- Political Ecology, écologie Politique, Ecologia Política, Open Access, L'écologie Politique, Political Ecology (Anthropology), and 12 moreUrban Political Ecology, Feminist Political Ecology, Political Ecology (Geography), International Political Ecology, Social and Political Ecology, Political Ecology and Economy, Political Ecology & Enviroment, Ecología Política, Ecologia Politica, Joan Martinez-Alier, Eric Wolf, and John Bellamy Fosteredit
- 100% open access: https://journals.uair.arizona.edu/index.php/JPE/index The Journal of Political Ecology is "DIY poli... more100% open access: https://journals.uair.arizona.edu/index.php/JPE/index
The Journal of Political Ecology is "DIY political ecology", what Keith Hart calls “a strategy of resistance to privatization of the commons". Founded by Tad Park and Jim Greenberg at the University of Arizona in 1994, it has always been Open Access and is currently free to publish in. The current main editors are Simon Batterbury (Melbourne) and Casey Walsh (Santa Barbara). We have published over 180 articles dealing with power, globalisation, environmental justice, conservation politics, forest politics, social and agrarian transitions, indigenous rights, climate vulnerability, anthropocentrism, Polanyian thought, fracking and coal seam gas extraction, and corporate misdeeds. Empirical work has ranged from Tibet to Taiwan and from Davis California to the deserts of Australia. Most work in the journal shows that local environmental issues and struggles are not controlled or made by local people or processes. They sit in a web of economic and social relations, and are subject to powerful narratives and financial power that tends to absolve the guilty. Political ecology is a matter of justice, and the Journal promotes it.edit
This article analyzes the Reduction of Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD+) policy process, through the lens of state territorialization in the Lao People's Democratic Republic (Laos). It explores the motivations,... more
This article analyzes the Reduction of Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD+) policy process, through the lens of state territorialization in the Lao People's Democratic Republic (Laos). It explores the motivations, mechanisms and strategies that drive REDD+ policy design and its implementation in the country. The provinces selected for REDD+ activities within the Emission Reduction (ER) Program, as well as the various REDD+ pilot projects are located in the north, where shifting cultivation is widespread, but where the potential for REDD+ to address deforestation and carbon sequestration is not optimal. The provinces with high carbon sequestration potential and high rates of deforestation are not part of the ER Program due to development investment projects and political sensitivity in those areas. REDD+ acts as a tool for state territorialization in a number of ways, including: (i) by targeting the areas where shifting cultivation is widely practiced, aiming to regulate village forest uses and users, (ii) by protecting state political, economic and development goals and strategies, (iii) by leaving the profitable large-scale drivers of deforestation unaddressed, including large-scale land investments, hydropower, infrastructure and mining development, and finally (iv) by providing additional motives, tools and discourses for state territorialization, including funding, technologies and the narratives that support it. I highlight, however, that REDD+ is not the sole reason for state territorial politics and practices. Rather, the instrument is layered over previous histories of colonial and post-colonial territorialization processes, continuing a similar logic, rhetoric and management practices. The REDD+ design and its technical orientation, however, appear to provide additional motives, as well as a new pool of resources, technical assistance and technologies that intensify the practice and politics of state territoriality in Laos.
Cet article analyse le processus politique REDD + (réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts) à travers le prisme de la territorialisation de l'État en République démocratique populaire lao (Laos). Il explore les motivations, les mécanismes et les stratégies qui guident la conception de la politique REDD + et sa mise en oeuvre dans le pays. Les provinces sélectionnées pour les activités REDD + dans le cadre du programme de réduction des émissions, ainsi que les divers projets pilotes REDD +, sont situés dans le nord, où la culture itinérante est répandue, mais où le potentiel de REDD + pour lutter contre la déforestation et la séquestration du carbone n'est pas optimal. Les provinces à fort potentiel de séquestration de carbone et à taux de déforestation élevés ne font pas partie du programme de réduction des émissions, en raison de projets d'investissement dans le développement et de la sensibilité politique dans ces domaines. La REDD + agit comme un outil de territorialisation de l'État de plusieurs manières, notamment: (i) en ciblant les zones où la culture itinérante est largement pratiquée, dans le but de réglementer les utilisations et les utilisateurs de forêts locales, (ii) en protégeant les objectifs politiques, économiques et de développement et stratégies de l'État, en laissant de côté les facteurs de déforestation rentables à grande échelle, notamment les investissements fonciers à grande échelle, l'hydroélectricité, le développement des infrastructures et de l'exploitation minière, et enfin (iii) en fournissant des motivations, des outils et des discours supplémentaires en faveur de la territorialisation de l'État, notamment: financement, les technologies et les récits qui le soutiennent. Je souligne toutefois que la REDD + n'est pas la seule raison des politiques et des pratiques territoriales de l'État. Au contraire, l'instrument se superpose aux histoires antérieures de processus de territorialisation coloniale et postcoloniale, poursuivant ainsi une logique, une rhétorique et des pratiques de gestion similaires. La conception de la REDD + et son orientation technique semblent toutefois fournir des motifs supplémentaires, ainsi qu'un nouveau pool de ressources, une assistance technique et des technologies modernes qui intensifient la pratique et les politiques de la territorialité des État au Laos.
Este artículo analiza el proceso de política del mecanismo de Reducción de Emisiones por Deforestación y Degradación de Bosques (REDD+), a través de los lentes de la territorialización del estado en la República Democrática Popular Lao (Laos). El artículo explora las motivaciones, mecanismos y estrategias que impulsan el diseño de política e implementación de REDD+ en el país. Las provincias seleccionadas para las actividades de REDD+ dentro del programa de Reducción de Emisiones (RE), así como los diferentes proyectos piloto se encuentran ubicadas en el norte del país, región en donde se encuentran extendidas actividades de cultivos itinerantes, pero donde el potencial de REDD+ en deforestación y secuestro de carbono no es óptimo. Las provincias con alto potencial de secuestro de carbono y altas tasas de deforestación no son parte del programa de RE debido al desarrollo de proyectos de inversión y asuntos de sensibilidad política en dichas áreas. REDD+ actúa como herramienta para la territorialización del estado en múltiples maneras, incluyendo (i) apuntando a las áreas dónde los cultivos itinerantes son extensamente practicados, aspirando a regular tanto usos de los bosques aldeanos como de sus usuarios, (ii) protegiendo los objetivos y estrategias del estado en el de desarrollo político y económico, dejando sin atender a los grandes motores de la deforestación lucrativa, incluyendo desarrollos a gran escala de inversiones sobre la tierra, proyectos hidroeléctricos y de desarrollo de infraestructura y minería; y, finalmente (iii) en proveer motivos, herramientas y discursos adicionales para la territorialización estatal incluyendo financiamiento, tecnologías y narrativas para respaldarla. Sin embargo, en este artículo resalto que REDD+ no es la única razón para motivar las políticas y prácticas del estado territorial. Más bien, este instrumento se encuentra revestido de capas de historias previas de procesos coloniales y postcoloniales de territorialización, continuando una lógica similar y prácticas de manejo. El diseño de REDD+ y su orientación técnica, sin embargo, parecen proveer motivos adicionales, así como un nuevo conjunto de recursos, asistencia técnica y tecnologías modernas que intensifican las prácticas y políticas de la territorialización estatal en Laos.
Cet article analyse le processus politique REDD + (réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts) à travers le prisme de la territorialisation de l'État en République démocratique populaire lao (Laos). Il explore les motivations, les mécanismes et les stratégies qui guident la conception de la politique REDD + et sa mise en oeuvre dans le pays. Les provinces sélectionnées pour les activités REDD + dans le cadre du programme de réduction des émissions, ainsi que les divers projets pilotes REDD +, sont situés dans le nord, où la culture itinérante est répandue, mais où le potentiel de REDD + pour lutter contre la déforestation et la séquestration du carbone n'est pas optimal. Les provinces à fort potentiel de séquestration de carbone et à taux de déforestation élevés ne font pas partie du programme de réduction des émissions, en raison de projets d'investissement dans le développement et de la sensibilité politique dans ces domaines. La REDD + agit comme un outil de territorialisation de l'État de plusieurs manières, notamment: (i) en ciblant les zones où la culture itinérante est largement pratiquée, dans le but de réglementer les utilisations et les utilisateurs de forêts locales, (ii) en protégeant les objectifs politiques, économiques et de développement et stratégies de l'État, en laissant de côté les facteurs de déforestation rentables à grande échelle, notamment les investissements fonciers à grande échelle, l'hydroélectricité, le développement des infrastructures et de l'exploitation minière, et enfin (iii) en fournissant des motivations, des outils et des discours supplémentaires en faveur de la territorialisation de l'État, notamment: financement, les technologies et les récits qui le soutiennent. Je souligne toutefois que la REDD + n'est pas la seule raison des politiques et des pratiques territoriales de l'État. Au contraire, l'instrument se superpose aux histoires antérieures de processus de territorialisation coloniale et postcoloniale, poursuivant ainsi une logique, une rhétorique et des pratiques de gestion similaires. La conception de la REDD + et son orientation technique semblent toutefois fournir des motifs supplémentaires, ainsi qu'un nouveau pool de ressources, une assistance technique et des technologies modernes qui intensifient la pratique et les politiques de la territorialité des État au Laos.
Este artículo analiza el proceso de política del mecanismo de Reducción de Emisiones por Deforestación y Degradación de Bosques (REDD+), a través de los lentes de la territorialización del estado en la República Democrática Popular Lao (Laos). El artículo explora las motivaciones, mecanismos y estrategias que impulsan el diseño de política e implementación de REDD+ en el país. Las provincias seleccionadas para las actividades de REDD+ dentro del programa de Reducción de Emisiones (RE), así como los diferentes proyectos piloto se encuentran ubicadas en el norte del país, región en donde se encuentran extendidas actividades de cultivos itinerantes, pero donde el potencial de REDD+ en deforestación y secuestro de carbono no es óptimo. Las provincias con alto potencial de secuestro de carbono y altas tasas de deforestación no son parte del programa de RE debido al desarrollo de proyectos de inversión y asuntos de sensibilidad política en dichas áreas. REDD+ actúa como herramienta para la territorialización del estado en múltiples maneras, incluyendo (i) apuntando a las áreas dónde los cultivos itinerantes son extensamente practicados, aspirando a regular tanto usos de los bosques aldeanos como de sus usuarios, (ii) protegiendo los objetivos y estrategias del estado en el de desarrollo político y económico, dejando sin atender a los grandes motores de la deforestación lucrativa, incluyendo desarrollos a gran escala de inversiones sobre la tierra, proyectos hidroeléctricos y de desarrollo de infraestructura y minería; y, finalmente (iii) en proveer motivos, herramientas y discursos adicionales para la territorialización estatal incluyendo financiamiento, tecnologías y narrativas para respaldarla. Sin embargo, en este artículo resalto que REDD+ no es la única razón para motivar las políticas y prácticas del estado territorial. Más bien, este instrumento se encuentra revestido de capas de historias previas de procesos coloniales y postcoloniales de territorialización, continuando una lógica similar y prácticas de manejo. El diseño de REDD+ y su orientación técnica, sin embargo, parecen proveer motivos adicionales, así como un nuevo conjunto de recursos, asistencia técnica y tecnologías modernas que intensifican las prácticas y políticas de la territorialización estatal en Laos.
Research Interests: Political Ecology, Laos (Lao PDR), REDD+, Ecología Política, Politica Forestal, and 10 moreEcologia Política, écologie Politique, Drivers of Deforestation, state territorialization, forest politics, territorialisation de l'État, politique forestière, moteurs de la déforestation, territorialización estatal, and motores de deforestación
The article draws on the insights of political ecology to illuminate the politics shaping the enforcement of environmental regulation in the mining sector of Ghana. We argue that the Ghanaian state uses strong-arm measures against... more
The article draws on the insights of political ecology to illuminate the politics shaping the enforcement of environmental regulation in the mining sector of Ghana. We argue that the Ghanaian state uses strong-arm measures against artisanal and small-scale mining (ASM) operators, particularly, the subaltern classes engaged in the industry for survival. Periodically, the state deploys the military and the police to clamp down on ASM for destroying the environment, but treats with kid gloves foreign companies engaged in large-scale mining (LSM), wreaking similar disastrous ecological effects on mining communities. The state believes that LSM by foreign companies is a source of foreign direct investment (FDI) and foreign mining companies should be incentivized to come and stay in the country. Presented in broad-brush strokes as illegal (galamsey), the Ghanaian state sees ASM as an environmental menace to be fought with all the coercive apparatuses that it can command. Disputing this claim, the article argues that mining-FDI is essentially ecological imperialism, wreaking havoc on the ecosystem of mining communities whose livelihood strategies are in conflict with the accumulation and political interests of foreign mining companies and the Ghanaian political class respectively. The article demonstrates that concerns over the harmful impacts of mining on the ecology of Ghana are neither class-neutral nor free of politics. They are rather highly imbricated in power structures and relations, in which the interest of the ruling class is supreme in the enforcement of environmental regulations in Ghana. The paradox of the biases of the Ghanaian state against ASM, particularly ASM operated by its own citizens for survival, and in favor of foreign mining companies engaged in LSM for profits, is explained with the insights of ecological imperialism.
L'article s'appuie sur les connaissances de l'écologie politique pour éclairer les politiques qui déterminent l'application de la réglementation environnementale dans le secteur minier du Ghana. Il fait valoir que l'État ghanéen a recours à des mesures énergiques à l'encontre des exploitants de petites exploitations minières artisanales et minières, en particulier des classes subalternes engagées dans l'industrie pour leur survie. Périodiquement, l'État déploie des forces militaires et la police pour réprimer l'ASM pour la destruction de l'environnement, mais traite de manière moins clémente les sociétés étrangères impliquées dans l'exploitation minière à grande échelle (LSM), bien qu'elles aient des effets écologiques désastreux sur les communautés minières. L'État estime que le LSM par des sociétés étrangères est une source d'investissement direct étranger (IDE) et que les sociétés minières étrangères devraient être incitées à venir et à rester dans le pays. l'État ghanéen considère l'ASM comme une menace environnementale à combattre avec tous les appareils coercitifs qu'il peut commander et le présente comme illégal (galamsey). Remettant en cause cette affirmation, l'article affirme que l'IED minier est essentiellement un impérialisme écologique, ravageant l'écosystème des communautés minières dont les stratégies de subsistance sont en conflit avec l'accumulation et les intérêts politiques des sociétés minières étrangères et de la classe politique ghanéenne. L'article démontre que les préoccupations concernant les impacts néfastes de l'exploitation minière sur l'écologie du Ghana ne sont ni neutres en termes de classe, ni exemptes de toute politique. Ils sont plutôt fortement imbriqués dans les structures de pouvoir et les relations, dans lesquelles l’intérêt de la classe dirigeante est suprême dans l’application des réglementations environnementales au Ghana. L'État ghanéen est contre l'ASM, en particulier l'ASM gérée par ses propres citoyens pour sa survie. Pourtant, il soutient les sociétés minières étrangères engagées dans le LSM à but lucratif. Ce paradoxe s'explique par les idées de l'impérialisme écologique.
Este artículo se basa en las ideas de la ecología política para iluminar el aspecto político que estructura la aplicación de las regulaciones ambientales en el sector minero de Ghana. El texto discute que el estado ghanés utiliza medidas represivas en contra de operadores, particularmente de las clases subalternas involucradas en la minería artesanal y a pequeña escala (ASM) como modo de supervivencia. Periódicamente, para reprimir la ASM por destrucción del ambiente, el estado despliega policía y milicia. Sin embargo, las compañías extranjeras dedicadas a la minería de gran escala (LSM) y que causan igualmente efectos ecológicos desastrosos en comunidades mineras, son tratadas con “guantes de seda”. El estado considera que la LSM por parte de empresas foráneas, es una fuente de inversión extranjera directa (FDI) y que dichas compañías deben ser incentivadas para llegar y establecerse en el país. Presentada a grandes rasgos como ilegal (galamsey), el estado ghanés ve la ASM como una amenaza ambiental que debe ser combatida con todo el aparato coercitivo que se pueda dirigir. Para discutir esta afirmación, el artículo argumenta que la minería FDI es, en esencia, imperialismo ecológico causando estragos en los ecosistemas de comunidades mineras, cuyas estrategias de subsistencia están en conflicto con la acumulación y los intereses políticos tanto de compañías mineras extranjeras y la clase política ghanesa. El artículo demuestra que las preocupaciones por los impactos nocivos en la ecología de Ghana por parte de la minería, no son ni neutrales en cuanto a clase, ni ajenos a la política. Por el contrario, están severamente integradas en las estructuras y relaciones de poder, donde los intereses de la clase dominante ghanesa son fundamentales en la aplicación de las regulaciones ambientales. La paradoja de los sesgos que tiene el estado ghanés contra la ASM, particularmente la que es operada por sus propios ciudadanos que con ella buscan la supervivencia, y que además tiene en favor de las compañías mineras extranjeras dedicadas a la LSM para obtener ganancias, se explican con las ideas del imperialismo ecológico.
L'article s'appuie sur les connaissances de l'écologie politique pour éclairer les politiques qui déterminent l'application de la réglementation environnementale dans le secteur minier du Ghana. Il fait valoir que l'État ghanéen a recours à des mesures énergiques à l'encontre des exploitants de petites exploitations minières artisanales et minières, en particulier des classes subalternes engagées dans l'industrie pour leur survie. Périodiquement, l'État déploie des forces militaires et la police pour réprimer l'ASM pour la destruction de l'environnement, mais traite de manière moins clémente les sociétés étrangères impliquées dans l'exploitation minière à grande échelle (LSM), bien qu'elles aient des effets écologiques désastreux sur les communautés minières. L'État estime que le LSM par des sociétés étrangères est une source d'investissement direct étranger (IDE) et que les sociétés minières étrangères devraient être incitées à venir et à rester dans le pays. l'État ghanéen considère l'ASM comme une menace environnementale à combattre avec tous les appareils coercitifs qu'il peut commander et le présente comme illégal (galamsey). Remettant en cause cette affirmation, l'article affirme que l'IED minier est essentiellement un impérialisme écologique, ravageant l'écosystème des communautés minières dont les stratégies de subsistance sont en conflit avec l'accumulation et les intérêts politiques des sociétés minières étrangères et de la classe politique ghanéenne. L'article démontre que les préoccupations concernant les impacts néfastes de l'exploitation minière sur l'écologie du Ghana ne sont ni neutres en termes de classe, ni exemptes de toute politique. Ils sont plutôt fortement imbriqués dans les structures de pouvoir et les relations, dans lesquelles l’intérêt de la classe dirigeante est suprême dans l’application des réglementations environnementales au Ghana. L'État ghanéen est contre l'ASM, en particulier l'ASM gérée par ses propres citoyens pour sa survie. Pourtant, il soutient les sociétés minières étrangères engagées dans le LSM à but lucratif. Ce paradoxe s'explique par les idées de l'impérialisme écologique.
Este artículo se basa en las ideas de la ecología política para iluminar el aspecto político que estructura la aplicación de las regulaciones ambientales en el sector minero de Ghana. El texto discute que el estado ghanés utiliza medidas represivas en contra de operadores, particularmente de las clases subalternas involucradas en la minería artesanal y a pequeña escala (ASM) como modo de supervivencia. Periódicamente, para reprimir la ASM por destrucción del ambiente, el estado despliega policía y milicia. Sin embargo, las compañías extranjeras dedicadas a la minería de gran escala (LSM) y que causan igualmente efectos ecológicos desastrosos en comunidades mineras, son tratadas con “guantes de seda”. El estado considera que la LSM por parte de empresas foráneas, es una fuente de inversión extranjera directa (FDI) y que dichas compañías deben ser incentivadas para llegar y establecerse en el país. Presentada a grandes rasgos como ilegal (galamsey), el estado ghanés ve la ASM como una amenaza ambiental que debe ser combatida con todo el aparato coercitivo que se pueda dirigir. Para discutir esta afirmación, el artículo argumenta que la minería FDI es, en esencia, imperialismo ecológico causando estragos en los ecosistemas de comunidades mineras, cuyas estrategias de subsistencia están en conflicto con la acumulación y los intereses políticos tanto de compañías mineras extranjeras y la clase política ghanesa. El artículo demuestra que las preocupaciones por los impactos nocivos en la ecología de Ghana por parte de la minería, no son ni neutrales en cuanto a clase, ni ajenos a la política. Por el contrario, están severamente integradas en las estructuras y relaciones de poder, donde los intereses de la clase dominante ghanesa son fundamentales en la aplicación de las regulaciones ambientales. La paradoja de los sesgos que tiene el estado ghanés contra la ASM, particularmente la que es operada por sus propios ciudadanos que con ella buscan la supervivencia, y que además tiene en favor de las compañías mineras extranjeras dedicadas a la LSM para obtener ganancias, se explican con las ideas del imperialismo ecológico.
Research Interests: Political Ecology, Ghana, Ecología Política, Artisanal and Small-scale Mining, Ecological Imperialism, and 15 moreEcologia Política, écologie Politique, Large scale mining, Operation Vanguard, Ghanaian state biases, Exploitation minière à grande échelle, exploitation artisanale et à petite échelle, Opération Vanguard, biais de l'État ghanéen, impérialisme écologique, minería a gran escala, minería artesanal y a pequeña escala, Operación Vanguardia, sesgos del estado ghanés, and imperialismo ecológico
Rainfall drives fishery fertility in Mweru-Luapula, thus rainfall variability contributes to frequent changes in fishing catches. Fishers and traders have adapted their institutions to this variable ecology in a variety of ways, including... more
Rainfall drives fishery fertility in Mweru-Luapula, thus rainfall variability contributes to frequent changes in fishing catches. Fishers and traders have adapted their institutions to this variable ecology in a variety of ways, including learning to read the fishery for productive periods and practicing multiple modes of income procurement. By accurately identifying inter-annual, inter-decadal, and longer spans of rainfall trends, future high and low yields can be forecast. This article presents and analyzes annual rainfall in the fishery from 1916-1992 and quantitative fish market data comprised of observed fish catch numbers by species in three markets from September 2004 to September 2005. It uses political ecology to better understand fish production, trade, and subsistence in this South-Central African freshwater fishery. We combine qualitative analysis of fisher and marketer perceptions of the fishery and knowledge of rainfall patterns to show how human behavior is not "tragically" driven, but instead based on the state of the ecological, sociocultural, and socioeconomic environment at a given time.
La pluie est responsable de la fertilité de la pêche à Mweru-Luapula, en Zambie. La variabilité des précipitations contribue aux changements dans les populations et les prises de poissons. Les pêcheurs et les commerçants ont adapté leurs institutions à cette écologie variable de différentes manières, notamment en apprenant à lire la pêcherie pendant des périodes productives et en pratiquant de multiples modes d'acquisition de revenus. En identifiant avec précision les tendances pluviométriques interannuelles, inter-décennales et plus longues, il est possible de prévoir les rendements futurs élevés et faibles. Cet article présente et analyse les précipitations annuelles dans la pêcherie de 1916 à 1992 et des données quantitatives sur le marché du poisson comprenant les chiffres de capture de poisson observés par espèce sur trois marchés de septembre 2004 à septembre 2005. Il utilise une écologie politique pour mieux comprendre la production, le commerce et la pêche du poisson comme moyens de subsistance dans cette pêche en eau douce en Afrique du Sud-Centre. Nous combinons une analyse qualitative des perceptions des pêcheurs et des commerçants sur la pêche et une connaissance des régimes de précipitations pour montrer que le comportement humain n'est pas dicté de manière "tragique", mais est plutôt basé sur l'état de l'environnement écologique, socioculturel et socio-économique à un moment donné.
La fertilidad de las pesquerías en Mweru-Luapula está regulada por las precipitaciones, por lo que la variabilidad de las lluvias contribuye a cambios frecuentes en las capturas de los pescadores. Comerciantes y pescadores han adaptados sus instituciones a esta variable ecológica de diversas formas, incluyendo aprender del estudio de la pesca por periodos productivos y desarrollar múltiples opciones para obtener ingresos. Con la identificación precisa de las tendencias en lapsos interanuales e interdecadales de las precipitaciones, los rendimientos tanto altos, como bajos, pueden ser pronosticados. Este artículo presenta y analiza las precipitaciones anuales en la pesca en el periodo 1916-1992, además de los datos cuantitativos del mercado pesquero conformados por el número de capturas de pescado por especie observadas en tres mercados entre septiembre del 2004 y septiembre del 2005. Se utiliza ecología política para un mejor entendimiento de la producción, comercio y subsistencia en las pesquerías de agua dulce del sur centro de África. Combinamos análisis cualitativo de percepciones de pescadores y comercializadores acerca de la pesquería con el conocimiento de los patrones de las precipitaciones, para así demostrar cómo el comportamiento humano no se conduce "trágicamente", sino con base en el estado de los ambientes ecológico, sociocultural, y socioeconómico en un momento determinado.
La pluie est responsable de la fertilité de la pêche à Mweru-Luapula, en Zambie. La variabilité des précipitations contribue aux changements dans les populations et les prises de poissons. Les pêcheurs et les commerçants ont adapté leurs institutions à cette écologie variable de différentes manières, notamment en apprenant à lire la pêcherie pendant des périodes productives et en pratiquant de multiples modes d'acquisition de revenus. En identifiant avec précision les tendances pluviométriques interannuelles, inter-décennales et plus longues, il est possible de prévoir les rendements futurs élevés et faibles. Cet article présente et analyse les précipitations annuelles dans la pêcherie de 1916 à 1992 et des données quantitatives sur le marché du poisson comprenant les chiffres de capture de poisson observés par espèce sur trois marchés de septembre 2004 à septembre 2005. Il utilise une écologie politique pour mieux comprendre la production, le commerce et la pêche du poisson comme moyens de subsistance dans cette pêche en eau douce en Afrique du Sud-Centre. Nous combinons une analyse qualitative des perceptions des pêcheurs et des commerçants sur la pêche et une connaissance des régimes de précipitations pour montrer que le comportement humain n'est pas dicté de manière "tragique", mais est plutôt basé sur l'état de l'environnement écologique, socioculturel et socio-économique à un moment donné.
La fertilidad de las pesquerías en Mweru-Luapula está regulada por las precipitaciones, por lo que la variabilidad de las lluvias contribuye a cambios frecuentes en las capturas de los pescadores. Comerciantes y pescadores han adaptados sus instituciones a esta variable ecológica de diversas formas, incluyendo aprender del estudio de la pesca por periodos productivos y desarrollar múltiples opciones para obtener ingresos. Con la identificación precisa de las tendencias en lapsos interanuales e interdecadales de las precipitaciones, los rendimientos tanto altos, como bajos, pueden ser pronosticados. Este artículo presenta y analiza las precipitaciones anuales en la pesca en el periodo 1916-1992, además de los datos cuantitativos del mercado pesquero conformados por el número de capturas de pescado por especie observadas en tres mercados entre septiembre del 2004 y septiembre del 2005. Se utiliza ecología política para un mejor entendimiento de la producción, comercio y subsistencia en las pesquerías de agua dulce del sur centro de África. Combinamos análisis cualitativo de percepciones de pescadores y comercializadores acerca de la pesquería con el conocimiento de los patrones de las precipitaciones, para así demostrar cómo el comportamiento humano no se conduce "trágicamente", sino con base en el estado de los ambientes ecológico, sociocultural, y socioeconómico en un momento determinado.
