Documents de Reference SG 2011
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Historique 2
䡵 HISTORIQUE
Société Générale a été créé en 1864 par appel public à Après la réforme du système bancaire de 1966, il a diversifié
l’épargne en vue de développer une activité de financement ses interventions et rééquilibré son activité en direction de la
des investissements industriels et des infrastructures. clientèle de particuliers.
Durant la IIIe République, Société Générale a créé un réseau de Société Générale est redevenu un groupe bancaire privé à la
guichets sur l’ensemble du territoire national (1 500 guichets en faveur de sa privatisation intervenue en juillet 1987.
1940, contre 32 en 1870).
Depuis 1997, Société Générale a fortement accru sa taille grâce
Après la guerre de 1870, les agences d’Alsace-Moselle ont été au développement de ses fonds de commerce et également au
apportées à une filiale de droit allemand, Société Générale travers d’acquisitions dans ses différents métiers en Europe et
Alsacienne de Banque (Sogénal). dans le monde.
Installé à Londres dès 1871, Société Générale a développé Ainsi, en Europe de l’est, l’acquisition notamment de la BRD en
rapidement son dispositif international grâce à l’extension du Roumanie dès 1999, puis de la Komerčni Banka en 2001 en
Réseau de la Sogénal à des pays du centre de l’Europe République tchèque ont été suivies par une prise de
(Allemagne, Autriche, Suisse, Luxembourg), à son implantation participation dans Rosbank en Russie en 2006. Le Groupe
en Afrique du Nord (1909-1911) et, plus tard, aux Etats-Unis poursuit cette stratégie et détient désormais 74,9% du capital
(1940). de Rosbank.
Nationalisé en 1945, Société Générale a joué un rôle actif dans le En 2001, Société Générale a absorbé la Sogénal.
financement de la reconstruction. Il a contribué à la diffusion de
Avec l’acquisition du Crédit du Nord (prise de participation
nouvelles techniques de financement (crédits moyen terme
majoritaire en 1997 puis rachat des minoritaires en 2009) et de
mobilisables, engagements par signature, crédit-bail).
la Société Marseillaise de Crédit en 2010, le Groupe a élargi
son activité de Banque de détail sur son marché domestique,
avec un réseau de banques régionales.
Société Générale, société anonyme, est la société-mère du Le groupe Société Générale est organisé en cinq pôles :
groupe Société Générale. Réseaux France – Réseaux Internationaux – Banque de
Financement et d’Investissement – Services Financiers
Société Générale est un groupe européen de services
Spécialisés et Assurances – Banque Privée, Gestion d’Actifs et
financiers de premier plan, actif dans 85 pays et employant
Services aux Investisseurs.
155 617 salariés de 120 nationalités différentes. Ses principales
implantations à l’étranger en termes d’effectifs sont en Russie, Au 3 mars 2011, la notation long terme de Société Générale est
en République tchèque, en Roumanie, en Egypte, au Maroc et Aa2 chez Moody’s, A+ chez Fitch et A+ chez Standard &
en Pologne. Poor’s.
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En 2010, la reprise économique mondiale a été modérée et consolidation pour atteindre une taille critique (création
inégale selon les zones. Les facteurs d’instabilité macro- d’Amundi) ou en prenant des positions porteuses de croissance
économique sont restés nombreux (risque de déflation, (Russie). Par ailleurs, les premières bases de l’industrialisation
tensions au sein de la zone euro, volatilité des taux et des du modèle opérationnel du Groupe ont été posées, facilitant
changes) et le rôle des politiques monétaire et budgétaire est ainsi sa transformation.
demeuré clé pour soutenir la croissance et ne pas fragiliser la
Enfin, Société Générale a engagé depuis 2007 une politique de
reprise. Sur le plan réglementaire, les travaux menés dans le
réduction et de meilleure maîtrise de ses risques. A l’avenir,
cadre du Comité de stabilité financière et du Comité de Bâle
cette politique sera poursuivie pour accompagner la croissance
ont permis de préciser les contours, modalités et calendrier de
du Groupe de façon durable. Outre une vigilance constante sur
mise en œuvre des nouvelles exigences en capital (définition
les risques, Société Générale respectera un bon équilibre dans
du Tier 1, mécanismes contra-cycliques, introduction d’un ratio
l’allocation de capital entre ses métiers piliers.
de levier) et de liquidité (introduction de deux ratios de liquidité
standardisés) souhaitées par le G20. Plusieurs points restent Au total, Société Générale apparaît bien positionnée pour tirer
toutefois à définir en coopération avec les régulateurs locaux. pleinement parti de la sortie de crise.
D’autres initiatives du G20 sont par ailleurs toujours en cours
d’étude (cadre de régulation des institutions systémiques). Les Réseaux France constituent le premier pilier de la stratégie
Parallèlement, aux Etats-Unis le Dodd-Frank Act a posé les de banque universelle du Groupe. L’année 2010 a été marquée
bases de la supervision du risque systémique ainsi que par une bonne dynamique commerciale et une augmentation
l’encadrement de certaines activités des banques de maîtrisée des frais de gestion ainsi que par la baisse du coût du
financement et d’investissement (Volcker Rule). risque au cours des trimestres. Le dispositif multimarque a été
renforcé par l’acquisition par le Crédit du Nord de la Société
Dans ce contexte de reprise économique encore hésitante, Marseillaise de Crédit, implantée dans des régions françaises
Société Générale a confirmé le rebond de ses résultats dynamiques.
financiers tout en poursuivant sa transformation et l’adaptation
En 2011, le Groupe poursuivra sa stratégie multimarque,
de son portefeuille d’activités (acquisition de la Société
s’appuyant sur trois enseignes complémentaires (10,7 millions
Marseillaise de Crédit et cession d’ECS).
de clients particuliers(1) et plus de 3 200 agences(1)) :
Le plan stratégique Ambition SG 2015, présenté le 15 juin 2010,
s’inscrit dans cette dynamique. Dans le nouvel environnement 䡲 la banque relationnelle multicanal Société Générale ;
d’après crise, il s’agit de générer une croissance durable à 䡲 le Réseau de Crédit du Nord et de ses banques régionales,
moindre risque autour des axes suivants : caractérisé par une forte culture de proximité avec sa
clientèle ;
䡲 renforcer un modèle de banque universelle orienté vers ses
clients et recentré sur trois piliers (Réseaux France, Réseaux 䡲 le leader français de la banque en ligne Boursorama, qui
Internationaux et Banque de Financement et s’appuie sur un modèle innovant et un positionnement
d’Investissement) ; tarifaire attractif.
䡲 achever l’optimisation du portefeuille d’activités du Groupe Dans le cadre d’Ambition SG 2015, l’ambition du Groupe est
dans un contexte réglementaire qui se clarifie ; d’être la banque de référence en matière de satisfaction client.
En s’appuyant sur des stratégies clients différenciées
䡲 maintenir une stricte gestion des risques ;
(innovation, simplification de l’offre, ancrage régional, etc.), le
䡲 transformer le modèle opérationnel. Groupe entend poursuivre sa dynamique de conquête de
nouveaux clients particuliers (+2 millions de clients d’ici 2015)
Pour mener à bien ce projet d’entreprise et atteindre les
et de part de marché sur la clientèle Entreprises (+1% d’ici
objectifs qu’il s’est fixés, Société Générale s’appuiera sur ses
2015). Par ailleurs, le Groupe continuera de développer des
nombreux atouts et les leçons tirées de la crise. Le Groupe
synergies entre ses enseignes notamment au travers du projet
dispose ainsi d’un portefeuille de métiers générateurs de
croissance durable, et d’une réelle solidité financière. Certaines
opérations récentes ont démontré sa capacité à adapter
rapidement son portefeuille d’activités en anticipant la
(1) Y compris Société Marseillaise de Crédit
« Convergence » (architecture informatique commune, partage nombreuses opérations de fusions et acquisitions de premier
des bonnes pratiques commerciales), tout en préservant plan, matérialisant ainsi les premiers résultats des
l’identité de chaque marque. Cette nouvelle dynamique de investissements consentis en 2009 et 2010 sur la couverture
croissance et d’optimisation opérationnelle doit permettre de stratégique des grands clients. Par ailleurs, la réduction du
viser à terme un coefficient d’exploitation inférieur à 60%. profil de risque de la Banque de Financement et
d’Investissement s’est poursuivie, tant sur le plan des actifs
Les Réseaux Internationaux constituent le deuxième pilier de
gérés en extinction (charge nette du risque divisée par deux
la stratégie de banque universelle du Groupe. Dans un
entre 2009 et 2010) que sur le plan du coût net du risque des
environnement toujours très différencié selon les zones
activités pérennes traduisant une prise de risque prudente et la
géographiques, les signes de reprise se sont globalement
bonne qualité du portefeuille.
confirmés en 2010. Le développement du fonds de commerce
et une évolution du coût du risque plus favorable permettront En 2011, SG Corporate & Investment Banking poursuivra un
aux Réseaux Internationaux de maintenir en 2011 leur développement ciblé et équilibré (ventes croisées,
contribution significative aux résultats du Groupe. Plus renforcement de l’offre taux, changes et matière premières et
généralement, le Groupe reste confiant sur les perspectives à conseils aux entreprises) en capitalisant sur ses franchises
moyen terme de ses activités dans ces pays à fort potentiel et mondiales (dérivés actions et financements structurés) et en
dans lesquels il bénéficie de positions solides pour profiter de renforçant sa présence auprès de ses grands clients,
la reprise économique : Entreprises et Institutions Financières. Sur un plan
géographique, la Banque de Financement et d’Investissement
䡲 en Russie, avec ses trois enseignes (Rosbank/BSGV, poursuivra notamment le développement de ses activités en
DeltaCrédit, et Rusfinance) ;
Europe centrale et orientale et en Russie, en capitalisant sur la
䡲 en Europe centrale et orientale (hors Russie), où le Groupe présence du Groupe dans ces régions.
compte près de 6,2 millions de clients particuliers et des
A horizon 2015, le Groupe a pour ambition d’intégrer le Top 5
franchises de premier plan (1er réseau privé d’agences en
européen des banques de financement et d’investissement tout en
Roumanie, 3e banque en République tchèque en taille du
poursuivant son adaptation au nouveau contexte réglementaire, qui
bilan) ;
s’avère globalement plus contraignant pour l’industrie. Le projet
䡲 dans le Bassin méditerranéen et en Afrique subsaharienne, « Resolution », axé sur l’optimisation de l’efficacité opérationnelle et
au travers notamment de ses positions au Maroc (3e banque un strict contrôle des risques, permettra de bénéficier de leviers
privée) ou en Egypte (2e banque privée). complémentaires d’amélioration de la rentabilité. L’appétit pour le
risque des activités de marché sera réduit, alors qu’il restera stable
A horizon 2015, le Groupe entend ainsi devenir un des leaders
pour les activités de crédit.
sur le marché russe en transformant et en consolidant son
dispositif local. Sur la zone Russie – Europe centrale et Enfin, compte tenu de son profil de maturité, la taille du
orientale, le Groupe souhaite figurer parmi les trois premières portefeuille des actifs gérés en extinction sera réduite de façon
banques de détail. Plus globalement, le Groupe poursuivra la significative d’ici 2015. Outre cette extinction naturelle, le
gestion dynamique de ses implantations au travers de différents Groupe continuera à appliquer une stratégie de cession ciblée
leviers (ventes croisées, innovation, intensification de la relation et opportuniste.
client, synergies intragroupe, ouverture d’agences, acquisitions
Dans le cadre d’Ambition SG 2015, les métiers Services
ciblées). Cette dynamique de croissance s’accompagnera en
Financiers Spécialisés & Assurances et Banque Privée,
parallèle d’une centralisation des ressources afin d’améliorer
Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs soutiendront le
l’efficacité opérationnelle.
développement des trois piliers et poursuivront leur recentrage
La Banque de Financement et d’Investissement (SG à l’aune de quatre critères :
Corporate & Investment Banking) constitue le troisième pilier
䡲 le niveau de synergies potentielles avec les trois métiers
de la stratégie de banque universelle du Groupe. Malgré un
piliers du Groupe ;
environnement de marché moins favorable qu’en 2009 et une
concurrence plus forte, le pôle a enregistré en 2010 une bonne 䡲 leur consommation de ressources financières rares (capital
dynamique commerciale en capitalisant sur des franchises et liquidité) ;
solides, notamment les financements structurés (ressources
naturelles et infrastructures) et les dérivés actions (désigné
䡲 la stabilité de leur contribution aux résultats financiers du
Groupe ;
« meilleur établissement de l’année en dérivés actions » par
Risk Magazine janvier 2011). La Banque de Financement et 䡲 leur capacité à conserver un positionnement concurrentiel
d’Investissement s’est également illustrée en conseillant de compétitif.
Le redressement des métiers des Services Financiers ailleurs, la contribution d’Amundi au résultat du pôle bénéficie
Spécialisés s’est poursuivi tout au long de l’année 2010. Les notamment de la mise en œuvre des synergies importantes
mesures d’adaptation ainsi mises en œuvre ont permis liées au rapprochement CAAM-SGAM.
d’afficher une première amélioration des performances
financières et commerciales, dans un contexte économique qui Enfin, sur les Services aux Investisseurs & Courtage, le
reste globalement peu porteur et n’autorise qu’une décrue lente Groupe entend prolonger en 2011 la dynamique commerciale
du coût du risque. Les efforts d’amélioration de la performance observée en 2010 (progression des actifs conservés par SGSS,
seront poursuivis en 2011 avec une vigilance toujours forte en confirmation des positions de leader de Newedge dans le
matière de risques et de liquidité. A horizon 2015, le Groupe courtage de produits dérivés) tout en poursuivant les efforts de
entend poursuivre le développement des synergies avec les productivité déjà réalisés depuis fin 2008.
Réseaux Internationaux et le recentrage géographique du
De manière plus générale et transversale, le projet d’entreprise
dispositif, notamment en ce qui concerne le crédit à la
Ambition SG 2015 anticipe déjà une large partie des évolutions
consommation, et consolider ses positions de leader en Europe
structurelles du nouveau monde financier et réglementaire. Sa
de façon très sélective sur les autres métiers de Services
mise en œuvre permettra ainsi au Groupe de tirer le meilleur
Financiers Spécialisés. En ce qui concerne les activités
parti de l’environnement bancaire d’après-crise autour de trois
d’Assurances, le Groupe poursuivra, dans la logique du
axes principaux :
modèle de bancassurance, sa politique d’équipement des
clients des réseaux du Groupe en France comme à 䡲 renforcer ses avantages comparatifs de banque relationnelle
l’international en élargissant sa gamme de produits. Le au plus près de ses clients. Cela passe notamment par
renforcement du modèle de bancassurance s’est traduit en l’optimisation de l’offre et son adaptation aux besoins des
2010 par le rachat des 35% d’Aviva au capital de Sogessur. différentes clientèles du Groupe, condition essentielle à une
En 2010, les métiers Banque Privée, Gestion d’Actifs et croissance durable et profitable ;
Services aux Investisseurs ont également poursuivi leur
䡲 transformer en profondeur son modèle opérationnel et
redressement. renforcer l’industrialisation des processus, pour gagner
La collecte de la Banque Privée a été solide en 2010, soutenue encore en efficacité, améliorer la rentabilité dans un contexte
par la qualité reconnue de la franchise (meilleure banque privée réglementaire plus contraignant, et servir la stratégie
mondiale pour son offre de produits structurés et dérivés relationnelle ;
actions selon Euromoney). En 2011, la Banque Privée
poursuivra le renforcement de son dispositif commercial et le 䡲 mobiliser dans la durée l’ensemble des salariés autour de ce
projet d’entreprise ambitieux. Dans cette optique, le Groupe
développement des synergies avec le reste du Groupe
met en œuvre une série de mesures visant à mieux
(partenariats avec les Réseaux de Détail et la Banque de
développer et récompenser les talents, et à renforcer son
Financement et d’Investissement). A horizon 2015, la Banque
positionnement d’employeur de référence. Société Générale
Privée vise une progression importante de ses encours
a ainsi lancé en 2010 un Plan d’Attribution Gratuite d’Actions
accompagnée d’un renforcement de son efficacité
destiné à chaque salarié*, quels que soient son métier, sa
opérationnelle.
fonction et le lieu de son activité.
La Gestion d’Actifs entame une dynamique de rebond. Après
plusieurs trimestres consacrés à la stabilisation de la franchise Au total, grâce aux forces intrinsèques du Groupe, ses relais de
TCW, une collecte nette positive a été observée au dernier croissance et ses projets de développement, Société Générale
trimestre 2010 traduisant la bonne performance des fonds est solidement positionné pour tirer pleinement parti de la sortie
(sept fonds classés cinq étoiles par Morning Star chez TCW et de crise. Les résultats financiers de 2010 sont une première
MetWest) et les nouvelles perspectives de développement, étape d’un rebond qui s’inscrira dans la durée. Au même titre
(notamment liées à l’intégration réussie de MetWest). Par qu’en 2010, Société Générale entend par ailleurs poursuivre sa
mission de financement de l’économie française et continuer à
accompagner ses clients dans leurs projets.
* Dans les pays où la réglementation locale ne permet pas l’attribution gratuite d’actions, un équivalent action indexé sur l’action Société Générale sera attribué selon les
mêmes conditions.
