Synthese Filiere Riz Version Finale Avril 2012-1
Synthese Filiere Riz Version Finale Avril 2012-1
Synthese Filiere Riz Version Finale Avril 2012-1
Présenté par :
- Alphonse YOMBOUNO, Chercheur/Consultant
- Souleymane BAH, Consultant
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Rapport de synthèse des études sur la filière riz en guinée de 2000-2011 présenté par : Alphonse YOMBOUNO,
chercheur/consultant ONG ADAPE-GUINEE : Tél : 60 54 8765/67 57 87 65/68 54 87 65/mel : yombounoalp@yahoo.fr et Bah
Souleymane consultant INADER : contact : 64 52 37 95/67 93 45 10 mail : inadergn@yahoo.fr
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Acronymes………………………………………………………………………………………………. 3
Préambule…………………………………………………………………………......................... 4
Résumé…………………………………………………………………………………………………… 5
Rappel TDR……………………………………………………………………………………………… 6
Méthodologie de mise en œuvre…………………………………………….……………… 6
I. Importance du riz dans l’économie…………………………………….. 9
I.1. Importance dans le monde …………………………………………………….. 9
I.2. Importance en Afrique…………………………………………………………….. 9
I.3. Importance en Guinée…………………………………………………………….. 10
II. Politique nationale d’appui à la filière riz…………………………….. 14
II.1. Politique générale d’appui à l’agriculture……………………………… 14
II.2. Politique d’appui à la riziculture……………………………………………… 14
III. Production……………………………………………………………………………
III.1. Systèmes de production sur brulis…….………………………………….. 17
III.2. Systèmes de production de plaine………………..………………………. 17
III.. Systèmes de production de bas-fond………………………………………. 17
III.1. Systèmes de production de mangrove……………………. …………… 17
Analyse des systèmes de production……………………………………… 25
IV. Transformation, commercialisation……………………………………. 27
IV.1Transformation………………………………………………………………....... 27
- Etuvage………………………………………… 27
- Décorticage…………………………………… 29
IV.2 Commercialisation…………………………………………………..……… 30-32
Recommandations……………………………………………………………........................ 47
Conclusion………………………………………………………………………………………………. 48
Références bibliographiques……………………………………………..……………………. 50
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SIGLES ET ACRONYMES
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Pages
Tableau 1 : Planning des activités……………………………… 8
Tableau 2 : Place de la production mondiale des
céréales……………………………………………………………………. 9
Tableau 3 : Superficie en (%) par grand type de
riziculture et par continent……………………………………….. 10
Tableau 4 : Dynamique de la production et de
l’importation du riz de 2003 à 2009 (en tonnes)………… 11
Tableau 5 : avantages comparatifs de chaque type de
riziculture en Guinée………………………………………………….
Tableau 6 : Compte d'exploitation mensuel moyen
d'une décortiqueuse campagne 2002/2003……………….
Pages
Figure 1 : Evolution de la production et de la consommation du riz……………………
Pages
Photos1 : riziculture de coteaux………………………………… 19
Photos2 : riziculture de plaine…………………………………… 20
Photos3 : riziculture de bas-fond……………………………….. 22
Photos4 : riziculture de Mangrove…………………………….. 24
Photos5 : procédés d’étuvages………………………………….. 29
Photos6 : séchage des stocks…………………………………….. 29- 31
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Introduction
Ce document est une synthèse de l’analyse des différents rapports relatifs aux études faites
sur la filière riz en République de Guinée ces dix dernières années, enrichie des contributions
provenant des personnes ressources, des cadres des structures et autres organisations
professionnelles et interprofessionnelles agricoles de la République de Guinée et des
analyses personnelles des consultants.
Il est donc le produit d’un travail collectif réalisé selon une démarche participative inclusive.
De ce fait tout mérite enregistré à travers cette synthèse est largement partagé par tous
ceux qui ont contribué à son élaboration (commanditaires et personnes ressources ayant
produit les différentes études, cadres des services nationaux du Ministère de l’Agriculture
(BSD, IRAG, CNDI, SNSA, Dynafiv, MGE, AFD, FOP-BG) responsables et cadres des OP et
autres organisations inter Professionnelles).
A tous, les consultants expriment leurs vifs remerciements pour la richesse des entretiens,
la disponibilité, et la qualité de la documentation mise à leur disposition.
Résumé
Pour y parvenir, il a été demandé à deux consultants de faire la synthèse de l’ensemble des
études réalisées sur la filière riz en Guinée Conakry (2000 - 2011).
L'objectif général de cette synthèse des études menées au niveau de la filière riz est
permettre à VECO de décider ou non de sa participation au développement de la filière à
travers son programme régional.
La démarche a consisté à réaliser la revue des documents produits sur la filière riz
(2000-2011), à réaliser des interviews avec différents acteurs, à mener des visites de terrain,
à l’organisation d’un atelier de restitution au niveau local et enfin à croiser les informations
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qui ont été analysés et synthétisés ; le tout réalisé durant la période allant du 20 février au
27 mars 2012.
• l’existence d’un marché national et sous régional important en raison des qualités
nutritives et gustatives du riz local qui se traduisent par une préférence des
populations pour le riz local étuvé qui comporte moins de risques de maladies et
s’inscrit dans les habitudes alimentaires (valeur culturelles).
• une volonté politique de l’état d’accompagner les acteurs de la filière dans la mise en
œuvre des actions de production, transformation, commercialisation.
Dans un tel contexte, il serait pertinent pour VECO, d’envisager les actions d’appui ci-
dessous :
Production
- Renforcer, en concertation avec Acord-Guinée, les capacités de la CNOP-G et autres
acteurs organisés de la filière riz à engager un dialogue politique avec l’état sur la
promotion de la filière riz (sur les questions telles que les subventions aux
importations de riz, la régulation des importations, l’accès au crédit à un taux bas,
etc.)
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Transformation et commercialisation
- Apporter, en partenariat avec le Mge, un appui aux groupements d’étuveuses
et de décortiqueuses en vue de la production et de la misse en marché d’un
riz de qualité notamment en Haute-Guinée, Guinée forestière et en Basse
Guinée.
- Approfondir le diagnostic de l’expérience de l’union Bora-Malé en vue de sa
relance.
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Dans le cadre de l’élaboration de son programme régional sur la filière riz en Afrique de
l’Ouest, qui prend en compte les pays où ses deux bureaux régionaux ont des initiatives dans
ladite filière (Burkina, Bénin, Niger, Mali, Sénégal et Gambie), VECO envisage d’y inclure la
Guinée Conakry.
Cette option se justifie par le fait que dans la littérature sur la filière riz en Afrique de l’ouest,
ce pays est cité comme l’un des exemples où l’expérience en matière de développement de
la filière est la plus avancée. En effet, selon les données de l’USAID (GFSR West Africa Rice
report, oct. 2009), la Guinée est en Afrique de l’Ouest le deuxième producteur de riz après le
Nigéria, et le troisième consommateur de riz par habitant après la Sierra Leone et le Sénégal.
