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*English version follows. Résumé Cette réflexion sur le cyborg, mythe développé par la féministe américaine Donna Haraway dans « A Cyborg Manifesto: Science, Technology, and Socialist-Feminism in the Late Twentieth Century » (Simians, Cyborgs and Women: The Reinvention of Nature, 1991), émerge au carrefour des discours féministes, des technologies et de la science-fiction. Dans cet article, il s’agira d’expliquer l’émergence et de définir le mythe cyborg pour ensuite proposer une lecture du cyber-féminisme – et plus largement le post-féminisme –, discours à partir duquel le mythe tire son origine. Finalement, il sera intéressant de voir dans quelle mesure le cyborg est non seulement un concept servant à discuter l’identité, à l’exemple des « femmes de couleur » citées par Haraway dans son manifeste, mais également une écriture qui concerne plus spécifiquement le pouvoir de survivre à la différence. Abstract This study of cyborg as a myth developed by the American feminist Donna Haraway in “A Cyborg Manifesto: Science, Technology, and Socialist-Feminism in the Late Twentieth Century” (Simians, Cyborgs and Women: The Reinvention of Nature, 1991) emerges at the crossroads of feminist theory, technology, and science fiction. The aim of this article is to explain and define the cyborg myth, and then to propose a lecture of cyberfeminism-and to a large extent of postfeminism- from which it originates. Finally, it will be of interest to see to which extent cyborg is not only a concept used to discuss identity, as for the “colored women” cited by Haraway in her manifesto, but also a writing which concerns more specifically the power to survive to difference.
Journée d'étude "Imaginaires du temps post-apocalyptique et (ré)organisation des rapports sociaux"
La femme cyborg et le desastre pandemique Reimaginer la place du feminin dans Les Chroniques Lunaires2022 •
Pour montrer, à partir d’une analyse littéraire, comment la transposition du conte de Cendrillon dans un univers dystopique permet de réimaginer la place de la femme, nous nous demanderons au cours de cette communication dans quelle mesure l'écrivaine Marissa Meyer construit le temps postapocalyptique, dans sa quadrilogie, non pas comme une zone de rupture, mais comme un espace marqué par la continuité et discontinuité, par la permanence et l’évolution.
2019 •
Lunettes, stimulateurs cardiaques, prothèses dentaires, audioprothèses, implants mammaires, bras mécatroniques, etc. : notre monde nous plonge de plus en plus dans un univers de prothèses – l'âge venant, peu d'entre nous y échappent. Cette hybridation change nos vies et notre quotidien. Elle concerne des aspects à la fois variés et essentiels : les gestes moteurs, les perceptions, l'expression de soi, l'esthétique, l'identité, l'interface et la connexion avec le monde. Les prothèses peuvent compenser une capacité défaillante. Elles peuvent aussi apporter des capacités modifiées voire inédites. Elles transforment la relation que nous entretenons avec le monde, avec autrui et avec nous-mêmes. Certaines prothèses ne relèvent plus de la compensation mais de l'augmentation ou de la modification d'une capacité ordinaire. Il semble ainsi bienvenu d'étudier l'abondante source de réflexions prothétiques qu'apporte la science-fiction sous toutes ses formes (roman, film, bande dessinée, design, jeu vidéo, art…) Les contributeurs et contributrices de cet ouvrage révèlent la richesse et la profondeur des explorations que la science-fiction a produites depuis plus d'un siècle. Elle nous donne à vivre une multitude d'expériences par procuration qui mêlent anticipations, rêveries, interrogations personnelles et questions sociopolitiques. Cet ouvrage académique a bénéficié de l'évaluation d'un comité de lecture universitaire associant la société savante Stella Incognita et l'Association Académique pour les Humanités (AAH). Il est aussi le fruit d'une collaboration avec le consortium de recherche Corps et Prothèses (corps-protheses.org).
2010 •
Jérôme Goffette (dir.), Prothèses et cyborgs dans la science-fiction, Paris, BoD / AAH / Stella Incognita
Promesses et périls de la cyborgisation masculine dans la trilogie Iron Man2019 •
Cet article étudie les représentations ambivalentes que la trilogie Iron Man (2008, 2010, 2013) propose du rapport entre masculinité et technologie en les replaçant dans le contexte états-unien du tournant des années 2010. Il s’agit de montrer en quoi le mélange de technophobie et de technophilie qui caractérise ces films, s’enracine dans les contradictions générées par le développement spectaculaire des technologies militaires et l’usage qui en a été fait par l’armée américaine dans le cadre des guerres d’Afghanistan et d’Irak suite aux attentats du 11 septembre
Genre, sexualité & société, Hors-série n°3, « Espaces visuels : Production, diffusion et circulation des images du genre et de la sexualité », sous la direction de Clelia Clini, Emilie Ding, Sarah Kiani, Nermina Trbonja et Michela Villani
Rébellions post-féministes : représentations de genre dans les films de science-fiction dystopiques destinés à un public adolescent2018 •
Cet article examine les représentations de genre véhiculées par les films de science-fiction dystopiques destinés à un public adolescent, qui sont sortis sur les écrans dans le sillage de The Hunger Games (2012). Afin de remédier à ce qui reste souvent un point aveugle des études portant sur ces productions hollywoodiennes contemporaines, nous articulons l’analyse des représentations des expressions et rôles de genre à celles des rapports sociaux dont elles sont indissociables, ce qui nous permet de mettre en lumière plusieurs limites de ces films, symptomatiques d’un imaginaire contemporain dominé, en ce qui concerne les questions de genre, par un paradigme traditionnellement analysé sous le terme de « post-féminisme ». https://journals.openedition.org/gss/4442
