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Cours Audit s6 Gestion - Mazzine

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Cours d’Audit

Général
Professeur : MAZZINE Mohammed
Année universitaire 2020-2021
Plan du cours

01 Généralités

02 Démarche de l’audit comptable et


financier
03 Cas pratique : cycle
Achats/Fournisseurs
04 Etudes de cas
01 Généralités
1.1 C’est quoi l’audit

1.2 Audit comptable et financier

1.3 Objectifs de l’auditeur

1.4 Normes comptables

1.5 Normes de l’audit financier

1.4 Concepts de base


1.1 C’est quoi l’audit

«Activité de contrôle assurée par un auditeur qui, après vérification approfondie, délivre
à L’audit est l’examen professionnel d’une information, en vue d’exprimer sur cette
information une opinion responsable et indépendante, par référence à un critère de
qualité ; cette opinion doit accroître l’utilité de l’information ».
Cinq caractéristiques de l’audit:
Le caractère professionnel de l'examen se manifeste par :
une méthode : la démarche générale pour conduire l'examen ;
des techniques et des outils à utiliser dans le cadre de la méthode.

L'auditeur est un professionnel compétant à double titre :


il a une connaissance suffisante des activités et informations qui font l'objet de son
examen ;
il connaît les méthodes et les outils d'audit ;
il a des connaissances multiples dans le domaine de la gestion : droit, finance,
comptabilité, fiscalité…
La notion d'information est ici conçue de façon très extensive. Les différentes
sortes d'informations sur lesquelles peut porter l'audit sont :

informations analytiques ou synthétiques ;


informations historiques ou prévisionnelles ;
informations internes ou externes ;
informations qualitatives ou qualitatives ;
informations formalisées ou informelles.

La très grande variété des informations qui peuvent être soumises à l'audit
montre la très large ouverture de son champ d'application.
L'opinion est motivée dans le sens où l'auditeur doit justifier toutes ses
conclusions.
L'opinion émise par l'auditeur est une opinion responsable car elle l'engage
de façon personnelle que ce soit sur le plan civil ou pénal.
Elle est également indépendante tant à l'égard de l'émetteur de
l'information qu'à l'égard des récepteurs.

L'opinion de l'auditeur peut se traduire, soit par un simple jugement sur


l'information ayant fait l'objet de l'examen, soit encore être complétée par
la formulation des recommandations.
L'expression d'une opinion implique toujours la référence à un critère de
qualité connu et accepté de l'émetteur, des récepteurs et de l'auditeur.

Parmi les critères de qualité souvent utilisés, on trouvera :


 la régularité qui est la conformité à la réglementation ou, en son absence, aux
principes généralement admis ;
 La sincérité qui résulte de l'évaluation correcte des valeurs comptables, ainsi que
d'une appréciation raisonnable des risques et des dépréciations de la part des
dirigeants. Il s'agit de donner une image fidèle de l'entreprise ;
 La performance qui regroupe son tour l'efficacité, l'efficience et la pertinence.
L'auditeur doit contribuer à accroître l'utilité de l'information sur laquelle
il porte, le principal apport de l'auditeur concerne la crédibilité et la
sécurité que l'on peut attacher à l'information. Ces éléments peuvent
être appréciés par les utilisateurs internes et externes de l'information
émise.
METHODIQUE

C’EST QUOI ? PROCESSUS DOCUMENTE

INDEPENDANT

OBTENIR DES EPREUVES

AUDIT DANS QUEL BUT ?


EVALUER LES EPREUVES

DANS QUELLE MESURE LES CRITERES D’AUDIT SONT SATISFAITS


POURQUOI ?
LE SYSTÈME/PROCESSUS EST CONFORME AU REFERENTIEL
L'audit financier :

L'audit financier est un examen critique


des informations comptables, effectué
par une personne indépendante et
compétente en vue d'exprimer une
opinion motivée sur la régularité et la
sincérité des états financiers d'une
entité
1.2 Audit comptable et financier

Audit comptable et
financier
04
1.3 Objectifs
l’auditeur
de

La mission d'audit financier est d'émettre une opinion sur la régularité et la sincérité des
comptes ( Généralement les comptes annuels ou états de synthèses qui lui sont soumises).
Sept questions expriment les préoccupations de l'auditeur :

