. Le prisme est
orienté sur les enjeux portés par l’association partenaire et la manière dont
l’entreprise peut contribuer au projet tout en répondant à ses propres
objectifs.
29
tentons d’exprimer dans les modèles économiques fait référence à l’acteur
ayant initié le service de m-paiement.
a. Dominante Opérateur :
30
Encadré4 : Le M-Kesho du Kenya (une variante du M-Pesa)
Un model de phone banking existant et ayant fait ses preuves est celui du M-Pesa Kenyan.
Développé par l’opérateur kenyan Safaricom, M-Pesa est un service de transfert d’argent par
téléphonie mobile. Créé en 2007, il permet à ses utilisateurs de déposer de l’argent sur son
compte, d’en envoyer à un contact ou d’en retirer dans certains distributeurs du pays, le tout
sans qu’il soit nécessaire pour l’utilisateur de disposer d’un compte bancaire. A ce jour, le service
compte près de 15 millions d’utilisateurs, soit une moyenne d’un Kenyan sur trois ! Devenu le
symbole de l’innovation et de la réussite du m-paiement en Afrique, M-Pesa a connu un essor
parmi les pays voisins, et plus loin comme au Niger, en Syrie ou même en Haïti. Et aussi l’objet de
détournements plus solidaires, comme Mamabika qui permet à des femmes enceintes des
bidonvilles de Nairobi d’économiser afin de pouvoir accoucher décemment dans un hôpital. Ce
succès du m-paiement s’expliquerait en partie par le faible taux de bancarisation du continent
africain. Le mobile devient un levier de fond pour rattraper le retard de bancarisation et un
moteur de développement de projets. L’Afrique est ainsi le premier continent en termes de m-
banking, une technologie qui commence à peine à s’implanter dans les pays occidentaux, et
qui prouve encore une fois que l’innovation n’est pas l’apanage des pays du Nord. L’implication
de la Banque centrale kenyane (BCK) dans la réussite de M-Pesa a été déterminante. A
l’absence d’une réglementation appropriée pour ce service novateur, elle a dû peser de tout
son poids pour que le service soit lancé.
Les produits d’épargne via mobile ont augmenté rapidement : à partir de Décembre 2010, il
y avait au moins sept systèmes offrant un certain type d’accès au compte bancaire via
téléphone mobile. La plupart d'entre elles sont essentiellement accès à un compte traditionnel
via un téléphone mobile et nécessitent le premier client à ouvrir un compte dans une banque
traditionnelle physique. Nous appelons ces systèmes partiellement intégrés d'épargne mobiles.
Séparément ‖, M- KESHO, qui est une joint-venture entre Equity Bank et deSafaricom, peut être
considéré comme un système d'épargne mobile entièrement intégré, car il ne nécessite pas un
compte bancaire traditionnel : Les Clients peuvent s'inscrire via Les agents de Safaricom. M-
KESHO avait 613.000 abonnés dans les six mois après son lancement. Le marché a connu une
expansion rapide depuis que plus de banques ont structuré des accords avec les fournisseurs de
services mobiles. Les partenariats avec les fournisseurs des services de Banque mobiles ne sont
pas exclusifs, et les banques cherchent des accords avec plusieurs fournisseurs de services
mobiles dans le but ultime de fournir un accès universel à la diversité de leurs bases d'un compte
client. En outre, les banques commencent à construire leurs propres réseaux d'agents afin de
prendre une position de négociation plus compétitive dans l'accès aux plates-formes de services
mobiles(Gabriel Demombynes and Aaron Thegeya ; March 2012).
31
b. Dominante Banque :
Une forte légitimité sur les moyens de paiement, que n’ont pas
forcément les opérateurs télécom (savoir-faire sur sécurisation,
problématiques de paiement, traitement des flux de masse) ;
La confiance de leurs clients dans le domaine du paiement
ainsi qu’une garantie forte de pérennité (contrairement par
exemple à un ISP nouvel entrant) ;
Une forte connaissance des problématiques financières du
client et une relation durable avec lui ;
Une expérience de l’écosystème monétique et une maîtrise
des tarifs pour pousser des services de m-banking.
