Résumé Algèbre I
Résumé Algèbre I
Résumé Algèbre I
x + n = x
n + x = x
iv. c*a&ue lment x E poss+de un s,mtri&ue x E tel &ue $
x + x = n
x + x = n
(
2) une loi de composition externe (not !), &ui ' tout couple ( ( x) E fait
correspondre x E, et vrifie les proprits suivantes pour tout ! et
pour tout x! y E $
v. (x) " ()x
vi. 1x ) x
vii. (x + y) ) x + y
viii. ( + )x ) x + x
Exemples d'espaces
vectoriels
-ous aure. remar&u &ue ce
&u'on appelle ici vecteur n'est
pas forcment un vecteur tel &ue
nous l'entendions auparavant.
a. E )
2
) ensemble des paires de nombres rels
/ddition $ (x
1
( y
1
) % (x
0
( y
0
) ) (x
1
+ x
0
( y
1
+ y
0
)
1ultiplication par un scalaire $ (x ( y) ) ( x ( y)
2eutre $ (3 ( 3)
b. E ) ensemble des pol,n4mes ' une variable de degr 0.
/ddition $ (ax
0
% bx % c) + (a'x
0
% b'x % c) ) (a%a')x
0
+ (b% b')x + (c%c')
1ultiplication par un scalaire $ (ax
0
+ bx % c) ) ( a)x
0
+ ( b)x % ( c)
2eutre $ 3x
0
+ 3x + 3 ) 3
ous!espace vectoriel 5oit E un espace vectoriel et # un sous"ensemble de E. #n dit &ue # est un sous!
espace vectoriel de E si # est aussi un espace vectoriel. /utrement dit, il faut &ue $
1) pour tout x! y #, la somme x + y #,
0) pour tout x # et ! le produit x #$
Exemple E )
0
! # ) 6(x ( 3) % x 7 avec les oprations donnes dans l'exemple a. ci"
dessus.
5i (x ( 3), (x ( 3) #, alors (x ( 3) % (x ( 3) ) (x % x ( 3) # .
5i (x ( 3) # et , alors (x ( 3) " ( x ( 3) #.
Exercice 9.1
a. 5oit l'ensemble E
&
" 6(x ( y)
2
8 x % y ) &7.
E
&
est"il un espace vectoriel pour
1. & ) 5
2. & ) 3 9
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
50 '(A)I*RE +
b. Dans l'ensemble
2
, on consid+re les deux lois de composition dfinies par $
(x ( y) % (x' ( y') ) (x % x' ( y % y')
(x ( y) ) ( x ( y)
1ontre. &ue
2
muni de ces deux lois n'est pas un espace vectoriel.
c. Les ensembles suivants sont"ils des sous"ensembles vectoriels de
>
9
A ) 6(x ( y ( z) 8 y ) >x7 B ) 6(x ( y ( z) 8 0x % y % z ) 017
9.2. "ase et dimension d'un espace vectoriel
#n peut donner une autre
formulation ' la dfinition d'une
base $
#n dit &ue B est une base de E si
et seulement si tout vecteur de E
peut s'crire de mani+re uni,ue
comme combinaison linaire des
vecteurs de B$
5oit - ) 6e
1
( e
0
( ? ( e
&
7 un s,st+me de & vecteurs d'un espace vectoriel E. #n
appelle combinaison linaire des & vecteurs de ce s,st+me tout vecteur de la forme $
1
e
1
+
0
e
0
+ . +
&
e
&
o@
1
!
0
! .
&
5oient e
1
/ e
0
( ? ( e
&
& vecteurs d'un espace vectoriel E. #n dit &u'ils sont linai!
rement indpendants si la seule solution de l'&uation
0
e
0
+
1
e
1
+ . +
&
e
&
) 3
est
1
)
0
) ? )
&
) 3.
Les
i
sont appels coe##icients de la combinaison linaire.
5oit B ) 6e
1
( e
0
( ?( e
n
7 un s,st+me de n vecteurs d'un espace vectoriel E. #n dit &ue
B est une ba2e de E si et seulement si $
1) tout lment de E est une combinaison linaire du s,st+me B ;
2) les vecteurs e
1
( e
0
( ? ( e
n
sont linairement indpendants.
Aoutes les bases d'un espace vectoriel donn ont le mBme nombre d'lments. #n
appelle dimension d'un espace vectoriel E le nombre d'lments d'une base de E, on
note dim$E).
#n appelle base canonique de l'espace vectoriel
0
la base e
1
(1 ( 3), e
0
(3 ( 1).
#n appelle base canonique de l'espace vectoriel
>
la base e
1
(1 ( 3 ( 3), e
0
(3 ( 1 ( 3),
e
>
(3 ( 3 ( 1).
Exercice 9.2
1ontre. &ue, dans l'espace des fonctions affines, e
1
(x) ) 1 et e
0
(x) ) x forment une
base.
Donne. une autre base dans cet espace.
9.%. Applications linaires
5oient E et # deux espaces vectoriels. #n appelle application linaire de E vers #
toute application 3 de E vers # telle &ue $
1) 3(u + 4) " 3(u) % 3(4) et 2) 3(u5 ) 3(u)
&uels &ue soient les lments u et 4 de E et le nombre rel .
Exemple
E ) # ) IR , 3 $ - et 3(x) ) 5x.
