Olivier Simon

After my recent paper (in French) "*bhelH3 = "éclairer, briller" et le destin tragique du héros quasi-invulnérable", Payam Bahramian and I bring a few additional remarks. On my side, I refer to a paper by Riccardo Ginevra which shows a PIE model where *bhelH was killed by *lug^, while P.Bahramian adds some parallels with the ancient Persian mythology.

Après une étude de la racine verbale PIE *bhelH3 qui apparaît dans plusieurs noms de divinités "lumineuses", j'étudie le rôle desdites divinités dans les traditions comparées de la mort du "héros quasi-invulnérable" (Achille, Balder, Conganchnes, Cù Chulainn, Samson, Siegfried, Soslan) et dégage quelques nouveaux éléments remontant sûrement à l'époque commune PIE.

Dans cet article, je démontre que les principales entités créées par l'écrivain fantastique américain H.P.Lovecraft (Cthulhu, [et R'lyeh], Yog-Sothoth, Shub-Niggurath, Nyarlothotep et peut-être aussi Rhan-Tegoth) ont une étymologie française.

Dans cet article, je dégage des éléments supplémentaires sur le héros proto-indo-européen *Tritos/Le Troisième en comparant des éléments des histoires d'Hercule, Indra, Thorr et Cù Chulainn. Le héros en question a un "incident" avec un artisan, il y a souvent un chien (monstrueux) dans l'histoire, et son arme est une sorte de gourdin "foudroyant".

Dans cet article, j'amène quelques nouveaux éléments soutenant ma reconstruction de la dérivation de noms verbaux statifs en PIE. J'analyse ainsi l'origine dérivationelle des mots latins "figura" et "fortis", et je propose une explication du mot "main" en PIE qui serait *g^hes-wrn issu d'une racine verbale (médio-passive) *g^hes.

Dans cet article, j'aborde deux points différents complétant mes recherches sur le PIE :
- J'établis une gradation des adjectifs dénominatifs PIE en *(i)yos,, *(i)kos, *(i)d, *-nkw
- J'établis le rang des préverbes (dont beaucoup sont devenus par la suite des prépositions/pospositions) et donne à cette occasion la vraie valeur (en tant que préverbe) de l'ancêtre du vieil-irlandais to-
Suit une notule sur le nom de la "chèvre".

Dans cet article, je reconstruis le "vrai" suffixe comparatif PIE en -*yemts. Dans la continuation de ma reconstruction des noms verbaux PIE, je propose un modèle spécifique de nom de lieu/personne pour les formes à infixe nasal en *CoC-ti, ainsi que le suffixe -weln pour des noms verbaux statifs à valeur active, ce qui m'amène à donner l'étymologie du nom PIE de la "pomme".

Le participe actif statif (ou "parfait") du PIE est souvent reconstruit en *-wos/us. Or, les données des langues-filles invalident une telle forme de base en PIE et m'amènent à proposer une nouvelle reconstruction. Celle-ci me permet en plus de trouver une étymologie IE aux adjectifs verbaux/gérondifs latins en -ndus.

Cet article se propose d'explorer un peu plus profondément le sujet -trop souvent esquivé- du nom verbal PIE (proto-indo-européen) principalement par l'entremise d'adjectifs verbaux latins. Je propose ainsi que le "nom verbal" PIE *-edhyay a donné lieu au suffixe latin -ilis.

Cet article contient des règles permettant de déterminer le modèle de conjugaison (céce-, ccyé, cécye, réduplication...) d'un grand nombre de racines verbales PIE non-sémantiques (c'est-à-dire de type "progressif", au contraire des inchoatifs ou des modèles à infixe nasal). Il contient une notule sur H4 = H1 + H2 et sur la racine "reconnaître".
Ces règles ferment ainsi ma reconstruction du PIE selon un modèle prédictible.

Le but de cet article est d'établir un modèle prédictible de règles pour la déclinaison athématique en PIE ; cette reconstruction va indiquer que les désinences casuelles (hors nominatif-vocatif-accusatif) sont vraisemblablement d'anciennes postpositions, que nous reconstruirons selon un modèle cohérent. Nous verrons également que le matériel de ces diverses particules est le même que celui des particules syntactiques.

Cet article dégage les principes de base de la phrase proto-indo-européenne; on y voit qu'il ne s'agit pas vraiment d'une question portant sur l'ordre entre verbe, sujet et objet, mais de la présence de certains éléments dans le "groupe verbal", le tout étant rythmé par une loi de limitation.

La question des structures d'actance (ergative, stative-active) parfois attribuée à la forme la plus ancienne de PIE m'amène à résoudre plusieurs éléments méconnus ou peu clairs de la grammaire du PIE : l'adverbe, la subordination et la construction absolue, la valeur de l'accusatif en PIE, l'histoire de l'aspect verbal en PIE, l'identité de la conjugaison en *H2e du parfait actif et du médio-passif, l'histoire de la conjugaison du parfait-statif PIE (ce qui m'amène à vérifier la théorie de D.Anthony sur l' "arbre généalogique" des rameaux IE) et par conséquent le modèle du type *woidH2e, et à expliquer le type de conjugaison auquel se rattache la forme *(H1e-)bhuH2t.