Rempart
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En septembre 2011, la Conservation départementale d’archéologie de Moselle a été sollicitée par la mairie de Tarquimpol avant l’aménagement d’un système d’assainissement. Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Metz,... more
En septembre 2011, la Conservation départementale d’archéologie de Moselle a été sollicitée par la mairie de Tarquimpol avant l’aménagement d’un système d’assainissement. Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Metz, Tarquimpol est un des sites majeurs de l’archéologie mosellane. Durant l’Antiquité, il se situe à un carrefour routier de l’axe Metz-Strasbourg. Il est représenté sur la Table de Peutinger (Decempagi) et il est également mentionné dans l’Itinéraire d’Antonin et dans les textes d’Ammien Marcellin et de Paul Diacre.
Des fouilles menées de manière discontinue depuis le XIXe siècle ainsi que des prospections géophysiques et aériennes ont permis d’identifier plusieurs bâtiments d’architecture monumentale (théâtre, thermes publics, sanctuaire, rempart…). Cependant, malgré la somme de toutes ces recherches, le site reste largement méconnu car peu de constructions ont été dégagées en plan et peu de stratigraphies ont été observées.
Nos travaux concernaient une faible surface à diagnostiquer de 2 840 m2. Les connaissances déjà acquises sur l’emprise et son environnement, la problématique scientifique et le souci de réduire au maximum le mitage du site, nous ont amenés à réaliser cinq tranchées de sondage ciblées plutôt que d’appliquer la méthodologie habituelle de maillage en quinconce. Les zones de localisation des tranchées avaient été choisies en amont en se basant sur les données archéologiques déjà connues.
Malgré leur brièveté nos travaux ont permis de mettre au jour un ensemble de vestiges peu ou pas connus à Tarquimpol. Nous avons pu préciser le tracé du rempart de l’Antiquité tardive dans ce secteur, ainsi que celui de ses deux fossés défensifs avant. Nous avons également pu mettre au jour les premiers vestiges connus d’occupation domestique.
Des fouilles menées de manière discontinue depuis le XIXe siècle ainsi que des prospections géophysiques et aériennes ont permis d’identifier plusieurs bâtiments d’architecture monumentale (théâtre, thermes publics, sanctuaire, rempart…). Cependant, malgré la somme de toutes ces recherches, le site reste largement méconnu car peu de constructions ont été dégagées en plan et peu de stratigraphies ont été observées.
Nos travaux concernaient une faible surface à diagnostiquer de 2 840 m2. Les connaissances déjà acquises sur l’emprise et son environnement, la problématique scientifique et le souci de réduire au maximum le mitage du site, nous ont amenés à réaliser cinq tranchées de sondage ciblées plutôt que d’appliquer la méthodologie habituelle de maillage en quinconce. Les zones de localisation des tranchées avaient été choisies en amont en se basant sur les données archéologiques déjà connues.
Malgré leur brièveté nos travaux ont permis de mettre au jour un ensemble de vestiges peu ou pas connus à Tarquimpol. Nous avons pu préciser le tracé du rempart de l’Antiquité tardive dans ce secteur, ainsi que celui de ses deux fossés défensifs avant. Nous avons également pu mettre au jour les premiers vestiges connus d’occupation domestique.
Les grands travaux d’urbanisme réalisés à la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, ainsi que le goût de l’architecture de la Renaissance, impriment encore nettement le paysage monumental orléanais et plus particulièrement le quartier... more
Les grands travaux d’urbanisme réalisés à la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, ainsi que le goût de l’architecture de la Renaissance, impriment encore nettement le paysage monumental orléanais et plus particulièrement le quartier autour de l’actuelle place de l’Étape, dont le plan remonte aux années 1480. Le projet d’aménagement de la seconde ligne de tramway a offert l’opportunité de découvrir les vestiges médiévaux en sous-sol de ce quartier extra muros et de restituer son évolution sur huit siècles. La fouille, d’une
superficie de 1 400 m2, a été réalisée par l’Inrap durant l’année 2010. L’article fait état des résultats de cette campagne archéologique qui renouvelle la discussion relative au développement d’un quartier marqué par des activités religieuses, hospitalières et funéraires dans le suburbium septentrional et dans le prolongement du quartier cathédral.