Toutes fois, la marque est détenue et les opérations gérées par une entité séparée lancée par des
entrepreneurs indépendants qui croyaient en l’existence potentiel d’un marché potentiel pour ce type
de service.
Le lien avec une banque de compensation fourni aux utilisateurs titulaires de Wizzit, avec l’accès
au système de e-payements conventionnel de l’Afrique du Sud, incluant l’obtention de cash (liquidité)
via des terminaux distributeurs de billets de banques automatiques en utilisant une carte de débit de
marque Maestro, ce qui fait partie de l’offre.
A noter, les comptes bancairesWizzit sont créés à distance par les agents commis à cette tache
appelés Wizzkids.
32
Dans le sillage de WIzzit qui promeut des services de m-banking par un
marketing de proximité auprès de personnes n’ayant jamais ouvert de
compte ou retiré dans un GAB, la First National Bank et MTN Bnaking (une joint
venture entre la Standard bank et un réseau de téléphonie) ont lancé leur
solution de m-banking.
MTN Mobile Money été lance en Afrique du Sud en 2005 sous la forme d’une Joint
venture entre le deuxième opérateur le plus important du pays MTN et une importante
banque commerciale, Standard Bank. Les MobilesStarter Packsd'argentsont disponiblespar
l'intermédiairedes agentsde MTNet les succursales bancairesetl'ouverture du
comptes'effectueà distance viaun processus interactifau cours duquelles enregistrements
vocauxsont considérés commedes identifiants biométriqueset le menu deMobile Moneysont
téléchargéessurl'airà unekcarte SIM32.CommeCelpay, Mobile Moneyutilise le
logicielFundamo. Commed'Avril 2005, leMobile Moneya rapporté15 000clients.(David
Porteous ; 2006)
c. Collaboratif :
Ce modèle est fondé sur le fait que la banque et l’opérateur restent sur
leur cœur de métier respectif sans empiéter sur le périmètre de l’autre.
d. Indépendant :
33
Tableau 1 : Des exemples de mise en place de ces modèles se trouvent sur tous les
continents, parmi lesquels(2011, Kurt Salmon et PHB Development/ MOBILE PAIEMENT) :
34
Conclusion Partielle
Ce chapitre a mis en évidence les concepts sur le phone banking, en tentant
de faire la différence avec le mobile banking.
Il s’est appesanti sur les éléments inhérents à son fonctionnement, les risques
d’utilisation ainsi que les avantages que représente l’offre des services
financiers au travers cette technologie ainsi que quelques modèles ou
typologie d’offre de cette technologie qu’il existe.
D’autres part, il s’est centré sur les pré-requis à l’implémentation d’un service
de phone banking dans un contexte ou il y a ou pas un support tel qu’un
opérateur de télécommunication et aussi sur les types de partenariat existant
entre différentes entreprises.
Pour enfin, clôturer avec une étude de quelque cas observé sous plusieurs
contextes mais présentant des caractéristiques de partenariat.
De cette manière, il nous a permis de poser les jalons à l’étude qui va faire
l’objet de ce travail.
35
Chapitre II
Pratique du phone banking à
Kinshasa
Pour se faire, notre analyse se base sur le service tel qu’offert par les
entreprises de télécommunication de la place et sur les caractéristiques ou
les indicateurs internes aux IMF dans un échantillon d’institutions retenues.
36
Notre choix s’est porté sur le produit Airtel-Money offert par la compagnie
Airtel RDC, entreprises de télécommunication installée en République
Démocratique du Congo depuis l’année 1999.
Le fonctionnement de ces services est simple et conçu pour fonctionner dans n’importe
quel model de téléphone. Il fonctionner soit par menu SMS (short message service),
application STK (Sim Toolkit) ou par des commandes USSD (UnstructuredSupplementary
Service Data).
