ﻣﺠﻠﺔ ﺣﻮﻟﻴﺎت اﻟﺘﺮاث
Revue Annales du Patrimoine
ISSN 1112-5020
Les sources de l’ amour courtois
des Troubadours
The sources of the courtly love of Troubadours
Pr Mohammed Abbassa
Universit é de Most aganem, Algérie
abbassa@mail.com
Publié le : 15/ 9/ 2008
08
2008
Pour citer l'article :
Pr Mohammed Abbassa : Les sources de l’ amour court ois des Troubadours,
Revue Annales du pat rimoine, Universit é de Most aganem, N° 8,
Sept embre 2008, pp. 7-15.
http://annales.univ-mosta.dz
***
Hawliyyat al-Turath, University of Mostaganem, Algeria
N° 8, September 2008
Revue Annales du patrimoine, N° 8, 2008, pp. 7 - 15
ISSN 1112-5020
Les sources de l’ amour courtois
des Troubadours
Pr Mohammed Abbassa
Universit é de Most aganem, Algérie
Résumé :
La poésie lyrique et rimée n'apparut qu'au début du XII e siècle dans le
Sud de la France. Les poèt es Troubadours ét aient les précurseurs de cet t e
nouvelle poésie qui f ut rapidement propagée dans t out e l'Europe. Cet t e poésie
d'amour chevaleresque dans laquelle le poèt e idéalise la dame, ne ref lèt e
aucunement les t radit ions de la sociét é européenne à l'époque, mais une
poésie qui est t out à f ait ét rangère. Elle ressemble, en réalit é, à la poésie
andalouse. C'est pourquoi nous avons consacré cet t e recherche à l'ét ude des
origines et la f ormat ion de la poésie des Troubadours occit ans au Moyen Age.
Mots-clés :
poésie lyrique, court oisie, t roubadours, origines, inf luence.
o
The sources of the courtly love of Troubadours
Prof . Mohammed Abbassa
Universit y of Most aganem, Algeria
Abstract:
Lyrical and rhymed poet ry did not appear unt il t he beginning of t he 12t h
cent ury in t he Sout h of France. The Troubadours poet s were t he f orerunners of
t his new poet ry which was quickly propagat ed t hroughout Europe. This
chivalrous love poet ry in which t he poet idealizes t he lady, in no way ref lect s
t he t radit ions of European societ y at t he t ime, but a poet ry which is
complet ely f oreign. It resembles, in realit y, Andalusian poet ry. This is why we
have devot ed t his research t o t he st udy of t he origins and t he f ormat ion of t he
poet ry of t he Occit an Troubadours in t he Middle Ages.
Keywords:
lyric poet ry, court esy, t roubadours, origins, inf luence.
o
Les Européens ont ef f ect ivement connu la poésie depuis
l’ époque de la Grèce ancienne, mais la poésie lyrique et rimée,
quant à elle, n’ apparut qu’ au début du XII e siècle dans le Sud de
la France. Les poèt es Troubadours ét aient les précurseurs de
Publié le : 15/9/2008
abbassa@mail.com
© Université de Mostaganem, Algérie 2008
Pr Mohammed Abbassa
cet t e nouvelle poésie qui f ut rapidement propagée dans t out e
l’ Europe de l'ouest .
La poésie t roubadouresque dans laquelle le poèt e idéalise la
dame et la vénère, ne ref lèt e aucunement les t radit ions de la
sociét é européenne à l’ époque, mais une poésie qui est t out à
f ait ét rangère aux Européens. Elle ressemble prof ondément à la
poésie andalouse, et surt out les "Muwashahat " et les "Azj al". C’ est
pourquoi nous avons consacré cet t e recherche à l’ ét ude des
origines et la f ormat ion de la poésie occit ane au Moyen Age.
Au début du XIIe siècle, et non loin des cont rées andalouses,
surgit en Provence une poésie passionnant e t endant à diviniser la
dame et à la servir. Cet t e ambit ion lit t éraire, invent ée par les
Troubadours, séduisait durant le Moyen Age, Trovadors,
Trovat ori, Minnessangers et aut res chant res européens.
Mais la quest ion qui s’ est t ouj ours posée est celle de
l’ origine de cet t e poésie t roubadouresque appelée encore
occit ane. Cert ains comparat ist es lui ont t rouvé des origines
ét rangères alors que d’ aut res ont cont est é t out e inf luence. Pour
met t re en lumière les principales sources de la poésie occit ane, il
est nécessaire d’ exposer, en quelques lignes, la vie cult urelle en
Provence avant l’ apparit ion des let t res d’ Oc.
