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La cultura politica delle destre in Italia

2018, Revue Babel Collection Civilisations et Sociétés

Mio contributo al numero monografico di "Revue Babel Collection Civilisations et Sociétés" , dedicato a "Les cultures politiques en Italie. Des origines à la fin de la «première» République" (N°. XVI, 2018 - sous la direction de Simone VISCIOLA). Résumé: La droite en Italie, comme et plus que dans d’autres pays, se présente comme un sujet politique pluriel. C’est pourquoi il est inévitable de parler de “droites” et, par là même, de cultures politiques exprimées par une galaxie de mouvements et de partis qui vont du traditionalisme réactionnaire et contre-révolutionnaire au conservatisme libéral, en passant par d’autres articulations et gradations. Les droites italiennes commencent à donner forme à une culture politique accomplie et structurée à cheval sur le XIXe et le XXe siècles. Dans ce sens, le nationalisme est une culture politique fondatrice de la droite italienne. Le fascisme peine à être complètement intégré dans le concept traditionnel de droite et son idéologie encore plus que le régime auquel il a donné naissance. L’héritage du fascisme a été lourd de tous les points de vue, même du point de vue de l’histoire de la droite italienne de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis le deuxième après-guerre, cette dernière se présente comme ayant un avenir fortement hypothéqué et étant soumise à l’attrait récurrent exercé par des positions radicales et extrémistes. Au contraire, la catégorie du moderatismo, caractéristique du lexique politique italien, entrera elle aussi dans le jargon journalistique et dans le débat public, et connotera l’histoire des droites de la Péninsule. Il s’agit d’un terme-concept pas tout à fait univoque, incertain tant dans sa définition en termes de culture ou d’idéologie politique que dans son identification intégrale et sans résidus avec la catégorie de droite. À cela il faut ajouter l’expérience, éphémère mais durablement influente, du “qualunquisme” et l’entrée dans l’histoire des droites italiennes de la fin du XXe siècle d’une mouvance protestataire, contraire à la partitocratie et tendant souvent au rejet des partis et, plus généralement, de la politique. Mots-clés. – Droite, conservatisme, nationalisme, fascisme, moderatismo, antipolitique

Revue Babel Collection Civilisations et Sociétés Les cultures politiques en Italie. Des origines à la fin de la « première » République N° XVI 2018 Sous la direction de Simone VISCIOLA 3 4 Revue Babel REVUE DU LABORATOIRE BABEL Publiée avec le concours du Conseil régional P.A.C.A. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Gilles LEYDIER COMITE EDITORIAL Fréderic ARMAO, Nicolas BALUTET, Stéphanie DEMANGE, Marie GAYTE, Alessandro LEIDUAN, Gilles LEYDIER, Alexia MARTIN, Pierre-François PEIRANO, Karine TOURNIER-SOL, Simone VISCIOLA CONSEIL SCIENTIFIQUE Hélène FINET (Université de Pau et des pays de l’Adour), Christopher GIFFORD (Université de Huddersfield), Alain GIRARD (Université de Perpignan), Charles ISRAEL (Université d’Auburn), Célia KEREN (Science Po Toulouse), Scott SERNAU (Université d’Indiana) Contact Laboratoire Babel : http://babel.univ-tln.fr Université de Toulon U.F.R. des Lettres, Langues et Sciences Humaines, CS 60584 83041 Toulon CEDEX Tél. 04 91 14 29 67 – Fax 04 91 14 20 90 Commandes Les commandes sont à adresser à : revuebabel@univ-tln.fr Paiement par chèque à l’ordre de l’Agent Comptable de l’Université de Toulon Prix au numéro : 12 € 5 6 Sommaire Simone VISCIOLA Introduzione. Le culture politiche dell’Italia contemporanea: per una (nuova) storia……………………………………...p. 11 Domenico Maria BRUNI La cultura politica del liberalismo italiano…………………p. 51 Corrado SCIBILIA La cultura politica del repubblicanesimo italiano…………...p. 81 Andrea RICCIARDI Il socialismo italiano. Teoria, prassi politica e autorappresentazione: quale rapporto?....................................p. 107 Roberto COLOZZA PCI e non solo. La cultura politica comunista in Italia……p. 181 Danilo BRESCHI La cultura politica delle destre in Italia……………………p. 255 Paolo ACANFORA Cultura politica e cattolicesimo democratico nell’Italia del secondo dopoguerra……………………………………...p. 289 7 Varia Francesca TORTORELLA Le débat autour de la question européenne au sein du Partito d’Azione (1943-45)……………………………………….p. 333 Mattia RINGOZZI Per una biografia di Luigi Campolonghi…………………p. 353 Ont contribué à ce numéro……………………………p. 371 Précédents numéros de la collection………………….p. 375 8 10 Danilo BRESCHI La cultura politica delle destre in Italia Résumé. – La droite en Italie, comme et plus que dans d’autres pays, se présente comme un sujet politique pluriel. C’est pourquoi il est inévitable de parler de “droites” et, par là même, de cultures politiques exprimées par une galaxie de mouvements et de partis qui vont du traditionalisme réactionnaire et contre-révolutionnaire au conservatisme libéral, en passant par d’autres articulations et gradations. Les droites italiennes commencent à donner forme à une culture politique accomplie et structurée à cheval sur le XIXe et le XXe siècles. Dans ce sens, le nationalisme est une culture politique fondatrice de la droite italienne. Le fascisme peine à être complètement intégré dans le concept traditionnel de droite et son idéologie encore plus que le régime auquel il a donné naissance. L’héritage du fascisme a été lourd de tous les points de vue, même du point de vue de l’histoire de la droite italienne de la seconde moitié du XXe siècle. Depuis le deuxième après-guerre, cette dernière se présente comme ayant un avenir fortement hypothéqué et étant soumise à l’attrait récurrent exercé par des positions radicales et extrémistes. Au contraire, la catégorie du moderatismo, caractéristique du lexique politique italien, entrera elle aussi dans le jargon journalistique et dans le débat public, et connotera l’histoire des droites de la Péninsule. Il s’agit d’un terme-concept pas tout à fait univoque, incertain tant dans sa définition en termes de culture ou d’idéologie politique que dans son identification intégrale et sans résidus avec la catégorie de droite. À cela il faut ajouter l’expérience, éphémère mais durablement influente, du “qualunquisme” et l’entrée dans l’histoire des droites italiennes de la fin du XXe siècle d’une mouvance protestataire, contraire à la partitocratie et tendant souvent au rejet des partis et, plus généralement, de la politique. Mots-clés. – Droite, conservatisme, nationalisme, fascisme, moderatismo, antipolitique 255 Riassunto. – La destra in Italia, come e più che altrove, si presenta quale soggetto politico plurale. È pertanto inevitabile parlare di “destre”, e così di culture politiche espresse da una galassia di movimenti e partiti che spaziano dal tradizionalismo reazionario e controrivoluzionario al conservatorismo liberale, passando per ulteriori articolazioni e gradazioni. Le destre italiane cominciano a dare forma ad una cultura politica compiuta e strutturata a cavallo tra Otto e Novecento. In tal senso il nazionalismo è cultura politica fondativa della destra italiana. Il fascismo fatica a rientrare integralmente nel concetto tradizionale di destra, e la sua ideologia ancor più del regime cui dette vita. Pesante è stata l’eredità del fascismo, sotto tutti i punti di vista, anche quello della storia della destra italiana del secondo Novecento. Dal dopoguerra quest’ultima si presenta con un futuro fortemente ipotecato, sottoposta al ricorrente richiamo esercitato da posizioni radicali ed estremistiche. Viceversa anche la categoria di moderatismo, peculiarità del lessico politico italiano, entrerà nel gergo giornalistico, nel dibattito pubblico e connoterà la storia delle destre della penisola. Si tratta di un termine-concetto nient’affatto univoco, incerto sia nella sua definizione in termini di cultura o ideologia politica, sia nella sua identificazione integrale e senza residui con la categoria di destra. A ciò si aggiunga la vicenda, breve ma durevolmente influente, del qualunquismo con l’innesto nella storia delle destre italiane tardonovecentesche di un filone protestatario, antipartitocratico, quando non antipartitico, e più in generale antipolitico. Parole chiave. – Destra, conservatorismo, nazionalismo, fascismo, moderatismo, antipolitica Avere per oggetto di studio “le destre” comporta l’esposizione e l’analisi di una serie di questioni preliminari. In primo luogo, il fatto che siamo di fronte ad un oggetto plurale, tutt’altro che monolitico. In secondo luogo, la genericità dell’espressione che non rimanda ad una precisa famiglia politica tradottasi in uno o più partiti organizzati, concretamente presenti e attivi nella storia d’Italia. A differenza di chi debba trattare di liberali, socialisti, comunisti, repubblicani, democristiani o azionisti, con le destre colui che è chiamato a studiarle ed esaminarle si trova di fronte ad un prioritario e ineludibile problema di definizione. Anzitutto, occorre partire dalla dicotomia destra/sinistra, dalla sua storia, dal suo statuto epistemologico, indicandone potenzialità e limiti euristici. 