1) Toutes les opérations de l'entreprise devant être comptabilisées ont-elles fait l'objet d'un
enregistrement dans les comptes ?
2) Tous les enregistrements portés dans les comptes sont-ils la traduction correcte d'une opération réelle ?
3) Toutes les opérations enregistrées durant l'exercice concernant-elles la période écoulée et elle seule ?
inversement, des opérations concernant cette période ne sont-elles pas enregistrées dans un autre
exercice ;
4) Tous les soldes apparaissent au bilan représentent-ils des éléments d'actif et de passif existant
réellement ;
5) Ces éléments d'actif et de passif sont-ils évalués à leur juste valeur ?
6) Les documents financiers sont-ils correctement présentés ?
7) Les documents financiers font-ils des informations complémentaires qui sont éventuellement
nécessaires ?
Assertions
Toutes les opérations
sont enregistrées

Exhaustivité Enregistrées
dans un compte
approprié
Existence
Exactitude
Comptabilisées
dans la bonne
période
Les opérations enregistrées sont
réelles LES PRPOSITIONS
LES PROPOSITIONS RELATIVES AUX
RELATIVES AUX ENREGISTREMENTS
SOLDES
Assertion Cuto
Evaluation s ff
LES
PROPOSITIONS
RELATIVES AUX
Correctement DOCUMENTS
évaluées FINANCIERS

Présentation Droits et Toutes les opérations se


Obligation rapportent à l’entité à une
s date donnée

Correctement présentées dans


les comptes annuels
Mission
L’auditeur ne peut procéder à un contrôle exhaustif de toutes les informations
financières, il doit mettre en œuvre, en fonction des normes de la profession des
moyens de contrôle qui lui permettent à la fois :

Motiver son opinion : c’est-à-dire obtenir des informations probantes nécessaires


et suffisantes pour s’assurer que les informations communiquées sont régulières
et sincères;
Obtenir la meilleure efficacité des moyens mis en œuvre : c’est-à-dire choisir le
moyen de contrôle qui permet d’obtenir, pour chaque objectif, le meilleur rapport
entre les coûts de contrôle, les risques décelés et le niveau de confiance obtenu.
1.4 Normes comptables

Le Plan Comptable Marocain a consacré un certain nombre de caractéristiques


fondamentales de la comptabilité normalisées que l’ont peut récapituler dans les points
suivants :

Unité monétaire : L’entreprise doit tenir sa comptabilité en monnaie nationale, c’est-à-


dire en MAD et Centimes;
Partie double : L’égalité arithmétique doit être garantie entre les mouvements « Débit » et
les mouvements « Crédit ». Toute écriture affecte au moins deux comptes dont l’un est
débité et l’autre est crédité d’une somme identique;
Justification : La comptabilité doit s’appuyer sur des pièces justificatives constituées,
conservées, classées dans un ordre défini, susceptible de servir comme moyen de preuve
et portant les références de leur enregistrement en comptabilité;
Chronologie : Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans un ordre
chronologique ( jour par jour);
05 Normes de l’audit financier
1.5

La réalisation de toute mission d'audit, quels qu'en soient les objectifs, implique
l'existence au préalable de règles précises, formalisées, connues et acceptées des
émetteurs et des récepteurs de l'information soumise à l'audit. Les normes de l’audit
financier sont classés en trois groupes :
 Les normes générales : sont personnelles par nature, elles concernent la compétence de l’auditeur,
son indépendance, la qualité de son travail et le secret professionnel.

 Les normes de travail : englobent les orientations et planification de la mission,


l’appréciation du contrôle interne dans un cadre informatique, l’obtention des
éléments probants, la délégation et la supervision, documentation des travaux,
utilisation des travaux de contrôle effectués par d’autres personnes, appréciation
des normes de travail aux petites entreprises;

 Les normes de rapport : contenant l’expression de l’opinion de l’auditeur externe


sur les comptes annuels ou états de synthèses.
Normes générales d’audit

Normes générales Normes de travail Normes de rapport

Étude et évaluation du C.I et Collecte de l'information


Planification Et Encadrement
sondage de conformité probante

Sondages détaillés Examen analytique Vérification globale


06
03
1.4 Concepts de base

Le commissariat aux comptes


Le commissaire aux comptes est «un professionnel chargé, dans le cadre d’une mission légale,
de certifier que les comptes d’une institution (société, groupe, mutuelle, association,
groupement sportif ...) soient réguliers, sincères et qu’ils reflètent l’image fidèle des
résultats, de la situation financière et du patrimoine.
L’opinion du commissaire aux comptes, exprimée dans un rapport présenté tous les ans à
l’assemblée générale, prend la forme d’une certification, avec ou sans réserve, ou d’un
refus de certifier les comptes. Il est désigné par l’assemblée générale.