Au début du Moyen Age, il n’ exist ait pas encore en Provence
une cult ure proprement dét erminée pour un t el peuple au sens
où nous l’ ent endons auj ourd’ hui, ou du moins, au sens de cult ure
populaire au sein de laquelle exprimeraient les mœurs
t radit ionnelles d’ une sociét é anciennement inst it uée. On n’ y
rencont re, en f ait , que les évangiles et quelques f lorilèges
représent ant les odes ecclésiast iques et les élégiaques.
Néanmoins, une lit t érat ure semi-lit urgique ou didact ique,
mais t ouj ours religieuse, a pu exist er dans le sud de la France.
Malheureusement elle demeura inhumée dans les abbayes et les
églises, en la seule possession des hommes de f oi, qui en
disposaient selon leurs int érêt s. Par ailleurs, la sociét é laïque
ignorait cet t e lit t érat ure qui représent ait pour l’ individu une
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Les sources de l'amour courtois des Troubadours
prédicat ion à laquelle, il devait s’ abandonner.
Le Moyen Age demeure j usqu’ au VIIIe siècle, sans
inst it ut ions, sans langues propres et sans lit t érat ures nouvelles(1) .
A la f in de ce siècle, apparut Charlemagne, la f ort e personnalit é
de l’ Europe, à qui revient le mérit e d’ impulser la cult ure
moderne. Ce grand monarque carolingien ordonna d’ ouvrir dans
chaque lieu de cult e, des écoles où les élèves apprendraient le
comput ecclésiast ique, le chant et la grammaire.
Tout ef ois, cet enseignement quel que f ut son mérit e,
demeura conf iné ent re les murs des chapelles. Et les rares
document s f rançais que les IXe et Xe siècles ont livrés, ne
représent ent , en réalit é, qu’ une lit t érat ure superf icielle où la
moindre allusion à la f emme ou à l’ amour est absent e.
A la f in du XIe siècle, apparut Robert d’ Arbrissel, f ondat eur
de l’ ordre de Font evrault (2) , qui conf érait aux abbesses le
commandement sur t ous les religieux. Quelques savant s
Provençalist es voyaient en ce comport ement , alors ét range, un
germe de la f ormat ion de l’ amour court ois et de la vénérat ion de
la dame (3) .
Les chansons de gest e surgiront à l’ époque de la première
croisade d’ Orient . Ce sont des chansons à caract ère nat ional ou
religieux, en cours parmi le peuple, et leur mérit e revient au
Jongleurs qui les ont composées ou adopt ées. La plus import ant e
f ut "la chanson de Roland" : une épopée populaire narrant les
avent ures guerrières de Charlemagne. L’ impact arabe que revêt
le caract ère épist olaire de cet t e chanson est signif icat if (4) .
Les chansons de t oile apparaissent j ust e après "la chanson
de Roland". Ce sont des chansons anonymes, chant ées par les
f emmes, et évoquant souvent l’ absence de l’ amant et les
souf f rances qu’ elles endurent . Mais les premières chansons,
apparues dans le pays d’ Oc, sont le "Boeci" et la chanson de Saint
Foy. Ces chansons anonymes, dont les aut eurs sont de f ormat ion
cléricale(5) ont ét é composées vers la seconde moit ié du XIe
siècle.
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La "Cant ica lubrica et luxuriosa", qui n’ est qu’ une ode
ecclésiast ique, ne const it ue en aucun cas une chanson d’ amour.
Le vrai cant ique d’ amour apparaît au début du XII e siècle. Les
savant s n’ osent pas le f aire remont er à l’ Ant iquit é - la chanson
d’ amour n’ exist ait pas encore dans l’ Ant iquit é - et t ent ent de lui
t rouver des sources ét rangères.
Le pionnier du lyrisme d’ amour f ut le Troubadour incont est é
Guillaume IX, comt e de Poit iers et duc d'Aquit aine (1071-1127) (6) .
Son act ivit é poét ique se sit ue dans les années qui suivent son
ret our d’ Orient . Ce prot agonist e part it en Palest ine en 1100, à la
t êt e d’ une expédit ion vers la f in de la première croisade, mais
son armée f ut t aillée à Héraclée. Il séj ourna pendant quelques
mois à Ant ioche avant son ret our dans le Midi, en 1102.