Les activités du groupe Société Générale sont organisées au reprise du marché de l’immobilier conjuguée à une offre de
sein de 5 pôles : Réseaux France / Réseaux Internationaux / crédits attractive ont soutenu la croissance de la production et
Banque de Financement et d’Investissement / Services des encours de prêts à l’habitat (respectivement +62,8%(3) et
Financiers Spécialisés et Assurances / Banque Privée, Gestion +6,7%(3) par rapport à 2009). La réduction de certaines
d’Actifs et Services aux Investisseurs. mesures fiscales incitatives (prime à la casse) et une
consommation des ménages encore hésitante ont pesé sur la
production des crédits à la consommation dont les encours ont
stagné.
Réseaux France
Sur le marché de la clientèle commerciale, l’engagement des
Réseaux France au financement de l’économie aura été
Depuis le 1er janvier 2010, l’activité des Réseaux France constant sur toute l’année 2010, avec, en particulier une
s’articule autour de Société Générale, de Crédit du Nord avec progression des encours de crédits d’investissement de
ses 7 banques régionales (dont Société Marseillaise de Crédit +3,6%(3), par rapport à 2009. De plus, les engagements 2010
depuis le 30 septembre 2010), et de Boursorama. pris auprès des pouvoirs publics Français en faveur des TPE/
Les trois marques sont complémentaires et servent les attentes PME sont déjà remplis (production de crédits Moyen et Long
des différents clients, qu’ils soient à la recherche d’une grande Terme de 5,8 Md EUR(1) à fin décembre dépassant de plus de
enseigne nationale présente sur l’ensemble du territoire 300 M EUR l’engagement initial). L’atonie de la demande et
(Société Générale), attachés à une relation plus personnalisée l’amortissement des effets des mesures fiscales ont toutefois
dans une enseigne régionale (Crédit du Nord), ou attirés par freiné la dynamique des crédits de fonctionnement.
une offre exclusivement en ligne (Boursorama). En se positionnant comme bancassureurs, les Réseaux France
10,7 millions de clients particuliers et plus de 500 000
(1) élargissent leur gamme de produits par la distribution des
entreprises et professionnels(1) ont choisi les Réseaux France produits d’assurance de Sogecap et Sogessur, filiales
pour les accompagner dans leurs projets. Ce développement d’assurance logées dans le pôle Services Financiers
multicanal du fonds de commerce permet ainsi au Groupe Spécialisés et Assurances. Les encours d’assurance-vie
d’être au premier rang des acteurs non mutualistes, avec une s’élevent à 78,3 Md EUR(1) et les contrats d’assurance-
part de marché de 9,0%(2) pour les dépôts et de 8,6%(2) pour les dommages ont progressé de 32,6%(3) par rapport à 2009.
crédits pour les agents résidents et non-résidents. Ce La qualité de l’innovation développée par les Réseaux France
positionnement stratégique de leader français s’est est plébiscitée par les clients et s’inscrit dans la culture du
matériellement consolidé en 2010 avec (i) l’acquisition de Groupe. Le succès des applications pour téléphones mobiles
Société Marseillaise de Crédit par Crédit du Nord (144 agences iPhone et Androïd, la qualité des services en ligne (plus de 3
à fin 2010) et (ii) le développement organique de ses réseaux millions de clients connectés pour la gestion de leur compte) ou
d’agences (12 ouvertures nettes sur l’année soit 3 093 agences encore la commercialisation de cartes caritatives démontrent
à fin 2010). ainsi la réelle adéquation entre les attentes de la clientèle et les
L’année 2010 a confirmé le rebond commercial amorcé dès offres innovantes de Société Générale.
mi-2009. Les encours de dépôts progressent de +9,5% (3) par La performance financière des Réseaux France est bonne avec
rapport à 2009, portés essentiellement par la clientèle un produit net bancaire de 7 791 M EUR au titre de l’année
commerciale (+60,9% (3) par rapport à 2009). Les encours de 2010, en progression de 4,5% par rapport à 2009 (hors
dépôts de la clientèle des particuliers affichent une hausse de provision PEL/CEL et hors Société Marseillaise de Crédit).
+4,6%(3) par rapport à 2009.
Concernant l’activité de la clientèle des particuliers, dans un
䡵 Réseau Société Générale
contexte de taux bas de rémunération de l’épargne, les dépôts
à vue ont connu une forte progression (+10,3%(3) par rapport à Dans un contexte économique en reprise progressive, le
2009). L’instabilité des marchés financiers et l’aversion pour le Réseau Société Générale a su créer une dynamique de rebond
risque ont favorisé les placements sur l’épargne à régime qui a permis de réaliser une bonne année en termes d’activité
spécial et sur les supports en euros de l’assurance-vie. La forte et de résultats.
(1) Y compris Société Marseillaise de Crédit.
(2) Dernières données disponibles de la Banque de France.
(3) Hors Société Marseillaise de Crédit.
S’appuyant sur un maillage de 2 290 agences permanentes (+8 Les encours portés par la clientèle commerciale à fin 2010
par rapport à fin 2009), principalement localisées dans les s’élèvent à 39,5 Md EUR en dépôts et 63,7 Md EUR en crédits.
régions urbaines concentrant une part importante de la
richesse nationale et sur des canaux à distance performants, le
Réseau Société Générale a poursuivi le développement de ses 䡵 Réseau Crédit du Nord
fonds de commerce. Servi par une offre de produits et de
L’année 2010 a été marquée par l’acquisition de la Société
services étendue et innovante (option de crédit sur les cartes
Marseillaise de Crédit, par le Crédit du Nord lui permettant de
de paiement, produits d’épargne créatifs), une organisation
renforcer ses positions stratégiques dans le Sud-Est de la
adaptée, fondée sur l’expertise des conseillers de clientèle, le
France, venant enrichir son réseau afin d’offrir à la clientèle une
Groupe a su établir une véritable relation de partenariat avec
couverture nationale toujours plus étendue.
ses clients. La mise en œuvre de synergies entre clientèle
privée et commerciale et entre lignes-métiers a, en outre, Le Réseau Crédit du Nord et ses sept banques régionales
favorisé les opportunités d’affaires et concouru à la (Courtois, Kolb, Laydernier, Nuger, Rhône-Alpes, Tarneaud,
consolidation des relations. Société Marseillaise de Crédit) développent une relation fondée
sur la proximité, le professionnalisme et l’innovation.
La clientèle de particuliers du Réseau Société Générale, qu’elle
IIs procurent ainsi à leurs clients à la fois les avantages d’une
soit grand public, à fort potentiel économique (mass affluent) ou
banque régionale à taille humaine et ceux d’un groupe à
patrimoniale, se voit proposer une offre innovante et un service
dimension nationale. Organisées comme de véritables PME, les
de très grande qualité. Le succès de cette politique
entités du Groupe sont dotées d’une large autonomie de
commerciale se traduit par une forte dynamique des ouvertures
décision, gage d’une forte réactivité aux demandes des clients.
de comptes à vue (86 300 nouveaux comptes en 2010
notamment auprès des jeunes) portant le nombre de comptes à Le dispositif commercial du Crédit du Nord, composé de 933
5,4 millions au 31 décembre 2010. L’Epargne à Régime Spécial agences (4 ouvertures en 2010 et 144 intégrées suite au rachat
reste soutenue depuis la commercialisation du Livret A au de la Société Marseillaise de Crédit) et de 7 760
début de l’année 2009 (1,9 millions de livrets pour un encours collaborateurs(1), est au service de plus de 1,8 millions de
de 5,1 Md EUR à fin 2010) ; clients particuliers, 200 000 professionnels et associations et
près de 42 000 entreprises et institutionnels.
Société Générale a poursuivi le développement de son
dispositif commercial dédié à la clientèle patrimoniale en La clientèle de professionnels constitue une priorité pour le
étendant la joint-venture conclue avec Société Générale Private Réseau Crédit du Nord qui a ainsi mis en place un dispositif
Banking à l’Ile de France et en ouvrant les centres de Rennes et répondant à ses besoins. Il s’articule autour de conseillers
Lille. dédiés, en charge tant de la partie commerciale de la relation
que de la partie privée, d’une offre de services adaptée et d’un
Les encours de crédit portés par le Réseau Société Générale service de caisse dans les agences.
pour le compte de la clientèle de particuliers s’établissent à
71,1 Md EUR et sont composés à hauteur de 89% de crédits à Pour la 4e année consécutive, le groupe Crédit du Nord arrive
l’habitat. Les dépôts ressortent à 62,8 Md EUR. en tête des principales banques françaises en termes de
satisfaction des clients sur les marchés des particuliers et des
Favorisant la personnalisation des relations qui s’inscrit au professionnels et en 4e position sur le marché des entreprises.
centre des attentes de la clientèle commerciale, le Réseau
Société Générale les accompagne dans leurs projets de
développement et leur apporte un conseil et une réponse 䡵 Boursorama
adaptés à leurs besoins. Avec la conquête de près de 9 900
Le groupe Boursorama s’appuie sur quatre piliers
nouvelles PME au cours des trois dernières années, le
fondamentaux et reconnus : la simplicité (ouvrir un compte en
portefeuille compte près de 207 000 entreprises à fin 2010,
quelques « clics »), l’innovation (des outils exclusifs pour
démontrant la progression rapide du fonds de commerce. Le
simplifier la gestion de l’argent tel que MoneyCenter, service
professionnalisme et la réactivité commerciale des 650
gratuit de consolidation et gestion des comptes y compris de
conseillers de clientèle dédiés ont contribué à la construction
plusieurs banques, lancé en 2010 en France), la transparence
d’une relation de proximité avec les clients.
(carte bleue gratuite et 15 types d’opérations sans frais) et la
La joint-venture avec la Banque de Financement et qualité (conseillers disponibles jusqu’à 22h et transactions
d’Investissement sur les opérations de couverture de taux et de sécurisées). Boursorama se positionne comme :
change, le conseil aux PME et le financement aux collectivités
䡲 Numéro un de la banque en ligne en France, Boursorama
locales a poursuivi son développement en 2010. Ces
propose sur le site www.boursorama-banque.com une
partenariats ont permis de renforcer l’expertise du Réseau et
solution bancaire complète, innovante et performante alliant
ainsi de contribuer à l’amélioration des revenus.
des produits bancaires classiques aux produits d’épargne
tels que les OPCVM et les placements en assurance-vie. qu’en 2000. Les dépôts s’élèvent à 66,4 Md EUR, ou près de
Cette offre est également disponible en Allemagne sous la 7 fois plus qu’à fin 2000. Le réseau, composé de 685 points de
marque Onvista Bank et en Espagne, depuis 2009, sous la vente au travers de 21 implantations en 2000, compte
marque SelfBank. Boursorama a confirmé en 2010 son statut aujourd’hui 3 817 points déployés dans 37 pays et
de banque en ligne de référence en France et s’est vu 41 implantations. Les 62 414 collaborateurs des Réseaux
distinguer à plusieurs reprises : élue la banque la moins Internationaux, issus de nombreuses nationalités apportent une
chère (Magazine Capital, février 2010), élu service client de richesse d’expériences mise au service des clients. Avec
l’année 2010 (BVA Viséo Conseil, 2010). 4 930 M EUR de revenus au titre de l’année 2010, le pôle
contribue à hauteur de près de 19% aux revenus du Groupe en
Avec près de 61 000 ouvertures de comptes dans l’année,
2010 contre un peu plus de 6% dix années auparavant.
Boursorama héberge désormais 168 000 comptes bancaires
en direct ; S’appuyant sur les positions acquises et la résilience démontrée
de leur modèle, les Réseaux Internationaux affichent 3 ambitions
䡲 Acteur majeur du courtage et de l’épargne en ligne en principales : intensifier les relations clients dans les entités les plus
Europe, le groupe Boursorama propose à des investisseurs
matures, créer un acteur de premier plan en Russie et accélérer la
privés de gérer leur épargne en ligne de manière autonome
croissance dans les bassins à potentiel de bancarisation.
grâce à une gamme complète de produits et services
d’épargne et un accès aux principales places financières En Europe centrale et orientale, le dispositif du Groupe a
internationales. Accessible en France sur le site débuté avec l’acquisition de la BRD en Roumanie en 1999, puis
www.boursorama.com, cette offre l’est également en de Komerčni Banka en 2001. Ces deux jalons constituent des
Allemagne sur www.onvista-bank.de, en Espagne sur étapes clés dans le rayonnement du Groupe à l’International. La
www.selftrade.es et au Royaume-Uni sur www.selftrade.co.uk. BRD est actuellement le 1er réseau privé d’agences du pays,
En 2010, Boursorama a exécuté 1,6 millions d’ordres de avec 937 points de vente et des parts de marché de 15% en
bourse et ses encours d’épargne en France s’élèvent à crédits et en dépôts. La KB se positionne au 3e rang des
6,9 Md EUR à fin 2010 ; banques de République tchèque en termes de taille de bilan.
Société Générale a par ailleurs, développé sa couverture
䡲 Boursorama est également le leader de l’information géographique dans la région avec des acquisitions en Croatie
financière en ligne en France et en Allemagne, avec les
et en Géorgie en 2006, puis en Moldavie, en Albanie et en
sites www.boursorama.com et www.onvista.de.
Macédoine en 2007. Au 31 décembre 2010, le Groupe est ainsi
présent dans 14 pays d’Europe centrale et orientale.
L’intérêt pour le marché russe s’est manifesté dès l’année 1993,
Réseaux Internationaux avec l’obtention d’une licence bancaire en Russie pour BSGV et
le développement d’une entité de banque universelle à partir de
Le groupe Société Générale poursuit, depuis plus d’une 2003. Cet intérêt s’est ensuite confirmé avec l’acquisition de
décennie, une stratégie de diversification et d’intensification de Delta Credit en 2005 (crédit immobilier) et surtout celle en 2006
son développement à l’international dans des implantations d’une participation de 20% dans Rosbank, premier réseau
géographiques à fort potentiel. Son succès auprès de ses privé, que le Groupe contrôle à hauteur de 74,9% au
clients est le fruit de la mise en place d’un modèle de banque 31 décembre 2010. Une transformation du dispositif en Russie
universelle adapté aux spécificités locales. Ainsi, les Réseaux a été entreprise en 2010 de façon à créer un socle de banque
Internationaux bénéficient d’une position de leader sur les universelle qui couvre tous les marchés de particuliers et
bassins tels que l’Europe centrale et orientale dont la Russie, d’entreprises s’appuyant sur l’expertise d’entités spécialisées
l’Afrique du Nord, l’Afrique subsaharienne et l’Outre-Mer. (crédit à la consommation, crédit immobilier, crédit-bail et
L’implantation des Réseaux Internationaux en Asie depuis 2008 Banque de Financement et d’Investissement via une joint-
s’inscrit dans la dynamique de développement dans des zones venture avec la Banque de Financement et d’Investissement) et
porteuses. Le Groupe a par ailleurs contribué au financement en mutualisant les fonctions support, de façon à constituer un
des différentes économies des régions dans lesquelles il s’est acteur de premier plan. A l’issue de cette transformation,
développé via une offre de produits et de services innovante et l’ensemble des activités dans ce pays sera supervisé par une
des relations de partenariat qu’il a su nouer avec ses clients. seule entité juridique (fusion de Rosbank et BSGV), créée à cet
effet, et détenue à 81,5% par Société Générale.
La dynamique des indicateurs d’activité démontre la pertinence
des choix stratégiques effectués par les Réseaux Au total, les encours en Europe centrale et orientale (y compris
Internationaux. A fin 2010, les encours de crédits des Réseaux Russie) s’élèvent à 44,8 Md EUR en dépôts et 44,5 Md EUR en
Internationaux s’élèvent à 65,2 Md EUR, soit près de 8 fois plus crédits.
Dans le Bassin méditerranéen, la présence historique du qualité d’exécution dans trois domaines d’expertise : banque
Groupe au Maroc (dès 1962) a été renforcée par l’acquisition d’investissement, financements et activités de marchés.
des filiales en Algérie (1999), et en Tunisie en 2002. En Egypte,
la fusion de National Société Générale Bank, acquise en 1978
䡲 SG CIB offre à ses clients émetteurs (entreprises, institutions
financières ou secteur public), des solutions sur mesure de
et de MIBank (2005) a donné naissance à un acteur majeur du
levée de capitaux, de financements ou de couverture, ainsi
paysage bancaire local, 2e banque privée à ce jour.
que des conseils stratégiques et un accès privilégié aux
Aujourd’hui, le Groupe est présent dans 7 pays au travers de
marchés ;
731 points de vente. Ses encours de 14,0 Md EUR en dépôts et
12,6 Md EUR en crédits sont largement portés par ses filiales 䡲 SG CIB offre aux investisseurs qu’ils soient gestionnaires
au Maroc et en Egypte, où le Groupe occupe respectivement d’actifs, fonds de pensions, family offices, hedge funds ou
des positions de premier plan : 3e banque privée pour Société fonds souverains, banques ou compagnies d’assurance,
Générale Maroc et 2e banque privée pour NSGB. distributeurs ou particuliers, un accès global aux marchés
actions, taux, crédit, changes, matières premières, gestion
En Afrique subsaharienne et Outre-Mer, la présence du Groupe
alternative ainsi qu’une offre unique de solutions et de
a d’abord été bâtie autour des implantations du Sénégal et de la
conseils « cross asset », s’appuyant sur des expertises
Côte-d’Ivoire (1962), puis celles de la Nouvelle-Calédonie et la
marchés de premier plan.