256 Com’è noto, la distinzione fra destra e sinistra risale alla fine del Settecento e trova la sua introduzione nel lessico politico europeo nel corso della Rivoluzione francese. È pertanto francese il conio di una dicotomia con la quale si è sempre più andata a configurare la scena politica dei sistemi istituzionali europei, con una proiezione che è diventata poi mondiale, soprattutto quando la storiografia è andata a rileggere gli eventi della storia alla luce delle categorie di destra e sinistra. In modo anacronistico, si è persino rintracciata tale dicotomia prima del 1789. È invece soltanto a partire da quella data che si è politicizzata la bipartizione con cui già a fine Seicento si cominciava a descrivere la vita parlamentare britannica. Politicizzata e spazializzata, a conferma che senza la rivoluzione che il parlamentarismo moderno ha comportato sul piano istituzionale non si sarebbe mai avuta la distinzione fra una destra e una sinistra. La sede istituzionale presso cui questa distinzione trovava espressione, ossia l’assemblea parlamentare, è diventata un luogo di rappresentanza di idee e opinioni. La dimensione geometrica da mera indicazione spaziale si è così caricata di un compito rappresentativo, e quindi di una valenza politica, discriminando le posizioni assunte in merito al ruolo che avrebbe dovuto svolgere quel che era stato per secoli il perno decisionale delle principali monarchie territoriali europee. Il re, appunto. Ma insieme, e ancor prima, è la più modesta figura del presidente dell’assemblea, in posizione necessariamente centrale e mediana, a costituire quel perno attorno a cui vanno coagulandosi fisiologicamente un lato destro e un lato sinistro. È dunque nella dinamica assembleare che, in virtù di un meccanismo organizzativo quasi autopropulsivo, si sono rapidamente individuate una parte destra e una parte sinistra all’interno delle aule in cui si radunavano i titolari della potestà rappresentativa, deputati a decidere per conto di coloro che, depositari della sovranità popolare o volontà generale (nazionale), li hanno eletti. Ciò significa che destra e sinistra sono categorie figlie di una visione lineare e geometrizzante dello spazio politico e, al tempo stesso, risentono ideologicamente dell’epoca in cui sono state “inventate”. Ben presto la destra rappresenta tutto ciò che si oppone al processo rivoluzionario. Che si oppone o frena, con varietà di gradazione, a distinguere così fra una destra moderata e una estrema. È pertanto attorno alle idee di rivoluzione e di progresso che si costruisce la dicotomia, condizionandone le definizioni che si avranno nel corso dei decenni successivi, fino ai giorni nostri. 257 Da quanto pur brevemente premesso consegue che la genesi della dicotomia destra/sinistra ha precise connotazioni cronologiche e geografiche. Ciò significa che parlare di destra, come di sinistra, in termini “essenzialistici” ha poco senso, soprattutto per uno storico. Fuori della Francia e inoltratisi ben oltre la fine del diciottesimo secolo i concetti politici di destra e sinistra mutano profondamente di contenuto. Chiamati a tentare una definizione della cultura politica della destra italiana nel corso del Novecento, non possiamo che prendere le mosse dalle seguenti considerazioni svolte oltre vent’anni fa dal politologo Marco Tarchi: In realtà tutta l’esperienza politica italiana di questo secolo fa sorgere grossi dubbi sull’utilità classificatoria di concetti come quelli di destra e sinistra. Credo anzi che l’Italia sia stata un vero e proprio laboratorio per la messa in discussione di queste categorie, non solo sul piano teorico ma anche su quello pratico. Non è difficile constatare la non rispondenza della dinamica politica a questa bipartizione: se andiamo a verificare che cos’è accaduto in questo paese dall’unità in poi, ci accorgiamo che motivi e fermenti di destra e di sinistra si intersecano di continuo, con frequenti inversioni di ruolo. Troviamo forze nominalmente di sinistra che propongono provvedimenti non egualitari e formazioni di destra che cavalcano motivi di demagogia sociale 1. Non possiamo non accennare all’Ottocento trattando di storia e cultura politica italiana, dal momento che solo dal 1861 datiamo la presenza di uno Stato nazionale nella penisola. È all’interno di una forma statuale che può darsi un istituto assembleare all’interno del quale una destra e una sinistra prendono forma. La genesi dei due concetti, come abbiamo visto, comporta questo: la presenza tanto di un parlamento detentore di quote relativamente importanti della sovranità politica quanto di almeno due formazioni partitiche, sia pure embrionali in termini di identità e organizzazione, perché solo tramite esse prende vita e comincia ad operare un’assemblea legislativa. Proprio alla luce di quanto ora precisato si possono subito cogliere alcune peculiarità, se non proprio anomalie, della storia italiana. Anzitutto, la prima formazione politica nazionale a fregiarsi del nome di “destra”, la cosiddetta Destra storica, non è né conservatrice né costituirà mai un partito nel senso moderno, rimanendo per tutta la durata della sua esistenza un gruppo parlamentare, o meglio una serie di consorterie 1 Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia. La destra italiana dopo il fascismo, p. 13. 258 notabilari per lo più a dimensione regionale, sulla scia del preesistente assetto pluristatuale della penisola italiana. La Destra storica non può porsi come forza conservatrice, non almeno nella sua fase iniziale, nel mentre si sta compiendo il processo risorgimentale, dal momento che deve sovvertire l’ordine vigente, in nome dell’unità e dell’indipendenza nazionali. Tanto meno è reazionaria, posizione, quest’ultima, che è propria semmai degli ambienti cattolici, direttamente o indirettamente legati agli interessi dello Stato pontificio, oppure delle dinastie regnanti sulla penisola, tutte abbondantemente antecedenti alla Rivoluzione francese e restaurate dopo la tempesta napoleonica proprio in nome dei principi legittimistici dell’ancien régime. Lo schieramento politico che ha originariamente in Cavour il proprio leader indiscusso si configura come destra soltanto nella misura in cui intende perseguire l’obiettivo dell’indipendenza nazionale, comune alla sinistra, mazziniana e garibaldina, per il tramite però delle risorse diplomatiche e avvalendosi della forza militare concentrate nella monarchia sabauda. Mentre i democratici cercavano la via insurrezionale e popolare, i cosiddetti “moderati” si ponevano su quest’altra linea. Non possiamo però con ciò negare la natura rivoluzionaria della Destra storica rispetto allo status quo. Come ha scritto Giuseppe Prezzolini, essa «era rivoluzionaria, ma in un senso liberale. Voleva lasciare la libertà agli individui, dando loro uno Stato: uno Stato libero, nel quale si potesse esercitare la libera concorrenza»2. Ancor più precisamente, la destra italiana del periodo preunitario e immediatamente postunitario, «doveva necessariamente fondarsi sulla Rivoluzione francese». E Prezzolini aggiunge: «la Rivoluzione francese fu una rivoluzione sociale (cioè voleva il passaggio delle terre dall’aristocrazia ai contadini), mentre quella italiana fu nazionale, cioè diretta principalmente contro il dominio straniero. Il punto di convergenza fra repubblicani e monarchici, in Italia, era l’idea dell’indipendenza e unità nazionali. Soltanto pochi sognatori pensavano alla questione della proprietà: Pisacane, ad esempio»3. Obiettivo centrale, quasi esclusivo, della destra delle origini fu la costruzione di uno Stato moderno, in grado di riassorbire le plurisecolari fratture regionali e consolidarsi nella sua unità politico-territoriale; in seguito, di arrivare a competere con le maggiori potenze europee, esigenza, questa, che peraltro si sarebbe manifestata con l’avvento al potere della 2 3 Giuseppe Prezzolini, Intervista sulla destra, p. 17. Ibid., p. 17. 