3(u + 4) ) 5(u + 4) ) 5u + 54 ) 3(u) + 3(4)
3(u) ) 5(u) ) (5u) ) 3(u)
&#initions Une application linaire de E vers # est galement appele 'omomorp'isme de E vers
#$
Une application linaire de E vers E est appele endomorp'isme de E$
Une application linaire biCective de E vers # est appele isomorp'isme de E vers #$
Un isomorp*isme de E vers E est appel automorp'isme de E$
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE 5>
Exercice 9.%
Les applications 3 de E vers # ci"dessous sont"elles linaires 9
a. 3(x) ) 0x b. 3(x) ) x % 0
c. 3(x) ) x
0
d. 3((x ( y)) ) >x : y
e. 3((x ( y)) ) xy #. 3((x ( y)) ) (0x 6 y ( x)
g. 3((x ( y)) " (3 ( %y%) '. 3((x ( y)) ) (sin(x) ( y)
i. 3((x ( y)) " (x ( y ( x 6 y) (. 3((x / y ( z)) ) (x % 0y / z : 0y)
). 3(ax % b) ) 5a % 0b l. 3(ax
1
% bx % c) ) cx
0
% bx % a
m. 3(f) ) f (drive de f)
*prations sur les
applications linaires
5i f et g sont des applications linaires, alors les applications f+g et 7f
( ) sont aussi linaires.
5oit E! # et G des espaces vectoriels, f une application linaire de E vers # et g une
application linaire de # vers G.
L'application g f est alors linaire de E vers G. Dn effet $
( g f )( u+4)=g ( f (u+4 ))=g ( f (u)+ f (4 ))=g ( f (u))+g( f (4 ))
)
( g f )( u)+( g f )( 4)
( g f )(\u)=g( f (\u))=g (\ f (u))=\ g ( f (u))=\( g f )(u)
La multiplication de deux fonctions linaires n'est pas forcment linaire $
(fg)(u % 4) ) f(u % 4)g(u % 4) ) (f(u) % f(4)) (g(u) % g(4)) )
f(u)g(u) % f(u)g(4) % f(4)g(u) % f(4)g(4) ) (fg)(u) + (fg)(4) % f(u)g(4) % f(4)g(u)
Donc, en gnral, (fg)(u % 4) (fg)(u) + (fg)(4)
9.+. ,o-au et image d'une application linaire
,o-au 5oit 3 une application linaire de E vers #. #n appelle no-au de 3, not .er(h),
l'ensemble des vecteurs de E &ui ont pour image, par 3, le vecteur nul de #$
Eer(3) ) 6u E % 3(u) " 8
#
7
/mage
Remarques
5oit 3 une application linaire de E vers #. #n appelle image de 3, not /m(h),
l'ensemble des vecteurs de # &ui sont image, par 3 d'au moins un vecteur de E.
Fm(3) ) 64 # % un u E tel &ue 39u5 " 47
#n appelle rang d'une application linaire de E vers # la dimension de Fm(3).
Eer(3) et Fm(3) ne sont Camais vides.
Eer(3) est un sous"espace vectoriel de E. Fm(3) est un sous"espace vectoriel de #.
0'orme 9.1 5oient E et # deux espaces vectoriels, avec E de dimension finie. 5oit 3 une
application linaire de E vers #. /lors $
dim(Eer(3)) % dim(Fm(3)) ) dim(E)
Exercice 9.+
Donne. le no,au et l'image des applications linaires suivantes $
a. 3((x ( y)) ) (0x 6 y ( x) b. 3((x ( y)) ) (x 6 y ( 3)
c. 3((x ( y)) ) ( x ( y ( x 6 y) d. 3((x ( y)) " (x 6 y ( y 6 x)
e. 3((x ( y)) ) (3 ( y ( x + 0y) #. 3((x ( y ( z)) ) (x + 0y ( z 6 0y)
g. 3((x ( y ( z)) ) (z ( y ( x) '. 3(f) " f
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
5G '(A)I*RE +
9.1. 2atrices
#n appelle matrice de t-pe m n! avec m et n entiers strictement positifs, un
ensemble de nombres rels disposs dans un tableau rectangulaire ' m lignes et n
colonnes.
A =
(
a
11
a
1n
a
m1
. a
mn
)
Les nombres a
i:
(i $ numro de la ligne, : $ numro de la colonne) situs dans le tableau
sont appels les coe##icients.
Huand aucune confusion n'est possible concernant le nombre de lignes et de colonnes
de la matrice A, on note A ) (a
i:
).
L'ensemble des matrices de t,pe m n ' coefficients rels se note ;
mn
. #n note ;
n
l'ensemble de toutes les matrices carres ' coefficients rels possdant n lignes et n
colonnes.
omme de deux matrices 5oit A ) (a
i:
) et B ) (b
i:
) deux matrices de dimensions m n. #n appelle somme de A
et B la matrice de t,pe m n dfinie par A + B " (a
i:
% b
i:
).
(
1 1 0
0 6 1 >
)
+
(
3 6 1 1
I 5 6 5
)
=
(
1 3 >
J G 6 0
)
Kemar&ue. &u'il faut &ue les matrices soient de mBmes dimensions.
2ultiplication par un
scalaire
5oit A ) (a
i:
) une matrice de dimensions m n et $ #n appelle produit de la
matrice A et de la matrice A ) (a
i:
).
5
(
1 1 0
0 6 1 >
)
=
(
5 5 13
13 6 5 15
)
3roduit de deux matrices
ci& est le produit scalaire de la
i<+me ligne avec la &<+me
colonne.
5oit A ) (a
i:
) une matrice de t,pe m n et B ) (b
:&
) une matrice de dimensions n r. Le
produit de A par B, not AB, est la matrice ' ) (c
i&
) de dimensions m r avec $
c
i&
=
: =1
n
a
i :
b
: &
=a
i 1
b
1&
+a
i 0
b
0&
+.+a
i n
b
n&
(
0 5
I G
)
(
1 1 0
0 6 1 >
)
=
(
10 6 > 1J
15 > 0L
)
<our effectuer le produit ' " AB, il faut &ue le nombre de colonnes de A soit gal au
nombre de lignes de B. La matrice ' a le mBme nombre de lignes &ue A et le mBme
nombre de colonnes &ue B.