Polynésie (1971-1973). A partir de 1998, elle s’étend au Burkina
Faso, à la Guinée Equatoriale suivie de Madagascar (1999), du L’ambition de la ligne-métier est de se situer parmi les premières
Tchad (1999), du Bénin (2002) et du Ghana (2003) puis en banques de financement et d’investissement européennes, en
2007, de la Mauritanie. L’ensemble des encours de ce bassin s’appuyant sur un modèle équilibré entre métiers et régions, tout
s’élève à 6,4 Md EUR en dépôts et de 6,5 Md EUR en crédits. en poursuivant la transformation de son modèle afin d’améliorer
L’innovation est au cœur de la politique commerciale de Société son efficacité opérationnelle et son profil de risque avec, pour
Générale dans cette zone, avec en particulier le lancement d’un principal objectif, de toujours mieux servir ses clients.
produit phare en 2010 à la SGBS du Sénégal, un service de
Afin de renforcer ses positions et de favoriser les ventes
paiement par téléphone mobile avec la sécurité d’une
croisées, SG CIB est organisée autour de deux métiers :
transaction bancaire, s’adressant aux personnes bancarisées ou
non. Ce produit sera proposé dans huit pays au total à 䡲 Global Markets regroupe en une plateforme Marchés unique
l’horizon 2012. les activités de marchés « Actions » et « Taux, Changes et
Matières premières », offrant ainsi une vision multi-produits et
Fidèle à sa politique d’implantation dans les zones à fort
des solutions « cross asset » optimisées ;
potentiel, le Groupe a, depuis 2008, porté son intérêt sur l’Asie.
Après l’acquisition de 15% du capital de la banque 䡲 Financement et Conseil intègre les activités de couverture
vietnamienne Seabank en août 2008 portée à 20% en stratégique des grands clients, de conseil en fusions et
décembre 2008, il a obtenu le statut d’acteur local sur le acquisitions, ainsi que les activités de banque de
marché chinois. En septembre 2009, les Réseaux financement qui regroupent : les financements structurés, les
Internationaux ont étendu leur présence à l’Inde à la suite de la solutions de levée de capitaux (dettes ou actions),
reprise des activités de la Banque de Financement et d’ingénierie financière et de couverture pour les émetteurs.
d’Investissement.
Courant 2010, SG CIB a progressivement mis en place le projet
Resolution d’optimisation des fonctions Ressources fondé
notamment sur l’industrialisation des processus et une
Banque de Financement et coordination accrue entre le front office et le back office, en vue
d’améliorer l’efficacité opérationnelle (diminution des risques
d’Investissement opérationnels, accompagnement du développement de
l’activité et renforcement du service des clients).
Société Générale Corporate & Investment Banking (SG CIB) est
la Banque de Financement et d’Investissement de Société
Générale. Avec près de 12 000 collaborateurs répartis dans 33
䡵 Global Markets
pays, SG CIB est présente sur les principales places Afin d’accompagner ses clients dans un environnement où les
financières dans les régions d’intervention du Groupe, avec une marchés financiers sont de plus en plus interconnectés, SG CIB
large couverture européenne et des représentations sur les a regroupé ses experts – ingénieurs, vendeurs, traders et
zones Europe centrale et orientale, Moyen-Orient, Afrique, spécialistes conseils – au sein d’une plateforme intégrée
Amériques et Asie-Pacifique. Elle propose à ses clients des permettant un accès global aux marchés actions, taux, crédit,
solutions financières sur mesure associant innovation, conseil et changes, matières premières et de gestion alternative. Les
experts de SG CIB s’appuient sur l’ensemble de ces sous- de gestion actif-passif, de gestion du risque et d’optimisation
jacents pour proposer des solutions sur mesure, adaptées aux des revenus, dont l’expertise est régulièrement
besoins et risques spécifiques de chaque client. Ces solutions récompensée. Pour la troisième fois en quatre ans, SG CIB a
prennent la forme de transactions simples ou structurées obtenu la place de n°1 des « prêts/emprunts de titres en
lorsqu’elles répondent à des problématiques complexes. euro » (Classements Risk Interdealer, septembre 2010).
TAUX, CHANGES ET MATIERES PREMIERES Les équipes de « Coverage & Investment Banking »
proposent à leurs clients, entreprises, institutions financières ou
Les activités de fixed income couvrent une gamme exhaustive secteur public, une approche intégrée, globale et sur mesure,
de produits et services, permettant d’assurer la liquidité, la reposant sur :
tarification et la couverture des risques sur les activités de taux,
changes et matières premières des clients de SG CIB. 䡲 des services de conseil en stratégie étendus, couvrant les
fusions et acquisitions, les structurations d’IPO, ou encore les
䡲 Taux et changes : basées à Londres, Paris, Madrid et Milan, restructurations de dette et de capital et la gestion ALM ; et
mais aussi aux Etats-Unis et en Asie-Pacifique, les équipes
taux et changes proposent un large éventail de produits de 䡲 un accès à des solutions de levée de capitaux optimisées,
flux et de produits dérivés. Elles apportent aux clients de grâce notamment à la création de joint-ventures avec la
Société Générale des solutions personnalisées aux besoins Banque de Financement et les Activités de Marchés.
En 2010, SG CIB a été récompensé par le titre de « Conseil de compréhension des performances de la Banque de
l’année en fusions acquisition en France » (Acquisitions Financement et d’Investissement, les revenus dégagés par ces
Monthly, décembre 2010). actifs gérés en extinction font désormais l’objet d’une
présentation distincte de ceux des activités pérennes.
L’expertise de SG CIB sur les marchés de capitaux lui permet Les Services Financiers Spécialisés et Assurances sont des
d’occuper une position de premier plan sur les marchés de métiers de spécialistes, complémentaires de la banque
capitaux actions (n°1 des « émissions actions et de produits universelle avec laquelle ils mettent en œuvre de nombreuses
actions en France » selon Thomson Reuters, décembre 2010). synergies, tout en diversifiant leurs réseaux de distribution
notamment au travers de partenariats et de prescripteurs.
SG CIB met à disposition de ses clients son expertise
Les encours gérés par le pôle s’élèvent à fin 2010 à
mondialement reconnue en financements structurés dans de
50 Md EUR.
nombreux secteurs d’activité : export, immobilier et hôtellerie,
infrastructures et actifs, ou encore ressources naturelles et
énergie. 䡵 Crédit à la consommation (SGCF)
En 2010, le magazine Trade Finance a décerné à SG CIB le titre Société Générale Consumer Finance gère des activités de
de « Meilleur arrangeur en financement export » pour la crédit à la consommation : financements affectés en
9e année consécutive, le titre de « Meilleure banque de concession automobile et en magasin, prêts personnels non
financement matières premières » pour la 2e année affectés (à travers des réseaux de points-crédit, de
consécutive, et le titre de « Meilleure banque de financement prescripteurs ou via l’exploitation de fichiers qualifiés), servicing
énergie ». pour les réseaux de banque de détail du Groupe.
SGCF est présent dans 25 pays, avec environ 21 000
䡵 Actifs gérés en extinction collaborateurs. Il se place n°3 en France à travers ses filiales
historiques CGI et Franfinance. En matière de financement
Certains actifs rendus illiquides dans le contexte de la crise de automobile, SGCF a poursuivi le développement de son
crédit, en raison de leur nature (CDO de RMBS, RMBS, CMBS positionnement concurrentiel et a renforcé ses relations avec
et autres ABS européens, américains ou australiens…) ou de ses partenaires constructeurs.
leur structure (actifs couverts par des monolines, dérivés de
crédit exotiques…) ne sont plus conformes aux objectifs Société Générale Consumer Finance a poursuivi la
stratégiques et au profil de risque de la Banque. Identifiés dès transformation de son dispositif avec une stratégie
2008, ils ont été regroupés et confiés à une équipe dédiée, en d’implantation spécifique adaptée à chacun de ses marchés.
charge de les gérer en extinction. Cette équipe met en œuvre
des stratégies diversifiées (vente, restructuration de portefeuille, 䡵 Financement des ventes et des biens
mise en place de couvertures, …) permettant d’optimiser les
conditions de sortie, en conformité avec l’objectif de réduction
d’équipement professionnel (SGEF)
du risque et de réallocation des ressources vers les activités Leader Européen, SG Equipment Finance est spécialisé dans le
stratégiques de la Banque de Financement et d’Investissement. financement d’équipements et dans le financement des ventes
Elle fait l’objet d’une gouvernance spécifique permettant (Vendor Finance) des grands constructeurs et distributeurs de
d’optimiser les interactions entre la Direction de la Banque de biens d’équipement professionnel. Il développe son expertise
Financement et d’Investissement, la Direction des risques et la dans trois grands secteurs : transport, équipements industriels
Direction financière. Afin de faciliter la lecture et la et high-tech.
SGEF est implanté dans 25 pays, emploie 3 000 collaborateurs, Insurance se place comme 4e bancassureur vie et non-vie en
gère un portefeuille de 23 Md EUR, avec une clientèle allant France, 2e assureur vie en République tchèque, 3e assureur vie
des grandes entreprises internationales aux PME, alliée à une au Maroc.
offre variée de produits (leasing financier, crédit, location,
En février 2010, Société Générale a acquis les 35% du capital
rachat de créances…) et de services (assurances, location de
de Sogessur (compagnie d’assurance-dommages du Groupe)
camions avec services).
détenus par Aviva et détient désormais 100% du capital de la
En 2010, SG Equipment Finance a été distingué par la revue de compagnie. Le Groupe poursuit ainsi sa stratégie
presse spécialisée Leasing Life dans les catégories « European d’internalisation des assurances pour le compte de sa clientèle.
Lessor of the Year » et « Vendor Finance Provider of the Year ».
En 2010 Société Générale Insurance a poursuivi sa stratégie de
développement de ses activités de bancassurance, en France
䡵 Location longue durée et gestion de flottes de et à l’étranger, notamment en Russie qui a vocation à devenir
son deuxième marché domestique.
véhicules
ALD Automotive est spécialisé dans la location longue durée et
la gestion de flottes de véhicules pour les entreprises, 䡵 Location et gestion de parcs informatiques
Multinationales ou Grandes Entreprises et localement les PME. (ECS)
Ce mode de gestion globale des parcs automobiles répond aux
Le groupe ECS a été cédé par Société Générale en octobre
souhaits croissants d’externalisation des entreprises.
2010 au groupe Econocom. Société Générale est devenu
ALD Automotive est présent dans 38 pays situés sur quatre actionnaire d’Econocom à hauteur de 10,4%. Le Groupe reste
continents. Depuis plusieurs années, ALD Automotive occupe un partenaire privilégié du nouvel ensemble à travers la mise en
le 2e rang européen et le 3e rang mondial. A fin 2010, il gère une place d’un accord de partenariat pluriannuel, portant sur
flotte de 841 000 véhicules dont 632 000 en location longue l’apport d’affaires par les réseaux Société Générale et le
durée. refinancement de l’activité de location par SG Equipment
Finance.
En 2010, ALD Automotive a enrichi son offre « Bluefleet » en
matière de solutions de mobilité durable en créant ALD Sharing,
sa solution innovante d’autopartage destinée aux entreprises.
Fidèle à la culture d’innovation du Groupe, ALD Automotive Banque Privée, Gestion d’Actifs et
Maroc a également lancé en 2010 « ALD PRO’PME », solution Services aux Investisseurs
conçue spécifiquement pour la clientèle PME et profession
libérale.
Le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux
Par ailleurs, en octobre 2010, ALD Automotive France a été élu Investisseurs (Global Investment Management and Services –
pour la troisième année consécutive « Meilleur service client de GIMS) regroupe la Banque Privée avec Société Générale
l’année » dans la catégorie Location Longue Durée (LLD) Private Banking, la Gestion d’Actifs avec Amundi (partenariat
Automobile (Etude BVA – Viséo Conseil réalisée entre mai et avec Crédit Agricole Asset Management ayant débuté le
juillet 2010). 1er janvier 2010) ainsi qu’avec TCW, le métier Titres avec
Société Générale Securities Services et le courtage sur produits
dérivés avec Newedge.
䡵 Assurances
A fin 2010, les encours d’actifs sous gestion du pôle s’élevaient
Le métier Assurances (Société Générale Insurance) regroupe à 171,5 Md EUR, sans prise en compte des actifs gérés par
l’ensemble des compagnies d’assurance-vie et dommages du Lyxor Asset Management (filiale consolidée au sein de la
Groupe. Ses produits (épargne, retraite, prévoyance, assurance ligne-métier Global Markets de la Banque de Financement et
des emprunteurs, assurance automobile, multirisques d’Investissement), ni des avoirs des clients gérés directement
habitation…) sont principalement commercialisés par les par les Réseaux France. Les actifs en conservation poursuivent
réseaux du groupe Société Générale en France et à l’étranger, leur progression à 3 362 Md EUR, confortant ainsi le
ainsi que par la Banque Privée. positionnement du Groupe au 2e rang des conservateurs
Le métier emploie 1 700 personnes et gère plus de 14 millions européens. Le pôle enregistre pour l’ensemble de l’année 2010
de contrats. Implanté dans 16 pays, Société Générale des revenus à 2 270 M EUR.
䡵 Banque Privée 䡲 TCW qui est composé de Trust Company of the West (filiale
du Groupe à 80%) et de MetWest (filiale de TCW à 100%
Le métier de banque privée du groupe Société Générale
depuis début 2010).
regroupe 2 800 collaborateurs, répartis dans 21 pays, et
totalisent 84,5 Md EUR d’actifs sous gestion au 31 décembre Au travers de TCW aux Etats-Unis et du dispositif étendu
2010. La gamme complète de services financiers proposée est d’Amundi en Europe ainsi qu’en Asie, la ligne-métier est présente
adaptée aux besoins spécifiques d’une clientèle dans les principaux bassins d’investissements mondiaux.
d’entrepreneurs et de particuliers, disposant de plus d’1 M EUR
Opérationnel dès le 1er janvier 2010, Amundi est né du
d’avoirs financiers.
rapprochement des activités du groupe CAAM, auxquelles Société
Grâce à un business model intégré, l’offre de produits Générale apporte ses activités de gestion fondamentale, 20% de
d’investissements est adaptée à un large portefeuille client, TCW et sa joint-venture en Inde. Amundi offre une gamme
dont les profils et les attentes sont très variés. Pour chaque complète de produits, couvrant toutes les classes d’actifs et les
client, les banquiers privés définissent des solutions principales devises. Amundi propose des solutions d’épargne en
patrimoniales sur-mesure (conseil en fiscalité, services réponse aux besoins de plus de 100 millions de clients particuliers
fiduciaires, …) s’appuyant sur des stratégies élaborées par les et, à travers le monde, construit des produits sur mesure,
centres d’expertise produits internationaux et un large choix de performants et innovants, adaptés à leur activité et profil de risque
solutions d’investissements dans une gamme étendue de pour les clients institutionnels. Bénéficiant du soutien de deux
marchés et classes d’actifs : fonds de placement, hedge funds, groupes bancaires puissants, Crédit Agricole et Société Générale,
produits structurés, private equity et immobilier. Régulièrement, Amundi se place au 3e rang en Europe (Classement IPE Top 400
l’offre client est enrichie afin d’accompagner l’évolution des publié en juin 2010) et parmi les 10 premiers acteurs mondiaux
attentes des clients de Société Générale Private Banking. de l’asset management avec plus de 689,5 Md EUR d’actifs sous
Dans une approche de plus grande proximité avec le client, le gestion.
dispositif de gestion de fortune a été renforcé et deux nouveaux TCW et MetWest disposent d’une large gamme de produits
centres régionaux dédiés aux chefs d’entreprise ainsi qu’aux d’investissement innovants et à forte valeur ajoutée.
clients particuliers fortunés ont été ouverts. L’offre de services L’intégration du gestionnaire d’actifs américain MetWest (filiale
financiers s’est davantage adaptée aux besoins de chaque à 100% de TCW) a permis de compléter l’offre produit sur
client en capitalisant sur un savoir-faire reconnu en matière de certains segments obligataires à fort potentiel et d’assurer la
conseil et d’ingénierie patrimoniale. Ainsi, les professionnels croissance à long terme des activités américaines. Les actifs
bénéficient d’un accompagnement dans les démarches de sous gestion atteignent 87,0 Md EUR à fin décembre 2010. La
cession d’entreprise et la clientèle fortunée d’une large gamme clientèle de TCW et de MetWest est composée de grands
de solutions d’investissements. institutionnels, de fonds de retraite, d’institutions financières, de
Déjà présent à Abu Dhabi et Dubaï sous la marque Société fondations américaines, ainsi qu’un nombre important
Générale Private Banking, ainsi qu’au Bahreïn sous la marque d’investisseurs étrangers et de particuliers fortunés. En 2010,
Société Générale Wealth Management, Société Générale sept fonds ont été classés cinq étoiles par Morningstar, dont les
Private Banking complète son dispositif dédié à la clientèle du fonds « US Fixed Income Total Return Bond » de TCW et de
Moyen-Orient en ouvrant un département dédié à Genève. MetWest respectivement avec des actifs gérés à 3,8 Md EUR et
8,7 Md EUR.
Le savoir-faire et l’expertise de ses équipes font de Société
Générale Private Banking un acteur majeur et mondialement
reconnu de la gestion de fortune, comme en témoignent les 䡵 Services aux Investisseurs et Epargne en ligne
titres décernés en 2010 par le magazine Euromoney de
« Meilleure Banque Privée mondiale pour son offre de produits METIER TITRES
structurés » et de « Meilleure Banque Privée pour l’offre de
Présent dans 28 implantations dans le monde avec plus de
dérivés actions ».