NB: L'intervention d'un commissaire aux comptes en qualité de réviseur légal est prévue :
- Dans les sociétés anonymes, par la loi n° 17 - 95 (promulguée le 30/08/1996) en son article 159.
- Dans les sociétés en nom collectif, par la loi n° 5 - 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 12.
- Dans les sociétés en commandite par actions, par la loi n° 5 – 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 34.
- Dans les sociétés à responsabilité limitée, par la loi n° 5 – 96 (promulguée le 13/02/1997) en son article 80 :
Approche par les risques
L'approche par les risques est cohérente avec l’objectif même d’une mission d’audit qui
vise à obtenir une assurance raisonnable que les comptes d’une entreprise pris dans leur
ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives.

L’approche par les risques permet au commissaire aux comptes de définir les domaines où
les contrôles seront approfondis, d’identifier les cycles d’activité significatifs, de planifier
des interventions intercalaires pour la réalisation de certains contrôles ou le suivi de
certains éléments (situation de trésorerie, indicateurs clés, …), et de définir un seuil de
signification qui est l’appréciation, par le commissaire aux comptes, du montant à partir
duquel une anomalie peut affecter la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes
et donc induire le lecteur de ces comptes en erreur.
Différents risques
Le risque d’audit est le risque que le commissaire aux comptes exprime une opinion
différente de celle qu’il aurait émise s’il avait identifié toutes les anomalies significatives
dans les comptes : par exemple, émettre une certification sans réserve alors que les
comptes comportent une anomalie significative.
Le risque d’audit se subdivise en trois composants : le risque inhérent, le risque lié au
contrôle et le risque de non détection.

Le risque inhérent : correspond à la possibilité, sans tenir compte du contrôle interne


éventuel, de l’existance d’une anomalie significative dans les comptes.

Le risque lié au contrôle : est le risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue,
ni détectée par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps voulu.

Le risque de non détéction : est propre à la mission d’audit et correspond au risque


que le commissaire aux comptes ne parvienne pas à détecter une anomalie
significative
Matérialité
❖ L’auditeur ne peut pas se livrer à une vérification de toutes les opérations (full-audit) de l’entreprise.
❖ L’audit a principalement pour objectif d’obtenir une assurance raisonnable que les états financiers ne
contiennent pas d’inexactitudes importantes. C’est dans cette perspective que l’auditeur doit fixer le
seuil de matérialité (ou de signification) dans le cadre de la conduite de ses travaux.
❖ Le seuil de signification est le niveau au-dessous duquel les erreurs (ou risques d'erreurs) relevés ne
sont pas de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des états financiers.
❖ L’auditeur apprécie le seuil de matérialité à différents niveaux :
 Lors de la détermination de la nature, l’étendue et du calendrier de ses travaux d’audit
 Lors de l’évaluation de l’incidence des redressements identifiés sur les états financiers
 Lors de l’appréciation du caractère appropriée de la présentation des informations financières (dans les comptes, dans le
rapport).
Critères d’établissement du seuil de signification :

 Le seuil de signification est déterminé sur la base de la valeur d’un agrégat de référence, c’est à dire d’un
composant des états financiers, retenu en fonction de l’attention que lui portent les utilisateurs des états
financiers, de la nature de l’entité, de son positionnement sur son marché, de l’environnement
économique de son secteur d’activité, de la composition de son actionnariat, des sources de son
financement.
 Les agrégats de références le plus généralement retenus sont :
 Le résultat avant impôt dans les sociétés industrielles et commerciales
 L’actif net ou le total actif dans le cas d’entité où l’actif a une importance significative (comme les
établissements financiers).

 L’agrégat de référence sélectionné doit rester le même d’un exercice à l’autre, sauf en cas de changement
significatif dans l’activité de l’entité ou dans les besoins des utilisateurs des états financiers. Il peut être
ajusté en fonction d’éléments exceptionnels ou de circonstances particulières à l’entité.
Les principaux champs d’investigation
 Fonction production : utilisation optimale des capacités ; normes de qualité ; compétences
professionnelles ; gestion des stocks…
 Fonction investissements : application des critères financiers internes ; respect du plan
d’investissements sur les modalités techniques et financières ; critères de développement durable
(ISR : Investissement socialement responsable).
 Fonction Ressources Humaines : Formation ; accidents de travail ; relations sociales ; variété des
rémunérations…
 Fonction commerciale : Rémunération des forces de ventes ; budgets de publicité ; analyse des coûts
commerciaux ; frais de déplacement…
 Fonction système d’information : Sécurité / Réseaux ; pertinence des progiciels ; utilisation des NTIC
(Nouvelles Technologies d’Information et de la Communication)..
 Fonction achats : Procédure d’appel d’offre ; respect des budgets ; mise à jour des normes qualités ;
contrôle des fournisseurs…
02 Démarche de l’audit comptable et
financier