Par ailleurs, d’ aut res chercheurs européens, dont les
Provençalist es Gast on Paris et Alf red Jeanroy, renvoient les
premières poésies du comt e Guillaume IX à la f in du XIe siècle,
c’ est -à-dire j ust e avant la première Croisade. Malheureusement
aucune de ces poésies ne nous est parvenue.
Guillaume IX n’ est pas seulement le premier Troubadour,
mais aussi le premier poèt e européen à avoir écrit dans une
langue vulgaire(7) , la langue d’ Oc, t out en s’ inspirant des poèt es
zadj alesques de l’ Andalousie. Les Andalous sont les premiers
poèt es qui ont int roduit en Europe une langue poét ique
int ermédiaire ent re l'Arabe classique et le dialect e andalous.
La poésie lyrique des Troubadours apparut pendant le début
du XIIe siècle, sans que personne n’ ait pu met t re en lumière ses
sources probables. Mais l’ int ervent ion de la civilisat ion araboandalouse parait claire et n’ engendre aucun dout e. Barbieri f ut le
premier, au XVIe siècle, qui ait suggéré l’ inf luence cert aine de la
lit t érat ure andalouse sur sa voisine occit ane. Cet t e première
hypot hèse a ét é déf endue à la f in du XVIIIe siècle, par le j ésuit e
espagnol exilé, Juan Andrés(8) .
Et depuis Barbieri j usqu’ à nos j ours, les chercheurs ne se
sont pas encore mis d’ accord sur une origine at t est ée de la
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Les sources de l'amour courtois des Troubadours
poésie occit ane. Chacun conserve ses propres supposit ions où
prédominent , le plus souvent , des idées sect aires. A part ir de ces
dif f érent es t endances, on a f ormulé quelques hypot hèses.
Les lat inist es renvoient l’ origine de la poésie provençale à
des sources purement lat ines, en se réf érant aux poèmes de
Fort unat (9) . Ce poèt e romain, du VIe siècle, part it en Gaule, mais
ne demeura pas longt emps dans la cour des Mérovingiens qui ne
savaient , à l’ époque, ni lire ni écrire. Il se déplaça ensuit e vers
les cours du Poit ou avant de rebrousser chemin, après avoir
réalisé que les Poit evins ne s’ y ent endaient pas en lat in.
Par cont re, la poésie provençale du XIIe siècle dif f ère
prof ondément de la poésie f ragment aire de Fort unat qui n’ est ,
en réalit é, qu’ une prose ecclésiast ique. Quant à l’ amour court ois
des Troubadours, les lat inist es auraient t rop exagéré en lui
cherchant des origines ovidiennes. En ef f et , l’ "Ars amat oria"
d’ Ovide ne t émoigne d’ aucune relat ion avec la court oisie. Ce ne
sont que conseils de séduct ion pour les deux sexes et érot isme
grossier où la moindre décence est absent e (10) .
De leur côt é, les Provençalist es croient que la poésie lyrique
des Troubadours aurait ét é née en t erre d’ Oc, où elle meurt
aussi. Alf red Jeanroy suppose que l’ inf luence lat ine sur la
versif icat ion romane est indéniable ; elle est à peine percept ible
dans l’ œuvre des Troubadours, surt out dans celle des plus
anciens. Par ailleurs, Alf red Jeanroy est convaincu qu’ il n'y a rien
de lat in ni dans le cadre, ni dans l'esprit de leurs composit ions ; il
est vraiment superf lu dit -il, de démont rer que leur f açon de
chant er la f emme et de peindre l'amour ne doit rien, par
exemple, aux élégiaques lat ins(11) .
Les Provençalist es de même que les romanist es, souvent
admet t ent l’ évent uelle inf luence de Robert d’ Arbrissel,
f ondat eur de l’ ordre de Font evrault . Ils pensent que l’ origine de
la vénérat ion de la dame au Moyen Age, revient à l’ idée de ce
moine, qui avait f ait soumet t re ses conf rères au commandement
des abbesses.
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L’ idée de ce moine n’ a aucun t rait commun avec la pure
court oisie provençale. Il est vraiment inconcevable qu’ en
soumet t ant les clercs à une aut orit é f éminine, ce f anat ique ait
modif ié les sent iment s passionnés des Provençaux ou développé
les f ormes poét iques des Troubadours occit ans. Il semble que ce
religieux ait voulu humilier ses conf rères de l’ abbaye et non point
exalt er la dame(12) .