superficie de 1 400 m2, a été réalisée par l’Inrap durant l’année 2010. L’article fait état des résultats de cette campagne archéologique qui renouvelle la discussion relative au développement d’un quartier marqué par des activités religieuses, hospitalières et funéraires dans le suburbium septentrional et dans le prolongement du quartier cathédral.
Préface Introduction PREMIÈRE PARTIE : CONTEXTE 1.1. Le territoire arverne 1.1.1. Données historiques et limites territoriales 1.1.2. Éléments de géographie physique 1.1.3. Maillage territorial et organisation du peuplement à la... more
Préface
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : CONTEXTE
1.1. Le territoire arverne
1.1.1. Données historiques et limites territoriales
1.1.2. Éléments de géographie physique
1.1.3. Maillage territorial et organisation du peuplement à la fin du second âge du Fer
1.2. Le bassin clermontois et ses oppida
1.2.1. La plaine de Grande Limagne
1.2.2. Une occupation dense et ancienne
1.2.3. Corent, Gondole et Gergovie
1.2.4. Gergovie et les témoignages de la guerre des Gaules
DEUXIÈME PARTIE : GERGOVIE, HISTOIRE DES RECHERCHES
2.1. Recherches sur l'occupation de l'oppidum
2.1.1. L’identification de Gergovie, les relevés cartographiques et les premières fouilles
2.1.2. Les fouilles des années 1930
2.1.3. Les fouilles des années 1940, l’exploration de nouveaux secteurs
2.1.4. Les fouilles récentes
2.1.5. Apports du relevé Lidar
2.1.6. Bilan (fig. 49)
2.2. Question de chronologie, un oppidum gaulois ?
2.2.1. Questionnement
2.2.2. Les monnaies
2.2.3. La vaisselle d’importation
2.2.4. Bilan, un oppidum du Ier siècle av. J.-C.
2.3. La fortification de Gergovie
2.3.1. Description de César et des érudits modernes
2.3.2. Tracé de l’ouvrage défensif
2.3.3. La partie sud-orientale de la fortification
2.3.4. La « porte sud »
2.3.5. La porte et la fortification ouest
2.3.6. Chronologie et restitutions architecturales
2.3.7. Bilan
TROISIÈME PARTIE : NOUVELLES RECHERCHES SUR LES FORTIFICATIONS DE L’OPPIDUM
3.1. Genèse et déroulement du programme de recherche
3.1.1. Contexte scientifique et problématique initiale
3.1.2. Cadre scientifique et institutionnel
3.1.3. Équipe de recherche
3.1.4. Calendrier et secteurs étudiés
3.2. Géologie et état de surface du plateau
3.2.1. Le processus de formation du plateau
3.2.2. Les formations sédimentaires superficielles (YD)
3.3. Le tracé d’ensemble de l’ouvrage défensif
3.3.1. Données microtopographiques
3.3.2. Apports du relevé Lidar
3.3.3. Bilan : un rempart de contour ?
3.4. Le rempart sud-est
3.4.1. État de conservation et données anciennes
3.4.2. La coupe transversale : un résumé de l’histoire de l’ouvrage défensif
3.4.3. Phase 1 : avant la fortification (TP, YD, CMJ)
3.4.4. Phase 2 : la fortification du premier âge du Fer (TP, CMJ, YD)
3.4.5. Phase 3 : le rempart tardo-laténien et augustéen (TP, YD)
3.4.6. Phase 4 : l’occupation antique postérieure
3.4.7. Synthèse
3.5. Observations ponctuelles sur le tracé du « rempart sud »
3.6. La Porte Ouest
3.6.1. Données anciennes, état de conservation et condition d’intervention (TP, YD)
