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Dominique M Delgrange
  • Société française d'héraldique et de sigillographie (CARAN - Archives nationales) 60, rue des Francs-Bourgeois - F 75003 PARIS

    Adresse personnelle : Giverny, A5, 3 boulevard de Douai - F 59100 ROUBAIX

Dominique M Delgrange

Compléments et corrections apportés à "Certain l'aiment faux", impostures héraldiques, généalogistes, héraldistes, faussaires au XVIIe siècle : les frères Pierre et Jean de Launay (2021)
La sigillographie se preoccupe d'objet dont la petite dimension rend l'etude difficile ; par bonheur, les texte et les documents viennent souvent au secours du chercheur. La redecouverte recente de la matrice du sceau du... more
La sigillographie se preoccupe d'objet dont la petite dimension rend l'etude difficile ; par bonheur, les texte et les documents viennent souvent au secours du chercheur. La redecouverte recente de la matrice du sceau du valenciennois Simon Le Boucq nous met sur la piste de nouveaux renseignements eclairant la genealogie des Le Boucq. Recemment, 3 matrices concernants 2 autres familles du Hainaut aux XVIIe siecle ont pu etre identifiees dans une collection deposee aux archives municipales de Douai. Elles s'ajoute a celle de Simon Le Boucq pour former une petite serie qui pourrait bien avoir une meme origine valencienoise.
Cette ancienne matrice de sceau trouvée ... dans le sol ? a fait l'objet d'un traitement chimique corrosif inadapté...
Dominique DELGRANGE, « Décor héraldique pour la clôture du palais de « la Salle de Lille » (1525). Une figure héraldique : le lion ou le griffon tenant une bannière aux armes », p. 165 à 181.
since the printed book spread, genealogists have published their work. While most trustworthy, a lot of eccentrics,  forgers and sometimes crooks have used the book to spread legends.
La perte du sceau, ou signet, de Maximilien, archiduc d'Autriche en 1479. Au XV e siècle, la perte d'une matrice de sceau, objet servant à apposer les empreintes authentifiant les actes, donne lieu à une déclaration de son... more
La perte du sceau, ou signet,  de Maximilien, archiduc d'Autriche en 1479.

Au XV e siècle, la perte d'une matrice de sceau, objet servant à apposer les empreintes authentifiant les actes, donne lieu à une déclaration de son propriétaire auprès des administrations ou des chancelleries afin de se garantir d'un usage frauduleux.  Nicolas de Ruter, secrétaire de l'archiduc Maximilien et de la duchesse Marie en 1479, avertit que les pièces comptables présentées par Nicolas Le Prévost, receveur général des finances, ne portent que la signature de celui-ci et n'ont pas été validées par l'apposition du sceau de l'archiduc suite à la perte de celui-ci au cours de ce que le rédacteur nomme la « journée de la Viesville » (Bataille d'Enguinegatte, France, Pas-de-Calais) ... 

Jusqu’à aujourd’hui, aucune empreinte d’un  signet de Maximilien antérieure à 1480 n’a été répertoriée (O. POSSER, Die Siegel der deutschen Kaiser und Könige, Dresde, 1912- 13, pl. 2/10. et V, p. 54 : « Original nicht vorhanden »).
La remise en question de l'autorité des hérauts d'armes aux Pays-bas espagnols au début du XVIIe siècle. Depuis la fin du XVIe siècle, un nouveau regard est porté sur les questions héraldiques. Les armoiries sont de plus en plus... more
La remise en question de  l'autorité des hérauts d'armes  aux Pays-bas espagnols au début du XVIIe siècle.