Attention 4
Le produit de deux matrices n'est pas commutati#. Dn gnral, ABBA .
5i AB " A', il n'est pas vrai en gnral &ue B " '.
5i AB ) 3, on ne peut pas conclure en gnral &ue &ue A ) 3 ou B ) 3.
Exercice 9.1
5oient les matrices A =
(
1 G
> 6 0
)
, B =
(
1 1 0
0 6 1 >
)
, ' =
(
6 1 3
0 1
6 0 0
)
;alcule. les produits suivants $ AB, 'A, B', 'B, A
0
.
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE 55
Elvation 5 une
puissance
Fl n'existe pas de formule pour lever une matrice carre ' une puissance. Le seul
mo,en est de calculer A
n
=AA.A
_
n termes
.
0ransposition 5i A ) (a
i:
) est une matrice m n, on appelle transpose de A et on note
t
A la matrice
dont la i<+me ligne est la i<+me colonne de A et la :<+me colonne est la :<+me ligne de A
(on permute ligne et colonne).
La matrice
t
A ) (a
i:
) est donc une matrice n m et a
i:
) a
:i
.
A )
(
1 1 0
0 6 1 >
)
,
t
A )
(
1 0
1 6 1
0 >
)
t
(AB) "
t
B
t
A
3roprits
;'est la matrice nulle. Aous les
coefficients sont nuls.
;'est la matrice identit, &ue l'on
dsigne touCours par la lettre I.
Les coefficients de la diagonale
valent 1, les autres sont nuls.
La matrice identit est un
exemple de matrice diagonale.
L'ensemble des matrices m n muni de l'addition et de la multiplication par un scalaire
est un espace vectoriel de dimension mn. Le neutre de la multiplication est donn par
la matrice carre $
(
3 3
3 . 3
)
L'ensemble des matrices n n muni de l'addition est un groupe commutatif.
Dans cet ensemble, le neutre du produit est $ I
n
"
(
1 3
3 . 1
)
.
Dans cet ensemble, la multiplication est distributive sur l'addition.
#n appelle matrice diagonale une matrice carre o@ tous les coefficients &ui ne sont
pas sur la diagonale sont nuls.
/nverse d'une matrice
Exemple
Exemple
Exemple
Une matrice carre A! d'ordre n, est dite inversible, s'il existe une matrice carre B,
d'ordre n, telle &ue $
AB ) BA ) I
n
La matrice B est alors appele matrice inverse de la matrice A, elle est note A
"1
.
5oit A ) (a
i:
) une matrice carre d'ordre n. #n appelle mineur de a
i:
, le dterminant =
i:
de la matrice carre A
i:
d'ordre n:1 obtenue en supprimant la i<+me ligne et la :<+me
colonne de la matrice A.
5oit A)
(
1 0 6 1
> 1 >
6 0 3 1
)
. Le mineur de a
10
(0) vaut =
10
"
> >
6 0 1
=J .
#n appelle co#acteur de l'lment a
i:
le nombre (:1)
i+:
=
i:
.
Le cofacteur de a
10
vaut (1)
1%0
J ) J.
La comatrice ' d'une matrice carre A d'ordre n, est la matrice obtenue en remplaMant
c*a&ue lment a
i:
de la matrice A par son cofacteur.
La comatrice de A )
1 0 1
> 1 >
0 3 1
est ' )
1 J 0
0 1 G
I L 5
.
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
5L '(A)I*RE +
Exemple
5oit A une matrice carre telle &ue Dt(A) 3. /lors $ A
61
=
1
Dt ( A)
'
t
1
1 0 I 1 0 I
1 1
J 1 L J 1 L
1J 1J
0 G 5 0 G 5
A
= =
/nverse d'une matrice
carre d'ordre 2
5oit A "
(
a b
c >
)
, avec Dt(A) " a> : bc 3.
La comatrice est
(
> c
b a
)
, sa transpose est
(
> b
c a
)
.
La matrice inverse de A "
(
a b
c >
)
est donc A
61
=
1
a> 6 bc
(
> 6 b
6 c a
)
.
Autre mt'ode pour
calculer l'inverse d'une
matrice
#n a suppos &ue A tait
inversible.
La formule prcdente marc*e bien pour des matrices de rang infrieur ' G. /u"del', il
est prfrable d'utiliser la trans#ormation de 6auss!7ordan 8
Normer la matrice ( ) A I
et effectuer sur les lignes de cette matrice augmente les
oprations lmentaires mettant A dans la forme c*elonne rduite. #n obtient ainsi la
matrice
( )
1
I A
.
<ar oprations lmentaires, on entend multiplication d'une ligne par un scalaire
diffrent de 3, combinaison linaire de deux lignes, permutation de deux lignes.
Exemple de calcul ;*erc*ons la matrice inverse de A=
(
1 0 >
0 5 >
1 3 =
)
.
0 1
> 1
1 0 > 1 3 3
0 5 > 3 1 3 0
1 3 = 3 3 1
l l
l l
> 0
1 0 > 1 3 3
3 1 > 0 1 3
3 0 5 1 3 1 0
+
l l
;amille 7ordan
(1=>= " 1J00)
>
1 0 > 1 3 3
3 1 > 0 1 3
3 3 1 5 0 1
l
1 >
0 >
1 0 > 1 3 3 >
3 1 > 0 1 3 >
3 3 1 5 0 1
+
l l
l l
1 0
1 0 3 1G L > 0
3 1 3 1> 5 >
3 3 1 5 0 1
l l 1 3 3 G3 1L J
3 1 3 1> 5 >
3 3 1 5 0 1
#n a donc A
61
=
(
6 G3 1L J
1> 6 5 6 >
5 6 0 6 1
)
.
