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Cours 4 :

Entre les deux guerres


Contexte politique, économique et social

La première guerre mondiale (1914/1918)


 Conséquences de la G.G : Les systèmes totalitaires ;
O Le communisme est une idéologie basée sur une interprétation des
idées de Marx et veut créer une société sans classes sociales et sans
propriétés privées.
O Ce système est totalitaire parce qu’il prend le contrôle de la vie politique,
économique et culturelle du pays, un processus qui va à l’encontre de la
démocratie et de la séparation des pouvoirs (Montesquieu).
O Le nazisme en Allemagne est basé sur le contrôle de la vie politique, sociale,
et économique.
 Conséquences : La France après la G.G , la « der des ders »
O La France est victorieuse ; mais c’est une victoire qui ne cache pas une
faiblesse économique et un besoin immédiat d’instaurer une paix
durable (notamment politique) ;
O L’influence extérieure sur la politique française crée des partis
politique ; les communistes, les socialistes, les nationaliste ;

Les intellectuels français durant la guerre ?


La majorité des intellectuels sont patriotiques (Durkheim, Bergson, …), opter
pour le patriotisme et la guerre permet à plusieurs intellectuels délaissés de se
rattraper et d’intégrer une couche qui les a abandonnés durant la Belle Epoque.
BILAN : les intellectuels sont nés dans un contexte où la guerre devient une
réalité qu’il faut accepter donc le patriotisme c’est-à-dire l’amour de pays se
représente dans leurs œuvres et leurs écritures.
LE CONTEXTE D’APRES LA PREMIERE GUERRE :

 Ce contexte nous donne deux camps bien distincts : ceux qui veulent la
paix après la « der des ders », la pacifistes, et ceux qui se mobilisent pour
la révolution de Lénine, bolchevique. Ce qui donne deux parties : les
pacifistes et les nationalistes.
 Le communisme est un contexte qui s’apparait après la première guerre
comme un système qui peut remplacer la démocratie puisqu’il est plus
équitable en faveur de peuple : la révolution russe est considérée comme
action et mouvement séduit l’intellectuel qui croit désormais à l’acte, à
l’engagement plus que l’écriture ; cette dernière doit être au service du
premier (l’engagement), l’homme de l’action fascine l’intellectuel ;
l’homme de l’action signifie le révolte.
 L’engagement dans une action, un mouvement, un parti politique, être de
droite ou de gauche est la nouvelle tendance attirant l’intellectuel.
 Être de gauche : C’est le fait d’etre socialiste un modèle social et
politique qui amène l’égalité sociale) ou communiste (opter pour la
révolution)
 Être de droite : se positionner contre les idées du communisme et
contre l’internationalisme qui détruit l’unité du pays et de la nation.
La terreur de la guerre montre les capacités horribles de l’homme : il tue et
massacre sans raison l’autrui. Un constat mettant en cause l’héritage culturel de
toute la civilisation européenne et souligne sa décadence et sa profonde crise.
BILAN :
 l’intellectuel est influencé par l’idéologie politique, il prend une position
dans le monde politique.
 La guerre a mis en question l’héritage et la civilisation européenne et
surtout l’Homme.

Conséquences de l’après guerre sur l’art et la littérature

Paris (lieu de la modernité) est une capitale qui attire les artistes du
monde entier (surtout européens) ; une capitale accueillant la folie américaine et
apte à l’américanisation avec une « touche » française : le jazz
Des formes artistiques et littéraires modernes : (cours prochains)
+ la modernité dans les arts est surtout perceptible dans les mouvement
du Dadaïsme et du Surréalisme (peinture et poésie)
+ André Gide, Marcel Proust, Céline, Duhamel, Malraux, Mauriac,
Bernanos, Colette, Giono, Saint-Exupéry, … (roman)
+ Giraudoux, Anouilh, … (Théâtre)
Cours 5
Entre les deux guerres : Littératures et arts

Le surréalisme
 Les deux principes du surréalisme
 Les dégâts humains de la Grande Guerre ont suscité la colère chez
les jeunes intellectuels qui exprimaient une volonté de faire une
rupture avec le mode de pensée menant aux conséquences
désastreuses de la guerre : la raison, la logique, la conscience,
l’ordre sont désormais des notions à abandonner.
 Faire toujours confiance à la raison et l’ordre n’est plus possible, il
faut libérer l’être humain de ses chaines et ses aliénations.