259 cosiddetta Sinistra storica4. Il mancato sviluppo di una monarchia pienamente costituzionale, stante lo Statuto albertino che sanciva importanti prerogative regie, e un sistema elettorale che rimase a lungo ristretto, nonostante l’allargamento del suffragio introdotto nel 1882, non favorirono il formarsi di moderni partiti distinti per identità e programmi. Il modo in cui era stata raggiunta l’unità nazionale, cioè per via eminentemente regia e “piemontesizzante”, e il fatto di avere l’opposizione intransigente del Vaticano e dell’intero mondo cattolico, all’indomani della presa di Roma e della soluzione “militare” dell’annosa questione romana, lasciarono la classe dirigente nazionale accerchiata a sinistra dai “rossi” (i mazziniani e i garibaldini, successivamente i socialisti) e a destra dai “neri” (i cattolici, appunto). Ciò spinse tanto il re quanto l’élite politica parlamentare a «governare stando al centro», considerando il fatto che l’avversione ai partiti, oltre che retaggio della cultura politica del liberalismo primo-ottocentesco, «nasceva in concreto dal fatto che quelli esistenti, reali o potenziali, il clericale e il democratico, erano, o erano considerati, associazioni intese a distruggere lo Stato liberale e monarchico»5. Ne conseguiva che, essendo «diffusa la tendenza a identificare le istituzioni e lo Stato col governo, un solo partito era accettato come pienamente legittimo, quello costituito dalla maggioranza ministeriale»6. Il trasformismo fu, pertanto, una conseguenza quasi naturale. Non un vizio nazionale, frutto di un presunto carattere degenerato del popolo italiano, bensì un metodo di governo istituito e consolidato al fine di emarginare le ali estreme, dichiaratamente antisistema. Con conseguente impedimento di ogni possibilità di alternanza, e in ciò la patologia politico-istituzionale rispetto al fisiologico avvicendarsi al potere tra maggioranza e opposizione, tipico di un sistema liberal-costituzionale rappresentativo7. Con il che la Destra storica, una volta passate le consegne alla Sinistra nel 1876, sostanzialmente si dissolse, anche se proprio da quel momento i suoi epigoni cominciarono a sviluppare una cultura politica di spessore. Sarà merito soprattutto della parte che non confluirà nella maggioranza ministeriale e che, scegliendo l’opposizione parlamentare, 4 Federico Chabod, Storia della politica italiana dal 1870 al 1896, pp. 529-562. Giampiero Carocci, Destra e sinistra nella storia d’Italia, pp. 3-4. 6 Ibid., p. 4. 7 Giovanni Sabbatucci, Il trasformismo come sistema, pp. 6-8. 5 260 diventerà un po’ come «la cattiva coscienza del trasformismo»8. Tra di essi emersero anche i primi che ammisero la realtà e la legittimità della “questione sociale” (Pasquale Villari, Sidney Sonnino e Leopoldo Franchetti), e tentarono di abbozzare almeno una politica preventiva sul tema. Fu il cattolicesimo a posizionarsi sulla destra dello schieramento politico nazionale a cavallo tra Otto e Novecento, con personalità come Giuseppe Toniolo, un conservatore, il quale «non parla di rivoluzione, non parla di collettivismo; parla di piccola proprietà, di piccola borghesia, di cooperative. Interpreta, in fondo, l’aspirazione del popolo italiano: cioè che gli si permetta di vivere decentemente»9. A livello di cultura alta, nei decenni a cavallo tra Otto e Novecento la destra offre contributi intellettualmente interessanti e di livello talora internazionale: dall’hegelismo napoletano al liberalismo aperto alla questione sociale dei Villari e dei Sonnino, dal neoidealismo di Benedetto Croce e Giovanni Gentile alla scienza politica di Gaetano Mosca e Vilfredo Pareto, ispirata ai criteri del realismo e dell’elitismo. In generale, si trattò di una destra che gravitava attorno al tronco del liberalismo governativo, criticandolo più o meno aspramente a seconda dei casi, ma diventando sempre più d’opposizione in epoca giolittiana, quando si fece strada la questione democratica. Fu l’introduzione del suffragio universale a cambiare le carte in tavola della cultura politica italiana. Siamo nel 1912. Se è vero che la destra italiana non nasce controrivoluzionaria nel senso che assume questa aggettivazione politica in un contesto culturale e sociale come quello francese, ad esempio, è altrettanto indubbio che il suo moderatismo è sinonimo di avversione al mutamento violento e repentino. Soprattutto si mostra conservativa sul piano dell’istituto monarchico e refrattaria allo sviluppo partitico moderno, il che significa nei fatti una incomprensione, o comprensione tardiva, della società di massa e delle sue caratteristiche ed esigenze. È stato da più parti notato come la classe dirigente postunitaria si sia contraddistinta per un’impronta giacobina della propria cultura e stile politico10. Anche la destra, pertanto, parteciperebbe di questo «tratto genetico» dettato da un «imperativo di modernizzazione», per cui la 8 Giuseppe Prezzolini, Op.cit., p. 27. Ibid., p. 54. 10 Roberto Chiarini, Destra italiana dall’Unità d’Italia a Alleanza Nazionale; Raffaele Romanelli, Il comando impossibile. Stato e società nell’Italia liberale. 9 261 conservazione che più preme alla destra italiana è la difesa ad oltranza della rivoluzione risorgimentale, patriottica e liberale. Cultura politica che riflette, altresì, la debolezza di una borghesia, quella italiana, che ancora ad inizio Novecento è soprattutto proprietaria terriera (nelle campagne) o espressione delle libere professioni (nelle città)11. Assieme al suffragio universale, e dunque alla democratizzazione, l’altro fattore innovativo e dirompente dello scenario politico-culturale italiano fu l’industrializzazione, il cui primo pieno decollo si consumò esattamente negli stessi anni. Siamo nel periodo giolittiano, e il centrismo governativo, identificato col liberalismo di ascendenza risorgimentale sotto il profilo delle culture politiche, vide la destra scivolare progressivamente, e anche piuttosto rapidamente, verso posizioni prevalentemente antiliberali. Ciò fu favorito dall’avvicinamento dei cattolici al centro giolittiano, grazie ad operazioni come il cosiddetto “Patto Gentiloni” all’indomani dell’introduzione del suffragio universale nel 1912. In questo scenario lo scoppio della Prima guerra mondiale fu la classica goccia per cui il vaso finisce con il traboccare. Lo spazio a destra fu così rapidamente egemonizzato dal nazionalismo, il quale aveva nel decennio precedente preso di petto i due nuovi fenomeni emersi nella società italiana: le masse e l’industria, dove una era sostanzialmente figlia dell’altra. Come è stato osservato, «con il nazionalismo la destra italiana liquidava ogni impronta anti-moderna che in precedenza l’aveva stabilmente mortificata nelle sue ambizioni», tanto da diventare piuttosto «l’ala marciante della modernizzazione, sia economica che politica, del Paese»12. A questo punto, la destra italiana aveva perduto il legame con il conservatorismo, almeno quello politico e sociale di tipo ottocentesco, ponendosi come obiettivo l’integrazione delle masse operaie, e lavoratrici in generale, attraverso una mobilitazione dall’alto, preferita alla partecipazione dal basso. In questo senso, restava centrale il ruolo dello Stato, tanto dal punto di vista economico che sociale e culturale, con accenti pedagogici e paternalistici che rivelavano una qualche continuità con la fase genetica del processo di consolidamento dell’Unità nazionale. Nella mobilitazione, la dimensione emotiva avrebbe dovuto svolgere, e 11 Roberto Chiarini, «Destra: per un uso critico». Destra/Sinistra. Storia e fenomenologia di una dicotomia politica, p. 238. 12 Ibid., p. 239. 262 svolse, un ruolo altrettanto significativo. La nazione fu pertanto evocata anche come mito, in senso soreliano, ossia immagine motrice che suscitava sentimenti di partecipazione ancor prima di una concreta ed effettiva partecipazione. D’altro canto, «è l’intera storia dell’Italia post-risorgimentale che si presta ad una lettura in chiave statalistica. Dati i tempi e i modi del processo di unificazione della penisola, non c’è da stupirsi che tanto la destra quanto la sinistra abbiano visto nelle politiche ispirate e dirette dalle istituzioni statali l’unico strumento disponibile per assicurare nel contempo lo sviluppo economico del paese e un’attenuazione delle sperequazioni fra le diverse aree che lo componevano»13. Secondo Roberto Chiarini, la vera nascita di una destra propriamente detta in Italia è novecentesca ed è quella nazionalistica. Ciò avrebbe comportato la non trascurabile conseguenza di diffondere nella cultura politica italiana la convinzione che «destra sia sinonimo di illiberalismo»14. Non che la sinistra novecentesca non si contraddistingua per una altrettanto pervicace avversione alla dottrina liberale, ma certamente la precoce identificazione della destra «prima col nazionalismo e poi soprattutto col fascismo, che può presto esibire il trofeo di una vittoria riportata simultaneamente su liberali e socialisti, fa terra bruciata di ogni residuo di tradizione moderata»15. Facendosi regime a netta vocazione totalitaria, il fascismo occupa l’intero spazio politico antagonista alla sinistra, e polarizza, nonché radicalizza, lo schema binario destra/sinistra. Ne consegue che durante il ventennio mussoliniano i liberali si collocano a sinistra, o su un centro che guarda a sinistra. Questa è una delle tante eredità del fascismo. Sulle spalle della destra il fardello risulterà particolarmente pesante e condizionante. La situazione è ulteriormente complicata dal fatto che il fascismo non intese mai collocarsi ideologicamente a destra, semmai come sintesi, per alcuni, come superamento, per altri, tanto della destra quanto della sinistra. Conservatori e liberali da una parte, socialisti e comunisti dall’altra. «Maestro di ossimori» è stato opportunamente definito il fascismo mussoliniano, illiberale ma non anti-democratico, semmai plebiscitario, dunque nazional-populista. «È all’ispirazione rivoluzionaria del giacobinismo» cui aspira un fascismo che è di destra solo nella misura in Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia, Op.cit., p. 26. Roberto Chiarini, «Destra: per un uso critico». Op.cit., p. 240. 