3.6.2. Indice de fréquentation ancienne (YD, CMJ)
3.6.3. Phase PO 1 : activité d’extraction et première fortification (YD, TP)
3.6.4. Phase PO 2 : l’occupation domestique et artisanale (YD, TP)
3.6.5. Phase PO 3 : une restructuration partielle (YD, TP)
3.6.6. Phase PO 4 : une nouvelle porte (YD, TP)
3.6.7. Vaisselle céramique et amphores (YD, ML coll. AW)
3.6.8. Le petit mobilier (YD, MG)
3.6.9. Vestiges des activités sidérurgiques et autres artisanats (YD)
3.7. Le rempart sud-ouest
3.7.1. Données anciennes, état de conservation et stratigraphie générale (TP, YD)
3.7.2. Indices de fréquentation ancienne (YD)
3.7.3. Phase SO 1 : activité d’extraction (TP, YD)
3.7.4. Phase SO 2 : construction de la fortification et utilisation du secteur (TP, YD)
3.7.5. Phase SO 3 : destruction ou réfection de la muraille (TP, YD)
3.7.6. Phase SO 4 : le second mur (TP, YD) 3.7.7. Phase SO 5 : occupation postérieure (TP, YD)
3.7.8. Mobilier et datation (YD, MG, ML)
3.7.9. Analyse anthropologique et paléopathologique (WRT)
3.7.10. Les dépôts animaux (SF)
3.7.11. Observations complémentaires entre le sondage Sud-Ouest et la Porte Ouest (TP, YD)
3.7.12. Synthèse (YD, TP)
3.8. Premières observations sur la partie ouest de l’oppidum
QUATRIÈME PARTIE : SYNTHÈSE
4.2. Le rempart du Hallstatt final, une découverte inédite
4.3. La fortification de l’oppidum tardo-laténien : caractéristiques, développement et datation
4.4. Du rempart hellénistique à la porte romaine
4.5. Du rempart à la ville : occupations funéraire, domestique et artisanale à proximité de la fortification
4.6. Gergovie et César, Auguste et Augustonemetum
4.7. Les centres de pouvoir du bassin clermontois du IIIe au Ier siècle avant J.-C
Conclusion
Annexes
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : CONTEXTE
1.1. Le territoire arverne
1.1.1. Données historiques et limites territoriales
1.1.2. Éléments de géographie physique
1.1.3. Maillage territorial et organisation du peuplement à la fin du second âge du Fer
1.2. Le bassin clermontois et ses oppida
1.2.1. La plaine de Grande Limagne
1.2.2. Une occupation dense et ancienne
1.2.3. Corent, Gondole et Gergovie
1.2.4. Gergovie et les témoignages de la guerre des Gaules
DEUXIÈME PARTIE : GERGOVIE, HISTOIRE DES RECHERCHES
2.1. Recherches sur l'occupation de l'oppidum
2.1.1. L’identification de Gergovie, les relevés cartographiques et les premières fouilles
2.1.2. Les fouilles des années 1930
2.1.3. Les fouilles des années 1940, l’exploration de nouveaux secteurs
2.1.4. Les fouilles récentes
2.1.5. Apports du relevé Lidar
2.1.6. Bilan (fig. 49)
2.2. Question de chronologie, un oppidum gaulois ?
2.2.1. Questionnement
2.2.2. Les monnaies
2.2.3. La vaisselle d’importation
2.2.4. Bilan, un oppidum du Ier siècle av. J.-C.
2.3. La fortification de Gergovie
2.3.1. Description de César et des érudits modernes
2.3.2. Tracé de l’ouvrage défensif
2.3.3. La partie sud-orientale de la fortification
2.3.4. La « porte sud »
2.3.5. La porte et la fortification ouest