 D’où vient le surréalisme ?

 André Breton et Louis Aragon, médecins militaires, utilisent des


méthodes nouvelles (méthode de Sigmund Freud qui est encore
inconnu en France) pour traiter leurs patients (névroses). . Cette
méthode consiste à libérer l’expression des patients en se basant sur
un ensemble de mots ou d’images intuitifs qui peuvent échapper au
contrôle du conscient (l’expression de l’inconscient) afin d’amener
un soulagement à ces patients traumatisés . Cette méthode médicale
au début, c’est elle qui sera le mode de production des
surréalistes (textes, …)

 En 1919, Les ambitions hautes de Breton et de ses compagnons


sont bien claires avec le titre de la revue, intitulée Littérature, une
revue s’intéressant aux arts et aux littératures. . Cette revue publie
les textes des surréalistes, des textes dans la lignée de l’écriture
automatique initiée par Breton, la production de l’ensemble des
textes est dictée par un seul principe : écrire sans le contrôle de la
conscience, écrire sous le commandement de l’inconscience,
sous les principes de l’imaginaire cachée derrière la raison.
En 1924, le mouvement prend un autre élan, avec la publication du
Manifeste du surréalisme par Breton qui définit le mouvement et ses techniques
d’écritures.
Les poètes surréalistes publient leurs textes individuellement et qui font
des œuvres majeures pour le mouvement : Le paysan de Paris en 1926 et Traité
du style en 1928 de Louis Aragon, Capitale de la douleur en 1926 d’Eluard, La
liberté ou l’Amour en 1928 de Desnos.
Les surréalistes, l’engagement et la politique, quel rapport ?
Les surréalistes associent action et engagement à l’acte de l’écriture, et
trouvent dans le modèle de l’homme engagé un modèle et une fascination ; le
groupe admire le marxisme et les thèses du parti communiste français (PCF).
L’adhésion de Breton et ses compagnons au PCF était le moyen de dénoncer
les crimes de Staline.
BILAN : l’art au service de la politique.

COURS 5
Entre les deux guerres : Littératures et arts

 La poésie entre les deux guerres, autres expériences que celle des
surréalistes.
En parallèle avec l’expérience des surréalistes, d’autres poètes choisissent
d’autres voies : parfois en convergences avec les surréalistes, et parfois en grande
divergence avec eux. Chaque poète forge un univers propre à lui. Le rapport de
ces poètes avec la psychanalyse, était différent de celui des surréalistes : une
exploration de l’intérieur pour saisir le conflit entre le désir et l’interdit, mais pas
comme une source de joie (comme le fait les surréalistes) .
La plupart de ces poètes considèrent la poésie comme moyen d’une quête
spirituelle, la poésie donne, à travers l’écriture, « une image de l’au-delà » . Parmi
ces poètes Jean Cocteau, Pierre Reverdy, Pierre Jean Jouve, Joë Bousquet

 Le roman, un genre mêlant tous les genres


La première qualité qu’offre ce type de littérature est la place non
centrale de l’intrigue (l’histoire) : le narrateur a pour fonction de
raconter ses émotions, ses impressions à travers le monologue
intérieur (Proust) ou de prendre l’écriture de roman comme sujet du
roman (Gide) ou de prendre l’espace du roman comme lieu de
rencontre de l’oralité et de l’écrit (Céline)

Il faut lire les extraits de ces trois romans :

 Marcel Proust, Du côté de chez Swann (1913)


 André Gide, Les Faux-Monnayeurs (1926
 L.F. Céline, Voyage au bout de la nuit (1932

Quelle est la différence entre le roman du 19éme siècle Balzac et


Zola et le roman du 20éme siècle ?

Même si l’intrigue ne disparait pas totalement, elle n’est désormais


qu’un prétexte pour faire passer autres choses considérées plus
importantes (émotions, sensations, réflexions, …) et feront la
différence nette avec l’écriture du 19ème siècle, notamment le roman
réaliste et naturaliste.

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