Cours Audit s6 Gestion - Mazzine
Cours Audit s6 Gestion - Mazzine
Cours Audit s6 Gestion - Mazzine
Général
Professeur : MAZZINE Mohammed
Année universitaire 2020-2021
Plan du cours
01 Généralités
«Activité de contrôle assurée par un auditeur qui, après vérification approfondie, délivre
à L’audit est l’examen professionnel d’une information, en vue d’exprimer sur cette
information une opinion responsable et indépendante, par référence à un critère de
qualité ; cette opinion doit accroître l’utilité de l’information ».
Cinq caractéristiques de l’audit:
Le caractère professionnel de l'examen se manifeste par :
une méthode : la démarche générale pour conduire l'examen ;
des techniques et des outils à utiliser dans le cadre de la méthode.
La très grande variété des informations qui peuvent être soumises à l'audit
montre la très large ouverture de son champ d'application.
L'opinion est motivée dans le sens où l'auditeur doit justifier toutes ses
conclusions.
L'opinion émise par l'auditeur est une opinion responsable car elle l'engage
de façon personnelle que ce soit sur le plan civil ou pénal.
Elle est également indépendante tant à l'égard de l'émetteur de
l'information qu'à l'égard des récepteurs.
INDEPENDANT
Audit comptable et
financier
04
1.3 Objectifs
l’auditeur
de
La mission d'audit financier est d'émettre une opinion sur la régularité et la sincérité des
comptes ( Généralement les comptes annuels ou états de synthèses qui lui sont soumises).
Sept questions expriment les préoccupations de l'auditeur :
1) Toutes les opérations de l'entreprise devant être comptabilisées ont-elles fait l'objet d'un
enregistrement dans les comptes ?
2) Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la traduction correcte d'une opération réelle ?
3) Toutes les opérations enregistrées durant l'exercice concernant-elles la période écoulée et elle seule ?
inversement, des opérations concernant cette période ne sont-elles pas enregistrées dans un autre
exercice ;
4) Tous les soldes apparaissent au bilan représentent-ils des éléments d'actif et de passif existant
réellement ;
5) Ces éléments d'actif et de passif sont-ils évalués à leur juste valeur ?
6) Les documents financiers sont-ils correctement présentés ?
7) Les documents financiers font-ils des informations complémentaires qui sont éventuellement
nécessaires ?
Assertions
Toutes les opérations
sont enregistrées
Exhaustivité Enregistrées
dans un compte
approprié
Existence
Exactitude
Comptabilisées
dans la bonne
période
Les opérations enregistrées sont
réelles LES PRPOSITIONS
LES PROPOSITIONS RELATIVES AUX
RELATIVES AUX ENREGISTREMENTS
SOLDES
Assertion Cuto
Evaluation s ff
LES
PROPOSITIONS
RELATIVES AUX
Correctement DOCUMENTS
évaluées FINANCIERS
La réalisation de toute mission d'audit, quels qu'en soient les objectifs, implique
l'existence au préalable de règles précises, formalisées, connues et acceptées des
émetteurs et des récepteurs de l'information soumise à l'audit. Les normes de l’audit
financier sont classés en trois groupes :
Les normes générales : sont personnelles par nature, elles concernent la compétence de l’auditeur,
son indépendance, la qualité de son travail et le secret professionnel.
NB: L'intervention d'un commissaire aux comptes en qualité de réviseur légal est prévue :
- Dans les sociétés anonymes, par la loi n° 17 - 95 (promulguée le 30/08/1996) en son article 159.
- Dans les sociétés en nom collectif, par la loi n° 5 - 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 12.
- Dans les sociétés en commandite par actions, par la loi n° 5 – 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 34.
- Dans les sociétés à responsabilité limitée, par la loi n° 5 – 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 80 :
Approche par les risques
L'approche par les risques est cohérente avec l’objectif même d’une mission d’audit qui
vise à obtenir une assurance raisonnable que les comptes d’une entreprise pris dans leur
ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives.
L’approche par les risques permet au commissaire aux comptes de définir les domaines où
les contrôles seront approfondis, d’identifier les cycles d’activité significatifs, de planifier
des interventions intercalaires pour la réalisation de certains contrôles ou le suivi de
certains éléments (situation de trésorerie, indicateurs clés, …), et de définir un seuil de
signification qui est l’appréciation, par le commissaire aux comptes, du montant à partir
duquel une anomalie peut affecter la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes
et donc induire le lecteur de ces comptes en erreur.
Différents risques
Le risque d’audit est le risque que le commissaire aux comptes exprime une opinion
différente de celle qu’il aurait émise s’il avait identifié toutes les anomalies significatives
dans les comptes : par exemple, émettre une certification sans réserve alors que les
comptes comportent une anomalie significative.