Exercice 9.9
Dtermine. les inverses des matrices suivantes $
G 0
J 5
A
=
> 0 1
1 L >
0 G 3
B
=
1 G 0
1 3 0
1 0 1
'
=
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE 5I
0'orme 9.2 5oit A une matrice carre. A est inversible si et seulement si Det(A) 3.
5oit A une matrice carre inversible, alors Dt ( A
61
)=
1
Dt ( A)
.
5oit A et B deux matrices carre inversibles de mBme ordre, alors AB est inversible et
(AB)
"1
" B
"1
A
"1
$attention 5 l'ordre).
5oit A une matrice carre inversible.
t
A est inversible et (
t
A)
"1
"
t
(A
<1
).
9.9. 2atrices et applications linaires
<our le vrifier, calcule. le
membre de droite de l'&uation O
Fl est temps de faire le lien entre les applications linaires et les matrices. -oici un
s,st+me d'&uations linaires $
x = a
1
x + a
0
y + a
>
z
y = b
1
x + b
0
y + b
>
z
;e s,st+me peut aussi Btre crit de la faMon suivante $
(
x
y
)
_
4
=
(
a
1
a
0
a
>
b
1
b
0
b
>
)
_
;
(
x
y
z
)
_
4
<our obtenir l'image de 4 # d'un lment 4 E par une application linaire 3, on
peut donc simplement effectuer le produit matriciel de la matrice associe ' 3 avec le
vecteur 4.
4 ) 3(4) ) ;4
Exercice 9.:
5oit l'application linaire 3 de
0
vers
0
, de matrice ; =
(
1 6 0
0 1
)
.
5oient les vecteurs u=
(
5
>
)
, 4 =
(
1
0
)
.
;alcule. 3(u)! 3(4), 3(u + 4), 3(0u)! 3(>4), 3(0u 6 >4).
Exercice 9.;
Dtermine. les matrices des applications linaires de l'exercice J.G.
Exercice 9.9
Dtermine. la nature gomtri&ue des applications linaires suivantes $
;
1
=
(
> 3
3 >
)
, ;
0
=
(
> 3
3 1
)
, ;
>
=
(
1 3 3
3 6 1 3
3 3 1
)
, ;
G
=
(
0 3 3
3 0 3
)
Exercice 9.1<
Donne., pour c*a&ue application linaire du plan ()) dans le plan ()), la matrice de 3.
a. 5,mtrie d'axe ?x. b. 5,mtrie d'axe ?y.
c. 5,mtrie d'axe y " x. d. 5,mtrie d'axe y " 6x.
e. <roCection ort*ogonale sur ?x$ #. <roCection ort*ogonale sur ?y$
g. Pomot*tie de centre ? et de rapport 0. '. Kotation de centre ? et d'angle :J3@.
i. Kotation de centre ? et d'angle %1=3Q . (. Kotation de centre ? et d'angle %>3Q.
). Kotation de centre ? et d'angle . l. ;isaillement $ (x ( y) (x + &y ( y).
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
5= '(A)I*RE +
Exercice 9.11
5oit l'application linaire 3 $
0
0
de matrice ; =
(
1 6 0
0 1
)
et u =
(
G
1
)
.
a. Dtermine. le vecteur 4 &ui est image de u.
b. Dtermine. le vecteur A &ui a pour image u.
Exercice 9.12
Dtermine. les matrices des endomorp*ismes de
0
suivants $
a. 3(u) ) >u b. 3(u) ) 6u c. 3(u) ) xe
1
d. 3(u) ) u : >xe
0
Exercice 9.1%
Dtermine. les endomorp*ismes de
>
suivants $
a. 3(u) ) >u b. 3(u) ) (x % 0y % Gz / 6x 6 0y 6 0z / z) c. 3(u) " ye
1
6 xe
0
Exercice 9.1+
5oit l'application linaire 3 de
0
vers
0
telle &ue
>
soit l'endomorp*isme 3 suivant $
3((x ( y ( z)) ) (0y ( Gx6z ( x%y%z).
Dtermine. la matrice de la rcipro&ue de 3.
9.:. ='angement de base
2atrice de c'angement
de base
)remiEre maniEre!
>an2 la ba2e B
;onsidrons un espace vectoriel E de dimension 0, par exemple
0
. 5oient deux bases
de E! B ) (e
1
( e
0
) et B ) (e
1
( e
0
). Dxprimons e
1
et e
0
dans la base B $
e1 ) a7e1 + b7e0
e
1
=
(
a
b
)
e1 " c7e0 + >7e1
e
0
=
(
c
>
)
5oit un vecteur &uelcon&ue 4. Fl peut s'crire de deux mani+res $
4 ) x7e
1
+ y7e
0
) x(a7e
1
+ b7e
0
) + y(c7e
1
+ >7e
0
) ) (x7a + y7c)7e
1
+ (x7b + y7>)7e
0
4 =
(
xa + yc
x b + y >
)
-econ>e maniEre!
>an2 la ba2e B
4 ) x7e
1
+ y7e
0
4 =
(
x
y
)
Fl s'ensuit &ue
(
x
y
)
=
(
xa + yc
x b + y >
)
, &ue l'on peut aussi crire $
(
x
y
)
=
(
a c
b >
)(
x
y
)
.
#n appelle la matrice ) =
(
a c
b >
)
la matrice de c'angement de base.
5oient F la matrice colonne comprenant les composantes de 4 dans la base B (
F la matrice colonne comprenant les composantes de 4 dans la base B.