Out re ces hypot hèses, nous avons également un aut re myt he
d’ inf luence init ié par Denis de Rougemont : le Cat harisme. Denis
de Rougemont admet t out à f ait que les concept ions de l’ amour
qu’ illust re la poésie provençale, au Moyen Age, ne ref lèt ent
aucunement les t radit ions sociales du Midi. Cet t e poésie semble
en cont radict ion absolue avec les condit ions dans lesquelles elle
naquit (13) . Selon lui, cet t e concept ion de l’ amour venait
d’ ailleurs. Mais quel pouvait êt re cet ailleurs ?
L’ hérésie des Cat hares se répandait dans le Midi en même
t emps que la poésie en l’ honneur de la dame et dans les mêmes
provinces. Le problème cat hare représent ait selon l’ église, à
l’ époque, un danger aussi grave que celui de l’ amour court ois des
Troubadours. A part ir de ces données, de Rougemont a f ait croire
que les deux mouvement s ent ret iendraient en quelque sort e, une
espèce de lien. Mais il n’ exclut guère les origines orient ales de
l’ amour des "domnei"(14) .
Et ant donné que l’ origine at t ribuée à l’ hérésie cat hare
remont e aux sect es néo-manichéens d’ Asie mineure, d’ Ant ioche
j usqu’ aux f ront ières balkaniques, il est à se demander pourquoi
cet t e convent ion n’ a pas f leuri dans la poésie gallo-romaine. Les
condit ions n’ ét aient -elles propices au développement d’ une t elle
idéologie érot ique que dans les régions du Midi ? Il semble que de
Rougemont ait voulu signif ier que les origines de l’ amour court ois
sont orient ales mais leur développement est cat hare.
Enf in les part isans de l’ hypot hèse de l’ origine arabe sont
convaincus de l’ inf luence de la lit t érat ure arabo-andalouse sur la
poésie lyrique occit ane (15) . Les Andalous ont devancé les
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Les sources de l'amour courtois des Troubadours
Troubadours, de plus de quat re siècles, dans le recours aux
f ormes st rophiques, et la vénérat ion de la dame compt ait parmi
les t radit ions des Arabes.
Guillaume IX, d’ après sa biographie, avait ét é d’ abord un
"t richador de domnas", avant de devenir soudainement un amant
court ois. Il est évident que sa nouvelle orient at ion ne ref lét ait
aucunement les t radit ions de la sociét é médiévale. Ni Ovide ni
Fort unat n’ ont de rapport apparent avec l’ idéalisat ion de la
"domna" provençale. L’ amour des Troubadours est bien loin de
celui des Romains.
Dès la f in du XIe siècle, l’ Occit anie se vit orient ée vers une
nouvelle convent ion socio-lit t éraire, qui est t out à f ait ét rangère
à l’ Europe chrét ienne(16) . Cet t e nouvelle convent ion est l’ écho
d’ une lit t érat ure dit e andalouse. Les Jongleurs, les "sirvens" et
les pèlerins ont ét é les principaux act eurs qui ont cont ribué au
passage de cet t e lit t érat ure du Sud au Nord, et dont les
Troubadours f urent les précurseurs.
Les poèt es provençaux ont pu int roduire dans leur sociét é
presque t ous les t hèmes de la poésie andalouse. Ils
s’ abandonnaient à l’ obédience des dames, décrivaient l’ "albespi"
et évoquaient les "cansons d’ auzelh". Quant aux dif f érent es
f ormes mét riques de leur poésie, rien ne prouve qu’ elles aient
exist é avant les Troubadours. Ces f ormules sont emprunt ées en
réalit é de l’ Andalousie(17) .
Pour dét ourner les regards de cet t e poésie aux origines
levant ines, les papes à l’ époque, ent raînaient comt es, ducs et
marquis, à rej oindre les rangs des Croisades et combat t re les
Musulmans en t erre de Palest ine. Tout ef ois, les Troubadours
n’ ont pas renoncé à leur poésie, mais ils ont composé des sat ires
et des invect ives sur Rome, les rois de France et les
commandit aires des Croisades(18) .
L'église n’ avait pas t rouvé d’ aut res moyens pour parer aux
conséquences de cet t e révolt e lit t éraire que de proclamer,
en 1209, la Croisade cont re les Albigeois dans le Sud de la
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Pr Mohammed Abbassa
France. Cet t e guerre qui a duré j usqu’ à 1229 et imposé
l’ inquisit ion, marqua l’ inf ract ion de la poésie lyrique des
Troubadours.