Le risque d’audit se subdivise en trois composants : le risque inhérent, le risque lié au
contrôle et le risque de non détection.
Le risque lié au contrôle : est le risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue,
ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps voulu.
Le seuil de signification est déterminé sur la base de la valeur d’un agrégat de référence, c’est à dire d’un
composant des états financiers, retenu en fonction de l’attention que lui portent les utilisateurs des états
financiers, de la nature de l’entité, de son positionnement sur son marché, de l’environnement
économique de son secteur d’activité, de la composition de son actionnariat, des sources de son
financement.
Les agrégats de références le plus généralement retenus sont :
Le résultat avant impôt dans les sociétés industrielles et commerciales
L’actif net ou le total actif dans le cas d’entité où l’actif a une importance significative (comme les
établissements financiers).
L’agrégat de référence sélectionné doit rester le même d’un exercice à l’autre, sauf en cas de changement
significatif dans l’activité de l’entité ou dans les besoins des utilisateurs des états financiers. Il peut être
ajusté en fonction d’éléments exceptionnels ou de circonstances particulières à l’entité.
Les principaux champs d’investigation
Fonction production : utilisation optimale des capacités ; normes de qualité ; compétences
professionnelles ; gestion des stocks…
Fonction investissements : application des critères financiers internes ; respect du plan
d’investissements sur les modalités techniques et financières ; critères de développement durable
(ISR : Investissement socialement responsable).
Fonction Ressources Humaines : Formation ; accidents de travail ; relations sociales ; variété des
rémunérations…
Fonction commerciale : Rémunération des forces de ventes ; budgets de publicité ; analyse des coûts
commerciaux ; frais de déplacement…
Fonction système d’information : Sécurité / Réseaux ; pertinence des progiciels ; utilisation des NTIC
(Nouvelles Technologies d’Information et de la Communication)..
Fonction achats : Procédure d’appel d’offre ; respect des budgets ; mise à jour des normes qualités ;
contrôle des fournisseurs…
02 Démarche de l’audit comptable et
financier
d’identifier les systèmes et les domaines significatifs, afin de déterminer les éléments sur
lesquels il va concentrer ses travaux ;
❖ Cette phase est basée sur la collecte de plusieurs informations jugées pertinentes. Ces dernières portent
essentiellement sur le secteur d’activité ou encore sur des éléments liés à l’entité elle-même :
La Prise de contacte avec l’ancien auditeur. Ainsi, l’auditeur nouvellement nommé doit prendre
connaissance du dossier de travail préalablement établi pour pouvoir identifier les différentes
particularités comptables et la situation financière de la société;
Entretiens avec les dirigeants, avec les principaux cadres de l’entreprise et avec les personnels
chargés de l’audit interne;
Après avoir pris connaissance de l’entreprise et sélectionné les données et jugements sur lesquels il fera
porter ses contrôles, l’auditeur va cherche à comprendre comment chacun de ces éléments est généré
par le système d’information de l’entreprise.
Cette recherche doit lui permettre d’identifier les contrôles pertinents mis en place par la direction de
l’entreprise pour prévenir la survenance des erreurs, des anomalies et des fraudes. Elle permet aussi
d’identifier les risques d’erreurs.
Objectif : vérifier l’existence des procédures de contrôle interne et leur niveau de formalisation.
Les principes de base du dispositif de contrôle
interne
Quoi vérifier/apprécier ?
•Organisation (organigramme, manuel de procédures, définition des tâches, définition des responsabilités et
des pouvoirs de signature, matérialisation des tâches et des contrôles et la pré numérotation des documents papier).
•Séparation des fonctions décision, protection et de observation de valeurs, de contrôle, comptabilisation, nécessité
de la double signature et plafond de signature.
•Qualité du personnel et d’information : personne compétant et honnête / information objective, pertinente, utile,
vérifiable et communicable,
•Universalité : le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu.
Les techniques de vérification du dispositif de
contrôle interne
Mener des entretiens avec les principaux responsables de l’entreprise afin de cerner les
objectifs généraux de la direction en matière de contrôle interne;
2. Utilisation de grilles d’analyses plus particulièrement adaptées à la société auditée afin de s’assurer que le principe de la
séparation des fonctions entre les différents personnels est respectée.
3. Examen approfondi des descriptifs mis en place par l’équipe d’audit pour déterminer les étapes pour lesquelles un
risque sur l’exhaustivité, la réalité ou l’exactitude des enregistrements peut se produire.
4. Les Diagrammes de circulation d’informations (Le flowshart) demeure assez complexe à établir car il nécessite une
bonne pratique. Cependant, cette technique permet d’appréhender globalement un système et d’obtenir une chronologie claire
des opérations.