4 000 collaborateurs, Société Générale Securities Services
Au 31 décembre 2010, la ligne-métier Banque Privée (SGSS) offre une gamme complète de services adaptés aux
enregistrait des revenus s’élevant à 699 M EUR pour l’ensemble dernières évolutions des marchés financiers et de la
de l’année. réglementation, qui comprend :
䡲 Amundi dont 25% sont détenus par Société Générale et 75% 䡲 l’activité de conservation et de banque dépositaire, qui
par Crédit Agricole S.A. ; permet aux intermédiaires financiers (banques commerciales
et privées, brokers et banques d’investissement, global SGSS confirme l’expertise de ses équipes ainsi que sa capacité
custodians) et investisseurs institutionnels (gestionnaires à mettre en place des projets innovants en étant nommé
d’actifs, assureurs et mutuelles, caisses de retraite et fonds « Conservateur de l’année pour la France » par le magazine
de pension, institutions nationales et supranationales) de ICFA (International Custody & Fund Administration) et « Meilleur
bénéficier des prestations de conservation locale et Fournisseur Européen de Services Titres » pour la deuxième
internationale, couvrant toutes les classes d’actifs ; année consécutive par le magazine Financial-i. Cette
récompense qui souligne les 200 mandats remportés par SGSS
䡲 les services d’administration de fonds et d’asset servicing dans le monde cette année, a en outre été complétée par six
gèrent les opérations de valorisation et de middle office de
récompenses décernées par le magazine Global Custodian.
produits dérivés complexes (OTC et structurés), ainsi que le
calcul de la performance et du risque des portefeuilles pour
des promoteurs d’Organisme de Placement Collectif (OPC), COURTAGE SUR PRODUITS DERIVES
des sociétés de gestion d’actifs financiers et d’investissement,
Newedge, joint-venture codétenue à 50/50 par Société
des banques et investisseurs institutionnels ;
Générale et Crédit Agricole CIB, combine la connaissance et
䡲 les services aux émetteurs, comprenant notamment l’expérience de deux activités de courtage, Fimat et de Calyon
l’administration de plan de stock-options, d’actionnariat Financial. Newedge propose à ses clients une gamme très
salarié ou d’attribution d’actions gratuites, la gestion de étendue et innovante de services de compensation et
comptes nominatifs, les services financiers, l’organisation d’exécution de contrats dérivés listés (sur produits financiers et
d’assemblées générales ; matières premières) et de gré à gré (OTC de taux, change,
actions et indices, et matières premières).
䡲 les services de gestion de la liquidité (cash et titres)
fournissent des solutions d’optimisation des flux allant du Avec une présence forte en Amérique du Nord, en Europe et en
prêt/emprunt de titres à la couverture du risque de change ; Asie, Newedge offre à ses clients un point d’entrée unique pour
un accès à plus de 70 places financières dans le monde. Cette
䡲 les activités d’agent de transfert. large présence internationale permet à Newedge de traiter des
Avec 3 362 Md EUR d’actifs conservés à fin décembre 2010, volumes très importants : en 2010, 1 812 Md de transactions ont
SGSS se classe au 7e rang des conservateurs mondiaux et au ainsi été exécutées et 1 670 Md de contrats compensés.
2e rang européen. Elle offre en outre ses services dépositaires à
Premier acteur sur le marché américain avec une part de
2 902 OPC et assure la valorisation de 4 413 OPC pour
marché de 12,1% et le 1er rang des Futures Commission
455 Md EUR d’actifs administrés. SGSS gère et valorise 35 000
Merchants aux Etats-Unis, Newedge maintient sa position de
positions sur produits complexes et figure parmi les leaders
leader sur le marché de la compensation et de l’exécution de
européen de l’administration de plans de stock options.
produits dérivés.
Page
Informations complémentaires 32
5 3,6
2
0,9
0 0
2006 2007 2008 2009 2010 31.12.2009 31.12.2010
* Pour plus de détails, voir en page 216, le paragraphe dédié du chapitre 9 consacré aux ratios réglementaires
2006-2007 : Bâle 1
2008-2010 : Bâle 2
(1) ROE du Groupe calculé sur la base des capitaux propres moyens part du Groupe en IFRS (y compris normes IAS 32-39 et IFRS 4) en excluant les plus ou moins-values latentes hors réserves de conversion, les titres super-subordonnés, les
titres subordonnés à durée indéterminée et en déduisant les intérêts à verser aux porteurs de ces titres.
(2) Sans prise en compte en 2010 des exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle 1).
Evolution du dividende
Dividende net (en EUR) * 1,75 (1) 0,25 (2) 1,20 (2) 0,90 5,20
Capital social (en nombre de titres) 746 421 631 739 806 265 580 727 244 466 582 593 461 424 562
Bénéfice net par action (EUR) * 4,96 0,45 3,20 1,75 10,94
Actif net par action * – valeur en fin d’exercice (EUR) 54,0 48,9 49,6 50,0 56,5
60
Société Générale
DJ Euro Stoxx Banks
50
CAC 40
40
30
20
10
déc - 08
janv - 09
févr - 09
mars - 09
avr - 09
mai - 09
juin - 09
juil - 09
août - 09
sept - 09
oct - 09
nov - 09
déc - 09
janv - 10
févr - 10
mars - 10
avr - 10
mai - 10
juin - 10
juil - 10
août - 10
sept - 10
oct - 10
nov - 10
déc - 10
Source : Datastream
* Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009.
60
53,8 53,4 52,2
50,9 50,7
49,3
50 47,3 47,3 46,4 46,1
45,0 44,8
42,2 43,6 43,9 43,0
41,5 42,7 47,0 46,3
43,7 43,6 43,7 41,0
40 41,8 38,9 42,1
37,4 41,3 40,4 40,9
35,4 39,9
38,4
36,3 37,3
30,3 35,2 35,7
30,5
33,0 32,8 32,9
30
30,3
28,2
23,4
20 21,3
18,0
10
janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc.
2009 2010
Source : Datastream
* Données ajustées de l’impact lié à l’augmentation de capital intervenue au quatrième trimestre 2009.
VOLUMES ECHANGES (MOYENNE DES VOLUMES QUOTIDIENS ECHANGES EN POURCENTAGE DU CAPITAL **)
1,2
1,08
0,95 0,94
1,0
0,83
0,78 0,74
0,8
0,70 0,72
0,68 0,67 0,67
0,56 0,60 0,61
0,6
0,52 0,49 0,52
0,45 0,46 0,48 0,47
0,42 0,43
0,34
0,4
0,2
0,0
janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc. janv. févr. mars. avr. mai. juin. juil. août. sept. oct. nov. déc.
2009 2010
Source : Datastream
** Capital social hors actions de préférence
Variation du capital
Date (de réalisation Capital social liée à l’opération
Opérations ou de constatation) Variation Nombre d’actions (en EUR) (en %)
Options exercées
au 1er semestre 2007 et +261 414
Augmentation de capital Plan d’Epargne 2007 11.07.2007 +4 578 835 466 264 811 582 831 013,75 +1,05
31.12.2007
Options exercées au 2e semestre 2007 constatée le 11.01.2008 +317 782 466 582 593 583 228 241,25 +0,07
Options exercées du 1er au 11 janvier 2008 constatée le 05.02.2008 +34 080 466 616 673 583 270 841,25 +0,01
Augmentation de capital Plan d’Epargne 2008 constatée le 24.06.2008 +7 456 403 590 727 244 738 409 055,00 +1,28
Annulation d’actions 02.11.2008 -10 000 000 580 727 244 725 909 055,00 -1,69
Augmentation de capital Plan d’Epargne 2010 constatée le 16.07.2010 +4 291 479 746 421 631 933 027 038,75 +0,57
Capital social
Le capital de Société Générale au 31 décembre 2010, L’augmentation de 6 615 366 du nombre d’actions sur l’année
entièrement libéré, s’élève à 933 027 038,75 EUR et se 2010 correspond :
compose de 746 421 631 actions de 1,25 EUR nominal portant
jouissance au 1er janvier 2010.
䡲 à l’émission de 2 323 887 actions dans le cadre de la
distribution des dividendes en actions réalisée en juin 2010 ;
Dans le cadre des activités de marchés, des opérations
indicielles ou avec des sous-jacents sur le titre
䡲 à l’émission de 4 291 479 actions souscrites par les salariés
du Groupe au mois de juillet dans le cadre du Plan mondial
Société Générale peuvent être utilisées. Ces opérations n’ont
d’actionnariat salarié.
pas d’incidence sur le montant du capital à venir.
Rachat d’actions
L’Assemblée générale mixte du 25 mai 2010 a autorisé la Au total, au cours de l’exercice 2010, Société Générale a
Société à opérer sur ses propres actions, en vue de les annuler, racheté 2 877 452 actions ordinaires pour une valeur de
de mettre en place, d’honorer ou de couvrir des programmes 126 449 312,48 EUR et vendu ou transféré 2 534 426 actions
d’options sur actions, d’autres allocations d’actions et de façon pour une valeur globale de cession de 36 736 413,29 EUR.
générale toute forme d’allocation au profit des salariés et
Les 2 877 452 actions concernées ont été rachetées à des fins
mandataires sociaux du Groupe, de remettre des actions lors
d’attribution aux salariés dans le cadre de la couverture des
de l’exercice de droits attachés à des valeurs mobilières
plans d’actions gratuites.
donnant accès au capital de la Société, de conserver et de
remettre ultérieurement à l’échange ou en paiement des titres La réalisation des opérations de rachat d’actions a engendré
dans le cadre d’opérations éventuelles de croissance externe des frais de transactions à hauteur de 62 407,64 EUR.
ainsi que la poursuite d’un contrat de liquidité.
Annulation 0 - 0,00
Attribution aux salariés 2 877 452 43,94 126 449 312,48 2 534 426 78,11 197 974 362,93 14,49 36 736 413,29
Total 2 877 452 43,94 126 449 312,48 2 534 426 78,11 197 974 362,93 14,49 36 736 413,29
Entre le 1er janvier 2011 et le 15 février 2011, Société Générale n’a pas acquis d’actions propres sur le marché.
Autodétention et autocontrôle
Au 31 décembre 2010, le groupe Société Générale détient comptable de 869 030 371,50 EUR et une valeur nominale de
12 319 647 actions d’autodétention, représentant 1,65% du 26 633 328,75 EUR. 12 319 647 actions, correspondant à un
capital, et 8 987 016 actions d’autocontrôle représentant 1,20% prix de revient de 736 553 371,50 EUR, sont affectées à la
du capital. Au total, le Groupe détient directement et couverture des options d’achat et des actions gratuites
indirectement 21 306 663 actions (hors actions détenues dans attribuées aux salariés.
le cadre d’opérations de trading) représentant une valeur
Au 31.12.2010 Nombre de titres Valeur nominale (en EUR) Valeur comptable (en EUR)
11,23%
9,45% Plan mondial 13,21%
d’actionnariat salarié
Grands actionnaires Grands actionnaires
détenant plus de 1% détenant plus de 1%
1,09%
du capital et du capital et
des droits de vote Autocontrôle des droits de vote
1,49%
7,24% Autodétention
Plan mondial
d’actionnariat
salarié 80,46%
En % du capital En % des droits de vote(4)
Public
1,20%
Autocontrôle
1,65% 72,98%
Autodétention Public
(1) Y compris droits de vote double (article 14 des statuts de Société Générale)
(2) Au 31 décembre 2010, la part des actionnaires de l’Espace Economique Européen dans le capital est estimée à 45,7%
(3) Actionnaire détenant moins de 1% du capital et des droits de vote
(4) A compter de 2006 et conformément à l’article L. 223-11 du Règlement général de l’AMF, des droits de vote sont associés aux actions propres pour le calcul du nombre total de droits de vote.
NB : Les statuts du Groupe comprennent des seuils déclaratifs à intervalle de 0,5% à partir de 1,5%. A fin décembre 2010, hors OPCVM et activité de trading d’établissements financiers, aucun autre actionnaire n’a déclaré détenir plus de 1,5%
du capital du Groupe.
Utilisation
en 2011
Type Objet de l’autorisation donnée Utilisation (jusqu’au
d’autorisation au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond en 2010 15 février)
Augmenter le capital sans Accordée par : 100 M EUR nominal pour les actions soit Néant NA
DPS par émission d’actions AG du 27.05.2008, 13,7% du capital à la date de
ordinaires ou de valeurs 11e résolution l’autorisation
mobilières donnant accès au Pour une durée de : 26 mois
6 Md EUR nominal pour les valeurs
capital Echéance anticipée : 25.05.2010 mobilières donnant accès au capital
Remarque : ces plafonds s’imputent sur
ceux de la 10e résolution et sur ces
plafonds s’imputent ceux des 12e à 16e
résolutions de l’AG du 27.05.2008
Accordée par : 138 M EUR nominal pour les actions soit Néant Néant
AG du 25.05.2010, 14,9% du capital à la date de
17e résolution l’autorisation
Pour une durée de : 26 mois 6 Md EUR nominal pour les valeurs
Echéance : 25.07.2012 mobilières donnant accès au capital
Remarque : ces plafonds s’imputent sur
ceux de la 16e résolution et sur ces
plafonds s’imputent ceux des 18e et 19e
résolutions de l’AG du 25.05.2010
Option de sur allocation en Accordée par : 15% de l’émission initiale Néant NA
cas de demandes AG du 27.05.2008, Remarque : l’opération se ferait au
excédentaires lors 12e résolution même prix que l’émission initiale et
d’opérations d’augmentation Pour une durée de : 26 mois dans la limite des plafonds des 10e et
de capital avec ou sans Echéance anticipée : 25.05.2010 11e résolutions de l’AG du 27.05.2008
DPS décidées par le Conseil
Accordée par : 15% de l’émission initiale Néant Néant
AG du 25.05.2010, Remarque : l’opération se ferait au
18e résolution même prix que l’émission initiale et
Pour une durée de : 26 mois dans la limite des plafonds des 16e et
Echéance : 25.07.2012 17e résolutions de l’AG du 25.05.2010
Augmenter le capital pour Accordée par : 10% du capital Néant NA
rémunérer des apports de AG du 27.05.2008, Remarque : ce plafond s’impute sur
titres en nature 13e résolution ceux des 10 e et 11e résolutions de l’AG
Pour une durée de : 26 mois du 27.05.2008
Echéance anticipée : 25.05.2010
Accordée par : 10% du capital Néant Néant
AG du 25.05.2010, Remarque : ce plafond s’impute sur
19e résolution ceux des 16 e et 17e résolutions de l’AG
Pour une durée de : 26 mois du 25.05.2010
Echéance : 25.07.2012
Utilisation
en 2011
Type Objet de l’autorisation donnée Utilisation (jusqu’au
d’autorisation au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond en 2010 15 février)
Opération en Augmenter le capital par Accordée par : 1,75% du capital à la date de 4 291 479 actions NA
faveur des émission d’actions ordinaires AG du 19.05.2009, l’autorisation émises soit 0,6% du
salariés ou de valeurs mobilières 17e résolution Remarque : ce plafond s’impute sur capital au jour
donnant accès au capital Pour une durée de : 14 mois ceux des 10 e et 11e résolutions de l’AG de l’opération
réservée aux adhérents à un Echéance anticipée : 25.05.2010 du 27.05.2008
Plan d’Epargne d’Entreprise
ou de Groupe de Société
Générale
Accordée par : 3% du capital à la date de l’autorisation Néant Opération
AG du 25.05.2010, Remarque : ce plafond s’impute sur dont le
20e résolution celui de la 16e résolution de l’AG du principe a été
Pour une durée de : 26 mois 25.05.2010 arrêté par
Echéance : 25.07.2012 le Conseil du
15.02.2011
Attribuer des options de Accordée par : 4% du capital à la date de l’autorisation 1 000 000 options de NA
souscription ou d’achat AG du 27.05.2008, Remarque : ce plafond inclut les souscription attribuées
d’actions aux salariés et 15e résolution attributions gratuites d’actions et soit 0,13% du capital au
mandataires sociaux Pour une durée de : 26 mois s’impute sur ceux prévus par les 10 e et jour de l’opération
Echéance anticipée : 25.05.2010 11e résolutions de l’AG du 27.05.2008
0,20% du capital pour les dirigeants
mandataires sociaux
Remarque : ce plafond s’impute sur
celui de 4% prévu par la 15e résolution
de l’AG du 27.05.2008
Accordée par : 4% du capital à la date de l’autorisation Néant A l’ordre du
AG du 25.05.2010, Remarque : ce plafond inclut les jour du
21e résolution attributions gratuites d’actions et Conseil du
Pour une durée de : s’impute sur celui prévu par la 16 e 07.03.2011
26 mois résolution de l’AG du 25.05.2010
Echéance : 25.07.2012 0,20% du capital pour les dirigeants
mandataires sociaux
Remarque : ce plafond s’impute sur
celui de 4% prévu par la 21e résolution
de l’AG du 25.05.2010
Attribuer des actions gratuites Accordée par : 2% du capital à la date de l’autorisation Attribution de 4 200 000 NA
émises ou à émettre aux AG du 27.05.2008, Remarque : ce plafond s’impute sur actions soit 0,56% du
salariés et mandataires 16e résolution celui de la 15e résolution ainsi que sur capital au jour de
sociaux Pour une durée de : 26 mois ceux prévus par les 10 e et 11e l’attribution
Echéance anticipée : 25.05.2010 résolutions de l’AG du 27.05.2008
Utilisation
en 2011
Type Objet de l’autorisation donnée Utilisation (jusqu’au
d’autorisation au Conseil d’administration Validité de la délégation Plafond en 2010 15 février)
Accordée par : 4% du capital à la date de l’autorisation Attribution de 5 400 000 A l’ordre
AG du 25.05.2010, Remarque : ce plafond s’impute sur actions soit 0,73% du du jour du
22e résolution celui de la 21e résolution ainsi que sur capital au jour de Conseil du
Pour une durée de : celui prévu par la 16 e résolution de l’AG l’attribution 07.03.2011
26 mois du 25.05.2010
Echéance : 25.07.2012
0,20% du capital pour les dirigeants
mandataires sociaux
Remarque : ce plafond s’impute sur
celui de 4% prévu par la 22e résolution
de l’AG du 25.05.2010
Annulation Annuler des actions acquises Accordée par : 10% du nombre total d’actions par Néant NA
d’actions dans le cadre des AG du 27.05.2008, période de 24 mois
programmes de rachat 17e résolution
Pour une durée de :
26 mois
Echéance anticipée :
25.05.2010
Accordée par : 10% du nombre total d’actions par Néant Néant
AG du 25.05.2010, période de 24 mois
23e résolution
Pour une durée de :
26 mois
Echéance : 25.07.2012
䡵 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être 䡵 Titres au porteur identifiables
reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de
l’assemblée, sauf délai plus court mentionné dans la L’article 6.3 des statuts prévoit que la Société peut à tout
convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant moment, conformément aux dispositions législatives et
ce délai. réglementaires en vigueur, demander à l’organisme chargé de
la compensation des titres des renseignements relatifs aux
Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et titres conférant immédiatement ou à terme le droit de vote dans
dans les conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées ses assemblées ainsi qu’aux détenteurs desdits titres.
