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Equestrian portraits are defined as the portrait of an individual shown on horseback without any context. The dissertation proposes to identify and comment on the reasons for methods of creation and uses of the 128 equestrian portraits in... more
Equestrian portraits are defined as the portrait of an individual shown on horseback without any context. The dissertation proposes to identify and comment on the reasons for methods of creation and uses of the 128 equestrian portraits in the corpus of such depictions created by Italian artists between 1229 and 1511. The history and concept of Italian equestrian portraits from the end of the Medieval period to the beginning of the Renaissance are analyzed in two major sections. The first presents and describes the portraits in the corpus on the basis of object type and their specific material characteristics. The second is an iconographic analysis. These effigies which represent military commanders constitute a specific type of official portrait, which is differentiated by the fundamental presence of the horse. Typified by a strong martial imprint,between the beginning of the 13th and the beginning of the 16th century, equestrian portraits are at the heart of the conflict among political imaginations that enlivened the Peninsula at that time. A tool for the affirmation and validation of power, equestrian portraits are used as an instrument of legitimation, even of propaganda.
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Le portrait équestre se définit comme le portrait d’une personne figurée à cheval hors narration.La thèse propose d’identifier et de commenter les raisons, les moyens et les finalités des cent vingt-huit portraits équestres du corpus,... more
Le portrait équestre se définit comme le portrait d’une personne figurée à cheval hors narration.La thèse propose d’identifier et de commenter les raisons, les moyens et les finalités des cent vingt-huit portraits équestres du corpus, réalisés par des artistes italiens entre 1229 et 1511. L’analyse de l’histoire et du concept du portrait équestre italien de la fin du Moyen Age au début de la Renaissance s’articule en deux grandes parties. La première partie présente et décrit les portraits du corpus, en fonction des objets qu’ils constituent et de leurs spécificités matérielles.La seconde partie traite de leur analyse iconographique. Ces effigies qui représentent des détenteurs du commandement militaire constituent un type spécifique de portrait officiel, qui se distingue par la présence fondatrice du cheval. Caractérisé par une forte empreinte martiale, entre le début du XIIIe et le début du XVIe siècle, le portrait équestre se trouve au coeur du choc des imaginaires politiques qui...
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The cavalcade of the warrior kings. The equestrian effigies of the kings of Naples in the Quattrocento. Ladislas Anjou Duras, Alphonse V, Ferrante I and Alphonse II of Aragon, were all Napolitan sovereigns who distinguished themselves on... more
The cavalcade of the warrior kings. The equestrian effigies of the kings of Naples in the Quattrocento. Ladislas Anjou Duras, Alphonse V, Ferrante I and Alphonse II of Aragon, were all Napolitan sovereigns who distinguished themselves on the field of battle and were all the subjects of equestrain effigies. Original synthesis of the problematic of equestrain potraiture in Naples in the 15th century, this article highlights the distinctive characteristics shared by these conquering kings who personally went to battle at the head of their armies, through their equestrian effigies, which share in numerous formal, iconographical and stylistic characteristics, in particular a double influence, both chivalrous and imperial, in a unique combination of International Gothic and Antique styles. Nevertheless, the proper understanding of these images,which form veritable tools of political communication, engenders the emphasis, as well, of their differences and their singularity. Such instrument...
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Equestrian portraits are defined as the portrait of an individual shown on horseback without any context. The dissertation proposes to identify and comment on the reasons for methods of creation and uses of the 128 equestrian portraits in... more
Equestrian portraits are defined as the portrait of an individual shown on horseback without any context. The dissertation proposes to identify and comment on the reasons for methods of creation and uses of the 128 equestrian portraits in the corpus of such depictions created by Italian artists between 1229 and 1511. The history and concept of Italian equestrian portraits from the end of the Medieval period to the beginning of the Renaissance are analyzed in two major sections. The first presents and describes the portraits in the corpus on the basis of object type and their specific material characteristics. The second is an iconographic analysis. These effigies which represent military commanders constitute a specific type of official portrait, which is differentiated by the fundamental presence of the horse. Typified by a strong martial imprint,between the beginning of the 13th and the beginning of the 16th century, equestrian portraits are at the heart of the conflict among political imaginations that enlivened the Peninsula at that time. A tool for the affirmation and validation of power, equestrian portraits are used as an instrument of legitimation, even of propaganda.
Marquis puis ducs de Ferrare, Modène et Reggio, Niccolò III, Borso et Ercole I d’Este firent l’objet d’une ou de plusieurs effigies équestres. Synthèse inédite sur la problématique du portrait équestre Estense entre le milieu du XVe... more
Marquis puis ducs de Ferrare, Modène et Reggio, Niccolò III, Borso et Ercole I d’Este firent l’objet d’une ou de plusieurs effigies équestres. Synthèse inédite sur la problématique du portrait équestre Estense entre le milieu du XVe siècle et le début du XVIe, l’article met en exergue les traits distinctifs partagés par ces princes-condottières autant que leurs différences et leurs singularités via leurs effigies équestres. Celles-ci sont analysées en tant que productions socio-culturelles, à l’aune de leurs contextes de conception, de réalisation et de réception et de la prégnance de la culture équine à Ferrare, un des trois grands centres d’élevage équin et d’efflorescence de l’art équestre, en sus de la Naples aragonaise et de la Mantoue gonzague. Véritable outil de communication politique, instrument de légitimation voire de propagande, l’effigie équestre joue de répétitions et d’effets de démultiplication, redondants des liens filiaux et fraternels ayant rattaché ces princes. Où l’on démontre le type particulier de portrait officiel que constitue l’effigie équestre, de l’ex-voto de Niccolò III d’Este de la Santissima Annunziata de Florence (1435), au projet de monument équestre d’Ercole I d’Este pour la Piazza Nova de Ferrare abandonné en 1503, en passant par la statue équestre de Niccolò III de Niccolò Baroncelli et Antonio di Cristoforo installée à Cortevecchia en 1451 – première statue équestre fondue en bronze et installée au cœur de l’espace public depuis l’Antiquité tardive.