5. Les notes descriptives : Cette description est particulièrement adaptée aux systèmes simplifiés car elle est facile à utiliser
mais ne permet pas d’avoir une vision d’ensemble du système globale de la société et une chronologie claire des opérations;
6. L’annotation des manuels de procédures existants dans la société si ceux-ci sont correctement établis et actualisés.
les tests d’appréciation du dispositif de Contrôle Interne
Deux tests peuvent être envisagés pour valider la bonne application du dispositif de contrôle
interne à savoir :
Tests d’efficacité opérationnelle : consiste simplement à s'assurer que les procédures, les
règlements et les instructions mis en place sont appliqués dans toutes ses formes et modes
opératoires;
Résultats de l’appréciation du dispositif de
contrôle interne
Le CI est
bien conçu Dans ce cas, le risque lié au contrôle est fortement réduit ce qui
et bien allégera l’étendue de ses contrôles. Ces contrôles ne seront
appliqué
cependant pas totalement supprimés.
Le CI est
bien conçu Dans ce cas, le risque de survenance d’anomalies significatives dans les
et mal
appliqué
comptes demeure à un niveau élevé puisque les procédures de contrôle
internes sont mal appliquées.
Oui Non
Possibilité de s’appuyer sur des
contrôles internes
Vérification du
fonctionnement
Oui
Avis et conseils
Les cycles :
Achats/Fournisseurs;
Trésorerie
Paie/Personnel
Immobilisations
Ventes/clients
Stocks
Impôts et taxes
Capitaux propres
Dettes financières
Provisions pour risques et charges
Autres dettes et créances
Les tests a effectuer pour chaque cycle
Inspection physique
Revue de l’information
Informations se Informations
corroborent sont
entre elles contradictoires
Comparaisons par calcul
Vérifications de vraisemblance ou
contrôle indiciaire
Demander à un tiers
Juger le bien fondé des
(banquier, fournisseurs,
écritures comptables
clients, avocat…) de Vérifier la réalité des actifs
passées.
confirmer directement des inscrits au bilan
informations, des (immobilisations, espèces
Valider les soldes des
opérations, des soldes ou en caisse, stocks…)
comptes importants
tout renseignement
sélectionnés.
nécessaire
En distingue généralement deux types de test de validation :
Ceux qui portent sur une opération qui a été enregistrée dans un compte durant l'exercice. Ce
premier type de test constitue des tests de validation des enregistrements ;
Ceux qui visent plus spécifiquement à justifier le solde d'un compte apparaissant au bilan. Ce
second type de test constitue des tests de validation des soldes.
Type de tests Tests de validation des enregistrements Tests de validation des Soldes
Moyens Utilisés
Examen des documents internes utilisé utilisé
Dans ce rapport, le commissaire aux comptes s’exprime par rapport à l’état des documents
qui lui ont été remis. Il peut exprimer quatre types d’opinions :
Le processus contient l’étape de l’expression des besoins jusqu’au suivi des fournisseurs après
règlement comptant et/ou à crédit.
fonctions opérationnelles et acteurs du
cycle
Budgétisation
Direction
des achats
Estimation des besoins
Direction Direction
Sélection des fournisseurs générale financière
Commande
Réception
Service Contrôle
utilisateur de gestion
Comptabilisation
Contrôle
Règlement des factures interne
La budgétisation
La fonction regroupe toutes les opérations liées à la prévision des dépenses et leur approbation
par les organes compétents de la société, de même que les opérations de suivi des engagements
par rapport aux montants ainsi autorisés.
Elle est relative aux demandes formulées par les différents services pour la satisfaction
de leur besoins en biens divers matières et fournitures. Cette expression est matérialisée
généralement par une demande d'achat.
Cette fonction regroupe toutes les procédures de mise en concurrence (appel d'offre en
général) des fournisseurs.
Cette fonction est relative aux procédures de contrôle des quantités et de la qualité des
articles livrés par le fournisseur.
Elle regroupe l'ensemble des opérations liées à la comptabilisation de la charge sur la base
de la facture ainsi que la constatation des dettes.
Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en adéquation avec
les normes comptables en vigueur.
Les débits non monétaires aux comptes fournisseurs (avoirs reçus) sont justifiés et correctement
calculés.
La démarche d’évaluation du contrôle
interne du cycle Achat-fournisseur
Obtenir un détail de charges externes et analyser notamment l'évolution des coûts de sous-traitance, des honoraires et
des dépenses de marketing et de publicité.
Obtenir un détail des charges de location (crédit-bail, leasing…) et analyser leur évolution.
Comptes fournisseurs
Identifier les ratios significatifs (après s’être assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
Comparer les comptes fournisseurs en termes de valeur et de durée de crédit avec les périodes antérieures et le budget.