générales par des moyens de visioconférence ou de
télécommunication. 䡵 Documents
La retransmission publique de l’assemblée par des moyens de Les statuts de la Société sont insérés dans le présent
communication électronique est autorisée sur décision du Document de référence. Tous rapports, courriers et autres
Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en documents, informations financières historiques, évaluations et
est donné dans l’avis de réunion et/ou de convocation. déclarations établies par un expert à la demande de l’émetteur
dont une partie est incluse ou visée dans le présent document,
Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché
ainsi que toute information financière y compris des filiales,
aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par
pour chacun des deux exercices précédant la publication du
l’usufruitier.
présent document peuvent être consultés soit sur le site internet
du groupe Société Générale soit au siège administratif.
Page
Politique financière 58
Services Financiers
Réseaux France Réseaux Internationaux
Spécialisés et Assurances
FRANCE
Société Générale* Banque de Polynésie 72,1% Groupe Franfinance 100%
Groupe Crédit du Nord 100% Société Générale 90,1% Groupe CGL 99,9%
Groupe Boursorama 57,8% Calédonienne de Banque Groupe Sogécap 100%
Compagnie Générale Banque Française 50,0% Sogessur 100%
100%
d'Affacturage Commerciale Océan Indien Temsys 100%
Sogéfinancement 100% SG de Banque aux Antilles 100% La Banque Postale Financement 35,0%
Sogéfimur 100%
Sogelease France 100%
Sogébail 53,9%
SG Services 100%
Transactis 50,0%
SG Capital 100%
Développement
Généfimmo 100%
Généfim 100%
Sogéprom 100%
EUROPE
SKB Banka Slovénie 99,7% SG Banka SRBIJA Serbie 100% Groupe ALD International 100%
BRD-Groupe SG Roumanie 59,4% Podgoricka Banka Monténégro 90,6% Groupe GEFA Allemagne 100%
SG Express Bank Bulgarie 99,7% Delta Credit Russie 100% Groupe Fiditalia Spa Italie 100%
Komercni Banka A.S. (KB) 60,4% Groupe Rosbank Russie 74,9% Groupe SG Equipment Finance 100%
République Tchèque SG-Splitska Bank Croatie 100% Eurobank Pologne 99,5%
General Bank of Greece Grèce 88,4% Bank Republic Georgie 81,2% Rusfinance Russie 100%
Banque SG Vostok Russie 100% Mobiasbanca Moldavie 79,8% Hanseatic Bank Allemagne 75,0%
Ohridska Banka ad Ohrid 70,0% Banka Société Générale Albania 85,8% Groupe SG Consumer Finance 100%
Macédoine Komercni Banka Bratislava Slovaquie 60,4%
AFRIQUE – MOYEN-ORIENT
SG Marocaine de Banques 56,9% SG de Banques au Bénin 78,8% Eqdom Maroc 46,3%
SG de Banques en Côte d'Ivoire 73,3% SG - SSB Limited Ghana 52,2% La Marocaine Vie 88,9%
Union Internationale de 57,2% Société Générale Mauritanie 51,0%
Banques Tunisie BFV SG Madagascar 70,0% AMERIQUE
SG de Banques au Cameroun 58,1% SG de Banques au Sénégal 64,5%
SG de Banque au Liban 19,0% SG Algérie 100% Banco Cacique S.A. Brésil 100%
National Société Générale 77,2% SG de Banques au Burkina 51,2% Banco Pecunia Brésil 100%
Bank Egypte SG de Banques en Guinée Equatoriale 52,4% SG Equipment Finance USA 100%
SG de Banques en Guinée 57,9% SG Tchadienne de Banque 55,2%
ASIE – AUSTRALIE
South East Asia Commercial 20,0% Family Credit Limited Inde 100%
Bank Vietnam
* Société-mère
Remarques :
- Les taux indiqués sont les taux d’intérêt du Groupe dans la détenue.
- Les groupes ont été positionnés dans la zone géographique où ils exercent principalement leur activité.
FRANCE
Société Générale* SGAM 100% Société Générale* Société Générale*
Amundi Group 24,9% Newedge Group 50,0% CALIF 100%
Parel 100% SG Securities (Paris) SAS 100%
SGSS France 98,2% Lyxor Asset Management 100%
Orbeo 50,0%
SG Option Europe 100%
Société Générale SCF 100%
IEC 100%
EUROPE
Société Générale Bank 100% SGSS Spa Italie 100% SG Bank Nederland N.V. Pays-Bas 100%
& Trust Luxembourg (2) Société Générale Securities SG Investments (U.K.) Ltd 100%
SG Private Banking Services UK Ltd Royaume-Uni
Suisse SA (1) 100% Royaume-Uni 100% SG Immobel Belgique 100%
SG Private Banking 100% SGSS Deutschland 100% Société Générale*
(Belgique) Kapitalanlagegesellschaft mbH Succursales de :
SG Hambros Bank Limited 100% Allemagne Milan Italie
Royaume-Uni EFS Luxembourg 100% Francfort Allemagne
SG Private Banking 100% Newedge Group Madrid Espagne
(Monaco) (1) Succursale de : Londres Royaume-Uni
Londres Royaume-Uni
Société Générale*
Succursale de :
Dublin Irlande
AMERIQUE
TCW Group Inc 100% Newedge USA, LLC 50,0% SG Americas, Inc. 100%
Etats-Unis Newedge Canada Inc 50,0% Etats-Unis
SG Americas Securities, LLC 100%
Etats-Unis
SG Canada 100%
Banco SG Brazil SA 100%
Société Générale*
Succursales de :
New-York Etats-Unis
Montréal Canada
ASIE – AUSTRALIE
SG Private Banking 100% Newedge Japan Inc 50,0% SG Securities Asia International 100%
(Japan) Ltd Newedge Group Holdings Ltd (Hong-Kong)
Succursale de : SG Securities North Pacific, 100%
Hong Kong Tokyo Branch Japon
SG Asia (Hong-Kong) Ltd 100%
SG Australia Holding Ltd 100%
SG Australia Ltd 100%
Lyxor Asset Management 100%
Japan Co Ltd
Société Générale (China) Ltd 100%
Fortune SGAM Chine 49,0%
Société Générale* Succursales de :
Singapour Séoul Corée du Sud
Tokyo Japon Taipei Taïwan
Hong Kong
Sydney Australie
䡲 Les métiers de Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services 䡲 A 196 points de base, le coût du risque des Réseaux
aux Investisseurs contribuent pour 2,3 Md EUR au PNB du Internationaux est stable en moyenne par rapport à 2009
Groupe, en retrait de -6,2% * par rapport à 2009. Ce recul (195 points de base). L’analyse des évolutions par pays
masque la bonne performance des métiers de Services aux montre une situation contrastée. En Russie et République
Investisseurs et la stabilisation des métiers de Gestion tchèque, le coût du risque est en nette baisse sur un an. En
d’Actifs et de Courtage. Grèce, la charge du risque est restée à un niveau élevé tout
au long de l’année. Enfin, dans un environnement macro-
économique dégradé, le coût du risque en Roumanie a
augmenté.
Frais de gestion
䡲 Les activités pérennes de la Banque de Financement et
d’Investissement enregistrent en 2010 une charge nette du
Les frais de gestion s’élèvent à 16,5 Md EUR en 2010 (+4,3% * risque de -72 M EUR (-922 M EUR en 2009), traduisant la très
par rapport à 2009). Cette évolution accompagne celle du PNB bonne résistance du portefeuille de clients durant toute
et traduit notamment les investissements réalisés dans la l’année. A 5 points de base en 2010, le coût du risque
Banque de Financement et d’Investissement en vue d’améliorer commercial est maintenu à un niveau très bas (79 points de
les dispositifs commerciaux et opérationnels. Les frais de base en 2009). La charge du risque des actifs gérés en
gestion des différents métiers de Services Financiers extinction est maîtrisée à -696 M EUR.
Spécialisés et Assurances, Services aux Investisseurs sont en
baisse à périmètre et taux de change constants, reflétant les 䡲 Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés se
recentrages stratégiques et l’amélioration de l’efficacité réduit de 35 points de base à 221 points de base (256 points
opérationnelle effectués au cours de l’année 2010. de base en 2009), notamment sur le Financement
d’équipements. Sur les métiers de Crédit à la consommation,
Au total, le coefficient d’exploitation de l’année (hors effet la diminution du coût du risque est également marquée,
PEL/CEL et hors impact des effets de la réévaluation (i) des hormis en Italie.
instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de
crédits corporates et (ii) des dettes liées au risque de crédit La baisse de la charge du risque en 2010 s’est par ailleurs
propre) s’améliore de plus de 2 points à 63,4% en 2010 contre accompagnée d’une hausse du taux de couverture des
65,5% en 2009. encours provisionnables à 72% fin 2010 contre 68% fin 2009.
Au total, le résultat d’exploitation du Groupe est porté à 5,7 Md
EUR en 2010, en très forte progression par rapport à 2009
(116 M EUR).
Résultat d’exploitation
A 83 points de base en 2010, le coût du risque de Société Le ROE du Groupe après impôt s’élève à 9,8%.
Générale (hors actifs gérés en extinction) affiche une diminution Le bénéfice net par action s’établit à 4,96 EUR pour 2010, et le
significative par rapport à 2009 (-23 points de base). Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale un
䡲 Le coût du risque des Réseaux France s’élève à 50 points dividende par action de 1,75 EUR, avec option de paiement en
de base, en retrait par rapport à 2009 (58 points de base), actions nouvellement émises.
évolution conforme aux attentes. La sinistralité reste faible sur
les crédits à l’habitat.
(1) 1res pertes de titrisation, participations bancaires non consolidées >10%, EL—provisions base portefeuille, EL sur portefeuille Equity, etc.
(2) En excluant (i) les gains ou pertes latents ou différés directement enregistrés en capitaux propres hors réserves de conversion, (ii) les titres super-subordonnés (TSS),
(iii) les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI) reclassés en capitaux propres et en déduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs de TSS et aux porteurs des
TSDI reclassés.
GROUPE SOCIETE GENERALE - Document de référence 2011 41
4 RAPPORT D’ACTIVITE DU GROUPE
Frais de gestion
Pertes de valeur sur les écarts
Les frais de gestion des pôles d’activités comprennent leurs d’acquisition
frais directs, les frais de structure du pôle, ainsi qu’une quote-
part des frais de structure de Groupe, ceux-ci étant par
Les dépréciations éventuelles des écarts d’acquisition sont
principe réaffectés aux pôles en quasi-totalité. Ne restent
enregistrées dans les pôles auxquels sont rattachées les
inscrits dans la Gestion Propre que les frais liés aux activités de
activités correspondantes.
ce pôle et certains ajustements techniques.
(1) Voir la note annexe n°11 aux comptes consolidés : Portefeuilles reclassés.
2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010
Produit net bancaire 7 466 7 791 4 749 4 930 7 028 7 836 3 239 3 539 2 534 2 270 (3 286) 52 21 730 26 418
Frais de gestion (4 911) (5 058) (2 681) (2 769) (3 981) (4 706) (1 818) (1 841) (2 228) (2 002) (147) (169) (15 766) (16 545)
Résultat brut d’exploitation 2 555 2 733 2 068 2 161 3 047 3 130 1 421 1 698 306 268 (3 433) (117) 5 964 9 873
Coût net du risque (970) (864) (1 298) (1 340) (2 320) (768) (1 224) (1 174) (40) (7) 4 (7) (5 848) (4 160)
Résultat d’exploitation 1 585 1 869 770 821 727 2 362 197 524 266 261 (3 429) (124) 116 5 713
Gains ou pertes nets sur autres actifs 2 6 7 1 (7) (7) (16) (5) (1) (1) 726 17 711 11
Charge fiscale (540) (637) (155) (156) (93) (624) (48) (148) (60) (71) 1 204 94 308 (1 542)
Résultat net 1 060 1 246 628 678 679 1 740 35 359 205 289 (1 499) (10) 1 108 4 302
Résultat net part du Groupe 1 007 1 233 459 492 663 1 730 26 343 201 289 (1 678) (170) 678 3 917
Coefficient d’exploitation 65,8% 64,9% 56,5% 56,2% 56,6% 60,1% 56,1% 52,0% 87,9% 88,2% n/s n/s 72,6% 62,6%
Fonds propres moyens 6 188 6 435 3 577 3 723 8 961 9 129 4 564 4 831 1 343 1 419 5 612 * 11 104 * 30 245 36 642
* Calculé par solde entre les fonds propres Groupe et les fonds propres alloués aux pôles.
(1) Changements en 2009 et 2010 :
– L’ensemble des résultats des métiers présenté ci-dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours
moyens de la période), complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et, le cas échéant, des exigences propres aux activités
d’assurances.
– Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux Réseaux France.
– Les activités de gestion structurée, indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management, et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d’Investissement à
compter du 1er janvier 2010
– Les entités SGAM AI CREDIT PLUS et SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES, précédemment rattachées au Hors Pôles, rejoignent la Banque de Financement et d’Investissement. D’autre part, le Groupe a transféré un portefeuille de titres
classé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu’à l’échéance du Hors pôles à la Banque de Financement et d’Investissement.
Réseaux France
DECOMPOSITION DU PNB DES RESEAUX FRANCE (EN M EUR) Dans un contexte de reprise économique progressive, le
dynamisme commercial des Réseaux France permet d’afficher
7 791
7 466 Commissions
des revenus annuels en croissance de +4,5% (1) dépassant ainsi
794 financières l’objectif annoncé. Respectant son engagement de participer
787
activement au financement de l’économie française, le pôle
Commissions
de service extériorise une croissance des encours de crédits de +3,1% (2)
2 605 en 2010 par rapport à 2009.
2 572 Autres
Marge d’intérêt
453 clientèle
361 commerciale
1 612
1 586 Marge d’intérêt
clientèle de
particuliers
Dotation
2 160 2 385 ou reprise
à la provision
PEL/CEL
1
-58
2009 2010
Dans un environnement de taux bas et de modifications Au total, sur l’ensemble des produits d’épargne de la clientèle
annoncées de certaines mesures fiscales incitatives de particuliers (dépôts, assurance-vie et OPCVM), la collecte
(notamment la déduction fiscale des intérêts d’emprunts et la loi nette des Réseaux France a atteint le niveau record de 4,3 Md
Scellier), la production de crédits immobiliers a atteint le EUR en 2010 contre 2,0 Md EUR en 2009.
niveau record de 19,1 Md EUR en 2010. Les encours de crédits
Les Réseaux France ont lancé en 2010 des produits « socio-
correspondant affichent ainsi une croissance de +6,7% (2) en
responsables » tels que l’Epargne Solidaire (permettant au
moyenne sur 2010 par rapport à 2009. Malgré une reprise
client particulier d’optimiser ses versements à des associations
encore timide de l’investissement des entreprises, les encours
caritatives) et « éco-responsables » comme la Carte
de crédits d’investissement ont progressé de +3,6% (2) en
Environnement à destination des entreprises.
moyenne sur 2010 par rapport à 2009. L’engagement pris
auprès des pouvoirs publics français par les banques Sur le plan de l’innovation technologique, les applications de
françaises de financer activement les PME a été largement mobile banking sur les plateformes Androïd et iPhone ont vu le
respecté par le groupe Société Générale. Ainsi, les Réseaux jour, cette dernière recevant le prix de l’application financière
France ont accordé en 2010 5,8 Md EUR de crédits Moyen et de l’année du classement « i Tunes Rewind 2010 ».