/vec ces notations, on a $ )F " F, donc F " )
"1
F $
La matrice ) est inversible puis&ue e
1
! e
0
est une base dans
0
.
La mBme dmarc*e est possible pour un espace vectoriel de dimension n. ;onnaissant
les composantes d'un vecteur 4 dans une base B, il faut, pour obtenir les composantes de
4 dans une autre base B $
1. crire la matrice ) dont les colonnes sont les composantes des vecteurs de la nouvelle
base B relativement ' l'ancienne base B
0. calculer la matrice inverse )
"1
>. effectuer le produit matriciel )
"1
F
2atrice d'un
endomorp'isme dans
une nouvelle base
5oit un endomorp*isme 3 de E de matrice ; dans une base B. Dterminons la matrice
; de cet endomorp*isme dans une nouvelle base B de E.
5oit un vecteur &uelcon&ue u de E et son image 4 par l'endomorp*isme 3.
2otons G et F les matrices colonnes des composantes de u et 4 dans la base B$
G et F les matrices colonnes des composantes de u et 4 dans la base B.
) la matrice de c*angement de base B B$
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
3
3
) )
1
;
;
L3 '(A)I*RE +
; est une matrice diagonale.
<our obtenir l'image par l'endomorp*isme 3 du vecteur u de E dans la base B! on peut,
dans l'ordre $
1. calculer les composantes de u dans la base B $ G
0. calculer les composantes de u dans la base B $ G ) )G
>. calculer les composantes de 3(u) " 4 dans la base B $ F ) ;G ) ;()G)
G. calculer les composantes de 3(u) " 4 dans la base B $ F ) )
1
F ) )
1
(;()G)).
La multiplication matricielle tant associative, on a F ) ()
1
;))G.
;ette image s'obtient galement directement $ F ) ;G.
Dn comparant ces deux galits, on voit &ue $ ; " )
1
;) .
Rase B Rase B
G F " ;G
G F " ;G " ()
1
;))G
Rase B Rase B
Exemple ;onsidrons l'endomorp*isme 3 de matrice
; =
(
1 3
1 6 1
)
dans la base B ) (e
1
( e
0
) et
la base e
1
=
(
0
1
)
, e
0
=
(
3
1
)
.
#n calcule $
) =
(
0 3
1 1
)
)
6 1
=
1
6 0
(
61 3
61 0
)
=
(
1
0
3
1
0
6 1)
; =
(
1
0
3
1
0
6 1)
(
1 3
1 1
)(
0 3
1 1
)
)
(
1
0
3
1
0
61)
(
0 3
1 1
)
)
(
1 3
3 6 1
)
Exercice 9.1;
Dans
0
muni de la base B ) (e
1
( e
0
), on donne l'endomorp*isme 3 de de matrice
1 3
0 >
;
=
df ; =
(
1 3
0 >
)
dans la base B.
5oient les vecteurs u ) (0 ( 1), 4 ) (:1 ( 1), A ) (G ( :>).
5oient les nouvelles bases B
1
" (e
0
( e
1
), B
0
" (e
1
+ e
0
( >e
0
), B
>
" (u
( 4).
a. ;alcule. les composantes des vecteurs u, 4 et A dans c*acune de ces bases.
b. Dtermine. la matrice de l'endomorp*isme 3 relativement ' c*acune de ces bases.
Exercice 9.19
Dans
>
muni de la base B ) (e
1
( e
0
( e
>
), on donne l'endomorp*isme 3 de
>
de
matrice ; =
(
0 > 1
1 6 0 3
6 1 G 3
)
dans la base B.
5oient les vecteurs u ) (1 ( 1 ( 1), 4 ) (1 ( 1 ( 3), A ) (5 ( :0 ( >). 5oient les nouvelles
bases B
1
) (e
>
( e
0
( e
1
), B
0
) (u ( 4 ( e
1
)$
a. ;alcule. les composantes des vecteurs u, 4 et A dans c*acune de ces bases.
b. Dtermine. la matrice de l'endomorp*isme 3 relativement ' c*acune de ces bases.
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE L1
9.;. >aleurs propres et vecteurs propres
Kemar&ue. &ue 3(3) ) 3 est
touCours vrai.
5oit 3 un endomorp*isme d'un espace vectoriel E. est une valeur propre de 3
s'il existe (au moins) un vecteur u 3 de E tel &ue $
3(u) " u
Un tel vecteur u est appel vecteur propre associ ' .
;as particuliers $
En #ait? h agit comme l''omot'tie de rapport sur la droite engendre par u.
) 1 $ identit ) 3 $ proCection ) 1 $ s,mtrie axiale
#n note E
(
x
y
)
=\
(
x
y
)
L'ensemble de valeurs propres
d'une matrice carre A est
appel spectre de A.
(
> 0
1 0
)
(
x
y
)
\
(
x
y
)
=
(
3
3
)
(
> 0
1 0
)
(
x
y
)
\
(
1 3
3 1
)
(
x
y
)
=
(
3
3
)
(
> 0
1 0
)
(
x
y
)
(
\ 3
3 \
)
(
x
y
)
=
(
3
3
)
((
> 0
1 0
)
(
\ 3
3 \
))
(
x
y
)
=
(
3
3
)
(
>\ 0
1 0\
)
(
x
y
)
=
(
3
3
)
(> 6 \) x + 0 y = 3
x + (0 6 \) y = 3
;e s,st+me d'&uations admet la solution (3 ( 3) et il ne peut avoir d'autres solutions non
nulles &ue si = ) Det(; 6 I) )
> 6 \ 0
1 0 6 \
) 3.
> 6 \ 0
1 0 6 \
) 3 (> : )(0 : ) : 01 ) 3
0
: 5 % G ) 3
1
) 1,
0
) G.