Analyser et expliquer les variations observées.
Analyser la balance âgée et rechercher, le cas échéant, les causes des dépassements d'échéance.
Les contrôles mis en place par la
structure
Il s’agit de contrôler les sept éléments suivants :
La commande
La réception
La facture
L’avoir
Le règlement
L’existence d’une liste des fournisseurs référencés et cette liste est régulièrement
contrôlée et mise à jour.
La commande
Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes habilitées.
Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du besoin).
Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions d'achat
quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.
Pour les prestations de services/les frais généraux, l’engagement de dépense est rapproché des
budgets.
Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement suivies.
Il existe une interface entre le logiciel des achats et la comptabilité et un rapprochement est
effectué régulièrement.
La réception
Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande pour toute
réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en termes de quantités,
qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.
Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à un
contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation fournie
est correcte.
Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons litigieuses
(marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au fournisseur) soient réglées
à tort.
Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré numérotés" est
effectué régulièrement.
Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande - bordereau
de réception".
Toutes les factures sont comptabilisées dès leur réception (avant approbation des services
émetteurs pour leur règlement).
Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont analysés de façon régulière (absence de double
règlement...)
La liste des réceptions non facturées est tenue à jour quotidiennement et sert de base à la
comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice.
Des procédures de cut-off efficaces sont mises en place par l'entreprise à la clôture de l'exercice.
En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont converties au taux de clôture de
l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors devenue certaine quant à son
montant) et les écarts de conversion sont comptabilisés.
L’avoir
Tous les avoirs reçus sont vérifiés (rapprochement bon de retour- avoir - facture des quantités et
des prix).
Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur règlement.
L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.
Avant le règlement des factures, la comptabilité fournisseurs s'assure que les acomptes et les
avoirs obtenus sont déduits des paiements.
Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de
réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à payer.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des responsables.
La séparation des tâches
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises,
de celle qui comptabilise l'achat et de celle qui émet le chèque (ou accepte la traite).
Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui signe les
chèques, dans une armoire ignifugée et sous clé.
Les tests de contrôle a effectuer
1) Test de cheminement
Il s’agit de :
Suivre toutes les étapes du processus d’acquistion depuis l’estimation du besoin jusqu’à
la réception et le règlement;
Il s’agit de vérifier :
Obtenir les indicateurs de gestion internes, comparer la durée du crédit fournisseur avec le budget,
les moyennes des entreprises du secteur et les durées de crédits négociés.
Comparer les postes d'achats avec les exercices antérieurs, le budget et le CA (voir revue
analytique du compte de résultat).
Rapprochement entre balance générale, balance auxiliaire et analyser les écarts éventuels.
Calculer le délai règlement moyen fournisseur de N et le comparer avec N-1 et analyser les écarts
éventuel.
Tests de détail
Vérifier la présentation des comptes fournisseurs et rattachés au bilan.
S'assurer de la concordance (en mouvements et en soldes) entre le grand livre fournisseurs, la balance des
comptes individuels, le compte collectif et le bilan. En cas d’écarts constatés, s’assurer qu’ils ont été analysés
par le client et que les résultats des investigations faites par le client ont été revus et approuvés par la
personne responsable.
Faire un contrôle systématique des comptes fournisseurs débiteurs et s’assurer qu’ils ne sont pas compensés
au bilan.
Vérifier que les avances fournisseurs correspondent bien à des commandes en-cours ou à des acomptes.
S'assurer que les derniers bons de réception de l'exercice ont donné lieu à l’enregistrement d'une
facture ou d'une provision.
S'assurer que les dernières factures enregistrées correspondent à des opérations de l'exercice.
S'assurer que les premières réceptions de l'exercice suivant n'ont fait l'objet d'aucune
comptabilisation de facture ou de provision sur l'exercice contrôlé.
• Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des premiers mois
de l'exercice suivant, faire une recherche des opérations concernant l'exercice et
vérifier si elles sont provisionnées.
• Sur la base des journaux d'achats des premiers mois de l'exercice suivant, faire
une recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont
provisionnées.
En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de "fournisseurs
factures non parvenues". Obtenir le détail du compte et le rapprocher au solde de la balance
générale. Contrôler la justification du compte par l’obtention des bons de réception ou la
confirmation de réalisation de la prestation et valider leur apurement sur l’exercice suivant.
Faire une revue des avoirs à recevoir et de leur justification. Vérifier leur apurement sur la
période subséquente.
Vérifier que les dettes libellées en devises sont comptabilisées au cours de clôture et que la
différence de change figure en écarts de conversion.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion et faire le lien avec les
provisions pour perte de change.
04 Etudes de cas