Long Terme, dépassant de plus de 300 M EUR l’engagement
Les résultats financiers font écho à ce dynamisme
initial.
commercial. Les revenus s’élèvent à 7 791 M EUR en 2010.
Les fonds de commerce des Réseaux France se sont Malgré un environnement de taux historiquement bas, la
significativement accrus en 2010. Le nombre de clients progression des encours permet à la marge d’intérêt
particuliers des trois enseignes (Société Générale, Crédit du d’enregistrer une croissance de +7,7% (1) par rapport à 2009.
Nord et Boursorama) a progressé de +3,9% par rapport à 2009 Les commissions progressent légèrement sur l’année (+0,6% (1)
(+400 000 clients particuliers en 2010 dont 165 000 venant de par rapport à 2009) affectées par le ralentissement des
SMC), pour atteindre 10,7 millions en fin d’année. commissions financières.
Les Réseaux France ont intensifié sur l’ensemble de l’année la L’augmentation maîtrisée des frais de gestion (+2,1% (2) par
collecte de dépôts. Fort d’une croissance dynamique de ces rapport à 2009) permet d’extérioriser un coefficient
encours (+9,5%(2) en 2010 par rapport à 2009), le ratio crédits/ d’exploitation en 2010 à 64,3% (1), en amélioration de 1,5 (1) point
dépôts s’améliore de 11 points sur 1 an à 128%. par rapport à 2009.
L’activité de distribution d’assurances connaît une croissance Conformément aux anticipations, le coût du risque de 2010
significative, tant sur la composante « vie », qui a extériorisé baisse à 50 points de base contre 58 en 2009. La sinistralité
une collecte nette en hausse sur un an de +23,9% (2), que sur la reste faible sur le crédit à l’habitat.
composante « non-vie », avec une progression des contrats
Au total, les Réseaux France dégagent un résultat net part du
signés de +32,6%(2) par rapport à 2009.
Groupe de 1 233 M EUR en 2010, en augmentation de +22,4%
sur un an.
Réseaux Internationaux
DECOMPOSITION DU PNB PAR ZONE GEOGRAPHIQUE (EN Md EUR) Les Réseaux Internationaux affichent en 2010 une contribution
satisfaisante aux résultats du Groupe. Les revenus progressent
4,9 Autres de +0,7% * par rapport à 2009 dans un environnement toujours
4,7 0,1 contrasté selon les régions. Les principaux indicateurs
Bassin med, Afrique S.
commerciaux confirment la reprise de la croissance : les
1,5 et Outre-Mer encours de crédits et dépôts augmentent sur un an
1,3
Autres pays d'Europe
respectivement de +5,5% * à 65,2 Md EUR et de +1,8% * à 66,4
0,4 0,5 centrale et orientale Md EUR, par rapport à fin 2009.
0,2 0,2 Grèce Forts de leurs 12,3 millions de clients particuliers à travers le
0,9 0,9 monde, les Réseaux Internationaux ont poursuivi le
Russie développement de leurs fonds de commerce en 2010
0,8 0,8 notamment grâce au dynamisme du Bassin méditerranéen, de
Roumanie l’Afrique subsaharienne et de l’Outre-Mer. Sur ces zones, le
1,1 1,1 Groupe a ouvert 61 agences et gagné plus de 306 000
République tchèque nouveaux clients particuliers. L’activité commerciale s’illustre
2009 2010 également par la croissance soutenue des crédits et des
dépôts (respectivement +10,1% * et +9,5% * par rapport à fin
2009). Le Groupe prévoit par ailleurs le déploiement de
solutions innovantes en Afrique subsaharienne avec notamment
l’extension d’un service de paiement par mobile dans 8 entités
à horizon 2012 et le lancement d’un concept de « Banque
Light » au second semestre 2011.
En Russie, parallèlement à la constitution d’une équipe de les politiques d’ajustement du dispositif (effectifs en baisse de
direction unifiée et au lancement de la consolidation juridique -16% et 24 fermetures d’agences en 3 ans) et de contrôle des
en 2010, le Groupe a poursuivi la mise en œuvre de mesures risques ont été reconduites.
d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et du contrôle des
Au total, les revenus des Réseaux Internationaux s’élèvent à
risques. Les encours de crédits et de dépôts des particuliers
4 930 M EUR.
affichent une forte progression de respectivement +13,4% * et
+6,0% * sur un an. En 2011, l’activité commerciale devrait A 2 769 M EUR, les frais de gestion annuels sont stables * par
profiter des perspectives macro-économiques encourageantes rapport à 2009, traduisant d’une part, la maîtrise des dépenses
et sera portée par un programme d’optimisation du dispositif de dans les implantations d’Europe centrale et orientale et d’autre
vente et le déploiement de synergies entre les entités du part, un développement organique concentré dans les bassins
Groupe. les plus dynamiques.
Dans les pays d’Europe centrale et orientale, les Le pôle affiche un résultat brut d’exploitation annuel de 2 161 M
performances restent hétérogènes. La gestion proactive du EUR en 2010, en progression de +1,4% * par rapport à 2009.
dispositif s’est traduite par 51 fermetures d’agences ciblées Au total, le coefficient d’exploitation diminue de 0,3 point par
(notamment en Grèce) et 30 ouvertures. rapport à 2009, à 56,2%.
En République tchèque (Komerční Banca), les bonnes A 196 points de base, le coût du risque des Réseaux
performances commerciales s’accompagnent de résultats Internationaux est stable par rapport à 2009 (195 points de
financiers solides. Les encours de crédits à la clientèle de base). Cette évolution est marquée par des tendances
particuliers progressent de +7,2% * sur un an. La contribution contraires : d’une part en Russie et en République tchèque où
au RNPG s’établit à 250 M EUR, en hausse significative de le coût du risque est en nette baisse et d’autre part en Grèce et
+28,2% * par rapport à 2009. En 2011, le Groupe va poursuivre en Roumanie où il s’est fortement accru en raison d’un
le déploiement d’une stratégie commerciale centrée sur environnement macroéconomique dégradé.
l’intensification de la relation client et l’optimisation des
Au global, les Réseaux Internationaux dégagent un résultat net
synergies. En Roumanie (BRD), en réponse à un
part du Groupe de 492 M EUR en 2010 (+7,5% * par rapport à
environnement dégradé, le Groupe a maintenu des mesures de
2009).
réduction des coûts et une politique sélective d’octroi de
crédits. La maîtrise des frais de gestion a permis de limiter la
baisse du résultat d’exploitation et d’extérioriser une
contribution positive au RNPG de 77 M EUR en 2010. En Grèce,
L’année 2010 s’est caractérisée par un environnement de Les métiers de Financement et Conseil réalisent une très
marché perturbé et sans tendance, marqué par l’amplification bonne année 2010 et affichent des revenus à 2 744 M EUR, en
des tensions sur les dettes souveraines européennes en mai et hausse de +3,5% * (+9,3% en données courantes) par rapport
novembre. Dans ce contexte, la Banque de Financement et à 2009. Les activités de financements structurés ont été
d’Investissement, SG CIB, a su adapter son modèle tourné particulièrement dynamiques et augmentent leur contribution
vers les clients et appliquer une politique stricte de gestion des aux revenus de la ligne-métier (+17% par rapport à 2009),
risques, afin d’extérioriser des revenus solides et équilibrés. A grâce notamment aux financements de ressources naturelles
7 836 M EUR, dont 71 M EUR au titre des actifs gérés en (+36% par rapport à 2009). SG CIB a ainsi participé au projet
extinction, les revenus sont en hausse de +7,5% * (+11,5% en China Wind Power (1) de financement d’une ferme éolienne en
données courantes) par rapport à 2009. Le pôle démontre sa Asie-Pacifique et financé des projets sociaux et
capacité à faire face aux évolutions du marché, en développant environnementaux à travers le monde, tels que le financement
son activité de conseil ainsi que son offre produit, et à anticiper d’un ensemble d’unités de production d’énergie solaire pour le
les évolutions réglementaires qui vont conduire à une compte d’EDF et d’hôpitaux en République Dominicaine. Son
désintermédiation plus importante du financement des expertise lui vaut d’être reconnu « Meilleur arrangeur en
entreprises en Europe. financement export » pour la 9e année consécutive (Trade
Finance Magazine, juin 2010) et « Meilleur établissement de
financement de projet en Asie » (Euromoney Magazine, juillet Matières premières dégagent des revenus en baisse de -35%
2010). Les activités de levée de capitaux conservent leur par rapport à 2009, à 2 555 M EUR. La baisse des volumes et
positionnement de premier plan sur les marchés dettes et des marges commerciales a eu des conséquences négatives
actions : n°1 sur les « émissions actions et produits sur actions sur les activités liées aux produits de flux, notamment sur les
en France » (1) (n°5 en 2009), n°2 sur les « émissions taux. Les résultats de la franchise produits structurés sont en
obligataires en euros par les souverains » (2) (n°3 en 2009) et n°3 revanche satisfaisants, confirmant la pertinence de l’approche
sur les « émissions obligataires en euros par les entreprises » (2) cross-asset mise en place depuis 2009. La part de marché sur
(n°3 en 2009). La ligne-métier affiche de bonnes performances la plateforme électronique « FX All » progresse sur l’année de
sur les financements d’acquisition et les financements à effet de 0,7 point à 4,3%.
levier, ces derniers étant en croissance de +42% par rapport à
Tout au long de l’année, le Groupe a mis en œuvre une
2009. Avec des mandats de conseil sur des opérations
politique active de réduction des actifs gérés en extinction qui
significatives telles que l’acquisition d’Areva T&D par Alstom et
s’est traduite par 8,6 Md EUR de cessions et amortissements.
la fusion d’International Power avec GDF Suez Energy,
Après avoir enregistré des revenus fortement négatifs en 2009
l’expertise du Groupe a été récompensée par le titre de
(-2 820 M EUR), les revenus de 2010 sont positifs à 71 M EUR.
« Conseil de l’année en fusions acquisitions en France »
(Acquisitions Monthly, décembre 2010). Les frais de gestion augmentent de +14,0% * en 2010 par
rapport à 2009 (+18,2% en données courantes), notamment
En 2010, les Activités de Marché affichent des revenus de
sous l’effet des investissements réalisés pour transformer le
5 021 M EUR, en baisse de -32,9% * (-31,6% en données
modèle opérationnel. Par ailleurs, dans sa stratégie affirmée de
courantes) par rapport à 2009, pénalisée par des conditions de
développer l’orientation client, le pôle a renforcé ses équipes
marché difficiles notamment au deuxième trimestre et des
de couverture commerciale en recrutant des « senior bankers »,
tensions sur la dette souveraine en zone euro.
des originateurs sur les activités de financement et conseil ainsi
Les revenus Actions s’établissent à 2 466 M EUR en 2010, soit que des forces de vente sur les activités de marché. Afin de
une baisse de -28% par rapport à 2009. Malgré des paramètres toujours mieux servir ses clients en leur donnant accès aux
de marché défavorables (volatilité élevée, hausse de la principaux bassins d’investisseurs, SG CIB a enrichi son offre
corrélation, faibles volumes), l’activité commerciale a bien produits en lançant sa plateforme d’exécution globale sur le
résisté et démontre la solidité de la franchise. A partir du change et sa couverture des grandes devises en obtenant le
troisième trimestre, la ligne-métier a bénéficié de l’amélioration statut de « primary dealer » de bons du trésor britanniques et
des indices et a affiché de bonnes performances sur les américains (respectivement depuis septembre 2010 et février
produits de flux et structurés. En 2010, SG CIB a une nouvelle 2011).
fois été élu « meilleur établissement de l’année en dérivés
Sur l’année, le coefficient d’exploitation des activités pérennes
actions » (Risk magazine, janvier 2011). L’expertise de la ligne-
s’établit à 59,7% (60,1% pour le pôle), soit un niveau parmi les
métier est également confirmée par le maintien de ses positions
plus compétitifs de l’industrie. Au total, le résultat brut
de premier plan sur les marchés warrants (n°1 mondial avec
d’exploitation s’établit à 3 131 M EUR en 2010.
12,4% de parts de marché en 2010) et ETF (n°2 européen avec
20,3% de parts de marché fin 2010). Lyxor démontre encore Traduction d’une prise de risques prudente et de la qualité du
une fois le dynamisme de son activité avec une augmentation portefeuille de crédit, le coût net du risque annuel des activités
de ses encours sous gestion de 7,5 Md EUR à 96,1 Md EUR fin pérennes de la Banque de Financement et d’Investissement est
2010, soit une hausse de +8%(3) par rapport à fin 2009. Il se voit très faible (5 points de base contre 79 points de base en 2009).
par ailleurs attribuer les titres de « Meilleure plateforme de A -696 M EUR sur 2010, la charge du risque des actifs gérés en
comptes gérés » (Hedgeweek Awards, mars 2010) et de extinction est conforme aux anticipations, divisée par 2 par
« #1 Global Provider in ETF » (Risk Magazine Institutional rapport à 2009.
Investors Ranking, juin 2010).
La Banque de Financement et d’Investissement extériorise un
Dans une conjoncture marquée par la dégradation des résultat d’exploitation de 2 362 M EUR sur l’année (contre
paramètres de marché, les activités Taux, Changes et 727 M EUR en 2009) et une contribution au résultat net part du
groupe de 1 730 M EUR (contre 663 M EUR en 2009).
Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence (54) (12) +77,8%
DECOMPOSITION DU PNB DES SERVICES FINANCIERS SPECIALISES ET Le pôle Services Financiers Spécialisés et Assurances
ASSURANCES (EN Md EUR) regroupe :
2009 2010
La contribution au résultat du Groupe du pôle Services En 2010, le produit net bancaire des Services Financiers
Financiers Spécialisés et Assurances est en nette hausse en Spécialisés s’établit à 3 027 M EUR, en hausse de +6,9% * par
2010 à 343 M EUR, témoignant de la bonne dynamique des rapport à 2009 (+8,6% en données courantes). Le résultat brut
activités assurances et du redressement des métiers de d’exploitation s’élève à 1 390 M EUR, en progression par
financement. rapport à 2009 (+17,0% * et +20,0% en données courantes) et
le coefficient d’exploitation s’améliore de 4,3 points, à 54,1% en
Le métier de Crédit à la consommation amorce en 2010 une
2010.
reprise de la production, qui s’élève à 11,4 Md EUR (+0,5% *
par rapport à 2009 hors Italie), notamment en Russie (+44,3% * L’activité Assurances réalise une très bonne année, tant en
par rapport à 2009). Compte tenu du contexte économique France qu’à l’international. En assurance-vie, dans un contexte
encore fragile, le Groupe a conservé sa politique d’octroi de de taux favorable, la collecte nette atteint un niveau record de
crédits très sélective et a poursuivi sa stratégie de recentrage 5,4 Md EUR en 2010 (+42,6% * par rapport à 2009), concentrée
des activités sur les bassins géographiques porteurs. L’année sur les supports en euros. L’assurance-dommages a également
2011 sera notamment consacrée au redressement de la filiale démontré son dynamisme en 2010, tant sur le segment Auto
italienne afin de rétablir pleinement la performance du métier de que celui de l’Habitation, avec une production en hausse de
Crédit à la consommation à l’horizon 2012. +14,9% (hors assurance des moyens de paiements) par
rapport à 2009.
La production de crédits du métier de Financement des biens
d’équipements professionnels a repris graduellement, dans le Le produit net bancaire de l’activité Assurances s’élève à
sillage des investissements des entreprises. Sur l’année, la 512 M EUR en 2010, en progression de +13,0% * par rapport à
production s’établit à 7,3 Md EUR (hors affacturage), en recul 2009.
limité par rapport à 2009 (-3,6% *). Les marges de crédit se
Le coût du risque des Services Financiers Spécialisés s’élève à
sont maintenues à un bon niveau. Leader européen sur ce
221 points de base (256 points de base en 2009), révélant une
marché, le Groupe a consolidé ses positions, notamment en
baisse significative de 35 points de base, notamment sur le
matière de financement multi-pays à l’égard des constructeurs
Financement d’équipements. Sur les métiers de Crédit à la
de biens d’équipements (vendor program).
consommation, la diminution du coût du risque est également
Le métier de Location longue durée et gestion de flottes de marquée hormis en Italie.
véhicules affiche en 2010 une croissance soutenue avec la
Au total, le pôle Services Financiers Spécialisés et
mise en location de près de 214 000 véhicules (+21,2% (1) par
Assurances extériorise en 2010 un résultat d’exploitation de
rapport à 2009). Au global, le parc de véhicules (841 000 unités
524 M EUR contre 197 M EUR en 2009. Le résultat net part du
à fin 2010) est en progression de +6,5% (1) par rapport à 2009,
Groupe s’élève à 343 M EUR, alors qu’il était de 26 M EUR en
porté par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Le marché
2009.
du véhicule d’occasion s’est sensiblement amélioré sur l’année,
permettant un net redressement des performances financières
du métier.
(1) A isopérimètre.
Le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux marché (12,1% en 2010 sur les principaux marchés dont il est
Investisseurs regroupe trois activités : membre). Enfin, l’activité de Gestion d’Actifs affiche chez TCW
un retour à une collecte positive en fin d’année.