Les différents usages dont il peut faire l’objet sont décrits dans le schéma
suivant :
37
Figure 4 : Différents usages du service Airtel money (source : Airtel RDC)
Bank
Bank
Recharger votre
Recevoir de la
téléphone ou celui
monnaie
d’un autre avec du
électronique
Retirer du cash credit appel.
38
Encadré 3
Pour le service Airtel Money, nous avons comme acteurs :
Airtel
o Gérer la plateforme.
La Banque
1. Gérer le “compte de règlement”.
2. Intégrer la plateforme Airtel Money avec son service de transaction en ligne afin
de:
• Faciliter l’initiation des transactions en ligne.
• Faciliter l’accès en ligne pour l’établissement des rapports et la réconciliation
de compte.
Les merchants
o Personnes morales ou physiques vendant des biens et services, institutions
gouvernementales et organisations non gouvernementales
o Personnes morales ou physiques acceptant ou effectuant des paiements via
téléphone, terminaux de payement ou internet.
Le réseau de distribution
o Les distributeurs seuls habilités à faire les dépôts sur le compte de règlement
en vue de convertir la monnaie physique en monnaie électronique
o Les Agents faisant partie du réseau des dealers ou des agents indépendants,
seuls autorisés à effectuer des opérations d’encaissement et décaissement.
Le consommateur
o Effectuer opérations de Transfert d’argent, Paiement de biens et services,
Achats de temps de communication via l’application se trouvant dans le
téléphone (Sim tool Kit)
39
Cependant, en parlant du possible au partenariat entre IMF et Opérateur
de téléphonie mobile, nous devronsexpliquerque la relation qu’entretient la
societéAirtel-RDC avec sa ou ses banquespour son compte de règlement,
n’est pas vraiment un partenariat ; c’est plus une relation client-banque ; où
l’entreprise de télécommunication est un client auprès de la banque.
Nous en arrivons à la question : Que faut-il pour qu’un partenariat soit possible
entre une IMF et un opérateur de télécommunication ?
40
L’agreement de la Banque Centrale, afin de vérifier si cette institution
est reconnue par l’Etat congolais.
De voir la taille de l’institution, afin de pouvoir mesurer le niveau
d’utilisation potentiel de la plateforme ;
La qualité des actifs et du portefeuille de ses activités (épargne et
crédit) ;
Nous devons préciser que dans cette batterie d’indicateurs, nous en avons
qui nous permettrons de mesurer la portée des IMF et d’autres qui seront
orientées performances.
41
2.2. Résultat de l’analyse des IMF
2.2.1. La reconnaissance par l’autorité légale
Institutions Agreement
FINCA OUI
MECREKIN OUI
MEC MUFESAKIN OUI
MECRE NGALIEMA OUI
COOPEC CEAC KITAMBO OUI
MECRE KINTAMBO OUI
COOPEC DIC
MECREGOMBE OUI
MECRE MASINA OUI
COOPECAS OUI
Mutuelle BOMOKO OUI
COOPEC CEAC MATETE OUI
COOPEC ACCO
COOPEC MAKIN
CEAC NLEMBA OUI
IMF OFED
MEC CAPROS OUI
42
Nous pouvons observer qu’il y a dans notre base de données, presque toutes
les institutions qui ont l’agreement. Et sont donc reconnues par la banque
centrale.
Néanmoins, nous ne pouvons pas négliger le fait que la plupart de ces IMF
ont fonctionné pendant une durée relativement longue avant d’obtenir
l’agreement. Une faiblesse de l’outil étatique témoignée soit par le long
temps pris avant de pouvoir lister ces nouvelles institutions ou encore par le
temps que prend la procédure pour aboutir.
