In Bengaluru, India's "IT Capital" and one of its fastest growing cities, an increasing number of middle class residents are growing fruits and vegetables in their private spaces for home consumption. This article examines the motivations...
moreIn Bengaluru, India's "IT Capital" and one of its fastest growing cities, an increasing number of middle class residents are growing fruits and vegetables in their private spaces for home consumption. This article examines the motivations and practices of Bengaluru's organic terrace gardeners ("OTGians") in order to understand the possibilities and limitations of urban gardening as a middle class intervention into unsafe food systems and decaying urban ecologies. OTGians are driven primarily by concerns about worsening food quality and safety, and secondarily by the desire to create green spaces that counteract environmental degradation in the city. Like community gardeners in the Global North, they understand urban gardening as a way to mediate problems in the contemporary food system and the urban ecology. However, like other alternative food and environmental movements, OTGians' efforts are anchored in class-specific concerns and experiences. While they have been successful in creating a vibrant community, their efforts remain limited to the middle class. This is in large part due to the site, scale, and production practices that anchor their interventions. I briefly consider a different approach to food production in Bengaluru—that of a caste-specific farming community that has been dispossessed of much of its agricultural land in the name of urban development—to illuminate divergent histories, narratives, and practices of urban agriculture. However, I also emphasize the sites of intersection between these narratives, and suggest that OTGians can find commonalities with other food producers in the city in ways that might revolutionize Bengaluru's food future. I thus look for potential sites of collaboration and intersection in understanding the uneven power relations and politics of urban socio-natures.
À Bengaluru, une «capitale informatique» et l'une des villes à la croissance la plus rapide de l'Inde, un nombre croissant de résidents de la classe moyenne cultivent des fruits et légumes dans leurs espaces privés pour la consommation domestique. Cet article examine les motivations et les pratiques des jardiniers biologiques de Bengalurus en terrasses («OTGians») afin de comprendre les possibilités et les limites du jardinage urbain en tant qu'intervention de classe moyenne dans des systèmes alimentaires dangereux et des écosystèmes urbains en décomposition. Les OTGians sont principalement motivés par les préoccupations concernant la détérioration de la qualité et de la sécurité des aliments, et secondairement par le désir de créer des espaces verts qui contrebalancent la dégradation de l'environnement dans la ville. À l'instar des jardiniers communautaires du Nord globale, ils considèrent le jardinage urbain comme un moyen de résoudre les problèmes du système alimentaire contemporain et de l'écologie urbaine. Cependant, à l'instar d'autres mouvements alimentaires et environnementaux alternatifs, les efforts des OTGians sont ancrés dans des préoccupations et des expériences propres à chaque classe. Bien qu'ils aient réussi à créer une communauté dynamique, les efforts des OTGians restent limités à la «classe moyenne». Ceci est en grande partie dû au site, à l'échelle et aux pratiques de production qui ancrent leurs interventions. Je considère brièvement une approche différente de la production alimentaire à Bengaluru-celle d'une communauté agricole à une caste qui a été dépossédée d'une grande partie de ses terres agricoles au nom du développement urbain-pour éclairer des histoires, des récits et des pratiques d'agriculture urbaine divergentes. Cependant, je souligne également les sites d'intersection entre ces récits, et je suggère que les OTGians peuvent trouver des points communs avec d'autres producteurs de la nourriture dans la ville d'une manière qui pourrait révolutionner l'avenir alimentaire de Bengaluru. Je cherche donc des sites potentiels de collaboration et d'intersection pour comprendre les rapports de force inégaux et la politique des socio-natures urbaines.
En Bengaluru, la capital de IT en India y una de las ciudades con más alta tasa de crecimiento, un creciente número de residentes de clase media están produciendo frutas y vegetales en sus espacios privados para consumo en el hogar. Este artículo examina la motivación y las prácticas de las terrazas de hortalizas orgánicas de Bengaluru. ("OTGians") para entender las posibilidades y limitaciones de los huertos urbanos como una intervención en poblaciones de clase media con sistemas alimentarios inseguros y con ecologías urbanas decadentes. Principalmente, OTGians se basa en las preocupaciones acerca de la calidad y seguridad de los alimentos, y, en segundo término, por el deseo de crear espacios verdes para abordar la degradación ambiental en la ciudad. Similar a las hortalizas comunitarias que ocurren en el Norte Global, ellos entienden a la hortaliza como una manera de mediar los problemas del sistema alimentario contemporáneo con la ecología urbana. Sin embargo, como cualquiera de los otros movimientos de alimentación alternativa y ambientales, los esfuerzos de OTGian se anclan en las preocupaciones y experiencias de una clase específica. Mientras que han sido exitosos en crear una comunidad vibrante, los esfuerzos de OTGians se mantienen limitados a una clase media. Esto se debe en gran parte al lugar, a la magnitud de la escala, y a las prácticas de producción que anclan sus intervenciones. Aquí considero brevemente un enfoque diferente a la producción alimentaria en Bengaluru – el cual es específico a la comunidad de hortaliza de casta que ha sido desposeída de gran parte de su tierra agrícola en favor del desarrollo urbano – para iluminar historias divergentes, narrativas, y prácticas de la agricultura urbana. Sin embargo, también enfatizo acerca de los sitios de intersección entre esas narrativas, y sugiero que los OTGians pueden encontrar puntos en común con otros productores de alimentos en la ciudad a través de formas que podría revolucionar el futuro alimentario de Bengalaru. Por lo tanto, yo busco sitios potenciales de colaboración e intersección para el entendimiento de las relaciones de poder desiguales y las políticas de naturaleza urbano-social.