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Issue d'une thèse codirigée par Hans Belting et Jean-Claude Schmitt, cette ample étude parachève les recherches sur la définition et l'émergence du portrait à la fin du Moyen Âge de Dominic Olariu, qui a déjà dirigé deux ouvrages... more
Issue d'une thèse codirigée par Hans Belting et Jean-Claude Schmitt, cette ample étude parachève les recherches sur la définition et l'émergence du portrait à la fin du Moyen Âge de Dominic Olariu, qui a déjà dirigé deux ouvrages fondamentaux sur la question : Le portrait individuel. Réflexions autour d'une forme de représentation, XIII e-XV e siècles (Berne, Peter Lang, 2010) et EN FACE, Seven essays on the Human Face (Marburg, Jonas, 2012) en codirection avec Jeannette Kohl. Ce projet ambitieux de restitution de la genèse du portrait en Occident prend le parti d'insérer la thématique dans un temps long (de l'Antiquité à aujourd'hui) et de tirer bénéfice de méthodologies et de disciplines complémentaires. De fait, comme l'affirme Daniel Russo dans la préface, ce « livre neuf, personnel, très savant, marque un tournant dans l'historiographie de ces dernières années dans le champ des sciences humaines et sociales », dans la mouvance de la démarche entreprise par Hans Belting, qui salue lui aussi le travail de contextualisation opéré là, permettant de mieux cerner l'émergence du portrait européen, à l'aune notamment des rites funéraires et des masques mortuaires. L'un des grands mérites de cette étude est en effet de considérer les artefacts mimétiques dans une perspective anthropologique ou historique. Une référence liminaire au moulage des mains et du visage d'Albrecht Dürer (mort en 1528) réalisé au début du XVII e siècle ouvre l'introduction qui revient sur les différentes définitions du mot « portrait ». Préambule indispensable à une étude qui entend « éclairer le développement de la représentation mimétique de l'homme en Occident après l'Antiquité et analyser les signes précurseurs dudit portrait de la Renaissance ». Cette étude procède en six temps, qui sont autant d'approches complémentaires : l'étymologie, à la faveur de la « pourtraiture » ; l'anthropologie historique par le prisme des pratiques de l'embaumement et du masque mortuaire ; la philosophie en lien avec les notions d'individu, d'être humain et de ressemblance telles qu'elles sont pensées au XIII e siècle ; enfin une synthèse sur les notions de portraits et de représentations (mimétiques ou non), en lien avec le statut médian de la dépouille, l'aspect corporel et les différentes formes de représentations funéraires.
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Programme du colloque "Portrait et animal à la Renaissance. De bestiae dignitate", au musée de la Chasse et de la Nature (Paris, 16 mai 2022) et au musée national de la Renaissance (château d'Écouen, 17 mai 2022)
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Table-ronde organisée avec Marion Duquerroy, avec Chloé Maillet, Pierre-Olivier Dittmar, Yannick Haenel, Marie-Hélène/Sam Bourcier
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La prochaine séance aura lieu le lundi 13 juin 2022. Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront... more
La prochaine séance aura lieu le lundi 13 juin 2022.

Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront difficilement séparer de considérations historiographiques.
Les images d’animaux constituent un ample ensemble documentaire, présent sur différents supports et remplissant des fonctions multiples. Produites dans des contextes chronologiques et culturels variés, ces représentations ont été soumises à des lectures et à des analyses relevant de méthodes et de traditions d’étude différentes. Cette diversité d’approches s’explique également par le fait que les représentations animales peuvent être étudiées à partir d’horizons disciplinaires différents (histoire, histoire de l’art, philologie, anthropologie, archéologie et archéozoologie). Le but du séminaire est d’organiser le dialogue entre disciplines et spécialités d’étude autour de la figure de l’animal et des problèmes de représentation que ce dernier ne manque pas de poser.
Pour fournir un cadre sommaire à la discussion, on peut rappeler certaines des grandes questions qui sont liées à l’iconographie animale :
- représenter ou non les animaux : un choix culturel
- le statut anthropologique des images et des artefacts qui leur servent de support
- le choix des animaux représentés : composition du répertoire iconographique et sélection du bestiaire (la perspective peut être synchronique comme diachronique)
- la place de l’animal dans l’image : dans quel contexte et dans quel type d’image représente-t-on une figure animale ? quelle est la fonction de la figure animale dans l’image, quel est son statut ? est-elle reléguée au rang de motif, ou occupe-t-elle une place hiérarchiquement centrale ? est-il légitime d’isoler les représentations animales ? quelle est l’unité pertinente pour l’analyse iconographique ?
- les voies de la représentation des animaux : comment un animal est-il représenté ? quels sont les traits retenus qui permettent son identification, et à quel niveau taxonomique ? quelles sont les
habitudes et les conventions iconographiques de la représentation des animaux dans une société donnée, ou plus précisément sur tel ou tel objet, dans tel ou tel type de contexte ? quels sont les modèles, comment circulent-ils ? quelles sont les modes figuratives, comment évoluent-elles ? les animaux sont-ils représentés de façon « réaliste » et naturaliste ?
- est-il pertinent de concevoir un ou des outils collaboratifs entre disciplines et traditions d’étude pour aider à l’analyse des images d’animaux ? quelle forme pourraient prendre ces outils ?
Telles sont certaines des questions qui pourront être discutées à l’occasion de ce séminaire.
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