<our
1
) 1 $
vecteurs propres associs u
1
=
(
x
y
)
tels &ue
0 x + 0 y = 3
x + y = 3
u
1
=
(
x
x
)
.
5ous"espace vectoriel propre $ E
1
" droite d'&uation y ) 6x.
<our
0
) G $
vecteurs propres associs u
0
=
(
x
y
)
tels &ue
x + 0 y = 3
x 0 y = 3
u
1
=
(
x
x
0
)
.
5ous"espace vectoriel propre $ E
0
) droite d'&uation y=
x
0
.
0'orme 9.+ 5i un endomorp*isme 3 admet deux valeurs propres distinctes
1
,
0
et si u
1
, u
0
sont des
vecteurs propres pour respectivement
1
,
0
(c'est"'"dire &ue 3(u
1
) )
1
u
1
et 3(u
0
) )
0
u
0
),
alors u
1
et u
0
sont linairement indpendants.
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
L0 '(A)I*RE +
0'orme 9.1 Un nombre rel est une valeur propre de 3 de matrice ; Det(; 6 I) ) 3
&monstration
<our simplifier, la
dmonstration est faite dans un
espace ' deux dimensions, le
passage ' n dimensions ne doit
pas poser de probl+me
particulier.
5oit une valeur propre, alors il existe un vecteur
u =
(
a
b
)
non nul tel &ue $
;7u 6 u )
(
3
3
)
,
(; 6 \ I )u =
(
3
3
)
#r, le vecteur de composantes
(
3
3
)
satisfait galement la mBme relation $
;
(
3
3
)
:
(
3
3
)
"
(
3
3
)
, (; 6 I)
(
3
3
)
"
(
3
3
)
.
La fonction reprsente par la matrice ; 6 I n'est donc pas biCective et donc pas
inversible Dt(; 6 I) ) 3.
=alcul des valeurs
propres et des vecteurs
propres
;'est donc en posant Dt(; 6 I) ) 3 &ue l'on trouve les valeurs propres.
<our trouver les vecteurs propres associs ' ces valeurs propres, il faut rsoudre le
s,st+me ;
(
x
y
)
= \
(
x
y
)
.
Dfinition d'une affinit E est l'axe d'affinit.
= est la direction de l'affinit.
a est le point avant d'appli&uer l'affinit.
a est une affinit de rapport 0 par rapport '
l'axe E et de direction =.
a est une affinit de rapport 3 par rapport
' l'axe E et de direction =.
a est une affinit de rapport -1 par
rapport ' l'axe E et de direction =.
E
a
aH
aHH
aHHH
=
2atrice d'un
endomorp'isme dans
une base de vecteurs
propres
Keprenons l'exemple prcdent. 2ous avions trouv $
-aleur propre $
1
) 1 vecteur propre $
u
1
=
(
1
6 1
)
-aleur propre $
0
) G vecteur propre $
u
0
=
(
0
1
)
2ous voulons exprimer la matrice
(
> 0
1 0
)
dans la base (u
1
( u
0
). La matrice de
c*angement de base est $ ) =
(
1 0
61 1
)
, et son inverse $ )
6 1
=
1
>
(
1 6 0
1 1
)
y ) 6x $ droite de vecteur
directeur u1
y=
1
0
x $ droite de vecteur
directeur u0
La nouvelle matrice s'exprime donc $
;")
"1
;)"
1
>
(
1 6 0
1 1
)
(
> 0
1 0
)
(
1 0
6 1 1
)
)
1
>
(
1 6 0
1 1
)
(
1 =
6 1 G
)
)
1
>
(
> 3
3 10
)
)
(
1 3
3 G
)
/insi, par 3, le vecteur
(
x
y
)
a pour image
(
x
G y
)
.
Somtri&uement parlant, 3 est donc une affinit de rapport G dans la direction
(
0
1
)
par
rapport ' l'axe y ) 6x, combine ' une affinit de rapport 1 dans la direction
(
1
6 1
)
par
rapport ' l'axe y=
1
0
x .
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE L>
4 =;4
;=)
_
>.
;
_
0.
)
6 1
_
1.
<ar l'endomorp*isme 3, on obtient la transformation suivante $
-1 1 2 3 4 5 6
-3
-2
-1
1
2
3
5 10 15
-2
2
4
6
8
;oncr+tement, c*a&ue point de la fl+c*e a t transform ainsi $
1. #n exprime les coordonnes du point dans la nouvelle base des vecteurs
propres. <ar exemple, le point (>( 1) s'crit
(
1
>
(
G
>
)
dans la base (u
1
, u
0
).
0. #n a multipli la coordonne x par
1
et la coordonne y par
2
.
(
1
>
(
G
>
)
devient
(
1
>
(
1L
>
)
.
>. #n revient dans la base canoni&ue. Les nouvelles coordonnes sont (11( 5).
&#inition Un endomorp*isme 3 de E est diagonalisable s'il existe une base de E relativement '
la&uelle sa matrice est diagonale.
0'orme 9.9 Un endomorp*isme 3 de E est diagonalisable si et seulement s'il existe une base de E
forme de vecteurs propres.
Les valeurs propres i ne sont
pas ncessairement distinctes.
5i elles le sont deux ' deux,
alors 3 est diagonalisable.
5oit un endomorp*isme 3 de E de dimension n a,ant n valeurs propres $
1
,
0
,
>
, ? ,
n
. Dans la base de vecteurs propres, la matrice ; a pour colonnes $
3(u
1
) =
(
\
1
3
3
3
)
, 3(u
0
) =
(
3
\
0
3
3
)
, 3(u
>
) =
(
3
3
\
>
3
)
, ? ,
3(u
n
) =
(
3
3
3
\
n
)
Donc $ ; =
(
\
1
3 3 3 3
3 \
0
3 3 3
3 3 \
>
3 3
3
3 3 \
n
)
;'est une matrice diagonale (a
i:
) 3 pour tout i :) dont les lments de la diagonale
sont les valeurs propres de h.