43
Tableau 3 : Taille des Institutions
44
Figure 5
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000 NBRE EMPRUNTEURS
10 000
0
NBRE EMPRUNTEURS
Le constat fait dans le tableau 2 est encore plus visible dans le graphique ci-
dessus, L’écart qu’il y a entre l’IMF FINCA et les autres IMF de notre
échantillon.
Figure 6
70 000
60 000
50 000
40 000
NBRE EPARGNANTS
30 000
20 000
10 000
0
NBRE EPARGNANTS
Il en est de même pour le nombre des clients épargnants. Ici encore, FINCA
fait cavalier seule en tête. Suivie de loin par les IMF du réseau MECRE.
45
Figure 7
250
200
NBRE D'AGENTS DE
150 CREDIT
100
50
46
Le niveau d’utilisation potentiel.
Dans cette section, ce critère peut ne pas être considéré comme une
exigence comme telle, mais beaucoup plus comme un moyen de se garantir
le minimum d’un retour sur investissement. La garantie qu’une fois installé, le
service sera utilisé à hauteur optimale. Naturellement, cela passe par le
nombre des clients et le niveau de fréquentation qu’ils ont avec leurs
institutions respectives. D’où le recours à des éléments tels que les encours
des crédits et d’épargne, ainsi que le nombre des clients.
47
Tableau 4 : Niveau d’utilisation potentiel
Institutions Encours des crédits Encours de crédit Encours d’épargne Encours d’épargne Nombre des
moyen par moyen par épargnant clients
emprunteur
FINCA 12 845 747 207,78 5 813 657 91,63 63 446
MECREKIN 1 540 409 230,32 2 146 468 103,75 20 689
MEC MUFESAKIN 455 424 601,23 415 903 252,81 1 598
MECRE NGALIEMA 308 431 1 390,52 403 992 199,86 2 101
COOPEC CEAC 303 134 474,21 419 911 239,72 1 850
KITAMBO
MECRE KINTAMBO 396 915 122,17 443 480 126 2 016
COOPEC DIC 246 287 128,95 254 007 161,44 1 456
MECREGOMBE 209 809 265,18 235 062 112,15 1 454
MECRE MASINA 191 457 400,9 163 062 121,82 4 114
COOPECAS 107 841 110,03 501 168 11,65 9 687
Mutuelle BOMOKO 105 082 841,19 112 856 88,52 1 345
COOPEC CEAC MATETE 102 625 70,39 119 054 14,36 2 507
COOPEC ACCO 38 785 42,55 36 003 11,5 2 546
COOPEC MAKIN 22 170 182,81 29 270 5,65 1 440
CEAC NLEMBA 7 861 94,02 8 136 39,13 1 830
IMF OFED 7 616 95,23 71 613 3,8 2 304
MEC CAPROS 3 333 21,59 8 766 7,42 1 130
MOYENNES 993 702 311 335 547 94 7 148
48
Le niveau d’utilisation potentiel dépend du nombre des clients de
l’institution. Mais pour le cas précis du phone banking, il faut y ajouter les
habitudes des clients en termes d’épargne et ou de crédit.
Pour cela, nous pouvons conclure que l’IMF ayant une faible moyenne
d’encours d’épargne moyen par épargnant ou une faible moyenne
d’encours moyen des prêts par emprunteur, et une institution qui a un faible
potentiel d’utilisation de phone banking.
Comme visibles sur les figures suivantes, il ressort qu’il y a un net écart en
termes de nombre des clients entre les IMFFINCA, MECREKIN, IMF HOPE, MEC
MUFESAKIN, COOPECAS, Mutuelle BOMOKO, COOPEC MAKIN et les autres
institutions de notre échantillon.
D’où, le choix des valeurs telles que les encours d’épargne et de crédit
(moyens comme totaux), pour pouvoir déterminer le potentiel qui pourrait
exister entre les différents clients des institutions.