Research Interests: Climate Change, Political Ecology, Zambia, Rainfall-Runoff Modeling, Cambio climático, and 15 moreEcología Política, Ecologia Política, Changement Climatique, écologie Politique, Cambio Climatico, Mweru-Luapula fishery, la pêche Mweru-Luapula, la Zambie, African freshwater fisheries, rainfall modeling, pêche en eau douce en Afrique, modélisation des précipitations, Mweru-Luapula, Pesquerías de agua dulce africanas, and modelado de precipitación
In view of the global resource and ecological situation, per-capita resource consumption rates in the rich world probably need to be reduced by 90%. This can only be done if there is a "de-growth" transition to some kind of Simpler Way... more
In view of the global resource and ecological situation, per-capita resource consumption rates in the rich world probably need to be reduced by 90%. This can only be done if there is a "de-growth" transition to some kind of Simpler Way centered on mostly small, highly self-sufficient and self-governing communities in control of local economies within a culture that is not focused on material wealth. It is not surprising that the viability of such a vision is typically regarded as implausible. The aim of this study is to show that normal outer city suburbs could be restructured along the lines required to cut global impacts by the necessary amount, while improving the quality of life. Data on typical Australian consumption rates, food production yields, suburban geographies, etc. is used to estimate the achievable reductions. The theoretical conclusion that such reductions could be made aligns with a study of the Dancing Rabbit Eco-village in northeast Missouri. Heavy cuts in resource consumption cannot be made without extreme change in economic, political, settlement and cultural systems.
Compte tenu des ressources mondiales et de la situation écologique, il faudra probablement réduire les taux de consommation de ressources par habitant dans les pays riches de 90%, ce qui ne peut être fait que si la transition vers une sorte de «voie plus simple» se produit centré sur la plupart des collectivités de petite taille, extrêmement autonomes. Celles-ci auront le contrôle des économies locales au sein d'une culture qui ne met pas l'accent sur la richesse matérielle. Il n'est donc pas surprenant que la viabilité d'une telle vision soit généralement considérée comme invraisemblable. Le but de cette étude est de montrer que les banlieues normales pourraient être restructurées selon les critères requis pour réduire les impacts globaux du montant nécessaire, tout en améliorant la qualité de la vie. Les données sur les taux de consommation, les rendements de production alimentaire et les banlieues typiques sont utilisé pour estimer ces réductions réalisables. La conclusion théorique selon laquelle ces réductions pourraient être corroborées par une étude de l'éco-village de Dancing Rabbit dans le nord-est du Missouri. La consommation ne peut être faite sans un changement extrême des systèmes économiques, politiques, de peuplement et culturels.
Frente a la situación ecológica global, así como de los recursos, los índices de consumo de recursos per-cápita en el mundo requieren ser reducidos en un 90%. Esto se puede lograr solamente con una transición de "decrecimiento" hacia un tipo de "Simpler Way" que se centre principalmente en comunidades pequeñas, altamente autosuficientes y autogobernadas que tengan control de las economías locales y una cultura sin interés en riqueza material. No sorprende que la viabilidad de esta visión sea normalmente considerada como poco plausible. El objetivo de este estudio es mostrar que los suburbios convencionales en los márgenes de las ciudades, pueden ser reestructurados según los lineamientos requeridos para hacer a un lado los impactos globales que se requieran, y al mismo tiempo mejorar la calidad de vida. Los datos de los índices promedio de consumo, rendimiento de producción de alimentos, geografías suburbanas, etc., en Australia, son usados para estimar las reducciones plausibles. La conclusión teórica de que tales reducciones puedan lograrse, coincide con un estudio de la eco-villa Dancing Rabbit en el noreste de Missouri. Los recortes drásticos en el consumo de recursos no pueden lograrse sin un cambio extremo en los sistemas económico, político, cultural y de compensación.
Compte tenu des ressources mondiales et de la situation écologique, il faudra probablement réduire les taux de consommation de ressources par habitant dans les pays riches de 90%, ce qui ne peut être fait que si la transition vers une sorte de «voie plus simple» se produit centré sur la plupart des collectivités de petite taille, extrêmement autonomes. Celles-ci auront le contrôle des économies locales au sein d'une culture qui ne met pas l'accent sur la richesse matérielle. Il n'est donc pas surprenant que la viabilité d'une telle vision soit généralement considérée comme invraisemblable. Le but de cette étude est de montrer que les banlieues normales pourraient être restructurées selon les critères requis pour réduire les impacts globaux du montant nécessaire, tout en améliorant la qualité de la vie. Les données sur les taux de consommation, les rendements de production alimentaire et les banlieues typiques sont utilisé pour estimer ces réductions réalisables. La conclusion théorique selon laquelle ces réductions pourraient être corroborées par une étude de l'éco-village de Dancing Rabbit dans le nord-est du Missouri. La consommation ne peut être faite sans un changement extrême des systèmes économiques, politiques, de peuplement et culturels.
Frente a la situación ecológica global, así como de los recursos, los índices de consumo de recursos per-cápita en el mundo requieren ser reducidos en un 90%. Esto se puede lograr solamente con una transición de "decrecimiento" hacia un tipo de "Simpler Way" que se centre principalmente en comunidades pequeñas, altamente autosuficientes y autogobernadas que tengan control de las economías locales y una cultura sin interés en riqueza material. No sorprende que la viabilidad de esta visión sea normalmente considerada como poco plausible. El objetivo de este estudio es mostrar que los suburbios convencionales en los márgenes de las ciudades, pueden ser reestructurados según los lineamientos requeridos para hacer a un lado los impactos globales que se requieran, y al mismo tiempo mejorar la calidad de vida. Los datos de los índices promedio de consumo, rendimiento de producción de alimentos, geografías suburbanas, etc., en Australia, son usados para estimar las reducciones plausibles. La conclusión teórica de que tales reducciones puedan lograrse, coincide con un estudio de la eco-villa Dancing Rabbit en el noreste de Missouri. Los recortes drásticos en el consumo de recursos no pueden lograrse sin un cambio extremo en los sistemas económico, político, cultural y de compensación.
Research Interests:
The naturalization of protected areas is based on the discursive redefinition of both the environment and the social actors that inhabit it. This article studies how, within the processes associated with the creation and management of... more
The naturalization of protected areas is based on the discursive redefinition of both the environment and the social actors that inhabit it. This article studies how, within the processes associated with the creation and management of protected areas, discourses are generated that define humanity in relation to nature and its effects on access to resources and power relations. These processes are analyzed on the basis of a comparative ethnographic case study of El Manu National Park (Amazon, Peru) and the Galapagos National Park (Ecuador). Finally, it is concluded that discourses on humanity are instrumental in the processes for legitimizing or delegitimizing the role played by locals within protected areas, depending on attributed proximity or distance of humans to nature.
La naturalisation des aires protégées repose sur la redéfinition discursive de l'environnement et des acteurs sociaux qui l'habitent.Cet article étudie comment, au sein des processus associés à la création et à la gestion d'aires protégées, nous générons des discours qui définissent l'humanité en relation avec la nature. Les processus sont analysés sur la base d'une étude de cas ethnographique comparative du parc national El Manu (Amazonie, Pérou) et du parc national des Galapagos (Équateur). L'humanité joue un rôle déterminant dans les processus de légitimation ou de délégitimation du rôle joué par les populations locales au sein d'aires protégées, en fonction de la proximité ou de la distance qui leur est attribuée par rapport à la nature.
La naturalización de las áreas protegidas tiene su base en la redefinición discursiva del entorno y de los actores sociales que lo habitan. En este artículo se estudia cómo en los procesos asociados con la creación y gestión de áreas protegidas se generan discursos que definen lo humano en relación con la naturaleza, así como los efectos de esos discursos sobre el acceso a los recursos y las relaciones de poder. Estos procesos son analizados en el contexto de un estudio de caso comparativo del Parque Nacional del Manu (Amazonía, Perú) y el Parque Nacional Galápagos (Ecuador). Finalmente, se concluye que los discursos sobre lo humano tienen un papel instrumental para legitimar o deslegitimar el rol que juegan los habitantes de las áreas protegidas, dependiendo de la proximidad o distancia que se le atribuye a lo humano respecto a la naturaleza.
La naturalisation des aires protégées repose sur la redéfinition discursive de l'environnement et des acteurs sociaux qui l'habitent.Cet article étudie comment, au sein des processus associés à la création et à la gestion d'aires protégées, nous générons des discours qui définissent l'humanité en relation avec la nature. Les processus sont analysés sur la base d'une étude de cas ethnographique comparative du parc national El Manu (Amazonie, Pérou) et du parc national des Galapagos (Équateur). L'humanité joue un rôle déterminant dans les processus de légitimation ou de délégitimation du rôle joué par les populations locales au sein d'aires protégées, en fonction de la proximité ou de la distance qui leur est attribuée par rapport à la nature.
La naturalización de las áreas protegidas tiene su base en la redefinición discursiva del entorno y de los actores sociales que lo habitan. En este artículo se estudia cómo en los procesos asociados con la creación y gestión de áreas protegidas se generan discursos que definen lo humano en relación con la naturaleza, así como los efectos de esos discursos sobre el acceso a los recursos y las relaciones de poder. Estos procesos son analizados en el contexto de un estudio de caso comparativo del Parque Nacional del Manu (Amazonía, Perú) y el Parque Nacional Galápagos (Ecuador). Finalmente, se concluye que los discursos sobre lo humano tienen un papel instrumental para legitimar o deslegitimar el rol que juegan los habitantes de las áreas protegidas, dependiendo de la proximidad o distancia que se le atribuye a lo humano respecto a la naturaleza.
Research Interests:
Revisiting the village of Álvaro Obregón, or Gui'Xhi' Ro in Zapotec, this interview discusses village life since the wind energy conflict of 2012-2015. This interview serves as a companion piece or epilogue to a previously published... more
Revisiting the village of Álvaro Obregón, or Gui'Xhi' Ro in Zapotec, this interview discusses village life since the wind energy conflict of 2012-2015. This interview serves as a companion piece or epilogue to a previously published article in the Journal of Political Ecology (JPE), titled: "Insurrection for land, sea and dignity: resistance and autonomy against wind energy in Álvaro Obregón, Mexico" (2018). The interview discusses the subsequent skirmishes, shootings, debates over state funds, impact of migration, schooling programs and cultural revitalization projects that are shaping the autonomous process taking shape in Gui'Xhi' Ro.
Cette interview porte sur la vie de village à Álvaro Obregón, ou Gui'Xhi 'Ro à Zapotec, au Mexique, depuis le conflit de l'énergie éolienne survenu de 2012 à 2015. C'est un complément ou un épilogue à un article déjà paru dans le Journal of Political Ecology (JPE) intitulé: «Insurrection pour la terre, la mer et la dignité: résistance et autonomie contre l'énergie éolienne à Álvaro Obregón, Mexique» (2018). L'entretien discute des escarmouches, fusillades, débats autour des fonds publics, de l'impact de la migration, des programmes scolaires et des projets de revitalisation culturelle qui façonnent le processus autonome qui se dessine à Gui'Xhi 'Ro.
De regreso al pueblo de Álvaro Obregón, or Gui'Xhi' Ro en Zapoteco, esta entrevista analiza la vida cotidiana del pueblo despues del conflict sobre energia eolica 2012-2015. Este entrevista sirve como complemento o epilogo de un artículo publicado anteriormente en la Journal of Political Ecology (JPE), titulado "Insurreccion por tierra, mar, y dignidad: resistencia y autonomía contra la energia eólica en Álvaro Obregón, México" (2018). La entrevista analiza los debates sobre fondos estatales, los encuentros violentos posteriories, los tiroteos, el impacto de la migración, los programas educativos, y los proyectos de revitalización cultural que definen el proceso autónomo que se está configurando en Gui'Xhi' Ro.
Cette interview porte sur la vie de village à Álvaro Obregón, ou Gui'Xhi 'Ro à Zapotec, au Mexique, depuis le conflit de l'énergie éolienne survenu de 2012 à 2015. C'est un complément ou un épilogue à un article déjà paru dans le Journal of Political Ecology (JPE) intitulé: «Insurrection pour la terre, la mer et la dignité: résistance et autonomie contre l'énergie éolienne à Álvaro Obregón, Mexique» (2018). L'entretien discute des escarmouches, fusillades, débats autour des fonds publics, de l'impact de la migration, des programmes scolaires et des projets de revitalisation culturelle qui façonnent le processus autonome qui se dessine à Gui'Xhi 'Ro.
De regreso al pueblo de Álvaro Obregón, or Gui'Xhi' Ro en Zapoteco, esta entrevista analiza la vida cotidiana del pueblo despues del conflict sobre energia eolica 2012-2015. Este entrevista sirve como complemento o epilogo de un artículo publicado anteriormente en la Journal of Political Ecology (JPE), titulado "Insurreccion por tierra, mar, y dignidad: resistencia y autonomía contra la energia eólica en Álvaro Obregón, México" (2018). La entrevista analiza los debates sobre fondos estatales, los encuentros violentos posteriories, los tiroteos, el impacto de la migración, los programas educativos, y los proyectos de revitalización cultural que definen el proceso autónomo que se está configurando en Gui'Xhi' Ro.
Research Interests: Wind Energy, Political Ecology, Conflict, Development, Post-Development, and 15 moreDesarrollo, Resistance, Resistencia, Ecologia Política, écologie Politique, Energia Eólica, Schooling, Conflicto, Self Defense, Autodefensa, Postdesarrollo, énergie éolienne, escolarizando, auto défense, and post-développement
Water resources are under increasing pressure, and there are tensions between increasing demand and the natural limits to potable water supply. Authorities must find solutions that fulfil societal demands without compromising... more
Water resources are under increasing pressure, and there are tensions between increasing demand and the natural limits to potable water supply. Authorities must find solutions that fulfil societal demands without compromising environmental integrity. As one way to counteract water deficits, desalination has evolved as an attractive solution. This technology is contested and associated with a variety of social, environmental and economic consequences; yet it is increasingly used. In Sweden, the technology is rare but recent droughts have spurred interest. On the island of Gotland, where Sweden's first larger desalination plant was inaugurated in 2016, we examine the perceived benefits and drawbacks of desalination as well as the decision-making process that led up to its implementation. Through qualitative analysis of public documents and stakeholder interviews, we identify mechanisms that contributed to desalination becoming a favored solution. We find that it is associated with a number of benefits that are in line with broader development goals, against which its drawbacks are considered to be acceptable or externalized. Desalination extends natural limits to permit development, delaying deeper social and economic restructuring. Rather than arguing against desalination per se, we emphasize the risk of the depoliticization of water supply through technocratic decision-making, the normalization of scarcity and certain technologies, and the urgency that builds around increasing water supply 'at any economic cost.' These tendencies obscure drawbacks, limitations and conflicting interests. They foreclose the questioning of resource intensive development. In order to invoke transformation towards long-term sustainability of Gotland's water supply, policy-makers should seek to diversify their sources of knowledge and encourage more open democratic debate around alternative regional development pathways.
Les ressources en eau subissent une pression croissante et il existe des tensions entre la demande croissante et les limites naturelles de l'approvisionnement en eau potable. Les autorités doivent trouver des solutions qui répondent aux exigences de la société sans compromettre l'intégrité environnementale. Le dessalement est un moyen attrayant de remédier aux déficits en eau. Cette technologie est contestée et associée à diverses conséquences sociales, environnementales et économiques; pourtant, il est de plus en plus utilisé. En Suède, la technologie est rare mais les sécheresses récentes ont suscité l'intérêt. À l'aide du cas de l'île de Gotland, où la première grande usine de dessalement de Suède a été inaugurée en 2016, nous examinons les avantages et les inconvénients perçus du dessalement ainsi que le processus décisionnel ayant conduit à sa mise en oeuvre. Grâce à l'analyse qualitative de documents publics et aux entretiens avec les parties prenantes, nous avons identifié les mécanismes qui ont contribué à faire du dessalement une solution privilégiée. Nous constatons qu'il est associé à un certain nombre d'avantages conformes aux objectifs de développement plus larges, contre lesquels ses inconvénients sont considérés comme acceptables ou externalisés. Le dessalement étend les limites naturelles pour permettre le développement, retardant ainsi une restructuration sociale et économique plus profonde. Plutôt que de plaider contre le dessalement en soi, nous soulignons le risque de dépolitisation de l'approvisionnement en eau par la prise de décisions technocratiques, la normalisation de la rareté, la normalisation de certaines technologies et l'urgence liée à l'accroissement de l'approvisionnement en eau «à tout prix économique». Ces tendances masquent les inconvénients, les limitations et les intérêts contradictoires. Ils excluent la remise en cause du développement utilisant beaucoup de ressources. Afin de susciter une transformation vers la durabilité à long terme de l'approvisionnement en eau de Gotland, les décideurs devraient chercher à diversifier leurs sources de connaissances et encourager un débat démocratique plus ouvert autour de différentes voies de développement régional.
Los recursos hídricos se encuentran bajo una creciente presión, además de las tensiones entre el aumento de la demanda y los límites naturales del suministro de agua potable. Las autoridades deben encontrar soluciones que satisfagan las demandas sociales sin comprometer la integridad del medio ambiente. La desalinización se ha desarrollado como una solución atractiva para impedir los déficits de agua. Esta tecnología resulta controversial y se ha asociado con varios efectos negativos tanto sociales, ambientales, como económicos; aún así, su uso se ve en aumento. En Suecia, esta tecnología no es común, pero las recientes sequías han estimulado un nuevo interés en ella. En la isla de Gotland, donde fue inaugurada la primera mayor desalinizadora sueca en 2016, examinamos los beneficios percibidos y las desventajas de la desalinización, así como el proceso de la toma de decisión que llevó a su implementación. Con base en análisis cualitativos de documentos públicos y de entrevistas a diversos actores, identificamos mecanismos que contribuyeron a que la desalinización se convirtiera en la solución preferida. Encontramos que esta práctica está asociada con varios beneficios articulados con objetivos más amplios de desarrollo, frente a los cuales, las desventaja son considerada aceptables o exteriorizadas. La desalinización extiende los límites naturales para así permitir el desarrollo, al retrasar la una profunda reestructuración social y económica. Más que discutir contra la desalinización como tal, enfatizamos el riesgo de la despolitización del suministro de agua a través de la toma de decisiones tecnocrática, la normalización de la escasez y de ciertas tecnologías, y la urgencia que se forma alrededor del suministro de agua “a cualquier costo económico.” Estas tendencias opacan los obstáculos, las limitaciones y los intereses en conflicto. Con el fin de acoger una transformación hacia la sustentabilidad del suministro de agua a largo plazo en Gotland, quienes formulan políticas deben buscar la diversificación de sus fuentes de conocimiento e incentivar el debate democrático abierto con respecto a las vías alternativas de desarrollo regional.
Les ressources en eau subissent une pression croissante et il existe des tensions entre la demande croissante et les limites naturelles de l'approvisionnement en eau potable. Les autorités doivent trouver des solutions qui répondent aux exigences de la société sans compromettre l'intégrité environnementale. Le dessalement est un moyen attrayant de remédier aux déficits en eau. Cette technologie est contestée et associée à diverses conséquences sociales, environnementales et économiques; pourtant, il est de plus en plus utilisé. En Suède, la technologie est rare mais les sécheresses récentes ont suscité l'intérêt. À l'aide du cas de l'île de Gotland, où la première grande usine de dessalement de Suède a été inaugurée en 2016, nous examinons les avantages et les inconvénients perçus du dessalement ainsi que le processus décisionnel ayant conduit à sa mise en oeuvre. Grâce à l'analyse qualitative de documents publics et aux entretiens avec les parties prenantes, nous avons identifié les mécanismes qui ont contribué à faire du dessalement une solution privilégiée. Nous constatons qu'il est associé à un certain nombre d'avantages conformes aux objectifs de développement plus larges, contre lesquels ses inconvénients sont considérés comme acceptables ou externalisés. Le dessalement étend les limites naturelles pour permettre le développement, retardant ainsi une restructuration sociale et économique plus profonde. Plutôt que de plaider contre le dessalement en soi, nous soulignons le risque de dépolitisation de l'approvisionnement en eau par la prise de décisions technocratiques, la normalisation de la rareté, la normalisation de certaines technologies et l'urgence liée à l'accroissement de l'approvisionnement en eau «à tout prix économique». Ces tendances masquent les inconvénients, les limitations et les intérêts contradictoires. Ils excluent la remise en cause du développement utilisant beaucoup de ressources. Afin de susciter une transformation vers la durabilité à long terme de l'approvisionnement en eau de Gotland, les décideurs devraient chercher à diversifier leurs sources de connaissances et encourager un débat démocratique plus ouvert autour de différentes voies de développement régional.
Los recursos hídricos se encuentran bajo una creciente presión, además de las tensiones entre el aumento de la demanda y los límites naturales del suministro de agua potable. Las autoridades deben encontrar soluciones que satisfagan las demandas sociales sin comprometer la integridad del medio ambiente. La desalinización se ha desarrollado como una solución atractiva para impedir los déficits de agua. Esta tecnología resulta controversial y se ha asociado con varios efectos negativos tanto sociales, ambientales, como económicos; aún así, su uso se ve en aumento. En Suecia, esta tecnología no es común, pero las recientes sequías han estimulado un nuevo interés en ella. En la isla de Gotland, donde fue inaugurada la primera mayor desalinizadora sueca en 2016, examinamos los beneficios percibidos y las desventajas de la desalinización, así como el proceso de la toma de decisión que llevó a su implementación. Con base en análisis cualitativos de documentos públicos y de entrevistas a diversos actores, identificamos mecanismos que contribuyeron a que la desalinización se convirtiera en la solución preferida. Encontramos que esta práctica está asociada con varios beneficios articulados con objetivos más amplios de desarrollo, frente a los cuales, las desventaja son considerada aceptables o exteriorizadas. La desalinización extiende los límites naturales para así permitir el desarrollo, al retrasar la una profunda reestructuración social y económica. Más que discutir contra la desalinización como tal, enfatizamos el riesgo de la despolitización del suministro de agua a través de la toma de decisiones tecnocrática, la normalización de la escasez y de ciertas tecnologías, y la urgencia que se forma alrededor del suministro de agua “a cualquier costo económico.” Estas tendencias opacan los obstáculos, las limitaciones y los intereses en conflicto. Con el fin de acoger una transformación hacia la sustentabilidad del suministro de agua a largo plazo en Gotland, quienes formulan políticas deben buscar la diversificación de sus fuentes de conocimiento e incentivar el debate democrático abierto con respecto a las vías alternativas de desarrollo regional.
Research Interests: Political Ecology, Desalination, Normalization, Depoliticization, Technocracy, and 15 moreWater scarcity, Ecologia Política, Gotland, Tecnocracia, écologie Politique, Normalización, Technocratie, Depolitisation, La Pénurie D'Eau, Desalinización, Despolitización, Escasez de agua, natural limits, límites naturales, and dessalement
In the new 'Age of the Anthropocene', the Earth's atmosphere, like other elements of Nature, is rapidly being colonized by a minority of the world's population, at no cost, threatening the security of all humanity and the stability of the... more
In the new 'Age of the Anthropocene', the Earth's atmosphere, like other elements of Nature, is rapidly being colonized by a minority of the world's population, at no cost, threatening the security of all humanity and the stability of the planet. The development processes of the great emitters of greenhouse gases have transferred social and environmental costs to all the world population, especially the most impoverished ones. This article is a critical analysis of how the legal climate change regime continues to legitimize the onslaught on the atmosphere. It reflects on the need to move to a new "climate justice law", characterized by responsibilities and obligations centered on the prevention, repair, restoration and treatment of damage and related risks linked to climate change, while protecting human rights and the atmosphere, as a common interest of humanity and the Earth.
Dans le nouvel âge de l'Anthropocène, l'atmosphère terrestre, à l'instar d'autres éléments de la Nature, est rapidement colonisée par une minorité de la population mondiale, sans aucun frais, menaçant la sécurité de l'humanité et la stabilité de la planète. Bien qu'ils soient considérés d'intérêt commun de l'humanité, les coûts sociaux et environnementaux des processus de développement des grands émetteurs de gaz à effet de serre sont arbitrairement transférés à toutes les villes du monde, touchant en particulier les plus pauvres. Cet article est une analyse critique de la manière dont le régime juridique du changement climatique continue à légitimer l'attaque sur l'atmosphère. Pour cette raison, l'article réfléchit sur la nécessité de passer à un "droit climatique juste", caractérisée par des responsabilités et des obligations centrées sur la prévention, la restauration et la réparation des dommages et des risques liés au climat, tout en protégeant les droits de l'homme et les droits de l'atmosphère, en tant qu'intérêt commun de l'humanité et de la planète Terre.
En la nueva Era del Antropoceno, la atmósfera de la Tierra, como otros elementos de la Naturaleza, está siendo colonizada rápidamente por una minoría de la población mundial, sin costo alguno, amenazando la seguridad de toda la humanidad y la estabilidad del planeta. A pesar de ser considerada de interés común de la humanidad, los costos sociales y ambientales de los procesos de desarrollo de los grandes emisores de gases de efecto invernadero son arbitrariamente transferidos a todos los pueblos del mundo, afectando especialmente a las más empobrecidas. El presente artículo es un análisis crítico de cómo el régimen jurídico del cambio climático sigue legitimando el acaparamiento de la atmosfera. Por este motivo, se reflexiona sobre la necesidad de una transformación hacia un "Derecho climático justo", caracterizado por responsabilidades y obligaciones centradas en la prevención, la reparación, la restauración y la remediación del daño y del riesgo climático, a la vez que proteja los derechos humanos y los derechos de la atmosfera, como interés común de la humanidad y el planeta Tierra.
Dans le nouvel âge de l'Anthropocène, l'atmosphère terrestre, à l'instar d'autres éléments de la Nature, est rapidement colonisée par une minorité de la population mondiale, sans aucun frais, menaçant la sécurité de l'humanité et la stabilité de la planète. Bien qu'ils soient considérés d'intérêt commun de l'humanité, les coûts sociaux et environnementaux des processus de développement des grands émetteurs de gaz à effet de serre sont arbitrairement transférés à toutes les villes du monde, touchant en particulier les plus pauvres. Cet article est une analyse critique de la manière dont le régime juridique du changement climatique continue à légitimer l'attaque sur l'atmosphère. Pour cette raison, l'article réfléchit sur la nécessité de passer à un "droit climatique juste", caractérisée par des responsabilités et des obligations centrées sur la prévention, la restauration et la réparation des dommages et des risques liés au climat, tout en protégeant les droits de l'homme et les droits de l'atmosphère, en tant qu'intérêt commun de l'humanité et de la planète Terre.
