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Terminales S1 et S3 – – Année scolaire : 2023 - 2024

Devoir n°3 de Sciences Physiques – 4 heures
Exercice n°1 : (2 points)
Le mélange M est obtenu à partir de :
• V1=100mL d’une solution S1 d’hydroxyde de sodium (NaOH) de concentration molaire C1=1,5.10-2
mol.L-1;
• V2= 50mL d’une solution S2 d’acide perchlorique (HClO4) de pH =2 ;
• V3 = 150mL d’une solution S3 d’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) caractérisée par la relation [OH − ] =
25. 1010 [H3 O+ ] ;
• V4 = 224 mL de chlorure d’hydrogène (HCl) gazeux ;
• Une masse m4 = 4,64 g de sulfate de sodium cristallisé (Na2SO4, 5H2O) ;
• Ve =200mL d’eau distillée.
Données : Toutes les solutions du mélange sont étudiées à 25°C ;
• Masses molaires atomiques en g/mol : M(Na) =23 ; M(Cl) =35,5 ; M(S) =32 ; M(O) =16 ; M(H) =1;
M(Ca) = 40.
• Volume molaire gazeux : Vm= 22,4 L/mol ; Produit ionique de l’eau : Ke = 10-14 à 25°C.
1. Détermination de la nature acido-basique du mélange M. En déduire le pH du mélange.
2. Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans le mélange M.
3. Déterminer le volume V’1 de S1 ou V’2 de S2 qu’il faut ajouter à tout le volume du mélange M pour que son
pH devienne égal à 7 à 25°C
Exercice n°2 : (04 points)
Deux flacons I et II au laboratoire de chimie ont perdu malheureusement leur étiquette. Mais le laborantin est
certain que l’une des solutions est une solution d’acide chlorhydrique et l’autre une solution d’hydroxyde de
sodium. C’est pour vérifier la nature de ces solutions qu’un groupe d’élèves de terminale S du LSLL, au
cours d’une séance de TP versent dans une fiole jaugée de 500 mL, 20 mL de la solution II de concentration
inconnue et ils complètent jusqu’au trait de jauge par de l’eau distillée. A la solution obtenue, ils ajoutent
dans le bécher, au moyen d’une burette graduée la solution du flacon I de concentration molaire C1 = 0,2
mol.L-1. Le mélange des deux solutions, suivi au pH-mètre, a fourni les résultats dans le tableau ci-dessous
où le volume VI est le volume I ajoutée.
VI(ml 2 4 6 8 9 9,9 10,1 11 12 14 16
pH 2,5 2,6 2,8 3,1 3,4 4,4 9,6 10,6 10,9 11,2 11,4
1. On considère la courbe pH = f(VI).
a) Tracer la courbe pH = f(VI) : échelle 1 cm pour 1 mL ; 1 cm pour 1 unité de pH.
b) Faire le schéma annoté du dispositif expérimental utilisé.
c) Déduire du graphe la nature des solutions dans les flacons I et II.
d) Déterminer les coordonnées du point d’équivalence acido-basique E.
e) Déterminer la concentration CII et le pH de la solution dans le bécher avant le mélange.
f) Déduire la concentration CII0 de la solution initiale prélevée.
2. Ecrire l’équation bilan de la réaction qui se produit entre les deux solutions.
3. Après avoir chauffé la solution obtenue à l’équivalence, on observe un dépôt blanc au fond du récipient.
a) Donner le nom de ce dépôt.
b) Déterminer la masse de ce corps blanc.
4. Si la solution d’acide chlorhydrique était remplacée par un par une solution d’acide bromhydrique de
même volume et de même concentration, l’allure de la courbe changerait – elle ? Justifier votre réponse.
On donne : Masses molaires atomiques en g/mol : M(Na) =23 ; M(Cl) =35,5
Exercice n°3 :
Partie A :
Le pendule élastique représenté par la figure ci-dessous est
constitué par :
- Un ressort (𝐑) à spires non jointives d’axe horizontal, de
masse négligeable et de raideur 𝐊.

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- Un solide (𝐒) de centre d’inertie 𝐆 et de masse 𝐦. La position 𝐆 est, à chaque instant, donnée par son
abscisse x = ̅̅̅̅
𝑂𝐺 dans le repère (O,𝑖⃗); O étant la position de 𝐆 à l’équilibre.
Le solide (𝐒) est écarté de sa position d’équilibre d’une distance x0 ˃ 0, puis abandonné à lui-même sans
vitesse initiale à la date t = 0 s. Au cours de son mouvement, le centre d’inertie G est soumis à des forces de
frottement visqueux de résultante 𝑓⃗ telle que 𝑓⃗ = −ℎ𝑣𝑖⃗ avec h le coefficient de frottement et 𝑣 la valeur
algébrique de la vitesse de G.
1. Montrer que l’équation différentielle qui régit les variations de l’élongation x de G au cours du temps
𝑑2 𝑥 𝑑𝑥
est de la forme : 𝑚 +ℎ + 𝑘𝑥 = 0.
𝑑2 𝑡 𝑑𝑡
2. Un système d’acquisition de données a permis d’enregistrer les variations de l’élongation x de G, des
énergies cinétique EC et potentielle élastique EP.