15 Ibid. 13 14 263 cui occupa in modo totalitario e totalizzante il fronte anti-liberale e antisocialista. Eppure non nega l’idea di progresso, seppur rivendica un’altra via alla modernità. «Contesta che sviluppo e modernità si possano ottenere con la libertà», ritenendo superiore in termini di efficienza ed efficacia la soluzione totalitaria16. Alla luce di queste considerazioni, e di un ventennio di monopolio statale e ideologico del fascismo, la destra italiana del secondo Novecento si presenta con un futuro fortemente ipotecato. Se per moderatismo intendiamo un’attitudine psicologica con cui leggere e interpretare la vita associata, e dunque la politica, ancor più e ancor prima che un’ideologia ben precisa, possiamo dire che per moderati raggruppiamo tutti coloro che prediligono un mutamento assai lento e graduale, tanto da risultare quasi impercettibile. Sotto questo profilo, il moderatismo italiano è solo in parte sinonimo di conservatorismo, poiché, ad esempio, il moderato italiano non è solitamente avverso all’individualismo né tanto meno rivendica le prerogative di comunità organiche o corpi intermedi. Si tratta di un’attitudine che nasce in opposizione ad una qualche forma di radicalismo. Da metodo compatibile con diverse tradizioni politiche, si fa autonoma posizione ideologica nella prassi di governo postunitaria. Da allora non acquisirà mai, però, uno statuto dottrinario stabile e coerente. Suo unico tratto distintivo permanente resta l’inclinazione a considerare il conflitto politico e l’alternanza come patologie e non aspetti fisiologici di un sistema politico17. Di fatto, nel secondo dopoguerra si assiste alla seconda e definitiva fase di industrializzazione e, più in generale, di modernizzazione dell’economia e della società della nostra penisola. Ciò comporta il passaggio della borghesia italiana ad una condizione identica a quella già raggiunta, ad esempio, negli Stati Uniti e che si completa fra anni Settanta e Ottanta. Intendiamo dire che nel secondo Novecento matura anche in Italia una classe con un pensiero borghese che, «essendo il veicolo del presente, si nutre di ciò che ogni volta è nuovo»18. Al termine di quella che convenzionalmente è chiamata Prima repubblica, il conservatorismo è cultura politica ormai dileguatasi completamente, dopo essere uscita dalla Seconda guerra mondiale fortemente pregiudicata e progressivamente 16 Ibid. Eugenio Capozzi, Storia dell’Italia moderata. Destre, centro, anti-ideologia, antipolitica nel secondo dopoguerra, pp. 19-23. 18 Karl Mannheim, Conservatorismo. Nascita e sviluppo del pensiero conservatore, p. 122. 17 264 marginalizzata per effetto del fascismo, associato alla destra, di cui pare la gradazione estrema all’interno di un medesimo continuum che annovera il conservatorismo. Sotto certi aspetti, potremmo dire che il conservatorismo si tramuta in moderatismo. E va aggiunto che è espressione piuttosto dei ceti rurali e cattolici, per lo più meridionali, e sempre meno della borghesia, almeno di quella centro-settentrionale. Vale insomma la distinzione tra pensiero conservatore e pensiero borghese operata da Karl Mannheim, a cui sopra facevamo riferimento. Il moderatismo, da atteggiamento prepolitico diffuso presso un’ampia fascia dell’opinione pubblica nazionale, si traduce in posizione politica di freno di fronte a qualsiasi evoluzione o trasformazione percepite come pericolose per la stabilità, assurta a valore supremo19. Si comprende immediatamente come, esanime il conservatorismo, è il moderatismo che si accentua nel secondo dopoguerra come espressione sociologica della destra italiana, in virtù della paura del comunismo. È dunque l’anticomunismo il fattore aggregante di un variegato fronte moderato, in cui si risolve anche ciò che sta a destra del panorama politico italiano. Solo con il trascorrere del tempo, intorno agli inizi degli anni Ottanta, sarebbe emersa con maggiore forza e nettezza un’esigenza diffusa, elaborata anche sul piano culturale, di modernizzazione istituzionale attraverso riforme del sistema elettorale e di parte dello stesso impianto costituzionale. Occupato nel ventennio precedente dal fascismo, espropriato di buona parte del conservatorismo, il contenitore della destra italiana si riempie di anticomunismo, graduato secondo differenti accentuazioni. L’aggregato che ne risulta è estremamente eterogeneo nella sua composizione, sia sociale che culturale, che vede parte dei liberali, “di destra” appunto, monarchici, la stragrande maggioranza dell’elettorato democristiano, movimenti ecclesiali, e missini20. Questi ultimi sono gli esponenti del neofascismo. Essi rivendicano l’esperienza del ventennio mussoliniano, all’insegna dell’ambivalente motto «non rinnegare e non restaurare»21. Esauritosi rapidamente il fenomeno qualunquista22, una volta finito elettoralmente anche il fronte monarchico23, sul finire degli Eugenio Capozzi, Storia dell’Italia moderata, pp. 18-54. Giovanni Orsina, Storia delle destre nell’Italia repubblicana, p. 11. 21 Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia, pp. 28-30. 22 Sandro Setta, L’Uomo qualunque 1944-1948. 23 Andrea Ungari, «I Monarchici.» Storia delle destre nell’Italia repubblicana. 19 20 265 anni Cinquanta a destra dello schieramento partitico e parlamentare restano solo gli esponenti politici, i quadri e i militanti del Movimento sociale italiano (MSI). Trattandosi di formazione che rivendica almeno parte dell’esperienza fascista, e in particolare quella relativa al periodo di Salò e della Repubblica sociale italiana, non sempre e non nella sua interezza accetta di autodefinirsi “destra”. Secondo alcuni studiosi, l’immaginario politico del neofascismo italiano della seconda metà del Novecento è stato dominato dalla vicenda della Repubblica sociale italiana24. In effetti, almeno fino agli anni Settanta una consistente parte del mondo missino rifiuterà tale denominazione, o la accetterà a corrente alterna, a seconda delle convenienze politiche del momento, non trovando mai consensi presso i settori giovanili della militanza o dei simpatizzanti. Questi si contraddistinguono per il fatto di restare affascinati dal mito, fondamentalmente impolitico, cioè sterile e impotente dal punto di vista pratico-politico, del fascismo-movimento, delle origini sansepolcriste e dell’epilogo saloino. D’altronde, su molti militanti missini, non solo giovani, hanno prevalso lo stile, l’atteggiamento psicologico di sfida e i legami affettivi su considerazioni più squisitamente politiche e persino ideologiche. Classificato politologicamente come partito a vocazione antisistemica, il Movimento sociale italiano aggregò per quasi cinque decenni una forma di ribellismo rispetto al discorso legittimante la neonata democrazia repubblicana, riassumibile nell’antifascismo. Se quest’ultimo fu il dispositivo ufficiale della legittimazione repubblicana, l’anticomunismo fu quello ufficioso, altrettanto importante, soprattutto nel qualificare lo stato d’animo e il sentimento prepolitico di larga parte dell’elettorato italiano25. Tutto ciò si tradusse in un «animus anti-sinistra»26 prevalente nella società civile italiana, come confermato dai risultati elettorali del quarantennio della Prima repubblica27. Timoroso del nuovo, il moderatismo italiano ha riempito lo spazio a destra ma si è espresso politicamente votando per lo più al centro, a favore di quella Democrazia cristiana che, per le peculiari condizioni Cf. Furio Jesi, Cultura di destra; Francesco Germinario, L’altra memoria. L’Estrema destra, Salò e la Resistenza; Id., Da Salò al governo. Immaginario e cultura politica della destra italiana. 25 Aurelio Lepre, L’anticomunismo e l’antifascismo in Italia; Roberto Pertici, «Il vario anticomunismo italiano (1936-1960): lineamenti di una storia» Due nazioni. Legittimazione e delegittimazione nella storia dell’Italia contemporanea. 26 Roberto Chiarini, «Destra: per un uso critico», Op.cit., p. 241. 27 Piero Ignazi, I partiti italiani, pp. 12-14. 