HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Etablie conformément aux critères de l'UICN, la Liste rouge des espèces menacées en France vi... more Etablie conformément aux critères de l'UICN, la Liste rouge des espèces menacées en France vise à dresser un bilan objectif du degré de menace pesant sur les espèces de la faune et de la flore à l'échelle du territoire national. Cet inventaire de référence, fondé sur une solide base scientifique et réalisé à partir des meilleures connaissances disponibles, contribue à mesurer l'ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever pour la France, en métropole et en outre-mer
AutresRésumé de la méthode et des résultats de la revue systématique COHNECS-IT à destination des... more AutresRésumé de la méthode et des résultats de la revue systématique COHNECS-IT à destination des gestionnaires d'infrastructures de transport
COHNECS-IT est l’acronyme de « COnnectivité longitudinale et potentiel d’Habitat des dépendances ... more COHNECS-IT est l’acronyme de « COnnectivité longitudinale et potentiel d’Habitat des dépendances vertes en fonction de leur Nature, des Espèces et du Contexte : une revue Systématique sur les Infrastructures de Transport ». Ce projet a été piloté par le Service du Patrimoine Naturel (SPN, devenu désormais UMS 2006 « Patrimoine Naturel ») du MNHN, avec un appui scientifique du Centre d’Écologie et de Sciences de la COnservation (CESCO) du MNHN en réponse à un appel à projet du CILB-ITTECOP-FRB. Plusieurs structures partenaires ont également participé au projet, comme l’Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), l’Université de Pierre et Marie Curie (UPMC), le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et l’Institut national pour la recherche en agronomie (Inra). La question posée par cette revue systématique était de savoir si les infrastructures linéaires de transport (ILT), considérées longitudinalement, peuvent éventuellement, via leurs dépendances, jouer un rôle d’habitat voire de corridor écologique pour la biodiversité. On regroupe sous les termes d’infrastructures linéaires de transport, celles transportant des personnes, des marchandises ou de l’énergie : routes, voies ferrées, canaux, lignes électriques, gazoducs et oléoducs. Les dépendances de ces ILT sont des zones qui ne servent pas à la fonction de transport mais qui sont gérées par les opérateurs de ces infrastructures. Elles peuvent être contiguës ou non à l’infrastructure. Il peut ainsi s’agir des accotements de routes ou chemins de fer, des berges de canaux, des bandes enherbées situées sous les lignes électriques ou en superficie de pipelines enterrés mais aussi des zones de stockage ou de toutes autres surfaces foncières distantes de l’infrastructure qui appartiennent aux gestionnaires. Le rôle d’habitat ou de corridor de ces dépendances vis-à-vis de la biodiversité est controversé dans la littérature. Le but de COHNECS-IT était de confirmer ou infirmer ce rôle et le cas échéant de le contextualiser, en fonction du paysage environnant, des compartiments de la biodiversité ou encore de la nature des dépendances vertes des ILT et de ces ILT elles-mêmes. Plus précisément, la problématique de COHNECS-IT était la suivante : « Dans quels contextes (d’occupation du sol, paysager, écologique, nature des dépendances vertes des ILT et des ILT elles-mêmes, etc.) et/ou pour quels compartiments de biodiversité, les dépendances vertes des infrastructures linéaires de transport sont-elles utilisées comme milieu de vie ou axe de déplacement ? »
Background: The role of linear transportation infrastructures (roads, railways, oil and gas pipel... more Background: The role of linear transportation infrastructures (roads, railways, oil and gas pipelines, power lines, rivers and canals) in fragmenting natural habitats has been demonstrated. Yet, the potential of habitat or corridor of their verges (road and railway embankments, strips of grass under power lines or above buried pipelines, or waterway banks) for biodiversity remains controversial. In a context of decreasing natural habitats, the potential of anthropo-genic areas for contributing to wildlife conservation should be considered. Moreover, how linear transportation infrastructure verges should be managed in order to favor biodiversity is a crucial question. The present work describes the protocol of the first systematic synthesis of evidence of the potential of linear transportation infrastructure verges as habitat and/or corridor for biodiversity. Outcomes of the study will be useful for helping managers to improve their practices or for prioritizing actions of ecological restoration. Methods: The subject population will include both flora and fauna of the temperate climate, either species or communities. Exposures to linear transportation infrastructure verges, interventions of verge management (mowing, pruning , etc.) and environmental disturbances (pollution, wildfires, etc.) will be included. Both temporal and spatial com-parators will be considered. Relevant outcomes will include dispersal, species richness and abundance. The scientific literature on the topic of the review may turn out to be very heterogeneous. Various management types, biodiversity outcomes and study designs might be conceived. If any combination of these is covered by a sufficient number of studies, we will perform a meta-analysis. At the least, we will produce a systematic map and a narrative synthesis.