En la nueva Era del Antropoceno, la atmósfera de la Tierra, como otros elementos de la Naturaleza, está siendo colonizada rápidamente por una minoría de la población mundial, sin costo alguno, amenazando la seguridad de toda la humanidad y la estabilidad del planeta. A pesar de ser considerada de interés común de la humanidad, los costos sociales y ambientales de los procesos de desarrollo de los grandes emisores de gases de efecto invernadero son arbitrariamente transferidos a todos los pueblos del mundo, afectando especialmente a las más empobrecidas. El presente artículo es un análisis crítico de cómo el régimen jurídico del cambio climático sigue legitimando el acaparamiento de la atmosfera. Por este motivo, se reflexiona sobre la necesidad de una transformación hacia un "Derecho climático justo", caracterizado por responsabilidades y obligaciones centradas en la prevención, la reparación, la restauración y la remediación del daño y del riesgo climático, a la vez que proteja los derechos humanos y los derechos de la atmosfera, como interés común de la humanidad y el planeta Tierra.
Research Interests: Climate Change, Political Ecology, Cambio climático, Atmosphere, Ecología Política, and 12 moreEcologia Política, Changement Climatique, écologie Politique, Cambio Climatico, Atmosfera, common concern of humankind, climate justice law, Atmosphère, préoccupation commune de l'humanité, droit de la justice climatique, interés común de la humanidad, and Derecho de la justicia climática
This article analyses resistance movements to large-scale mining projects in Mexico, particularly the case of sustained organized resistance to the San Xavier Mine, in the central north state of San Luis Potosí. As one of the first... more
This article analyses resistance movements to large-scale mining projects in Mexico, particularly the case of sustained organized resistance to the San Xavier Mine, in the central north state of San Luis Potosí. As one of the first struggles in Mexico against Canadian mining projects after the signing of the North American Free Trade Agreement, the leaders of this movement pioneered strategies of resistance on the legal front and were instrumental in building anti-mining alliances and networks on the national and international levels. Now that the excavation process has finished and the mine is closing down, this article seeks to draw on the case to illustrate the complementarity of three approaches for interpreting resistance to mining: class struggle, ecological distribution conflicts, and the clash of cultural valuations over territorial vocation. The argument is that these approaches are not mutually exclusive; they can be combined to explain the multiple dimensions of specific struggles, whose shifts in emphasis at different moments of the struggle are conditioned by – and condition – the phase of a mine's development. By contextualizing the case study in a broader analysis of social environmental conflicts around mining in Mexico and elsewhere in Latin America, the analysis seeks to illustrate the ways in which the struggle against the San Xavier Mine is representative of broader trends, as well as its peculiarities. On the local level, we find the struggle has more to do with defending conditions of social and cultural reproduction than protecting the means of production that sustain traditional livelihoods. This pertains, not just to a non-contaminated living environment and the availability of clean water for human consumption, but also to the conservation of natural and architectural patrimony with historic and cultural significance.
Cet article analyse les mouvements de résistance à des projets miniers à grande échelle au Mexique, en particulier le cas d'une résistance organisée soutenue à la mine de San Xavier, dans l'État central du nord de San Luis Potosí. Comme l'une des premières luttes au Mexique contre les projets miniers canadiens après la signature de l'accord de libre-échange nord-américain, les dirigeants de ce mouvement ont été les pionniers des stratégies de résistance sur le front juridique et ont joué un rôle déterminant dans la construction d'anti-mines des alliances et des réseaux aux niveaux national et international. Maintenant que le processus d'excavation est terminé et que la mine est en train de fermer, cet article cherche à tirer parti du cas pour illustrer la complémentarité de trois approches d'interprétation de la résistance à l'exploitation minière: lutte de classe, conflits de distribution écologique, et le choc des valorisations culturelles sur la vocation territoriale. L'argument avancé est que ces approches ne sont pas mutuellement exclusives; ils peuvent être combinés pour expliquer les multiples dimensions de luttes spécifiques, dont les changements dans l'accent à différents moments de la lutte sont conditionnés par-et la condition-la phase du développement d'une mine. En contextuant l'étude de cas dans une analyse plus large des conflits sociaux de l'environnement autour de l'exploitation minière au Mexique et ailleurs en Amérique latine, l'analyse cherche à illustrer les façons dont la lutte contre la mine de San Xavier est représentative d'une plus large tendance, ainsi que ses particularités. Au niveau local, on trouve que la lutte a davantage à voir avec la défense des conditions de reproduction sociale et culturelle que la protection des moyens de production qui soutiennent les modes de vie traditionnels. Cela concerne non seulement un environnement de vie non contaminé et la disponibilité d'eau propre pour la consommation humaine, mais aussi la conservation du patrimoine naturel et architectural avec une importance historique et culturelle.
Este artículo analiza los movimientos de resistencia a los grandes proyectos de minería en México, particularmente el caso de resistencia organizada sostenida a la Mina San Xavier, en el estado de San Luis Potosí en el centro norte del país. Al ser una de las primeras luchas en México en contra de los proyectos mineros canadienses después de la firma del Tratado de Libre Comercio de América del Norte, los líderes de este movimiento fueron pioneros en buscar estrategias de resistencia sobre el frente legal y jugaron un papel decisivo en la construcción de alianzas y redes anti-mineras en los niveles nacional e internacional. Ahora que el proceso de excavación ha terminado y la mina entra la fase de cierre, este artículo recurre al caso para ilustrar la complementariedad de tres acercamientos para interpretar la resistencia a la minería: la lucha de clases, los conflictos ecológicos distributivos, y el choque entre valorizaciones culturales sobre la vocación territorial. El argumento es que estos tres acercamientos no son mutuamente excluyentes; pueden ser combinados para explicar las múltiples dimensiones de luchas específicas, cuyos cambios de énfasis en diferentes momentos de la lucha son condicionados por – y condicionan – la fase del desarrollo de la mina. Al contextualizar el estudio de caso en un análisis más amplio de los conflictos socioambientales en torno a la minería en México y otra partes de América Latina, se busca ilustrar cómo la lucha en contra de la Mina San Xavier es representativa de tendencias generales, así como sus peculiaridades. En el nivel local, se halla que la lucha tiene más que ver con la defensa de las condiciones sociales y culturales de reproducción que la protección de los medios de vida y producción tradicionales. Esto se refiere no sólo a un medio ambiente no contaminado y la disponibilidad de agua limpia para el consumo humano, sino también a la conservación del patrimonio natural y arquitectónico con importancia histórica y cultural.
Cet article analyse les mouvements de résistance à des projets miniers à grande échelle au Mexique, en particulier le cas d'une résistance organisée soutenue à la mine de San Xavier, dans l'État central du nord de San Luis Potosí. Comme l'une des premières luttes au Mexique contre les projets miniers canadiens après la signature de l'accord de libre-échange nord-américain, les dirigeants de ce mouvement ont été les pionniers des stratégies de résistance sur le front juridique et ont joué un rôle déterminant dans la construction d'anti-mines des alliances et des réseaux aux niveaux national et international. Maintenant que le processus d'excavation est terminé et que la mine est en train de fermer, cet article cherche à tirer parti du cas pour illustrer la complémentarité de trois approches d'interprétation de la résistance à l'exploitation minière: lutte de classe, conflits de distribution écologique, et le choc des valorisations culturelles sur la vocation territoriale. L'argument avancé est que ces approches ne sont pas mutuellement exclusives; ils peuvent être combinés pour expliquer les multiples dimensions de luttes spécifiques, dont les changements dans l'accent à différents moments de la lutte sont conditionnés par-et la condition-la phase du développement d'une mine. En contextuant l'étude de cas dans une analyse plus large des conflits sociaux de l'environnement autour de l'exploitation minière au Mexique et ailleurs en Amérique latine, l'analyse cherche à illustrer les façons dont la lutte contre la mine de San Xavier est représentative d'une plus large tendance, ainsi que ses particularités. Au niveau local, on trouve que la lutte a davantage à voir avec la défense des conditions de reproduction sociale et culturelle que la protection des moyens de production qui soutiennent les modes de vie traditionnels. Cela concerne non seulement un environnement de vie non contaminé et la disponibilité d'eau propre pour la consommation humaine, mais aussi la conservation du patrimoine naturel et architectural avec une importance historique et culturelle.
Este artículo analiza los movimientos de resistencia a los grandes proyectos de minería en México, particularmente el caso de resistencia organizada sostenida a la Mina San Xavier, en el estado de San Luis Potosí en el centro norte del país. Al ser una de las primeras luchas en México en contra de los proyectos mineros canadienses después de la firma del Tratado de Libre Comercio de América del Norte, los líderes de este movimiento fueron pioneros en buscar estrategias de resistencia sobre el frente legal y jugaron un papel decisivo en la construcción de alianzas y redes anti-mineras en los niveles nacional e internacional. Ahora que el proceso de excavación ha terminado y la mina entra la fase de cierre, este artículo recurre al caso para ilustrar la complementariedad de tres acercamientos para interpretar la resistencia a la minería: la lucha de clases, los conflictos ecológicos distributivos, y el choque entre valorizaciones culturales sobre la vocación territorial. El argumento es que estos tres acercamientos no son mutuamente excluyentes; pueden ser combinados para explicar las múltiples dimensiones de luchas específicas, cuyos cambios de énfasis en diferentes momentos de la lucha son condicionados por – y condicionan – la fase del desarrollo de la mina. Al contextualizar el estudio de caso en un análisis más amplio de los conflictos socioambientales en torno a la minería en México y otra partes de América Latina, se busca ilustrar cómo la lucha en contra de la Mina San Xavier es representativa de tendencias generales, así como sus peculiaridades. En el nivel local, se halla que la lucha tiene más que ver con la defensa de las condiciones sociales y culturales de reproducción que la protección de los medios de vida y producción tradicionales. Esto se refiere no sólo a un medio ambiente no contaminado y la disponibilidad de agua limpia para el consumo humano, sino también a la conservación del patrimonio natural y arquitectónico con importancia histórica y cultural.
Since the Rio+20 conference, 'greening' economies and growth has been key in international politics. Leading policy actors and businesses frame the emerging green economy as an opportunity to realize a triple-bottom line – people, planet... more
Since the Rio+20 conference, 'greening' economies and growth has been key in international politics. Leading policy actors and businesses frame the emerging green economy as an opportunity to realize a triple-bottom line – people, planet and profit – and support sustainable development. In practice, two key trends stand out: in the global North, the main component of the green shift seems to imply technological and market-based solutions in the renewable energy sector. While this is also important in the global South, here green economy implementation is often interpreted as environmental protection along with modernization of, and shifts in access to and control over, natural resources ('green sectors'). In the case of the latter, combined with persisting high rates of poverty, we claim that the post-Rio+20 context has revitalized a 'green' version of modernization to become the leading discourse and approach within international development; namely green modernization. A wide range of development initiatives across the global South – with significant support from international businesses amidst a general private turn of aid – are framed in this light. We use the new, green revolution in Africa to illustrate how modernization discourses are reasserted under the green economy. What is new at the current conjuncture is the way in which powerful actors adopt and promote green narratives around long-standing modernization ideas. They recast the modernization trope as 'green.' In particular, we focus our discussion on three linked components; technology and 'productivism', the role of capital and 'underutilized' resources, and, lastly, mobility of land and people.
Depuis la conférence Rio + 20, les économies «vertes» et la croissance économique ont été essentielles dans la politique internationale. Les principaux acteurs politiques et les entreprises considèrent l’économie verte émergente comme une opportunité de réaliser un triple résultat - pour les personnes, la planète et les profits - et de soutenir le développement durable. En pratique, deux tendances clés se dégagent: dans le Nord, la principale composante du virage vert semble impliquer des solutions technologiques et fondées sur le marché dans le secteur des énergies renouvelables. Bien que cela soit également important dans les pays du Sud, la mise en oeuvre de l'économie verte est souvent interprétée comme une protection de l'environnement accompagnée d'une modernisation et de modifications de l'accès aux ressources naturelles et de leur contrôle («secteurs verts»). Dans le cas de ce dernier, associé à des taux de pauvreté toujours élevés, nous affirmons que le contexte post-Rio + 20 a revitalisé une version «verte» de la modernisation pour devenir le discours et l'approche phare du développement international; à savoir la modernisation verte. Un large éventail d’initiatives de développement dans les pays du Sud - avec l’appui important d’entreprises internationales dans le contexte d’une aide privée générale - s’inscrit dans cette perspective. Nous utilisons la nouvelle révolution verte en Afrique pour illustrer la manière dont les discours sur la modernisation sont réaffirmés dans le cadre de l’économie verte. Ce qui est nouveau dans la conjoncture actuelle est la manière dont des acteurs puissants adoptent et promeuvent des récits écologiques autour d'idées de modernisation de longue date. Ils ont qualifié le trope de modernisation de «vert». En particulier, nous concentrons notre discussion sur trois composantes liées; la technologie et le «productivisme», le rôle du capital et des ressources «sous-utilisées» et, enfin, la mobilité des terres et des personnes.
A partir de la reunión de Rio+20, las economías y el crecimiento "verdes" han sido claves en la política internacional. Importantes actores de políticas y negocios, plantean la naciente economía verde como una oportunidad para conseguir un triple resultado - gente, planeta y ganancia - y respaldar el desarrollo sostenible. En la práctica, destacan dos corrientes principales: en el Hemisferio Norte, el principal componente del giro verde parece implicar para el sector de la energías renovables, soluciones tecnológicas y basadas en el mercado. Mientras que esto también es importante en el Hemisferio Sur, ahí la implementación de la economía verde es a menudo interpretada como protección del medio ambiente a la par de la modernización de, y los cambios en el acceso y control de recursos naturales ("sectores verdes"). Afirmamos que este último, combinado con los altos índices de pobreza que persisten, ha revitalizado una versión "verde" de la modernización, para convertirse en el principal discurso y aproximación dentro del desarrollo internacional, a saber la modernización verde, en el contexto posterior a Rio+20. Una amplia variedad de iniciativas de desarrollo en el Hemisferio Sur - con importante apoyo de negocios internacionales en un generalizado giro privado de los apoyos - se encuentran en el marco de este contexto. Nos basamos en la nueva Revolución Verde en África para ilustrar cómo los discursos de modernización se han reafirmado bajo la economía verde. Lo novedoso en esta coyuntura es la manera en que los actores poderosos adoptan e impulsan narrativas verdes sobre antiguas ideas de modernización, y hacen un rediseño del tropo de modernización como "verde". Particularmente enfocamos nuestra discusión en tres componentes vinculados: tecnología y "productivismo", el papel del capital y los recursos "subutilizados", y finalmente, la movilidad de la tierra y la gente.
Depuis la conférence Rio + 20, les économies «vertes» et la croissance économique ont été essentielles dans la politique internationale. Les principaux acteurs politiques et les entreprises considèrent l’économie verte émergente comme une opportunité de réaliser un triple résultat - pour les personnes, la planète et les profits - et de soutenir le développement durable. En pratique, deux tendances clés se dégagent: dans le Nord, la principale composante du virage vert semble impliquer des solutions technologiques et fondées sur le marché dans le secteur des énergies renouvelables. Bien que cela soit également important dans les pays du Sud, la mise en oeuvre de l'économie verte est souvent interprétée comme une protection de l'environnement accompagnée d'une modernisation et de modifications de l'accès aux ressources naturelles et de leur contrôle («secteurs verts»). Dans le cas de ce dernier, associé à des taux de pauvreté toujours élevés, nous affirmons que le contexte post-Rio + 20 a revitalisé une version «verte» de la modernisation pour devenir le discours et l'approche phare du développement international; à savoir la modernisation verte. Un large éventail d’initiatives de développement dans les pays du Sud - avec l’appui important d’entreprises internationales dans le contexte d’une aide privée générale - s’inscrit dans cette perspective. Nous utilisons la nouvelle révolution verte en Afrique pour illustrer la manière dont les discours sur la modernisation sont réaffirmés dans le cadre de l’économie verte. Ce qui est nouveau dans la conjoncture actuelle est la manière dont des acteurs puissants adoptent et promeuvent des récits écologiques autour d'idées de modernisation de longue date. Ils ont qualifié le trope de modernisation de «vert». En particulier, nous concentrons notre discussion sur trois composantes liées; la technologie et le «productivisme», le rôle du capital et des ressources «sous-utilisées» et, enfin, la mobilité des terres et des personnes.
A partir de la reunión de Rio+20, las economías y el crecimiento "verdes" han sido claves en la política internacional. Importantes actores de políticas y negocios, plantean la naciente economía verde como una oportunidad para conseguir un triple resultado - gente, planeta y ganancia - y respaldar el desarrollo sostenible. En la práctica, destacan dos corrientes principales: en el Hemisferio Norte, el principal componente del giro verde parece implicar para el sector de la energías renovables, soluciones tecnológicas y basadas en el mercado. Mientras que esto también es importante en el Hemisferio Sur, ahí la implementación de la economía verde es a menudo interpretada como protección del medio ambiente a la par de la modernización de, y los cambios en el acceso y control de recursos naturales ("sectores verdes"). Afirmamos que este último, combinado con los altos índices de pobreza que persisten, ha revitalizado una versión "verde" de la modernización, para convertirse en el principal discurso y aproximación dentro del desarrollo internacional, a saber la modernización verde, en el contexto posterior a Rio+20. Una amplia variedad de iniciativas de desarrollo en el Hemisferio Sur - con importante apoyo de negocios internacionales en un generalizado giro privado de los apoyos - se encuentran en el marco de este contexto. Nos basamos en la nueva Revolución Verde en África para ilustrar cómo los discursos de modernización se han reafirmado bajo la economía verde. Lo novedoso en esta coyuntura es la manera en que los actores poderosos adoptan e impulsan narrativas verdes sobre antiguas ideas de modernización, y hacen un rediseño del tropo de modernización como "verde". Particularmente enfocamos nuestra discusión en tres componentes vinculados: tecnología y "productivismo", el papel del capital y los recursos "subutilizados", y finalmente, la movilidad de la tierra y la gente.
Research Interests: Political Ecology, Green Economy, Agri-Business, Ecologia Política, écologie Politique, and 14 moreEconomia Verde, Climate smart agriculture, AGROINDUSTRIAS, Development Discourse, Economie Verte, Agroindústria, Discours De Développement, green modernization, the new green revolution in Africa, modernisation verte, secteur agroalimentaire, modernización verde, la nouvelle révolution verte en Afrique, and agriculture intelligente face au climat
This article focuses in on the ways in which the North American energy boom is reworking environments and livelihoods in the Great Lakes, focusing in particular on the expansion of BP's Chicago-area refinery as it has pivoted towards... more
This article focuses in on the ways in which the North American energy boom is reworking environments and livelihoods in the Great Lakes, focusing in particular on the expansion of BP's Chicago-area refinery as it has pivoted towards processing Canadian tar sands oil. In examining this 're-industrialization', the article contributes to an ongoing discussion about the relationship between fossil fuels, limits to capitalism, and the importance of frontiers in resolving capitalist crises. The first empirical section of the article looks at the early history of the Calumet's development as a hub for fossil fuel distribution and refining and, drawing from Moore's 'world-ecology framework', demonstrates the ways in the appropriation of unpaid work/energy - in particular the appropriation of the wetlands that make up the southern tip of Lake Michigan - serves as the underappreciated condition of possibility for the BP Whiting refinery's existence. Today, this combination of productivity and plunder continues in the region, illustrating urban metabolisms that are not confined to the city. In the second empirical section of the article, I argue that despite predictions of crises arising from declining ecological surpluses, in Calumet today, BP is finding new frontiers of surplus value production, both in the form of producing petcoke and in continued geographic expansion in the region. As a way of understanding the persistence and adaptive capacity of capital, even in degraded landscapes like Calumet, I consider Johnson's concept of 'accumulation by degradation' as an excellent tool for understanding dynamics in the region. The production of both petcoke and pollution – undesirable from a social and ecological perspective – sustain BP's industrial colonialism in the region because they ensure weakened competition and below market rents that allow for expansion and place-based longevity.
Cet article traite de la façon dont le boom énergétique nord-américain modifie les environnements et les moyens de subsistance dans les Grands Lacs, en particulier l’agrandissement de la raffinerie de pétrole de BP dans la région de Chicago, car elle a permis de transformer le pétrole canadien en sables bitumineux. En examinant un processus de "réindustrialisation", l'article contribue au débat en cours sur la relation entre les combustibles fossiles, les limites du capitalisme et l'importance des frontières dans la résolution des crises capitalistes. La première section empirique de l'article examine les débuts du rôle du Calumet dans la distribution et le raffinage des combustibles fossiles. Il s'inspire du "cadre d'écologie mondiale" de Moore et montre comment le travail non rémunéré et l'énergie est approprié, en particulier les zones humides qui constituent la pointe sud du lac Michigan. L'existence de la raffinerie BP Whiting repose sur des conditions sous-estimées. Aujourd'hui, cette combinaison de productivité et de pillage se poursuit dans la région, illustrant des métabolismes urbains qui ne se limitent pas à la ville. Dans la deuxième section empirique, je soutiens que, malgré les prévisions de crises découlant de la diminution des excédents écologiques, aujourd'hui à Calumet, BP trouve de nouvelles frontières en matière de production de plus-value. Ceux-ci produisent du coke de pétrole et développent leurs activités dans la région. Pour comprendre la persistance et la capacité d'adaptation du capital, même dans des paysages dégradés comme Calumet, je considère le concept de «l'accumulation par dégradation» de Johnson comme un excellent outil pour comprendre la dynamique de la région. La production à la fois de coke de pétrole et de pollution - indésirable d'un point de vue social et écologique - soutient le colonialisme industriel de BP dans la région, car elle garantit une concurrence commerciale affaiblie et des loyers inférieurs à la valeur du marché, permettant l'expansion et la longévité des activités de l'entreprise.
Este artículo se enfoca en las formas en que el auge energético está renovando entornos ambientales y medios de subsistencia en los Grandes Lagos, apuntando en particular a la expansión de la refinería de BP en el área de Chicago y su giro hacia el procesamiento de petróleo a partir de arenas bituminosas canadienses. Al examinar esta "reindustrialización", el artículo contribuye a la actual discusión sobre la relación entre los combustibles fósiles, los límites del capitalismo, y la importancia de las fronteras en la resolución de crisis capitalistas. La primera sección empírica del artículo mira a la historia temprana del desarrollo de Calumet como eje para la distribución y refinación de combustibles fósiles y, a partir del "marco de la ecología-mundo" de Moore, se demuestran las maneras en que la apropiación de trabajo/energía sin remuneración - en particular la apropiación de los humedales que conforman el extremo sur del Lago Michigan - sirve como una condición subestimada de posibilidad para la existencia de la refinería BP Whiting. Hoy, esta combinación de productividad y saqueo continúa en la región, ilustrando metabolismos urbanos que no están confinados a la ciudad. En la segunda sección empírica del artículo, argumento que a pesar de las predicciones de las crisis que surgen por el declive de los excedentes ecológicos, hoy en Calumet, BP encuentra nuevas fronteras de producción de plusvalía, tanto en la forma de producir coque de petróleo, como en la continua expansión geográfica en la región. A manera de entender la persistencia y capacidad adaptativa del capital, incluso en paisajes degradados como Calumet, considero que el concepto de Johnson de "acumulación por degradación" es una excelente herramienta para entender las dinámicas de la región. La producción de coque de petróleo y la contaminación - indeseables desde perspectivas social y ecológica - mantiene el colonialismo industrial de BP en la región ya que aseguran una competencia debilitada y rentas por debajo del mercado para permitir la expansión y longevidad en el lugar.
Cet article traite de la façon dont le boom énergétique nord-américain modifie les environnements et les moyens de subsistance dans les Grands Lacs, en particulier l’agrandissement de la raffinerie de pétrole de BP dans la région de Chicago, car elle a permis de transformer le pétrole canadien en sables bitumineux. En examinant un processus de "réindustrialisation", l'article contribue au débat en cours sur la relation entre les combustibles fossiles, les limites du capitalisme et l'importance des frontières dans la résolution des crises capitalistes. La première section empirique de l'article examine les débuts du rôle du Calumet dans la distribution et le raffinage des combustibles fossiles. Il s'inspire du "cadre d'écologie mondiale" de Moore et montre comment le travail non rémunéré et l'énergie est approprié, en particulier les zones humides qui constituent la pointe sud du lac Michigan. L'existence de la raffinerie BP Whiting repose sur des conditions sous-estimées. Aujourd'hui, cette combinaison de productivité et de pillage se poursuit dans la région, illustrant des métabolismes urbains qui ne se limitent pas à la ville. Dans la deuxième section empirique, je soutiens que, malgré les prévisions de crises découlant de la diminution des excédents écologiques, aujourd'hui à Calumet, BP trouve de nouvelles frontières en matière de production de plus-value. Ceux-ci produisent du coke de pétrole et développent leurs activités dans la région. Pour comprendre la persistance et la capacité d'adaptation du capital, même dans des paysages dégradés comme Calumet, je considère le concept de «l'accumulation par dégradation» de Johnson comme un excellent outil pour comprendre la dynamique de la région. La production à la fois de coke de pétrole et de pollution - indésirable d'un point de vue social et écologique - soutient le colonialisme industriel de BP dans la région, car elle garantit une concurrence commerciale affaiblie et des loyers inférieurs à la valeur du marché, permettant l'expansion et la longévité des activités de l'entreprise.
Este artículo se enfoca en las formas en que el auge energético está renovando entornos ambientales y medios de subsistencia en los Grandes Lagos, apuntando en particular a la expansión de la refinería de BP en el área de Chicago y su giro hacia el procesamiento de petróleo a partir de arenas bituminosas canadienses. Al examinar esta "reindustrialización", el artículo contribuye a la actual discusión sobre la relación entre los combustibles fósiles, los límites del capitalismo, y la importancia de las fronteras en la resolución de crisis capitalistas. La primera sección empírica del artículo mira a la historia temprana del desarrollo de Calumet como eje para la distribución y refinación de combustibles fósiles y, a partir del "marco de la ecología-mundo" de Moore, se demuestran las maneras en que la apropiación de trabajo/energía sin remuneración - en particular la apropiación de los humedales que conforman el extremo sur del Lago Michigan - sirve como una condición subestimada de posibilidad para la existencia de la refinería BP Whiting. Hoy, esta combinación de productividad y saqueo continúa en la región, ilustrando metabolismos urbanos que no están confinados a la ciudad. En la segunda sección empírica del artículo, argumento que a pesar de las predicciones de las crisis que surgen por el declive de los excedentes ecológicos, hoy en Calumet, BP encuentra nuevas fronteras de producción de plusvalía, tanto en la forma de producir coque de petróleo, como en la continua expansión geográfica en la región. A manera de entender la persistencia y capacidad adaptativa del capital, incluso en paisajes degradados como Calumet, considero que el concepto de Johnson de "acumulación por degradación" es una excelente herramienta para entender las dinámicas de la región. La producción de coque de petróleo y la contaminación - indeseables desde perspectivas social y ecológica - mantiene el colonialismo industrial de BP en la región ya que aseguran una competencia debilitada y rentas por debajo del mercado para permitir la expansión y longevidad en el lugar.