2.1 Prise de connaissance et évaluation des risques

2.2 Appréciation du dispositif de Contrôle Interne

2.3 Vérification des comptes

2.4 Rédaction du Rapport d’Audit


2.1 Prise de connaissance et évaluation des risques
Objectif la phase de prise de connaissance

❖ L’objectif de l’auditeur en cette étape est :

 d’acquérir une connaissance générale de l’entreprise et de son environnement, avec pour


objectif d’identifier les risques propres à cette entreprise ;

 d’identifier les systèmes et les domaines significatifs, afin de déterminer les éléments sur
lesquels il va concentrer ses travaux ;

 de rédiger un plan de mission, afin de préciser et de formaliser la nature, l’étendue et le


calendrier des travaux.
Les informations collectées/traitées dans la phase de prise
de connaissance

❖ Cette phase est basée sur la collecte de plusieurs informations jugées pertinentes. Ces dernières portent
essentiellement sur le secteur d’activité ou encore sur des éléments liés à l’entité elle-même :

 Informations liées au secteur d’activité : état du marché ( croissance, stagnation,...), marges du


secteur, particularités légales ou réglementaires, niveau de la concurrence, difficultés comptables
spécifiques au secteur d’activité,...

 Informations liées à l’entités : Identité des détenteurs du capital, composition de l’organe de


direction, politique générale envisagée par les dirigeants, organigramme, qualité du contrôle de
gestion, nature des activités, politique commerciale, principaux fournisseurs, politique
d’investissement et de financement,...
Les sources des informations collectées/traitées dans la
phase de prise de connaissance
Il s’agit principalement de :

 La Prise de contacte avec l’ancien auditeur. Ainsi, l’auditeur nouvellement nommé doit prendre
connaissance du dossier de travail préalablement établi pour pouvoir identifier les différentes
particularités comptables et la situation financière de la société;

 Entretiens avec les dirigeants, avec les principaux cadres de l’entreprise et avec les personnels
chargés de l’audit interne;

 Collecte de documents internes à l’entité (rapports de gestion, documents adressés aux


actionnaires, documents prévisionnels,...);

 Entretiens avec des personnes extérieurs à l’entreprise connaissant le secteur d’activité;

 Publications relatives au secteur d’activité (articles spécialisés,...), textes légaux et réglementaires


relatifs au secteur d’activité.
2.2 Appréciation du dispositif de Contrôle Interne
Objectif la phase de Appréciation du dispositif de
Contrôle Interne

Après avoir pris connaissance de l’entreprise et sélectionné les données et jugements sur lesquels il fera
porter ses contrôles, l’auditeur va cherche à comprendre comment chacun de ces éléments est généré
par le système d’information de l’entreprise.

Cette recherche doit lui permettre d’identifier les contrôles pertinents mis en place par la direction de
l’entreprise pour prévenir la survenance des erreurs, des anomalies et des fraudes. Elle permet aussi
d’identifier les risques d’erreurs.

Objectif : vérifier l’existence des procédures de contrôle interne et leur niveau de formalisation.
Les principes de base du dispositif de contrôle
interne
Quoi vérifier/apprécier ?

•Organisation (organigramme, manuel de procédures, définition des tâches, définition des responsabilités et
des pouvoirs de signature, matérialisation des tâches et des contrôles et la pré numérotation des documents papier).

•Séparation des fonctions décision, protection et de observation de valeurs, de contrôle, comptabilisation, nécessité
de la double signature et plafond de signature.

•Intégration (ou auto-contrôle) : recoupement et contrôle mutuel.

•Qualité du personnel et d’information : personne compétant et honnête / information objective, pertinente, utile,
vérifiable et communicable,

•Harmonie : adéquation du CI aux caractéristiques de l’entreprise et de son environnement.

•Universalité : le contrôle interne concerne toutes les personnes dans l’entreprise, en tout temps et en tout lieu.
Les techniques de vérification du dispositif de
contrôle interne

Mener des entretiens avec les principaux responsables de l’entreprise afin de cerner les
objectifs généraux de la direction en matière de contrôle interne;

Réaliserdes entretiens avec les intervenants chargés d’effectuer un contrôle interne;


Analyser le manuel de procédures;

Analyserles documents d’évaluation d’intervenants externes ( documents du commissaire


aux comptes précédent,...).
Les outils de vérification du dispositif de contrôle interne
1. Les questionnaires préétablis qui comportent un nombre important de questions recensant selon chaque cycle les
principales sources de risques.