2.3.6. Chronologie et restitutions architecturales
2.3.7. Bilan
TROISIÈME PARTIE : NOUVELLES RECHERCHES SUR LES FORTIFICATIONS DE L’OPPIDUM
3.1. Genèse et déroulement du programme de recherche
3.1.1. Contexte scientifique et problématique initiale
3.1.2. Cadre scientifique et institutionnel
3.1.3. Équipe de recherche
3.1.4. Calendrier et secteurs étudiés
3.2. Géologie et état de surface du plateau
3.2.1. Le processus de formation du plateau
3.2.2. Les formations sédimentaires superficielles (YD)
3.3. Le tracé d’ensemble de l’ouvrage défensif
3.3.1. Données microtopographiques
3.3.2. Apports du relevé Lidar
3.3.3. Bilan : un rempart de contour ?
3.4. Le rempart sud-est
3.4.1. État de conservation et données anciennes
3.4.2. La coupe transversale : un résumé de l’histoire de l’ouvrage défensif
3.4.3. Phase 1 : avant la fortification (TP, YD, CMJ)
3.4.4. Phase 2 : la fortification du premier âge du Fer (TP, CMJ, YD)
3.4.5. Phase 3 : le rempart tardo-laténien et augustéen (TP, YD)
3.4.6. Phase 4 : l’occupation antique postérieure
3.4.7. Synthèse
3.5. Observations ponctuelles sur le tracé du « rempart sud »
3.6. La Porte Ouest
3.6.1. Données anciennes, état de conservation et condition d’intervention (TP, YD)
3.6.2. Indice de fréquentation ancienne (YD, CMJ)
3.6.3. Phase PO 1 : activité d’extraction et première fortification (YD, TP)
3.6.4. Phase PO 2 : l’occupation domestique et artisanale (YD, TP)
3.6.5. Phase PO 3 : une restructuration partielle (YD, TP)
3.6.6. Phase PO 4 : une nouvelle porte (YD, TP)
3.6.7. Vaisselle céramique et amphores (YD, ML coll. AW)
3.6.8. Le petit mobilier (YD, MG)
3.6.9. Vestiges des activités sidérurgiques et autres artisanats (YD)
3.7. Le rempart sud-ouest
3.7.1. Données anciennes, état de conservation et stratigraphie générale (TP, YD)
3.7.2. Indices de fréquentation ancienne (YD)
3.7.3. Phase SO 1 : activité d’extraction (TP, YD)
3.7.4. Phase SO 2 : construction de la fortification et utilisation du secteur (TP, YD)
3.7.5. Phase SO 3 : destruction ou réfection de la muraille (TP, YD)
3.7.6. Phase SO 4 : le second mur (TP, YD) 3.7.7. Phase SO 5 : occupation postérieure (TP, YD)
3.7.8. Mobilier et datation (YD, MG, ML)
3.7.9. Analyse anthropologique et paléopathologique (WRT)
3.7.10. Les dépôts animaux (SF)
3.7.11. Observations complémentaires entre le sondage Sud-Ouest et la Porte Ouest (TP, YD)
3.7.12. Synthèse (YD, TP)
3.8. Premières observations sur la partie ouest de l’oppidum
QUATRIÈME PARTIE : SYNTHÈSE
4.2. Le rempart du Hallstatt final, une découverte inédite
4.3. La fortification de l’oppidum tardo-laténien : caractéristiques, développement et datation
4.4. Du rempart hellénistique à la porte romaine
4.5. Du rempart à la ville : occupations funéraire, domestique et artisanale à proximité de la fortification
4.6. Gergovie et César, Auguste et Augustonemetum
4.7. Les centres de pouvoir du bassin clermontois du IIIe au Ier siècle avant J.-C
Conclusion
Annexes
- by yann deberge and +1
- •
- Oppida, Fortifications, Société Gauloise, Gergovie
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