Research Interests: Political Ecology, Oil and gas, Chicago, Petróleo, Appropriation, and 14 moreTar Sands, Apropriación, Ecologia Política, Petroleum refining and petrochemicals, écologie Politique, Refining, Refinacion De Crudo, Pétrole, accumulation by degradation, sables bitumineux, raffinage, arenas bituminosas, acumulación por degradación, and accumulation par dégradation
In this article, I analyze how daily conservation discourse and practices create and recreate local identities through the reconfiguration of social relationships brought about by conservation encounters. The mobilization of identity has... more
In this article, I analyze how daily conservation discourse and practices create and recreate local identities through the reconfiguration of social relationships brought about by conservation encounters. The mobilization of identity has been a main strategy of the inhabitants of the Lacandon Community Zone and the Montes Azules Biosphere Reserve for maintaining their access to natural resources and benefitting from conservation. In the Lacandon Rainforest, conservation comes at great cost to the local population but, at the same time, offers an opportunity to access monetary and political resources. Because of this tension, the peasants build complex and fractured identities, in an iterative process, assuming different images as they struggle to reconcile their personal desires with the external plan to preserve the forest. Identity in the Lacandon Rainforest, as in other regions impacted by this practice, is a tool in the political struggle.
Dans cet article, j'analyse comment le discours et les pratiques de conservation quotidiens créent et recréent des identités locales à travers la reconfiguration des relations sociales induites par les rencontres de conservation. La mobilisation de l’identité a été l’une des principales stratégies des habitants de la zone communautaire Lacandon et de la réserve de biosphère de Montes Azules pour maintenir leur accès aux ressources naturelles et bénéficier de la conservation. Dans la forêt pluviale de Lacandon, la conservation coûte très cher à la population locale mais offre également la possibilité d’avoir accès à des ressources monétaires et politiques. En raison de cette tension, les paysans construisent des identités complexes et fracturées, dans un processus itératif, en supposant que le plan d'images différentes dans leur lutte pour concilier leurs désirs personnels avec l'extérieur pour préserver la forêt. L'identité dans la Lacandon Rainforest, comme dans d'autres régions touchées par cette pratique, est un outil dans la lutte politique.
En este trabajo analizo cómo los discursos y la práctica cotidiana de la conservación crean y recrean las identidades locales a partir de la reconfiguración de las relaciones sociales que se producen en los encuentros de conservación y cómo, la movilización de la identidad ha sido una estrategia central de los habitantes de la Comunidad Zona Lacandona y de la Reserva de la Biosfera Montes Azules para mantener su acceso a los recursos naturales y beneficiarse de la conservación. En la Selva Lacandona, la conservación representa fuertes costos para la población local, pero al mismo tiempo, oportunidades para acceder a recursos financieros y políticos. Debido a esta tensión, los campesinos construyen identidades complejas y fracturadas, en un proceso iterativo, y asumen imágenes diferentes a medida que luchan por conciliar sus anhelos personales con el designio externo de preservar la selva. La identidad en la Selva Lacandona es, al igual que en otras regiones impactadas por esta práctica, una herramienta de lucha política.
Dans cet article, j'analyse comment le discours et les pratiques de conservation quotidiens créent et recréent des identités locales à travers la reconfiguration des relations sociales induites par les rencontres de conservation. La mobilisation de l’identité a été l’une des principales stratégies des habitants de la zone communautaire Lacandon et de la réserve de biosphère de Montes Azules pour maintenir leur accès aux ressources naturelles et bénéficier de la conservation. Dans la forêt pluviale de Lacandon, la conservation coûte très cher à la population locale mais offre également la possibilité d’avoir accès à des ressources monétaires et politiques. En raison de cette tension, les paysans construisent des identités complexes et fracturées, dans un processus itératif, en supposant que le plan d'images différentes dans leur lutte pour concilier leurs désirs personnels avec l'extérieur pour préserver la forêt. L'identité dans la Lacandon Rainforest, comme dans d'autres régions touchées par cette pratique, est un outil dans la lutte politique.
En este trabajo analizo cómo los discursos y la práctica cotidiana de la conservación crean y recrean las identidades locales a partir de la reconfiguración de las relaciones sociales que se producen en los encuentros de conservación y cómo, la movilización de la identidad ha sido una estrategia central de los habitantes de la Comunidad Zona Lacandona y de la Reserva de la Biosfera Montes Azules para mantener su acceso a los recursos naturales y beneficiarse de la conservación. En la Selva Lacandona, la conservación representa fuertes costos para la población local, pero al mismo tiempo, oportunidades para acceder a recursos financieros y políticos. Debido a esta tensión, los campesinos construyen identidades complejas y fracturadas, en un proceso iterativo, y asumen imágenes diferentes a medida que luchan por conciliar sus anhelos personales con el designio externo de preservar la selva. La identidad en la Selva Lacandona es, al igual que en otras regiones impactadas por esta práctica, una herramienta de lucha política.
Research Interests:
The article argues that contemporary social theory has not recognized the significance of Limits to Growth. A global overshoot in resource consumption suggests we are at a dramatic turning point in human history, the end of the era of... more
The article argues that contemporary social theory has not recognized the significance of Limits to Growth. A global overshoot in resource consumption suggests we are at a dramatic turning point in human history, the end of the era of constant 'wealth' expansion and the beginning of an era of severe limits and scarcity. This has profound implications for critical social thought, and for addressing current social problems. Recognizing limits will influence the form that a sustainable and just society must take, and transitions to it. Radical and large scale 'de-growth' involves localized, cooperative, frugal, self-sufficient and self-governing lifestyles, settlements and systems. Key elements in the required 'Simpler Way' are discussed as workable and attractive. More importantly, the article argues that these transitions are non-negotiable; no alternative can resolve the predicament of limits. There are important implications for transition theory and practice. Social theory will pursue new directions in this context, with greater convergence around support for an Anarchist perspective on social goals and means.
L'article soutient que la théorie sociale contemporaine n'a pas reconnu l'importance de Limits to Growth. Un dépassement mondial de la consommation de ressources suggère que nous sommes à un tournant dramatique de l'histoire de l'humanité, à la fin de l'ère d'expansion constante de la «richesse» et au début d'une ère de limites sévères et de pénurie. Cela a de profondes implications pour la pensée sociale critique et pour résoudre les problèmes sociaux actuels. Reconnaître les limites influera sur la forme qu'une société durable et juste doit prendre et sur les transitions qui en découlent. La «décroissance» radicale et à grande échelle implique des modes de vie localisés, coopératifs, frugaux, autosuffisants et autonomes. Les éléments clés de la «Simpler Way» (Voie plus simple) requise sont discutés comme étant exploitables et attrayants. Plus important encore, l'article affirme que ces transitions ne sont pas négociables; aucune alternative ne peut résoudre le problème des limites. Il y a des implications importantes pour la théorie et la pratique de la transition. La théorie sociale poursuivra de nouvelles directions dans ce contexte, avec une plus grande convergence autour du soutien d'une perspective anarchiste sur des objectifs et des moyens sociaux.
L'article soutient que la théorie sociale contemporaine n'a pas reconnu l'importance de Limits to Growth. Un dépassement mondial de la consommation de ressources suggère que nous sommes à un tournant dramatique de l'histoire de l'humanité, à la fin de l'ère d'expansion constante de la «richesse» et au début d'une ère de limites sévères et de pénurie. Cela a de profondes implications pour la pensée sociale critique et pour résoudre les problèmes sociaux actuels. Reconnaître les limites influera sur la forme qu'une société durable et juste doit prendre et sur les transitions qui en découlent. La «décroissance» radicale et à grande échelle implique des modes de vie localisés, coopératifs, frugaux, autosuffisants et autonomes. Les éléments clés de la «Simpler Way» (Voie plus simple) requise sont discutés comme étant exploitables et attrayants. Plus important encore, l'article affirme que ces transitions ne sont pas négociables; aucune alternative ne peut résoudre le problème des limites. Il y a des implications importantes pour la théorie et la pratique de la transition. La théorie sociale poursuivra de nouvelles directions dans ce contexte, avec une plus grande convergence autour du soutien d'une perspective anarchiste sur des objectifs et des moyens sociaux.
Research Interests:
In this article I underscore how women organic tea farmers build economic resilience through dual enactments as "organic farmers" and as "entrepreneurs." In substantiating both, women question the limited optics through which Fair Trade... more
In this article I underscore how women organic tea farmers build economic resilience through dual enactments as "organic farmers" and as "entrepreneurs." In substantiating both, women question the limited optics through which Fair Trade type sustainability ventures measure their work for a tea cooperative, as well poorly recognizing their entrepreneurial work in their households and community. Women are deeply aware of the politics of Fair Trade where their productive and reproductive labor is appropriated through the labor of organics, where women not only produce the organic green leaf tea but also produce narratives of Fair Trade's success in its certification and gender audits. Thus, to understand what sustains the new wave of "sustainable agriculture" in the global South, we must explore the intersections of organic farming practices with emerging discourses and practices of gendered entrepreneurialism in organic farming communities. In Darjeeling, India, women provide the labor necessary to sustain organics that should ideally come from the Indian state or international trading partners. They fill the gap through their labor, time, creativity and risk-taking. I contend that the success of organic farming depends on critical maneuvers that entail economic and cultural entrepreneurialism, and demonstrate forms of resilience expressed through which women farmers identify and navigate the inadequacies of alternative agriculture and related Fair Trade practices.
Dans cet article, je souligne comment les cultivatrices de thé biologique développent leur résilience économique en tant qu' «agricultrices biologiques» et en tant que «entrepreneurs». Pour concrétiser ces deux objectifs, les femmes s'interrogent sur l'optique limitée selon laquelle les entreprises du commerce équitable mesurent leur travail pour une coopérative de thé et reconnaissent mal leur travail entrepreneurial dans leur ménage et leur communauté. Les femmes sont profondément conscientes des politiques du commerce équitable qui s'approprient leur travail productif et reproductif: elles produisent non seulement le thé vert à la feuille mais produisent également des récits illustrant le succès du commerce équitable dans la certification et les audits de l.égalité des sexes. Pour comprendre ce qui soutient la nouvelle vague de «l'agriculture durable» dans les communautés d'agriculteurs biologiques des pays du Sud, nous devons explorer les intersections des pratiques d'agriculture biologique avec l'esprit d'entreprise des femmes. À Darjeeling, en Inde, les femmes fournissent le travail nécessaire pour soutenir la production de thé biologique, qui devrait idéalement provenir de l'État indien ou de partenaires commerciaux internationaux. Ils comblent les lacunes par leur travail, leur temps, leur créativité et leur prise de risque. Je soutiens que le succès de l'agriculture biologique dépend de performances critiques impliquant un esprit d'entreprise économique et culturel. Celles-ci démontrent également des formes de résilience, où les agricultrices identifient et naviguent à travers les insuffisances de «l'agriculture alternative» et du commerce équitable.
¿Cómo es que la agricultura orgánica en India se ha mantenido en medio de la tentación de una revolución verde que permea políticas, práctica y subjetividades de agricultores de las comunidades locales? Para responder esta pregunta, propongo que exploremos las intersecciones de las prácticas agrícolas orgánicas con las formas emergentes de emprendeduría con perspectiva de género en comunidades de agricultura orgánica dentro de la India. Sostengo que el éxito de la agricultura orgánica depende de maniobras críticas que implican tanto emprendedurismo económico, como cultural, y demuestra formas de resiliencia expresadas a través de lo que llamo proyectos de valor con perspectiva de género. Un enfoque en proyectos de valor con perspectiva de género que se manifiestan a los niveles familiar y comunitario, nos permite entender cómo agricultores promedio en India entienden, viven, y actúan con respecto a los marcos regulatorios de comercio alternativo transnacional y regímenes agrícolas. Mientras la certificación orgánica de mercancías agrícolas prolifera de manera global, muchas comunidades agrícolas marginalizadas se incorporan a los sistemas comerciales orgánicos transnacionales en tiempos en que el género se evalúa como un distintivo central. Por ejemplo, la certificación de comercio justo apunta a la creación de oportunidades en el aumento de capacidad de perspectiva de género, al crear oportunidades financieras para mujeres productoras marginalizadas. Con base en más de una década de trabajo etnográfico con pequeñas productoras dedicadas al té en Darjeeling, documento sus prolongadas dificultades para negociar estas prácticas regulatorias transnacionales a través del avance estratégico de sus proyectos de valor con perspectiva de género. Aquí, una parte integral de estos avances estratégicos incluyen los performances de un discurso de sostenibilidad global, combinado con formas de emprendedurismo subversivo para enfrentar la falta de sostenibilidad social en iniciativas de comercio y agricultura alternativas.
Dans cet article, je souligne comment les cultivatrices de thé biologique développent leur résilience économique en tant qu' «agricultrices biologiques» et en tant que «entrepreneurs». Pour concrétiser ces deux objectifs, les femmes s'interrogent sur l'optique limitée selon laquelle les entreprises du commerce équitable mesurent leur travail pour une coopérative de thé et reconnaissent mal leur travail entrepreneurial dans leur ménage et leur communauté. Les femmes sont profondément conscientes des politiques du commerce équitable qui s'approprient leur travail productif et reproductif: elles produisent non seulement le thé vert à la feuille mais produisent également des récits illustrant le succès du commerce équitable dans la certification et les audits de l.égalité des sexes. Pour comprendre ce qui soutient la nouvelle vague de «l'agriculture durable» dans les communautés d'agriculteurs biologiques des pays du Sud, nous devons explorer les intersections des pratiques d'agriculture biologique avec l'esprit d'entreprise des femmes. À Darjeeling, en Inde, les femmes fournissent le travail nécessaire pour soutenir la production de thé biologique, qui devrait idéalement provenir de l'État indien ou de partenaires commerciaux internationaux. Ils comblent les lacunes par leur travail, leur temps, leur créativité et leur prise de risque. Je soutiens que le succès de l'agriculture biologique dépend de performances critiques impliquant un esprit d'entreprise économique et culturel. Celles-ci démontrent également des formes de résilience, où les agricultrices identifient et naviguent à travers les insuffisances de «l'agriculture alternative» et du commerce équitable.
¿Cómo es que la agricultura orgánica en India se ha mantenido en medio de la tentación de una revolución verde que permea políticas, práctica y subjetividades de agricultores de las comunidades locales? Para responder esta pregunta, propongo que exploremos las intersecciones de las prácticas agrícolas orgánicas con las formas emergentes de emprendeduría con perspectiva de género en comunidades de agricultura orgánica dentro de la India. Sostengo que el éxito de la agricultura orgánica depende de maniobras críticas que implican tanto emprendedurismo económico, como cultural, y demuestra formas de resiliencia expresadas a través de lo que llamo proyectos de valor con perspectiva de género. Un enfoque en proyectos de valor con perspectiva de género que se manifiestan a los niveles familiar y comunitario, nos permite entender cómo agricultores promedio en India entienden, viven, y actúan con respecto a los marcos regulatorios de comercio alternativo transnacional y regímenes agrícolas. Mientras la certificación orgánica de mercancías agrícolas prolifera de manera global, muchas comunidades agrícolas marginalizadas se incorporan a los sistemas comerciales orgánicos transnacionales en tiempos en que el género se evalúa como un distintivo central. Por ejemplo, la certificación de comercio justo apunta a la creación de oportunidades en el aumento de capacidad de perspectiva de género, al crear oportunidades financieras para mujeres productoras marginalizadas. Con base en más de una década de trabajo etnográfico con pequeñas productoras dedicadas al té en Darjeeling, documento sus prolongadas dificultades para negociar estas prácticas regulatorias transnacionales a través del avance estratégico de sus proyectos de valor con perspectiva de género. Aquí, una parte integral de estos avances estratégicos incluyen los performances de un discurso de sostenibilidad global, combinado con formas de emprendedurismo subversivo para enfrentar la falta de sostenibilidad social en iniciativas de comercio y agricultura alternativas.
Research Interests: Political Ecology, Resilience, Risk Taking, Fair Trade, Women's Entrepreneurship, and 15 moreResiliencia, Comercio Justo, Commerce équitable, Ecologia Política, écologie Politique, Women Entrepreneurs, Darjeeling, Asunción de riesgos, Women organic tea farmers, rural Darjeeling, Mujeres productoras de té orgánico, mujeres empresarias, femmes entrepreneures, prise de risque, and Femmes productrices de thé biologique
Paul Richards invokes the metaphor of performance in agriculture to highlight the ways in which farmers improvise and draw on repertory knowledge to address new and unexpected problems in the field. This skillset helps farmers respond to... more
Paul Richards invokes the metaphor of performance in agriculture to highlight the ways in which farmers improvise and draw on repertory knowledge to address new and unexpected problems in the field. This skillset helps farmers respond to shifting weather patterns or changing pest cycles, but it also helps farmers take advantage of new markets, technologies, and development interventions – a question of planning and context as much as improvisation in the moment. This article discusses two intervention failures and one success in Telangana cotton agriculture, arguing that such agricultural interventions succeed when farmers can align development performances with their own visions of development and agricultural success. In doing so, it offers a political ecology of farmer performance on two levels. First, it brings attention to the ecological and socioeconomic factors that inspire performances and structure farmer improvisations. Second, it argues that development initiatives must recognize their efforts as embedded within local agricultural planning and contingent on local calculations of social capital. In two ultimately unsuccessful interventions, farmers withdrew from programs that required investments of time and agricultural methods but did not underwrite important social and agricultural vulnerabilities identified by participants. In one successful intervention, farmers found that an NGO's willingness to respond to their agricultural needs and provide a stage for the cultivation of a local celebrity more than compensated for the new demands of non-certified organic agriculture. In a rural Indian context, where farming is a moral as well as agricultural process, the performance of a development identity is an integral part of performances and plans that guide farmer decision-making. Because these performances create a knowledge that cannot be separated from actors, roles, and stages present, these contingent performances ultimately have lasting impacts on the agrarian landscape.
Paul Richards invoque la métaphore de la performance en agriculture pour souligner la manière dont les agriculteurs improvisent et utilisent le savoir du répertoire pour résoudre des problèmes nouveaux et inattendus sur le terrain. Cet ensemble de compétences aide les agriculteurs à réagir aux changements climatiques ou aux cycles des ravageurs, mais aussi à tirer parti des nouveaux marchés, technologies et interventions de développement - une question de planification et de contexte autant que d'improvisation du moment. Cet article traite de deux échecs d'intervention et d'un succès dans l'agriculture cotonnière Telangana, en faisant valoir que de telles interventions agricoles aboutissent lorsque les agriculteurs peuvent aligner les performances de développement sur leurs propres visions du développement et de la réussite agricole. Ce faisant, il offre une écologie politique de la performance des agriculteurs à deux niveaux. Premièrement, il attire l’attention sur les facteurs écologiques et socioéconomiques qui inspirent les performances et structurent les improvisations paysannes. Deuxièmement, les initiatives de développement doivent reconnaître que leurs efforts sont intégrés dans la planification agricole locale et subordonnés aux calculs locaux du capital social. Au cours de deux interventions finalement infructueuses, les agriculteurs se sont retirés des programmes qui nécessitaient des investissements en temps et en méthodes agricoles, sans pour autant garantir d'importantes vulnérabilités sociales et agricoles identifiées par les participants. Lors d'une intervention réussie, les agriculteurs ont constaté que la volonté d'une ONG de répondre à leurs besoins agricoles et de fournir une scène pour la culture d'une célébrité locale faisait plus que compenser les nouvelles exigences de l'agriculture biologique non certifiée. Dans un contexte rural indien, où l'agriculture est un processus moral et agricole, la performance d'une identité de développement fait partie intégrante des performances et des plans qui guident la prise de décision des agriculteurs. Parce que ces performances créent une connaissance indissociable des acteurs, des rôles et des étapes présentes, ces performances contingentes ont des impacts durables sur le paysage agraire.
Paul Richards evoca la metáfora del performance en la agricultura para resaltar las formas en que los agricultores improvisan y actúan con base en un repertorio de conocimiento para apuntar a nuevos e inesperados problemas en el campo. Estas habilidades ayudan a los agricultores a responder a patrones cambiantes del clima o variación en los ciclos de las plagas, pero también los ayuda a tomar ventaja de los nuevos mercados, tecnologías, e intervenciones de desarrollo - un asunto de planeación y contexto, tanto como de improvisación en el momento. Este artículo discute dos fracasos y un éxito en intervenciones en la siembra de algodón en Telangana, argumentando que tales intervenciones agrícolas funcionan cuando los agricultores pueden alinear performances de desarrollo con sus propias visiones de desarrollo y éxito agrícola. Para lograrlo, se ofrece una ecología política del performance agrícola a dos niveles. Primero, se atrae la atención a los factores ecológicos y socioeconómicos que inspiran performances y estructuran improvisación de los agricultores. Segundo, se argumenta que las iniciativas de desarrollo deben reconocer que sus esfuerzos están integrados en una planeación local agrícola y contingente dentro de los cálculos locales de capital social. En dos intervenciones que finalmente no tuvieron éxito, los agricultores se retiraron de programas que requerían inversiones de tiempo y métodos agrícolas, pero no cubrieron importantes vulnerabilidades sociales y agrícolas identificadas por los participantes. En la intervención exitosa, los agricultores encontraron que la voluntad de una ONG para responder a sus necesidades agrícolas y proveer un escenario para el cultivo de una celebridad local, hizo mucho más que compensar las nuevas demandas de la agricultura orgánica sin certificación. En un contexto rural de la India, donde el cultivo es tanto un proceso moral como agrícola, el performance de una identidad de desarrollo, es una parte integral de performances y planes que guían la toma de decisiones del agricultor. Como estos performances crean un conocimiento que no puede ser separado de actores, labores, y escenarios presentes, estos performances contingentes tienen, finalmente, impactos duraderos en el paisaje agrario.
Paul Richards invoque la métaphore de la performance en agriculture pour souligner la manière dont les agriculteurs improvisent et utilisent le savoir du répertoire pour résoudre des problèmes nouveaux et inattendus sur le terrain. Cet ensemble de compétences aide les agriculteurs à réagir aux changements climatiques ou aux cycles des ravageurs, mais aussi à tirer parti des nouveaux marchés, technologies et interventions de développement - une question de planification et de contexte autant que d'improvisation du moment. Cet article traite de deux échecs d'intervention et d'un succès dans l'agriculture cotonnière Telangana, en faisant valoir que de telles interventions agricoles aboutissent lorsque les agriculteurs peuvent aligner les performances de développement sur leurs propres visions du développement et de la réussite agricole. Ce faisant, il offre une écologie politique de la performance des agriculteurs à deux niveaux. Premièrement, il attire l’attention sur les facteurs écologiques et socioéconomiques qui inspirent les performances et structurent les improvisations paysannes. Deuxièmement, les initiatives de développement doivent reconnaître que leurs efforts sont intégrés dans la planification agricole locale et subordonnés aux calculs locaux du capital social. Au cours de deux interventions finalement infructueuses, les agriculteurs se sont retirés des programmes qui nécessitaient des investissements en temps et en méthodes agricoles, sans pour autant garantir d'importantes vulnérabilités sociales et agricoles identifiées par les participants. Lors d'une intervention réussie, les agriculteurs ont constaté que la volonté d'une ONG de répondre à leurs besoins agricoles et de fournir une scène pour la culture d'une célébrité locale faisait plus que compenser les nouvelles exigences de l'agriculture biologique non certifiée. Dans un contexte rural indien, où l'agriculture est un processus moral et agricole, la performance d'une identité de développement fait partie intégrante des performances et des plans qui guident la prise de décision des agriculteurs. Parce que ces performances créent une connaissance indissociable des acteurs, des rôles et des étapes présentes, ces performances contingentes ont des impacts durables sur le paysage agraire.
Paul Richards evoca la metáfora del performance en la agricultura para resaltar las formas en que los agricultores improvisan y actúan con base en un repertorio de conocimiento para apuntar a nuevos e inesperados problemas en el campo. Estas habilidades ayudan a los agricultores a responder a patrones cambiantes del clima o variación en los ciclos de las plagas, pero también los ayuda a tomar ventaja de los nuevos mercados, tecnologías, e intervenciones de desarrollo - un asunto de planeación y contexto, tanto como de improvisación en el momento. Este artículo discute dos fracasos y un éxito en intervenciones en la siembra de algodón en Telangana, argumentando que tales intervenciones agrícolas funcionan cuando los agricultores pueden alinear performances de desarrollo con sus propias visiones de desarrollo y éxito agrícola. Para lograrlo, se ofrece una ecología política del performance agrícola a dos niveles. Primero, se atrae la atención a los factores ecológicos y socioeconómicos que inspiran performances y estructuran improvisación de los agricultores. Segundo, se argumenta que las iniciativas de desarrollo deben reconocer que sus esfuerzos están integrados en una planeación local agrícola y contingente dentro de los cálculos locales de capital social. En dos intervenciones que finalmente no tuvieron éxito, los agricultores se retiraron de programas que requerían inversiones de tiempo y métodos agrícolas, pero no cubrieron importantes vulnerabilidades sociales y agrícolas identificadas por los participantes. En la intervención exitosa, los agricultores encontraron que la voluntad de una ONG para responder a sus necesidades agrícolas y proveer un escenario para el cultivo de una celebridad local, hizo mucho más que compensar las nuevas demandas de la agricultura orgánica sin certificación. En un contexto rural de la India, donde el cultivo es tanto un proceso moral como agrícola, el performance de una identidad de desarrollo, es una parte integral de performances y planes que guían la toma de decisiones del agricultor. Como estos performances crean un conocimiento que no puede ser separado de actores, labores, y escenarios presentes, estos performances contingentes tienen, finalmente, impactos duraderos en el paisaje agrario.
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Improvisation is currently enjoying an intellectual vogue across fields as diverse as the musicology of free jazz to management science. But what are the theoretical moorings of this far-reaching new enterprise? First, the article offers... more
Improvisation is currently enjoying an intellectual vogue across fields as diverse as the musicology of free jazz to management science. But what are the theoretical moorings of this far-reaching new enterprise? First, the article offers a brief review of some potential foundations for studies of improvisation. The hypothesis that humans possess neurons for mirrored interaction because they have evolved as social animals is arguably as plausible as the notion that interactive, social behaviour is a product of a neural architecture primed for interactive cognition. Durkheim responded to a similar unresolved set of arguments about brains and cognition at the end of nineteenth century by taking his well-known late ethnographic turn (towards Australia). This takes us to the second part of the article. The ethnography of performance retains its value to nourish our understanding of larger questions regarding properties of human sociality. Specifically, the article seeks to suggest that a focus on the ritual shaping of embodied actions is crucial to understand and address the emergence of a range of competing "styles of thought." An example helps show that the "bubbles" and "echo chambers" of opinion, of which contemporary political commentators complain, are not (as supposed) products of the internet and social media, but rooted in more fundamental differences in social ordering reinforced by variations in practical and ritual performance. The article seeks to bring out the persistent "deafness" of development agencies to connections between shifting cultivation and social practices of marriage and death in a West African farming community. Calls by development agencies to abandon shifting cultivation have no effect. Approaching agrarian intervention via joint improvisation might help two circular arguments sustained by institutional differences to connect.