Rappelons que ces belles performances guinéennes ont été obtenues en dépit d’un climat
sociopolitique instable et une politique agricole très peu soutenue. Aujourd’hui, la Guinée
Conakry a rejoint le club des pays où la démocratie est en marche. Aussi, faut-il le signaler
les nouvelles autorités politiques ont fait de la production rizicole l’une des priorités du
programme de développement.
Outre ces arguments, notons que Trias, une ONG belge qui partage la même vision que
VECO, est active en Guinée Conakry. Cela offre une possibilité de construction d’actions
concertées entre les deux organisations. Enfin, notons également que le mouvement paysan
guinéen s’est consolidé au fil des années à travers la CNOP-G (Confédération Nationale des
Organisations Paysannes). Ainsi, la CNOP-G, membre actif du ROPPA, couvre l’ensemble du
territoire grâce aux 9 fédérations et 46 Unions qui la constituent (soit 1 800 groupements
regroupant 480 000 adhérents de base). Une étude récente de l’IRAM confirme son
caractère incontournable en matière de développement agricole et rural.
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Les interviews semi – structurées individuelles et focus groupes en tant qu’outil privilégié de
diagnostic participatif, ont été utilisées au niveau des producteurs séniors principaux acteurs
de la filière (FOP-BG, CNOPG, FUPRORIZ).
L’étude a été réalisée selon les étapes suivantes :
Nombre
Période Activité Lieu
de jours
Harmonisation de la compréhension
20/02/2012 1 Bureau INADER
de la mission et planification
Une recherche bibliographique a été faite au niveau des archives des services de
documentation du ministère de l’agriculture et de l’IRAG en vue de procéder au répertoire
des organismes, institutions, projets, programmes qui se sont impliqués dans le
développement des actions portant sur la filière riz en Guinée.
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Les acquis de la recherche menée ont permis de formuler des hypothèses et des
questionnements qui ont ensuite été confrontés lors des enquêtes de terrain.
L’expertise des consultants (disponibilité de documents utiles et expérience sur la filière riz)
sur la question a permis de mieux cerner le sujet.
Des interviews avec les cadres des institutions et personnes ressources ont permis
d’appréhender la problématique de la filière riz.
L’échantillonnage a été orienté vers la recherche de la qualité des informations portant sur
la diversité des systèmes de culture, les évolutions, l’environnement institutionnel, les
acteurs et leurs interactions, les forces et les goulots d’étranglements en vue de formuler
des recommandations pour l’amélioration de la compétitivité de cette filière
Après la collecte des données sur le terrain, les consultants ont croisé les informations en
vue d’une analyse objective des informations recueillies.
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Pour une production estimée à 600 millions de tonnes de paddy sur environ 150 millions
d’ha de superficies, le riz est l’une des céréales les plus cultivées et utilisées dans le monde.
On le retrouve dans les systèmes de cultures de 113 pays à travers tous les continents,
l’Antarctique exclue. On estime (FAO) que 100 millions de ménages en Asie et en Afrique
vivent des activités rizicoles.
Les tableaux suivent donnent des indications sur la place du riz dans la production mondiale
des céréales et les superficies en % par type de riziculture et par continent
Le continent africain est devenu l'un des principaux pôles d'importation de riz avec environ
le quart (1/4) des importations mondiales à cause de sa faible production qui atteint à peine
1,5% de la production mondiale (Ahoyo, 1996).
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milliard de dollars américain1, en est le plus grand producteur avec 46% des volumes
produits. Il est suivi de la Côte d’Ivoire (13%), du Mali et de la Guinée (12%). A noter que la
production rizicole ivoirienne a cependant baissé de 20% depuis 2001 du fait du conflit armé
et de la disponibilité insuffisante des intrants agricoles.
Les écarts de production entre pays s’expliquent généralement par les différences dans les
niveaux d’intensification, les choix politiques et les conditions édapho-climatiques. Il y’a lieu
de noter que dans les conditions techniques de production peu favorables qui prévalent
dans la région, on assiste plus à une baisse tendancielle (de 13% en moyenne) des
rendements (environ 1,45 tonnes/ha) qu’à leur accroissement.
L’Afrique est une importatrice nette de riz
• La consommation du riz en Afrique augmente à un taux de 5 % par an depuis 1960
• Le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Sénégal et la Côte d’Ivoire figurent parmi les 10 premiers
pays importateurs de riz dans le monde
• En 2006, les importations de l’Afrique ont coûté 2 milliards de dollars US
• A cause de sa grande dépendance du marché international, l’Afrique est vulnérable aux
approvisionnements extérieurs imprévisibles et aux chocs des prix
La superficie cultivable est estimée à 6.2 millions d'hectares, soit 25% du territoire national.
Sur ces 6.2 millions d'hectares, seuls 1.6 millions d'hectares sont effectivement exploités
chaque année, le reste étant laissé en jachère. Le potentiel hydro-agricole est quant à lui
estimé à 180.000 hectares répartis en 157.000 hectares de plaines et 23.000 ha de bas-
fonds. Les capacités d'extension en terres agricoles cultivées sont donc importantes.
La filière riz demeure aujourd’hui, l’une des principales filières agricoles en pleine expansion
en Guinée.
Selon les estimations fournies par les résultats de l’enquête accès aux statistiques rizicoles
en guinée ; la superficie totale cultivée est passé de 476 000 hectares en 2000 à 797 120
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hectares en 2009, pour toutes les écologies confondues, soit respectivement une production
globale estimée en paddy de 739 000 tonnes en 2000 et 1 366 208 tonnes en 2009.
En effet, la consommation du riz per capita en Guinée varie en fonction des régions
naturelles. Selon les informations fournies par le service national des statistiques agricoles,
la moyenne nationale est de 100 kg par habitant et par an.
L’importance excessive accordée à l’autosuffisance en riz pèse sur les autres sous-secteurs
d’activités qui présentent pourtant des opportunités de développement et de création
d’emplois. Sur les 36 projets en cours d’exécution dans les sous-secteurs relevant du
Ministère de l’Agriculture, 22 c’est-à-dire 60% sont consacrés, au moins partiellement à la
production rizicole et mobilisent près du tiers de l’ensemble des investissements consacrés
au secteur du développement rural, près de 40% des financements du sous-secteur agricole
et plus de la moitié si on exclut les financements du PAM.
Gap -94 295 -79 790 -63 904 -46 546 -91 937 -21 617 -120 848
Importation total en riz
327 619 333 236 282 298 338 046 308 769 283 800 300 000
(tonne)
Stock théorique 233 324 253 446 218 394 291 500 216 832 262 183 179 152
(*) Taux de transformation : 68% (**) Consommation annuelle per capita: 100 Kg
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1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
Production totale en riz net (tonne) (*) Consommation totale en riz (**)
Ce graphique montre que la production locale du riz a connu augmentation constante avec
un pic en 2008 pour 1 000 000 de tonnes produites avant d’enregistrer, une légère baisse en
2009.