䡲 la Banque Privée (Société Générale Private Banking) ;
En dépit de bonnes performances commerciales, le contexte
䡲 la Gestion d’Actifs (Amundi, TCW) ; macro-économique reste encore peu favorable aux activités du
䡲 les Services aux Investisseurs (Société Générale pôle, notamment en raison de la persistance de taux d’intérêt
Securities & Services) et Courtage (Newedge). historiquement bas et d’investisseurs privés et institutionnels
encore très prudents face à des marchés incertains. Les
Sur l’année 2010, le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et
revenus 2010 du pôle s’établissent à 2 270 M EUR, en retrait de
Services aux Investisseurs a amélioré ses performances et
-6,2% * (-10,4% en données courantes) par rapport à 2009. Les
renforcé ses positions commerciales. La Banque Privée, avec
efforts d’optimisation de l’efficacité opérationnelle ont permis de
des actifs gérés à 84,5 Md EUR (contre 75,4 Md EUR fin 2009),
diminuer les frais de gestion de -2,7% * (-10,1% en données
consolide ses positions à la fois en France et en Europe. La
courantes par rapport à 2009) à 2 002 M EUR. Le résultat brut
dynamique des métiers de Services aux Investisseurs se
d’exploitation s’établit sur l’année à 268 M EUR, soit une baisse
traduit par une progression sur un an de +9,4% des actifs en
de -23,5% * (-12,4% en données courantes par rapport à 2009).
conservation et par l’obtention du titre de « conservateur de
Pour 2010, la contribution du pôle au résultat net part du
l’année en France » (ICFA European Awards, novembre 2010).
Groupe s’élève à 289 M EUR contre 201 M EUR pour 2009.
Newedge maintient sa position de leader et ses parts de
* Les variations à périmètre et taux de change constant s’entendent hors l’activité « Gestion d’Actifs » suite à la création d’Amundi.
䡵 Banque Privée
ACTIFS GERES (EN Md EUR) En 2010, la Banque Privée démontre la qualité de sa franchise :
Société Générale Private Banking a été élue « meilleure banque
+3,4 +0,2 privée en France » et « Meilleure Banque Privée pour son offre
+4,3 +1,2 de produits structurés en Europe » (Euromoney magazine,
février 2011).
Les actifs gérés par la ligne-métier s’établissent en fin d’année
Collecte 84,5
nette
Valorisation Change Acquisition 2010 à 84,5 Md EUR, en progression de +9,1 Md EUR (+12,1%
75,4
par rapport à fin 2009). Cette croissance tient compte d’une
collecte annuelle solide de +4,3 Md EUR, soit un taux annualisé
31.12.2009 31.12.2010 de 5,7%, renforcée par des effets « marché » de +1,2 Md EUR,
« change » de +3,4 Md EUR, et périmètre de +0,2 Md EUR.
A 699 M EUR, les revenus de la ligne-métier reculent de
-17,9%* (-15,7% en données courantes) par rapport à 2009, et
intègrent des éléments exceptionnels de -81 M EUR,
correspondant pour une trentaine de millions d’euros à une
dépréciation sur titres et pour le solde à des provisions sur
risques opérationnels localisés. La performance financière de
2010 reste aussi marquée par une baisse du taux de marge à
98 pb (1) en 2010, contre 116 pb en 2009, qui s’explique
notamment par une moindre contribution de l’activité de
trésorerie (effet de la baisse des spreads et des taux sur le
marché monétaire). Parallèlement, les commissions et les
marges d’intérêt commerciales progressent de 8,6% sur l’année
(conséquence de l’augmentation des marges sur crédits et sur
dépôts).
(1) Hors éléments exceptionnels.
A 551 M EUR, les frais de gestion affichent une augmentation au Luxembourg, au Royaume-Uni, à Monaco et au Moyen-
limitée en 2010 par rapport à 2009 (+1,3% *, +4,8% en données Orient.
courantes). La ligne-métier a engagé un programme de
En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à 148 M
développement visant à renforcer son dispositif commercial et
EUR (303 M EUR en 2009) et la contribution de la ligne-métier
ses fonctions support, ce qui a conduit à une augmentation des
au résultat net part du Groupe s’élève à 111 M EUR (205 M
effectifs de 113 personnes sur ses implantations en France,
EUR en 2009).
䡵 Gestion d’Actifs
DECOMPOSITION DES ACTIFS GERES PAR PRODUITS A FIN 2010 Après trois trimestres de décollecte significative (-16,9 Md EUR)
(EN Md EUR) mais attendue chez TCW, suite à la restructuration engagée fin
2009, la dynamique commerciale positive s’est traduite par une
Alternatif Monétaires réguliers 1,5
collecte de 0,8 Md EUR au dernier trimestre 2010. Par ailleurs,
(hors Monét. Dyn. et CDO) 13,6
l’intégration réussie de MetWest et l’expertise de ses équipes
permettent d’anticiper dès 2011 un développement commercial
solide du nouvel ensemble TCW. Avec sept fonds TCW et
Diversifiés 3,4
Metwest classés cinq étoiles au classement Morningstar, TCW
peut s’appuyer sur de très bonnes performances, en particulier
Obligataires
celles des fonds « US Fixed Income Total Return Bond » de
(hors CDO) 47,1
TCW et de MetWest, (respectivement 3,8 Md EUR et 8,7 Md
Actions 21,4 EUR d’actifs gérés) pour soutenir le développement du fonds
de commerce. Après prise en compte d’un effet « marché » de
+4,6 Md EUR, d’un effet « change » de +5,5 Md EUR et d’un
effet périmètre de +23,1 Md EUR (dont 22,2 Md EUR lié à
l’intégration de MetWest), les actifs sous gestion s’établissent
fin décembre à 87,0 Md EUR (contre 70,0 Md EUR fin
décembre 2009).
Dans un contexte de changements de périmètre importants, Sur l’année 2010, le résultat brut d’exploitation ressort à 20 M
liés d’une part à l’apport des activités de SGAM à Amundi et EUR en 2010 contre -10 M EUR en 2009.
d’autre part, l’acquisition de MetWest par TCW, les revenus tout
comme les frais de gestion de la ligne-métier reculent sur un an Après prise en compte de la contribution d’Amundi (100 M
de respectivement -32,7% * (-26,2% en données courantes) à EUR), le résultat net part du Groupe s’établit à 111 M EUR
477 M EUR et -35,2% * (-30,3% en données courantes) à 457 M contre -10 M EUR en 2009.
EUR.
Sur l’année, les métiers de Services aux Investisseurs et de européen de services titres » par le magazine Financial-i et
Courtage affichent des revenus en hausse de +3,1% * à 1 094 « Conservateur de l’année en France » par le magazine ICFA
M EUR. (International Custody & Fund Administration).
Les activités Services aux Investisseurs affichent une bonne Dans un environnement volatil où les volumes sont en hausse,
dynamique commerciale en remportant des mandats tels que l’activité de Courtage enregistre une progression de ses
Credit Suisse Securities Europe. Par ailleurs, la ligne-métier a revenus par rapport à 2009. Newedge maintient sa position de
signé des partenariats commerciaux avec US Bancorp aux n°1 sur le marché US (Futures Commission Merchants,
Etats-Unis, National Bank of Abu Dhabi au Moyen-Orient et novembre 2010) et affiche une part de marché de 12,1%.
Oddo en France. Les actifs en conservation augmentent sur un Sous l’effet des mesures de réduction des coûts, les métiers de
an de +9,4% par rapport à fin décembre 2009 et les actifs Services aux Investisseurs et de Courtage affichent des frais
administrés restent stables (respectivement à 3 362 Md EUR et de gestion à 994 M EUR, en baisse de -4,8% * (-5,0% en
à 455 Md EUR). Grâce aux performances commerciales, données courantes) par rapport à 2009. Le résultat brut
l’impact négatif du niveau historiquement bas des taux (EONIA d’exploitation et la contribution de la ligne-métier au résultat net
à 0,43% en moyenne sur l’année) a été contenu. Par ailleurs, part du Groupe progressent respectivement à 100 M EUR
l’activité a été primée en 2010 comme « meilleur fournisseur (contre 13 M EUR en 2009) et à 67 M EUR (contre 6 M EUR en
2009).
Hors Pôles
Le résultat brut d’exploitation Hors Pôles de 2010 s’établit à portefeuille de participations intègre notamment des
-117 M EUR contre -3 433 M EUR en 2009. Sur l’ensemble de dépréciations durables (-8 M EUR en 2010 contre -75 M EUR
l’année, il intègre en particulier : en 2009) ainsi que les produits de la cession de
participations (+72 M EUR en 2010 contre +4 M EUR en
䡲 la réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les 2009).
portefeuilles de crédits corporates pour -59 M EUR (-1 622 M
EUR en 2009) ; Au 31 décembre 2010, le prix de revient IFRS du portefeuille de
participations industrielles s’établit à 0,61 Md EUR, pour une
䡲 la réévaluation des dettes liées au risque de crédit propre du valeur de marché de 0,84 Md EUR.
Groupe à hauteur de 427 M EUR (-720 M EUR en 2009) ;
Notes méthodologiques
1- Les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2010 part du Groupe en IFRS, en excluant (i) les gains ou pertes
ont été arrêtés par le Conseil d’administration en date du latents ou différés directement enregistrés en capitaux
15 février 2011 propres hors réserves de conversion, (ii) les titres super-
Les éléments financiers présentés au titre de l’exercice clos subordonnés (« TSS »), (iii) les titres subordonnés à durée
le 31 décembre 2010 et les informations comparatives au titre indéterminée (« TSDI ») reclassés en capitaux propres et en
de l’exercice 2009 ont été établis en conformité avec le déduisant (iv) les intérêts à verser aux porteurs des TSS et
référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) aux porteurs des TSDI reclassés. Le résultat pris en compte
tel qu’adopté dans l’Union européenne et applicable à cette pour calculer le ROE est déterminé sur la base du résultat net
date. part du Groupe en déduisant les intérêts, nets d’effet fiscal, à
verser aux porteurs de titres super-subordonnés sur la
2- Le ROE du Groupe est calculé sur la base des fonds période et, depuis 2006, aux porteurs des TSDI reclassés
propres moyens, c’est-à-dire des capitaux propres moyens (336 M EUR en 2010 vs 398 M EUR en 2009).
3- Pour le calcul du bénéfice net par action, le « résultat net 4- L’actif net correspond aux capitaux propres part du Groupe,
part du Groupe de la période » est corrigé (réduit dans le cas déduction faite (i) des TSS (6,4 Md EUR), des TSDI reclassés
d’un bénéfice et augmenté dans le cas d’une perte) des (0,9 Md EUR) et (ii) des intérêts à verser aux porteurs de TSS
intérêts, nets d’effet fiscal, à verser aux porteurs de : et aux porteurs de TSDI, mais réintégrant la valeur comptable
des actions de trading détenues par le Groupe et des actions
䡲 TSS (311 M EUR en 2010 vs 313 M EUR en 2009) ; en solde du contrat de liquidité. Le nombre d’actions pris en
䡲 TSDI reclassés en capitaux propres (25 M EUR en 2010 vs compte est le nombre d’actions ordinaires émises au 31
25 M EUR en 2009). décembre 2010 (y compris actions de préférence), hors
actions propres et d’autocontrôle, mais y compris (a) les
Ce bénéfice net par action est alors déterminé en rapportant
actions de trading détenues par le Groupe et (b) les actions
le résultat net part du Groupe de la période ainsi corrigé au
en solde du contrat de liquidité.
nombre moyen d’actions ordinaires en circulation, hors
actions propres et d’autocontrôle, mais y compris (a) les Société Générale rappelle que des informations relatives aux
actions de trading détenues par le Groupe et (b) les actions résultats de l’exercice sont également disponibles sur son
en solde du contrat de liquidité. site internet www.societegenerale.com dans la partie
« Investisseur ».
䡵 POLITIQUE FINANCIERE
L’objectif de la politique du Groupe en matière de gestion du exigences minimales en fonds propres et l’extension du
capital est d’optimiser l’utilisation des fonds propres pour périmètre d’application des méthodes avancées se poursuit au
maximiser le rendement à court et long terme pour l’actionnaire, sein du Groupe.
tout en maintenant un niveau de capitalisation (ratio Tier 1)
Les systèmes de mesure des risques sont régulièrement
cohérent avec le statut boursier du titre et la cible du Groupe.
enrichis. Par exemple, des analyses de portefeuilles portant sur
Le ratio Tier 1 en environnement Bâle 2 se situe à fin 2010 à l’ensemble des engagements du Groupe sont réalisées et
10,6%. La légère baisse par rapport à fin 2009 (-14 pb) résulte présentées à la Direction du Groupe, afin d’analyser le profil de
des évolutions respectives des ressources et des emplois de risques des portefeuilles de crédits selon des axes sectoriels et
fonds propres sur l’exercice. géographiques.
Par ailleurs, le Groupe poursuit de façon continue le
développement de son dispositif de stress-tests globaux
intégrant l’ensemble du profil de risque du Groupe et
Structure financière du Groupe permettant de mesurer la résilience du Groupe à des scenarii
de crises macroéconomiques. Ceux-ci sont intégrés et déclinés
Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent au 31 décembre dans les différentes composantes de la gestion des équilibres
2010 à 46,4 Md EUR (1) (42,2 Md EUR à fin 2009) et l’actif net financiers et du ratio Tier 1 ; ils sont conduits régulièrement (a
par action à 54,0 EUR (intégrant -0,27 EUR de moins-values minima annuellement) dans le cadre du processus budgétaire
latentes) en progression de +10,3% sur l’année. et les résultats de ces exercices de stress-tests sont présentés
au Comité des risques. Le Groupe a en outre participé en juillet
En 2010, Société Générale a racheté 2,9 millions de titres dans 2010 à l’exercice de stress-test européen mené sous l’égide du
le cadre de la couverture des actions gratuites octroyées aux CEBS (Committee of European Banking Supervisors,
salariés. Hors actions détenues dans le cadre des activités de nouvellement rebaptisé EBA). Les résultats ont confirmé la
trading, le Groupe détient ainsi, à fin 2010, 12,3 millions bonne capacité de résilience du Groupe, en affichant un ratio
d’actions d’auto-détention et 9,0 millions d’autocontrôle Tier 1 de 10,0% en scenario adverse incluant les chocs sur les
(représentant au total 2,85% du capital). Par ailleurs, Société encours souverains, soit un niveau en phase avec la moyenne
Générale détient 7,5 millions d’options d’achat sur son propre des pairs et qui montre la capacité du Groupe à assurer
titre en couverture de plans attribués à ses salariés. correctement le financement de l’économie à la fois en scenario
Dans le référentiel Bâle 2, les encours pondérés au central et en environnement fortement dégradé.
31 décembre 2010 s’élèvent à 334,8 Md EUR contre 324,1 Md L’exercice 2010 a été marqué par le développement du
EUR à fin décembre 2009. Le ratio Tier 1 à fin d’année s’élève à dispositif d’appétit pour le risque, dont l’objectif consiste à
10,6% (2) (dont 8,5% pour le Core Tier 1). Celui-ci intègre les améliorer le pilotage stratégique du Groupe. Ce dispositif
effets liés au versement d’un dividende de 1,75 EUR par action formalise la fixation et la validation de cibles, par le Conseil
(soit un taux de distribution de 35%), tel qu’il est proposé par le d’administration, de certains indicateurs-clés du Groupe,
Conseil d’administration à l’Assemblée générale. Par ailleurs, le tout en intégrant une analyse du couple rendement/risque des
Conseil d’administration propose également d’offrir aux métiers, et contribue ainsi à apporter une vision
actionnaires qui en feront le choix, la possibilité du paiement du complémentaire à celle de l’exercice des stress-tests globaux.
dividende en actions nouvellement émises. Les premiers indicateurs ont fait l’objet d’une présentation au
Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, ainsi qu’au
Le Groupe est noté A+ par S&P et Fitch et Aa2 par Moody’s.
Conseil d’administration. Ce dispositif doit également permettre,
à terme, à la Direction du Groupe de suivre de façon récurrente
différents indicateurs relatifs aux risques supportés par
Pilotage en environnement Bâle 2 l’ensemble du Groupe, d’analyser plus finement les évolutions
des profils de risques des divers métiers qui constituent le
Groupe, et de développer une vision synthétique par nature de
Le groupe Société Générale utilise depuis le 1er janvier 2008 les risques (risque de marché, risque de crédit, risque
méthodes avancées (IRBA et AMA) pour le calcul de ses opérationnel, autres risques).
(1) Ce montant comprend notamment (i) 6,4 Md EUR de titres super-subordonnés, 0,9 Md EUR de titres subordonnés à durée indéterminée et (ii) des moins-values latentes
nettes pour -0,20 Md EUR.
(2) Hors effets du floor (exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers) : -28 points de base sur le ratio Tier 1.
