Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Rse GRH

Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 51

Matière: RSE

 Eléments du cours

 La RSE et le DD: principes, concepts, liens, dimensions …

 Intégration de la RSE dans l’entreprise

 RSE et pratiques de la GRH

 Le référentiel de la RSE ( chartes, normes, label…)

 La RSE au MAROC

 Performance sociale et performance financière à la


Bibliographie

 Benabou D. et Bendiabdellah D.J., (2009), Perception des dirigeants de PME


de leur responsabilité sociale : une approche par la cartographie cognitive, La
Revue de l’Economie et de management, n° 9, p15.
 Capron, M. et F.Quairel-Lanoizelée, (2007),« La RSE», Éditions la Découverte,
Paris.
 Commission Européenne (2002), La responsabilité sociale des entreprises.
Contribution des entreprises au développement durable, Emploi et affaires
sociales, www.europa.eu.int.
 Gond, J.P..Servayre,
A.., (2003), « Les fondements théoriques de la RSE», La revue des Sciences de Ge
stion, n° 205, pp 93-116.
 El Madi L., (2015): « La responsabilité sociale de l’entreprise au Maroc: une
étude empirique auprès d’un échantillon d’entreprises de la région Casablanca-
Settat», Revue Economique du Sud, N° 30, pp.31-59.
Bibliographie

 Freeman, R.E., (1984), « Strategic management : A stakeholder approach»,


Boston : Pitman.
 Freeman, R.E., & Reed, L.R. (1983), « Stockeholders and stakeholders : A new
perspective on corporate governance», California Management Review, pp 88-
106.
 Igalens, J., & Joras, M., (2002), La RSE : comprendre, rédiger le rapport annuel,
Editions d’Organisation.
 Igalens J. (2009) « Norme de responsabilité et responsabilité des normes : le
cas d'ISO 26 000 », Management & Avenir, n° 23, p. 91-104.
 Mercier, S., (1999), L’Ethique dans les entreprises, La découverte.
 M’Hamdi M. et Trid S. (2009), la responsabilité sociale de l’entreprise au
Maroc : une étude empirique auprès des petites et moyennes entreprises de la
région de Fès Boulemane, Colloque La vulnérabilité des TPE et des PME dans un
environnement mondialisé, Université du Québec à Trois-Rivières, 27-29 mai.
Introduction
 Après le succès de la révolution industrielle, ses
effets négatifs sur l’environnement ont
commencé à se faire sentir.
 Ainsi, à partir de 1950, la société américaine a
questionné sérieusement les modèles de
croissance économique des entreprises, afin de
prendre en compte les dégâts de leurs activités,
sur l'environnement à long terme. C’est à cette
époque, qu’est née l'idée du Développement
Durable.
Introduction
 Les notions de « Responsabilité Sociale » et de «
Développement Durable » ont vu officiellement le jour, lors
de la conférence des Nations Unies sur l’environnement, à
Stockholm en 1972. Elles ont été réaffirmées à plusieurs
reprises, notamment au sommet de Rio en 1992.
 Ce mouvement ne concernait au départ que
l’environnement.
 Cette notion s’est ensuite élargie aux salariés, aux clients,
aux fournisseurs, aux investisseurs, à la société civile, etc.
Les effets de notre société

Aujourd'hui notre planète doit faire face à:


 L’appauvrissement des ressources naturelles
 La destruction de la couche d’ozone
 La pollution des milieux aquatiques
 L’accroissement de la consommation
 La diminution de la biodiversité
 L’accroissement démographique
Le développement durable se présente comme
un recours.
Définitions du développement
durable

« un développement qui répond aux besoins du


présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette notion :
- le concept de "besoin", et plus
particulièrement des besoins essentiels des plus
démunis, à qui il convient d’accorder la plus
grande priorité,
- l’idée des limitations que l’état de nos
techniques et de notre organisation sociale
imposent sur la capacité de l’environnement à
répondre aux besoins actuels et à venir. »
Source: Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous, rapport de la Commission
Mondiale sur l'Environnement et le Développement, Les Editions du Fleuve,
Définitions du développement
durable

 Le Développement Durable désigne une approche


globale qui postule qu’un développement à long
terme n’est viable qu’en conciliant trois
dimensions :
 Le respect de l’environnement