Ce qui est significatif en termes de dynamique et de perspective de développement de la
filière riz en guinée.
Il est à noter que depuis 2000, la production déficitaire du riz en Guinée a entraîné une
reprise importante des importations. Elles correspondent à 30% des besoins de la Guinée.
Source : Données fournies par les douanes, 2011.
La filière concerne les riziculteurs qui sont également producteurs d’autres denrées, les
transformateurs (décortiqueurs et étuveuses), les collecteurs de riz paddy, les grossistes et
détaillants. Ces deux derniers opérateurs sont nettement plus spécialisés car le riz importé à
commercialiser comble les périodes creuses en riz local. Globalement le riz est produit de
Décembre à Juin, transformé de Janvier à Août, et commercialisé toute l’année.
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La nouvelle vision de la NLPDA(2007) face à ces défis majeurs, est celle d’une agriculture à
dominante familiale, intensive, productive, moderne et durable exploitant ses avantages de
compétitivité sur le marché régional et international et capable d’améliorer les revenus des
producteurs à même de garantir la souveraineté alimentaire et de réduire la pauvreté.
A partir de l’indépendance (1958), le pays va s’orienter vers une réorganisation des propriétés
agraires en coopératives. Cependant, cette initiative s’est heurtée à des difficultés, entraînant un
accroissement des importations en riz en vue de combler le déficit alimentaire. Dès les années
70, de nouvelles initiatives ont été prises par le gouvernement afin de promouvoir
l’autosuffisance alimentaire du pays avec l’instauration de Brigade Mécanisée de Production
(BMP) et Brigade Attelée de Production (BAP). Cependant, cette politique socialiste de
collectivisation des moyens de production, ne laissant que trop peu de place aux initiatives
privées, a entraîné une baisse de la production agricole.
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Depuis 2007, la Guinée s’est dotée d’une nouvelle politique nationale de développement
agricole (vision 2015) s’appuyant sur les dynamiques d’investissement privé, de production et de
recherche de productivité dans l’agriculture (Banque Mondiale, 2011). En parallèle de ces
politiques, différents programmes de recherches et de vulgarisation rizicole ont été mis en place
pour l’amélioration de la productivité rizicole et la promotion du riz en Guinée.
Pour faire face aux défis de la crise alimentaire dans le moyen et long terme, la Guinée a
bénéficié de l’appui de plusieurs partenaires au développement dans le cadre de la relance
des productions vivrières et notamment celle du riz qui est la base de l’alimentation des
populations guinéennes. Cette intervention s’est traduite par la mise en œuvre d’une série
de projets et programmes dont :
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L’initiative FAO pour atténuer les effets de la hausse des prix des produits
alimentaires ;
Depuis 2007, la Guinée s’est dotée d’une nouvelle politique nationale de développement
agricole (vision 2015) s’appuyant sur les dynamiques d’investissement privé, de production et de
recherche de productivité dans l’agriculture (Banque Mondiale, 2011). En parallèle de ces
politiques, différents programmes de recherches et de vulgarisation rizicole ont été mis en place
pour l’amélioration de la productivité rizicole et la promotion du riz en Guinée.
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L’instauration d’un cadre de dialogue entre le chef de l’état et les acteurs du monde agricole
essentiellement des producteurs de riz en vue d’identifier les contraintes et proposer des
pistes d’action d’appui en lien avec la sécurité alimentaire.
.
C’est dans cette perspective que pour la campagne agricole 2011, le gouvernement à mis à
la disposition des producteurs d’importantes quantités d’intrants, estimé à un peu plus de
250 milliards de franc guinéen équivalent à 9,6 % du budget national
Des intrants ont été effectivement achetés et livrés aux producteurs, il s’est agit à titre
indicatif entre autre de :
- 20 000 tonnes d’engrais composés (NPK) et simple vendu à 150 000 fg le sac de 50
kg.
- Des pesticides (herbicides, insecticides)
- des semences de riz paddy
En perspectives pour la campagne 2012 (statistiques non encore disponible), il est envisagé
la livraison d’intrants nécessaires (engrais, semences pesticides).Aussi des équipements
agricoles (tracteurs, moissonneuse-batteuse, motofaucheuses, trieuse/nettoyage de riz,
décortiqueuses) destinés à la vente ont été importés.
Politique semencière
Des paysans semenciers formés et encadrés dans l’agence de production agricole
(AMPROCA) existent au niveau sur plusieurs sites de production rizicoles des quatre régions
naturelles.
Existence de trois centres semenciers qui assurent la collecte, le conditionnement, le
traitement des semences et la diffusion des semences
- centre de Koba (riziculture de mangrove)
- centre de Kilissi (production de semence de riz)
- centre semencier de Bordo-Kankan (multiplication de semence de riz pluvial
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III. Production
En Guinée, quatre grands systèmes de culture de riz prédominent. Cette distinction s’appuie
sur plusieurs critères, notamment l’écosystème cultivé, le régime hydrique et le capital
investi.
On distingue donc :
1. le riz pluvial de coteau, qu’on trouve en culture manuelle dans toute la Guinée, la
culture attelée se limite par contre à la Haute Guinée et au nord de la Guinée
Forestière ;
2. le riz de bas-fond (aménagé ou non) se rencontre également dans toute la Guinée ;
3. le riz de plaine (côtière et cuvette où l’eau provient des pluies ; décrue, berge et
alluviale où les précipitations sont complétées par un cours d’eau à régime distinct) ;
4. le riz de mangrove (ouverte, fermée par des diguettes ou par des grandes digues), qui
se limite à la Basse Côte, est cultivé dans un écosystème particulier et très changeant.
Les principales opérations culturales qui sont : défrichement, débardage, labour, semis,
désherbage et récolte, se font essentiellement à la main. Son rendement qui est encore
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Rapport de synthèse des études sur la filière riz en guinée de 2000-2011 présenté par : Alphonse YOMBOUNO,
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faible (0,900 à 1,5 tonne/ha), est fonction du niveau de fertilité des sols et de la répartition
des pluies. Sans l’utilisation des engrais il serait difficile d’avoir de hauts rendements. En
Haute Guinée, la savane guinéenne, l’amélioration de la riziculture pluviale se fait par
l’introduction de la culture attelée, de la rotation des cultures, de l’emploi des variétés plus
performantes et d’une fertilisation mieux adaptée. La disponibilité des terres et les moyens
de production dont disposent les paysans déterminent la proportion des exploitations par
système de culture.
Contraintes :
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Les bas-fonds se définissent dans le contexte général de paysage et par rapport aux autres
unités morphologiques. Ce sont les fonds des vallons et des petites vallées. Ils constituent les
grands axes de drainage des eaux. Les eaux de ruissellement s’y écoulent, les nappes
phréatiques s’y concentrent. Ils subissent donc l’influence directe des versants et des
sommets essentiellement par le biais des transports liquides et solides (Berton S. 1988).
Contrairement à une plaine alluviale, le cours d’eau d’un bas-fond est généralement
temporaire.