2.1. Identifier en justifiant la réponse, chacun des oscillogrammes de la figure ci-dessus.

2.2. Décrire les oscillations mécaniques obtenues et indiquer le nom du régime oscillatoire.
2.3. Déterminer la valeur de la pseudo-période T et celle de K. En déduire la valeur de 𝐦 sachant que
la pseudo-période est sensiblement égale à la période propre 𝐓0 des oscillations.
Partie B :
On dispose de deux ressorts identiques de masse
négligeable (R1) et (R2) de longueur à vide l0 = 25 cm
et de raideur k = 7,2 N/m et d’un palet (P), à coussin
d’air assimilé à un point matériel de masse m = 50 g.
Le palet est mobile sur une table horizontale. Les
ressorts sont liés à deux points fixes A1 et A2 et au
palet conformément à la figure ci-dessous. Les deux
ressorts sont alors tendus et, à l’équilibre leur longueur commune est l1 = l2 = 30 cm.
3.1 Etude des vibrations longitudinales
On lâche sans vitesse initiale le palet après lui avoir fait subir un petit déplacement de 2 cm vers la gauche
dans la direction A1A2 rapportée à l’axe x’x.
3.1.1 Etablir l’équation différentielle régissant le mouvement du palet.
3.1.2 Préciser la nature de ce mouvement et calculer sa période T1.
3.1.3 Donner l’équation horaire du mouvement en précisant l’origine des temps.
3.2 Etude des vibrations transversales
Le palet est ramené à sa position initiale (position d’équilibre). Par la suite on lui fait subir un petit
déplacement y dans la direction perpendiculaire à A1A2 rapportée à l’axe y’y et on l’abandonne.
3.2.1 Montrer que l’équation différentielle du mouvement peut se mettre sous la forme :
2𝑘 𝑙
𝑦̈ + (1 − 0 ) 𝑦 = 0 où 𝑙 est la longueur de chaque ressort pour le déplacement instantané y.
𝑚 𝑙