Depuis la fin  du XVIe siècle, un nouveau regard est porté sur les questions héraldiques. Les armoiries sont de plus en plus considérées comme des preuves d'appartenance à la noblesse. Des textes officiels vont tenter de légiférer et d'introduire un contrôle social. Aux Pays-Bas espagnols, ce sont les édits de 1595 et 1616 qui vont marquer l'intervention du pouvoir. Non sans difficultés.
Du XVe au XVIIe siècle, la Flandre wallonne, région située aux alentours de Lille et Douai semble avoir été un centre de production héraldique. De nombreux indices montrent l’existence d’une "culture héraldique" locale . On ne connaît... more
Du XVe au XVIIe siècle, la Flandre wallonne, région située aux alentours de Lille et Douai semble avoir été un centre de production héraldique. De nombreux indices montrent l’existence d’une "culture  héraldique" locale .  On ne connaît pas l’auteur de l’armorial  Bellenville,  datant de la fin du XIVe siècle, conservé à la BnF, mais on sait qu’il a été la propriété d’Antoine de Beaulaincourt, lieutenant de la Gouvernance de Lille à partir de 1537, plus tard et jusqu’à son décès roi d’armes de l’ordre de la Toison d’or.  Le grand armorial équestre de la Toison d'or, la cour amoureuse de Charles VI, au XVe siècle, la série de recueils faits pour Alexandre Leblancq et ceux attribués à Jacques Leboucq sont également à replacer dans un contexte régional. Les archives signalent les noms de plusieurs peintres et dessinateurs lillois  impliqués au XVIe et jusqu'au début du XVIIe siècle dans la réalisation de décors ou de documents héraldiques.
Quelques exemples de brisures roturières en Flandre lilloise (XIIIe-XIVe s.) d'après les sceaux François BONIFACE et Dominique DELGRANGE (1) Revue française d'héraldique et de sigillographie, t. 83-85, 2013-15, pp. 167 à 180 (résumé) A... more
Quelques exemples de brisures roturières en Flandre lilloise (XIIIe-XIVe s.) d'après les sceaux François BONIFACE et Dominique DELGRANGE (1) Revue française d'héraldique et de sigillographie, t. 83-85, 2013-15, pp. 167 à 180 (résumé) A partir du XIIIe siècle, des roturiers placent des motifs héraldiques sur le champ de leurs sceaux. Quelques exemples relevés à partir d'un échantillon d'empreintes sur des documents conservés aux Archives départementales du Nord, Lille, font apparaître que ces motifs sont des véritables armoiries, bien établies et transmissibles au sein de la famille (2), en particulier dans le milieu des roturiers et bourgeois non nobles, simples hommes de fief ou même exerçant un métier considéré comme « ignoble » : comme celui de potier de terre… En outre, ces armoiries suivent un système de brisures, bien avant que les premiers traités d'armoiries n'évoquent cette question, (1) Membres de la Commission historique du Nord, Archives départementales, Lille. (2) Comme dans le cas des De le Ville, lignage éphémère, dont les membres s'arment d'une croix ancrée, en utilisant des brisures diverses, dès la fin du XIIIe siècle …
(EXTRAIT de l'article paru dans la : Revue française d'héraldique et de sigillographie, tome 86 - 2016, pages 93 à 96) Deux tableaux présentant : 1. La typologie des matrices de sceaux originales, anciennes et authentiques. Proposition... more
(EXTRAIT de l'article paru dans la : Revue française d'héraldique et de sigillographie, tome 86 - 2016, pages 93 à 96)

Deux tableaux présentant : 1. La typologie des matrices de sceaux originales, anciennes et authentiques. Proposition d'une tentative de datation pouvant être utile dans la mesure où les matrices sont souvent conservées ou découvertes sans documentation ou "hors contexte". 2. Un panorama des copies, faux et pastiches. Ces objets posent souvent problème à ceux qui les découvrent ou sont chargés de leur conservation. D'autant plus que, produits en assez grande quantité à partir du XIXe siècle, ils inondent certaines collections et le marché des antiquités. D. M. D. (7 mai 2018)
Catalogue de la collection sigillographique de Victor Delattre, matrices de sceaux et de cachets, sceaux de bouteilles, empreintes... achetée par le Musée de Lille (France) en 1911
Cette partie traite du remplacement du cimier, construction fragile et éphémère, par le plumail, dans le cadre des tournois, au XVe siècle,. How during the 15th cent. the crests which were used for the tournament and pagentry were... more
Cette partie traite du remplacement du cimier, construction fragile et éphémère, par le plumail, dans le cadre des tournois, au XVe siècle,.

How during the 15th cent. the crests which were used for the tournament and pagentry were changed for plumes...
Research Interests:
Heraldic crests - Documentary investigation - 12th to the Modern Times
(3d part)
Research Interests:
Les cimiers, ornements timbrant les armoiries, surmontant les écus d'armes, sont habituellement considérés comme des « éléments extérieurs de l'écu ». La diversité, l'immense variété accentuée par l'existence de variantes régionales, le... more
Les cimiers, ornements timbrant les armoiries, surmontant les écus d'armes, sont habituellement considérés comme des « éléments extérieurs de l'écu ».  La diversité, l'immense variété accentuée par l'existence de variantes régionales, le grand nombre d'exemples relevés à partir des sceaux, des armoriaux, des documents, des sculptures et des objets ne facilitent pas l'appréhension de la question. D'ailleurs, dans quelle mesure la question du « timbre », posé au dessus du heaume médiéval, constitué d'un cimier, de lambrequins, complété par un tortil ou une couronne, relève uniquement de l'héraldique ?