 L’équité sociale

 Le rentabilité économique
Définition de l’environnement

 L'environnement: c’est l'ensemble de la biodiversité


terrestre et marine, c'est-à-dire toutes les espèces
animales et végétales ainsi que les écosystèmes dans
lesquels elles évoluent. Ces ressources naturelles sont
indispensables à la vie de l'espèce humaine et de la
Terre.
 Les activités humaines dégradent l'environnement :
prélèvement des ressources sans souci de leur
renouvellement, déforestation, éradication des espèces
animales et végétales, pollution de l’eau, des sols, de
l’air… et menacent la survie de tous.
Définition de l’équité sociale
 L'homme est au cœur des problématiques de
développement durable.
 L'équité sociale, c'est offrir des conditions de vie justes
et équitables pour tous les hommes et femmes, afin
qu'ils puissent accéder à leurs besoins fondamentaux :
manger, boire, avoir un logement, se soigner, travailler,
aller à l'école
 Le D.D. a pour finalité le bien-être de tous les hommes
et femmes vivant sur la Terre : l'équité sociale est
l'enjeu fondamental du développement durable.
 L'équité sociale repose sur les principes fondamentaux
des droits de l’homme et des libertés individuelles.
Définition de la rentabilité
économique

 La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou


prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La
notion s'applique notamment aux entreprises mais aussi
à tout autre investissement.
 La rentabilité économique d’une entreprise est une
mesure de la performance économique dans l'utilisation
de l'ensemble de son capital « employé », c'est-à-dire
de l'ensemble de son actif financé par les "capitaux
stables".
Économiques Bilan
Produire ou
Moyens
vendre
Financiers

Permettent un
niveau d’activité
CPC
ESG
dégage des
résultats

La rentabilité d’exploitation : résultat ( EBE, RE, RC ) / activité ( CA, P°, VA )


La rentabilité économique : résultat ( EBE, RE, RC ) / moyens économiques
La rentabilité financière : résultat ( RAI, RNC ) / moyens financiers
La rentabilité économique
Elle mesure l’efficacité des moyens économiques de l’outil de travail à
travers les résultats qu’ils génères et donc de sa performance industrielle.
C’est le reflet de sa gestion des sa position concurrentielle et de ses
décisions stratégiques.

Il s’agit donc de rapprocher :

Un résultat d’exploitation Aux moyens économiques

Le ratio de la rentabilité économique peut s’écrire : Re = RE


CE
La rentabilité financière

Elle intéresse l’actionnaire qui peut apprécier ce qui résulte de ses apports
soit directement sous forme de dividendes, soit indirectement sous forme de
plus value potentielle pour la part mise en réserve.

La rentabilité économique permettait de juger de la bonne composition du


capital économique. La rentabilité va permettre d’apprécier la bonne
composition du financement à travers l’effet de levier.
Quels sont les indicateurs du DD
?

 L’empreinte écologique
 La surface biologiquement productive sur terre

qui est la base commune des écosystèmes et de


l'humanité est limitée.
 L’empreinte écologique mesure la surface
nécessaire pour produire les ressources
consommées par la population, et pour absorber
les déchets qu’elle produit. La surface
productive de la Terre disponible pour le
développement est de 11,4 milliards d’hectares,
soit en moyenne 1,9 ha/habitant or elle était
en 1999 de 2,3 ha soit 20% au dessus.
L’empreinte écologique permet d’estimer la
durabilité environnementale
Quels sont les indicateurs du
DD ?

 L’indicateur de développement humain


 L’IDH est une mesure indicative et non
exhaustive du développement humain, créé
par le PNUD en 1990.
 Il intègre le niveau de vie (PNB/tête),
l’espérance de vie et le niveau d’instruction
et d’accès au savoir (alphabétisation des
adultes et scolarisation des enfants). Un
objectif d’IDH de 0,8 a été fixé par les
Nations Unies.
L’indicateur de développement humain permet
d’estimer la durabilité sociale et économique
Le développement durable, une coopération
environnement & développement :
proposition de méthode d'évaluation
Besoins des
générations Niveau de
actuelles durabilité
1 écologique
Environnement dégradé développement
Indicateur de développement humain –IDH)

0,9
Economie développée durable
0,8
IDH,
0,7
niveau
0,6 moyen
0,5
Environnement dégradé Environnement protégé
0,4 Economie sous-développée Economie sous-développée
0,3