2. Utilisation de grilles d’analyses plus particulièrement adaptées à la société auditée afin de s’assurer que le principe de la
séparation des fonctions entre les différents personnels est respectée.

3. Examen approfondi des descriptifs mis en place par l’équipe d’audit pour déterminer les étapes pour lesquelles un
risque sur l’exhaustivité, la réalité ou l’exactitude des enregistrements peut se produire.

4. Les Diagrammes de circulation d’informations (Le flowshart) demeure assez complexe à établir car il nécessite une
bonne pratique. Cependant, cette technique permet d’appréhender globalement un système et d’obtenir une chronologie claire
des opérations.

5. Les notes descriptives : Cette description est particulièrement adaptée aux systèmes simplifiés car elle est facile à utiliser
mais ne permet pas d’avoir une vision d’ensemble du système globale de la société et une chronologie claire des opérations;

6. L’annotation des manuels de procédures existants dans la société si ceux-ci sont correctement établis et actualisés.
les tests d’appréciation du dispositif de Contrôle Interne

Deux tests peuvent être envisagés pour valider la bonne application du dispositif de contrôle
interne à savoir :

 Tests de cheminement : Dans sa forme la plus simple, le test de cheminement consiste,


pour l’auditeur à suivre une opération à travers les systèmes d’information de l’entité,
depuis son point d’origine jusqu’à sa présentation dans les comptes et à se servir des
documents et de la technologie de l’information employés par le personnel de l’entité.

 Tests d’efficacité opérationnelle : consiste simplement à s'assurer que les procédures, les
règlements et les instructions mis en place sont appliqués dans toutes ses formes et modes
opératoires;
Résultats de l’appréciation du dispositif de
contrôle interne
Le CI est
bien conçu Dans ce cas, le risque lié au contrôle est fortement réduit ce qui
et bien allégera l’étendue de ses contrôles. Ces contrôles ne seront
appliqué
cependant pas totalement supprimés.

Le CI est
bien conçu Dans ce cas, le risque de survenance d’anomalies significatives dans les
et mal
appliqué
comptes demeure à un niveau élevé puisque les procédures de contrôle
internes sont mal appliquées.

Le contrôle interne n’est pas en mesure d’identifier et de corriger


Le CI est les anomalies pouvant survenir. L’auditeur devra donc en tirer les
mal conçu conséquences nécessaires et mettre en place des procédures
d’audit complémentaires.
Compréhension du système et des contrôles internes
Tests de conformité

Appréciation des contrôles

Oui Non
Possibilité de s’appuyer sur des
contrôles internes
Vérification du
fonctionnement

Etude des risques de Etude des risques de


Fonctionnement Non
fonctionnement et solutions de fonctionnement et solutions de
fiable ? rechange rechange

Oui
Avis et conseils

Evaluation finale du contrôle interne

Programme de contrôle des comptes


Appréciation du
2.3 Vérification des comptes
dispositif de
Contrôle Interne
Préparation d’un Programme de travail
A l’issue de la phase de l’appréciation du dispositif de contrôle interne, le chef de mission établie le
programme de travail. Le programme de travail permet d’identifier les travaux à dérouler pour
chaque cycle.

Les cycles :

Achats/Fournisseurs;
Trésorerie
Paie/Personnel
Immobilisations
Ventes/clients
Stocks
Impôts et taxes
Capitaux propres
Dettes financières
Provisions pour risques et charges
Autres dettes et créances
Les tests a effectuer pour chaque cycle

Test de cohérence Test de validation


Vérifier les données de la comptabilité en
Vérifier l’homogénéité des informations
les rapprochant de la réalité qu’elles
comptables et extracomptables.
représentent

Revue de l’information Examen de documents internes

Comparaisons par calcul Confirmation extérieure

Inspection physique
Revue de l’information

Lier les informations comptables et Inspection rapide des écritures


les informations extracomptables importantes

Informations se Informations
corroborent sont
entre elles contradictoires
Comparaisons par calcul

Vérifications de vraisemblance ou
contrôle indiciaire

comparer dans le temps et dans l’espace :


* les montants des dernières années
* les prévisions et les réalisations
* les données de l’entreprise avec des moyennes sectorielles
Les modalités des tests de validation

Examen de documents Inspection


Confirmation extérieure
internes physique

Demander à un tiers
Juger le bien fondé des
(banquier, fournisseurs,
écritures comptables
clients, avocat…) de Vérifier la réalité des actifs
passées.
confirmer directement des inscrits au bilan
informations, des (immobilisations, espèces
Valider les soldes des
opérations, des soldes ou en caisse, stocks…)
comptes importants
tout renseignement
sélectionnés.
nécessaire
En distingue généralement deux types de test de validation :

 Ceux qui portent sur une opération qui a été enregistrée dans un compte durant l'exercice. Ce
premier type de test constitue des tests de validation des enregistrements ;

 Ceux qui visent plus spécifiquement à justifier le solde d'un compte apparaissant au bilan. Ce
second type de test constitue des tests de validation des soldes.