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3.2.2 Cette équation est- elle dans le cas général (où le déplacement initial imposé n’est pas petit) celle
régissant le mouvement d’un oscillateur harmonique ? Expliquer pourquoi.
𝑦
3.2.3 Montrer que si 𝑙 << 1 l’oscillateur est harmonique. Calculer dans ce cas la période T2 des oscillations.
1
NB : si  <<1 , (1+  )n = 1+n  .
Exercice n°4 :
Généralement on trouve le cuivre dans les sulfures tels que la chalcopyrite (CuFeS2), la covelline (CuS), la
chalcosine (Cu2S) ou la cuprite (Cu2O). Le cuivre naturel est essentiellement constitué des isotopes 65Cu et
A
Cu. Pour déterminer la composition massique de ces deux isotopes dans le cuivre naturel, on soumet à une
analyse spectrométrique un échantillon de covelline. La covelline est placée dans une chambre d’ionisation
C1 d’un spectrographe de
masse où ces molécules sont
transformées en ions ACuS2+ et
65
CuS2+ de masses respectives
m1 et m2. Ces ions pénètrent,
avec une vitesse négligeable,
par le point O dans une
chambre C2 où ils sont
accélérés par une tension 𝐔𝐏𝐍 =
U = 4869 V appliquée entre les
plaques P et N. A la sortie en S
de la chambre C2 chaque ion
acquiert une vitesse V ⃗⃗i (On
attribue l’indice i = 1 à l’ion
A
CuS2+ et l’indice i = 2 à l’ion
65
CuS2+.
On donne : 1u = 1,66.10-27 kg ; e =1,6.10-19 C ; M(S) = 32 g/mol ; M(Cu) = 63,5 g/mol
4.1. Exprimer l’intensité V2 de la vitesse V ⃗⃗2 de l’ion 2 en fonction de m2, U et e (charge élémentaire)
4.2. En déduire l’intensité V1 de la vitesse ⃗V⃗1 de l’ion 1 en fonction de m1, m2 et V2.
4.3. Ces ions pénètrent ensuite dans un filtre de vitesse (chambre C3) où règne un champ magnétique ⃗B⃗
d’intensité B= 0,5 T et un champ électrique E ⃗⃗i . Les ions s’y déplacent en mouvement rectiligne et uniforme.
4.3.1. Représenter dans la chambre C3 les vecteurs E ⃗⃗2 , F
⃗⃗2 (force électrique qui agit sur l’ion 2) et F
⃗⃗m (force
magnétique).
4.3.2. Exprimer l’intensité V2 de la vitesse V ⃗⃗2 en fonction de E2 et B.
4.4. Les ions sortent du filtre S’ puis entre dans la chambre C4 de déviation où règne un champ magnétique
uniforme ⃗⃗⃗⃗
B′ d’intensité B’=B=0,5 T.
4.4.1. Représenter le vecteur champ magnétique B′ ⃗⃗⃗⃗ dans la chambre C4.
4.4.2. Montrer que le mouvement des ions est circulaire uniforme puis exprimer le rayon R2 de la trajectoire
de l’ion 2 en fonction de B’, m2, U et e. Calculer sa valeur.
4.4.3. Etablir l’expression du rayon R1 de la trajectoire de l’ion 1 en fonction de R2 et A.
4.4.4. Ces ions ACuS2+ et 65CuS2+ rencontrent la plaque déflectrice respectivement en I1 et I2. La plaque
déflectrice est inclinée d’un angle α = 30° avec la verticale. Etablir l’expression de la distance d’= I1I2 en
fonction de R2, A et 𝛼.
4.4.4. Déterminer la valeur de A, puis celle de R1 sachant que d′ = 1,088 mm.
Exercice n°5 :
On se propose dans cet exercice d'étudier le modèle de l'atome
d'hydrogène proposé par Niels Bohr en 1913. Ce modèle est une continuité
du modèle planétaire proposé par Ernest Rutherford, avec cette différence
essentielle que Niels Bohr introduisit un nouveau concept, à savoir la
quantification des niveaux d'énergie dans l’atome.
5.1. Mouvement de l’électron dans l'atome
Pour commencer cette étude, on suppose que l’électron est animé d'un
mouvement circulaire et uniforme de rayon R autour du proton. Les
caractéristiques du mouvement de l'électron sont exprimées dans la base
mobile de vecteurs unitaires ⃗N ⃗⃗ et ⃗T⃗ comme indiqué sur le schéma ci-contre. L'électron est soumis à une
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ke2
force d'interaction électrostatique ⃗F⃗ centripète : ⃗F⃗ = r2
⃗N
⃗⃗ où r est le rayon de l'atome, e la valeur de la
charge électrique élémentaire et k une constante.
5.1.1. Représenter sur un schéma clair cette force d'interaction.
5.1.2. On rappelle que la charge élémentaire e s'exprime en Coulomb (C). Déterminer alors l'unité de la
constante k.
5.1.3. Dans le cas d'un mouvement circulaire et uniforme, écrire l'expression du vecteur accélération a⃗⃗ dans
la base mobile (N ⃗⃗), ceci en fonction de la valeur de la vitesse V de l'électron et du rayon r de la trajectoire
⃗⃗⃗, T
circulaire.
5.1.4. En appliquant une loi dont on donnera le nom, établir l’expression de la vitesse en fonction de k, e, m
et r. Calculer la valeur de cette vitesse. On donne :m = 9,109.10-31kg ; e = 1,602.10-19C ; r = 5,3.10-11m et k
= 9,0×109 SI
5.1.5. De l'expression littérale de la vitesse V, déterminer l'expression littérale de son énergie cinétique E C.
Calculer la valeur de cette énergie cinétique en électron-volt (eV). On donne : 1 eV = 1,602.10−19 J.
5.2. La quantification de Bohr
Dans le modèle de Bohr, l'énergie de l'atome est quantifiée.
4.2.1. Expliquer succinctement ce que signifie l'adjectif « quantifié ».
13,6
4.2.2. L'énergie de l'atome d'hydrogène se met sous la forme : En = − n2 (eV) où n est un nombre entier
strictement positif appelé nombre quantique principal.
A chacune de ses énergies est associée une orbite circulaire de l'électron dont le rayon rn vérifie : rn =
a0 n2 avec a0 une grandeur appelée « rayon de Bohr », valeur du rayon de l'atome pour la plus petite valeur
de n à savoir n = 1.
Compléter le tableau ci-dessous en indiquant la valeur de l’énergie de l'atome ainsi que le rayon de l'orbite de
l'électron en fonction de n. Le rayon sera exprimé en multiple de a0 .

4.2.3. Vers quelle valeur évolue l’énergie En de l'atome lorsque la valeur du nombre quantique principal n
devient très grande ? Même question concernant la valeur du rayon rn .
4.2.4. L’image que l'on peut donner à l'électron en interaction avec le proton dans
l'atome d’hydrogène est celle d'un puits dans lequel l'électron serait « piégé ». Le
schéma ci-contre, donne une représentation graphique de ce puits.
Quelle énergie minimale faut-il fournir à l'atome pour « libérer » l'électron de ce
puits ?
4.2.5. Quelle modification subit l'atome d'hydrogène si l'électron est « libéré » de
ce puits ?
4.2.6. On apporte à l'atome, dans son état de plus basse énergie E1 , une énergie E = 10,2 eV dans quel
état énergétique se retrouve alors l'atome après avoir reçu cette énergie ?
4.2.7. Dans ce nouvel état, l’atome est instable et va chercher à retrouver son état de plus basse énergie.
Ce phénomène s'accompagne de l'émission d'un photon. Déterminer sa longueur d'onde dans le vide.
A quel domaine spectral appartient la radiation émise ?
On donne h = 6,62.10−34J.s et C = 3,00.108m.s−1.

Fin du devoir

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