0,2
0,1

0 Besoins des
générations
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
Performance des nations en matière
de développement durable : combien de planètes
USA, Europe du Europe
Australie, Nord et de du Sud
Besoins des Canada l'Ouest + "NPI" Pays "émergents"
générations d'Asie et
actuelles d'Amérique du Sud
(+ Turquie)
1
Indicateur de développement humain –IDH)

0,9
Pays "émergents"
0,8 d'Afrique du Nord,
Moyen Orient, Asie
0,7
0,6
0,5
Pays en voie de
0,4 développement
d'Asie et d'Afrique
0,3
0,2
0,1
0 Besoins des
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 générations
futures
Empreinte écologique (ha/hab)
Schéma historique
1992 Sommet
1972 Conférence des
de la Terre,
Nations Unies sur
Rio
l’environnement, 1987 2002, Sommet
Stockholm Commission mondial du
Brundtland
développement
Protocole
durable,
1970 198 1990 2000 de Kyoto
Johannesburg
0 ratifié
Croissance et protection de
l’environnement développement durable
évolution écodéveloppement
des
RSE
concepts
Responsabilité Sociétale des Entreprises

performance économique,
sociale et
scientifiques et environnementale
évolutio ONG gouvernements,
n des
nations
acteurs
entrepris
es
consommateu
Intégration de la RSE dans l’entreprise

 La RSE et la taille de l’entreprise



Dans les études faites sur la RSE en Tunisie (Ben Yedder et Souaï, 2009),
au Maroc (M’hamdi et Trid, 2009) ou en Roumanie
(Burlea Schiopiu. et Ciobanu, 2005), la taille de l’entreprise constitue
un élément majeur de leur problématique.

Le modèle de Carroll : il faut que l’entreprise soit solide économiquement et
qu’elle réponde aux exigences légales avant de passer au stade
de l’éthique et de la responsabilité sociale.
 Nulle entreprise ne peut ignorer ses responsabilités sociales affirme K. Davis dans la
revue management de Californie:les hommes d’affaires exercent leurs
responsabilités lorsqu’ils considèrent les besoins et les intérêts de ceux qui
peuvent être affectés par leurs actions.
Intégration de la RSE dans l’entreprise

 La RSE se rapporte aussi


à son domaine d’actions et à l’impact de celles
ci sur son environnement proche aussi bien que lointain.
 L’impact des actions socialement responsables sur la performance
de l’entreprise diffère d’une entreprise à une autre. Cela dépend de
sa taille, des compétences de ses employés, de sa
réputation et des diverses
manières dont elle est perçue par les parties qui sont en relation
avec elle.
Intégration de la RSE dans l’entreprise

 L’intégration de la responsabilité sociale dans la stratégie


 Comment l’entreprise peut-elle englober tous les aspects de son travail dans sa
stratégie tout en veillant à ce que ceux-ci soient socialement responsables ?
 Selon Arenas et Mària (2011), très peu d’entreprises seraient capables
d’intégrer la RSE dans leur stratégie.
 Quatre types de stratégies d’entreprises qui peuvent également représenter
les étapes consécutives de l’application de la RSE dans l’histoire de l’entreprise :

le déni de la RSE et la défense contre ceux qui l’encouragent, à la manière d
u courant de Friedman.

les donations : l’entreprise donne de l’argent à différents projets
indépendamment de ses affaires et sans relation directe avec
son travail ; ce type d’action assimilé à la RSE par l’entreprise serait un coût.
Intégration de la RSE dans l’entreprise


la réaction à des pressions extérieures en vue de réduire les risques socia
ux et
environnementaux qui menacent l’entreprise et son développement.

L’entreprise se soucie d’actions RSE et soutient certains projets sans que
ceux-ci fassent réellement partie de ses propres activités.

L’attitude proactive:

l’entreprise entreprend des pratiques qui correspondent aux
principes sociaux et environnementaux

une réelle intégration des valeurs sociales dans les actions de l’entre
prise qui vont de pair avec sa stratégie.

la RSE devient ainsi une source d’avantage compétitif pour
l’entreprise qui « impressionnerait » alors le consommateur par ses acti
ons allant au-delà de ses attentes.

activité de l’entreprise concorde avec les valeurs de la société et
celles de ses parties prenantes.
Intégration de la RSE dans l’entreprise