La présente publication, second volet d'une enquête documentaire (Voir le cimier dans le cadre des tournois), sous forme "électronique"  continue un "tour d'horizon"  qui permettra d'appréhender les origines et l'évolution d'une pratique née sur le champ clos des tournois dans le milieu chevaleresque, ayant rapidement été utilisée comme une forme d'illustration partagée par divers milieux sociaux, pour d'autres occasions.
La collection de matrices de sceaux du magistrat Auguste Preux est conservée par les Archives municipales de Douai. Formée de 1848 jusqu'à sa mort en 1879, elle a fait l'objet d'un don testamentaire à la ville natale de Preux. L'ensemble... more
La collection de matrices de sceaux du magistrat Auguste Preux est conservée par les Archives municipales de Douai. Formée de 1848 jusqu'à sa mort en 1879, elle a fait l'objet d'un don testamentaire à la ville natale de Preux. L'ensemble contient mille-deux-cents matrices ainsi que plusieurs manuscrits dont l'exploitation permet de retracer l'évolution de la collection, les échanges, les relations avec les collectionneurs et marchands. A la suite du texte qui retrace l'histoire de la collection, nous présentons les fiches descriptives illustrées de quelques matrices, de « type médiéval », conservées dans cet ensemble qui comprend par ailleurs un grand nombre de matrices de cachets modernes. Certains objets sont demeurés inédits jusqu'à aujourd'hui, d'autres posent encore des problèmes d'identification ou de datation.
Research Interests:
La question de l'apparition de l'animal héraldique, le lion, dans les armes de Flandre sur les monnaies et les sceaux à l'époque de Philippe d'Alsace, dans les années 1160 a été compliquée, depuis longtemps, par des légendes et des... more
La question de l'apparition de l'animal héraldique, le lion, dans les armes de Flandre sur les monnaies et les sceaux à l'époque de Philippe d'Alsace, dans les années 1160 a été compliquée, depuis longtemps, par des légendes et des mythes, des interprétations chargées d'idéologies régionalistes ou nationalistes. Les publications sur le sujet sont abondantes, mais de qualité très inégale. Les derniers articles traitant de la question ont aidé à replacer l'adoption d'armoiries au lion dans une perspective historique et apporté quelques confirmations, mais elles ont été accompagnées de complications inutiles et de surinterprétations parasitant l'exposé. La confrontation d'éléments emblématiques figurant sur des monnaies et des sceaux apporte certains éclaircissements à propos du phénomène de fixation des armoiries au cours du XIIe siècle.
Film documentaire réalisé avec l'association "Plateau Video", suite à une expérience répondant à une demande documentaire de la part du service de conservation du Musée de l'Armée, Paris, section "Artillerie" (préparation de l'exposition... more
Film documentaire réalisé avec l'association "Plateau Video", suite à une expérience  répondant à une demande documentaire de la part du service de conservation du Musée de l'Armée, Paris, section "Artillerie" (préparation de l'exposition "Chevaliers et bombardes, 1415-1515"), réalisée une première fois le 16 avril 2015 et filmée en mai 2016 sous un autre angle en insistant  sur quelques détails supplémentaires.
Research Interests:
Research Interests:
Cachets sur cire ou sur papier de la période 1582 à 1590, relevés dans le fonds des “lettres reçues et dépéchées” aux Archives départementales du Nord, Lille. Il s’agit des dossiers B- 18152, - 18233, - 18234, - 18235, - 18237, - 18248, -... more
Cachets sur cire ou sur papier de la période 1582 à 1590, relevés dans le fonds des “lettres reçues et dépéchées” aux Archives départementales du Nord, Lille. Il s’agit des dossiers B- 18152, - 18233, - 18234, - 18235, - 18237, - 18248, - 18302 et B- 18793. Cet échantillon comprend près d’une centaine d’empreintes, il fait suite à une autre série correspondant aux années 1555- 57. L'ensemble contient des cachets jusqu'ici inédits pour les villes de : Bailleul, Bourbourg, Courtrai, Harlebecque, Hazebroucq, Hesdin, Menin, Neuve- Eglise, Saint- Pol- sur- Ternoise ... La comparaison des deux groupes relevés : 1555- 57 (publication précédente) et ici les années 1582- 90 fait apparaître une évolution du style figuratif choisi pour le décor des cachets personnels, en particulier l'émergence d'une héraldique codifiée répondant à une démarche d'affirmation du rang social... A batch of seals and impressions of stamps of the 16th Century observed on documents kept in the archives of the "Chambre des competes" of Flanders (Lille, Archives départementales du Nord, série B) shows the evolution of the use and representations of coats of arms at the time of the Renaissance. The members of the most ancient and high nobility of Flanders, Artois, Hainaut… are using simple and quite plain achievements scarcely decorated with crowns. On the other hand, people belonging to a new and fresh nobility or civil servants (treasurers, commissaries….) are very found of more sophisticated coats of arms enhauced with helmets, crests, supports… We meet here the remark of Michel Pastoureau (in the Preface of the publication of the "Armorial Bellenville", éditions du Gui, 2004) : the members of families belonging to lower rank nobility are more interested in showing their achievements than the highest social class.
Research Interests:
Armoiries et emblèmes sur des cachets : Flandre – Artois- Hainaut – Brabant ... (première partie) (1555- 1557) D’après des documents de l’ancienne Chambre des comptes de Flandre et d’Artois (ou chambre des comptes du roi) conservés aux... more
Armoiries et emblèmes sur des cachets : Flandre – Artois- Hainaut – Brabant ...
(première partie)
(1555- 1557)

