Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Errati Modifié 1

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 32

MASTER

Ingénierie de la valorisation des ressources naturelles et management de la qualité

Les ressources minérales


Demandé par : Mr.Errati Mohamed
Réalisé par : Abbidi Majda
Briouat Btissame
Houria Bouia
Meknes Mohamed
Haya Sanaa
Khalid Atta
Plan :
Introduction

• Depuis quelques décennies, une question revient


régulièrement sur la table des débats : quand seront
épuisées les réserves de pétrole et de gaz naturel ? Le
pétrole est emblématique, mais les ressources minérales
ne concernent pas que le domaine de l’énergie.
L’industrie traditionnelle avec les matériaux et les
métaux industriels, les nouvelles technologies avec les 
métaux rares, l’énergie éolienne avec les terres rares,
etc., sont autant de secteurs de l’économie mondiale
tributaires de leur approvisionnement en ressources
minérales.
Définition

 Une ressource minérale est une concentration de


matériau présent naturellement, sous forme, solide,
liquide ou gazeuse, dans la croute terrestre, sous une
forme et une quantité telles que son extraction à des fins
économiques est effectivement ou potentiellement
faisable. Ces ressources sont simplement évaluées et ne
sont pas toutes découvertes.
Types des ressources minérales

Ressources minérales

Ressources Ressources Ressources non


énergétique métalliques métalliques
énergétiques synthèse en chimie organique

Ressources énergétiques

Charbon/Gaz/
Pétrole/Uranium
Ressources métalliques


Fer
Métaux ferreux ●
Manganèse

Nickel


Aliminium
Métaux non ferreux ●
Cuivre

Plomb


Or
Métaux précieux ●
Argent...
Ressources non métalliques


Diamant
Gemmes ●
Rubis

Saphir


Sel

Baryte

Phosphates


Sable
Minéraux de construction ●
Granulats

Pierres naturelles
L’exploration et l’exploitation
minière
L'exploration minière

• L’exploration est l’étape préalable à tout projet


d’exploitation. Elle vise à mettre en évidence
l’existence d’un gisement de minerais
métalliques ou de minéraux industriels qui soit
exploitable tant sur les plans technique et
économique que sur le plan de la préservation
de l’environnement.
Les techniques d'exploration

• L’exploration minière s’appuie sur un large


éventail de techniques visant à l’acquisition de
connaissances sur la nature et la structure du
sous-sol.
Les techniques dites « non invasives » :

• Elles permettent aux géologues d’estimer, par comparaison avec des


modèles géologiques connus

• Ces techniques consistent en des analyses géochimiques d’échantillons


prélevés à la surface du sol (collecte et analyse de roche, sols, alluvions)

• Et en des mesures géophysiques (analyses magnétiques, radiométriques


ou électriques, à la surface du sol ou aéroportées, de la nature des
roches),
Les techniques dites « invasives » :

• les sondages, ou forages, permettent de


collecter des échantillons de roche en
profondeur,
L’étude en laboratoire des roches prélevées :

• Elle a lieu lors de deux phases du projet d’exploration


distinctes l’une de l’autre :

 La minéralogie vise à caractériser les échantillons de


roches pour en préciser la nature et déterminer leur
teneur en métaux ou en minéraux

 La minéralurgie vise à sélectionner et mettre au point


les procédés nécessaires à l’extraction des métaux du
minerai en cas d’exploitation du gisement.
L'exploitation minière

• L’exploitation minière est l’une des phases du


processus minier. Elle fait suite à l’exploration
si l’existence d’un gisement économiquement
exploitable est prouvée. On estime que seul
un projet d’exploration sur cent passe en
phase d’exploitation.
Exploitation souterraine

• L’exploitation minière souterraine est l’une des méthodes les plus


profitables pour extraire les ressources.

• Elle est réalisée en creusant des puits souterrains pour


l'extraction de roches et de minéraux précieux. Sans des outils
appropriés, tels que le contrôle de la filtration ou les stabilisants
de schiste, votre processus minier pourrait prendre beaucoup
plus longtemps que prévu.

• Les ressources exploitées dans les souterrains comprennent


le charbon, le pétrole et d'autres minéraux que plusieurs utilisent
quotidiennement
Extraction à ciel ouvert

• L’extraction à ciel ouvert, aussi appelé « en surface » est à


l’opposé de la précédente quoi qu’elle soit tout de même
similaire côté technique.
• Le but des deux procédés est de creuser la terre pour
exploiter les ressources qui s’y cachent. Or, celle-ci se
concentre davantage à la surface.
• L’extraction à ciel ouvert est utile dans les zones où la création
de tunnels est impossible, tels que les déserts et les endroits
où se trouvent du gravier.

• Différents exemples de méthodes d'extraction en surface


comprennent les mines à ciel ouvert, les carrières ou les mines
d'enfouissement. Les ressources principalement recherchées
par ce procédé sont l’argile, le cuivre, le granit et le marbre.
Les causes de l’épuisement des
ressources minérales.
L'épuisement des ressources
naturelles
Avec l'explosion démographique, qui a surtout eu lieu au cours du XXe siècle,
les ressources naturelles indispensables à la vie même des populations
humaines se sont raréfiées. En ce début du XXIe siècle, leur épuisement est
devenue l'une des questions les plus préoccupantes pour l'avenir de l'humanité.