There is increasing demand for agricultural commodities that are produced in a climate-friendly m... more There is increasing demand for agricultural commodities that are produced in a climate-friendly manner. At the same time, in many or most tropical countries there is need for intensification of agricultural production to increase yields and incomes, and this usually requires higher external inputs that may cause additional greenhouse gas emissions. Here we investigate if production methods that have a beneficial effect on the climate (are climate-friendly) are compatible with increased inputs and yields for traditional, shaded cocoa (Theobroma cacao) production systems (locally known as cabrucas) in southern Bahia, Brazil. We use two easily measurable and manageable dimensions of climate friendliness, namely the carbon (C) stocks in the large trees and the C footprint as related to on-farm agrochemical and fuel use. Through interviews and field inventories in 26 cabruca farms representing a range of production practices and intensities, we identify the combinations of management practices, yields, C stocks and C footprints typically found in the region. We find that yield levels up to the highest encountered yield of 585 kg ha−1, or twice the current regional average of 285 kg ha−1, are compatible with an aboveground C stock in the large shade trees (>30 cm diameter at breast height) of up to 65 Mg ha−1 and up to 55 % shade. Higher C stocks and shade levels are generally associated with yields below the regional average. Input-related C emissions increased non-linearly with increasing yield, but even the highest encountered yields were compatible with low (<0.25 kg CO2e kg−1 of cocoa) to medium (<0.5 kg CO2e kg−1 of cocoa) input-related emission levels. Cocoa yields responded positively to increased fertilizer applications, provided that other factors, including shade levels, were not limiting. Consequently, the highest input-related emissions (>1 kg CO2e kg−1 of cocoa) were related to large fertilizer applications that did not proportionately increase yields. We conclude that doubling the cocoa output from southern Bahia, where cabrucas are the predominant form of growing cocoa, is compatible with climate-friendly production practices, measured by local standards. We suggest that the presented methodology can be used to identify opportunities for climate-friendly intensification of tree crops more generally, thereby increasing the contribution of commodity production to global climate change mitigation.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
Etablie conformément aux critères de l'UICN, la Liste rouge des espèces menacées en France vi... more Etablie conformément aux critères de l'UICN, la Liste rouge des espèces menacées en France vise à dresser un bilan objectif du degré de menace pesant sur les espèces de la faune et de la flore à l'échelle du territoire national. Cet inventaire de référence, fondé sur une solide base scientifique et réalisé à partir des meilleures connaissances disponibles, contribue à mesurer l'ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever pour la France, en métropole et en outre-mer
AutresRésumé de la méthode et des résultats de la revue systématique COHNECS-IT à destination des... more AutresRésumé de la méthode et des résultats de la revue systématique COHNECS-IT à destination des gestionnaires d'infrastructures de transport
COHNECS-IT est l’acronyme de « COnnectivité longitudinale et potentiel d’Habitat des dépendances ... more COHNECS-IT est l’acronyme de « COnnectivité longitudinale et potentiel d’Habitat des dépendances vertes en fonction de leur Nature, des Espèces et du Contexte : une revue Systématique sur les Infrastructures de Transport ». Ce projet a été piloté par le Service du Patrimoine Naturel (SPN, devenu désormais UMS 2006 « Patrimoine Naturel ») du MNHN, avec un appui scientifique du Centre d’Écologie et de Sciences de la COnservation (CESCO) du MNHN en réponse à un appel à projet du CILB-ITTECOP-FRB. Plusieurs structures partenaires ont également participé au projet, comme l’Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), l’Université de Pierre et Marie Curie (UPMC), le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et l’Institut national pour la recherche en agronomie (Inra). La question posée par cette revue systématique était de savoir si les infrastructures linéaires de transport (ILT), considérées longitudinalement, peuvent éventuellement, via leurs dépendances, jouer un rôle d’habitat voire de corridor écologique pour la biodiversité. On regroupe sous les termes d’infrastructures linéaires de transport, celles transportant des personnes, des marchandises ou de l’énergie : routes, voies ferrées, canaux, lignes électriques, gazoducs et oléoducs. Les dépendances de ces ILT sont des zones qui ne servent pas à la fonction de transport mais qui sont gérées par les opérateurs de ces infrastructures. Elles peuvent être contiguës ou non à l’infrastructure. Il peut ainsi s’agir des accotements de routes ou chemins de fer, des berges de canaux, des bandes enherbées situées sous les lignes électriques ou en superficie de pipelines enterrés mais aussi des zones de stockage ou de toutes autres surfaces foncières distantes