D’après des documents de l’ancienne Chambre des comptes de Flandre et d’Artois (ou chambre des comptes du roi) conservés aux  Archives départementales du Nord, Lille, AD59, Fonds des “nécéssités de la Chambre des Comptes” (B- 26)  et des “lettres reçues et dépêchées” (B – 18008 à 18024)
Cette série comprenant plus de 250 cachets différents concernant les anciens Pays- Bas a été recueillie à partir de la consultation de documents conservés dans le fonds de l’ancienne chambre des comptes de Lille. Elle constitue un ensemble assez homogène commençant en l’année de l’abdication de Charles- Quint (1555) jusqu’à celle de la bataille de Saint- Quentin (1557).


A batch of seals and impressions of stamps of the 16th Century observed on documents kept in the archives of the "Chambre des competes" of Flanders (Lille, Archives départementales du Nord, série B) shows the evolution of the use and representations of coats of arms at the time of the Renaissance. The members of the most ancient and high nobility of Flanders, Artois, Hainaut… are using  simple and quite plain achievements scarcely decorated with crowns. On the other hand, people belonging to a new and fresh nobility or civil servants (treasurers, commissaries….) are  very found of more sophisticated coats of arms enhauced with helmets, crests, supports…

We meet here the remark of Michel Pastoureau (in the Preface of the publication of the "Armorial Bellenville", éditions du Gui, 2004) : the members of families belonging to lower rank nobility are more interested in showing their achievements than the highest social class.
Research Interests:
La maison d'un grand seigneur au XV e siècle comprend des pages et des gens de guerre formant une garde personnelle. Pour mieux marquer son importance, son statut et son influence, un personnage de haut rang fait revêtir des tenues et des... more
La maison d'un grand seigneur au XV e siècle comprend des pages et des gens de guerre formant une garde personnelle. Pour mieux marquer son importance, son statut et son influence, un personnage de haut rang fait revêtir des tenues et des vêtements taillés dans une couleur distinctive, souvent ornés d'emblèmes ou « corps de devises » – aujourd'hui on emploie plutôt le mot « badge », importé de l'anglais, car la « devise » ne possède plus que le sens de « sentence », courte phrase accompagnant des armoiries. Selon les descriptions laissées par le chroniqueur hennuyer Jean de Haynin, les paletots et étendards utilisés par les troupes levées par Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, ne portent jamais la croix de Bourgogne – devise des ducs de Bourgogne depuis la fin du règne de Jean sans Peur –, ceci contrairement aux usages en vigueur dans les compagnies servant le duc y compris celles commandées par les fils et les neveux du comte de Saint-Pol. L'examen des registres de comptes du châtelain de Lille permet de documenter avec une assez grande précision des éléments concernant la réalisation de tenues de livrée, vêtements, hoquetons et d'un étendard pour la garde personnelle de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, connétable de France et châtelain de Lille en 1468.
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HONNEUR, NOBLESSE ET ARMOIRIES au « Pays de Bredenaerde » et le mystère des armoiries de Nicolas Daens enfin résolu (1577-1634) Le registre conservé aux Archives départementales du Nord, ADN , B-1782. Registre des rémissions et aultres... more
HONNEUR, NOBLESSE ET ARMOIRIES au « Pays de Bredenaerde » et le mystère des armoiries de Nicolas Daens enfin résolu (1577-1634) Le registre conservé aux Archives départementales du Nord, ADN , B-1782. Registre des rémissions et aultres chartes scellées en lacs de soye au Conseil Privé du Roy nostre Sire depuis le xiije jour de mars 1578 jusques au jour de décembre dudit an, contient des actes en français et en flamand parmi lesquels on trouve la relation d'une affaire, une dispute portant sur des armoiries ayant tourné assez tragiquement. L'affaire d'honneur – ou simple homicide ? dont Nicolas Daens fut l'auteur en 1577 nous conduit vers plusieurs questions héraldiques. Les armoiries semblent avoir servi de déclencheur ou d'excuse à l'acte commis, leur description est mal rédigée dans l'acte d'anoblissement et mal interprétées par plusieurs auteurs et compilateurs. L'ambiguïté héraldique est enfin effacée grâce à un document restituant une inscription audomaroise contemporaine à Nicolas Daens.
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Chaque matrice de sceau, outil servant à imprimer un type en relief sur un matériau malléable, est un objet original, unique, en principe. Les collections publiques ou privées contiennent cependant des pièces qui s'avèrent être des... more