2019 •
Lorsque Donna Haraway rédige son Cyborg Manifesto en 1984, elle propose un nouveau modèle de penser à la fois la femme et les rapports entre êtres humains, la condition féminine mais aussi les dualités de genre dans une dynamique autorisant une réflexion post-genre et technologique. Choisissant la figure hybride du cyborg, être autonome, entre humain et mécanique, symbole d’indifférenciation, la théoricienne pose les jalons d’une allégorie culturelle, esthétique et artistique du corps féminin. Influencée par l’aspect féministe et sociologique des propos d’Haraway, l’artiste contemporaine coréenne Lee Bul s’empare de cette figure cyborgienne dans ses créations artistiques et plus particulièrement dans ses performances et sculptures. Née en 1964, lors de la dictature militaire dans la Corée du Sud (1953-1987), l’artiste sort diplômée de l’Université Hongik de Séoul en 1987. Dès cette époque, elle exprime son intérêt pour les dérives de l’idéalisme porté par les rapports entre humain et technologie. Il s’agit pour elle de construire un discours esthétique à partir de la représentation et de l’incarnation d’un corps féminin renouvelé. Les œuvres de Bul témoignent de l’évolution de ce corps, dans ses images, ses fonctions et ses appréhensions, dans une société empreinte d’inventions robotiques et d’innovations bio-technologiques. La créature cyborgienne est définie par Donna Haraway comme : « un organisme cybernétique, un hybride de machine et d’organisme, une créature de la réalité sociale et une créature de fiction » (Haraway, 2007, 268). Cette définition correspond à de nombreuses œuvres de Lee Bul, notamment dans les séries Cyborgs1 et Monsters réalisées à partir de 1997, et permet d’élaborer un discours féministe alternatif grâce à cette figure artistique mythique et iconographique. À travers ses performances, sculptures et installations, Lee Bul dénonce les conséquences d’une société patriarcale dans laquelle l’image de la femme est construite par et pour le regard masculin, dans un idéal de perfection corporelle biaisé, imposé par la circulation du pouvoir au sein d’une société post-industrielle. L’artiste fait du cyborg un symbole de la différence et de l’altérité permettant une réflexion sur la notion de post-genre qui, jusqu’à présent ne définissait que des réalités marginales émergeantes, mais qui désormais s’impose dans les différentes disciplines des sciences humaines et sociales. En analysant ces représentations artistiques du corps féminin cyborgien au prisme des questions féministes et post-genre, il s’agit d’essayer de répondre à la question posée par le philosophe Thierry Hoquet : « À travers cette figure s’ouvre une question ou un paradoxe : comment cette figure produite au XXe siècle par le complexe militaro-industriel, amplifiée par l’industrie culturelle hollywoodienne, transpirant le néofordisme et l’idéologie néo-libérale reagano-thatchérienne, peut-elle se trouver investie, au XXIe siècle, dans des pratiques d’émancipations ? » (Hoquet, 2011, 47-48). Il sera donc nécessaire de revenir sur l’émergence de la figure du cyborg, avant d’étudier sa place dans les théories féministes de Donna Haraway. L’analyse des œuvres de l’artiste Lee Bul, ses premières performances, puis ses sculptures et installations de cyborgs et de monstres, permettront de comprendre l’inscription de la représentation du corps féminin au cœur de la société et des théories post-genre.
Analyse 'gender studies' de Terminator (1984) et Terminator 2 (1992) mise en perspective avec la technologie et autres paramètres (narratifs, esthétiques) de ces films.
Magali Nachtergael et Valérie Stiénon (dir.), "Ursula K. Le Guin : féminisme et science-fiction", dans ReS Futurae, n°13, juillet 2019. URL : https://journals.openedition.org/resf/
Ursula K. Le Guin : féminisme et science-fiction (Res Futurae, n°13)2019 •
Longtemps marquée – et encore aujourd’hui – par une image masculine tant du côté des auteurs que des lecteurs, la science-fiction s’est ouverte à l’autre moitié de l’humanité en grande partie grâce à l’œuvre d’Ursula Kroeber, connue sous son nom de plume Ursula K. Le Guin. Cette autrice intègre dans ses récits des questions directement liées à la femme, à la féminité, ainsi qu’aux valeurs des différentes formes de féminismes qui traversent son œuvre et sa propre réflexion. Les déplacements dans la fiction que propose Le Guin ne manquent pas d’interroger la déconstruction des genres. Il s’agit pour elle de résister doublement à la ghettoïsation éditoriale de la SF en tant que littérature « de genre » et à l’assignation genrée, souvent limitative, des femmes au sein de cette production. Disparue en 2018, elle laisse une œuvre narrative majeure mais aussi des textes critiques qui permettent de recontextualiser les enjeux socio-culturels et imaginaires de ses récits situés dans des univers lointains.
Catholica 137: 80–90.
Millenarisme et science-fiction2017 •
Les tentations de fuite d’un monde hostile au miroir de la science-fiction, et notamment de l’œuvre de Michael O’Brien Voyage vers Alpha du Centaure.
A Nomad ' s Art Kilims of Anatolia
Weaver's Eye, Weaver's Art: Creating Anatolian Kilims2018 •
2024 •
DergiPark (Istanbul University)
Clay mineralogy of the Late Paleocene-Eocene sedimentary sequence at Adapazarı-Bolu (Western Black Sea) region2001 •
Cases Journal
Gangrenous meckel's diverticulum in a strangulated umbilical hernia in a 42 year-old woman: a case report2010 •
Journal of Chemical Education
Time Bomb Game: Design, Implementation, and Evaluation of a Fun and Challenging Game Reviewing the Structural Theory of Organic Compounds2020 •
2007 •
Selecta Mathematica
Hochschild and cyclic homology of finite type algebras1998 •
Components of Emotional Meaning
The GRID meets the Wheel: Assessing emotional feeling via self-report12013 •