Le système de culture de riz de bas-fond se définit comme suit : dans un bas-fond où la terre
est engorgée voire inondée pendant la saison des pluies, la seule culture possible est le riz
qui sera plus ou moins inondé, contrairement au riz de coteau.
Ce système représente 10 % des superficies rizicoles. Les rendements se situent entre 1,5 et
2,5 t/ha. 20 à 25 % des volumes sont mis en marché par les producteurs. Les bas-fonds
aménagés donnent quant à eux des rendements allant jusqu’à 3 t/ha. 8000 ha sont
actuellement aménagés sur un potentiel aménageable de 42 000 ha. Toutefois, on constate
de nombreux abandons de parcelles aménagées après 5 à 10 ans de mise en valeur. Des
itinéraires techniques permettant de maintenir le niveau de fertilité de ces espaces restent à
vulgariser à plus grande échelle.
Mais on constate dans l’ensemble une tendance de descente vers les bas-fonds, parallèle à
la crise de fertilité des systèmes de coteau (hinterland de Guinée maritime et Guinée
forestière notamment)
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Les bas-fonds se rencontrent un peu partout en Guinée. On les rencontre dans les zones
nord-ouest de la Guinée Forestière (Kissidougou, Guéckédou, Macenta Ouest). On distingue
généralement :
- Type 4 : Type 3 + petite retenue d’eau permettant une maîtrise totale d’eau toute
l’année.
Contraintes :
- Le faible niveau d’équipement des producteurs et l’absence d’équipements
appropriés pour certaines opérations culturales essentielles (semis, mise en boue,
planage, etc.) ;
- La faible maitrise de l’eau qui est le facteur fondamental de production ;
- La dégradation des ouvrages existants antérieurement aménagés par les projets et
programmes d’appui à la riziculture ;
- La précarité ou les limites de régimes fonciers pour la sécurisation des
investissements (cas de la guinée forestière) ;
- Le non-respect des itinéraires techniques (doses et modes d’application de la fumure,
gestion de l’eau) et du calendrier cultural lié au manque de main d’œuvre ;
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- Les plaines alimentées uniquement par la pluie. Suivant la nature du relief qui l’entoure,
on parlera de plaines côtières d’eau douce ou de plaines cuvettes.
- Les plaines alimentées par la pluie et un cours d’eau permanent (contrairement aux bas-
fonds où il est temporaire). Suivant la nature du cours d’eau (fleuve, rivière ou ruisseau), on
distinguera des plaines alluviales, de berges ou de décrue.
C'est le seul système depuis longtemps marchand avec 40 % des volumes mis en marché.Ce
système représente 9 % des superficies et ses rendements varient entre 500 kg et 2 t/ha en
fonction des crues du Niger et de ses affluents qui rendent la réussite de ce type de culture
aléatoire. La superficie des plaines aménageables est estimée à environ 120 000 ha (dont 80
000 ha en Haute Guinée).
C’est un des deux systèmes de culture ciblé depuis l’époque coloniale pour augmenter la
production rizicole en Guinée. La fin des années 50 a vu de nombreux aménagements sur le
Niger, prolongements évidents des offices du Mali. La première république guinéenne a
également tenté de développer la riziculture dans ces zones, en mettant l’accent sur la
culture mécanisée (introduction de nombreux tracteurs, dont certains sont encore en
service aujourd’hui).
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Contraintes
- Le faible niveau d’équipement des producteurs et l’absence d’équipements
appropriés pour certaines opérations culturales essentielles (semis, mise en boue,
planage, etc.) ;
- Installation des crues (inondation prolongée) tout au long des fleuves qui longent les
plaines ;
- Détérioration des ouvrages des périmètres aménagés par les projets et programmes
qui se sont succédé.
- Déficit pluviométriques entrainant des pertes de récoltes.
- Exode rural des jeunes (orpaillage) entrainant la pénurie de main d’œuvre
- Insuffisance d’aire de séchage et de battage sur les sites de production
Du fait des dépôts perpétuels d’alluvions, ce milieu est complexe et très changeant. Pour
cultiver, les paysans ont dû s’adapter à ce milieu difficile qui est à la fois doux et salin.
Ils ont développé la riziculture de mangrove depuis des siècles.
En fait, la mangrove correspond à un lieu de rencontre de deux types d’eau : l’eau salée et
l’eau douce.
Elle se rencontre donc dans les grandes plaines maritimes et plus particulièrement autour de
l’embouchure d’un fleuve sur des terres placées à une distance plus ou moins lointaine du
bord de mer sur lesquelles coexistent alternativement les deux types d’eau durant l’année.
Au point de vue agronomique, les terres sont cultivables lorsqu’elles sont soumises à un flux
majoritaire d’eau douce à la période de culture. Par ailleurs, lorsque la pluviométrie est
suffisante, on peut également cultiver dans des milieux où le flux salin prédomine.
Cependant il est obligatoire de se protéger de l’eau salée et de capturer suffisamment d’eau
douce pour satisfaire les besoins hydriques de la plante cultivée.
Ce système est traditionnel chez les populations baga de basse côte, qui quadrillent les
zones de mangrove avec des diguettes séparant les casiers rizicoles et empêchant l’intrusion
d’eau salée. A l’époque coloniale, les plans d’aménagement de la basse côte prévoyaient 40
000 ha de rizières de mangrove, dont 8 000 ont fait l’objet de travaux effectifs (canaux
primaires et secondaires).
Actuellement, le riz de mangrove représente 16% des superficies rizicoles et les rendements
se situent entre 1,5 et 3,5 t/ha. 20 à 60 % des volumes sont mis en marché en fonction des
systèmes. En fait, la fertilité de ces zones peut être stable si l’eau de mer, riche en limon, est
admise dans les parcelles en saison sèche. Comme les plaines intérieures, c'est un système
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ayant de forte possibilité d'extension, une étude récente chiffre à 20 000 ha les superficies
aménageables en basse côte nord. Ces périmètres 16 % sur les périmètres du projet de
développement de la riziculture en Guinée Maritime (PDRIGM) sont par ailleurs proches des
grands centres de consommation (Fria, Kamsar, Conakry) et une véritable filière riz de
mangrove est en train de se mettre en place.
Pour l’essentiel, ces constats restent justes. L’idée force est que ce sont les systèmes irrigués
qui devraient être développés, avec des techniques permettant une meilleure maîtrise de la
lame d’eau et des aménagements qui puissent être entretenus par les producteurs. Cela
exclut les gros aménagements abandonnés après quelques années, faute d’entretien des
canaux et drains.
Contraintes
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Par ordre d’importance, les systèmes de culture de coteau (manuelle et attelée), de bas-fond
(non aménagé et aménagé) et de plaine (alluviale et de berge) existent en Guinée Forestière.
Le système de riz de coteau sur abattis-brûlis manuel dépasse de loin les autres systèmes de
culture.