Chaque matrice de sceau, outil servant à imprimer un type en relief sur un matériau malléable, est un objet original, unique, en principe. Les collections publiques ou privées contiennent cependant des pièces qui s'avèrent être des copies, parfois des inventions ou pastiches. Ces imitations se rencontrent également sur le marché des antiquités, dans des catalogues de ventes, à la vitrine de magasins d'antiquités où l'authentique côtoie la copie. Aujourd'hui, avec la « mise en ligne » des propositions de vente sur « e – bay » de nombreux objets sont proposés à un public de plus en plus large. Des matrices de sceaux anciennes, souvent découvertes lors de fouilles au « détecteur » émergent dans les listes de vente, mais aussi des copies de matrices, sans aucune garantie pour l'acheteur éventuel.  Quelle est l'ampleur d'un phénomène, la fabrication de nombreuses copies, qui mérite sans doute qu'on y prête attention, ne serait-ce que pour conférer un statut spécial à ces objets lorsqu'ils sont conservés dans les collections publiques ?
L'alignement des figures représentées sur les sceaux de la période de Bouvines offre au regard une frise en relief, presque animée. Les personnages qui y apparaissent ont encore de nombreux points communs avec les cavaliers de la « toile... more
L'alignement des figures représentées sur les sceaux de la période de Bouvines offre au regard une frise en relief, presque animée. Les personnages qui y apparaissent ont encore de nombreux points communs avec les cavaliers de la « toile de Bayeux » réalisée un peu plus de cent vingt ans auparavant. Les sceaux sont les rares objets personnalisés et bien identifiables, ils servaient en effet à la validation des actes, dont nous disposons pour la période s'étendant du milieu du XIIe siècle jusque 1214. Chaque empreinte porte une image et une légende choisies par le propriétaire de la matrice, l'outil servant à imprimer la cire, ou proposée par l'artisan graveur à partir des patrons dont il pouvait disposer ; il est possible d'imaginer que chaque graveur garde des empreintes ou des ébauches des travaux précédents, cet ensemble formant une sorte de « catalogue ». Que porte cette image ? Quelles informations a-t-on cru pourvoir dégager au XIXe siècle lorsque l'érudition scientifique s'est orientée avec précision vers l'étude de ces objets ? Ces sceaux, empreintes tirées d'après une matrice unique et personnelle « parlaient » aux contemporains qui possédaient l'objet original, la matrice, aux destinataires des actes qui pouvaient examiner le sceau qui leur parvenait attaché à un document ? La sigillographie étudie les sceaux, empreintes, matrices, mode d'apposition et utilisation de ces objets. La sigillographie et l'héraldique, deux « sciences du détail » qui devraient plus souvent être prises en compte hors des cabinets et de la littérature spécialisée, fournissent des éléments offrant des tentatives d'explication permettant de relier plusieurs branches de la recherche historique : Archéologie, histoire de l'Art, histoire du local, des généalogies, des pratiques sociales, des mentalités.
The seals of Jean de Flandre-Dampierre, évêque de Metz, puis de Liège.
L'activité du peintre en armoiries Martin Doué à Lille au début du XVIIe siècle s'inscrit dans une tradition et la continuation des auteurs de plusieurs armoriaux depuis le début du XVe siècle ("Armorial équestre de la Toison d'or",... more
L'activité du peintre en armoiries Martin Doué à Lille au début du XVIIe siècle s'inscrit dans une tradition et la continuation des auteurs de plusieurs armoriaux depuis le début du XVe siècle ("Armorial équestre de la Toison d'or", armoriaux de l''Epinette...). Dessinateur et concepteur d'objets armoriés, le peintre est également sollicité à l'occasion de cérémonies funéraires ou joyeuses entrées ou en tant qu'expert. Ses activités rejoignent celles des officiers d'armes ...
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La représentation des cimiers, leur usage réel, transposé, supposé … ou : Les cimiers "en condition" au cours de la période au cours de laquelle ils sont considérés comme des objets « réels », du XIII e siècle jusqu'au XV e  siècle.
La collection de matrices de sceaux réunie par Victor Delattre, érudit à Cambrai, a été acquise par le musée de Lille en 1911. Victor Delattre (+ 1888) a laissé un "dossier sphragistique" conservé au Musée. Ce document constitue un... more
La collection de matrices de sceaux réunie par Victor Delattre, érudit à Cambrai, a été acquise par le musée de Lille en 1911. Victor Delattre (+ 1888) a laissé un "dossier sphragistique" conservé au Musée. Ce document constitue un catalogue illustré  comprenant  plus de deux cents numéros.