L'improvisation jouit actuellement d'une vogue intellectuelle dans des domaines aussi divers que la musicologie du free jazz ou les sciences de gestion. Mais quels sont les ancrages théoriques de cette nouvelle entreprise de grande envergure? En premier lieu, l'article propose un bref aperçu de quelques bases potentielles pour des études sur l'improvisation. L'hypothèse selon laquelle les humains possèdent des neurones pour une interaction en miroir parce qu'ils ont évolué en tant qu'animaux sociaux est sans doute aussi plausible que la notion que le comportement social interactif est le produit d'une architecture neuronale conçue pour la cognition interactive. Durkheim a répondu à un ensemble similaire d'arguments non résolus sur le cerveau et la cognition à la fin du XIXe siècle. Il a pris un tournant ethnographique tardif bien connu (vers l'Australie). Cela nous amène à la deuxième partie de l'article. L'ethnographie de la performance conserve sa valeur pour nourrir notre compréhension de questions plus vastes concernant les propriétés de la socialité humaine. Plus précisément, l'article cherche à suggérer qu'une concentration sur la mise en forme rituelle des actions incarnées est cruciale pour comprendre et aborder l'émergence d'un éventail de «styles de pensée» concurrents. Un exemple permet de montrer que les "bulles" et les "chambres d'écho" de l'opinion, dont se plaignent les commentateurs politiques contemporains, ne sont pas (comme supposés) des produits d'Internet et des médias sociaux, mais des différences plus fondamentales dans l'ordre social dans la performance pratique et rituelle. L'article cherche à faire ressortir la "surdité" persistante des agences de développement face aux liens entre la culture itinérante et les pratiques sociales du mariage et de la mort dans une communauté agricole ouest africaine. Les appels lancés par les agences de développement pour abandonner la production agricole en mutation n'ont aucun effet. L'intervention agraire par l'improvisation conjointe pourrait aider à relier deux arguments circulaires soutenus par des différences institutionnelles.
La improvisación goza de estar en boga intelectual en diversos campos que van desde la musicología del free jazz, hasta las ciencias de la gestión. Pero ¿cuáles son las bases teóricas de esta nueva empresa de largo alcance? Primero, el artículo ofrece un breve resumen de algunas bases de estudios de la improvisación. La hipótesis de que los humanos poseen neuronas para la interacción reflejada a causa de haber evolucionado como animales sociales, es tan discutiblemente posible como la noción de que el comportamiento social e interactivo son producto de una arquitectura neural primordialmente para la cognición interactiva. Para fines del siglo XIX, Durkheim respondió a un conjunto similar de argumentos sin resolver relacionados con cerebros y cognición, al tomar su bien conocido giro etnográfico (dirigido a Australia). Esto nos lleva a la segunda parte del artículo. La etnografía del performance conserva su valor para alimentar nuestro entendimiento de mayores preguntas acerca de las propiedades de la sociabilidad humana. Específicamente, este artículo busca sugerir que un enfoque en la estructuración ritual de acciones incorporadas, es crucial para entender y referir la emergencia de una gama de “estilos de pensamiento” que compiten entre ellos. Un ejemplo ayuda a demostrar que las “burbujas” y “cámaras de eco” de opinión, de las que los actuales analistas políticos se quejan, no son (como se supone) productos de Internet y redes sociales, sino que están arraigados a diferencias más fundamentales en el orden social que está reforzado por las variaciones en performance práctico y ritual. El artículo busca poner al descubierto la persistente “sordera” de las agencias de desarrollo respecto a las conexiones entre la rotación de cultivos y prácticas sociales de matrimonio y la muerte, en una comunidad agrícola del oeste de África. El llamado de la agencia de desarrollo a dejar la rotación de cultivo no ha tenido efecto. Una aproximación a la intervención agraria a través de improvisación articulada, puede ayudar a conectar dos argumentos circulares mantenidos por las diferencias institucionales.
L'improvisation jouit actuellement d'une vogue intellectuelle dans des domaines aussi divers que la musicologie du free jazz ou les sciences de gestion. Mais quels sont les ancrages théoriques de cette nouvelle entreprise de grande envergure? En premier lieu, l'article propose un bref aperçu de quelques bases potentielles pour des études sur l'improvisation. L'hypothèse selon laquelle les humains possèdent des neurones pour une interaction en miroir parce qu'ils ont évolué en tant qu'animaux sociaux est sans doute aussi plausible que la notion que le comportement social interactif est le produit d'une architecture neuronale conçue pour la cognition interactive. Durkheim a répondu à un ensemble similaire d'arguments non résolus sur le cerveau et la cognition à la fin du XIXe siècle. Il a pris un tournant ethnographique tardif bien connu (vers l'Australie). Cela nous amène à la deuxième partie de l'article. L'ethnographie de la performance conserve sa valeur pour nourrir notre compréhension de questions plus vastes concernant les propriétés de la socialité humaine. Plus précisément, l'article cherche à suggérer qu'une concentration sur la mise en forme rituelle des actions incarnées est cruciale pour comprendre et aborder l'émergence d'un éventail de «styles de pensée» concurrents. Un exemple permet de montrer que les "bulles" et les "chambres d'écho" de l'opinion, dont se plaignent les commentateurs politiques contemporains, ne sont pas (comme supposés) des produits d'Internet et des médias sociaux, mais des différences plus fondamentales dans l'ordre social dans la performance pratique et rituelle. L'article cherche à faire ressortir la "surdité" persistante des agences de développement face aux liens entre la culture itinérante et les pratiques sociales du mariage et de la mort dans une communauté agricole ouest africaine. Les appels lancés par les agences de développement pour abandonner la production agricole en mutation n'ont aucun effet. L'intervention agraire par l'improvisation conjointe pourrait aider à relier deux arguments circulaires soutenus par des différences institutionnelles.
La improvisación goza de estar en boga intelectual en diversos campos que van desde la musicología del free jazz, hasta las ciencias de la gestión. Pero ¿cuáles son las bases teóricas de esta nueva empresa de largo alcance? Primero, el artículo ofrece un breve resumen de algunas bases de estudios de la improvisación. La hipótesis de que los humanos poseen neuronas para la interacción reflejada a causa de haber evolucionado como animales sociales, es tan discutiblemente posible como la noción de que el comportamiento social e interactivo son producto de una arquitectura neural primordialmente para la cognición interactiva. Para fines del siglo XIX, Durkheim respondió a un conjunto similar de argumentos sin resolver relacionados con cerebros y cognición, al tomar su bien conocido giro etnográfico (dirigido a Australia). Esto nos lleva a la segunda parte del artículo. La etnografía del performance conserva su valor para alimentar nuestro entendimiento de mayores preguntas acerca de las propiedades de la sociabilidad humana. Específicamente, este artículo busca sugerir que un enfoque en la estructuración ritual de acciones incorporadas, es crucial para entender y referir la emergencia de una gama de “estilos de pensamiento” que compiten entre ellos. Un ejemplo ayuda a demostrar que las “burbujas” y “cámaras de eco” de opinión, de las que los actuales analistas políticos se quejan, no son (como se supone) productos de Internet y redes sociales, sino que están arraigados a diferencias más fundamentales en el orden social que está reforzado por las variaciones en performance práctico y ritual. El artículo busca poner al descubierto la persistente “sordera” de las agencias de desarrollo respecto a las conexiones entre la rotación de cultivos y prácticas sociales de matrimonio y la muerte, en una comunidad agrícola del oeste de África. El llamado de la agencia de desarrollo a dejar la rotación de cultivo no ha tenido efecto. Una aproximación a la intervención agraria a través de improvisación articulada, puede ayudar a conectar dos argumentos circulares mantenidos por las diferencias institucionales.
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In North Bihar, mud ensures prosperity for farmers, but also materially signals the lower status from which their wives try to raise the family, even at the cost of risking their own and their children's lives. This article provides a... more
In North Bihar, mud ensures prosperity for farmers, but also materially signals the lower status from which their wives try to raise the family, even at the cost of risking their own and their children's lives. This article provides a semiotic analysis of mud, an ambiguous material in its physical combination of land and water, a substance with specific gendered and class dimensions, and a symbolic marker whose presence on bodies indexes their socio-political identity. The sensuous relationships that revolve around mud and the prejudices it indexes illuminate meanings of dirt within processes of environmental knowledge and risk. By attending to the semiotic processes through which we understand nature, this article suggests that mud naturalizes the discrimination at the origin of dirtiness. Historical and political circumstances, such as the progressive loosening of the links between caste and occupation, show that mud is not dirt, but it becomes dirt when other kinds of dirt lose their meaning.
Dans le nord du Bihar, la boue assure la prospérité des fermiers, et signale également, sur plan matériel, le statut inférieur auquel les femmes de fermiers tentent d'échapper en élevant leurs familles, et ce au péril de leurs vies et de celles de leurs enfants. Cet article présente une analyse sémiotique de la boue, une matière ambiguë dans sa combinaison physique de la terre et de l'eau, une substance qui comporte des dimensions de classe et de genre spécifiques, et un marqueur symbolique dont la présence sur les corps indexe leur identité sociopolitique. Les relations sensuelles autour de la boue et les préjudices qu'elle indexe mettent en lumière les significations de la saleté au sein des connaissances sur l'environnemental et le risque. En observant le processus sémiotique par lequel la nature est comprise, cet article suggère que la boue naturalise la discrimination à l'origine de la saleté. Les circonstances historiques et politiques, telle l'atténuation progressive des liens entre caste et occupation, montrent que la boue n'est pas saleté, mais devient sale lorsque d'autres types de saleté perdent leur signification.
En el norte de Bihar, el barro garantiza la prosperidad para los agricultores, pero también señala materialmente el estatus inferior desde donde sus esposas intentan criar a la familia, incluso a costa de arriesgar su propia vida y la de sus hijos. Este artículo presenta un análisis semiótico del barro/lodo, un material ambiguo en su combinación física de tierra y agua, una sustancia con dimensiones específicas de género y clase, y un marcador simbólico cuya presencia en los cuerpos humanos moldea la identidad sociopolítica de los mismos. Las relaciones sensoriales que giran en torno al lodo, así como los prejuicios que éste conlleva, iluminan los significados de lo sucio en los procesos de conocimiento y riesgo ambiental. Al prestar atención a los procesos semióticos a través de los cuales entendemos la naturaleza, este artículo sugiere que el lodo naturaliza la discriminación en el origen mismo de lo sucio y lo enlodado. Circunstancias históricas y políticas tales como el debilitamiento progresivo de los vínculos entre casta y ocupación muestran que el lodo no es sucio, sino que se convierte en sucio cuando otros tipos de suciedad pierden su significado.
Dans le nord du Bihar, la boue assure la prospérité des fermiers, et signale également, sur plan matériel, le statut inférieur auquel les femmes de fermiers tentent d'échapper en élevant leurs familles, et ce au péril de leurs vies et de celles de leurs enfants. Cet article présente une analyse sémiotique de la boue, une matière ambiguë dans sa combinaison physique de la terre et de l'eau, une substance qui comporte des dimensions de classe et de genre spécifiques, et un marqueur symbolique dont la présence sur les corps indexe leur identité sociopolitique. Les relations sensuelles autour de la boue et les préjudices qu'elle indexe mettent en lumière les significations de la saleté au sein des connaissances sur l'environnemental et le risque. En observant le processus sémiotique par lequel la nature est comprise, cet article suggère que la boue naturalise la discrimination à l'origine de la saleté. Les circonstances historiques et politiques, telle l'atténuation progressive des liens entre caste et occupation, montrent que la boue n'est pas saleté, mais devient sale lorsque d'autres types de saleté perdent leur signification.
En el norte de Bihar, el barro garantiza la prosperidad para los agricultores, pero también señala materialmente el estatus inferior desde donde sus esposas intentan criar a la familia, incluso a costa de arriesgar su propia vida y la de sus hijos. Este artículo presenta un análisis semiótico del barro/lodo, un material ambiguo en su combinación física de tierra y agua, una sustancia con dimensiones específicas de género y clase, y un marcador simbólico cuya presencia en los cuerpos humanos moldea la identidad sociopolítica de los mismos. Las relaciones sensoriales que giran en torno al lodo, así como los prejuicios que éste conlleva, iluminan los significados de lo sucio en los procesos de conocimiento y riesgo ambiental. Al prestar atención a los procesos semióticos a través de los cuales entendemos la naturaleza, este artículo sugiere que el lodo naturaliza la discriminación en el origen mismo de lo sucio y lo enlodado. Circunstancias históricas y políticas tales como el debilitamiento progresivo de los vínculos entre casta y ocupación muestran que el lodo no es sucio, sino que se convierte en sucio cuando otros tipos de suciedad pierden su significado.
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This article explores the roots and paths of changing discourses about the natural environment and marine resources in the seascape of Kihnu, Estonia. The ontology of the seascape is never static, being subjected to constant... more
This article explores the roots and paths of changing discourses about the natural environment and marine resources in the seascape of Kihnu, Estonia. The ontology of the seascape is never static, being subjected to constant transformation, as local experiences and understandings collide with external influences, regulations and constraints. By focusing on the indeterminacies of agency, and human encounters and environmental events, I show how Soviet pasts and perceptions, shifting scientific paradigms and practices, the dynamics of local-global articulations, and unforeseen transformation in the marine environment have progressively contributed to new understandings of the seascape, seals and other marine resources. These changing perceptions fundamentally challenge previously-held notions that humans and nature belong together. A traditional seal hunt had endured in the Baltic Sea for centuries, but the decline of the seal population in the 1970s was widely understood as anthropogenic, related to overfishing, large scale seal hunts and pollution. While most Baltic Sea coastal waters have remained closed to any type of seal hunting for more than 40 years, many fishers and marine scientists agree that grey seal population has recovered and some Baltic Sea countries have lifted the ban on hunting grey seal. While the seal hunt and meat used to have great cultural importance, there was also commercial value in seal skin and fat for many coastal communities. Several representatives of fishery-dependent coastal communities in Estonia now publicly express a view that seals now compete with fishers. Consequently the seal has lost its cultural importance and is considered as an intruder to Kihnu cultural space. I argue that making sense of the concerns and uncertainties that presently surround the question of knowing about and managing marine ecosystems, requires paying close attention to the ways in which access to the seascape and its resources have been enforced and altered over time.
Cet article explore les racines et les chemins des discours changeants sur l'environnement naturel et les ressources marines dans le paysage marin de Kihnu, en Estonie. L'ontologie du paysage marin n'est jamais statique, elle est soumise à une transformation constante, car les expériences et les conceptions locales se heurtent à des influences, des réglementations et des contraintes externes. En me concentrant sur les indéterminations de l'agence, des rencontres humaines et des événements environnementaux, je montre comment les passés et les perceptions soviétiques, les paradigmes et les pratiques scientifiques changeants, la dynamique des articulations local-global et les transformations imprévues du milieu marin ont progressivement contribué à de nouvelles compréhensions. du paysage marin, des phoques et d'autres ressources marines. Ces perceptions changeantes remettent fondamentalement en question les notions précédemment admises selon lesquelles les êtres humains et la nature vont de pair. La chasse au phoque traditionnelle a également eu lieu dans la mer Baltique pendant des siècles, mais le déclin de la population de phoques dans les années 1970 était largement considéré comme anthropique, en raison de la surpêche, de la chasse au phoque à grande échelle et de la pollution. Bien que la plupart des eaux côtières de la mer Baltique soient restées interdites à tout type de chasse au phoque pendant plus de 40 ans, de nombreux pêcheurs et spécialistes des sciences de la mer s'accordent pour dire que la population de phoques gris s'est rétablie et que certains pays de la mer Baltique ontlevé l'interdiction de la chasse. Alors que la chasse au phoque et la viande avaient une grande importance culturelle, la peau et la graisse de phoque présentaient également une valeur commerciale pour de nombreuses communautés côtières. Plusieurs représentants de communautés côtières estoniennes dépendantes de la pêche expriment maintenant publiquement l'opinion selon laquelle les phoques sont en concurrence avec les pêcheurs. En conséquence, le phoque a perdu son importance culturelle et est considéré comme un intrus pour l'espace culturel Kihnu. Je soutiens que pour donner un sens aux préoccupations et aux incertitudes qui entourent actuellement la question de connaître et de gérer les écosystèmes marins, il faut prêter une attention particulière à la manière dont l'accès au paysage marin et à ses ressources a été renforcé et modifié au fil du temps.
Cet article explore les racines et les chemins des discours changeants sur l'environnement naturel et les ressources marines dans le paysage marin de Kihnu, en Estonie. L'ontologie du paysage marin n'est jamais statique, elle est soumise à une transformation constante, car les expériences et les conceptions locales se heurtent à des influences, des réglementations et des contraintes externes. En me concentrant sur les indéterminations de l'agence, des rencontres humaines et des événements environnementaux, je montre comment les passés et les perceptions soviétiques, les paradigmes et les pratiques scientifiques changeants, la dynamique des articulations local-global et les transformations imprévues du milieu marin ont progressivement contribué à de nouvelles compréhensions. du paysage marin, des phoques et d'autres ressources marines. Ces perceptions changeantes remettent fondamentalement en question les notions précédemment admises selon lesquelles les êtres humains et la nature vont de pair. La chasse au phoque traditionnelle a également eu lieu dans la mer Baltique pendant des siècles, mais le déclin de la population de phoques dans les années 1970 était largement considéré comme anthropique, en raison de la surpêche, de la chasse au phoque à grande échelle et de la pollution. Bien que la plupart des eaux côtières de la mer Baltique soient restées interdites à tout type de chasse au phoque pendant plus de 40 ans, de nombreux pêcheurs et spécialistes des sciences de la mer s'accordent pour dire que la population de phoques gris s'est rétablie et que certains pays de la mer Baltique ontlevé l'interdiction de la chasse. Alors que la chasse au phoque et la viande avaient une grande importance culturelle, la peau et la graisse de phoque présentaient également une valeur commerciale pour de nombreuses communautés côtières. Plusieurs représentants de communautés côtières estoniennes dépendantes de la pêche expriment maintenant publiquement l'opinion selon laquelle les phoques sont en concurrence avec les pêcheurs. En conséquence, le phoque a perdu son importance culturelle et est considéré comme un intrus pour l'espace culturel Kihnu. Je soutiens que pour donner un sens aux préoccupations et aux incertitudes qui entourent actuellement la question de connaître et de gérer les écosystèmes marins, il faut prêter une attention particulière à la manière dont l'accès au paysage marin et à ses ressources a été renforcé et modifié au fil du temps.
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This article reviews recent literature on the political ecologies of conservation and environmental change mitigation, highlighting the biopolitical stakes of many writings in this field. Although a large and apparently growing number of... more
This article reviews recent literature on the political ecologies of conservation and environmental change mitigation, highlighting the biopolitical stakes of many writings in this field. Although a large and apparently growing number of political ecologists engage the concept of biopower directly – in its Foucauldian, Agambenian, and various other formulations – recent writings across the humanities and social sciences by scholars utilizing an explicitly biopolitical lens provide us with an array of concepts and research questions that may further enrich writings within political ecology. Seeking to extend dialogue between scholars of biopolitics, of political ecology, and of both, then, this article surveys both new and shifting contours of the various ways in which contemporary political ecologies increasingly compel us to bring the very lives of various human and nonhuman populations, as Foucault once put it, "into the realm of explicit calculations." In doing so, 'new frontiers' of biopolitical inquiry are examined related to: i) species, varieties, or 'multiple modes' of governmentality and biopower; ii) critical (ecosystem) infrastructure, risk, and 'reflexive' biopolitics; iii) environmental history, colonialism, and the genealogies of biopower, and iv) the proliferation of related neologisms, such as ontopower and geontopower.
Cet article est une revue de la littérature récente sur les écologies politiques de la conservation et de l'atténuation des changements environnementaux, qui met en évidence les enjeux biopolitiques de nombreux écrits dans ce domaine. De nombreux écologistes politiques engagent directement le concept de biopouvoir-dans ses formulations foucaldienne, agambénienne et diverses autres. Des écrits récents dans le domaine des sciences humaines et sociales, élaborés par des chercheurs utilisant une optique explicitement biopolitique, nous offrent un ensemble de concepts et de questions de recherche susceptibles d'enrichir davantage les écrits sur l'écologie politique. Cet article examine les différentes manières dont les écologies politiques contemporaines nous obligent à amener la vie de diverses populations humaines et non humaines, comme Foucault l'a dit, «dans le domaine des calculs explicites». Il élargit le dialogue entre les chercheurs en biopolitique et en écologie politique. Ce faisant, les «nouvelles frontières» de l'enquête biopolitique sont examinées concernant: 1) les espèces, les variétés ou les «modes multiples» de gouvernementalité et de biopouvoir; 2) infrastructure écosystémique critique, risque et biopolitique «réflexive»; 3) l'histoire environnementale, le colonialisme et les généalogies du biopouvoir; 4) la prolifération de concepts connexes, comme ontopower et geontopower."
Este artículo hace una revisión de la literatura reciente sobre las ecologías políticas de la conservación y la mitigación del cambio ambiental; además, destaca los intereses en biopolítica de muchos escritos en este campo. A pesar de que un gran y aparentemente creciente número de autores en ecología política involucran el concepto de biopoder directamente-en sus formulaciones de acuerdo a Foucault, Agamben y otros-, escritos recientes de académicos en humanidades y ciencias sociales que utilizan explícitamente un lente biopolítico, proveen de una variedad de conceptos y preguntas de investigación que pueden enriquecer escritos de la ecología política. En la búsqueda por ampliar el diálogo entre académicos de biopolítica, ecología política, y dentro de ambos, este artículo explora nuevos y cambiantes contornos de las diferentes formas en que las ecologías políticas contemporáneas nos obligan cada vez más, a presentar las vidas de varias poblaciones humanas y no humanas, como Foucault planteó alguna vez, "en el dominio de cálculos explícitos." De este modo, 'nuevas fronteras' de investigación biopolítica son examinadas en relación a: i) especies, variedades, o 'múltiples modos' de gubernamentalidad y biopoder; ii) infraestructura (ecosistémica) crítica, riesgo, y biopolíticas 'reflexivas'; iii) historia ambiental, colonialismo, y las genealogías del biopoder, y iv) la proliferación de neologismos relacionados, tales como ontopoder y geontopoder.
Cet article est une revue de la littérature récente sur les écologies politiques de la conservation et de l'atténuation des changements environnementaux, qui met en évidence les enjeux biopolitiques de nombreux écrits dans ce domaine. De nombreux écologistes politiques engagent directement le concept de biopouvoir-dans ses formulations foucaldienne, agambénienne et diverses autres. Des écrits récents dans le domaine des sciences humaines et sociales, élaborés par des chercheurs utilisant une optique explicitement biopolitique, nous offrent un ensemble de concepts et de questions de recherche susceptibles d'enrichir davantage les écrits sur l'écologie politique. Cet article examine les différentes manières dont les écologies politiques contemporaines nous obligent à amener la vie de diverses populations humaines et non humaines, comme Foucault l'a dit, «dans le domaine des calculs explicites». Il élargit le dialogue entre les chercheurs en biopolitique et en écologie politique. Ce faisant, les «nouvelles frontières» de l'enquête biopolitique sont examinées concernant: 1) les espèces, les variétés ou les «modes multiples» de gouvernementalité et de biopouvoir; 2) infrastructure écosystémique critique, risque et biopolitique «réflexive»; 3) l'histoire environnementale, le colonialisme et les généalogies du biopouvoir; 4) la prolifération de concepts connexes, comme ontopower et geontopower."
Este artículo hace una revisión de la literatura reciente sobre las ecologías políticas de la conservación y la mitigación del cambio ambiental; además, destaca los intereses en biopolítica de muchos escritos en este campo. A pesar de que un gran y aparentemente creciente número de autores en ecología política involucran el concepto de biopoder directamente-en sus formulaciones de acuerdo a Foucault, Agamben y otros-, escritos recientes de académicos en humanidades y ciencias sociales que utilizan explícitamente un lente biopolítico, proveen de una variedad de conceptos y preguntas de investigación que pueden enriquecer escritos de la ecología política. En la búsqueda por ampliar el diálogo entre académicos de biopolítica, ecología política, y dentro de ambos, este artículo explora nuevos y cambiantes contornos de las diferentes formas en que las ecologías políticas contemporáneas nos obligan cada vez más, a presentar las vidas de varias poblaciones humanas y no humanas, como Foucault planteó alguna vez, "en el dominio de cálculos explícitos." De este modo, 'nuevas fronteras' de investigación biopolítica son examinadas en relación a: i) especies, variedades, o 'múltiples modos' de gubernamentalidad y biopoder; ii) infraestructura (ecosistémica) crítica, riesgo, y biopolíticas 'reflexivas'; iii) historia ambiental, colonialismo, y las genealogías del biopoder, y iv) la proliferación de neologismos relacionados, tales como ontopoder y geontopoder.
Research Interests:
Power and politics have been central topics from the early days of Political Ecology. There are different and sometimes conflicting conceptualizations of power in this field that portray power alternatively as a resource, personal... more
Power and politics have been central topics from the early days of Political Ecology. There are different and sometimes conflicting conceptualizations of power in this field that portray power alternatively as a resource, personal attribute or relation. The aim of this article is to contribute to theorizations of power by probing contesting views regarding its role in societal change and by presenting a specific conceptualization of power, one which draws on political ecology and sociotechnical approaches in science and technology studies. We review how power has been conceptualized in the political ecology field and identify three trends that shaped current discussions. We then develop our conceptual discussion and ask explicitly where power emerges in processes of resource governance projects. We identify four locations that we illustrate empirically through an example of rural electrification in Tanzania that aimed at catalyzing social and economic development by providing renewable energy-based electricity services. Our analysis supports the argument that power is relational and productive, and it draws on science and technology studies to bring to the fore the critical role of non-human elements in co-constitution of society – technology – nature. This leads us to see the exercise of power as having contradictory and ambiguous effects. We conclude that by exploring the tension between human agency and constitutive power, we keep the politics alive throughout the analysis and are able to show why intentional choices and actions really matter for how resource governance projects play out in everyday life.
Le pouvoir et la politique ont été des sujets clés depuis les premiers jours de l'approche «political ecology». Il existe des conceptualisations différentes et parfois contradictoires du pouvoir dans ce domaine, qui représentent le pouvoir en tant que ressource, attribut personnel ou relation. Le but de cet article est de contribuer aux théorisations du pouvoir en sondant les points de vue contestants sur son rôle dans le changement sociétal et en présentant une conceptualisation spécifique du pouvoir. C'est une approche qui s'appuie sur «political ecology» et les approches sociotechniques dans les études scientifiques et technologiques. Nous examinons comment le pouvoir a été conceptualisé dans le domaine de la «political ecology» et identifions trois tendances qui ont façonné les discussions en cours. Nous développons ensuite notre discussion conceptuelle et demandons explicitement où le pouvoir émerge dans les processus de projets de gouvernance des ressources. Nous identifions quatre endroits que nous illustrons de manière empirique à travers un exemple d'électrification rurale en Tanzanie visant à catalyser le développement social et économique, en fournissant des services d'électricité basés sur l'énergie renouvelable. Notre analyse appuie l'argument selon lequel le pouvoir est relationnel et productif et s'appuie sur des études scientifiques et technologiques pour mettre en évidence le rôle essentiel des éléments non humains dans la co-constitution de la société-la technologie-la nature. Cela nous amène à voir l'exercice du pouvoir comme ayant des effets contradictoires et ambigus. Nous concluons qu'en explorant la tension entre l'agent humain et le pouvoir constitutif, nous maintenons la politique en vie tout au long de l'analyse et montrons pourquoi les choix et les actions intentionnels comptent vraiment dans la manière dont les projets de gouvernance des ressources se déroulent dans la vie quotidienne.