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Les idées convergent du fait que la production de la Guinée Forestière est également en tête
du pays. En effet, sachant que les riziculteurs ne vendent que leur surplus, que les habitants
de Guinée Forestière sont les plus gros consommateurs de riz du pays,
Cette région considéré « scandale agro écologique» en Guinée Maritime. On rencontre des
systèmes de culture identifiés et caractérisés. Le système de culture manuelle sur coteau
prédomine en superficie ; viennent ensuite les systèmes de mangroves (fermée par les
diguettes, par les grandes digues et ouverte). Les plaines (côtière d’eau douce, cuvette,
alluviale, de berge et de décrue) devraient être en troisième position. En dernière position,
on trouve les bas-fonds (non aménagé et aménagé).
Il est à noter que certaines zones de production sont en perte de vitesse, la plus marquante
est celle de Télimélé. A cause de la diminution de la durée de la friche, les rendements du
système de culture manuelle sur coteau deviennent si faibles que les producteurs
commencent à abandonner le riz au profit de l’arachide ou du fonio.
Celle de Koundara est également en perte de vitesse, mais pour une autre raison. Le système
de culture de plaine cuvette y prédomine.
Le rendement moyen du système de culture manuelle sur coteau en Guinée Maritime est de
1.160 kg/ha, alors que celui de la Guinée Forestière s’élève à 1.420 kg/ha.
La stratégie de nombreux producteurs, qui sont proches de la capitale, est de vendre leur
production pour en pouvoir racheter du riz importé.
En Haute Guinée, présence en premier lieu des plaines alluviales. Elles sont suivies par les
plaines cuvettes, puis par des coteaux (en culture manuelle et attelée), ensuite par les bas-
fonds (non aménagé et aménagé) et/ou les berges.
La production rizicole de la Haute Guinée est surtout marquée par son caractère aléatoire.
Dans ce cas de figure le système de culture de plaine alluviale est intimement lié au régime
des crues qui sont tellement changeantes que les producteurs ne savent pas à quelles
variétés se vouer.
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La quantité commercialisée par chaque producteur vendeur de la Haute Guinée est la plus
élevée, en particulier pour ceux qui pratiquent le système de plaine alluviale. En effet, bien
que le rendement de ce système soit relativement bas, les parcelles cultivées sont trois à
quatre fois plus grandes que celles des autres systèmes. De plus, les gens de cette région
sont les plus « petits consommateurs » de riz en Guinée, avec une moyenne de 70 kg de riz
net par adulte par an.
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Système de
Avantages Inconvénients
culture
Ce type de riziculture représente 68% de • Culture itinérante
la production totale de rie riz en Guinée. • Faible revenu
Les superficies emblavées sont 32% en • Impact négatif sur l’environnement
Guinée Maritime, 67% en en Moyenne
Guinée, 72% en Haute Guinée et 89% en
Guinée Forestière.
Riz pluvial
• Demande faible d’investissement
• Beaucoup de travail de défrichement
• Rendements faibles
• Associations avec d’autres cultures
• Moins de main d’œuvre
• Faible rémunération du travail
Cette culture est réalisée exclusivement • Difficulté de défrichement
en Guinée Maritime (51% des superficies) • Salinité des sols
• Rendement élevé selon le niveau des • Difficultés de repiquage
aménagements • Difficultés de curage des drains,
Riz de • Faible apport d’engrais • Présence des crabes
mangrove • Revenu intéressant • Coût élevé de la main d’œuvre
extérieure
• Coût élevé des investissements
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Lors de l’atelier de restitution de la synthèse des études sur la filière le 20 mars 2012 à
Conakry, les producteurs ont présenté deux principales contraintes notamment:
III.3.1. L’accès au crédit : Les producteurs ont généralement peu de moyens pour assurer
correctement leurs activités agricoles et se retrouvent confrontés à des coûts de production de
plus en plus importants. En période de soudure, les producteurs sont les plus vulnérables : ils
doivent trouver le financement pour les prochaines campagnes. Différents systèmes de crédit
sont utilisés. Le système le plus répandu dans la filière riz est celui du crédit usurier : les
producteurs se font fournir les semences contre une partie de leur future récolte, le prix lors de
l’échange étant bien en dessous du prix réel à la récolte. Cette situation est très désavantageuse
pour les producteurs.
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IV. Transformation/Commercialisation
IV.1. Transformation
IV.1.1. L’étuvage
L'étuvage qui consiste en une transformation du riz paddy à la vapeur est pratiqué par une
multitude de femmes qui se sont spécialisées dans cette fonction.
Elles achètent le paddy, l'étuvent, le font décortiquer et vendent le riz net. C’est une
spécificité guinéenne qui donne une proportion plus importante de grains entier après
usinage.
Ce riz, de belle facture, bénéficie d’une prime à la qualité par rapport aux riz importés.
Photo 5: Procédé d’Etuvage amélioré Photos 6Séchage des stocks de riz paddy
étuvé
Photos 7Elimination des impuretés sur riz étuvé Photos 8Exposition du riz étuvé par les
femmes
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IV.1.2. Décorticage :
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DESIGNATION VALEUR EN FG
carburant 118 000 GNF
Eau 1 000 GNF
Eau 1 000 GNF
lubrifiants 11 000 GNF
Pièces d'usure courante 11 000 GNF
réparations 8 000 GNF
autres charges 25 000 GNF
Salaires 38 000 GNF
Taxes 4 000 GNF
amortissement local 3 000 GNF
amortissement machine 44 000 GNF
total charges 263 000 GNF
poids riz paddy usiné (kg) 13 310
prix prestation au kilo 36 GNF
Chiffre d'affaire 479 000 GNF
Revenu 216 000 GNF
L’activité des petites décortiqueuses privées génère de nombreux revenus en zone rurale.
Après rémunération des salariés, il reste un bénéfice correct pour l’exploitant, de l’ordre du
salaire mensuel d’un cadre de la fonction publique. Ce compte d’exploitation est assez
similaire à ceux des années précédentes et l’on constate que la plupart des opérateurs
peuvent faire face aux mensualités des produits de micro-finance permettant l’acquisition
d’une machine sur deux ans (mensualité de 175 000 FG).
En fait, il convient de noter que cette moyenne cache des disparités entre les régions. En
Guinée forestière où la concurrence est importante et le prix du décorticage le plus bas
(environ 25 FG/kilo de paddy) le revenu moyen mensuel est de 160 000 FG contre 345000
FG en Guinée maritime et 210 000 FG en Haute Guinée.
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IV.2. Commercialisation
De façon globale, l’écart du prix moyen entre riz local et le riz importé sur les grands
marchés guinéens peut provenir de trois (3) facteurs fondamentaux: (1) l’abondance et la
permanence du riz importé sur tous les marchés comparé au riz local, (2) le niveau
relativement bien organisé des commerçants du riz importé qui arrivent à réguler le marché,
(3) le riz importé comporte la qualité meilleure par rapport à celle du riz local.