24 266 geopolitiche in cui versava l’Italia durante la cosiddetta Guerra Fredda, ha svolto un ruolo pivotale del sistema partitico e politico nazionale. Intesa come diga anticomunista, la DC ha incanalato la gran parte del moderatismo italiano e anche parte della cultura politica di destra conservatrice e liberale (quando quest’ultima non votava per il PLI). Si è trattato di «un fronte unito da un comune sentire incline al conformismo e pur tuttavia orientato da una sincera ispirazione religiosa, sempre pronto a palpitare per generiche cause nobili ma restio a mobilitarsi in concreto nella politica, soprattutto timoroso del nuovo, specie se questo si presenta con le vesti di una rottura del suo normale “quieto vivere”»28. Nella sua componente “di destra” questo moderatismo presenterebbe quali suoi elementi ideologici di fondo «un generico anti-liberalismo, un acceso antisocialismo», nonché un «imbelle anti-capitalismo»29, oppure, potremmo aggiungere, un diffuso anti-statalismo, pensando soprattutto a certi strati sociali di piccola e media imprenditoria, peraltro sostanzialmente circoscrivibili alle regioni centro-settentrionali della penisola. E questo sarà un punto che ideologicamente si accrescerà nei decenni successivi al boom economico e ai successi imprenditoriali conseguiti dalla cosiddetta “Terza Italia”30. La storia della destra italiana nel secondo dopoguerra, almeno fino ai primi anni Novanta e al crollo del comunismo internazionale e casalingo, è segnata da una doppia ipoteca. Una legata all’immediato passato: l’esperienza del fascismo, che rese inabitabile la collocazione a destra per i liberali, a differenza di quanto accadde nelle altre democrazie parlamentari europee. L’altra, invece, connessa al presente: la presenza del comunismo, appunto, rappresentato in Italia dal più grande partito comunista fuori dal mondo a dominazione o influenza sovietica (PCI). Di qui il peso determinante della pregiudiziale anticomunista e la difficoltà diffusa a identificarsi per l’elettorato moderato con l’antifascismo, data l’egemonia su di esso esercitata in misura crescente dal PCI31. Per precise ragioni storiche, pregresse e contingenti, la destra italiana è risultata inospitale per il liberalismo, mentre è risultata privata del contributo della 28 Roberto Chiarini, «Destra: per un uso critico», Op.cit., p. 241. Ibid.; Eugenio Capozzi, Storia dell’Italia moderata, p. 32. 30 Sul significato e il contesto storico di tale espressione, si veda Arnaldo Bagnasco, Tre Italie. La problematica territoriale dello sviluppo italiano. 31 Cf. Giovanni Orsina, «Quando l’Antifascismo sconfisse l’antifascismo. Interpretazioni della resistenza nell’alta cultura antifascista italiana (1955-1965)». 29 267 tradizione conservatrice, prima e più di quanto non stesse contemporaneamente accadendo nel resto d’Europa. Se è vero che «lo spazio pubblico repubblicano è stato strutturato dall’interazione fra due meccanismi largamente (seppure non interamente e non necessariamente) concorrenziali di legittimazione/delegittimazione: l’antifascismo e l’anticomunismo», e che il secondo di questi è stato «tendenzialmente aperto sulla destra»32, ben pochi si sono posizionati stabilmente all’interno di tale lato dello spettro politico-partitico e soprattutto ideologico. Lo hanno fatto semmai temporaneamente e soltanto su singole, specifiche issues. Ancor meno vi è stata competizione sull’etichetta di “destra”, volutamente lasciata al mondo politico e culturale missino, detentore di un monopolio peraltro non sempre pienamente gradito e pacificamente accettato. Presenti potenzialmente più “destre”, se si guarda, ad esempio, all’interno sia del partito liberale sia di quello democristiano, a livello tanto di cultura politica quanto partitica lo spazio pubblico italiano vide egemonica una sola destra. Tra ghettizzazione e auto-ghettizzazione del MSI, l’esito monopolistico fu ineluttabile. D’altronde, stiamo parlando del «più consistente partito di orientamento nostalgico di tutta l’Europa»33, stabilmente presente nel parlamento, negli enti locali e in numerose strutture amministrative per tutta la prima fase della storia repubblicana e capace di diventare protagonista della sua seconda fase, all’indomani delle elezioni politiche del 1994. Un’anomalia tutta italiana, che ha portato per cinquant’anni a far coincidere la definizione di destra con posizioni più o meno compiacenti nei confronti dell’esperienza politica fascista. Il conservatorismo ha così finito per essere sovente confuso con il nostalgismo, e il liberalismo a trovarsi oscillante tra posizioni centriste e di sinistra, in cui l’anticomunismo fu sempre subordinato all’antifascismo. Di qui nessuna alleanza possibile con chi al fascismo esplicitamente si richiamava, e la conseguente subalternità – culturale ancor prima che elettorale – del Partito liberale rispetto alla DC, nonostante i parziali tentativi di smarcamento e differenziazione operati dalla segreteria Malagodi, sempre e comunque condizionati dalla pregiudiziale antifascista 32 33 Id., Storia delle destre nell’Italia repubblicana, p. 9. Marco Tarchi, Esuli in patria. I fascisti nell’Italia repubblicana, p. 5. 268 e imperniati sul mantenimento e/o recupero della formula centrista a guida democristiana34. A ciò si aggiunga che il sistema di idee e credenze che ha caratterizzato la maggior parte dei partiti italiani nel corso del secondo dopoguerra è stato di tipo ideologico. Ciò comporta, secondo una recente proposta di interpretazione politologica, «un elevato livello di astrazione» rispetto a questioni di ordine pratico, nonché «una ridotta adattabilità, ossia un basso livello di ricettività rispetto all’evidenza empirica ovvero uno stato cognitivo sostanzialmente chiuso»35. Poco o per niente duttili, le culture politiche dell’Italia repubblicana risulterebbero pertanto facilmente soccombenti di fronte a repentine e profonde trasformazioni della società. La loro scomparsa nel corso dell’ultimo decennio ne sarebbe logica e inevitabile conseguenza. Tale rigidità ideologica è senz’altro ascrivibile al mondo missino, e ciò ne spiegherebbe la successiva «integrazione passiva», comunque poco elaborata sul piano della teoria politica, rispetto a principi e valori della democrazia liberale all’indomani della fine della Prima repubblica36. Gerardo Nicolosi, «Il Partito liberale italiano» Storia delle destre nell’Italia repubblicana, pp. 135-139, 139-142; Giovanni Orsina, L’alternativa liberale. Malagodi e l’opposizione al centrosinistra, pp. 187-200. 35 Marco Valbruzzi, «Cinque tesi sull’assenza di culture partitiche in Italia», p. 147. 36 «Passiva perché la base la subisce senza elaborarla direttamente attraverso un’attiva e motivata riscoperta delle ragioni della propria conversione “liberale”. E passiva anche perché il vertice la persegue non di sua iniziativa e secondo un percorso interno ma sulla base di una pressione ambientale cogente e come a rimorchio degli input trasmessigli dall’integrazione conseguita nel sistema politico. È per questa strada che la destra arriva ad adottare prima scelte programmatiche, uno stile di comportamento, un linguaggio in linea con la svolta consumata e solo dopo – e incompiutamente – a realizzare la sua sintonizzazione con le corrispondenti coordinate culturali»: Roberto Chiarini, «L’integrazione passiva». La destra allo specchio. La cultura politica di Alleanza Nazionale, p. 35. Sulla stessa linea, l’interpretazione fornita più di recente da un altro studioso: «La svolta fu repentina: in un anno si consumò lo strappo con il passato. […] Il problema fu piuttosto quello di comprendere quanto radicata e quanto meditata tale svolta fosse, soprattutto a livello giovanile, dopo una decennale abitudine ai testi evoliani. Un problema non risolvibile perché si trattò di comprendere qual era stato, nel corso dei suoi 49 anni di vita, il rapporto tra cultura e politica in un partito come il MSI. Una cultura vista come momento identitario, tra il nostalgismo patriottico e l’“altrove” rautiano ed evoliano: nessuno dei due elementi, tuttavia, era utile per comprendere la realtà, alludendo il primo ad un 34 269 Il fatto che per oltre quarant’anni i contenitori che in Italia hanno ospitato l’etichetta di “destra” siano stati i monarchici, in forma sempre più residuale fino a scomparire del tutto, e soprattutto i missini, ovvero i neofascisti, offre molte indicazioni interessanti sulla cultura politica che ha allignato da quelle parti. Non dobbiamo dimenticare che «l’antiintellettualismo è sempre stato rivendicato con orgoglio dal MSI come un tratto distintivo»37. Quel tanto di sensibilità per l’elaborazione culturale ai fini di una comprensione del presente è circolata quasi esclusivamente tra le componenti giovanili del MSI, ma anche qui ha agito sovente il tradizionalismo così come reinterpretato e proposto da Julius Evola, ponendo così quello stesso mondo giovanile su posizioni estranee al confronto interattivo con la modernità e le sue travolgenti trasformazioni in atto nel secondo dopoguerra. Rifiuto e/o rivolta erano le parole d’ordine del messaggio evoliano, «improntato a un chiaro determinismo regressista» e ad un culto dell’esoterismo che è stato poi declinato da non pochi seguaci in teorie cospirative e complottistiche della storia38. Come fu notato già nei primi anni Settanta dallo storico Renzo De Felice, quel che si registrava nella gioventù dei gruppi e gruppuscoli extra-parlamentari era piuttosto un «radicalismo di destra», se non vero e proprio «neonazismo», che si ispirava appunto al tradizionalismo evoliano, a metà strada tra visione cosmostorica e catastrofismo dai toni ostentatamente antiborghesi e anticapitalistici39. Si trattava di un fenomeno non solo italiano, connotato da estremismo, fanatismo, e da uno stato d’animo di pessimismo tragico, riassumibile nella celebre massima «muoia Sansone con tutti i filistei»40. Il militante missino di base rientra in un tipo psicologico definibile come quello dei “vinti della storia”, i quali, pur consapevoli di esserlo, e in modo definitivo, si ribellano nonostante tutto e tutti a tale verdetto e con uno slancio apparentemente vitalistico ma nei fatti profondamente nichilistico. La destra italiana, contenuta da un partito neofascista in epoca anti e post-fascista, finisce per recidere ogni legame con quell’idea di progresso che, declinata in mondo ormai scomparso e il secondo a un mondo mai esistito»: Giuseppe Parlato, La Fiamma dimezzata. Almirante e la scissione di Democrazia Nazionale, p. 120. 