de l’infrastructure qui appartiennent aux gestionnaires. Le rôle d’habitat ou de corridor de ces dépendances vis-à-vis de la biodiversité est controversé dans la littérature. Le but de COHNECS-IT était de confirmer ou infirmer ce rôle et le cas échéant de le contextualiser, en fonction du paysage environnant, des compartiments de la biodiversité ou encore de la nature des dépendances vertes des ILT et de ces ILT elles-mêmes. Plus précisément, la problématique de COHNECS-IT était la suivante : « Dans quels contextes (d’occupation du sol, paysager, écologique, nature des dépendances vertes des ILT et des ILT elles-mêmes, etc.) et/ou pour quels compartiments de biodiversité, les dépendances vertes des infrastructures linéaires de transport sont-elles utilisées comme milieu de vie ou axe de déplacement ? »
Background: The role of linear transportation infrastructures (roads, railways, oil and gas pipel... more Background: The role of linear transportation infrastructures (roads, railways, oil and gas pipelines, power lines, rivers and canals) in fragmenting natural habitats has been demonstrated. Yet, the potential of habitat or corridor of their verges (road and railway embankments, strips of grass under power lines or above buried pipelines, or waterway banks) for biodiversity remains controversial. In a context of decreasing natural habitats, the potential of anthropo-genic areas for contributing to wildlife conservation should be considered. Moreover, how linear transportation infrastructure verges should be managed in order to favor biodiversity is a crucial question. The present work describes the protocol of the first systematic synthesis of evidence of the potential of linear transportation infrastructure verges as habitat and/or corridor for biodiversity. Outcomes of the study will be useful for helping managers to improve their practices or for prioritizing actions of ecological restoration. Methods: The subject population will include both flora and fauna of the temperate climate, either species or communities. Exposures to linear transportation infrastructure verges, interventions of verge management (mowing, pruning , etc.) and environmental disturbances (pollution, wildfires, etc.) will be included. Both temporal and spatial com-parators will be considered. Relevant outcomes will include dispersal, species richness and abundance. The scientific literature on the topic of the review may turn out to be very heterogeneous. Various management types, biodiversity outcomes and study designs might be conceived. If any combination of these is covered by a sufficient number of studies, we will perform a meta-analysis. At the least, we will produce a systematic map and a narrative synthesis.
There is increasing demand for agricultural commodities that are produced in a climate-friendly m... more There is increasing demand for agricultural commodities that are produced in a climate-friendly manner. At the same time, in many or most tropical countries there is need for intensification of agricultural production to increase yields and incomes, and this usually requires higher external inputs that may cause additional greenhouse gas emissions. Here we investigate if production methods that have a beneficial effect on the climate (are climate-friendly) are compatible with increased inputs and yields for traditional, shaded cocoa (Theobroma cacao) production systems (locally known as cabrucas) in southern Bahia, Brazil. We use two easily measurable and manageable dimensions of climate friendliness, namely the carbon (C) stocks in the large trees and the C footprint as related to on-farm agrochemical and fuel use. Through interviews and field inventories in 26 cabruca farms representing a range of production practices and intensities, we identify the combinations of management practices, yields, C stocks and C footprints typically found in the region. We find that yield levels up to the highest encountered yield of 585 kg ha−1, or twice the current regional average of 285 kg ha−1, are compatible with an aboveground C stock in the large shade trees (>30 cm diameter at breast height) of up to 65 Mg ha−1 and up to 55 % shade. Higher C stocks and shade levels are generally associated with yields below the regional average. Input-related C emissions increased non-linearly with increasing yield, but even the highest encountered yields were compatible with low (<0.25 kg CO2e kg−1 of cocoa) to medium (<0.5 kg CO2e kg−1 of cocoa) input-related emission levels. Cocoa yields responded positively to increased fertilizer applications, provided that other factors, including shade levels, were not limiting. Consequently, the highest input-related emissions (>1 kg CO2e kg−1 of cocoa) were related to large fertilizer applications that did not proportionately increase yields. We conclude that doubling the cocoa output from southern Bahia, where cabrucas are the predominant form of growing cocoa, is compatible with climate-friendly production practices, measured by local standards. We suggest that the presented methodology can be used to identify opportunities for climate-friendly intensification of tree crops more generally, thereby increasing the contribution of commodity production to global climate change mitigation.