Type de tests Tests de validation des enregistrements Tests de validation des Soldes
Moyens Utilisés
Examen des documents internes utilisé utilisé

Confirmation extérieure Très peu utilisé utilisé

Inspection physique difficile à mettre en œuvre utilisé


Appréciation du
2.4 Rédaction du Rapport d’Audit
dispositif de
Contrôle Interne
Au terme des travaux d’audit, le commissaire aux comptes procède à la rédaction du rapport
d’audit qui va être communiqué à l’entité auditée.

Dans ce rapport, le commissaire aux comptes s’exprime par rapport à l’état des documents
qui lui ont été remis. Il peut exprimer quatre types d’opinions :

❖ Certification sans réserves.


❖ Certification avec réserves.
❖ Impossibilité de certifier.
❖ Refus de certifier.
03 Cas pratique : Cycle
Achats/Fournisseurs

3.1 Présentation sommaire du cycle Achats/Fournisseurs

3.2 Phase d’évaluation du contrôle interne du cycle achats/fournisseurs

3.3 Phase d’examen des comptes du cycle achats/fournisseurs


Présentation sommaire du cycle
3.1 achats/fournisseurs
Définition du cycle
Le Processus Achat est l’ensemble des opérations qui permettent à l’entreprise de disposer des biens
et des services nécessaires à son activité qu’elle doit se procurer à l’extérieur.

Le processus contient l’étape de l’expression des besoins jusqu’au suivi des fournisseurs après
règlement comptant et/ou à crédit.
fonctions opérationnelles et acteurs du
cycle
Budgétisation
Direction
des achats
Estimation des besoins

Direction Direction
Sélection des fournisseurs générale financière

Commande

Réception
Service Contrôle
utilisateur de gestion
Comptabilisation

Contrôle
Règlement des factures interne
La budgétisation
La fonction regroupe toutes les opérations liées à la prévision des dépenses et leur approbation
par les organes compétents de la société, de même que les opérations de suivi des engagements
par rapport aux montants ainsi autorisés.

Responsable de mise en œuvre : Contrôle de gestion ou la Direction Financière.


L’expression du besoin

Elle est relative aux demandes formulées par les différents services pour la satisfaction
de leur besoins en biens divers matières et fournitures. Cette expression est matérialisée
généralement par une demande d'achat.

Responsable de mise en œuvre : service utilisateur;


La séléction des fournisseurs

Cette fonction regroupe toutes les procédures de mise en concurrence (appel d'offre en
général) des fournisseurs.

Responsable de mise en œuvre : Le service des achats et la Direction Générale


de la société, les organes de contrôle externe associés à la procédure d'appel et
à la sélection des fournisseurs
La réception des biens/services

Cette fonction est relative aux procédures de contrôle des quantités et de la qualité des
articles livrés par le fournisseur.

Responsable de mise en œuvre : Client interne, magasinier,...


La comptabilisation de la charge

Elle regroupe l'ensemble des opérations liées à la comptabilisation de la charge sur la base
de la facture ainsi que la constatation des dettes.

Responsable de mise en œuvre : Comptabilité;


Règlement des factures des fournisseurs

Elle comprend toutes les tâches :

 De préparation des factures des fournisseurs admises au règlement ;

 D'établissement des instruments de règlement (chèques, ordre de virement,


pièces de caisse) ;

 De la mise à la disposition du fournisseur de ces instruments de paiement ;

 De la comptabilisation des règlements et de la mise à jour des comptes


individuels des fournisseurs concernés.

Responsable de mise en œuvre : Service comptabilité et service trésorerie


Phase d’évaluation du contrôle interne du
3.2 cycle achats/fournisseurs
L’objectif de l’évaluation du dispositif de
contrôle interne du cycle Achat-
Les objectifs est d’identifier si :
fournisseur :
 Toutes les charges sont correctement comptabilisées.

 Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en adéquation avec
les normes comptables en vigueur.

 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.

 Les comptes fournisseurs sont constitués d'achats non payés.

 Toutes les sommes payées sont correctement comptabilisées.