37 Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia, p. 91; Francesco Germinario, Da Salò al governo. Immaginario e cultura politica della destra italiana, pp. 35-46. 38 Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia, Op.cit., pp. 94-96; Francesco Cassata, A destra del fascismo: profilo politico di Julius Evola, pp. 321-354. 39 Renzo De Felice, Intervista sul fascismo, pp. 98-99. 40 Id., Scritti giornalistici. Dagli Ebrei a Mussolini 1974-1977, p. 84. 270 termini di sviluppo e potenza economico-industriale, aveva comunque connotato sia il nazionalismo sia il fascismo storico. Se, a questo punto, ci domandiamo quale sia stata la cultura politica, o quali siano state le culture politiche, della destra o, meglio, delle destre in Italia, la risposta non è affatto facile. In primo luogo, abbiamo soltanto nel Novecento una destra nazionalista, una destra fascista e quindi una destra neofascista. Peraltro, la seconda e la terza nutrono la convinzione, almeno a parole, di non essere riconducibili né tanto meno riducibili alla “destra”, da loro intesa come conservatorismo e/o liberalismo individualistico. Questa è l’anomalia maggiore che complica l’analisi di qualsiasi osservatore della storia della destra italiana che ne tenti una definizione in termini di cultura politica. Come detto, la visione del mondo dei nazionalisti fu a suo modo progressiva, se non progressista. Furono fautori del processo di modernizzazione, da correggere e guidare negli effetti emancipativi e individualistici che esso inevitabilmente sempre innesca. Sotto questo profilo è stato una sorta di «modernismo reazionario», simile alle posizioni di certa destra tedesca e austriaca, anche se segnata da un minor grado di aristocraticismo tipico di quest’ultima, anche per la diversa estrazione sociale dei principali esponenti del nazionalismo italiano41. Innegabilmente progressiva e modernista fu anche la visione fascista della storia, ovviamente del tutto svincolata dai valori liberali di libertà ed eguaglianza civile e giuridica. Il neofascismo, dal canto suo, inclinò ad una visione scettica, quando non pessimistica, del futuro, tanto che il nostalgismo ne costituì il tratto distintivo perdurante. Secondo alcuni, si può addirittura parlare di una «cinquantennale mobilitazione dell’estrema destra contro la modernità»42. Dal canto suo il moderatismo, per quel tanto che può essere definito fenomeno “di destra”, condivise un certo conservatorismo sul piano degli usi e dei costumi della società italiana, mescolando elementi della tradizione contadina con quelli del decoro borghese. La difesa del cattolicesimo romano, così come trasmesso dal magistero pontificio, fu senz’altro un valore aggregante la gran parte degli ambienti moderati. Le trasformazioni teologiche e anzitutto liturgiche avviate nei primi anni Sessanta a seguito degli esiti del Concilio Vaticano II produssero un forte Per l’uso di questa espressione, si veda Jeffrey Herf, Il modernismo reazionario. Tecnologia, cultura e politica nella Germania di Weimar e del Terzo Reich. 42 Francesco Germinario, Da Salò al governo. Immaginario e cultura politica della destra italiana, pp. 9-10. 41 271 disorientamento in quegli stessi ambienti. La Chiesa subì nel tempo un indebolimento rispetto al ruolo che aveva tradizionalmente svolto quale punto di riferimento culturale e valoriale. È certo che non tutto lo schieramento moderato si risolvesse nel filo-cattolicesimo. Certamente l’origine anticlericale della prima destra italiana, quella post-cavouriana, era anch’essa stata obliata e si era trasferita a sinistra o al centro assieme al residuale mondo laico e liberale, gravitante fra PLI e PRI (e, successivamente, PSDI). D’altro canto, il fatto che la tradizione religiosa prevalente tra la popolazione italiana sia quella cattolica può rendere meno intransigenti e meno impermeabili alla modernità di quanto si sia solitamente portati a credere. Lo avrebbe dimostrato proprio il processo messosi in moto in concomitanza e a seguito del Concilio Vaticano II. Il mondo cattolico, nelle sue varie ramificazioni collaterali, associazionistiche e comunitarie (cosiddette “di base”), soprattutto giovanili, si mostrò in molti casi più aperto e ricettivo dello stesso mondo giovanile comunista. Si pensi ai fermenti del cattolicesimo “del dissenso”, al fenomeno dei “preti-operai” e ai molti giovani cattolici passati nelle file dell’extra-parlamentarismo di sinistra43. Fu la lunga stagione del ’68, iniziata già alcuni anni prima. Anche da qui iniziò ad incrinarsi il consenso attivo alla DC, sempre più colpita da una crisi d’identità per ritrovarsi stretta fra l’essere il “partito dei cattolici” e, al contempo, il partito di governo per eccellenza, tanto da essere ormai identificato con lo Stato-apparato, collettore di consensi grazie all’utilizzo sempre più clientelare delle partecipazioni statali e della spesa pubblica. Ne deriva, tornando al nostro tema, la difficoltà di ridurre tout court il moderatismo alla destra, se per questa si intende conservazione e relativo antimodernismo. E lo stesso dicasi per il cattolicesimo nostrano. Ciò spiega come dagli iniziali lidi del movimento dell’Uomo qualunque buona parte dell’elettorato della piccola e media borghesia italiana, i cosiddetti «ceti medi», si staccasse rapidamente per confluire in modo massiccio e compatto nell’alveo della DC, dopo l’exploit qualunquista nelle elezioni amministrative del novembre 1946 e il conseguente riposizionamento tattico-strategico di De Gasperi44. Se nazionalismo e fascismo si erano inoltre distinti per il primato della politica, sostenuto e tradotto nelle parole e nei fatti, il moderatismo 43 Cf. Guido Verucci, «Il 1968, il mondo cattolico italiano e la Chiesa»; Roberto Beretta, Cantavamo Dio è morto. Il ’68 dei cattolici. 44 Sandro Setta, La destra nell’Italia del dopoguerra, pp. 15-24, 192-197. 272 postbellico si mostrò sin dall’inizio diffidente, quando non dichiaratamente avverso, nei confronti dello Stato e delle sue istituzioni, anche se finalmente declinate in termini democratici. L’esistenza degli istituti e delle procedure della democrazia repubblicana si palesò immediatamente nella figura dei partiti, oggetto sin da subito di un certo scetticismo, se non ostilità, come dimostrato dal clamoroso successo del movimento qualunquista45. Soprattutto nel secondo dopoguerra si accrebbe la spaccatura tra Nord e Sud anche sul piano della cultura politica, accentuando nell’uno l’individualismo (talora familistico) antistatalista e nell’altro il familismo statalista e assistenzialista. Così che, almeno sotto questo profilo, si ebbero due versioni del moderatismo, come poi si sarebbe rivelato a pieno solo negli anni Novanta. Il riferimento è alla Lega nord, da una parte, e ad Alleanza nazionale, dall’altra, con Forza Italia, unica forza per un certo periodo capace di unire il moderatismo settentrionale con quello meridionale. Il tema dell’anti-partitocrazia nacque a ridosso del varo repubblicano e democratico e si sarebbe protratto nei decenni successivi, traendo non poca linfa dall’humus moderato, anche se non solo da esso46. Appare indubbio che il moderatismo non si identifichi in un singolo, specifico partito, ma sia piuttosto descrivibile come una mentalità prepolitica, ancor più che una strutturata cultura politica, che adotta ora questo ora quel partito in modo strumentale e chiedendo talora cose contraddittorie, a seconda della latitudine regionale o professionale. Tendenzialmente si mostra diffidente rispetto ad un istituto, come il partito, così importante nello sviluppo in senso democratico del sistema politico. Se proprio si vuole parlare di una cultura politica del moderatismo, essa risulta, a nostro avviso, caratterizzata da contorni ideologici sfumati e da una debole intensità nei propositi programmatici. A fronte di una società civile formata da individui indipendenti e in grado di autogovernarsi si pretende la presenza minima di uno Stato ridotto ad amministrazione tecnicamente competente, secondo uno schema proposto per primo dal movimento qualunquista47. Non tutto il Sandro Setta, L’Uomo qualunque 1944-1948, pp. 144-162. Sul tema, cf. Eugenio Capozzi, Partitocrazia. Il “regime” italiano e i suoi critici; Salvatore Lupo, Partito e antipartito. Una storia politica della prima Repubblica (19461978); Id., Antipartiti. Il mito della nuova politica nella storia della Repubblica (prima, seconda e terza). 