Après le Narbonnais Guiraut Riquier, dernier Troubadour
occit an, les Provençaux vécurent , à la f in du XIIIe siècle, la
décadence des let t res d’ Oc. Et depuis cet t e dat e, les poèt es
it aliens du "t recent o" port èrent l’ honneur du génie poét ique ; t els
les Cavalcant i, les Dant e, les Guinicelli, les Pet rarca et bien
d’ aut res Toscans du Dolce St il Nuevo.
Notes :
1 - Pierre le Gent il : La lit t érat ure f rançaise du Moyen Age, Paris 1968, p. 8.
2 - Rét o Robert o Bezzola : Les origines et la f ormat ion de la lit t érat ure
court oise en Occident , Ed. Champion, Paris 1944, 2e P. , T. 1, p. 30.
3 - René Nelli : L’ Erot ique des Troubadours, Coll. 10/ 18, U. G. E. , Paris 1974,
T. 1, p. 36.
4 - Americo Cast ro : Réalit é de l’ Espagne, Paris 1963, p. 282.
5 - Pierre le Gent il : op. cit . , p. 17.
6 - Alf red Jeanroy : Les chansons de Guillaume IX, Ed. Champion, 2e édit ion,
Paris 1972, p. xix (int roduct ion).
7 - René Nelli : Troubadours et Trouvères, Ed. Hachet t e, Paris 1979, p. 19.
8 - Henri-Irénée Marrou : Les Troubadours, Ed. du Seuil, Paris 1971, p. 118.
9 - Rét o Robert o Bezzola : Les origines. . . , 1ere P. , p. 42 ss.
10 - Ovide : L’ Art d’ aimer, Coll. Poche, Paris 1966, p. 15 ss.
11 - Alf red Jeanroy : La poésie lyrique des Troubadours, Ed. Privat -Didier,
Toulouse - Paris 1934, T. 1, p. 65.
12 - René Nelli : op. cit . , T. 1, p. 36.
13 - Denis de Rougemont : L’ Amour et l’ Occident , Coll. 10/ 18, U. G. E. ,
Paris 1979, p. 80.
14 - Ibid. , p. 118 ss.
15 - Robert Brif f ault : Les Troubadours et le sent iment romanesque, Ed. du
Chêne, Paris 1943, pp. 20-64.
16 - Erich Kuhler: Sociologia della f in’ amor, saggi t robadorici, Padova 1976,
p. 2 segg.
17 - Ramón Menéndez Pidal: Poesía árabe y poesía europea, 5a ed. , EspasaCalpe, S. A. , 1963, pag. 17.
18 - Robert Brif f ault : op. cit . , p. 134.
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Les sources de l'amour courtois des Troubadours
Références :
1 - Bezzola, Rét o Robero : Les origines et la f ormat ion de la lit t érat ure
court oise en Occident , Ed. Champion, Paris 1944.
2 - Brif f ault , Robert : Les Troubadours et le sent iment romanesque, Ed. du
Chêne, Paris 1943.
3 - Cast ro, Americo : Réalit é de l’ Espagne, Paris 1963.
4 - Gent il, Pierre le : La lit t érat ure f rançaise du Moyen Age, Paris 1968.
5 - Jeanroy, Alf red : La poésie lyrique des Troubadours, Ed. Privat -Didier,
Toulouse - Paris 1934.
6 - Jeanroy, Alf red : Les chansons de Guillaume IX, Ed. Champion, 2e édit ion,
Paris 1972.
7 - Kuhler, Erich: Sociologia della f in’ amor, saggi t robadorici, Padova 1976.
8 - Marrou, Henri-Irénée : Les Troubadours, Ed. du Seuil, Paris 1971.
9 - Nelli, René : L’ Erot ique des Troubadours, Coll. 10/ 18, U. G. E. , Paris 1974.
10 - Nelli, René : Troubadours et Trouvères, Ed. Hachet t e, Paris 1979.
11 - Ovide : L’ Art d’ aimer, Coll. Poche, Paris 1966.
12 - Pidal, Ramón Menéndez: Poesía árabe y poesía europea, 5a ed. , EspasaCalpe, S. A. , 1963.
13 - Rougemont , Denis de : L’ Amour et l’ Occident , Coll. 10/ 18, U. G. E. ,
Paris 1979.
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