 L’intégration de la responsabilité sociale dans la culture


 La culture d’entreprise représente un consensus comportemental sur
les
actions à entreprendre, elle est liée à la personnalité de ses dirigeants.
 Lorsque la RSE est intégrée aux pratiques de l'entreprise, elle est con
fondue
avec la culture de celle-
ci et l'engagement social fait partie de sa propre identité.
 Il faudrait donc intégrer la
RSE au sein de la culture de l'entreprise pour créer
une cohésion interne autour des valeurs de l'entreprise.
Définitions de l’économie sociale
 L'économie sociale est née, au XIXème siècle, de la
volonté de replacer l'homme au cœur de l'économie.
 Les entreprises de l'économie sociale, qui peuvent
appartenir à tout secteur économique, se caractérisent
par des statuts particuliers
(coopératives,associations,fondations et mutuelles ), et
des principes communs : liberté d'adhésion, gestion
démocratique (un individu, une voix), primauté de
l'homme sur le capital, principes de responsabilité et de
solidarité, etc.
 Une coopérative ou groupement coopératif est une
entreprise dont les associés contribuent
volontairement à part égale en droits et en
obligations.
 Le système coopératif est fondé sur le principe de la
coopération et de la solidarité.
Définitions de l’économie sociale
 Le pouvoir y est exercé démocratiquement et les
membres de la coopérative travaillent avec le souci de
l’intérêt général de tous les associés.
 L'objectif économique des coopératives n'est pas la
recherche du profit, mais la satisfaction des aspirations
et besoins économiques, sociaux et culturels des
membres, comme, par exemple, la réduction de coûts
de revient ou le coût d'achat de certains produits.
 Les sociétaires d'une coopérative en sont les
actionnaires majoritaires et participent à égalité aux
élections des dirigeants et à l'élaboration des
orientations selon le principe "une personne = une
voix. Cette organisation juridique permet de faire vivre
une forme de démocratie au sein de l'entreprise.
Définitions de l’économie sociale
 Une association à but non lucratif est un
regroupement d'au moins deux personnes qui décident
de mettre en commun des moyens afin d'exercer une
activité dont le but n'est pas leur enrichissement
personnel.
 Le caractère désintéressé de l'activité interdit la
distribution d'un bénéfice aux associés mais il
n'implique pas que l'activité soit non-commerciale, ou
qu'elle soit déficitaire.
 L'objet de l'association peut être commercial (tel que la
distribution de produits du commerce équitable), et un
bénéfice peut servir à la développer.
 Les associations font partie, avec les coopératives et les
mutuelles, des formes sociétales de l’économie sociale
qui ont en commun de participer à la vie économique
sans rechercher le profit.
DOMAINES DE LA GECTION DES
RESSOURCES HUMAINES

 L’administration du personnel :(tenue des


dossiers, fiches, statistiques des effectifs et
mouvements du personnel déclarations CNSS…)
 La gestion du personnel :(orientation, sélection,
recrutement, GPEC, évaluation du personnel et
gestion des carrières, communication et motivation
du personnel, étude et amélioration des conditions
de travail).
Référentiels de la RSE au Maroc
Le message royal
 Le message royal livré aux participants des « Intégrales de l’investissement
» en 2005, lors de la 2ème conférence de la mise à niveau environnementale
sous le thème « L’Investissement Socialement Responsable », était
hautement symbolique de l’engagement des autorités marocaines en
faveur du DD et de la RSE. Le souverain affirmait avec solennité :
« Ma conviction première est que l'investissement constitue, d'abord et avant
tout, un moyen qui doit trouver sa finalité dans le progrès et la justice
sociale, dans l'émancipation et le bienêtre des femmes et des hommes,
dans la cohésion sociale, la protection du milieu naturel, et le respect des
droits et des intérêts des générations futures (…) que le développement
humain et la sauvegarde de l'environnement doivent être les critères
cardinaux tant des investissements que de nos politiques économiques et
de nos stratégies de croissance ».
Référentiels de la RSE au Maroc

 Il concluait en disant :
«… la responsabilité sociale des investisseurs a pour pendant et
pour condition la responsabilité sociale des entreprises. A cet
égard, Nous suivons avec intérêt et satisfaction l'action des
entreprises marocaines qui se sont volontairement engagées
dans cette voie ».
Le volet juridique
 Le cadre juridique et législatif marocain s’est progressivement
modifié pour tenir compte de l’adhésion du pays aux valeurs
de la RSE (M’Hamdi et Trid [2009])
 Il se caractérise par un arsenal important de textes approuvés,
qui intègrent de plus en plus des dispositions de protection et
de mise en valeur des ressources
Référentiels de la RSE au Maroc