47 Eugenio Capozzi, «La polemica antipartitocratica», pp. 180-181. 45 46 273 moderatismo può essere però riassunto su questa variante tecnocratica di un liberalismo fortemente individualistico, e il Mezzogiorno prediligerà ben presto un massiccio interventismo statale. Se una cultura politica si esprime anche attraverso una rete di simboli e gesti distintivi e corroboranti l’identità di una famiglia politica48, possiamo senz’altro dire che il neofascismo è stato solido su questo punto. In ciò l’eredità del ventennio mussoliniano e della Repubblica di Salò ha giocato a favore di una ricca simbologia, persino di una sorta di liturgia, che però non hanno fatto altro che rendere ancora più chiusa e autoreferenziale la comunità dei militanti missini. Compattatasi all’interno, si è emarginata ulteriormente rispetto all’esterno, anche se per l’intera prima fase della storia repubblicana italiana (1946-1992) tale uso di simboli e riti ha trovato una corrispondenza mimetica nell’altra formazione antisistema ad alto tasso ideologico, il PCI. Dal braccio teso al pugno chiuso, le identità simboliche e rituali hanno forse prevalso su quelle intellettuali e programmatiche tanto del MSI quanto del PCI, e alla fine è rimasto più il sentimento (di nostalgia per comunità politiche accoglienti e confortanti, davvero definibili come “famiglie”) rispetto alle ragioni di un’appartenenza. Trovano qui conferma alcune ipotesi interpretative proposte venticinque anni fa da Serge Berstein sul tema della “cultura politica” ai fini di un ripensamento e un rinnovamento della ricerca storiografica, anzitutto in Francia ma non solo49. Sulla scia dei preziosi suggerimenti provenienti dallo studioso francese possiamo aggiungere per il caso italiano quanto segue: a partire dagli anni Sessanta si afferma, consolidandosi nel ventennio successivo, una cultura dominante, intesa appunto quale «insieme di rappresentazioni così corrispondenti alle aspirazioni dei gruppi emergenti della popolazione che la stragrande maggioranza dei cittadini di un dato Paese ne condivide le fondamenta, anche se magari si richiamano a culture politiche differenti»50. La dominanza di tale cultura non implica necessariamente un monopolio indiscusso. Possono continuare ad esistere culture antagoniste, che però rimangono periferiche in termini di legittimazione e autorappresentazione ufficiale di una collettività politica nazionale. Sempre adattando al caso italiano le categorie di Berstein, potremmo ad esempio definire il moderatismo una cultura politica embrionale non Serge Berstein, « L’historien et la culture politique », p. 71. Ibid., p. 77. 50 Ibid., p. 72. 48 49 274 dominante ma di massa51. Anche per questo motivo qualcosa di più simile ad una mentalità, ferma ad un livello immediatamente pre-politico; senz’altro, non divenuta mai cultura delle élites. Se esistono dei valori propri della tradizione culturale più corposa e solida della destra, italiana ed europea, questi sono senza subbio Dio, patria e famiglia52. Il loro esaurirsi come matrici di senso per la collettività è un fenomeno ormai evidente a chiunque, consumatosi nel corso del Novecento con due fasi di notevole accelerazione: 1. il periodo 1939-1945, con l’andamento e poi l’esito della Seconda guerra mondiale (che, in tal senso, risultava ancor più un prosieguo della prima); 2. gli anni Sessanta, quando i valori difesi dal conservatorismo cadevano definitivamente in disgrazia, si ritiravano nella sfera privata delle singole coscienze individuali o, al più, dei piccoli gruppi, lasciando campo al compiersi dell’epoca della secolarizzazione53. Con essi era l’intera società tradizionale che tramontava in Occidente54. Già all’esordio del ventesimo secolo la destra europea, nata come posizione politica che nello spettro parlamentare e nell’opinione pubblica si contrapponeva – ora come reazione integrale ora come freno – alla rivoluzione dei diritti dell’uomo e alle sue conseguenze55, non aveva come tale più alcun contenuto spendibile, almeno in termini elettorali e di proposte politiche. O si rassegnava alla riflessione metapolitica o scompariva. Di certo non poteva più incidere, se non contaminandosi abbondantemente con filosofie variamente moderniste dando luogo a sincretismi ideologici (vedi i radicalismi romantici e poi il totalitarismo nazista), oppure traslocando in contesti extra-europei ed extra-occidentali, in cui i processi di modernizzazione tardavano o erano soltanto agli esordi e la società tradizionale risultava ancora sufficientemente prospera e normativamente cogente56. Si trattò, per l’Europa, di un processo che in molti casi si consumò già nel corso dell’Ottocento, per cui si assistette allo slittamento del liberalismo politico verso la destra dello spettro politico51 Ibid., p. 71. Cf. Marcello Veneziani, Dio, patria e famiglia dopo il declino. 53 Augusto Del Noce, L’epoca della secolarizzazione, pp. 11-20, 181-201 e passim. 54 Si veda sul tema un originale e intenso confronto filosofico di quegli anni: Ugo Spirito, Augusto Del Noce, Tramonto o eclissi dei valori tradizionali? 55 Ernesto Galli della Loggia, Intervista sulla destra, pp. 3-12. 56 Luciano Pellicani, L’Occidente e i suoi nemici, capp. 11 e 12. 52 275 parlamentare per il declino delle posizioni controrivoluzionarie e la concomitante ascesa del socialismo, che andò ad occupare in misura crescente il lato sinistro. Ad inizio Novecento era insomma politicamente esaurita la destra reazionaria, mentre quella conservatrice mostrava i primi affanni. Se questo fenomeno, con tempi e accentuazioni diverse, si compì sia in Francia che in Inghilterra, nel nostro Paese stentò a realizzarsi per i motivi sopra addotti. Imperniato su un centro che tendeva ad assorbire risorse “liberali” a destra e risorse “socialiste” a sinistra, in modo da restare mediano e catalizzatore, il sistema politico-parlamentare e partitico italiano non avrebbe mai visto riempirsi di contenuti pienamente liberali le forze collocantisi a destra. Piuttosto si assistette a saldature, che procedettero per sintesi più o meno improvvisate, sempre e comunque trasversali, tra gli estremi che contestavano dai due lati il centro governativo-statale. Così il nazionalismo, così il sindacalismo rivoluzionario, così, infine e soprattutto, il fascismo. Sia pure con minor successo, sarebbe poi stata la volta dell’azionismo e dei vari tentativi, più o meno circoscritti in numero e forza, di “terzaforzismo”57. Dopo il fascismo, comunque, la spinta al mutamento venne da sinistra, o è da lì che si cominciò ad attendere il cambiamento verso il meglio. Paralizzata la destra dalla totale identificazione che ne venne fatta con il fascismo, anche a seguito delle modalità con cui era giunto effettivamente al potere nel 1922 e si era consolidato nel ventennio successivo, la Democrazia cristiana gestì un elettorato di orientamento “destrorso” in nome di valori non esplicitamente riconducibili all’ideologia liberale. Là dove trovò terreno permeabile introdusse principi e precetti di altro tipo, riconducibili alla cultura politica cattolica, senz’altro antiindividualistica e fortemente sospettosa nei confronti dell’economia di mercato nonché restia ad un’estensione dei diritti civili ogni volta che questi avessero potuto favorire la laicizzazione dei costumi e la più generale secolarizzazione della società. Fu dunque di tipo cattolico il conservatorismo presente nella cultura politica italiana e nella subcultura “di destra”, e ciò ne spiega, ribadiamo, la natura più malleabile rispetto ad un processo di modernizzazione che, peraltro, si riversò con potenza quanto mai accelerata sulla società italiana del secondo dopoguerra, e sia pure lasciando parzialmente inalterato il dualismo tra Nord e Sud. 57 Cf. Lamberto Mercuri, Sulla “Terza Forza”. 276 La stessa cultura politica della destra neofascista presentava nella sua composizione alquanto eterogenea e internamente conflittuale un filone cattolico, accanto agli altri due principali, quello gentiliano e quello evoliano. Non di rado, le posizioni cattoliche erano tradizionaliste sul piano teologico-liturgico e monarchiche su quello istituzionale; sempre e comunque apologetiche o non-revisioniste in termini di giudizio storico sul fascismo58. Ciò che tenne insieme per oltre quarant’anni le diverse anime del neofascismo fu l’estraneità alla cultura della nazione così come emersa all’indomani della Seconda guerra mondiale. L’antifascismo come discorso legittimante la neonata repubblica democratica non poteva che costituire un discrimine invalicabile. La mentalità da sconfitti, da “vinti della storia” e, conseguentemente, da “esuli in patria”59, alimentò l’altro collante dei diversi filoni culturali del neofascismo: l’avversione alla modernità, a modi, costumi e istituti dei tempi correnti. Il tradizionalismo evoliano finì così per risultare la filosofia più coerente e congeniale alla parte del mondo neofascista maggiormente sensibile a tematiche culturali60. Solo intorno alla prima metà degli anni Settanta, in corrispondenza degli effetti della contestazione sessantottesca e del profilarsi del cosiddetto “compromesso storico” tra democristiani e comunisti, alcuni esponenti della cultura liberale fermamente convinti che l’antifascismo non potesse dissociarsi dall’anticomunismo si accostarono ad alcune iniziative editoriali di area missina61. Si trattò di un timido avvicinamento favorito dal clima politico-elettorale dell’epoca e che, in area missina, terminò definitivamente nel 1976 con la scissione di Democrazia nazionale dal MSI62. D’altro canto, ogni possibilità di accordo risultò compromessa sin dall’inizio, date le premesse. Il principale 58 Giovanni Tassani, «Le culture della destra italiana tra dopoguerra e centrosinistra. Gentilianesimo, cattolicesimo ed evolismo a confronto e in concorrenza», pp. 142-144, 147. 