Exercice 9.2<
5oient les endomorp*ismes suivants de
0
par leur matrice relativement ' une base B$
1.
(
> 6 L
1 6 0
)
2.
(
1 3
0 .> 6 1
)
%.
(
3 0
1
0
3
)
+.
(
> 0
1 0
)
1.
(
> 6 1
3 0
)
9.
(
1 0
1 6 0
)
:.
(
1 >
5 1
)
;.
(
cos(t ) 6 sin(t )
sin(t ) cos(t )
)
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
LG '(A)I*RE +
a. /vec ces endomorp*ismes, dforme. l'image obtenue en reliant, dans l'ordre, les
points de coordonnes $ (1 ( 1), (> ( 1), (> ( >), (L ( 3), (> ( >), (> ( 1), (3 ( 1),
(3 ( 3), (1 ( 3).
b. Dtermine. les valeurs propres et les vecteurs propres associs pour c*acun des
endomorp*ismes.
c. Lors&ue c'est possible, dtermine. la matrice de c*angement de base permettant de
diagonaliser la matrice de l'endomorp*isme, et donne. la matrice de l'endomor"
p*isme dans la nouvelle base.
d. Dtermine. la nature gomtri&ue de ces endomorp*ismes.
Exercice 9.21
Keprene. les &uestions b"d de l'exercice J.03, mais dans
>
avec $
1.
(
> 6 G 6 0
G 6 I 6 G
5 13 L
)
2.
(
5 6 = 6 G
= 6 15 6 =
6 13 03 11
)
9.9. /somtrie vectorielle
&#inition Un endomorp*isme 3 de E &ui conserve le produit scalaire (ce &ui signifie &ue
3(u)3(4) ) u4 pour tout u, 4 de E) est appel endomorp*isme ort*ogonal ou isomtrie
vectorielle de E.
0'orme 9.: 3 est une isomtrie vectorielle de E
3 conserve la norme $ 3(u)=u
3 transforme toute base ort*onorme de E en une base ort*onorme de E.
2atrice d'une isomtrie
vectorielle
#n appelle matrice ort'ogonale toute matrice carr inversible telle &ue sa matrice
transpose est gale ' sa matrice inverse.
A ort*ogonale A
"1
)
t
A! ou
t
AA ) I.
0'orme 9.; 3 est une isomtrie vectorielle de E si et seulement si la matrice de 3 est ort*ogonale
dans une base ort*onorme de E.
Une isomtrie vectorielle peut avoir uni&uement les valeurs propres %1 ou :1.
#n en dduit &ue le dterminant d'une matrice ort*ogonale est gal ' %1 ou :1.
0'orme 9.9
Fsomtries vectorielles de
l'espace E "
0
Remarques
5oit 3 une isomtrie vectorielle du plan.
3 est une rotation vectorielle du plan le dterminant de la matrice ) % 1.
3 est une s,mtrie ort*ogonale du plan le dterminant de la matrice ) :1.
Les seules rotations vectorielles du plan &ui admettent des valeurs propres sont $
1. l'identit (valeur propre 1)
0. la rotation d'angle (valeur propre :1)
0'orme 9.1< Une isomtrie vectorielle 3 de
>
de dterminant %1 est une rotation autour d'un axe.
L'axe de rotation est l'espace propre associ ' la valeur propre %1.
0'orme 9.11
Fsomtries vectorielles de
l'espace E "
>
<our une isomtrie vectorielle 3 de
>
de dterminant :1, il existe une uni&ue rotation
vectorielle r d'axe et une uni&ue s,mtrie ort*ogonale 2 dont le plan est normal ' ,
telles &ue 3=r 2=2r . #n a donc affaire ' une rotation"rflexion !. L'axe de
rotation r est l'espace propre associ ' la valeur propre 1.
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=
ALGBRE LINAIRE L5
&#inition
@ormules
/mplitude d'une rotation
vectorielle
#n appelle trace d'une matrice carre la somme des lments situs sur sa diagonale
principale. #n note *r(A) la trace de la matrice carre A.
La trace d'une matrice carre A d'ordre n est gale ' $ *r(A) ) a11 + a00 + . + a
nn
.
;alcul de l'amplitude d'une rotation vectorielle de matrice associe ; $
1. pour une rotation vectorielle de
0
on a $ cos(o)=
*r (;)
0
0. pour une rotation vectorielle de
>
on a $ cos(o)=
*r (;)1
0
0'orme 9.12 Une isomtrie vectorielle de
>
de dterminant :1 est une s,mtrie ort*ogonale par
rapport ' un plan si et seulement si sa trace vaut %1.
Exercice 9.22
-rifie. &ue les endomorp*ismes de
0
donns ci"dessous par leur matrice relativement
' la base canoni&ue sont des isomtries vectorielles, et dtermine. leur nature
gomtri&ue.
a.
(
6
1
0
6
.>
0
.>
0
6
1
0
)
b.
(
3 1
1 3
)
c.
(
>
5
6
G
5
G
5
>
5
)
d.
(
cos(t ) 6 sin(t )
sin(t ) cos(t )
)
Exercice 9.2%
1Bmes &uestions &ue dans l'exercice J.00, mais dans
>
$
a.
1
J
(
1 6 G =
6 G I G
= G 1
)
b.