 (Loi n° 10-95 sur l’eau -promulguée par le Dahir du 16 août 1995-,


Loi n° 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de
l’environnement -promulguée par le Dahir du 12 mai 2003-, Loi n°
12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement -
promulguée par le Dahir du 12 mai 2003-, Loi n° 13-03 relative à la
lutte contre la pollution de l’atmosphère -promulguée par le Dahir
du 12 mai 2003-, Loi n° 28-00 relative à la gestion des déchets et à
leur élimination –promulguée par le Dahir du 22 novembre 2006, …)

L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH)
 L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) lancée
par le Roi Mohammed VI en mai 2005 vise à concevoir les
fondations d’un programme national pluriannuel pour l’intégration
des objectifs sociaux dans les décisions d’investissement.
Référentiels de la RSE au Maroc

 Le code du travail
 Le cadre législatif marocain a vu naître en 2004 la publication
d’un nouveau code du travail (Bulletin officiel n°5210, 2004)
qui vient renforcer la concertation sociale est avec l’institution
des instances de médiation, d'arbitrage, de consultation et
des mécanismes de la négociation collective périodique.
 Le nouveau code du travail propose des instruments pour
l’adaptation de certaines mesures aux spécificités sectorielles
et organisationnelles: il s’agit principalement des outils
internes comme le comité d’entreprise, le comité d’hygiène et
de sécurité, l’accord d’entreprise et la convention collective
de branche.
Référentiels de la RSE au Maroc

 Loi-cadre n°99-12 portant charte nationale de


l’environnement et du développement durable
(BULLETIN OFFICIEL N° 6240 (20 Mars 2014))
 Elle fixe les objectifs fondamentaux de l’action de l’Etat en
matière de protection de l’environnement et de
développement durable et traduit l’engagement du pays à
respecter les conventions internationales en la matière.
 Elle précise les droits et devoirs inhérents à l’environnement
et au développement durable reconnus aux personnes
physiques et morales et proclame les principes qui devront
être respectés par l’État, les collectivités territoriales et les
établissements et entreprises publics
Référentiels de la RSE au Maroc

La procédure de normalisation : la création de L’IMANOR « Institut


Marocain de Normalisation »
 L’ IMANOR est l’organisme officiel Marocain chargé de la
normalisation, créé par le législateur marocain en 2010, en
remplaçant le SNIMA.
 C’ est un établissement public autonome administré par un conseil
d’administration composé de représentants de l’Etat, du secteur
privé et des consommateurs et introduit des mesures de souplesse
dans le processus de l’homologation des normes pour disposer
rapidement d’une collection des normes à jour avec un rythme de
1000 à 1200 nouvelles normes par an.
 L’IMANOR offre un programme de certification et de normalisation (le
LABEL NATIONAL HALAL ; Certification systèmes de management ;
Certification NM des produits ; Certification de la mise en conformité
sociale ; Certification NMISO22000 ; Certification HACCP …
Référentiels de la RSE au Maroc

 Axes stratégiques:
 l’élaboration de normes pertinentes pour le marché et

les politiques publiques (Développement de normes


marocaines : NM ISO 14001, …..)
 l’adaptation de l’offre aux attentes des opérateurs

économiques, ainsi que l’implication effective des


opérateurs marocains dans les processus de
normalisation internationale et régionale (Adoption de la
norme ISO26000)
Référentiels de la RSE au Maroc

Le Rating Vigeo
Il s’agit de la notation des entreprises cotées par Vigeo

selon six (6) domaines d’évaluation (environnement, droits


humains, ressources humaines, gouvernement
d’entreprise, comportement sur les marchés, engagement
sociétal), 22 critères et 250 indicateurs.
La notation s’appuie sur un processus déclaratif de

collecte de l’information auprès des entreprises et de


recueil des points de vue de leurs parties prenantes
(syndicats, ONG, médias).
Depuis 2005 Vigeo Maroc est le partenaire des Eses et

des investisseurs qui souhaitent intégrer la RSE à leur


stratégie et à leurs décisions.
Référentiels de la RSE au Maroc

Le Label RSE de la CGEM


 Le Label CGEM (RSE) est une reconnaissance solennelle du
respect par les entreprises du Maroc de leur engagement à
observer, défendre et promouvoir les principes universels de
responsabilité sociale et de développement durable dans leurs
activités économiques, leurs relations sociales et plus
généralement, dans leur contribution à la création de valeur.
 Le référentiel du Label RSE est la charte de responsabilité
sociale de la CGEM, adoptée le 14 décembre 2006 par le
Conseil National de l’Entreprise.
 Ces objectifs sont en phase avec les orientations et les lignes
directrices de la norme ISO 26000.
Référentiels de la RSE au Maroc