49
Figure 8
MOYENNES
MEC CAPROS
IMF OFED
CEAC NLEMBA
COOPEC MAKIN
COOPEC BOLINGO
COOPEC CEAC MATETE
Mutuelle BOMOKO Nombre des clients
COOPECAS
MECRE MASINA
MECREGOMBE
COOPEC DIC
MECRE KINTAMBO
COOPEC CEAC…
MECRE NGALIEMA
MEC MUFESAKIN
MECREKIN
FINCA
0 20 000 40 000 60 000 80 000
Nous voyons dans ce graphique le net écart qu’il y a entre le nombre des
clients de FINCA et MECREKIN par rapport aux autres IMF.
50
Figure 9
MOYENNES
MEC CAPROS
IMF OFED
CEAC NLEMBA
COOPEC MAKIN
COOPEC BOLINGO
COOPEC CEAC MATETE
Mutuelle BOMOKO
COOPECAS
MECRE MASINA
MECREGOMBE
Encours d’épargne
COOPEC DIC
Encours des crédits
MECRE KINTAMBO
COOPEC CEAC KITAMBO
MECRE NGALIEMA
MEC MUFESAKIN
MECREKIN
FINCA
Dans ce graphique, nous voyons encore l’écart qu’il y a entre les encours de
FINCA et les autres IMF de notre échantillon. Ce qui témoigne de la
différence de niveau d’activité qu’il y a entre FINCA et les autres.
51
2.2.3. L’autosuffisance opérationnelle et la qualité des services
(des actifs)
52
Tableau 5 : Performances des IMF
Néanmoins, il faut noter que le portefeuille à risque à lui seul ne permet pas
de vérifier la qualité de tous les actifs. Il faut rajouter d’autres éléments
comme le taux de transformation de l’épargne en crédit…etc.
Et pour cet indicateur, seules les institutions COOPECAS, IMF OFED et MEC
CAPROS ne remplissent pas cette condition.
53
b. L’autosuffisance opérationnelle
Pour se faire, les informations disponibles sur les ressources internes des
institutions retenues est le nombre d’agents de crédits et le nombre des
clients. Par des combinaisons, nous avons pu obtenir les chiffres suivants :
54
2.3. ANALYSE SWOT
Nous allons, par une simple analyse SWOT, ressortir les forces, les faiblesses,
les opportunités et les menaces que peuvent rencontrer les différents
stakeholders dans la mise en place d’un partenariat pour un service de
phone banking.
La disponibilité des capitaux et de la
technologie du mobile banking ;
55
Pour les ISFD
56
Conclusion Partielle
Ce chapitre a fait essentiellement l’objet de nos observations sur le
contexte congolais.
Il est ensuite passé par une batterie d’indicateurs, pour tenter de vérifier si
ces ISFD de notre échantillon répondaient ou pas aux conditions des
opérateurs.
57
Chapitre III
Essai d’une Joint Venture ISFD-
Opérateur de téléphonie mobile
en RDC
De les comparer aux phénomènes observés à notre point sur l’étude des cas.
Et de déterminer de la réplicabilité ou non de ces modèles dans le contexte
de Kinshasa.
58
3.1. Critique des résultats
Le plus souvent dans les ISFD, afin d’être capable de proposer des pistes de
solution.
60
La combinaison de ces trois indicateurs nous a permis de voir en
finalité une densité moyenne que pourrait présenter chaque client
de l’institution pris individuellement.
Et le cas échéant, nous avons choisi trois institutions de notre
échantillon dont les résultats se sont souvent positionnés en tête.
A titre d’exemple, FINCA, qui a dans notre échantillon, les plus gros
capitaux, le plus grand nombre des clients, etc. n’a pas atteint
l’autosuffisance opérationnelle (117%) dont la norme est fixée en
République Démocratique du Congo à 119%.
61
Pour la qualité du portefeuille des activités des institutions quant à
elle, nous savons tous que les activités des institutions de
microfinance se résument principalement en deux idées
primordiales : la collecte d’épargne et l’octroi des prêts ou des
microcrédits afin de générer un effet de levier dans le chef des plus
démunis.