Qu'en est-il de la durabilité de notre civilisation technologique, voire de


l'avenir de notre espèce, si l'on prend en considération l'inadéquation
croissante des termes de la relation population-ressources naturelles-
environnement-développement ? En réalité, sous l'effet conjugué de la
croissance exponentielle de la population humaine et de la destruction des
ressources naturelles se pose, depuis quelques décennies, la question
du développement durable.
La situation s'est considérablement détériorée. Même les ressources
biologiques, réputées renouvelables, sont si exploitées qu'elles n'ont plus le
temps de se reconstituer. Les prélèvements exercés par l'homme ont atteint
des niveaux tels que non seulement la productivité (les intérêts), mais aussi la
biomasse sur pied, nécessaire pour le maintien de la ressource (le capital),
sont consommées à une vitesse accrue.

Il en va de même pour l'eau, pourtant intrinsèquement recyclable, ou encore


les sols, par nature régénérables car résultant d'un processus dynamique.
Non seulement les eaux de surface et les nappes phréatiques sont exposées à
une pollution croissante, mais l'usage qui en est fait de nos jours ressemble plus
à une exploitation minière qu'à celle d'une ressource recyclable.

Compte tenu de la croissance démographique, les disponibilités en eau sont


déjà devenues insuffisantes dans 55 pays en développement. Quant aux sols,
leur érosion – due aux mauvaises pratiques culturales, à la déforestation et au
surpâturage – fait que, d'ici à 2050, l'homme va perdre 30 % des terres
cultivables de la planète
Vers une utilisation durable des
ressources naturelles
L'ampleur de la consommation – voire du gaspillage – des ressources naturelles à
incité des scientifiques et des organisations internationales à promouvoir
l'utilisation rationnelle et, donc, la conservation des ressources naturelles pour que
l'humanité puisse connaître un développement durable.

Ainsi, l'Union internationale pour la conservation de la nature (U.I.C.N.) a


publié, dès 1980, une Stratégie mondiale de la conservation à l'usage des agences
spécialisées des Nations Unies. Ultérieurement, le rapport Brundtland sur
l'environnement et le développement durable (1987) a repris ces questions
capitales en focalisant la réflexion sur les aspects économiques du problème.
Dès à présent, de nouvelles technologies et un développement systématique du
recyclage permettraient d'allonger considérablement les durées d'utilisation des
matières premières minérales, comme l'a montré, par exemple, le
remplacement du chrome par des matières plastiques pour la construction des
pare-chocs dans l'industrie automobile. En revanche, on demeure démuni dans
les cas d'usages fatalement dispersifs comme l'utilisation
des engrais phosphatés en agriculture.

Bien que les diagnostics soient largement posés et que les mesures à prendre et
les technologies à mettre en œuvre, afin d'assurer la préservation des ressources
naturelles pour les générations futures, soient dès à présent connues dans la
plupart des cas, il manque toujours la volonté politique au niveau des États de
procéder aux changements radicaux qui s'imposent.
Pour preuve, les obstacles persistants à l'application de la
Convention sur la biodiversité, pourtant adoptée sans trop de
réticences à la conférence de Rio (1992). Il en va de même de
celle sur les climats, à quoi s'ajoutent les échecs répétés de la mise
en œuvre du protocole de Kyōto (1997)
strategie Ressources
de
minérales
protection
des
élaborer des
ressources stratégies
minérales durables
Le bureau de recherché geologiques et minieres répond aux nouveaux
enjeux des ressources minérales, en contribuant à la sécurité des
approvisionnements. Une priorité, dans un contexte de demande
croissante et de raréfaction des ressources.

Le bureau de recherche geologiques et minieres : une expertise complète


et unique sur les matières premières minérales

L’établissement mène aussi des recherches dans le domaine des procédés


de caractérisation et de valorisation des matériaux, ressources minières et
déchets de toute nature.
Cette "intelligence minérale" constitue une expertise complète et
unique. Elle est au carrefour de tous les aspects de la connaissance et
de la gestion des matières premières :

économie des ressources minérales,


connaissance du sous-sol et des modèles de
gisement,
exploration et évaluation des réserves,
expertise des sites et après-mine,
analyse des cycles de vie des substances,
maîtrise des processus,
prospective.
Accompagner les politiques
minières

Le bureau de recherche
geologiques et minieres réalise
des études pour les États, les
institutions ou les entreprises,
en France, en Europe et dans le
monde.
à mieux identifier et exploiter les
richesses de leur sous-sol,
Il intervient à valoriser par le recyclage de
en appui nouveaux gisements de matières
aux politiques
premières,
minières, pour
à établir des règles de
aider les Etats :
gouvernance sur les marchés
miniers,
à mesurer les impacts
environnementaux des filières.
conclusion

Bien entendu, certaines voix s’élèvent contre ce scénario alarmiste. De


nouvelles découvertes sont faites, les techniques d’exploitation progressent.
Dans cette bataille d’experts, il est bien difficile de se faire une idée précise de
la situation. Mais nous pouvons tirer un certains nombre de conclusions de ces
points de vues divergents :les ressources naturelles constituent un stock fini et
donc pas inépuisable nous sommes sans doute en train de vivre la fin de
l’exploitation des gisements faciles pour de nombreuses matières premières
critiques les gisements futurs seront plus difficiles à exploiter (baisse de la
concentration, augmentation de la profondeur d’extraction), ce qui ne sera pas
sans conséquences sur l’environnement
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

FIN

Vous aimerez peut-être aussi