Conférence donnée à la Société d'émulation de Cambrai, septembre 2006.
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"L'ordre du temple moderne" : tradition, survivance, obédiences et « dissidences » XIXe - XXIe.
Ces scènes, représentant un charlatan opérant l’arrachage d’une dent ou de la pierre de folie, portent un regard ironique et amusé sur la crédulité des hommes et la cupidité des officiants.
La guerre du pain, médailles et propagande de guerre (1914-1918) Fabriquées et émises pour circuler et diffuser un message, les médailles de propagande attendent souvent une résurrection et une seconde vie dans une boîte au fond d'un... more
La guerre du pain, médailles et propagande de guerre (1914-1918)

Fabriquées et émises pour circuler et diffuser un message, les médailles de propagande attendent souvent une résurrection et une seconde vie dans une boîte au fond d'un tiroir. Libérées de leur contexte contemporain, souvent dramatique 1 , impressionnant ou pesant, elles s'offrent, quand on les retrouve, un peu plus sereinement à l'observation et au « déchiffrement » du message qu'elles véhiculaient. Les belligérants au cours de la première guerre mondiale ont largement fait appel aux images de propagande : articles de presse illustrés, cartes postales, photographies originales ou retouchées, censurées ou soumises aux avis de l'autorité avant parution… La médaille porte des images politiques « en dur », imprimées dans le métal. Autrefois l'Empire romain fit généreusement usage de ce support. Remise au goût du jour à l'époque de la Renaissance, dès le XVe siècle en Italie, la médaille renoue avec la tradition du message politique. Les séries frappées pour Louis XIV, et un peu plus tôt, les jetons historiés des Pays-Bas utilisés au cours de la guerre dite de quatre-vingts ans (1568-1648) menée par les Provinces-Unies et d'un autre côté par les partisans de la Contre-Réforme ne sont rien d'autre que des instruments de propagande. La médaille est destinée à être commentée par celui qui la détient ou la transmet. Des idées fortes doivent apparaître ouvertement, confirmées par la légende, ou encore, être comprises par l'affichage de thèmes allégoriques ou narratifs. À partir de 1914, pour les besoins de justification d'une guerre qu'on croyait encore « classique » alors qu'elle était devenue « totale », on mobilisera les moyens de communication par l'image, les plus nouveaux comme la photographie (souvent soumise à la censure et parfois truquée…), le dessin, la carte postale et la caricature, on aura aussi recours à cette ancienne technique : la médaille, en particulier en Allemagne 2. Une disparité de style et d'inspiration semble cohabiter.

1 Les médailles de propagande émises aux Pays-Bas au cours du XVIe siècle et pendant les guerres contre Louis XIV, suivent déjà cette tournure « dramatique ». De nombreux exemples sont décrits et commentés par Gerard Van Loon (traduction française de l'abbé Prévost) dans : L'histoire métallique des XVII provinces…, 4 vol., La Haye, 1732-36.

2 Voir à ce sujet une courte présentation sur : http://www.sacra-moneta.com/Monnaies-du-monde/MEDAILLES-DE-LA-PREMIERE-GUERRE-MONDIALE.html 3 Cette légende tente de placer le combat mené par la Triple Alliance dans « bon droit » moral dépassant des différences religieuses…
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Quelques extraits de la nouvelle édition de l'ouvrage paru en 2014 : ISBN 975-10-948623-00-8
Une légende apparue au milieu du XIVe siècle, rapportée presque simultanément par Jean d’Ypres, abbé de Saint Bertin et Jean d’Outremeuse, raconte que les armoiries au lion auraient été prises par le comte de Flandre Philippe d’Alsace (+... more
Une légende apparue au milieu du XIVe siècle, rapportée presque simultanément par Jean d’Ypres, abbé de Saint Bertin et Jean d’Outremeuse, raconte que les armoiries au lion auraient été prises par le comte de Flandre Philippe d’Alsace (+ 1191) à la suite d’un fait d’armes. L’emblème  au lion aurait remplacé une représentation plus ancienne, un bouclier gironné qui  passa depuis et pour longtemps comme la marque héraldique des premiers comtes de Flandre.
Le fonds des archives de l’ancienne abbaye bénédictine de Liessies, fondée en 751 est conservé dans laa série 9H des Archives départementales du Nord. Il contient un certain nombre de pièces et de documents scellés munis de cachets datant... more
Le fonds des archives de l’ancienne abbaye bénédictine de Liessies, fondée en 751 est conservé dans laa série 9H des Archives départementales du Nord. Il contient un certain nombre de pièces et de documents scellés munis de cachets datant du XVIIIe siècle. Ces témoignages nous renseignent à propos des pratiques sigillographiques de la période moderne, en particulier pour ce qui concerne l’usage des cachets, le soin apporté à leur fabrication et les motifs qui les décorent.
Quand il est promulgué en novembre 1696, l’édit royal organisant le recensement des armoiries en France est censé recueillir l’adhésion du public en offrant à chacun la possibilité de faire enregistrer un écu à ses armes. L’entreprise... more
Quand il est promulgué en novembre 1696, l’édit royal organisant le recensement des armoiries en France est censé recueillir l’adhésion du public en offrant à chacun la possibilité de faire enregistrer  un écu à ses armes. L’entreprise était de taille, mais a-t-elle pour autant atteint son but ? Dès le début, deux logiques différentes s’opposèrent à son aboutissement :  l’une,  financière, voulait que l’opération soit menée au plus vite, l’autre, documentaire, demandait du temps et des moyens pour effectuer les vérifications annoncées et éviter les contradictions.

