Articles by Marie-Pierre Rothé
in : Boislève & Monier 2020, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, p. 17-34.
BOISLÈVE & MONIER 2020 ... more in : Boislève & Monier 2020, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, p. 17-34.
BOISLÈVE & MONIER 2020 : J. Boislève et F. Monier (dir.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine, études toichographologiques : Actes du 30e colloque de l'AFPMA, 24-25 novembre 2017, Arles, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, Bordeaux, 464 p. ill. coul.
Les connaissances sur la ville romaine d’Arles/Arelate à la période tardo-républicaine se réduisaient, il y a encore quelques années, à des observations ponctuelles. Depuis 2013, les fouilles menées sur le site de la Verrerie, situé sur la rive droite du Rhône, bouleversent la problématique du plan d’urbanisme arlésien et le passage de la ville protohistorique à la colonie de droit romain mise en place en 46 ou 45 a.C., mais aussi la question de l’importation d’un mode de construction italique en Gaule que l’on perçoit à travers le plan, l’architecture et la décoration d’une maison datée du deuxième quart du ier s. a.C. La variété et la qualité exceptionnelle de la parure décorative de cette maison renouvellent la connaissance des modes décoratives tardo-républicaines : peintures murales de deuxième style pompéien, stucs et pavements.
In : BOISLÈVE & MONIER 2020 : J. Boislève et F. Monier (dir.). - Peintures murales et stucs d'ép... more In : BOISLÈVE & MONIER 2020 : J. Boislève et F. Monier (dir.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine, études toichographologiques : Actes du 30e colloque de l'AFPMA, 24-25 novembre 2017, Arles, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, Bordeaux, 464 p. ill. coul.
Partiellement fouillée dans les années 1980, la maison d’Aiôn, à Arles, célèbre pour la rothmosaïque qui lui a donné son nom, était loin d’avoir livré tous ses vestiges. La fouille d’une nouvelle pièce, en 2016, a mis au jour une partie du décor peint de cette demeure dont aucun élément n’était connu jusqu’alors. L’étude révèle un décor soigné où de luxueux panneaux rouge vermillon agrémentés de représentations des Muses et d’un poète alternent avec de délicates échappées architecturales chargées d’édicules en perspective. Ils marquent le renouveau de ces architectures dans la peinture de la toute fin du IIe siècle et du IIIe s. p.C.
Rothé et al. 2017 : ROTHÉ (M.-P.), BOISLÈVE (J.), BARBERAN (S.), avec la collaboration de CLÉMENT... more Rothé et al. 2017 : ROTHÉ (M.-P.), BOISLÈVE (J.), BARBERAN (S.), avec la collaboration de CLÉMENT (B.), FABRE (M.), FRANÇOISE (J.), GAFÀ (R.), GENOT (A.), HEIJMANS (M.). — La maison de la Harpiste et son décor à Arles (Bouches-du-Rhône). Nouvelles données sur l’occupation tardo-républicaine d’Arelate. Gallia, 74.2, 2017, p. 43-76.
in : BOISLEVE et al. 2016 : J. Boislève, A. Dardenay et F. Monier (ed.). - Peintures murales et s... more in : BOISLEVE et al. 2016 : J. Boislève, A. Dardenay et F. Monier (ed.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine, une archéologie du décor : Actes du 27e colloque de l'AFPMA, 21-22 novembre 2014, Toulouse, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 5, Bordeaux, p. 75-94.
Connu depuis les années 80 pour ses célèbres mosaïques, le site de la Verrerie n’avait livré alors qu’une infime partie de son patrimoine enfoui. À la faveur de reprises de travaux, un programme de recherches triennal a été lancé suite à la mise en évidence d’un état antérieur aux mosaïques et datant du Ier s. a.C. L’excellent état de conservation inclut notamment plusieurs pièces conservant une partie de leur décor de IIe style et de très nombreux fragments au sein d’effondrements en
place. L’ensemble apparaît déjà comme l’un des plus conséquents pour le IIe style en Gaule et renouvelle considérablement notre connaissance de la diffusion de cette mode dans le sud de la Gaule. L’article livre les premiers résultats de la première campagne de fouilles.
Papers by Marie-Pierre Rothé
La domus au Bassin tripartite, mise au jour à Arles, en rive droite du Rhône, sur le site archéol... more La domus au Bassin tripartite, mise au jour à Arles, en rive droite du Rhône, sur le site archéologique de la Verrerie, prend place au sein d’un quartier résidentiel de la fin du IIe ou du début du IIIe siècle. Notre connaissance relative à la décoration de cette domus, partiellement mise au jour en 1983, est renouvelée par la découverte en 2013 d’une nouvelle pièce mosaïquée, scellée par une couche de destruction qui a livré un large éventail d’éléments de décors. Les différentes études entreprises permettent de replacer la mosaïque dans son contexte archéologique, architectural et décoratif.
