Synthèse des travaux de l'"Atelier Jeunesse" mené en Martinique dans le cadre des Assises des Outre mer (2017-2018). Ce rapport fait la synthèse des publications scientifiques et institutionnelles en lien avec la jeunesse à la... more
Synthèse des travaux de l'"Atelier Jeunesse" mené en Martinique dans le cadre des Assises des Outre mer (2017-2018).
Ce rapport fait la synthèse des publications scientifiques et institutionnelles en lien avec la jeunesse à la Martinique. Il propose dans un deuxième temps une restitution d'ateliers menés sur le territoire avec des jeunes, mais pas que, sur l'expérience de la jeunesse à la Martinique. Le rapport traite des difficultés d'insertion des jeunes, des contraintes structurelles fortes qui pèsent sur la mobilité interne au territoire, l'accès au logement et à l'emploi. La mobilité en direction de l'hexagone apparaît dans ce territoire vieillissant comme l'unique politique répondant au déficit d'intégration sociale local.
Le patrimoine sous ses diverses manifestations matérielles et immatérielles est actuellement considéré comme une ressource territoriale mobilisable par les acteurs pour construire le territoire (Gumuchian et Pecqueur, 2007) et explique... more
Le patrimoine sous ses diverses manifestations matérielles et immatérielles est actuellement considéré comme une ressource territoriale mobilisable par les acteurs pour construire le territoire (Gumuchian et Pecqueur, 2007) et explique l’intérêt croissant qui, de par le monde, est accordé à sa valorisation. L’articulation entre patrimoine et développement territorial est par ailleurs démontré par de nombreuses expériences réussies au Maroc et ailleurs. (Campagne et Pecqueur, 2012)
L’article explore le potentiel de développement territorial des ‘’paysages culturels agropastoraux du Haut-Atlas’’ en apportant des éléments en faveur de sa patrimonialisation (Mahdi, 2010). Pour ce faire, il fait appel à la notion de ‘’ paysage culturel’’ reconnu comme composante du patrimoine de l’humanité par la convention de 1992 de l’UNESCO et dont le paysage culturel agropastoral des Causses et Cévennes (France) fournit un exemple récemment reconnu par l’UNESCO (juin 2011). Il valorisera ensuite les acquis de la recherche sur la question (S/D Auclair et Al Ifriqui. 2012). Il s’appuie aussi sur une expérience personnelle en tant que membre du groupe d’experts chargés de la préparation du dossier d’inscription des paysages culturels de l’agropastoralisme des Causses et Cévennes au patrimoine mondial, puis du suivi du « Bien » inscrit (UNESCO). Le constat de départ est que cette notion est encore peu présente dans la communication publique et territoriale de valorisation des patrimoines et des stratégies de développement les concernant. En s’appuyant sur l’exemple du « paysage culturel agropastoral du Haut-Atlas», l’artcile insiste de façon particulière sur le concept de l’Agdal qui est une composante singulière et centrale de ce patrimoine mais sans toutefois s’y réduire.
L’exemple de l’Agdal de l’Oukaïmeden a servi pour démontrer et justifier sa place parmi les éléments matériels et immatériels du patrimoine marocain et faire ressortir les attributs pour sa reconnaissance et les possibilités de son inscription dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO d’une part, et de l’autre, montrer que le paysage culturel agropastoral est une ressource territoriale authentique qui s’inscrit dans le cadre des problématiques de développement durable des territoires du Haut-Atlas. L’article attire à la fin l’attention sur les menaces qui pèsent sur ce patrimoine. (Mahdi et Dominguez, 2009, Lebaudy, 2014)
De l’exploitation ouvrière des travailleurs immigrés à l’asservissement des banlieues, les procédés sont les mêmes : c’est l’incorporation de la domination par les corps où le policier joue dorénavant le rôle du contremaître.
Cet article propose une analyse de l'émigration urbaine à court (un an) et à moyen (5 ans) terme dans la seconde moitié du XIXe siècle à partir des recensements annuels de la ville de Charleville (Est de la France). Cette ville connaît... more
Cet article propose une analyse de l'émigration urbaine à court (un an) et à moyen (5 ans) terme dans la seconde moitié du XIXe siècle à partir des recensements annuels de la ville de Charleville (Est de la France). Cette ville connaît dans les années 1860-1870 une croissance soutenue au plan démographique liée à son industrialisation. Le renouvellement de la population dans cette petite ville est comparable à celui des grandes métropoles européennes et américaines à la même époque. L'article se fixe pour objectif de préciser les variables individuelles qui favorisent le départ de la ville d'un recensement à l'autre et à 5 ans. Comme attendu, l'âge des individus, leur position dans leur ménage sont des facteurs clés. Mais la variable d'origine géographique des habitants fait apparaître le comportement singulier de la communauté belge installée à Charleville qui se signale par une stabilité comparable à celle des natifs. Les individus les plus mobiles ne sont pas seulement les ouvriers et les domestiques mais aussi les employés des administrations publiques et des compagnies de chemin de fer. Les variables significatives de la mobilité à un an ne recouvrent pas exactement celles de la mobilité à 5 ans.