Il s’avère que l’activité de crédit est la plus risquée des IMF, et que la
maitrise de cette dernière, il est plus que primordial de s’assurer de
son bon comportement. D’où l’apparition d’indicateurs tels que le
portefeuille à risques pour le crédit et le taux de transformation de
l’épargne en crédit pour s’assurer que l’épargne collectée est bien
redistribuée.
Nous pouvons observer sur notre base de données que très peu
d’institutions respectent la norme en ce qui concerne la qualité du
portefeuille.
Au vue de tous les constats fait simultanément sur les deux secteurs
d’activités, nous nous sommes proposé d’éditer un modelde service pour que
les deux secteurs d’activité se mettent en synergie et produisent un output
profitable àstakeholders(en tenant compte des points fort et des points
faibles des un comme des autres).
62
Nous estimons que le modèle le plus indiqué en RDC sera le
suivant :
ISFD Opérateur
Partenariat
2
Clients ISFD Plateforme
Prise en charge des opérations des clients de l’ISFD par la plate forme
Description de la figure ;
63
2. Elles n’ont pas l’expertise technologique pour mettre sur pied une telle
plateforme, et la sollicitation d’une entreprise qui a déjà une telle
expertise sera nettement moins couteuse.
Les résultats que nous avons observés, ont bel et bien des causes. Des
causes que nous considérons difficultés que rencontrées par les institutions de
microfinance.
Les difficultés que les institutions de microfinance ont affichées sont les
suivantes :
Problème des fonds investis. Le faible niveau des fonds investis fait
naitre une difficulté qui se caractérise par le faible niveau
d’activités. D’où la fraction en deux dans les résultats obtenus pour
l’examen des données sur le nombre d’agents de crédit employés
ou même sur le nombre des clients. Avec les institutions FINCA et
MECREKIN qui avaient respectivement 63.446 et 20.689 clients et
étaient largement éloignées des autres IMF de notre échantillon qui
nageaient autour de la moyenne ajustée qui est de 2.587.
Cet aspect des choses est un handicap serieux pour la mise en
place d’un système de phone banking internalisé car ce dernier
nécessite plus de moyen qu’un partenariat.
64
Notamment, il a fallu examiner laqualité des actifs. Et en ce qui
concerne cet indicateur, malgré que la rigueur du seuil
d’acceptation ait été revue à la baisse (de 5% à 10% pour le PAR),
plusieurs institutions n’ont pas pu satisfaire à cette question.
Dans l’ensemble, cela nous a donné un total de 17 institutions sur le
total des 30 qui constituent notre échantillon.
Nos analyses se sont aussi appesanties sur l’aspect légal des activités
des institutions de Microfinance. Et notre constat est qu’il y a sur
notre total de 30 IMF, seulement 17 d’entre elles sont agréées par la
banque centrale ? pourtant plusieurs parmi ces IMF fonctionnent
depuis déjà plus d’un an.
Nous avons constaté qu’il y a un laissé allé de la part de l’organe de
l’Etat.
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observations, nous avons pu constater que beaucoup d’institutions
ne remplissaient pas les conditions des opérateurs. Rendant ainsi, un
tel partenariat, difficile.
La culture
L’usage de la technologie dans un milieu est très fortement
influencé par la culture de ce dernier. En République Démocratique
du Congo, cela ne fait à peine qu’une décennie que les
téléphonies mobiles sont présente. Avec l’arrivée de Celtel RDC en
1999.
Les populations de la République Démocratique du Congo sont très
frileuses en matière d’institutions financières, et l’histoire nous a
démontré les raisons qui sont essentiellement les évenements des
années 91 et 93.
Le résultat au bout du compte est que, la combinaison de deux
activités fortement influencée par la culture locale est très risquée.
66
La couverture de zone importante.