El poder y lo político han sido temas centrales desde los inicios de la ecología política. En este campo hay conceptualizaciones del poder que suelen ser distintas y en ocasiones opuestas, que muestran el poder tanto como un recurso, un atributo personal, o una relación. El objetivo de este artículo es contribuir a las teorizaciones sobre el poder indagando en perspectivas opositoras con respecto a su papel en el cambio social, presentando además, una conceptualización específica de poder que se basa en aproximaciones tanto socio-técnicas como de ecología política en estudios de ciencia y tecnología. Consideramos cómo el poder ha sido conceptualizado en el campo de la ecología política, e identificamos tres corrientes que han moldeado la discusión actual. Luego desarrollamos nuestra discusión conceptual y explícitamente nos preguntamos de dónde emerge el poder en procesos de proyectos de gobernanza de recursos. Identificamos cuatro locaciones que ilustramos empíricamente a través de un ejemplo de electrificación rural en Tanzania, el cual proyectaba catalizar el desarrollo social y económico al proveer servicio de electricidad basada en energías renovables. Nuestro análisis respalda el argumento que sostiene que el poder es relacional y productivo, y lo basamos en estudios de ciencia y tecnología para presentar el crítico papel de los elementos no humanos en una co-constitución de sociedad-tecnología-naturaleza. Esto nos lleva a ver el ejercicio del poder como algo que tiene efectos contradictorios y ambiguos. Concluimos que, explorando tensiones entre la agencia humana y el poder constitutivo, mantenemos lo político vigente a lo largo del análisis y podemos mostrar por qué las decisiones intencionales y las acciones, realmente importan en cómo los proyectos de gobernanza de recursos se manifiestan en el día a día.
Le pouvoir et la politique ont été des sujets clés depuis les premiers jours de l'approche «political ecology». Il existe des conceptualisations différentes et parfois contradictoires du pouvoir dans ce domaine, qui représentent le pouvoir en tant que ressource, attribut personnel ou relation. Le but de cet article est de contribuer aux théorisations du pouvoir en sondant les points de vue contestants sur son rôle dans le changement sociétal et en présentant une conceptualisation spécifique du pouvoir. C'est une approche qui s'appuie sur «political ecology» et les approches sociotechniques dans les études scientifiques et technologiques. Nous examinons comment le pouvoir a été conceptualisé dans le domaine de la «political ecology» et identifions trois tendances qui ont façonné les discussions en cours. Nous développons ensuite notre discussion conceptuelle et demandons explicitement où le pouvoir émerge dans les processus de projets de gouvernance des ressources. Nous identifions quatre endroits que nous illustrons de manière empirique à travers un exemple d'électrification rurale en Tanzanie visant à catalyser le développement social et économique, en fournissant des services d'électricité basés sur l'énergie renouvelable. Notre analyse appuie l'argument selon lequel le pouvoir est relationnel et productif et s'appuie sur des études scientifiques et technologiques pour mettre en évidence le rôle essentiel des éléments non humains dans la co-constitution de la société-la technologie-la nature. Cela nous amène à voir l'exercice du pouvoir comme ayant des effets contradictoires et ambigus. Nous concluons qu'en explorant la tension entre l'agent humain et le pouvoir constitutif, nous maintenons la politique en vie tout au long de l'analyse et montrons pourquoi les choix et les actions intentionnels comptent vraiment dans la manière dont les projets de gouvernance des ressources se déroulent dans la vie quotidienne.
El poder y lo político han sido temas centrales desde los inicios de la ecología política. En este campo hay conceptualizaciones del poder que suelen ser distintas y en ocasiones opuestas, que muestran el poder tanto como un recurso, un atributo personal, o una relación. El objetivo de este artículo es contribuir a las teorizaciones sobre el poder indagando en perspectivas opositoras con respecto a su papel en el cambio social, presentando además, una conceptualización específica de poder que se basa en aproximaciones tanto socio-técnicas como de ecología política en estudios de ciencia y tecnología. Consideramos cómo el poder ha sido conceptualizado en el campo de la ecología política, e identificamos tres corrientes que han moldeado la discusión actual. Luego desarrollamos nuestra discusión conceptual y explícitamente nos preguntamos de dónde emerge el poder en procesos de proyectos de gobernanza de recursos. Identificamos cuatro locaciones que ilustramos empíricamente a través de un ejemplo de electrificación rural en Tanzania, el cual proyectaba catalizar el desarrollo social y económico al proveer servicio de electricidad basada en energías renovables. Nuestro análisis respalda el argumento que sostiene que el poder es relacional y productivo, y lo basamos en estudios de ciencia y tecnología para presentar el crítico papel de los elementos no humanos en una co-constitución de sociedad-tecnología-naturaleza. Esto nos lleva a ver el ejercicio del poder como algo que tiene efectos contradictorios y ambiguos. Concluimos que, explorando tensiones entre la agencia humana y el poder constitutivo, mantenemos lo político vigente a lo largo del análisis y podemos mostrar por qué las decisiones intencionales y las acciones, realmente importan en cómo los proyectos de gobernanza de recursos se manifiestan en el día a día.
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This study uses concepts of power and 'scaled politics' to analyze the effects of environmentalization and technocratic and market-based measures in China. Political scientists have explored the politics behind the proactive engagement of... more
This study uses concepts of power and 'scaled politics' to analyze the effects of environmentalization and technocratic and market-based measures in China. Political scientists have explored the politics behind the proactive engagement of the Chinese state in governing the environment since the 2000s, also drawing on political ecology. Based on policy document analysis and ethnographic fieldwork, the study investigates a case of ecological resettlement in Inner Mongolia by examining how this became a new solution to desertification and rangeland degradation. The article shows how resettlement was implemented through multi-scalar practices and the reconfiguration of spatial relations, and why pastoral households responded to resettlement in certain ways. The state turned certain areas and people (associated with overgrazing) into subjects of governance. By distinguishing the different strategies used by central and local government, the analysis shows that disciplinary and neoliberal environmentality are associated with scalar practices between the state and the people, and within the state system. Neoliberal environmentality, however, counteracts the making of environmental subjects and encounters resistance. Sovereign environmentality is still deployed as a means to control local government and the obedience of herders. Pastoralists resist this, depending on their different subjectivities. The study advances our understanding of the multiple governmentality perspective, its analytics, and scalar processes.
Les politologues ont exploré la politique derrière l'engagement proactif de l'Etat chinois dans la gouvernance de l'environnement depuis les années 2000. Cette étude utilise des concepts de pouvoir et de «politique à l'échelle» pour analyser les effets de l'environnementalisation et des mesures technocratiques et fondées sur le marché en Chine. Basée sur l'analyse des documents de politique et le travail de terrain ethnographique, l'étude étudie un cas de réinstallation écologique en Mongolie-Intérieure en examinant comment la réinstallation est devenue une nouvelle solution à la désertification et à la dégradation des parcours. L'article montre comment il a été mis en oeuvre à travers des pratiques multi-scalaires et la reconfiguration des relations spatiales, et pourquoi les ménages pastoraux ont réagi à la réinstallation de certaines manières. L'État a transformé certaines zones et personnes (associées au surpâturage) en sujets de gouvernance. En distinguant les différentes stratégies utilisées par le gouvernement central et local, l'analyse montre que l'environnementalité disciplinaire et néolibérale est associée à des pratiques scalaires entre l'État et le peuple, et au sein du système étatique. L'environnementalité néolibérale, cependant, neutralise la fabrication de sujets environnementaux et rencontre une résistance. L'environnementalité souveraine est encore déployée comme un moyen de contrôler le gouvernement local et l'obéissance des éleveurs. Les éleveurs y résistent, en fonction de leurs différentes subjectivités. L'étude fait progresser notre compréhension de la perspective de la gouvernementalité multiple, de ses analyses et de ses processus scalaires.
El ámbito político detrás del compromiso proactivo del Estado Chino en el gobierno del medioambiente desde los 2000s y efectos posteriores, ha sido explorado principalmente por la ciencia política que nunca ha utilizado conceptos similares a los de ecología política (EP), tales como poder y escala. Este estudio se basa en ideas sobre diferentes formas de poder y el campo político a escala dentro de la ecología política, para analizar los actuales procesos y efectos de la ambientalización en China, para así, profundizar en nuestro entendimiento de la política crucial detrás del acercamiento neoliberal respaldado por medidas tecnocráticas y basadas en el mercado. Con base en el análisis de documentos normativos y trabajo etnográfico, el estudio investiga particularmente un caso de reasentamiento ecológico en Mongolia interior. Esto, con una mirada hacia cómo el reasentamiento se vuelve una nueva solución para la desertificación y la degradación de los pastizales, cómo se implementa a través de prácticas multi escala, así como hacia la reconfiguración de las relaciones espaciales, y por qué los hogares de pastores respondieron de ciertas maneras a este reasentamiento. Los hallazgos sugieren que la visibilidad de las tormentas de arena fue tomada en cuenta con efectividad por parte del Estado para convertir ciertas áreas (el área fuente) y cierta población (asociada con pastoreo excesivo) en sujetos de gobernanza. Haciendo distinción de las diferentes estrategias entre los gobiernos central y local, el análisis identifica que el ambientalismo disciplinario y neoliberal, está asociado con diferentes prácticas escalares entre el estado y la gente, así como dentro del sistema de estado. El ambientalismo neoliberal sin embargo, contrarresta la formación de sujetos ambientales, mismo caso de la resistencia del ambientalismo de verdad. El ambientalismo soberano es aún implementado como un medio efectivo para forzar al gobierno local y a los pastores a la obediencia. La resistencia varía entre los hogares de pastores con base en sus diferentes subjetividades, más frecuentemente resistiendo a la formación de agentes modernos, que a la formación de agentes ambientales. El estudio anticipa nuestro entendimiento de una perspectiva de gubernamentalidad múltiple, su analítica y sus procesos escalares.
Les politologues ont exploré la politique derrière l'engagement proactif de l'Etat chinois dans la gouvernance de l'environnement depuis les années 2000. Cette étude utilise des concepts de pouvoir et de «politique à l'échelle» pour analyser les effets de l'environnementalisation et des mesures technocratiques et fondées sur le marché en Chine. Basée sur l'analyse des documents de politique et le travail de terrain ethnographique, l'étude étudie un cas de réinstallation écologique en Mongolie-Intérieure en examinant comment la réinstallation est devenue une nouvelle solution à la désertification et à la dégradation des parcours. L'article montre comment il a été mis en oeuvre à travers des pratiques multi-scalaires et la reconfiguration des relations spatiales, et pourquoi les ménages pastoraux ont réagi à la réinstallation de certaines manières. L'État a transformé certaines zones et personnes (associées au surpâturage) en sujets de gouvernance. En distinguant les différentes stratégies utilisées par le gouvernement central et local, l'analyse montre que l'environnementalité disciplinaire et néolibérale est associée à des pratiques scalaires entre l'État et le peuple, et au sein du système étatique. L'environnementalité néolibérale, cependant, neutralise la fabrication de sujets environnementaux et rencontre une résistance. L'environnementalité souveraine est encore déployée comme un moyen de contrôler le gouvernement local et l'obéissance des éleveurs. Les éleveurs y résistent, en fonction de leurs différentes subjectivités. L'étude fait progresser notre compréhension de la perspective de la gouvernementalité multiple, de ses analyses et de ses processus scalaires.
El ámbito político detrás del compromiso proactivo del Estado Chino en el gobierno del medioambiente desde los 2000s y efectos posteriores, ha sido explorado principalmente por la ciencia política que nunca ha utilizado conceptos similares a los de ecología política (EP), tales como poder y escala. Este estudio se basa en ideas sobre diferentes formas de poder y el campo político a escala dentro de la ecología política, para analizar los actuales procesos y efectos de la ambientalización en China, para así, profundizar en nuestro entendimiento de la política crucial detrás del acercamiento neoliberal respaldado por medidas tecnocráticas y basadas en el mercado. Con base en el análisis de documentos normativos y trabajo etnográfico, el estudio investiga particularmente un caso de reasentamiento ecológico en Mongolia interior. Esto, con una mirada hacia cómo el reasentamiento se vuelve una nueva solución para la desertificación y la degradación de los pastizales, cómo se implementa a través de prácticas multi escala, así como hacia la reconfiguración de las relaciones espaciales, y por qué los hogares de pastores respondieron de ciertas maneras a este reasentamiento. Los hallazgos sugieren que la visibilidad de las tormentas de arena fue tomada en cuenta con efectividad por parte del Estado para convertir ciertas áreas (el área fuente) y cierta población (asociada con pastoreo excesivo) en sujetos de gobernanza. Haciendo distinción de las diferentes estrategias entre los gobiernos central y local, el análisis identifica que el ambientalismo disciplinario y neoliberal, está asociado con diferentes prácticas escalares entre el estado y la gente, así como dentro del sistema de estado. El ambientalismo neoliberal sin embargo, contrarresta la formación de sujetos ambientales, mismo caso de la resistencia del ambientalismo de verdad. El ambientalismo soberano es aún implementado como un medio efectivo para forzar al gobierno local y a los pastores a la obediencia. La resistencia varía entre los hogares de pastores con base en sus diferentes subjetividades, más frecuentemente resistiendo a la formación de agentes modernos, que a la formación de agentes ambientales. El estudio anticipa nuestro entendimiento de una perspectiva de gubernamentalidad múltiple, su analítica y sus procesos escalares.
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A single technoscientific knowledge project can entail many different kinds of knowledge production. Here, I show how a Mexican technoscientific knowledge project about seismicity requires diverse sensory practices and the production of... more
A single technoscientific knowledge project can entail many different kinds of knowledge production. Here, I show how a Mexican technoscientific knowledge project about seismicity requires diverse sensory practices and the production of knowledge about many kinds of environmental and social conditions. I argue that Mexican territorial politics frame this knowledge. Further, I demonstrate that these politics become evident in the very ways that knowledge about Mexico is configured spatially, that is, in topological and topographic ways that technicians and engineers come to understand and relate to Mexican territory. After situating this argument within contemporary critical attention to the production of geographic knowledge, I address it ethnographically. First, I describe how Mexican seismic monitoring is undertaken from the headquarters of the Centro de Instrumentación y Registro Sísmico (CIRES). Then, I deal with the arrangements of power that structure seismic monitoring and social conditions in what CIRES engineers and technicians call "the field." As I relate the sensory work and knowledge production that field teams do when they leave CIRES headquarters, I show how the things that field teams can know are shaped by territorial politics, and consequently reflect them.
Un projet de connaissances technoscientifiques peut impliquer de nombreux types de production de connaissances. Je montre ici comment un projet de connaissance technoscientifique mexicain, relatif à la sismicité, requiert diverses pratiques sensorielles et la production de connaissances sur de nombreux types de conditions environnementales et sociales. Je soutiens que les politiques territoriales mexicaines encadrent cette connaissance. En outre, je démontre que ces politiques se manifestent de la même manière que la connaissance du Mexique est configurée spatialement, c'est-à-dire de manière topologique et topographique que les techniciens et les ingénieurs en viennent à comprendre le territoire mexicain et à le comprendre. Après avoir placé cet argument au centre de l'attention critique contemporaine portée à la production de connaissances géographiques, je l'adresse de manière ethnographique. En premier lieu, je décris comment le contrôle sismique mexicain est effectué depuis le siège du Centro de Instrumentación y Registro Sísmico (CIRES). Ensuite, je traiterai des arrangements de pouvoir qui structurent la surveillance sismique et les conditions sociales dans ce que les ingénieurs et techniciens du CIRES appellent "le terrain." En relatant le travail sensoriel et la production de connaissances effectués par les équipes de terrain après leur départ du siège du CIRES, je montre comment les éléments que les équipes de terrain peuvent connaître sont façonnés par la politique territoriale et, par conséquent, les reflètent.
Un proyecto de conocimiento tecnocientífico puede implicar muchos tipos de producción de conocimiento. Aquí, muestro cómo un proyecto mexicano de conocimiento tecnocientífico sobre sismicidad requiere diversas prácticas sensoriales y producción de conocimiento sobre muchos tipos de condiciones ambientales y sociales. Yo discuto que este conocimiento esta enmarcada por la política territorial mexicana. Además, yo muestro que estas políticas se hacen evidentes en cómo los técnicos e ingenieros configuran conocimiento sobre México en maneras topológicas y topográficas. Después de yo ubico mi argumento en el contexto de atención crítica contemporánea sobre la producción de conocimiento geográfico, lo abordo etnográficamente. Primero, describo cómo se realiza el monitoreo sísmico en México desde la sede central del Centro de Instrumentación y Registro Sísmico (CIRES). Luego, yo trazo el arreglamiento del poder que estructura ambos el monitoreo sísmico y las condiciones sociales en lo que los técnicos y ingenieros de CIRES llaman "el campo." Cuándo yo relato el trabajo sensorial y la producción de conocimiento que hacen los equipos de campo cuando salen de la sede de CIRES, yo demuestro cómo las cosas que los equipos de campo pueden conocer están moldeadas por la política territorial y, en consecuencia, la reflejan.
Un projet de connaissances technoscientifiques peut impliquer de nombreux types de production de connaissances. Je montre ici comment un projet de connaissance technoscientifique mexicain, relatif à la sismicité, requiert diverses pratiques sensorielles et la production de connaissances sur de nombreux types de conditions environnementales et sociales. Je soutiens que les politiques territoriales mexicaines encadrent cette connaissance. En outre, je démontre que ces politiques se manifestent de la même manière que la connaissance du Mexique est configurée spatialement, c'est-à-dire de manière topologique et topographique que les techniciens et les ingénieurs en viennent à comprendre le territoire mexicain et à le comprendre. Après avoir placé cet argument au centre de l'attention critique contemporaine portée à la production de connaissances géographiques, je l'adresse de manière ethnographique. En premier lieu, je décris comment le contrôle sismique mexicain est effectué depuis le siège du Centro de Instrumentación y Registro Sísmico (CIRES). Ensuite, je traiterai des arrangements de pouvoir qui structurent la surveillance sismique et les conditions sociales dans ce que les ingénieurs et techniciens du CIRES appellent "le terrain." En relatant le travail sensoriel et la production de connaissances effectués par les équipes de terrain après leur départ du siège du CIRES, je montre comment les éléments que les équipes de terrain peuvent connaître sont façonnés par la politique territoriale et, par conséquent, les reflètent.
Un proyecto de conocimiento tecnocientífico puede implicar muchos tipos de producción de conocimiento. Aquí, muestro cómo un proyecto mexicano de conocimiento tecnocientífico sobre sismicidad requiere diversas prácticas sensoriales y producción de conocimiento sobre muchos tipos de condiciones ambientales y sociales. Yo discuto que este conocimiento esta enmarcada por la política territorial mexicana. Además, yo muestro que estas políticas se hacen evidentes en cómo los técnicos e ingenieros configuran conocimiento sobre México en maneras topológicas y topográficas. Después de yo ubico mi argumento en el contexto de atención crítica contemporánea sobre la producción de conocimiento geográfico, lo abordo etnográficamente. Primero, describo cómo se realiza el monitoreo sísmico en México desde la sede central del Centro de Instrumentación y Registro Sísmico (CIRES). Luego, yo trazo el arreglamiento del poder que estructura ambos el monitoreo sísmico y las condiciones sociales en lo que los técnicos y ingenieros de CIRES llaman "el campo." Cuándo yo relato el trabajo sensorial y la producción de conocimiento que hacen los equipos de campo cuando salen de la sede de CIRES, yo demuestro cómo las cosas que los equipos de campo pueden conocer están moldeadas por la política territorial y, en consecuencia, la reflejan.
Research Interests: Political Ecology, Environmental Monitoring, Mexico, Knowledge, México, and 14 moreEarthquakes, Ecología Política, SENS, Mexique, Ecologia Política, The Senses, Connaissances, Sismos, Science and Technology Studies, Monitoreo Ambiental, surveillance de l'environnement, tremblements de terre, la sensación, and conocimeinto
This article explores how Mozambique's green economy has been produced through the intersection of global ideas about green development, regional economic development dynamics, and local debates and political pressures around extraction... more
This article explores how Mozambique's green economy has been produced through the intersection of global ideas about green development, regional economic development dynamics, and local debates and political pressures around extraction and conservation. Mozambique's green economy aims to compress many of its current challenges into a seemingly attractive and compelling agenda. The green economy discourse has produced a new relationship between the conservation and extractives sector, characterized by 'green' financing and offsetting measures intended to handle (at least on paper) the contradictions between extractives-led growth and sustainable development. However, the green economy vision has also provided specific actors with ways to contest extraction. The article provides a lens onto the production of green economy policies and institutions in Mozambique, the way the policy combines neoliberal and non-neoliberal political ideas, and how green economy ideas are played out in the situated politics of debates over conservation and extraction. I consider how 'the' green economy is reworked through tracing a particular case – the recent debates over whether a large coal port should be built in the Ponta do Ouro Marine Reserve. This foregrounds the multiple and often ambiguous uses of green economy discourses to pursue different, and sometimes contradictory agendas. The article contributes new empirical information on the roll-out of green economies in a developing country context, while also seeking to expand current political ecology literature on neoliberalism and green economies more generally.
Cet article explore la manière dont l' économie verte du Mozambique a été produite, à la croisée des idées mondiales sur le développement vert, des dynamiques régionales de développement économique, des débats locaux, et des pressions politiques autour des industries extractives et de la conservation de la nature. L'économie verte du Mozambique vise à condenser nombre de ses défis actuels en un programme d'apparence attrayant et convainquant. Le discours sur l'économie verte a créé une nouvelle relation entre le secteur de la conservation et les industries extractives, celui-ci est caractérisé par des mesures de financement et de compensation « vertes » destinées à solutionner (au moins en principle) les contradictions entre la croissance économique poussée par les industries extractives et le développement durable. Cependant, l'économie verte a également fourni à des acteurs spécifiques des moyens de contester les industries extractives. L'article fournit une nouvelle perspective sur la production des politiques et des institutions de l'économie verte au Mozambique, la manière dont ces politiques combinent des idées politiques néolibérales et non néolibérales, et la manière dont les idées de l'économie verte sont utilisées dans la politique des débats sur la conservation et les industries extractives. J'étudie la façon dont l'économie verte est retravaillée en retraçant l'histoire d'un cas en particulier: les récents débats sur la question de savoir si un grand port charbonnier devrait être construit dans la réserve marine de Ponta do Ouro. Ces débats mettent en exergue l'utilisation multiple et souvent ambiguë des discours sur l'économie verte pour poursuivre des programmes différents et parfois contradictoires. L'article apporte de nouvelles informations empiriques sur le déploiement des économies vertes dans le contexte de pays en développement, tout en cherchant également à élargir le corpus de la littérature en écologie politique sur le néolibéralisme et les économies vertes en général.
Este artigo explora como a economia verde de Moçambique foi produzida através da interseção de ideias globais sobre desenvolvimento verde, dinâmicas de desenvolvimento econômico regional e debates locais e pressões políticas em torno da extração e conservação. A economia verde de Moçambique pretende reduzir muitos dos seus desafios atuais a uma agenda aparentemente atrativa. O discurso da economia verde produziu uma nova relação entre o setor de conservação e extrativismo, caracterizado pelo financiamento "verde" e pela compensação de medidas destinadas a lidar (pelo menos no papel) com as contradições entre o crescimento extrativista e o desenvolvimento sustentável. No entanto, a visão da economia verde também forneceu a certos atores maneiras de contestar a extração. O artigo analisa a produção de políticas e instituições de economia verde em Moçambique, a forma como a política combina ideias neoliberais e não-neoliberais, e como as ideias da economia verde se desenrolam na política dos debates sobre conservação e extração. Eu examino o modo como a 'economia verde é reconstruída através do estudo de um caso particular-os recentes debates sobre a construção de um grande porto de carvão na Reserva Marinha da Ponta do Ouro. A questão evidencia os usos múltiplos e muitas vezes ambíguos dos discursos sobre economia verde que podem fundamentar agendas diferentes e às vezes contraditórias. O artigo contribui para a geração de um conhecimento empiríco novo sobre a expansão das economias verdes no contexto de um país em desenvolvimento, enquanto colabora para o aprofundamento da literatura sobre ecologia política sobre o neoliberalismo e as economias verdes.
Cet article explore la manière dont l' économie verte du Mozambique a été produite, à la croisée des idées mondiales sur le développement vert, des dynamiques régionales de développement économique, des débats locaux, et des pressions politiques autour des industries extractives et de la conservation de la nature. L'économie verte du Mozambique vise à condenser nombre de ses défis actuels en un programme d'apparence attrayant et convainquant. Le discours sur l'économie verte a créé une nouvelle relation entre le secteur de la conservation et les industries extractives, celui-ci est caractérisé par des mesures de financement et de compensation « vertes » destinées à solutionner (au moins en principle) les contradictions entre la croissance économique poussée par les industries extractives et le développement durable. Cependant, l'économie verte a également fourni à des acteurs spécifiques des moyens de contester les industries extractives. L'article fournit une nouvelle perspective sur la production des politiques et des institutions de l'économie verte au Mozambique, la manière dont ces politiques combinent des idées politiques néolibérales et non néolibérales, et la manière dont les idées de l'économie verte sont utilisées dans la politique des débats sur la conservation et les industries extractives. J'étudie la façon dont l'économie verte est retravaillée en retraçant l'histoire d'un cas en particulier: les récents débats sur la question de savoir si un grand port charbonnier devrait être construit dans la réserve marine de Ponta do Ouro. Ces débats mettent en exergue l'utilisation multiple et souvent ambiguë des discours sur l'économie verte pour poursuivre des programmes différents et parfois contradictoires. L'article apporte de nouvelles informations empiriques sur le déploiement des économies vertes dans le contexte de pays en développement, tout en cherchant également à élargir le corpus de la littérature en écologie politique sur le néolibéralisme et les économies vertes en général.
Este artigo explora como a economia verde de Moçambique foi produzida através da interseção de ideias globais sobre desenvolvimento verde, dinâmicas de desenvolvimento econômico regional e debates locais e pressões políticas em torno da extração e conservação. A economia verde de Moçambique pretende reduzir muitos dos seus desafios atuais a uma agenda aparentemente atrativa. O discurso da economia verde produziu uma nova relação entre o setor de conservação e extrativismo, caracterizado pelo financiamento "verde" e pela compensação de medidas destinadas a lidar (pelo menos no papel) com as contradições entre o crescimento extrativista e o desenvolvimento sustentável. No entanto, a visão da economia verde também forneceu a certos atores maneiras de contestar a extração. O artigo analisa a produção de políticas e instituições de economia verde em Moçambique, a forma como a política combina ideias neoliberais e não-neoliberais, e como as ideias da economia verde se desenrolam na política dos debates sobre conservação e extração. Eu examino o modo como a 'economia verde é reconstruída através do estudo de um caso particular-os recentes debates sobre a construção de um grande porto de carvão na Reserva Marinha da Ponta do Ouro. A questão evidencia os usos múltiplos e muitas vezes ambíguos dos discursos sobre economia verde que podem fundamentar agendas diferentes e às vezes contraditórias. O artigo contribui para a geração de um conhecimento empiríco novo sobre a expansão das economias verdes no contexto de um país em desenvolvimento, enquanto colabora para o aprofundamento da literatura sobre ecologia política sobre o neoliberalismo e as economias verdes.
