Convention Sur La Diversité Biologique

Proclaimed as the "most important conservation success story", protected areas have become the preferred method among state signatories to the Convention on Biological Diversity for addressing conservation challenges. However, state-governed protected areas have been criticized for their failure to achieve ecological and social goals. Reaching a consensus on wildlife conservation strategies has not translated into widespread acceptance of state-governed protected areas by local communities. Critics debate whether the state is sincere and efficient when exerting spatial control. This article analyses state-based conservation in the Saadani landscape in Tanzania, exploring the nature of spatial reorganization and institutional approaches guiding the establishment of protected areas. Spatial reorganization and the actions of conservation organizations have led to the disenfranchisement of the very people whose efforts had enabled biodiversity to be conserved. This is despite an apparent shift in the nature of Tanzania's conservation policies towards more participatory approaches. Through detailing mechanisms used by the state for exerting spatial control in Saadani, we highlight how the approach has been counterproductive for satisfying the country's commitment to the Aichi framework on biodiversity targets and has undermined grassroots backing for conservation. In the context of strong support from the international conservation organizations for Tanzania's conservation efforts, this suggests the need for reassessing global conservation policies and identifying urgent measures and effective mechanisms to protect rights to territory and ancestral tenure in places targeted for conservation.

Proclamée «la plus importante réussite en matière de conservation», les aires protégées sont devenues la méthode privilégiée par les pays signataires de la Convention sur la diversité biologique pour relever les défis de la conservation. Cependant, les aires protégées régies par l'État ont été critiquées pour leur incapacité à atteindre leurs objectifs écologiques et sociaux. L'atteinte d'un consensus sur les stratégies de conservation de la faune ne s'est pas traduite par une acceptation généralisée des aires protégées régies par l'État par les communautés locales. Les critiques débattent pour savoir si l'État est sincère et efficace lorsqu'il exerce un contrôle spatial. Cet article analyse la conservation étatique dans le paysage Saadani en Tanzanie, en explorant la nature de la réorganisation spatiale et les approches institutionnelles guidant la création d'aires protégées. La réorganisation spatiale et les actions des organisations de conservation ont conduit à la privation des droits des personnes dont les efforts avaient permis la conservation de la biodiversité. Ceci en dépit d'un changement apparent dans la nature des politiques de conservation de la Tanzanie vers des approches plus participatives. En détaillant les mécanismes utilisés par l'État pour exercer un contrôle spatial à Saadani, nous soulignons comment l'approche a été contre-productive pour satisfaire l'engagement du pays envers le cadre d'Aichi sur les objectifs de biodiversité et a sapé le soutien de la base pour la conservation. Dans le contexte d'un soutien important des organisations internationales de conservation pour les efforts de conservation de la Tanzanie, cela suggère la nécessité de réévaluer les politiques mondiales de conservation et d'identifier des mesures urgentes et des mécanismes efficaces pour protéger les droits territoriaux et ancestraux.

Proclamadas como el "éxito más importante en conservación", la creación de áreas protegidas se ha convertido en el método preferido de los estados miembros del Convenio sobre la Diversidad Biológica para enfrentar retos de conservación. Sin embargo, áreas protegidas gobernadas por los agencias del estado han sido criticadas por su limitado éxito en alcanzar metas sociales y ecológicas, y el consenso en promover estas estrategias de conservación no se ha traducido en una aceptación generalizada por parte de las comunidades. Los intereses de gobiernos nacionales en, y sus habilidades para, ejercer control territorial para varios propósitos, incluyendo conservación, está bajo debate. Para lograr sostenibilidad ambiental y para sostener comunidades saludables se requiere comprender como la extensión de control de territorios opera como la pieza maestra en estrategias de conservación. Este artículo analiza conservación estatal en Saadani, Tanzania, para explorar la naturaleza de procesos de reorganización espacial y los métodos institucionales guiando el establecimiento de áreas protegidas. La reorganización de territorios y las acciones de organizaciones de conservación han llevado a la desposesión de la gente cuyos esfuerzos permitieron que la biodiversidad se conservara en el área de Saadani, a pesar de los cambios en discursos y políticas de conservación en Tanzania hacia la planeación participativa. Detallando los mecanismos usados por el estado para ejercer control territorial en Saadani, resaltamos cómo estos métodos han sido contraproducentes para satisfacer el compromiso del estado con las Metas de Aichi para la Diversidad Biológica y han socavado el apoyo comunitario a esfuerzos estatales de conservación. En el contexto del apoyo inequívoco del sector internacional de conservación a los esfuerzos de Tanzania, los hallazgos sobre Saadani sugieren la necesidad de reevaluar las premisas guiando políticas globales de conservación y de identificar medidas urgentes y mecanismos efectivos para proteger derechos comunales a la tierra y la tenencia ancestral en lugares seleccionados como objetivos de conservación.

Introduction. I. Textes généraux du droit international de l'environnement. II. La protection du milieu marin. III. La conservation et l'exploitation des ressources biologiques marines. IV. La protection des eaux douces. V. La protection de la faune et de la flore et le maintien de la diversité biologique. VI. La protection et la gestion des forêts. VII. La lutte contre la désertification. VIII. La protection des régions polaires: l'Arctique et l'Antarctique. IX. La prévention de la pollution de l'air et la protection de l'atmosphère. X. La réglementation des activités et des substances à risque. XI. Les études d'impact. XII. Le Fonds pour l'environnement mondial.