59 Cf. Marco Tarchi, Esuli in patria. I fascisti nell’Italia repubblicana. 60 Giovanni Tassani, «Le culture della destra italiana tra dopoguerra e centrosinistra. Gentilianesimo, cattolicesimo ed evolismo a confronto e in concorrenza», pp. 137, 139-141; Francesco Germinario, Da Salò al governo. Immaginario e cultura politica della destra italiana, pp. 47-63. 61 Ibid., pp. 69-77. 62 Giuseppe Parlato, La Fiamma dimezzata. Almirante e la scissione di Democrazia Nazionale, pp. 253-302. 277 promotore di tali iniziative, l’editore Giovanni Volpe, figlio dello storico fascista Gioacchino, ancora nel 1968 dichiarava in un’intervista: Un po’ semplicisticamente, possiamo dire che la destra è l’opposto di tutto ciò che è democrazia, marxismo, comunismo, progressismo falsamente inteso; che la destra punta sul primato dello spirituale, su qualità e differenza anziché su quantità e uguaglianza, sul principio della gerarchia e della organicità anziché su un ordinamento meccanico, comunitario, conformista. […] cerca a tutto ciò una superiore legittimazione che non può essere democratica, né societaria, né populista. Una cultura di destra non si volge ai bassifondi dell’umanità, agli aspetti deteriori dell’esistenza, ma all’uomo che «sta in piedi fra le rovine», per adottare una frase evoliana63. L’arroccamento all’estrema destra, o meglio ad un fascismo mitizzato, elevato a categoria metastorica, non perse d’intensità e anzi si accentuò per tutti gli anni Settanta. Anche chi, come Giano Accame, intellettuale uscito dal MSI nei primi anni Sessanta per andare nel movimento Nuova repubblica di Randolfo Pacciardi e che dichiarava intenti rinnovatori rispetto all’originario neofascismo, finiva poi per denunciare – siamo nel gennaio del 1972 – «il ruolo disgregatore della destra (e tanto più disgregatore quanto più si presenta in veste moderata e cerca alleanze nella pattumiera dell’ottusità borghese)»64. In definitiva, il nostalgismo non fu mai effettivamente superato e probabilmente non avrebbe potuto esserlo, dato il contesto storico-politico nonché, prima di tutto, il codice genetico del MSI. Di fronte al tentativo perseguito dalla nuova segreteria di Giorgio Almirante di un’uscita dall’isolamento del partito, in molti intellettuali di area missina si diffuse l’allarme circa il rischio concreto di inquinamento e perdita d’identità della cultura neofascista65. L’incontro con singole intellettualità di provenienza liberale non poteva che risultare effimero, lasciando dietro di sé tracce nulle o scarse. A maggior ragione nel caso, che fece molto clamore tra 1971 e 1972, dell’adesione al MSI di Armando Plebe, autorevole filosofo nonché influente accademico di formazione marxista e precedente militanza comunista, con breve parentesi tra le fila 63 Gianfranco De Turris, I non-conformisti degli anni Settanta. La cultura di destra di fronte alla “contestazione”, p. 32. 64 Giuseppe Parlato, La Fiamma dimezzata. Almirante e la scissione di Democrazia Nazionale, p. 135. 65 Ibid., pp. 128-129. 278 del PSDI66. Del resto, era stato il MSI, fregiandosi della denominazione aggiuntiva di “Destra nazionale”, a tentare un’azione attrattiva verso il centro, e ciò non poté che ipotecare in negativo l’operazione, in una fase congiunturale che si sarebbe poi rivelata di massima radicalizzazione ideologica nella storia della Prima repubblica, i famigerati “anni di piombo”. Altra iniziativa culturale degna di menzione fu quella promossa dalla casa editrice Rusconi, e in particolare da Alfredo Cattabiani, dal 1969 direttore delle collane saggistiche. Furono pubblicati importanti autori, sovente dimenticati o trascurati, in gran parte riconducibili ad una tradizione filosofica e letteraria «spiritualistica, conservatrice e aristocrateggiante», dando così vita ad un’esperienza editoriale che in una qualche misura avrebbe anticipato quella del catalogo Adelphi, imperniata sulla promozione dei filoni del Kulturpessimismus e del pensiero reazionario europeo tra Otto e Novecento67. Però, in ultima analisi, si trattò della diffusione di suggestioni impolitiche, quando non antipolitiche, sicuramente antimoderne, oltreché antiliberali e antimarxiste. Non funsero quindi da nutrimento, né tanto meno da aggiornamento, della cultura politica della destra italiana, che fu piuttosto rassicurata nelle proprie pulsioni antidemocratiche. In altri termini, la destra neofascista rimase posizionata sul radicalismo in termini di principi e valori e di moderatismo in termini di condotta parlamentare e di offerta elettorale. Sul versante liberale, una cultura politica di destra non fascista ebbe modo di coagularsi ed esprimersi a livello pubblicistico sulle colonne de Il Giornale fondato nel 1974 da Indro Montanelli (sino al 1983 si sarebbe chiamato Il Giornale nuovo). L’universo culturale raccoltosi attorno al quotidiano montanelliano non ebbe però alcuna traduzione in termini politico-partitici, tanto che, in occasione di importanti tornate elettorali, il giornalista toscano invitò pubblicamente a sostenere con il voto la DC in omaggio alla sua tradizionale funzione di diga anticomunista68. Pertanto, lo scenario configuratosi già sul finire degli anni Quaranta non mutò per la destra italiana fino ai primi anni Novanta. Soltanto gli sconvolgimenti provocati da una serie impressionante di fattori concomitanti, tanto a livello nazionale quanto internazionale, tra 66 Ibid., pp. 129-144. Marco Tarchi, Cinquant’anni di nostalgia, Op.cit., p. 99. 68 Mario Cervi, Gian Galeazzo Biazzi Vergani, I vent’anni del “Giornale” di Montanelli, p. 62. 67 279 1989 e 1993 posero le basi per una riconfigurazione dell’asse destra-sinistra nel sistema politico italiano. Iniziò una transizione di culture politiche che, a distanza di venticinque anni, possiamo dire non essersi conclusa, se non per esaurimento e svuotamento, attivo e passivo, delle stesse. A destra senz’altro, ma non meno a sinistra. La corrispondente implosione dei partiti politici di riferimento per tali culture è tanto causa quanto effetto. Difficile oggi rinvenire insiemi sufficientemente omogenei e coerenti di idee e rappresentazioni che uniscono un gruppo sociale dal punto di vista politico. Estintesi, o quasi, le culture partitiche, intese come «l’elaborazione valoriale, ideale, progettuale interna ad un singolo partito», viene da chiedersi cosa resti della cultura politica nazionale, in quanto «insieme di attitudini, orientamenti e atteggiamenti dei cittadini nei confronti delle attività politiche intese in senso lato»69. Anche sotto questo aspetto possiamo trovare conferme alle ipotesi interpretative suggerite a suo tempo da Serge Berstein. Ad esempio, se è vero che la cultura politica è un fenomeno evolutivo70, nutrendosi di storia, subendola e contribuendo a farla, le famiglie o subculture politiche italiane hanno inevitabilmente risentito della grande frattura provocata dal secondo Ottantanove. Ne hanno profondamente e drammaticamente risentito. Così come possiamo constatare quanto anche nel caso italiano si sia consumata una contaminazione tra le diverse famiglie politiche, a conferma che nessuna cultura politica è un sistema fisso e un insieme chiuso71. Se oggigiorno possiamo parlare della presenza sulla scena pubblica italiana di modelli di visione del mondo con una comune lettura del passato, i più coesi e vitali paiono essere l’antipartitismo e l’antipolitica, originariamente e tradizionalmente fiorenti a destra, ma da circa un decennio in crescita anche a sinistra72. Siamo nel pieno della stagione dei populismi, che al momento parrebbero aver fagocitato le tradizionali subculture politiche svuotatesi di contenuti e di capacità attrattiva con Marco Valbruzzi, «Cinque tesi sull’assenza di culture partitiche in Italia», p. 147. Serge Berstein, Op.cit., p. 73. 71 Ibid., p. 75. 72 Roberto Chiarini, Alle origini di una strana Repubblica. Perché la cultura politica è di sinistra e il Paese è di destra, p. 18; Marco Tarchi, Italia populista. Dal qualunquismo a Beppe Grillo, pp. 333-379; Eugenio Capozzi, Storia dell’Italia moderata. 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