1
I
(
L 6 0 >
6 0 > L
6 > 6 L 0
)
9.1<. Applications
Dans beaucoup de domaines comme l'cologie, l'conomie et les sciences
appli&ues, on tablit des mod+les mat*mati&ues de p*nom+nes d,nami&ues &ui
voluent dans le temps. Les mesures d'un certain nombre de caractristi&ues du
s,st+me sont prises ' des mtervalles de temps rguliers, fournissant ainsi une suite de
vecteurs x
3
, x
1
, x
0
,.... Les composantes de x
&
rendent compte de l'tat du s,st+me au
moment de la &"+me mesure.
5'il existe une matrice A telle &ue x
1
) Ax
3
, x
0
) Ax
1
et, en gnral.
x
&%1
) Ax
&
pour & ) 3, 1, 0, ... (T)
alors (T) est appel une quation de rcurrence linaire (ou quation aux
di##rences #inies).
Exercice 9.2+
Les dmograp*es s'intressent aux dplacements de populations ou de groupes de
personnes d'un endroit vers une autre. 2ous exposons ici un mod+le simple &ui rend
compte des va"et"vient d'une population entre une certaine ville et ses faubourgs
immdiats durant un certain nombre d'annes.
#n c*oisit une anne initiale, disons 0333, et on dsigne les populations de la ville et
des faubourgs de cette anne"l' par 4
3
et f
3
respectivement. 5oit x
3
le vecteur
population x
3
=
(
4
3
f
3
)
en 0333, x
1
=
(
4
1
f
1
)
la population en 0331, etc.
Des tudes dmograp*i&ues ont montr &ue c*a&ue anne environ 5 U des *abitants
des villes migrent vers les faubourgs (J5 U restent en ville) tandis &ue > U &uittent
les faubourgs (et JI U restent dans les faubourgs) pour s'installer en ville.
;alcule. la population en 0331 et en 0330 de la rgion dont il vient d'Btre &uestion,
sac*ant &u'en 0333 elle se montait ' L33'333 citadins et G33'333 *abitants des
faubourgs.
D1 : L;< : 033= ;a*ier /lg+bre
LL '(A)I*RE +
;'est dans les valeurs propres et les vecteurs propres &ue se trouve la clef pour
comprendre le comportement ' long terme ou 4olution d'un s,st+me d,nami&ue
dcrit par une &uation de rcurrence x
&+1
=A x
&
.
2ous supposons &ue A est diagonalisable et poss+de n vecteurs propres linairement
indpendants 4
1
,..., 4
n
associs aux valeurs propres
1
, ..,
n
. Fl est commode de
supposer &ue les vecteurs propres sont ordonns de faMon &ue \
1
\
0
.\
n
.
;omme 64
1
, ..., 4
n
7 forme une base de
n
, tout vecteur initial x
3
peut Btre crit, de
faMon uni&ue toutefois, sous la forme
x
3
=c
1
4
1
+.+c
n
4
n
;ette >compo2ition en 4ecteur2 propre2 de x
3
dtermine enti+rement le comporte"
ment de la suite 6x
&
7. <uis&ue les 4
i
sont des vecteurs propres,
x
1
=A x
3
=c
1
A4
1
+.+c
n
A4
n
=c
1
\
1
4
1
+.+c
n
\
n
4
n
Dn gnral,
x
&
=c
1
(\
1
)
&
4
1
+.+c
n
(\
n
)
&
4
n
(& ) 3, 1, 0, ...)
Exercice 9.21
/u fond des forBts de s&uoias californiennes, les rats des bois aux pattes fonces
fournissent Cus&u'' =3U de la nourriture des c*ouettes, le principal prdateur de ce
rongeur. ;et exercice propose un s,st+me d,nami&ue linaire pour modliser le
s,st+me des c*ouettes et des rats. (De l'aveu gnral, le mod+le n'est pas raliste '
divers gards, mais il a le mrite de constituer un premier mod+le avant d'en aborder
d'autres non linaires plus compli&us utiliss par les spcialistes scientifi&ues de
l'environnement.)
#n dsigne les populations de c*ouettes et de rats au moment & par
x
&
=
(
'
&
R
&
)
, o@ &
est le temps en mois, '
&
le nombre de c*ouettes dans la rgion tudie et R
&
le
nombre de rats (en milliers). #n suppose &ue
'
& +1
= 3.5'
&
+ 3.G R
&
R
& +1
= 6 p'
&
+ 1.1 R
&
o@ p est un param+tre positif ' spcifier.
Le terme 3.5'
&
dans la premi+re &uation traduit le fait &u'en l'absence de rats pour
se nourrir seule la moiti des c*ouettes survivraient c*a&ue mois, tandis &ue le terme
1.1R
&
dans la deuxi+me &uation signifie &u'en l'absence des c*ouettes comme
prdateurs, le nombre de rats augmenterait de 13U par mois. 5i les rats sont
abondants, le 3.GR
&
tend ' faire croVtre la population des c*ouettes tandis &ue le terme
ngatif pW'
&
rend compte du nombre de rats disparus, mangs par les c*ouettes. (Dn
effet, 1333 p est le nombre mo,en de rats &u'une c*ouette mange c*a&ue mois.)
Dtermine. l'volution de ce s,st+me &uand le param+tre p est fix ' 3.13G.
9.11. =e qu'il #aut absolument savoir
KeconnaVtre un espace vectoriel (connaVtre les *uit lois de composition) J oX
5avoir ce &u'est une base J oX
KeconnaVtre une application linaire J oX
Donner le no,au et l'image d'une application linaire J oX
;alculer avec les matrices J oX
;alculer l'inverse d'une matrice J oX
;onnaVtre la tec*ni&ue de c*angement de base J oX
;alculer les valeurs propres et les vecteurs propres d'une matrice J oX
Dterminer la nature gomtri&ue d'un endomorp*isme J oX
;a*ier /lg+bre D1 : L;< " 033=