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Papers by Arzhvael JEUSSET
La question posée par cette revue systématique était de savoir si les infrastructures linéaires de transport (ILT), considérées longitudinalement, peuvent éventuellement, via leurs dépendances, jouer un rôle d’habitat voire de corridor écologique pour la biodiversité. On regroupe sous les termes d’infrastructures linéaires de transport, celles transportant des personnes, des marchandises ou de l’énergie : routes, voies ferrées, canaux, lignes électriques, gazoducs et oléoducs. Les dépendances de ces ILT sont des zones qui ne servent pas à la fonction de transport mais qui sont gérées par les opérateurs de ces infrastructures. Elles peuvent être contiguës ou non à l’infrastructure. Il peut ainsi s’agir des accotements de routes ou chemins de fer,
des berges de canaux, des bandes enherbées situées sous les lignes électriques ou en superficie de pipelines enterrés mais aussi des zones de stockage ou de toutes autres surfaces foncières distantes de
l’infrastructure qui appartiennent aux gestionnaires.
Le rôle d’habitat ou de corridor de ces dépendances vis-à-vis de la biodiversité est controversé dans la littérature. Le but de COHNECS-IT était de confirmer ou infirmer ce rôle et le cas échéant de le contextualiser, en fonction du paysage environnant, des compartiments de la biodiversité ou encore de la nature des dépendances vertes des ILT et de ces ILT elles-mêmes. Plus précisément, la problématique de
COHNECS-IT était la suivante : « Dans quels contextes (d’occupation du sol, paysager, écologique, nature des dépendances vertes des ILT et des ILT elles-mêmes, etc.) et/ou pour quels compartiments de biodiversité, les dépendances vertes des infrastructures linéaires de transport sont-elles utilisées comme milieu de vie ou axe de déplacement ? »
La question posée par cette revue systématique était de savoir si les infrastructures linéaires de transport (ILT), considérées longitudinalement, peuvent éventuellement, via leurs dépendances, jouer un rôle d’habitat voire de corridor écologique pour la biodiversité. On regroupe sous les termes d’infrastructures linéaires de transport, celles transportant des personnes, des marchandises ou de l’énergie : routes, voies ferrées, canaux, lignes électriques, gazoducs et oléoducs. Les dépendances de ces ILT sont des zones qui ne servent pas à la fonction de transport mais qui sont gérées par les opérateurs de ces infrastructures. Elles peuvent être contiguës ou non à l’infrastructure. Il peut ainsi s’agir des accotements de routes ou chemins de fer,
des berges de canaux, des bandes enherbées situées sous les lignes électriques ou en superficie de pipelines enterrés mais aussi des zones de stockage ou de toutes autres surfaces foncières distantes de
l’infrastructure qui appartiennent aux gestionnaires.
Le rôle d’habitat ou de corridor de ces dépendances vis-à-vis de la biodiversité est controversé dans la littérature. Le but de COHNECS-IT était de confirmer ou infirmer ce rôle et le cas échéant de le contextualiser, en fonction du paysage environnant, des compartiments de la biodiversité ou encore de la nature des dépendances vertes des ILT et de ces ILT elles-mêmes. Plus précisément, la problématique de
COHNECS-IT était la suivante : « Dans quels contextes (d’occupation du sol, paysager, écologique, nature des dépendances vertes des ILT et des ILT elles-mêmes, etc.) et/ou pour quels compartiments de biodiversité, les dépendances vertes des infrastructures linéaires de transport sont-elles utilisées comme milieu de vie ou axe de déplacement ? »