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Il découle de ces observations que l’importation du riz n’est pas la principale cause des
difficultés de placement du riz local. La préoccupation actuelle qui est également posée est
de savoir les paramètres qu’il faut influencer pour amener les producteurs à améliorer la
qualité et la quantité du riz local en vue de le rendre plus compétitif. Il est donc important
d’améliorer le rapport qualité/prix de la production locale. Cet objectif passe par une
augmentation des rendements agricoles mais surtout par une amélioration des activités de
post-récolte (battage, séchage du paddy, étuvage, décorticage conditionnement) et des
stratégies de mise en marché. Ainsi, au niveau des politiques agricoles, les efforts de l’Etat
doivent se focaliser sur la promotion de la production du riz local.
Pour minimiser les difficultés liées à la commercialisation, il est nécessaire que l’état au delà
de son rôle régalien de contrôle et de surveillance du marché, responsabilise les acteurs du
secteur privé et envisage des mesures réglementaires visant à sécuriser la production locale
face au riz importé.
- Le producteur assure l’étuvage du riz, paie pour le décorticage, vend le riz net ;
- La collectrice- étuveuse vend directement le riz net à une détaillante, voire le revend
elle- même au détail ;
- Un collecteur achète le paddy au producteur et le revend à une collectrice- étuveuse ;
- Un collecteur achète le paddy au producteur, paie une femme pour l’étuver, paie le
décorticage et le revend à un collecteur de riz net ou à une détaillante.
Les transactions entre les producteurs et les collecteurs primaires se font le plus souvent sur
les marchés ruraux hebdomadaires appelés marchés de collecte.
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Le schéma ci-dessous présente les grands circuits de commercialisation du riz local des zones
de production excédentaires vers les zones de consommation et la carte présente ces grands
flux à partir des principales zones de production
Producteur
Collectrice étuveuse
Riz net
Grossiste assis
Détaillant
Consommateur
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Circuit 5 acteurs :
- Producteur, Collecteur riz paddy, Etuveuse, Grossiste et Détaillant
Circuit 4 acteurs :
- Producteur, Collectrice-étuveuse, Grossiste et Détaillant.
Le circuit 4 acteurs est majoritaire en Basse Guinée.
Chaque circuit économique est analysé par un tableau récapitulatif des marges et des coûts
relatifs à chaque acteur, permettant de représenter la répartition.
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Un premier constat apparaît de ce graphique : la majorité du prix au kilo du riz semble revenir au
producteur, ces données restant à relativiser et devant être corrélées au volume vendu par
chaque acteur. Bien que les producteurs semblent avoir la marge la plus importante à l’unité, les
volumes traités restent faibles comme le montre le tableau ci-dessous.
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Après la revue à mi-parcours du PDRI/GM par l’AFD (bailleur de fond) en 2001, il a été constaté un
excédent commercialisable dans la zone d’intervention du projet de l’ordre de 60 %. Ceci est venu du
fait que la production a passé de 600 kg (avant aménagement) à 2 200 kg/ha (après aménagement).
Cet excédent commerciale était détenu par les usuriers. C’est ainsi que sur l’initiative de la
coordination du Projet, deux (2) voyages d’études au Mali (à Niono, office du Niger) ont été organisés
au profit des producteurs pour s’inspirer de l’expérience malienne en matière de commercialisation.
A ces voyages d’études ont participé certains leaders paysans, membres de l’Union des Groupements
des Producteurs de Kolissokho (UGPK), et de la FOP BG.
2- Fonctionnement :
Sous les directives de la FOPBG et de la coordination du Projet, des démarches ont été menées auprès
de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) et de la Société Générale des Banques en Guinée
(SGBG) en vue de :
- La livraison de 1500 t de riz Bora Malé à la CBG à raison de 90 000 kg par semaine ;
- Mobilisation des cotisations, plus l’agrément de l’UPGP pour servir de caution bancaire à la SGBG
pour obtenir un découvert de 125 000 000 FG ;
Sur la base des livraisons certifiées par la CBG et le service de contrôle de qualité de l’état, la CBG écrit à la
SGBG pour ordonner le paiement de la quantité livrée dans ses entrepôts ; puis la CBG verse dans les comptes
de l’UGPK le montant équivalent à la quantité livrée ; l’équipe de la coordination, la Fédération et le Président
de l’UGPK décaissent à travers leurs signatures le montant payé pour le distribuer dans les différents centres
de collecte et le cycle reprend.
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L’expérience de l’Union Boora Malé (UBM), est une structure de commercialisation travaillant
avec diverses unions de producteurs de la zone de mangrove.
Cette union a réussi à vendre 1500 tonnes de riz local à la Compagnie des Bauxites de Guinée
(CBG) en organisant dans chaque bassin de production la collecte, la transformation, le
conditionnement et le transport. Ces fonctions ont été sous-traitées à des groupements
d’étuveuses et de décortiqueurs sur la base de contrats informels. L’union est actuellement
handicapée par la forte hausse du riz local, qui ne lui a pas permis en 2003 de renouveler un
contrat d’achat avec l’opérateur qui approvisionne la CBG.
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V.Organisation de la filière
Le schéma suivant présente le lien entre les différents acteurs de la filière en Guinée
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Le commerce des grains produits localement est essentiellement assuré par des
commerçants ruraux, généralement des femmes, qui achètent le paddy au niveau des petits
marchés villageois, le stockent pour le revendre sur les marchés hebdomadaires des
bourgades.
Elles peuvent également étuver et décortiquer le paddy pour revendre le riz. Elles sont les
principales clientes des unités de transformation artisanales. Ces commerçantes locales
disposent souvent d'assez peu de moyens financiers ce qui les oblige à remettre rapidement
sur le marché le riz paddy ou le riz transformé. Elles revendent ainsi le riz au détail aux
consommateurs locaux ou "en gros" à d'autres commerçantes, les "commerçantes
urbaines", sur les marchés hebdomadaires locaux.
Ces commerçantes participent au ravitaillement des villes. Elles sont plusieurs centaines qui
assurent ainsi le lien entre les zones de production et les gros marchés urbains. Elles
achètent le riz sur les marchés hebdomadaires des gros bourgs et le revendent aux
détaillantes ou directement aux consommateurs des grandes villes de la région à des
grossistes venant des grands centres de consommation (Conakry, Labé, Kankan, zones
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minières, etc...). Elles peuvent également s'approvisionner en paddy auprès des gros
commerçants locaux, étuver et faire décortiquer le riz au niveau des ateliers présents dans
les centres de regroupements.
Ces gros commerçants ruraux gèrent une partie du marché local par le contrôle (notamment
financier) qu'ils exercent sur la filière. Ils emploient des agents collecteurs et disposent
d'infrastructures de stockage et parfois de moyens de transport qui leur permettent de
stocker les grains et de les revendre au prix fort durant la période de soudure. Quelques uns
sont appuyés par le projet PASAL pour favoriser la commercialisation du riz local et certains
d'entre eux deviennent aujourd'hui propriétaires de machines de décorticage.
Ce sont généralement des femmes qui vendent le riz (local ou importé) au consommateur
final. Elles commercialisent de faibles quantités unitaires sur les marchés de détail. Elles sont
souvent fidèles à une fournisseuse (commerçante urbaine) qui en confiance peut leur laisser
le riz à crédit.