 Les 9 neuf axes d’engagements de la Charte RSE :


- Respecter les droits humains.
- Améliorer en continu les conditions d’emploi et de travail et
les relations professionnelles.
- Protéger l’environnement.
- Prévenir la corruption.
- Respecter les règles de la saine concurrence.
- Renforcer la transparence du gouvernement d’entreprise.
- Respecter les intérêts des clients et des consommateurs.
- Promouvoir la responsabilité sociale des fournisseurs et
sous-traitants.
- Développer l’engagement sociétal.
Référentiels de la RSE au Maroc

 Le Label CGEM pour la RSE est attribué pour une durée de


trois années aux entreprises basées au Maroc, membres de
la Confédération, sans discrimination de taille, de secteur, de
produits ou de services.
 Toute entreprise postulant au Label doit se soumettre à une
évaluation, menée par l’un des tiers-experts indépendants
accrédité par la CGEM.
 L’évaluation vise à attester que les actes de gestion d’une
entreprise postulante présente une assurance raisonnable de
conformité avec les engagements de la charte de
responsabilité sociale.
LES FACTEURS DE BLOCAGE DE LA
RSE AU MAROC
 L’arrière-plan culturel du Maroc basé sur des valeurs
paternalistes traditionnelles (Mezuar, 2002). Cette culture «
d’entrepreneuriat paternaliste » réduit la performance
économique à la diminution des coûts et place l’autorité au
centre des relations entre le patronat et les employés. Elle
freine la prolifération des pressions des parties prenantes
notamment les syndicats et donc réduit les opportunités de
concertation sociale (Ettahiri, 2009).
 La prédominance des petites et moyennes entreprises (PME)
dans le tissu industriel au Maroc met en avant une fragilité
financière, structurelle et humaine qui handicape la mise en
place d’une RSE formelle, contrôlée voire même certifiée, car
ceci implique la mise en place de modes de management qui
substituent le formel à l’informel, la procédure au processus, la
planification à l’intuition et l’écrit à l’oral (Torres, 1997).
LES FACTEURS DE BLOCAGE DE LA
RSE AU MAROC
 La qualification des employés et des cadres
dirigeants ne suit pas encore l’enthousiasme
accordée à la RSE par les autorités marocaines.
La formation universitaire ou professionnelle
reste en large partie dominée par les disciplines
qui encouragent principalement la compétitivité
et qui mettent l’intégration des aspects sociaux
en second plan (Ettahiri, 2009).
PS et PF
 Les entreprises tentent de concevoir des stratégies qui leur
permettront de survivre et de prospérer dans un
environnement turbulent qui exige à la fois la performance
financière et une grande efficacité au niveau de la réactivité
avec les parties prenantes (Johnson et Greening, 1999).
 Une entreprise peut désormais être obligée de viser des
performances supérieures par le maintien de la qualité du
produit, en respectant l'environnement naturel, en répondant
aux communautés où elle opère et aux personnes qu'elle
emploie (Turban et Greening, 1996).
PS et PF
La recherche sur la relation entre la PS et PF est encore non
concluante:
Quelques chercheurs ont mis en évidence un lien positif
(Anderson et Frankle, 1980; Belkaoui, 1976; Berman et al., 1999,
Johnson et Greening, 1999; Preston et O'Bannon, 1997; Turban et
Greening, 1996; Waddock et Graves, 1997);
D'autres ont montré un lien négatif (Freedman et Jaggi, 1982;

Kedia et Kuntz, 1981 ; Shane et Spicer, 1983; Vance, 1975);