Dominique Delgrange (membre associé de l’AIH – Académie internatioale d’héraldique) présente des documents originaux qui permettent de saisir les détails de l’histoire de l’Armorial général ainsi que le prolongement et la continuation de l’intérêt pour cette démarche qui, encore aujourd’hui, constitue un objet de curiosité et un outil de recherches.
Certains décors de murs anciens réalisés à partir de briques bicolores, en Flandre et dans le nord de la France, présentent parfois des marques ou des dispositions aux origines mystérieuses. Jusqu'à présent, des hypothèses contradictoires... more
Certains décors de murs anciens réalisés à partir de briques bicolores, en Flandre et dans le nord de la France, présentent parfois des marques ou des dispositions aux origines mystérieuses. Jusqu'à présent, des hypothèses contradictoires ont souvent été proposées pour expliquer la présence de ces signes. Dominique Delgrange (membre associé de l'AIH-Académie internationale d'héraldique) a recherché les indices permettant de relier certaines de ces réalisations à leur véritable contexte historique sans pour autant rejeter les hypothèses les plus pertinentes contribuant à élargir l'horizon des réflexions. Le mystère des croix en « X » Flandre, Artois, Hainaut...
Nouvelle édition L'histoire des deux fameux faussaires Pierre et Jean de Launay, héraldistes, généalogistes du XVIIe siècle. Ils ont pollué les généalogies nobles. Nouvelle édition augmentée contenant de nombreux détails inédits provenant... more
Nouvelle édition L'histoire des deux fameux faussaires Pierre et Jean de Launay, héraldistes, généalogistes du XVIIe siècle. Ils ont pollué les généalogies nobles. Nouvelle édition augmentée contenant de nombreux détails inédits provenant de documents originaux. The de Launay Brothers, Pierre-Albert and Jean, prolific seventeenth century genealogists settled in Spanish Netherlands, initially operated to satisfy their taste for glory. They invented for themselves their own genealogical tree and prestigious noble titles.Their activity was also lucrative, and satisfied a variety of clientele in lack of noble ancestors. Seventeenth century society was structured around noble lineage and the attainment of verifiable documentation was a constant preoccupation. They even went as far as compiling and producing a vast amount of documentation as well as falsifying official documents, certificates, patents, genealogies. Their careers were interrupted by judicial complications...