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V.1.2. Les acteurs indirects : Les acteurs indirects apportent un appui économique, financier
et technique aux acteurs directs ; ils interviennent dans le processus de transformation
(décor tiqueurs), de transport ; ce sont des prestataires de services
Ils assurent le drainage des produits des zones de collectes vers les différentes destinations.
L’exercice de cette activité se heurte à des difficultés liées à la vétusté des camions et
surtout du mauvais état des routes ; il faut ajouter à cela la dispersion des stocks,
l’enclavement de certains sites et l’inorganisation de la collecte qui rendent la tâche des
transporteurs extrêmement difficile ; ce qui de facto a une incidence sur le coût de la
prestation et le prix de revient du riz.
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V.1.4. L’Etat :
Il décide des mesures politiques concernant tout ce qui relève du secteur rizicole et il est le
gardien institutionnel du respect de ces décisions par les acteurs. Il joue le rôle d’arbitre du
bon fonctionnement de la filière. A travers les services de vulgarisation et de recherche, il
est également un acteur d’appui.
Les politiques agricole et commerciale élaborées par l’Etat en concertation avec les acteurs
doivent :
- être cohérentes et favoriser le développement de la production locale afin de
contribuer à la création de revenus et d’emplois au niveau du secteur agricole mais
également de la transformation et du commerce, et de réduire la dépendance aux
importations alimentaires ;
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Les différents maillons de la filière riz local sont peu organisés à l’heure actuelle. Parmi les
organisations de producteurs, nombreuses sont celles qui comportent des riziculteurs, 50 %
des terres cultivées étant consacrées au riz. Mais peu de structures ont réellement
développé des services liés au riz. On les rencontre dans les trois principales régions rizicoles,
la Guinée maritime, la Haute Guinée et la Guinée forestière.
S’agissant des producteurs de la filière riz, la CNOP-G fédère à ce jour plusieurs groupements
formant les unions reparties au sein des fédérations de producteurs de riz.
Nombre d’ OP Nombre
N° Régions naturelles
Fédérations unions Groupements d’adhérents
1 Basse Guinée 1 34 1159 -
FOP-BG
2 Haute-Guinée 1 23 440 16134
Fuproriz
3 Guinée forestière 1: feproriz 17 864 27564
1 FR/PC
4 Moyenne Guinée 1 FPFD 08 - -
totaux 5 82 2463 43698
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Ce tableau est indicatif et non limitatif du fait que les autres informations ne sont pas
encore disponibles au niveau de la base des données de la CNOP-G.
En moyenne Guinée, les producteurs de riz sont peu organisés excepté les préfectures de
Gaoual et Koundara seulement huit (08) unions.
S’agissant de la Basse Guinée, tous les membres des 59 unions que compte la FOB-BG
pratiquent la riziculture qui est une activité principale dans la région.
L’organisation des maillons de l’aval de la filière est encore plus balbutiante. C’est surtout
le maillon transformation qui commence à s’organiser avec des associations ou des «
syndicats » de décortiqueurs dans les localités suivantes :
- Basse Guinée : Sangarédi
- Haute Guinée : Kankan
- Guinée forestière : Gouéké, N’Zérékoré, Lola, Koulé
Ces groupements rassemblent une centaine de personnes et ont des activités soit de
lobbying (négociation des patentes, fixation d’un prix plancher par localité) soit d’achats
groupés (pièces détachées).
Dans le cadre du projet ACORH, on peut déjà noter des acquis fondamentaux la mise en
place de deux fédérations, constituées d’étuveuses et de décortiqueuses de riz en Haute
Guinée et Guinée Forestière lors d’assemblées constituantes organisées en décembre 2011
et janvier 2012. Ces fédérations visent la promotion de ces métiers de la transformation et
ambitionnent de devenir des interlocuteurs privilégiés de l’Etat afin de constituer des stocks
de riz de sécurité à l’échelle de ces régions.
Pour le moment, les tentatives de mise en marché par les OP sont assez disparates. Elles
manquent d’information sur les marchés, de capacités de stockage et de transformation.
Dans certaines zones, les OP sont de plus handicapées par la grande atomisation des sites de
production.
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Il faut noter toutefois l’expérience de l’Union Bora Malé (UBM), qui est une structure de
commercialisation travaillant avec diverses unions de producteurs de la zone de mangrove.
Cette union a réussi à vendre 1500 tonnes de riz local à la Compagnie des Bauxites de
Guinée (CBG) en organisant dans chaque bassin de production la collecte, la transformation,
le conditionnement et le transport. Ces fonctions ont été sous-traitées à des groupements
d’étuveuses et de décortiqueurs sur la base de contrats informels. L’union est actuellement
handicapée par la forte hausse du riz local, qui ne lui a pas permis en 2003 de renouveler un
contrat d’achat avec l’opérateur qui approvisionne la CBG.
On retiendra toutefois la grande atomisation de la plupart des acteurs de la filière riz. C’est
peut être en basse guinée, avec la présence de gros pôles de consommation, le
développement d’une sous-filière performante basée sur le riz de mangrove et des
aménagements « mi-lourds » permettant des rendements stables autour de 3 tonnes à
l’hectare que l’on verra naître petit à petit des organisations plus solides.
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Production
- Favoriser la mise à disposition des paysans, des aires de séchage et des bâches et
appuyer les innovations technologiques en matière de séchage et de
conditionnement du paddy ;
Transformation
- Renforcer les capacités des opérateurs (étuveurs et décortiqueurs) en matière
d’entretien du matériel de transformation du riz ;
- Améliorer la qualité de l’étuvage au niveau de structures organisées
(fédérations et unions) notamment en Haute-Guinée, Guinée forestière et
Basse Guinée.
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Commercialisation
- Promouvoir les acquis de Dynafiv en matière d’insertion du secteur privé dans les
différentes phases de commercialisation du riz local ;
- Assurer la promotion du riz local par l’amélioration de sa compétitivité pour des prix
incitatifs aux différents acteurs ;
- Organiser un diagnostic de l’expérience de Bora-Malé en vue de ressortir les forces et
faiblesses et proposer des alternatives à diffuser en prenant en compte les
préoccupations des acteurs de mise en œuvre ;
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Conclusion
La synthèse des études réalisées sur la filière riz ressort : i) un fort potentiel de
développement de la riziculture en Guinée ; ii) l’existence de plusieurs systèmes de culture
selon les différentes zones agro écologiques ; iii) l’existence d’un patrimoine riche et adapté ;
iv) un début d’organisation des acteurs de la filière ; v) l’existence d’un marché national et
sous régional important en raison des qualités nutritives et gustatives du riz local et une
volonté politique de l’état d’accompagner les acteurs de la filière dans la mise en œuvre des
actions de production, transformation , commercialisation.
Etant donné que VECO a déjà une expertise dans l’accompagnement des dynamiques des
pays de la sous-région au niveau de plusieurs filières, il serait souhaitable qu’il prenne en
compte certaines préoccupations ci-dessus énoncées qui entravent le développement de la
filière riz en Guinée.