Un troisième groupe n’a trouvé aucun lien significatif (Abbott et

Monsen, 1979; Buchho1z et Alexander, 1978; Aupperle et al.,


1985).
PS et PF
Principales hypothèses théoriques ayant fait
l’objet de tentatives de validations empiriques
PS et PF
 L’hypothèse de l’impact social :
 Les partisans de la théorie des parties prenantes semblent croire que la
satisfaction des besoins des différentes parties prenantes de l'entreprise
mènera finalement à un accroissement de la performance financière, et
vice versa (Freeman, 1984; Ulmann, 1985 ; Clarkson, 1995 ; Donaldson
et Preston, 1995 ; Balabanis et al, 1998).
 Servir les demandes implicites des parties prenantes (ex., employés,
clients) est un enjeu majeur qui servira à la propagation d’une bonne
réputation de l’entreprise, impliquant ainsi l'impact positif sur sa
performance financière.
 La RSE est corrélée positivement avec la réputation de l’entreprise, et
par conséquent, à sa performance financière (Preston et O’Bannon,
1997).
Allouche et Laroche (2005) ont dénombré 66 sur 93 études confirmant le lien
positif et cela quelque soit la nature des mesures de la performance sociale
et de la performance financière.
PS et PF
 L’hypothèse des fonds disponibles:

Cette hypothèse stipule que la performance financière est
liée positivement à la performance sociale

McGuire a trouvé un rapport positif plus fort quand la
performance financière a été examinée comme la variable
explicative

La disponibilité de ressources telles que les profits
antérieurs, ainsi que les attitudes des managers et leurs
valeurs influencent fortement le niveau de la responsabilité
sociale des entreprises

La performance financière reste la motivation principale
derrière l’adoption d’un comportement socialement
responsable au sein des entreprises
PS et PF
 L’hypothèse de l’arbitrage:

Cette hypothèse affirme que la performance sociale est une
variable indépendante et que la mise en place des pratiques
socialement responsables engendre des coûts financiers ce qui
reflète la théorie classique de Friedman (1962, 1970)

La RSE génère des coûts supplémentaires qui pourraient être
l’origine d’un désavantage compétitif et d’une détérioration de la
rentabilité financière à terme (Aupperle et al, 1985 ; Balabanis et
al 1998)

Investir dans des actions socialement responsables (ex., œuvres
de charité, protection de l'environnement, développement de
communauté, etc.) peut absorber plus de ressources et génèrent
des charges supplémentaires, ce qui désavantage l’entreprise vis
à vis de leurs concurrents.
PS et PF
 L’hypothèse de l’opportunisme:
 Elle suggère que les managers poursuivent leurs propres
objectifs au détriment des objectifs des actionnaires et des
autres parties prenantes (Williamson, 1985 ; Posner et
Schmidt, 1992)
 Preston et O’Bannon (1997) avancent que lorsque la
performance financière est importante,les managers auront
tendance à augmenter leur propre profit en réduisant les
dépenses sociales
 Lorsque la performance financière est en baisse, ce déficit
peut être compensé par une augmentation des dépenses
sociales ce qui engendrera un accroissement de la
performance sociale, afin de détourner l'attention
PS et PF
 L’hypothèse de la synergie positive ou négative:
 Un niveau élevé de performance sociale conduit à une
amélioration de la performance financière qui offre la
possibilité de réinvestir dans des actions socialement
responsables (Waddock et Graves, 1997 ; Preston et
O’Bannon, 1997)
 Un faible niveau de la performance sociale génère une
baisse de la performance financière qui limite les
investissements socialement responsables (Preston et
O’Bannon, 1997)
PS et PF
 Autres liens plus complexes:
 Il y a un point de vue qui avance l’existence de liens
complexes (Archer et Haire, 1975; Moore, 2001; Barnett et
Salomon, 2002). Par exemple, il peut y avoir un rapport en « U
» entre les deux performances (Barnett et Salomon, 2002).
 La performance sociale d'entreprise est traitée comme une
variable indépendante dans la plupart des études
 Cette variable est utilisée pour prédire la performance financière
 Approximativement 50% des études ont trouvé un rapport positif
entre les deux, 25% n'ont trouvé aucun rapport, 20% avaient
mélangé les résultats et 5% avaient un rapport négatif
PS et PF
 Le lien PS-PF est en général assez bien établi, malgré des
lacunes concernant la mesure et les questions
méthodologiques et théoriques qui l'entourent
 Les résultats de bonnes performances sociales engendrent un
meilleur résultat pour l'entreprise, et une mauvaise
performance sociale est susceptible d'entraîner un préjudice
financier.
 Les recherches académiques se sont focalisées sur
l'entreprise plutôt que sur les parties prenantes et la société
 Déplacer l'accent mis sur la manière dont la PS affecte
l'entreprise à la manière dont la PS de l'entreprise affecte les
parties prenantes et la société

Vous aimerez peut-être aussi