Research Interests: Conservation, Political Ecology, Mozambique, Extractives, Assemblage, and 13 moreConservação, Green Economy, Ecologia Politica, Ecologia Política, Moçambique, écologie Politique, Economia Verde, Extrativismo, Neoliberal Nature, Economie Verte, Industries Extractives, nature néolibérale, and natureza neoliberal
How much do misleading representations matter? This article examines carefully constructed narratives of engagement in 'sustainable' cocoa production initiatives, which fail to mention one of the actual key drivers: the need to shore up... more
How much do misleading representations matter? This article examines carefully constructed narratives of engagement in 'sustainable' cocoa production initiatives, which fail to mention one of the actual key drivers: the need to shore up production in the long term in an embattled sector. Consequently, representations also downplay the need for systemic change, reproducing the power asymmetries they claim to change. The research seeks to establish to what degree public-facing communication differs from underlying priorities in terms of forefronting altruism over necessity, and whether this is problematic for the initiatives' overall outcome. Through semi-structured interviews, focus-group discussions, documentary analysis and participant observation in Latin America and Europe, it reviews relations in two cocoa sustainability initiatives with environmental foci. Crucially, the research establishes a link between representations, underlying priorities and the degree to which they (re)produce pre-existing power asymmetries between global North and global South, private sector and other stakeholders in the industry, speaking to a variety of political ecology questions. It argues that public-facing, altruism-focused communication distracts from the sector's underlying systemic issues: the emphasis on altruism works to reduce pressure to transform power asymmetries and omnipresent inequalities.
Quelle est l'importance des représentations trompeuses? Cet article examine des récits soigneusement construits sur l'engagement dans des initiatives de production de cacao «durables», qui ne mentionnent pas l'un des principaux moteurs: la nécessité de renforcer la production à long terme dans un secteur en difficulté. Par conséquent, les représentations minimisent également la nécessité d'un changement systémique, reproduisant les asymétries de pouvoir qu'elles prétendent changer. La recherche cherche à déterminer dans quelle mesure les communications publiques se distinguent des priorités sous-jacentes en termes de prévention de l'altruisme par rapport à la nécessité et si cela est problématique pour le résultat global des initiatives. A travers des interviews sémi-structurées, discussions dans de groupes focus, analyse des documents and observation en Amérique Latine et Europe, cet article revoit relations dans deux initiatives pour la durabilité du cacao avec des mesures environnementales. Fondamentalement, la recherche établit un lien entre les représentations, les priorités sous-jacentes et la mesure dans laquelle elles (re) produisent des asymétries de pouvoir préexistantes entre le Nord et le Sud mondial, le secteur privé et d'autres parties prenantes du secteur. L'article aborde diverses questions d'écologie politique. Il soutient que la communication publique orientée vers l'altruisme détourne l'attention des problèmes systémiques sous-jacents du secteur: l'accent mis sur l'altruisme contribue à réduire la pression pour transformer les asymétries de pouvoir et les inégalités omniprésentes.
Cuál importancia tienen representaciones engañosas? Este artículo examina narrativas construidas con mucha atención sugiriendo compromiso en iniciativas cacaoteras ''sostenibles', las que no mencionan una prioridad esencial subyacente: la necesidad de mantener producción al largo plazo en un sector en crisis. Como consecuencia, las representaciones minimizan en comunicación la importancia de un cambio sistémico y reproducen las asimetrías de poder que pretenden corregir. La investigación desea establecer a cual grado la comunicación dirigida al público se varían de las prioridades subyacentes en cuanto a destacar altruismo en vez de necesidad, y si esta dinámica es problemática para los resultados de la iniciativas. A través de entrevistas semi-estructurados, discusiones en grupos focales, análisis de documentos y observación participativa en América Latina y Europa, el artículo analiza dos iniciativas de sostenibilidad cacaotera con un enfoque ambiental. Esencialmente, la investigación establece un vínculo entre representaciones, prioridades subyacentes y la (re)producción de asimetrías de poder entre Norte y Sur global, entre sector privado y otros actores en el sector, lo que tiene relevancia para una variedad de preguntas de ecología política. Su argumento es que una comunicación pública que se enfoque sobre altruismo distrae de los problemas sistémicos en el sector: el enfase en filantropía reduce la presión para una transformación de asimetrías de poder y desigualdades omnipresentes.
Quelle est l'importance des représentations trompeuses? Cet article examine des récits soigneusement construits sur l'engagement dans des initiatives de production de cacao «durables», qui ne mentionnent pas l'un des principaux moteurs: la nécessité de renforcer la production à long terme dans un secteur en difficulté. Par conséquent, les représentations minimisent également la nécessité d'un changement systémique, reproduisant les asymétries de pouvoir qu'elles prétendent changer. La recherche cherche à déterminer dans quelle mesure les communications publiques se distinguent des priorités sous-jacentes en termes de prévention de l'altruisme par rapport à la nécessité et si cela est problématique pour le résultat global des initiatives. A travers des interviews sémi-structurées, discussions dans de groupes focus, analyse des documents and observation en Amérique Latine et Europe, cet article revoit relations dans deux initiatives pour la durabilité du cacao avec des mesures environnementales. Fondamentalement, la recherche établit un lien entre les représentations, les priorités sous-jacentes et la mesure dans laquelle elles (re) produisent des asymétries de pouvoir préexistantes entre le Nord et le Sud mondial, le secteur privé et d'autres parties prenantes du secteur. L'article aborde diverses questions d'écologie politique. Il soutient que la communication publique orientée vers l'altruisme détourne l'attention des problèmes systémiques sous-jacents du secteur: l'accent mis sur l'altruisme contribue à réduire la pression pour transformer les asymétries de pouvoir et les inégalités omniprésentes.
Cuál importancia tienen representaciones engañosas? Este artículo examina narrativas construidas con mucha atención sugiriendo compromiso en iniciativas cacaoteras ''sostenibles', las que no mencionan una prioridad esencial subyacente: la necesidad de mantener producción al largo plazo en un sector en crisis. Como consecuencia, las representaciones minimizan en comunicación la importancia de un cambio sistémico y reproducen las asimetrías de poder que pretenden corregir. La investigación desea establecer a cual grado la comunicación dirigida al público se varían de las prioridades subyacentes en cuanto a destacar altruismo en vez de necesidad, y si esta dinámica es problemática para los resultados de la iniciativas. A través de entrevistas semi-estructurados, discusiones en grupos focales, análisis de documentos y observación participativa en América Latina y Europa, el artículo analiza dos iniciativas de sostenibilidad cacaotera con un enfoque ambiental. Esencialmente, la investigación establece un vínculo entre representaciones, prioridades subyacentes y la (re)producción de asimetrías de poder entre Norte y Sur global, entre sector privado y otros actores en el sector, lo que tiene relevancia para una variedad de preguntas de ecología política. Su argumento es que una comunicación pública que se enfoque sobre altruismo distrae de los problemas sistémicos en el sector: el enfase en filantropía reduce la presión para una transformación de asimetrías de poder y desigualdades omnipresentes.
Research Interests: Development Studies, Political Ecology, Ethical Consumption, Representations, Global South, and 15 moreCocoa, Développement, Medio Ambiente, Ecología Política, Sostenibilidad, Ecologia Política, écologie Politique, Représentations, Consumo ÉTico, Durabilité, Representaciones, Sustainability, La Consommation éthique, Sur Global, and le Sud mondial
In 2015, the EPA (USA) announced its intention to strengthen farmworker protections against pesticide exposure to include information on the hazards of pesticide exposure during pregnancy and how to reduce take-home exposure. While the... more
In 2015, the EPA (USA) announced its intention to strengthen farmworker protections against pesticide exposure to include information on the hazards of pesticide exposure during pregnancy and how to reduce take-home exposure. While the new Worker Protection Standard is a laudable and long-overdue effort to enhance farmworker safety, we argue that an informational approach is inadequate, particularly for the women farmworkers who are the focus of the expanded training content. It is particularly deficient given new epigenetic knowledge that suggests a greatly expanded temporal and spatial horizon between pesticide exposure and effect. At the same time it puts an additional moral burden on women farmworkers who are made responsible for protecting future populations. The article draws in part on 55 interviews we conducted with farmworkers as part of a larger project on fumigation use in California's strawberry industry. Analysis of these interviews sheds light on the practical fallacies of an information-oriented regulatory program when most farm workers feel that not working is the bigger risk. We found that farmworker men and women already recognized the potential dangers of pesticide exposure without additional notification, yet farmworker women felt even more limited in their ability to protect themselves from exposure at the workplace. Farmworkers who worked during their pregnancies felt particularly at risk. Since these enhanced protections do not address the socio-cultural and eco-biological obstacles farmworker women face in protecting themselves and their future progeny from pesticide exposure, we suggest that they are primarily performative.
En 2015, l'EPA (États-Unis) a annoncé son intention de renforcer les mesures de protection des travailleurs agricoles contre l'exposition aux pesticides afin d'inclure des informations sur les dangers d'exposition aux pesticides pendant la grossesse et de réduire l'exposition à la maison. Bien que la nouvelle norme de protection des travailleurs soit un effort louable et attendu depuis longtemps pour améliorer la sécurité des ouvriers agricoles, nous soutenons qu'une approche informationnelle est inadéquate, en particulier pour les ouvrières agricoles. Ils sont au centre du contenu de formation élargi. L'approche est particulièrement déficiente compte tenu des nouvelles connaissances épigénétiques, qui suggèrent un horizon temporel et spatial considérablement élargi entre l'exposition aux pesticides et leur effet. Dans le même temps, cela impose un fardeau moral supplémentaire aux travailleuses agricoles qui sont chargées de protéger les populations futures. L'article s'appuie sur 55 entretiens que nous avons menés avec des ouvriers agricoles dans le cadre d'un projet plus large sur l'utilisation de la fumigation dans l'industrie de la fraise en Californie. L'analyse de ces entretiens met en lumière les erreurs pratiques d'un programme de réglementation axé sur l'information, alors que la plupart des travailleurs agricoles estiment que le fait de ne pas avoir d'emploi constitue un plus grand risque. Nous avons constaté que les ouvriers agricoles et les ouvrières agricoles reconnaissaient déjà les dangers potentiels de l'exposition aux pesticides sans notification supplémentaire, mais les ouvrières agricoles étaient encore plus limitées dans leur capacité à se protéger de l'exposition sur leur lieu de travail. Les travailleurs agricoles qui travaillaient pendant leur grossesse étaient particulièrement exposés. Les ouvrières agricoles doivent se protéger elles-mêmes et protéger leur future progéniture contre l'exposition aux pesticides, mais le programme de réglementation n'aborde pas les obstacles socioculturels et éco-biologiques auxquels elles sont confrontées. Il est donc essentiellement performatif.
En 2015, la EPA (Estados Unidos) anunció su intención de fortalecer las protecciones para los trabajadores agrícolas contra la exposición a pesticidas al incluir información sobre los riesgos a la exposición durante el embarazo y cómo reducir las exposiciones que llegan a casa. Mientras que la nueva Norma de Protección al Trabajador es un esfuerzo loable y ya con retraso para asegurar la seguridad de los trabajadores agrícolas, nosotros argumentamos que una aproximación informativa no es adecuada, especialmente para mujeres que trabajan en el campo y quienes son objetivo del contenido de una capacitación más amplia. Resulta particularmente deficiente dado que nueva información epigenética sugiere un enorme horizonte temporal y espacial entre la exposición al pesticida y el efecto. Al mismo tiempo, esta aproximación impone una carga moral adicional en trabajadoras agrícolas quienes son responsabilizadas de proteger futuras poblaciones. El artículo se basa, en parte, en 55 entrevistas que realizamos con trabajadores agrícolas como parte de un proyecto más amplio del uso de fumigación en la industria de la fresa en California. El análisis de estas entrevistas ilustra las falacias prácticas de un programa regulador basado en información, cuando la mayoría de los trabajadores agrícolas consideran que el peor riesgo es no trabajar. Encontramos que tanto hombres como mujeres que trabajan en el campo, ya reconocen los peligros potenciales de la exposición a los pesticidas sin más notificación, más aún, las mujeres se sienten aún más limitadas en su posibilidad de protegerse de la exposición en su trabajo. Mujeres que trabajaron durante su embarazo, se sienten especialmente en riesgo. Como estas protecciones mejoradas no señalan los obstáculos socio-culturales y eco-biológicos que las mujeres enfrentan al protegerse ellas y a su descendencia de la exposición al pesticida, sugerimos que son primordialmente performativas.
En 2015, l'EPA (États-Unis) a annoncé son intention de renforcer les mesures de protection des travailleurs agricoles contre l'exposition aux pesticides afin d'inclure des informations sur les dangers d'exposition aux pesticides pendant la grossesse et de réduire l'exposition à la maison. Bien que la nouvelle norme de protection des travailleurs soit un effort louable et attendu depuis longtemps pour améliorer la sécurité des ouvriers agricoles, nous soutenons qu'une approche informationnelle est inadéquate, en particulier pour les ouvrières agricoles. Ils sont au centre du contenu de formation élargi. L'approche est particulièrement déficiente compte tenu des nouvelles connaissances épigénétiques, qui suggèrent un horizon temporel et spatial considérablement élargi entre l'exposition aux pesticides et leur effet. Dans le même temps, cela impose un fardeau moral supplémentaire aux travailleuses agricoles qui sont chargées de protéger les populations futures. L'article s'appuie sur 55 entretiens que nous avons menés avec des ouvriers agricoles dans le cadre d'un projet plus large sur l'utilisation de la fumigation dans l'industrie de la fraise en Californie. L'analyse de ces entretiens met en lumière les erreurs pratiques d'un programme de réglementation axé sur l'information, alors que la plupart des travailleurs agricoles estiment que le fait de ne pas avoir d'emploi constitue un plus grand risque. Nous avons constaté que les ouvriers agricoles et les ouvrières agricoles reconnaissaient déjà les dangers potentiels de l'exposition aux pesticides sans notification supplémentaire, mais les ouvrières agricoles étaient encore plus limitées dans leur capacité à se protéger de l'exposition sur leur lieu de travail. Les travailleurs agricoles qui travaillaient pendant leur grossesse étaient particulièrement exposés. Les ouvrières agricoles doivent se protéger elles-mêmes et protéger leur future progéniture contre l'exposition aux pesticides, mais le programme de réglementation n'aborde pas les obstacles socioculturels et éco-biologiques auxquels elles sont confrontées. Il est donc essentiellement performatif.
En 2015, la EPA (Estados Unidos) anunció su intención de fortalecer las protecciones para los trabajadores agrícolas contra la exposición a pesticidas al incluir información sobre los riesgos a la exposición durante el embarazo y cómo reducir las exposiciones que llegan a casa. Mientras que la nueva Norma de Protección al Trabajador es un esfuerzo loable y ya con retraso para asegurar la seguridad de los trabajadores agrícolas, nosotros argumentamos que una aproximación informativa no es adecuada, especialmente para mujeres que trabajan en el campo y quienes son objetivo del contenido de una capacitación más amplia. Resulta particularmente deficiente dado que nueva información epigenética sugiere un enorme horizonte temporal y espacial entre la exposición al pesticida y el efecto. Al mismo tiempo, esta aproximación impone una carga moral adicional en trabajadoras agrícolas quienes son responsabilizadas de proteger futuras poblaciones. El artículo se basa, en parte, en 55 entrevistas que realizamos con trabajadores agrícolas como parte de un proyecto más amplio del uso de fumigación en la industria de la fresa en California. El análisis de estas entrevistas ilustra las falacias prácticas de un programa regulador basado en información, cuando la mayoría de los trabajadores agrícolas consideran que el peor riesgo es no trabajar. Encontramos que tanto hombres como mujeres que trabajan en el campo, ya reconocen los peligros potenciales de la exposición a los pesticidas sin más notificación, más aún, las mujeres se sienten aún más limitadas en su posibilidad de protegerse de la exposición en su trabajo. Mujeres que trabajaron durante su embarazo, se sienten especialmente en riesgo. Como estas protecciones mejoradas no señalan los obstáculos socio-culturales y eco-biológicos que las mujeres enfrentan al protegerse ellas y a su descendencia de la exposición al pesticida, sugerimos que son primordialmente performativas.
Research Interests: Genre, Political Ecology, Gender, Epigenetics, Género, and 15 moreFarmworkers, Epigenetica, Pesticide Regulation, Political Ecology of the Body, écologie Politique Du Corps, Ecología Política Del Cuerpo, Responsabilización, Responsabilisation , Responsibilization, Pesticide exposure, exposition aux pesticides, régulation des pesticides, épigénétique, exposición a pesticidas, and regulación de pesticidas
El manejo tradicional de los sistemas productivos (SP) característico de las comunidades maya–yucatecas, como el huerto familiar y la milpa, se fundamenta en una racionalidad ecologista de diversificación del aprovechamiento de los... more
El manejo tradicional de los sistemas productivos (SP) característico de las comunidades maya–yucatecas, como el huerto familiar y la milpa, se fundamenta en una racionalidad ecologista de diversificación del aprovechamiento de los recursos del entorno natural, permitiendo la subsistencia y reproducción social de las comunidades por milenios. Actualmente, factores externos como los programas productivos emanados de políticas públicas, inciden en el patrimonio biocultural de los pueblos originarios, en deterioro de la sinergia entre la sociedad y la naturaleza. El presente artículo sintetiza, a través de un enfoque etnográfico cualitativo, el perfil de la comunidad de Chimay en Yucatán y la incidencia de la implementación del Programa Productivo Social Familiar del Traspatio (PPSFT) sobre el manejo tradicional del huerto, desde un enfoque de la ecología política con apoyo de la teoría de control cultural. Los hallazgos señalan que, a pesar de que los beneficiarios han adoptado ciertos elementos introducidos por el programa, existen elementos impuestos y enajenados en la implementación del PPSFT—como el formato de los talleres y la dependencia en el programa para la adquisición de semillas—que inciden sobre las prácticas, los saberes y en el tejido social de la comunidad. El estudio identifica una ambivalencia en la implementación del programa, donde determinados elementos externos importados con el programa, deterioran ciertos valores tradicionales, favoreciendo una racionalidad economicista, que propicia una relación asistencialista y de dependencia entre los beneficiarios y el Estado. Por otro lado, el programa fomenta la apropiación y el uso de nuevas técnicas que contribuyen a maximizar la producción del huerto familiar. El panorama se presenta complejo y se hace necesario entonces reflexionar y considerar las implicaciones de los programas socio-productivos, desde un enfoque holístico y multidisciplinario.
The traditional management of productive systems by the Yucatec-Mayas, such as the family orchard and the milpa, has allowed the communities to survive and reproduce for millennia. However, external factors such as productive public policy programs threaten the synergy between society and nature. This article summarizes the characteristics of the community of Chimay in Yucatan, and the impact of the implementation of the Socio-Productive Family Orchard Program (PPSFT in Spanish) on the traditional management of the orchard from a political ecology and a cultural control theory perspective, through a qualitative approach. The findings indicate that although the beneficiaries have appropriated certain elements introduced by the program, in order to maximize production, there are also imposed and alienated elements such as the format of the workshops and the dependence on the program for seed distribution, affecting mainly traditional practices, knowledge, and local traditional institutions. From a political ecology perspective, the external elements can deteriorate traditional values, favoring a relationship of dependency between the beneficiaries and the State. Therefore, it is necessary to reflect upon and consider the implications of such programs, from a global and multidisciplinary approach.
Les systèmes traditionnels de la production (SP) de gestion caractéristiques des communautés maya du Yucatán tels que le jardin de la famille et des champs de maïs, est basée sur une rationalité écologique de la diversification de l'utilisation des ressources de l'environnement naturel, ce qui permet la subsistance et la reproduction sociale les communautés depuis des millénaires. Actuellement, des facteurs externes tels que les programmes productifs émanant des politiques publiques affectent le patrimoine bioculturel des peuples autochtones, détériorant ainsi la synergie entre la société et la nature. Cet article résume, par une approche ethnographique qualitative, le profil de la communauté de Chimay au Yucatán et l'impact de la mise en oeuvre du programme de production sociale du verger familial (PPSFT en espagnol) sur la gestion des vergers traditionnels, d'une approche l'écologie politique soutenue par la théorie du contrôle culturel. Les résultats indiquent que, bien que les bénéficiaires ont adopté certains éléments introduits par le programme, il y a des éléments fiscaux disposés à mettre en oeuvre le format PPSFT comme des ateliers et dépendance à l'égard du programme pour l'achat de semences qui ils affectent les pratiques, les connaissances et le tissu social de la communauté. L'étude identifie une ambivalence dans la mise en oeuvre du programme, où certains éléments extérieurs importés avec le programme, certaines valeurs traditionnelles se détériorent, ce qui favorise une rationalité purement économique, qui favorise une dépendance de l'aide sociale et les relations entre les bénéficiaires et l'Etat. D'autre part, le programme encourage l'appropriation et l'utilisation de nouvelles techniques qui aident à maximiser la production du verger familial. Le panorama est complexe et il est nécessaire de réfléchir et de considérer les implications des programmes socio-productifs, à partir d'une approche holistique et multidisciplinaire.
The traditional management of productive systems by the Yucatec-Mayas, such as the family orchard and the milpa, has allowed the communities to survive and reproduce for millennia. However, external factors such as productive public policy programs threaten the synergy between society and nature. This article summarizes the characteristics of the community of Chimay in Yucatan, and the impact of the implementation of the Socio-Productive Family Orchard Program (PPSFT in Spanish) on the traditional management of the orchard from a political ecology and a cultural control theory perspective, through a qualitative approach. The findings indicate that although the beneficiaries have appropriated certain elements introduced by the program, in order to maximize production, there are also imposed and alienated elements such as the format of the workshops and the dependence on the program for seed distribution, affecting mainly traditional practices, knowledge, and local traditional institutions. From a political ecology perspective, the external elements can deteriorate traditional values, favoring a relationship of dependency between the beneficiaries and the State. Therefore, it is necessary to reflect upon and consider the implications of such programs, from a global and multidisciplinary approach.
Les systèmes traditionnels de la production (SP) de gestion caractéristiques des communautés maya du Yucatán tels que le jardin de la famille et des champs de maïs, est basée sur une rationalité écologique de la diversification de l'utilisation des ressources de l'environnement naturel, ce qui permet la subsistance et la reproduction sociale les communautés depuis des millénaires. Actuellement, des facteurs externes tels que les programmes productifs émanant des politiques publiques affectent le patrimoine bioculturel des peuples autochtones, détériorant ainsi la synergie entre la société et la nature. Cet article résume, par une approche ethnographique qualitative, le profil de la communauté de Chimay au Yucatán et l'impact de la mise en oeuvre du programme de production sociale du verger familial (PPSFT en espagnol) sur la gestion des vergers traditionnels, d'une approche l'écologie politique soutenue par la théorie du contrôle culturel. Les résultats indiquent que, bien que les bénéficiaires ont adopté certains éléments introduits par le programme, il y a des éléments fiscaux disposés à mettre en oeuvre le format PPSFT comme des ateliers et dépendance à l'égard du programme pour l'achat de semences qui ils affectent les pratiques, les connaissances et le tissu social de la communauté. L'étude identifie une ambivalence dans la mise en oeuvre du programme, où certains éléments extérieurs importés avec le programme, certaines valeurs traditionnelles se détériorent, ce qui favorise une rationalité purement économique, qui favorise une dépendance de l'aide sociale et les relations entre les bénéficiaires et l'Etat. D'autre part, le programme encourage l'appropriation et l'utilisation de nouvelles techniques qui aident à maximiser la production du verger familial. Le panorama est complexe et il est nécessaire de réfléchir et de considérer les implications des programmes socio-productifs, à partir d'une approche holistique et multidisciplinaire.
Research Interests: Political Ecology, Huertos Familiares, Yucatec Maya, Ecología Política, Ecologia Política, and 15 moreécologie Politique, HUERTOS FAMILIARES YUCATÁN, Patrimonio Biocultural, Mayas Yucatecos, Systèmes Productifs, Biocultural Heritage, Sistemas Productivos, Cultural Control, control cultural, family orchard, productive systems, Patrimoine bioculturel, contrôle culturel, Maya Yucatec, and verger familial
Over the past decade there has been increased emphasis on agricultural development in Africa to meet a nexus of challenges including global food security, national and local economic growth and employment creation, energy security, and... more
Over the past decade there has been increased emphasis on agricultural development in Africa to meet a nexus of challenges including global food security, national and local economic growth and employment creation, energy security, and the search for new profit frontiers. This is occurring at a time of decreasing public funding for agricultural development, and a deeper focus on the potentially speculative and predatory nature of financial models in the wake of the financial crisis in the late 2000s. One outcome has been the development of innovative financing mechanisms. An example is social impact investing (SII), which aims to generate financial returns and positive social impacts for intended beneficiaries. In this article, I examine an SII programme in the Tanzanian agricultural sector. I unpack what happens when its vision of 'ethical capitalism' is implemented in the context of farmer livelihoods and moral economies, especially at a time of environmental disruption. In doing so, I argue for the continuing relevance of studying moral economies within political ecology.
Au cours de la dernière décennie, l'accent a été mis sur le développement agricole en Afrique pour relever les défis suivants: sécurité alimentaire mondiale, croissance économique nationale et locale, création d'emplois, sécurité énergétique et recherche de nouvelles frontières du profit. Cela se produit à un moment où les financements publics diminuent pour le développement agricole et, à la suite de la crise financière de la fin des années 2000, on se concentre davantage sur des modèles financiers potentiellement spéculatifs et prédateurs. Un résultat a été le développement de mécanismes de financement innovants. Un exemple est l'investissement à impact social (SII), qui vise à générer des rendements financiers et des impacts sociaux positifs pour les bénéficiaires visés. Dans cet article, j'examine un programme SII dans le secteur agricole tanzanien. Je dévoile ce qui se passe lorsque sa vision du «capitalisme éthique» est mise en oeuvre dans le contexte des moyens de subsistance des agriculteurs et des économies morales, en particulier à une époque de perturbation de l'environnement. Ce faisant, je plaide pour la pertinence continue de l'étude des économies morales dans l'écologie politique.
Durante la década pasada ha habido un aumento del énfasis con respecto al desarrollo agrícola en África con el fin de enfrentar un entramado de retos que incluyen: seguridad alimentaria global, crecimiento económico nacional y local y creación de empleos, seguridad energética, y la búsqueda de nuevas fronteras de ingresos. Esto sucede en tiempos de una reducción de fondos públicos para el desarrollo agrícola, y una mayor atención en la potencialmente especulativa y depredadora naturaleza de los modelos financieros tras la crisis económica de los últimos años de la década del 2000. Un efecto ha sido el desarrollo de innovadores mecanismos financieros. Un ejemplo es la inversión con impacto social (SII), que apunta a la generación de rendimientos financieros e impactos sociales positivos para los beneficiarios previstos. En este artículo examino un programa SII en el sector agrícola de Tanzania. Desentraño lo que sucede cuando esta visión de "capitalismo ético" es implementada en el contexto de medios de subsistencia de agricultores y economías morales, especialmente en tiempos de disrupción ambiental. De esta manera, discuto la constante pertinencia del estudio de economías morales dentro de la ecología política.