 Les débits non monétaires aux comptes fournisseurs (avoirs reçus) sont justifiés et correctement
calculés.
La démarche d’évaluation du contrôle
interne du cycle Achat-fournisseur

 Description des procédures

 Etablissement des Flowchart

 Préparation des questionnaires

 Mise en place des FRAP (feuille de révélation et analyse des problèmes)

 Elaboration des recommandations


Les contrôles a effectuer

• Revue analytique générale

• Contrôles spécifiques par fonction opérationnelles


Revue analytique générale
Comptes de charges
Apprécier l'évolution des charges d’exploitation par rapport à N-1.

Obtenir un détail de charges externes et analyser notamment l'évolution des coûts de sous-traitance, des honoraires et
des dépenses de marketing et de publicité.

Obtenir un détail des charges de location (crédit-bail, leasing…) et analyser leur évolution.

Comptes fournisseurs
Identifier les ratios significatifs (après s’être assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.

Comparer les comptes fournisseurs en termes de valeur et de durée de crédit avec les périodes antérieures et le budget.
Analyser et expliquer les variations observées.

Analyser la balance âgée et rechercher, le cas échéant, les causes des dépassements d'échéance.
Les contrôles mis en place par la
structure
Il s’agit de contrôler les sept éléments suivants :

 La sélection et suivi des fournisseurs

 La commande

 La réception

 La facture

 L’avoir

 Le règlement

 La séparation des tâches :


La sélection et suivi des fournisseurs

L’existence d’une procédure d’agrément des fournisseurs.

 L’existence d’un seul compte comptable par fournisseur.

L’existence d’une liste des fournisseurs référencés et cette liste est régulièrement
contrôlée et mise à jour.
La commande
 Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes habilitées.

 Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du besoin).

 Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions d'achat
quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.

 Pour les prestations de services/les frais généraux, l’engagement de dépense est rapproché des
budgets.

 Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement suivies.

 Il existe un contrôle des achats renouvelés automatiquement.

 Il existe une interface entre le logiciel des achats et la comptabilité et un rapprochement est
effectué régulièrement.
La réception
 Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande pour toute
réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en termes de quantités,
qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.

 Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à un
contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation fournie
est correcte.

 Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons litigieuses
(marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au fournisseur) soient réglées
à tort.

 Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré numérotés" est
effectué régulièrement.

 Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué régulièrement.

 Les achats réalisés sont comparés avec les achats budgétés.


La facture
 Toutes les factures reçues sont classées dans un chrono.

 Toutes les factures fournisseurs sont rapprochées de l'ensemble "bon de commande - bordereau
de réception".

 Toutes les factures sont comptabilisées dès leur réception (avant approbation des services
émetteurs pour leur règlement).

 Toutes les factures sont contrôlées arithmétiquement par la comptabilité fournisseur.

 La balance auxiliaire fournisseurs est rapprochée de la balance générale.

 Les comptes fournisseurs sont suivis régulièrement (vérification de l'absence de double


comptabilisation, vérification des règlements, contrôle des retours et avoirs correspondants,
lettrage).
La facture (suite)

 Tous les comptes fournisseurs débiteurs sont analysés de façon régulière (absence de double
règlement...)

 La liste des réceptions non facturées est tenue à jour quotidiennement et sert de base à la
comptabilisation des FNP à la fin de l'exercice.

 Des procédures de cut-off efficaces sont mises en place par l'entreprise à la clôture de l'exercice.

 En fin d'année les factures fournisseurs libellées en devises sont converties au taux de clôture de
l'exercice (sauf en cas de couverture de change : la dette est alors devenue certaine quant à son
montant) et les écarts de conversion sont comptabilisés.
L’avoir

 Les avoirs sont classés chronologiquement.

 La comptabilité fournisseur, lors du suivi des comptes et de la procédure d'acceptation des


factures, s'assure que tout litige ou retour donne lieu à l'émission d'un avoir de la part du
fournisseur.

 Tous les avoirs reçus sont vérifiés (rapprochement bon de retour- avoir - facture des quantités et
des prix).

 Les avoirs sont comptabilisés rapidement.


Le règlement

 Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur règlement.
L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.

 Avant le règlement des factures, la comptabilité fournisseurs s'assure que les acomptes et les
avoirs obtenus sont déduits des paiements.

 Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de
réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.

 La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à payer.

 Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des responsables.
La séparation des tâches

 La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises,
de celle qui comptabilise l'achat et de celle qui émet le chèque (ou accepte la traite).

 Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.

 Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui signe les
chèques, dans une armoire ignifugée et sous clé.
Les tests de contrôle a effectuer

1) Test de cheminement

2) Test d’efficacité opérationnelle


Test de cheminement

Il s’agit de :

 Sélectionner un dossier d’achat;

 Suivre toutes les étapes du processus d’acquistion depuis l’estimation du besoin jusqu’à
la réception et le règlement;

 Obtenir toutes les pièces justifiant la réalisation des étapes.


Test d’efficacité opérationnelle

Objectif : Vérifier que le dispositif de contrôle interne est bien appliqué.

Il s’agit de vérifier :

 L’existence d’une demande achat pour chaque acquisition;

 La demande d’achat est validée par le responsable habilité et par le CDG;

 Le bon de commande est correctement renseigné;

 Le bon de commande correspond à la demande d’achat;

 Le bon de commande est validé par le responsable habilité;


Test d’efficacité opérationnelle (suite)
 La facture est datée et porte toutes les mentions légales : IF, CNSS, Adresse fournisseurs, logo,
cachet et signature

 La cohérence entre facture et bon de commande.

 La cohérence entre bon de livraison, bon de commande et facture.

 L’existence d’un bon de livraison ( Réception de bien) ou PV de réception ( Réception de service)


dûment validé.

 Le bon de livraison contient la mention « Reçu le, par ».

 Le respect du cut off (séparation des exercices).

 La facture a été comptabilisé le jour même de sa réception.

 Que le montant comptabilisé correspond au montant issu de la facture.


3.3 Phase d’examen des comptes
Tests analytiques
 Comparer le poste fournisseurs et comptes rattachés avec les exercices précédents et les budgets
prévisionnels.

 Obtenir les indicateurs de gestion internes, comparer la durée du crédit fournisseur avec le budget,
les moyennes des entreprises du secteur et les durées de crédits négociés.

 Comparer les postes d'achats avec les exercices antérieurs, le budget et le CA (voir revue
analytique du compte de résultat).

 Rapprochement entre balance générale, balance auxiliaire et analyser les écarts éventuels.

 Analyser l’anncienneté des dettes.

 Calculer le délai règlement moyen fournisseur de N et le comparer avec N-1 et analyser les écarts
éventuel.
Tests de détail
 Vérifier la présentation des comptes fournisseurs et rattachés au bilan.

 S'assurer de la concordance (en mouvements et en soldes) entre le grand livre fournisseurs, la balance des
comptes individuels, le compte collectif et le bilan. En cas d’écarts constatés, s’assurer qu’ils ont été analysés
par le client et que les résultats des investigations faites par le client ont été revus et approuvés par la
personne responsable.

 S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice.

 Confirmer les soldes des dettes fournisseurs par circularisation

 Faire un contrôle systématique des comptes fournisseurs débiteurs et s’assurer qu’ils ne sont pas compensés
au bilan.

 Vérifier que les avances fournisseurs correspondent bien à des commandes en-cours ou à des acomptes.

 Vérifier la justification du poste effets à payer et son classement par échéance.


 Contrôler par sondage les effets à payer, leur ancienneté, les pièces justificatives, leur
dénouement sur l'exercice suivant.

 S'assurer que les derniers bons de réception de l'exercice ont donné lieu à l’enregistrement d'une
facture ou d'une provision.

 S'assurer que les dernières factures enregistrées correspondent à des opérations de l'exercice.

 S'assurer que les premières réceptions de l'exercice suivant n'ont fait l'objet d'aucune
comptabilisation de facture ou de provision sur l'exercice contrôlé.

 Vérifier le correct rattachement des charges au bon exercice :

• Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des premiers mois
de l'exercice suivant, faire une recherche des opérations concernant l'exercice et
vérifier si elles sont provisionnées.

• Sur la base des journaux d'achats des premiers mois de l'exercice suivant, faire
une recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont
provisionnées.
 En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de "fournisseurs
factures non parvenues". Obtenir le détail du compte et le rapprocher au solde de la balance
générale. Contrôler la justification du compte par l’obtention des bons de réception ou la
confirmation de réalisation de la prestation et valider leur apurement sur l’exercice suivant.

 Faire une revue des avoirs à recevoir et de leur justification. Vérifier leur apurement sur la
période subséquente.

 Vérifier que les dettes libellées en devises sont comptabilisées au cours de clôture et que la
différence de change figure en écarts de conversion.

 Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion et faire le lien avec les
provisions pour perte de change.
04 Etudes de cas

4.1 Etude de cas N°1

4.2 Etude de cas N°2

4.3 Etude de cas N°3

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