La ville de Kinshasa bénéficie d’une couverture des services à la
téléphonie mobile quasi-totale. En se mettant en synergie avec une
institution, les entreprises de télécommunication s’assurent de la
capacité qu’a l’institution à desservir aussi bien un grand nombre
des clients qu’un champ d’action important.
De notre échantillon, seules les institutions FINCA, MUFESAKIN et le
réseau MECRE présentaient un certain attrait en terme de nombre
des clients, et à cette liste rajouter la CEAC pour l’attrait champ
d’action.
Question pour laquelle nous vérifions là aussi notre hypothèse selon laquelle
La disproportionalité d’investissements initiaux entre les deux catégories
d’acteurs (ISFD et Opérateurs) causera par la suite une difficulté de
répartition équitable des bénéfices écoulant de cette synergie.
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Conclusion finale
Nous sommes arrivés à la fin de ce travail, dont les lignes ont gravité autours
du phone banking et d’une possibilité de partenariat entre ISFD et opérateur
de télécommunication.
Nous avons dans notre premier chapitre passé en revue les différents
concepts ayant trait aux mots clés qui étaient ici : partenariat, opérateur de
téléphonie mobile, ISFD, phone banking, partenariat… etc. mais aussi sur les
pré-requis à l’implémentation d’un service de phone banking dans un
contexte ou il y a ou pas un support tel qu’un opérateur de
télécommunication.
En suite, dans le deuxième chapitre, nous nous sommes concentré sur les
réalités du phone banking tel que vécues à Kinshasa. Mais aussi une
correspondance entre les exigences des opérateurs de téléphonie mobile et
les capacités des ISFD à les remplir. Ce qui nous a fourni suffisamment de
données afin de pouvoir définir le type de partenariat le plus approprié pour
le contexte congolais.
Nombreuses sont les IMF qui éprouvent d’énormes difficultés financières que
ce soit en terme de s capitaux ou même en terme des flux financiers
(CGAP/FOCUS NOTE N° 62 Juillet 2010 KabirKumar, Claudia McKay et Sarah
Rotman) et celles de Kinshasa ne font pas exception à cette règle tel que
nous avons pu le constater dans le ligne de ce document.
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Etant donné le coût relativement énorme de la mise en place d’un service
de Phone banking internalisé, à cause de toutes les étapes y afférant, nous
avons recommandé la mise en place en joint venture avec un opérateur de
téléphonie.
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ANNEXES
Liste des institutions retenues pour la recherche :
- Finca
- MECREKIN
- MEC MUFESAKIN
- MECRE NGALIEMA
- COOPEC CEAC KINTAMBO
- MECRE KINTAMBO
- COOPEC DIC
- MECRE GOMBE
- MECRE MASINA
- COOPECAS
- Mutuelle BOMOKO
- COOPEC CEAC MATETE
- COOPEC ACCO
- COOPEC MAKIN
- CEAC LEMBA
- IMF OFED
- MEC CAPROS
70
Bibliographie
Ouvrages
ARTICLES
71
- BCC, Instruction n°24 relative à l’émission de monnaie électronique et
aux établissements de monnaie électronique ; 2011.
- Fond pour la promotion de la Microfinance (FPM) Rapport 2012
- ÉTUDE DE FAISABILITÉ PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ/www.horus-
df.com/août 2013
- Focus Note/CGAP N° 62, Juillet 2010,KabirKumar, Claudia McKay et
Sarah Rotman
- Focus Note/CGAPN° 48, Juin 2008, Ignacio Mas etKabirKumar
- Kenya’s Mobile Revolution and the Promise of Mobile Savings / Gabriel
Demombynes and Aaron Thegeya / The World Bank Africa Region
Poverty Reduction and Economic Management Unit, March 2012
- Mobile money for business developpement in the east african
community/United nations, 2012
- Mobile Paiement / Kurt Salomon, 2011
- THE ENABLING ENVIRONMENT FOR MOBILE BANKING IN AFRICA; David
Porteous-May 2006
-
SITES WEB
72