Dominique Delgrange (membre sssocié de l'AIH, Académie internationale d'héraldique). 310 pages
Les documents confirmant ou décrivant les armoiries portées par des particuliers n’ont pas tous la même valeur. Les lettres patentes émanant du détenteur d’un pouvoir politique ont une valeur officielle, tandis que les certificats et... more
Les documents confirmant ou décrivant les armoiries portées par des particuliers n’ont pas tous la même valeur. Les lettres patentes émanant du détenteur d’un pouvoir politique ont une valeur officielle, tandis que les certificats et attestations sont produits par des spécialistes, hérauts d’armes ou notaires. Ainsi, dans cette seconde catégorie, on relève des attestations valant preuve et des déclarations  de pure complaisance.
Le Parlement siégea à Tournai de 1668 jusqu'en 1709. Quand, au cours de la Guerre de succession d'Espagne, les alliés assiégèrent cette ville et s'en emparèrent, il se replia sur Cambrai. Le Parlement de Flandre fut ensuite installé à... more
Le Parlement  siégea  à Tournai de 1668 jusqu'en 1709. Quand, au cours de la Guerre de succession d'Espagne, les alliés assiégèrent cette ville et s'en emparèrent, il se replia sur Cambrai. Le Parlement de Flandre fut ensuite installé à Douai en 1713. Il est dans une certaine mesure l'ancêtre de la Cour d'appel du Nord. Les membres du Parlement forment une classe attachée à certains privilèges. Les armoiries, illustrations du patronyme, sont devenues, depuis le XVIe siècle, les marques d’un statut social plus élevé. Un Armorial du Parlement de Flandre dont on connaît plusieurs versions a été réalisé vers la fin du XVIIIe siècle. Il semble avoir été destiné à garder le souvenir des membres de cette institution, servant en quelque sorte la mémoire collective de personnages partageant les mêmes idéaux.
Cachets armoriés du début du XVIIIe siècle relevés dans le fonds de l'abbaye de Liessies (Lille, Archives départementales du Nord). 2011, 32 pp. ill. Table héraldique.
Research Interests:
During the 14th and 15th centuries some new heraldic types were introduced, among them the animal wearing a coat of arms... this article and the small corpus established with seals, coins, statues and manuscripts shows that not only kings... more
During the 14th and 15th centuries some new heraldic types were introduced, among them the animal wearing a coat of arms... this article and the small corpus established with seals, coins, statues and manuscripts shows that not only kings and great nobility used this pattern.
Research Interests:
L’application de  l’édit de 1696 dans la  Châtellenie de Bailleul (1696-1700) difficultés, atermoiements et particularisme (2017), 64 pp.
Le recueil Sceaux et Armoiries du Boulonnais rassemble dans une même publication les illustrations originales de l’histoire héraldique de cette province française septentrionale. Il fournit une documentation imagée permettant de mieux... more
Le recueil Sceaux et Armoiries du Boulonnais rassemble dans une même publication les illustrations originales de l’histoire héraldique de cette province française septentrionale. Il fournit une documentation imagée permettant de mieux repérer les emblèmes et les armoiries de nombreux personnages et communautés, célèbres ou inconnus et d’éclairer plusieurs questions tant à propos de l’application de l’édit de 1696 (Armorial général) que de la concordance entre les représentations sigillaires et celles des armoriaux peints ou dessinés. L’auteur espère que les spécialistes de l’histoire locale, des lieux et de la généalogie trouveront matière à compléter utilement leurs informations.
Research Interests:
Les armoriaux de l'Epinette reproduisent avec plus ou moins d'exactitude l'exemplaire présenté en janvier 1566 par Nicolas Tournemine et Jean de Villers à la gouvernance de Lille. La version la plus ancienne ayant pu servir de modèle,... more
Les armoriaux de l'Epinette reproduisent avec plus ou moins d'exactitude l'exemplaire présenté en janvier 1566 par Nicolas Tournemine et Jean de Villers à la gouvernance de Lille. La version la plus ancienne ayant pu servir de modèle, rédigée et peinte à la fin du XVème siècle par Gaspard Dubois, poursuivant d'armes de la ville de Lille, a disparu depuis longtemps. La mémoire des fêtes de l'Épinette, divertissements publics, joutes et tournois donnés par le patriciat lillois depuis la fin du XIIIe siècle, ainsi que le souvenir des « rois » qui y participèrent pendant deux cents ans, ont été conservés par les recueils exposant leurs armoiries. Depuis, ces armoiries décrites dans les armoriaux de l'Epinette ont servi à entretenir et diffuser bien des spéculations généalogiques. François Boniface s'est attaché à retrouver la réalité des mentions portées dans les différents recueils. Les résultats de cette enquête sont exposés dans l'ouvrage.
Research Interests:
Publications, articles, ouvrages, catalogues,
Catalogue des publications héraldiques et sigillographiques éditées par l'association GENEALO à Wasquehal (Nord)
A partir du XVIe siècle, les cimiers ont été considérés comme des signes indiquant l'appartenance à la noblesse. Certes, le cimier, accessoire héraldique, a été conçu pour le monde "chevaleresque", évoqué par la littérature courtoise et... more
A partir du XVIe siècle, les cimiers ont été considérés comme des signes indiquant l'appartenance à la noblesse. Certes, le cimier, accessoire héraldique, a été conçu pour le monde "chevaleresque", évoqué par la littérature courtoise et présent dans le champ clos à l'occasion des joutes et des tournois, mais dès le XIVe siècle il représenté sur les sceaux de personnages "non nobles"...
Table des articles parus dans la Revue française d'héraldique et de sigillographie (numéros 1 à 86 - depuis 1938 jusque 2018). Titres, noms d'auteurs, thèmes.