Au cours de la dernière décennie, l'accent a été mis sur le développement agricole en Afrique pour relever les défis suivants: sécurité alimentaire mondiale, croissance économique nationale et locale, création d'emplois, sécurité énergétique et recherche de nouvelles frontières du profit. Cela se produit à un moment où les financements publics diminuent pour le développement agricole et, à la suite de la crise financière de la fin des années 2000, on se concentre davantage sur des modèles financiers potentiellement spéculatifs et prédateurs. Un résultat a été le développement de mécanismes de financement innovants. Un exemple est l'investissement à impact social (SII), qui vise à générer des rendements financiers et des impacts sociaux positifs pour les bénéficiaires visés. Dans cet article, j'examine un programme SII dans le secteur agricole tanzanien. Je dévoile ce qui se passe lorsque sa vision du «capitalisme éthique» est mise en oeuvre dans le contexte des moyens de subsistance des agriculteurs et des économies morales, en particulier à une époque de perturbation de l'environnement. Ce faisant, je plaide pour la pertinence continue de l'étude des économies morales dans l'écologie politique.
Durante la década pasada ha habido un aumento del énfasis con respecto al desarrollo agrícola en África con el fin de enfrentar un entramado de retos que incluyen: seguridad alimentaria global, crecimiento económico nacional y local y creación de empleos, seguridad energética, y la búsqueda de nuevas fronteras de ingresos. Esto sucede en tiempos de una reducción de fondos públicos para el desarrollo agrícola, y una mayor atención en la potencialmente especulativa y depredadora naturaleza de los modelos financieros tras la crisis económica de los últimos años de la década del 2000. Un efecto ha sido el desarrollo de innovadores mecanismos financieros. Un ejemplo es la inversión con impacto social (SII), que apunta a la generación de rendimientos financieros e impactos sociales positivos para los beneficiarios previstos. En este artículo examino un programa SII en el sector agrícola de Tanzania. Desentraño lo que sucede cuando esta visión de "capitalismo ético" es implementada en el contexto de medios de subsistencia de agricultores y economías morales, especialmente en tiempos de disrupción ambiental. De esta manera, discuto la constante pertinencia del estudio de economías morales dentro de la ecología política.
Research Interests:
Conflict is at the core of many political ecology studies. Yet there has been limited engagement between political ecology and the field of peace and conflict studies. This lack of connection reflects in part the broader disciplinary... more
Conflict is at the core of many political ecology studies. Yet there has been limited engagement between political ecology and the field of peace and conflict studies. This lack of connection reflects in part the broader disciplinary context of these two fields. Whereas political ecology research mostly comes from disciplines that eschewed environmental determinism, such as human geography, much of peace and conflict studies is associated with political science using positivist approaches to determine the causal effects of environmental factors on conflicts. Yet greater connections are possible, notably in light of political ecology's renewed engagement with 'materialism', and peace and conflict studies' increasingly nuanced mixed-methods research on environment-related conflicts. Furthermore, political ecology's emphasis on uneven power relations and pursuit of environmental justice resonates with the structural violence approaches and social justice agenda of peace and conflict studies. This article provides an overview of the differing conceptualizations and analyses of environmental conflict under the labels of political ecology and peace and conflict studies, and points at opportunities for closer connections.
Les conflits sont au coeur de nombreuses études d'écologie politique. Pourtant, il y a eu un engagement limité entre l'écologie politique et le domaine des études sur la paix et les conflits. Ce manque de connexion reflète en partie le contexte disciplinaire plus large de ces deux domaines. Alors que la recherche en écologie politique provient principalement de disciplines qui évitent le déterminisme environnemental, comme la géographie humaine, une grande partie des études sur la paix et les conflits est associée aux sciences politiques utilisant des approches positivistes pour déterminer les effets causaux des facteurs environnementaux sur les conflits. Pourtant, des liens plus étroits sont possibles, notamment à la lumière de l'engagement renouvelé de l'écologie politique dans le «matérialisme», et de l'utilisation de méthodes mixes et d'analyses plus nuancées par les études sur la paix et les conflits. De plus, l'accent mis par l'écologie politique sur les relations de pouvoir inégales et la poursuite de la justice environnementale résonne avec les concepts de violence structurelle et la pursuite de justice sociale par les études sur la paix et les conflits. Cet article donne un aperçu des différentes conceptions et analyses des conflits environnementaux dans les domaines de l'écologie politique et des études sur la paix et les conflits, et souligne les possibilités d'un plus grand rapprochement.
El conflicto es el núcleo de muchos estudios de ecología política. Sin embargo, ha habido un compromiso limitado entre la ecología política y el campo de la paz y los estudios de conflictos. Esta falta de conexión refleja en parte el contexto disciplinario más amplio de estos dos campos. Mientras que la investigación de ecología política proviene principalmente de disciplinas que evitaron el determinismo ambiental, como la geografía humana, gran parte de los estudios sobre paz y conflicto están asociados con la ciencia política utilizando enfoques positivistas para determinar los efectos causales de los factores ambientales en los conflictos. Sin embargo, es posible establecer mayores conexiones, sobre todo a la luz de la renovada participación de la ecología política con el "materialismo" y la investigación de métodos mixtos cada vez más matizada de estudios de paz y conflictos sobre conflictos relacionados con el medio ambiente. Además, el énfasis de la ecología política en las relaciones desiguales de poder y la búsqueda de la justicia ambiental resuena con los enfoques de violencia estructural y la agenda de justicia social de la paz y los estudios de conflicto. Este documento proporciona una visión general de las diferentes conceptualizaciones y análisis del conflicto ambiental bajo las etiquetas de ecología política y estudios de paz y conflicto, y apunta a oportunidades para conexiones más cercanas.
Les conflits sont au coeur de nombreuses études d'écologie politique. Pourtant, il y a eu un engagement limité entre l'écologie politique et le domaine des études sur la paix et les conflits. Ce manque de connexion reflète en partie le contexte disciplinaire plus large de ces deux domaines. Alors que la recherche en écologie politique provient principalement de disciplines qui évitent le déterminisme environnemental, comme la géographie humaine, une grande partie des études sur la paix et les conflits est associée aux sciences politiques utilisant des approches positivistes pour déterminer les effets causaux des facteurs environnementaux sur les conflits. Pourtant, des liens plus étroits sont possibles, notamment à la lumière de l'engagement renouvelé de l'écologie politique dans le «matérialisme», et de l'utilisation de méthodes mixes et d'analyses plus nuancées par les études sur la paix et les conflits. De plus, l'accent mis par l'écologie politique sur les relations de pouvoir inégales et la poursuite de la justice environnementale résonne avec les concepts de violence structurelle et la pursuite de justice sociale par les études sur la paix et les conflits. Cet article donne un aperçu des différentes conceptions et analyses des conflits environnementaux dans les domaines de l'écologie politique et des études sur la paix et les conflits, et souligne les possibilités d'un plus grand rapprochement.
El conflicto es el núcleo de muchos estudios de ecología política. Sin embargo, ha habido un compromiso limitado entre la ecología política y el campo de la paz y los estudios de conflictos. Esta falta de conexión refleja en parte el contexto disciplinario más amplio de estos dos campos. Mientras que la investigación de ecología política proviene principalmente de disciplinas que evitaron el determinismo ambiental, como la geografía humana, gran parte de los estudios sobre paz y conflicto están asociados con la ciencia política utilizando enfoques positivistas para determinar los efectos causales de los factores ambientales en los conflictos. Sin embargo, es posible establecer mayores conexiones, sobre todo a la luz de la renovada participación de la ecología política con el "materialismo" y la investigación de métodos mixtos cada vez más matizada de estudios de paz y conflictos sobre conflictos relacionados con el medio ambiente. Además, el énfasis de la ecología política en las relaciones desiguales de poder y la búsqueda de la justicia ambiental resuena con los enfoques de violencia estructural y la agenda de justicia social de la paz y los estudios de conflicto. Este documento proporciona una visión general de las diferentes conceptualizaciones y análisis del conflicto ambiental bajo las etiquetas de ecología política y estudios de paz y conflicto, y apunta a oportunidades para conexiones más cercanas.
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Unequal access to electricity has negatively impacted rural households in Zimbabwe. Energy poverty and its impact cannot be understood only at rural household level, but involve the local community, the government, the nature of the state... more
Unequal access to electricity has negatively impacted rural households in Zimbabwe. Energy poverty and its impact cannot be understood only at rural household level, but involve the local community, the government, the nature of the state and international relations. The state, non-state and political actors operate across scales and have relational interactions that help to explain inequality in access to energy. Through a qualitative study of Buhera District, Ward 24 and its scalar political ecology, I explain inequalities of access through actor roles and differential power, also finding that patriarchal gender relations play a critical role in socially producing scale in the household. Scalar relations determine policy decisions that are felt by households denied access to electricity.
L'accès inégal à l'électricité a eu un impact négatif sur les ménages ruraux au Zimbabwe. La pauvreté énergétique et son impact ne peuvent pas être compris uniquement au niveau des ménages ruraux, mais impliquent la communauté locale, le gouvernement, le fonctionnement de l'état et les relations internationales. Les acteurs étatiques, non étatiques et politiques opèrent à travers des échelles et ont des interactions relationnelles qui aident à expliquer l'inégalité dans l'accès à l'énergie. Par une étude qualitative du district de Buhera, Ward 24 et son écologie politique scalaire, j'explique les inégalités d'accès par les rôles d'acteur et le pouvoir différentiel, trouvant aussi que les relations patriarcales jouent un rôle critique dans la production sociale d'échelle dans le ménage. Les relations scalaires déterminent les décisions politiques qui sont ressenties par les ménages auxquels l'accès à l'électricité est refusé.
El acceso desigual a la electricidad ha tenido un impacto negativo en los hogares rurales de Zimbabwe. La pobreza energética y su impacto no pueden entenderse solo a nivel de los hogares rurales, sino que involucra a la comunidad local, el gobierno, el funcionamiento del estado y las relaciones internacionales. Los actores estatales, no estatales y políticos operan a través de escalas y tienen interacciones relacionales que ayudan a explicar la desigualdad en el acceso a la energía. A través de un estudio cualitativo del distrito de Buhera, Ward 24 y su ecología política escalar, explico las desigualdades de acceso a través de los roles de los actores y el poder diferencial, y también encuentro que las relaciones de género patriarcales juegan un papel crítico en la producción social de escala en el hogar. Las relaciones escalares determinan las decisiones de política que afectan a los hogares a quienes se les niega el acceso a la electricidad.
L'accès inégal à l'électricité a eu un impact négatif sur les ménages ruraux au Zimbabwe. La pauvreté énergétique et son impact ne peuvent pas être compris uniquement au niveau des ménages ruraux, mais impliquent la communauté locale, le gouvernement, le fonctionnement de l'état et les relations internationales. Les acteurs étatiques, non étatiques et politiques opèrent à travers des échelles et ont des interactions relationnelles qui aident à expliquer l'inégalité dans l'accès à l'énergie. Par une étude qualitative du district de Buhera, Ward 24 et son écologie politique scalaire, j'explique les inégalités d'accès par les rôles d'acteur et le pouvoir différentiel, trouvant aussi que les relations patriarcales jouent un rôle critique dans la production sociale d'échelle dans le ménage. Les relations scalaires déterminent les décisions politiques qui sont ressenties par les ménages auxquels l'accès à l'électricité est refusé.
El acceso desigual a la electricidad ha tenido un impacto negativo en los hogares rurales de Zimbabwe. La pobreza energética y su impacto no pueden entenderse solo a nivel de los hogares rurales, sino que involucra a la comunidad local, el gobierno, el funcionamiento del estado y las relaciones internacionales. Los actores estatales, no estatales y políticos operan a través de escalas y tienen interacciones relacionales que ayudan a explicar la desigualdad en el acceso a la energía. A través de un estudio cualitativo del distrito de Buhera, Ward 24 y su ecología política escalar, explico las desigualdades de acceso a través de los roles de los actores y el poder diferencial, y también encuentro que las relaciones de género patriarcales juegan un papel crítico en la producción social de escala en el hogar. Las relaciones escalares determinan las decisiones de política que afectan a los hogares a quienes se les niega el acceso a la electricidad.
Research Interests: Political Ecology, Energy Poverty, Scale, Ecología Política, Energy Access, and 14 moreEcologia Política, écologie Politique, échelle, Relational Processes, Escala, Pobreza Energética, socially produced, accès à l'énergie, processus relationnels, pauvreté énergétique, production sociale, acceso a la energía, procesos relacionales, and producción social
This article considers the role played by discourses of nature in structuring the cultural politics of anti-GMO activism. It argues that such discourses have been successful rhetorical tools for activists because they mobilize widely... more
This article considers the role played by discourses of nature in structuring the cultural politics of anti-GMO activism. It argues that such discourses have been successful rhetorical tools for activists because they mobilize widely resonant nature-culture dualisms that separate the natural and human worlds. However, these discourses hold dubious political implications. In valorizing the natural as a source of essential truth, natural purity discourses fail to challenge how naturalizations have been used to legitimize sexist, racist and colonial systems of injustice and oppression. Rather, they revitalize the discursive purchase of appeals to nature as a justification for the status quo, indirectly reinforcing existing power relations. Moreover, these discourses fail to challenge the critical though contingent reality of GMOs' location within the wider framework of neoliberal social relations. Fortunately, appeals to natural purity have not been the only effective strategy for opposing GMOs. Activist campaigns that directly target the political economic implications of GMOs within the context of neoliberalism have also had successes without resorting to appeals to the purity of nature. The successes of these campaigns suggest that while nature-culture dualisms remain politically effective normative groundings, concerns over equity, farmers' rights, and democracy retain potential as ideological terrains in the struggle for social justice.
Cet article considère le rôle joué par les discours de la nature dans la structuration de la politique culturelle de l'activisme anti-OGM. Il fait valoir que de tels discours ont été des outils rhétoriques réussis pour les militants, car ils mobilisent des dualismes de culture de la nature, largement résonnants, qui séparent les mondes naturel et humain. Cependant, ces discours ont des implications politiques douteuses. En valorisant le naturel comme source de vérité essentielle, les discours de la pureté naturelle ne parviennent pas à contester la façon dont les naturalisations ont été utilisées pour légitimer les systèmes sexistes, racistes et coloniaux d'injustice et d'oppression. Plutôt, ils revitalisent l'achat discursif d'appels à la nature comme justification du statu quo, renforçant indirectement les relations de pouvoir existantes. En outre, ces discours ne parviennent pas à contester la réalité critique mais contingente de l'emplacement des OGM dans le cadre plus large des relations sociales néolibérales. Heureusement, les appels à la pureté naturelle n'ont pas été la seule stratégie efficace pour s'opposer aux OGM. Les campagnes militantes qui ciblent directement les implications économiques économiques des OGM dans le contexte du néolibéralisme ont également eu des succès sans recourir à la pureté de la nature. Les succès de ces campagnes suggèrent que, si les dualités de la nature et de la culture restent des bases normatives politiquement efficaces, les préoccupations concernant l'équité, les droits des agriculteurs et la démocratie conservent le potentiel en tant que terrains idéologiques dans la lutte pour la justice sociale.
Este artículo considera el papel que desempeñan los discursos de la naturaleza en la estructuración de la política cultural del activismo anti-OGM. Sostiene que tales discursos han sido herramientas retóricas exitosas para los activistas porque movilizan dualismos de naturaleza-cultura ampliamente resonantes que separan los mundos natural y humano. Sin embargo, estos discursos tienen dudosas implicaciones políticas. Al valorar lo natural como fuente de verdad esencial, los discursos de pureza natural no cuestionan cómo se han utilizado las naturalizaciones para legitimar los sistemas sexistas, racistas y coloniales de injusticia y opresión. Más bien, revitalizan la compra discursiva de apelaciones a la naturaleza como justificación del status quo, reforzando indirectamente las relaciones de poder existentes. Además, estos discursos no desafían la realidad crítica aunque contingente de la ubicación de los OGM dentro del marco más amplio de las relaciones sociales neoliberales. Afortunadamente, los llamamientos a la pureza natural no han sido la única estrategia efectiva para oponerse a los OGM. Las campañas activistas dirigidas directamente a las implicaciones políticas económicas de los OGM en el contexto del neoliberalismo también han tenido éxitos sin recurrir a la pureza de la naturaleza. Los éxitos de estas campañas sugieren que si bien los dualismos naturaleza-cultura siguen siendo fundamentaciones normativas políticamente efectivas, las preocupaciones sobre la equidad, los derechos de los agricultores y la democracia conservan el potencial como terrenos ideológicos en la lucha por la justicia social.
Cet article considère le rôle joué par les discours de la nature dans la structuration de la politique culturelle de l'activisme anti-OGM. Il fait valoir que de tels discours ont été des outils rhétoriques réussis pour les militants, car ils mobilisent des dualismes de culture de la nature, largement résonnants, qui séparent les mondes naturel et humain. Cependant, ces discours ont des implications politiques douteuses. En valorisant le naturel comme source de vérité essentielle, les discours de la pureté naturelle ne parviennent pas à contester la façon dont les naturalisations ont été utilisées pour légitimer les systèmes sexistes, racistes et coloniaux d'injustice et d'oppression. Plutôt, ils revitalisent l'achat discursif d'appels à la nature comme justification du statu quo, renforçant indirectement les relations de pouvoir existantes. En outre, ces discours ne parviennent pas à contester la réalité critique mais contingente de l'emplacement des OGM dans le cadre plus large des relations sociales néolibérales. Heureusement, les appels à la pureté naturelle n'ont pas été la seule stratégie efficace pour s'opposer aux OGM. Les campagnes militantes qui ciblent directement les implications économiques économiques des OGM dans le contexte du néolibéralisme ont également eu des succès sans recourir à la pureté de la nature. Les succès de ces campagnes suggèrent que, si les dualités de la nature et de la culture restent des bases normatives politiquement efficaces, les préoccupations concernant l'équité, les droits des agriculteurs et la démocratie conservent le potentiel en tant que terrains idéologiques dans la lutte pour la justice sociale.
Este artículo considera el papel que desempeñan los discursos de la naturaleza en la estructuración de la política cultural del activismo anti-OGM. Sostiene que tales discursos han sido herramientas retóricas exitosas para los activistas porque movilizan dualismos de naturaleza-cultura ampliamente resonantes que separan los mundos natural y humano. Sin embargo, estos discursos tienen dudosas implicaciones políticas. Al valorar lo natural como fuente de verdad esencial, los discursos de pureza natural no cuestionan cómo se han utilizado las naturalizaciones para legitimar los sistemas sexistas, racistas y coloniales de injusticia y opresión. Más bien, revitalizan la compra discursiva de apelaciones a la naturaleza como justificación del status quo, reforzando indirectamente las relaciones de poder existentes. Además, estos discursos no desafían la realidad crítica aunque contingente de la ubicación de los OGM dentro del marco más amplio de las relaciones sociales neoliberales. Afortunadamente, los llamamientos a la pureza natural no han sido la única estrategia efectiva para oponerse a los OGM. Las campañas activistas dirigidas directamente a las implicaciones políticas económicas de los OGM en el contexto del neoliberalismo también han tenido éxitos sin recurrir a la pureza de la naturaleza. Los éxitos de estas campañas sugieren que si bien los dualismos naturaleza-cultura siguen siendo fundamentaciones normativas políticamente efectivas, las preocupaciones sobre la equidad, los derechos de los agricultores y la democracia conservan el potencial como terrenos ideológicos en la lucha por la justicia social.
Research Interests: Cultural Studies, Social Movements, Political Economy, Political Ecology, Biotechnology, and 17 moreDiscourse, Nature, Etudes culturelles, Estudios Culturales, Movimientos sociales, Naturaleza, Biotechnologie, Biotecnologia, Ecología Política, Economia Política, Ecologia Política, Discours, Economie politique, écologie Politique, Discurso, Mouvements Sociaux, and études Culturelles
Drawing on critical debates in political ecology and biopolitics, the article develops a "biopolitical ecology of conservation" to study historical shifts in how human and nonhuman lives come to be valued in an asymmetric way. Tanzania... more
Drawing on critical debates in political ecology and biopolitics, the article develops a "biopolitical ecology of conservation" to study historical shifts in how human and nonhuman lives come to be valued in an asymmetric way. Tanzania and the so-called Tarangire-Manyara Ecosystem illustrate how these biopolitical shifts became entangled with conservation interventions and broader visions of development throughout colonial and post-colonial history. Colonial efforts to balance seemingly competing domains of human and nonhuman species through spatial separation gave way to the development of the post-colonial nation through the nurturing of its wildlife population. This shift from human-nonhuman incompatibility towards human dependency on wildlife and biodiversity conservation culminated in the contemporary biopolitical ecology and geography of landscape conservation. Landscape conservation seeks to entangle human and nonhuman species. Through conservation, human populations are rearranged and fixed in time and space to allow wildlife to roam free across unbounded spaces. This conservation governmentality is tied to global environmentalist concerns and political economies of neoliberal conservation, as well as to a domestic agenda of tourism-based economic growth. It secures land tenure for some, while imposing a biopolitical sacrifice on the rural population as a whole. This forecloses alternative rural futures for a land-dependent and increasingly land-deprived population.
S'appuyant sur des débats critiques en écologie politique et en biopolitique, une «écologie biopolitique de la conservation» est utilisée pour étudier les changements historiques dans la manière dont les vies humaines et non humaines sont valorisées de manière asymétrique. La Tanzanie et l'écosystème dit Tarangire-Manyara illustrent comment ces changements biopolitiques se sont mêlés aux interventions de conservation et aux visions plus larges du développement dans l'histoire coloniale et post-coloniale. Les efforts coloniaux pour équilibrer des domaines apparemment opposés d'espèces humaines et non humaines à travers la séparation spatiale ont cédé la place au développement de la nation post-coloniale, à travers le développement de sa population faunique. Cette évolution vers la dépendance envers la faune et la conservation de la biodiversité a abouti à l'écologie biopolitique contemporaine et à la géographie de la conservation du paysage. Il entremêle des espèces humaines et non humaines. Grâce à la conservation, les populations humaines sont réorganisées et fixées dans le temps et dans l'espace pour permettre à la faune de se déplacer librement dans des espaces sans limite. Une gouvernementalité de la conservation est liée aux préoccupations environnementales globales et aux économies politiques de la conservation néolibérale, ainsi qu'à un programme national d'obtention de devises étrangères basées sur le tourisme. Il sécurise le régime foncier pour certains, tout en imposant un sacrifice biopolitique à la population rurale dans son ensemble. Cela exclut les alternatives rurales pour une population dépendante de la terre et de plus en plus privée de terres.
Con base en debates críticos en ecología política y biopolítica, propongo una ecología biopolítica de conservación como marco analítico para el estudio de cambios históricos en cómo la vida de humanos y no humanos son valoradas de formas asimétricas. Con el caso de Tanzania ampliamente, y con una iniciativa concreta de conservación en lo particular (el llamado ecosistema Tarangire-Manyara), ilustro cómo estos cambios biopolíticos se entrelazan con intervenciones de conservación y más amplias visiones de desarrollo rural y nacional a través de historia colonial y post-colonial. En la historia, esfuerzos coloniales para equilibrar los dominios humanos y de especies no humanas en visible competencia a través de la separación espacial, dieron paso al desarrollo de la nación post-colonial al facilitar el aumento de la vida silvestre. Este cambio de percibir el destino de humanos y no humanos como ajeno uno del otro, hacia una dependencia en la conservación de vida salvaje y biodiversidad, culmina en una ecología biopolítica y geografía de la conservación de paisaje que con la que convergen los futuros de humanos y especies no humanas. A través de la conservación de paisajes, las poblaciones humanas se acomodan y fijan en el tiempo y el espacio, para permitir que la vida silvestre tenga libre acceso a espacios abstractos sin límites. Esta gubernamentalidad de conservación va, al mismo tiempo, a la par con intereses ambientalistas globales y economías políticas de conservación neoliberal, así como con una agenda doméstica de crecimiento económico a través de intercambio extranjero basado en el turismo. Así se asegura la tenencia de la tierra para algunas personas, mientras que se impone un sacrificio biopolítico a la población rural como totalidad, excluyendo así, futuros rurales alternativos a una población que depende de la tierra y que poco a poco se le ha privado de esta.
S'appuyant sur des débats critiques en écologie politique et en biopolitique, une «écologie biopolitique de la conservation» est utilisée pour étudier les changements historiques dans la manière dont les vies humaines et non humaines sont valorisées de manière asymétrique. La Tanzanie et l'écosystème dit Tarangire-Manyara illustrent comment ces changements biopolitiques se sont mêlés aux interventions de conservation et aux visions plus larges du développement dans l'histoire coloniale et post-coloniale. Les efforts coloniaux pour équilibrer des domaines apparemment opposés d'espèces humaines et non humaines à travers la séparation spatiale ont cédé la place au développement de la nation post-coloniale, à travers le développement de sa population faunique. Cette évolution vers la dépendance envers la faune et la conservation de la biodiversité a abouti à l'écologie biopolitique contemporaine et à la géographie de la conservation du paysage. Il entremêle des espèces humaines et non humaines. Grâce à la conservation, les populations humaines sont réorganisées et fixées dans le temps et dans l'espace pour permettre à la faune de se déplacer librement dans des espaces sans limite. Une gouvernementalité de la conservation est liée aux préoccupations environnementales globales et aux économies politiques de la conservation néolibérale, ainsi qu'à un programme national d'obtention de devises étrangères basées sur le tourisme. Il sécurise le régime foncier pour certains, tout en imposant un sacrifice biopolitique à la population rurale dans son ensemble. Cela exclut les alternatives rurales pour une population dépendante de la terre et de plus en plus privée de terres.
Con base en debates críticos en ecología política y biopolítica, propongo una ecología biopolítica de conservación como marco analítico para el estudio de cambios históricos en cómo la vida de humanos y no humanos son valoradas de formas asimétricas. Con el caso de Tanzania ampliamente, y con una iniciativa concreta de conservación en lo particular (el llamado ecosistema Tarangire-Manyara), ilustro cómo estos cambios biopolíticos se entrelazan con intervenciones de conservación y más amplias visiones de desarrollo rural y nacional a través de historia colonial y post-colonial. En la historia, esfuerzos coloniales para equilibrar los dominios humanos y de especies no humanas en visible competencia a través de la separación espacial, dieron paso al desarrollo de la nación post-colonial al facilitar el aumento de la vida silvestre. Este cambio de percibir el destino de humanos y no humanos como ajeno uno del otro, hacia una dependencia en la conservación de vida salvaje y biodiversidad, culmina en una ecología biopolítica y geografía de la conservación de paisaje que con la que convergen los futuros de humanos y especies no humanas. A través de la conservación de paisajes, las poblaciones humanas se acomodan y fijan en el tiempo y el espacio, para permitir que la vida silvestre tenga libre acceso a espacios abstractos sin límites. Esta gubernamentalidad de conservación va, al mismo tiempo, a la par con intereses ambientalistas globales y economías políticas de conservación neoliberal, así como con una agenda doméstica de crecimiento económico a través de intercambio extranjero basado en el turismo. Así se asegura la tenencia de la tierra para algunas personas, mientras que se impone un sacrificio biopolítico a la población rural como totalidad, excluyendo así, futuros rurales alternativos a una población que depende de la tierra y que poco a poco se le ha privado de esta.