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De mars à septembre 2012, une étude socioéconomique sur les usages locaux des ressources forestières a été menée dans 12 villages riverains de trois concessions forestières camerounaises (1050, 1046 et 1059), avec pour objectif global... more
De mars à septembre 2012, une étude socioéconomique sur les usages locaux des ressources forestières a été menée dans 12 villages riverains de trois concessions forestières camerounaises (1050, 1046 et 1059), avec pour objectif global d’analyser les relations qui existent entre les concessionnaires et les populations locales.
Les données ont été collectées auprès de 153 chefs de ménages, 14 chasseurs, 13 scieurs, 5 responsables d’ONG, 3 agents des Eaux et Forêt et 2 chefs d’exploitation des concessions. Elles ont été analysées grâce aux logiciels Microsoft Access, Excel et SPSS.
Les résultats révèlent que les concessionnaires sont des opérateurs privés dont l’objectif est de maximiser les profits à travers l’exploitation de certaines essences ligneuses dans leurs UFA. Les populations locales utilisent les ressources forestières pour satisfaire leurs besoins de subsistance et de revenus monétaires. Les principales activités qu’elles mènent pour atteindre ces objectifs sont l’agriculture, la cueillette, la chasse et le sciage artisanal. L’agriculture est la principale source de revenus monétaires et de subsistance des populations locales. La cueillette et la chasse sont des activités secondaires. Le sciage artisanal est également important en termes de revenus monétaires, mais il n’est bénéfique qu’à peu de personnes.
Les populations locales et les concessionnaires se heurtent à des contraintes occasionnées par les activités de l’un ou de l’autre. Il y a d'une part, des impacts positifs qui mettent l'accent sur les aspects jugés bénéfiques de l'exploitation forestière et d'autre part une lecture critique qui révèle les limites de l'exploitation forestière et ses incidences néfastes sur la vie des riverains et de l’écosystème, à l’instar de la disparition de certains PFNL qui proviennent d’arbres exploités par les compagnies. De leur côté, les exploitants forestiers reprochent aux populations locales d'être peu entreprenantes et irrespectueuses de la loi.
Tout ceci nous a amené à dire que, le contrôle et l’accès aux ressources forestières est à l’origine de conflits plus potentiels que réels entre les concessionnaires et les populations locales.
De ce qui précède, l’étude recommande :
• aux populations locales de maitriser la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant Régime des forêts, de la faune et de la pêche ;
• aux concessionnaires de mettre en place une plateforme de dialogue permettant aux populations locales d’apporter des solutions aux problèmes de contrôle des ressources forestières, de faire l’inventaire des espèces multi-usages et allouer certains arbres aux populations ;
• à l’administration de réunir les populations, et les compagnies lors de l’élaboration des clauses des plans d’aménagement, des cahiers des charges pour qu’ils définissent clairement la place des PFNL dans la gestion des concessions et les limites des zones agricoles et de définir des mesures de compensation des compagnies pour ne pas exploiter tous les arbres ayant une valeur de PFNL ;
• aux ONG de sensibiliser et éduquer des populations locales sur leurs droits et ceux des autres parties prenantes, de mener des actions de lobbying et de plaidoyer auprès des autorités en vue d’une meilleure implication des populations locales dans gestion des ressources forestières.
This study consists of sex-disaggregated data and other related materials generated as part of the Sentinel Landscapes Network household survey baseline in CAFHUT sentinel site in Cameroon. A total of 935 households were surveyed on May,... more
This study consists of sex-disaggregated data and other related materials generated as part of the Sentinel Landscapes Network household survey baseline in CAFHUT sentinel site in Cameroon. A total of 935 households were surveyed on May, June, August and December 2014, November and December 2015, January 2016 from 38 villages namely: Mbang_2, Nkolmveng, Ndelle, Yebe, Mekouma, Ngoumesseng, Nsan_Ii, Bifos, Niamvoudou, Abeng_Nnam, Ngola Baka, Kongo, Ngola Nzime, Achip_2, Eschiambor, Moanguele_Bosquet, Nemeyong_Iii, Mayang, Melene, Doumzok_2, Assok, Akom, Ekombitie, Nkolkoumou, Bite, Mboutoukong, Nkolfong, Lele, Tobagne, Yorro, Kedia, Bongando, Yangben, Batanga, Bakoa, Bougnougoulouck, Tchekos, Ossimb 1. The data consists of information on household demographics, migration, education, asset ownership, income sources, household food security, progress out of poverty, crop production and sales, livestock products, participation in credit markets, social networks, and natural resource use....