La maison de la Harpiste constitue un site de référence pour l’étude de l’architecture et du déco... more La maison de la Harpiste constitue un site de référence pour l’étude de l’architecture et du décor des demeures tardo-républicaines de Gaule Transalpine. Observée en coupe en 2013 puis fouillée dans le cadre d’une opération archéologique programmée entre 2014 et 2017, cette découverte a déjà fait l’objet de plusieurs publications et communications1 portant notamment sur ses peintures de deuxième style pompéien remarquablement bien préservées. Cette journée d’étude est l’opportunité de fournir un point d’étape sur les connaissances nouvellement acquises qui viennent étayer le caractère italique de cette demeure.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 17, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 24, 2017
International audienc
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Mar 1, 2021
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 17, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jan 31, 2015
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Articles by Marie-Pierre Rothé
BOISLÈVE & MONIER 2020 : J. Boislève et F. Monier (dir.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine, études toichographologiques : Actes du 30e colloque de l'AFPMA, 24-25 novembre 2017, Arles, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, Bordeaux, 464 p. ill. coul.
Les connaissances sur la ville romaine d’Arles/Arelate à la période tardo-républicaine se réduisaient, il y a encore quelques années, à des observations ponctuelles. Depuis 2013, les fouilles menées sur le site de la Verrerie, situé sur la rive droite du Rhône, bouleversent la problématique du plan d’urbanisme arlésien et le passage de la ville protohistorique à la colonie de droit romain mise en place en 46 ou 45 a.C., mais aussi la question de l’importation d’un mode de construction italique en Gaule que l’on perçoit à travers le plan, l’architecture et la décoration d’une maison datée du deuxième quart du ier s. a.C. La variété et la qualité exceptionnelle de la parure décorative de cette maison renouvellent la connaissance des modes décoratives tardo-républicaines : peintures murales de deuxième style pompéien, stucs et pavements.
Partiellement fouillée dans les années 1980, la maison d’Aiôn, à Arles, célèbre pour la rothmosaïque qui lui a donné son nom, était loin d’avoir livré tous ses vestiges. La fouille d’une nouvelle pièce, en 2016, a mis au jour une partie du décor peint de cette demeure dont aucun élément n’était connu jusqu’alors. L’étude révèle un décor soigné où de luxueux panneaux rouge vermillon agrémentés de représentations des Muses et d’un poète alternent avec de délicates échappées architecturales chargées d’édicules en perspective. Ils marquent le renouveau de ces architectures dans la peinture de la toute fin du IIe siècle et du IIIe s. p.C.
Connu depuis les années 80 pour ses célèbres mosaïques, le site de la Verrerie n’avait livré alors qu’une infime partie de son patrimoine enfoui. À la faveur de reprises de travaux, un programme de recherches triennal a été lancé suite à la mise en évidence d’un état antérieur aux mosaïques et datant du Ier s. a.C. L’excellent état de conservation inclut notamment plusieurs pièces conservant une partie de leur décor de IIe style et de très nombreux fragments au sein d’effondrements en
place. L’ensemble apparaît déjà comme l’un des plus conséquents pour le IIe style en Gaule et renouvelle considérablement notre connaissance de la diffusion de cette mode dans le sud de la Gaule. L’article livre les premiers résultats de la première campagne de fouilles.
Papers by Marie-Pierre Rothé
BOISLÈVE & MONIER 2020 : J. Boislève et F. Monier (dir.). - Peintures murales et stucs d'époque romaine, études toichographologiques : Actes du 30e colloque de l'AFPMA, 24-25 novembre 2017, Arles, Ausonius, Pictor, collection de l'AFPMA, 8, Bordeaux, 464 p. ill. coul.
Les connaissances sur la ville romaine d’Arles/Arelate à la période tardo-républicaine se réduisaient, il y a encore quelques années, à des observations ponctuelles. Depuis 2013, les fouilles menées sur le site de la Verrerie, situé sur la rive droite du Rhône, bouleversent la problématique du plan d’urbanisme arlésien et le passage de la ville protohistorique à la colonie de droit romain mise en place en 46 ou 45 a.C., mais aussi la question de l’importation d’un mode de construction italique en Gaule que l’on perçoit à travers le plan, l’architecture et la décoration d’une maison datée du deuxième quart du ier s. a.C. La variété et la qualité exceptionnelle de la parure décorative de cette maison renouvellent la connaissance des modes décoratives tardo-républicaines : peintures murales de deuxième style pompéien, stucs et pavements.
Partiellement fouillée dans les années 1980, la maison d’Aiôn, à Arles, célèbre pour la rothmosaïque qui lui a donné son nom, était loin d’avoir livré tous ses vestiges. La fouille d’une nouvelle pièce, en 2016, a mis au jour une partie du décor peint de cette demeure dont aucun élément n’était connu jusqu’alors. L’étude révèle un décor soigné où de luxueux panneaux rouge vermillon agrémentés de représentations des Muses et d’un poète alternent avec de délicates échappées architecturales chargées d’édicules en perspective. Ils marquent le renouveau de ces architectures dans la peinture de la toute fin du IIe siècle et du IIIe s. p.C.
Connu depuis les années 80 pour ses célèbres mosaïques, le site de la Verrerie n’avait livré alors qu’une infime partie de son patrimoine enfoui. À la faveur de reprises de travaux, un programme de recherches triennal a été lancé suite à la mise en évidence d’un état antérieur aux mosaïques et datant du Ier s. a.C. L’excellent état de conservation inclut notamment plusieurs pièces conservant une partie de leur décor de IIe style et de très nombreux fragments au sein d’effondrements en
place. L’ensemble apparaît déjà comme l’un des plus conséquents pour le IIe style en Gaule et renouvelle considérablement notre connaissance de la diffusion de cette mode dans le sud de la Gaule. L’article livre les premiers résultats de la première campagne de fouilles.