Outre les interventions locales menées par l’état, les ONG du pays et les partenaires au
développement, l’appui de VECO pourrait aussi contribuer à assurer la promotion de la
filière riz Guinéenne.
Production
- Renforcer les capacités de la CNOP-G et autres acteurs organisés de la filière riz à
engager un dialogue politique avec l’état sur la promotion de la filière riz
- Appuyer la mise en place d’un système pérenne de production et de
distribution de semences améliorées à travers un renforcement des relations
entre la recherche, les structures de vulgarisation et les paysans semenciers..
Transformation
- Apporter un appui aux groupements d’étuveuses et de décortiqueurs en vue
de la production d’un riz de qualité notamment en Haute-Guinée, Guinée
forestière et en Basse Guinée.
Commercialisation
- Approfondir le diagnostic de l’expérience de l’union Bora-Malé en vue de sa
relance.
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Enfin, contribuer à créer/renforcer une synergie d’action entre les acteurs de la filière via
l’appui à la professionnalisation des opérateurs et à l’amélioration des performances
économiques notamment en termes de compétitivité, innovation, qualité. Cet appui pourra
également entretenir les relations sociales, voire les développer et les pérenniser.
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Références bibliographiques
7. ACORH : Amélioration des capacités des organisations des filières riz et huile de
palme en Guinée 2011.
9. Broutin C. et al., 2008, Mission d’appui à la FPFD PRCC I, Rapport final, FPFD, AFD.
10. BSD, 2009, Stratégie nationale de développement de la riziculture en Guinée, BSD MAE,
mai 2009.
11. Bayo, Lansana, Bulletin numéro un de l’Observatoire riz en Guinée, janvier 2000 ;
12. Boun Tieng Ly et al, Analyse diagnostic des systèmes de production de riz en Guinée,
PASAL, juin 2001 ;
13. BSD)/ Gret : Riz Basse Guinée - Valorisation du riz de mangrove : Atelier pour engager
une réflexion sur la valorisation du riz de mangrove. Bureau de stratégie du
développement, jeudi 13 janvier 2011 à (...).
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39. Condé, Diallo, 2008, Etude de l’impact des mesures de régulation de marchés des
produits
vivriers en Guinée.
42. Dynafiv, 2005, La filière du riz local étuvé en Guinée / Campagne 2003-2004 / Quelques
résultats économiques des opérateurs de la filière, Service Suivi Evaluation Information
et Communication, DYNAFIV, juin 2005.
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43. Diallo et Subsol, Présentation de la filière riz en Guinée, diaporama, PASAL, octobre
2002.
44. DYNAFIV, suivi des importations, bulletins trimestriels, années 2001, 2002, 2003.
45. Dynafiv, 2005, Impact des mesures tarifaires sur l’agriculture et l’agroalimentaire en
Guinée,
47. Fontan, Charlotte, Impact du volet technologies post-récolte du projet Dynafiv sur la
sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, projet ALPA, novembre 2003 ;
48. Florence, Broutin Cécile, 2009, Rapport final novembre 2009, Gret, CFSI, CNOSC,
MAEE, AFD, Mairie de Paris.
49. Guilavogui, Koly, Contribution des OP rizicoles de Guinée à la réflexion sur les coûts
de production, la commercialisation et la qualité du riz local, CNOP, mai 2004.
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60. MAEEEF, 2007 : Suivi des importations, bulletin n° 20, quatrième trimestre, DYNAFIF.
61. MAEF/ PASAL : Analyse diagnostic des systèmes de production /synthèse mai 2001
/programme d’appui à la sécurité alimentaire.
62. MAEEEF, 2007 : Projet de diffusion du riz NERICA/Guinée, Rapport annuel 2007
64. PRIAF RIZ /Analyse des filières riz par les organisations professionnelles 2006.
65. Présentation des caractéristiques du riz de mangrove (Bora Malé) décembre 2011.
70. Service national des statistiques agricoles, Enquête agricole 97/98, MAEF, Guinée.
71. Système d’information sur les produits agricoles en Guinée, bulletins trimestriel de
2000 à 2003.
72. Sy, Mamadou Aliou, Etude de l’aval de la filière riz de mangrove, PDRIGM, juillet
2001.
74. Subsol et Diallo, 2004, Note de capitalisation sur la filière riz en Guinée, ministère de
l’Agriculture, AFD, Conakry.
75. Système d’information sur les produits agricoles en Guinée, bulletins trimestriel de
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2000 à 2003.
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ANNEXES
I. Agenda de l’atelier de restitution de la synthèse des
études réalisées sur la filière riz en Guinée
- Date : mardi 20 mars 2011
- lieu : INRAP-DONKA
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CONSIGNE 1.
1. Comment améliorer la qualité de l’étuvage et réduire le coût de vente
du riz étuvé ; la zone la plus indiquée et pourquoi ?
Membres du groupe I
- Patrice KAMANO
- RAMATOULAYE diallo
- Ibrahima I BAH
- JEAN AERTSEN
- Kerfalla CAMARA
- Macky BAH
• Collecte homogène
• Formation adéquate
• Equipement amélioré
• Respect cahier de charge
• Amélioration conditions de stockage
• Décorticage adéquat
Réduction de coût de vente
• Améliorer la productivité de l’étuvage
- Matériel d’évage avec les ballesde riz comme combustible
- Accords intern-acteurs
• Amélioration de la production du paddy
• Faire de l’économie d’échelles
• Appui en FDR
• Appui à l’acquisition des équipements durables
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Rapport de synthèse des études sur la filière riz en guinée de 2000-2011 présenté par : Alphonse YOMBOUNO,
chercheur/consultant ONG ADAPE-GUINEE : Tél : 60 54 8765/67 57 87 65/68 54 87 65/mel : yombounoalp@yahoo.fr et Bah
Souleymane consultant INADER : contact : 64 52 37 95/67 93 45 10 mail : inadergn@yahoo.fr
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CONSIGNE 2.
Politique
1.Quelle action pertinente, les organisations paysannes de la filière riz, la CNOPG et la
chambre nationale d’agriculture peuvent entreprendre en direction de l’état ou du privé
pour rendre la filière plus compétitive (par rapport au riz importé ? Quelles sont les
conditions à remplir pour réussir une telle action ?
Membres du groupe II
- Sékouba KOUROUMA , IRAG
- Sékou CAMARA ,
- Bilivogui Souakoly
- Sylla YAYA
- Bah Abdoulaye 2
- Elhadj Amadou lopser SOW
- Thierno Moussa DIALLO
- Lansana Bayo
- IFANG Godfroid
Actions existantes
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Exemple : Aménagements
Partenaires
CNOP-G
Etat
Infrastructures de commercialisation et de
stockage ;
Unités de transformation
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CONSIGNE 3.
- Avec SGBG
- Avec CBG
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Certification
Forces Faiblesses
Dispositions :
Restructuration de l’UBM
Lancement commercialisation.
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