䡵 Evolution réglementaire
Afin de mieux prendre en compte le risque de défaut et de En emplois :
migration de rating des actifs figurant dans le portefeuille de
négociation (actifs tranchés et non tranchés) et afin de réduire
䡲 le remboursement de preference shares éligibles en Tier 1
pour 0,5 Md EUR ;
la procyclicité de la Valeur en Risque (VaR), le Comité de Bâle
a publié en juillet 2009 de nouvelles propositions (dites Bâle 䡲 le produit de la croissance interne, limité à 0,2 Md EUR (hors
2.5) en introduisant une charge en fonds propres au titre du effet change) et reflétant ainsi une croissance maîtrisée des
risque spécifique de marché (risque de migration de rating et encours pondérés du Groupe sur l’année 2010 ;
de défaut sur les émetteurs dans les portefeuilles de
négociation) : l’IRC (« Incremental Risk Charges »), le CRM 䡲 le financement d’opérations de croissance externe pour
0,7 Md EUR, avec notamment les acquisitions de MetWest et
(« Comprehensive Risk Measurement », spécifiques aux
de SMC ainsi que les cessions de Gaselys et ECS ;
portefeuilles de trading de corrélation). De plus, le régulateur
exige un calcul de VaR stressée estimée sur une période de 䡲 le dividende qui sera proposé à l’Assemblée générale au titre
crise. L’évolution concernant le risque spécifique sur les de l’exercice de 2010 ;
portefeuilles de négociation est applicable à compter du
31 décembre 2011. 䡲 les positions de titrisations mal notées venant en déduction
des fonds propres pour 1,2 Md EUR (hors effet change) ;
Fin décembre 2010 le Comité de Bâle a par ailleurs publié le
texte définitif des mesures d’amélioration de la résilience du 䡲 divers éléments pour 1,1 Md EUR (dont 0,4 Md EUR lié aux
rémunérations des instruments de capitaux propres et
système bancaire international dont la crise a mis en évidence
0,3 Md EUR lié à la neutralisation du résultat propre).
les faiblesses. Ces propositions dites « Bâle 3 » réforment le
cadre prudentiel applicable à la définition des fonds propres et 5,0 5,0
visent également à renforcer les exigences en fonds propres 0,3 Autres
pour la couverture de certains risques. Ces propositions ont fait Autres 1,1 0,5 Diminution de
capital Tier 1
l’objet d’une consultation publique et d’études quantitatives 0,3 disponible
d’impact au cours de l’année 2010, auxquelles le groupe (10,7% fin 2009
et 10,6%
Société Générale a participé. Les grands principes de cette Position de titrisations 1,2 fin 2010)
en déductions Bâle 2
réforme ont été arrêtés par les Chefs d’Etats lors du sommet de Augmentation de
Séoul en novembre 2010. La réforme Bâle 3 est applicable à capital
compter du 1er janvier 2013.
Dividendes 1,3 3,9 Résultat net part
du Groupe
Acquisitions de
metwest & SMC,
cessions de 0,7
Création et utilisation des fonds propres Gaselys & ECS
Croissance organique 0,2
du Groupe en 2010 Remboursement de
preference shares
0,5
Banque de Sunrise Investissement structuré de huit ans qui permet de bénéficier du remboursement de l’intégralité du capital initial à l’échéance
Financement et ainsi que de la « performance annuelle retenue » (i.e. cumul des performances mensuelles, en contrepartie de l’abandon de la
d’Investissement meilleure performance mensuelle) dans des fonds mixtes actions et obligations internationales.
Vol Target Lancement d’une solution d’investissement intégralement garantie en capital dont l’objectif est de permettre aux investisseurs
de bénéficier du potentiel de marchés actions lorsqu’ils sont haussiers et de se protéger en investissant sur le monétaire lorsque
ces derniers baissent.
SGI Emerging DLS Lancement de SGI Emerging Debt Long Short, un indice qui vise à capturer la valeur relative de la dette souveraine émise par les
pays émergents par rapport à celle des pays développés. Cet écart est capturé grâce à une position acheteuse sur des fonds
spécialisés dans les marchés obligataires émergents et une position vendeuse sur des indices d’obligations souveraines du
Royaume-Uni, des Etats-Unis et de la zone Euro. Le risque est géré de manière dynamique selon un mécanisme de ciblage de la
volatilité.
SGI Dynamic Bond Lancement de SGI Dynamic Bond, un indice reproduisant la performance d’une exposition dynamique à des fonds obligataires.
Le champ d’investissement de l’indice est constitué d’une sélection d’ETF et de fonds mutuels de maturités et zones
géographiques variées. L’objectif de cet indice est d’offrir une allocation capable de générer de la surperformance par rapport
aux stratégies obligataires traditionnelles en optimisant le ratio risque/rendement.
SGI Diversified Alpha Lancement de SGI DIVA, un indice systématique offrant une exposition diversifiée à une large gamme de classes d’actifs
(Actions, Volatilité des actions, Matières Premières et Taux d’Intérêt), et dont l’objectif est de générer une performance stable et
décorrélée des classes d’actifs traditionnelles tout en maintenant la volatilité à un niveau cible prédéfini.
Services Financiers ALD PRO’PME (ALD ALD PRO’PME est une solution de financement et de gestion de flotte automobile spécifiquement conçue pour la clientèle de
Spécialisés et Automotive -Maroc) PME et de professions libérales. Dans le cadre d’un contrat de 48 mois, ALD Automotive Maroc assure à la fois le financement
Assurances de l’acquisition du ou des véhicules ainsi que la gestion de la flotte, grâce à une large gamme de prestations techniques incluant
notamment l’entretien, les réparations, la mise à disposition d’un véhicule de remplacement ou encore l’assurance et
l’assistance…
ADE Micro-Assurance Créé en partenariat avec l’Institution Marocaine d’Appui à la Micro-Entreprise (INMAA), ADE Micro-Assurance est un contrat de
(La Marocaine-Vie) type Assurance des Emprunteurs destiné à couvrir les risques de Décès et Invalidité Absolue et Définitive toutes causes. En cas
de sinistre, la garantie de base prévoit le remboursement à l’INMAA du capital restant dû et de 2 échéances impayées au
maximum, tandis que la garantie optionnelle permet à l’assuré ou ses ayant-droit de toucher un capital forfaitaire variant en
fonction du capital emprunté.
Crédit Education Lancement par Krediver d’un produit dédié à ses clients facilitant un paiement par échéances, compte tenu du niveau élevé des
(SG Consumer frais de scolarité des universités privées en Turquie.
Finance – Turquie)
Application ALD Lancement de l’application pour iPhone ALD Ecodrive mesurant la souplesse de votre conduite et son impact sur
Ecodrive l’environnement : une « éco-conduite ».
(ALD Automotive – Grâce aux conseils d’éco-conduite d’« ALD ecodrive », le conducteur peut progresser rapidement, moins consommer et gagner
France) des éco-points.
ALD Sharing Lancement de ALD Sharing, une solution innovante d’autopartage destinée aux entreprises incluant :
(ALD Automotive – – une flotte de véhicules LLD (Location Longue Durée) intégrant le financement et l’ensemble des prestations ALD Automotive
France) (maintenance, assurance, carte essence,...) ;
– une technologie embarquée et des outils de gestion de la relation client qui permettent la prise en charge des véhicules en
libre service (enregistrement des utilisateurs, réservation sur extranet, service client), l’entretien de la flotte (nettoyage,
maintenance, plein de carburant) ;
– un système de gestion pour le suivi et l’optimisation de l’utilisation (reporting d’utilisation par utilisateur, consommation
carburant, émissions de CO2,…).
Banque Privée, Gestion Extension Licence Extension du périmètre d’intervention de SGSS Deutschland KAG aux « Other Funds » et « Mixed Funds » , avec
d’Actifs et Services aux SGSS Deutschland acceptation de nouveaux instruments (Private Equity, precious metal, single hedge funds, non secured debt).
Investisseurs KAG (Services aux
Investisseurs)
Global Securities L’offre de services est basée sur une alliance commerciale entre Société Générale Securities Services (SGSS) et US Bancorp
Services Alliance Fund Services. La mise à profit de l’expertise de chacun en termes d’offre de produits et de couverture géographique, permet de
(Services aux fournir une offre globale pour des fonds domiciliés en Europe ou aux Etats-Unis reposant sur une gamme de services titres
Investisseurs) unique et sur une assistance globale plus importante.
Extension de la Société Générale Securities Services (SGSS) et National Bank of Abu Dhabi (NBAD) ont signé un accord commercial qui
couverture de capitalise sur la capacité des deux partenaires de proposer à leurs clients une large gamme de services titres dans leurs régions
services titres respectives.
(Services aux
Investisseurs)
SGSS Athènes Validation du statut de General Clearing Member sur l’Athex Securities Market.
Gestion d’Actifs Acquisition par TCW de 100% de Metropolitan West Asset Management (MetWest), société de gestion de taux aux Etats-Unis.
Année 2009
Réseaux France Rachat à Dexia de sa participation minoritaire de 20% dans Crédit du Nord.
Réseaux Internationaux Augmentation de notre participation de 7% dans Rosbank. A l’issue de cette opération, Société Générale détient 64,7% de Rosbank.
Services Financiers Rachat des 13% de minoritaires via une Offre Publique de Retrait dans notre filiale d’assurance au Maroc « La Marocaine-Vie ».
Spécialisés et
Assurances
Gestion d’Actifs Création d’Amundi, un des leaders européens dans le domaine de la gestion d’actifs. Détenu à 25% par Société Générale et 75% par Crédit Agricole,
Amundi est issu du rapprochement de SGAM et CAAM.
Année 2008
Réseaux Internationaux Prise de participation majoritaire dans Rosbank, premier réseau bancaire privé en Russie. Société Générale détient 57,6% de Rosbank suite à
l’exercice de son option d’achat sur 30% du capital en février 2008 et au lancement d’une OPA en mai 2008 sur 7,6% du capital.
Acquisition de 20% du capital de la banque vietnamienne South East Asia Bank (SeABank).
Services Financiers Acquisition de Ikar Bank, société ukrainienne spécialisée dans le crédit à la consommation.
Spécialisés et
Assurances Acquisition par SG Equipment Finance de 100% de PEMA GmbH, société allemande de location de camions et remorques avec services.
Acquisition par SG Consumer Finance de 100% de General Financing, société lituanienne spécialisée dans le crédit à la consommation.
Gestion d’Actifs Acquisition de 1,6% supplémentaires du capital de TCW.
Banque Privée Acquisition de 100% de Canadian Wealth Management, société canadienne de gestion de fortune.
Acquisition par SG Hambros de 100% des activités de gestion de fortune d’ABN AMRO Bank N.V. à Gibraltar.
Prise de participation minoritaire dans Rockefeller Financial Services aux USA.
Services aux Acquisition de 100% de l’activité services titres de Capitalia en Italie.
Investisseurs et Epargne
en ligne Création de Newedge, un des leaders mondiaux dans les services de courtage. Détenu conjointement à 50/50 par Société Générale et Calyon,
Newedge est issu du rapprochement entre Fimat et Calyon Financial.
Services Financiers Cession du groupe ECS à Econocom. Au terme de la transaction, Société Générale devient ainsi actionnaire d’Econocom à hauteur de 10,4%.
Spécialisés et
Assurances
Année 2009
Gestion d’Actifs Cession de la filiale londonienne de gestion d’actifs (SGAM UK) à GLG Partners, Inc.
Année 2008
Réseaux Internationaux Cession de la totalité de la participation détenue par Société Générale (7,8%) dans le capital de BankMuscat (Sultanat d’Oman).
En 2010, la reprise mondiale a gagné en vigueur par rapport à (harmonisation des normes comptables, pratiques de
l’année précédente. Elle demeure toutefois modérée, inégale rémunération, fonctionnement des marchés OTC des dérivés,
selon les zones géographiques et globalement soumise à un etc.). Parallèlement, aux Etats-Unis, le Dodd-Frank Act a posé
certain nombre de facteurs d’instabilité. les bases de la supervision du risque systémique ainsi que
l’encadrement de certaines activités des banques de
Dans l’ensemble, les pays matures ont renoué avec la
financement et d’investissement (Volcker Rule).
croissance mais elle reste modérée en raison de tendances
lourdes (effets rémanents de la crise : taux de chômage élevé, Plus généralement, les discussions de place devront s’attacher
désendettement de la sphère privée, dissipation des effets des à faire émerger un modèle de croissance durable pour le
plans de relance, etc.) et contrastée selon les pays. A l’inverse, secteur financier, qui préserve pleinement la capacité des
les grandes économies émergentes ont vu leur potentiel de banques à financer l’économie dans un contexte de politiques
croissance quasi inchangé, soutenu par une demande budgétaires plus restrictives et qui évite les biais concurrentiels
intérieure forte et des Etats peu endettés. entre les différents pays.
Après deux années marquées par la crise de la dette privée, Au global, les nouvelles contraintes réglementaires pèseront sur
des tensions sont apparues sur la dette publique, notamment la rentabilité de certaines activités ou influenceront le modèle
dans la zone euro. Au global, les facteurs d’incertitude de développement de certains acteurs bancaires, notamment
demeurent nombreux, rendant la reprise économique mondiale sur les métiers consommateurs de ressources rares. Dans un
fragile (effets indésirables des politiques budgétaires contexte de croissance molle dans les pays matures, les zones
restrictives sur la reprise ou sur les marchés de dette publique, offrant les perspectives les plus attractives resteront
évolution des taux et de l’inflation, divergence de croissance recherchées. A ce titre, les banques des grandes économies
entre économies émergentes et développées pouvant créer de émergentes ont consolidé en 2010 leur position dans le haut
l’instabilité en termes de mouvements de capitaux et sur les des classements mondiaux en termes de capitalisation
changes, évolution du prix des matières premières, etc.). boursière.
Sur le plan réglementaire, les discussions de place lancées à Le groupe Société Générale a bien traversé l’année 2010,
l’initiative du G20 pour le secteur financier ont progressé. Fin soutenu par un rebond sensible de ses résultats, confirmant
2010, le Comité de Bâle a livré l’ensemble des nouvelles ainsi la solidité de son modèle de banque universelle. Le vaste
contraintes qui régiront le système bancaire à partir de 2013 en projet d’entreprise Ambition SG 2015 vise à prolonger cette
matière de fonds propres et de liquidité ainsi que le calendrier dynamique en renforçant notamment la relation client et
progressif de mise en œuvre. Plusieurs points restent toutefois l’efficacité de notre modèle opérationnel. Les perspectives de
à définir en coopération avec les régulateurs locaux résultats du Groupe, s’appuyant en particulier sur une gestion
(notamment des coussins en capital contracycliques en cas de optimisée de l’allocation de capital entre les métiers, et la
croissance excessive des crédits au niveau national). Dans le solidité financière du Groupe, permettront de financer la
prolongement des initiatives du G20, d’autres travaux suivis par croissance tout en ayant la capacité de respecter les nouvelles
le Comité de stabilité financière sont toujours en cours exigences en capital.
PASSIF
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 0,0 0,3 -98%
31 décembre 2010, en progression de 37,3 Md EUR des actions et autres instruments de capitaux propres de
(+12,5%) par rapport au 31 décembre 2009, dont +4,9 Md EUR 0,2 Md EUR.
d’effet dollar. Cette évolution correspond notamment à
Les dettes représentées par un titre s’élèvent à 141,4 Md
l’augmentation des comptes d’épargne à régime spécial de 5,8
EUR au 31 décembre 2010, en augmentation de 7,8 Md EUR
Md EUR, des autres dépôts à vue de 26,3 Md EUR et à la
(+5,8%) par rapport au 31 décembre 2009, dont +5,4 Md EUR
baisse des autres dépôts à terme de 0,6 Md EUR. Les titres
d’effet dollar. Cette évolution résulte de l’augmentation des
donnés en pension augmentent de 6 Md EUR.
emprunts obligataires de 1,5 Md EUR et des titres du marché
Les créances sur les établissements de crédit, y compris les interbancaire et titres de créances négociables de 6,4 Md EUR.
titres reçus en pension livrée en réescompte, s’élèvent à
Les capitaux propres part du Groupe s’élèvent à 46,4 Md
70,3 Md EUR, en augmentation de 2,6 Md EUR (+3,9%) par
EUR au 31 décembre 2010 contre 42,2 Md EUR au
rapport au 31 décembre 2009, dont +2,1 Md EUR d’effet dollar.
31 décembre 2009. Cette évolution résulte principalement des
Cette évolution correspond notamment à l’augmentation des
éléments suivants :
prêts et comptes à terme de 1,5 Md EUR et à une augmentation
de 1,3 Md EUR des titres reçus en pension livrée. 䡲 le résultat de l’exercice au 31 décembre 2010 :
+3,9 Md EUR ;
Les dettes envers les établissements de crédit, y compris les
titres donnés en pension livrée en réescompte, s’élèvent à 䡲 la distribution du dividende relatif à l’exercice 2009 :
77,3 Md EUR au 31 décembre 2010, en diminution de 12,1 Md -0,7 Md EUR.
EUR (-13,5%) par rapport au 31 décembre 2009, dont +2,6 Md
Après la prise en compte des participations ne donnant pas le
EUR d’effet dollar. Cette évolution correspond notamment à la
contrôle (4,6 Md EUR), les fonds propres du Groupe s’élèvent à
diminution des dettes à vue de 1,9 Md EUR, à la diminution des
51 Md EUR au 31 décembre 2010.
dettes à terme de 10,5 Md EUR ainsi qu’à l’augmentation de
0,4 Md EUR des titres donnés en pension. Au 31 décembre 2010, les fonds propres du Groupe
contribuent à un ratio global Bâle 2 de solvabilité de 12,1%
Les actifs financiers disponibles à la vente s’élèvent à
pour un total d’engagements pondérés de 334,8 Md EUR ; la
103,8 Md EUR au 31 décembre 2010, en augmentation de 13,4
part des fonds propres prudentiels Tier 1 représentant 10,6%.
Md EUR (+14,8%) par rapport au 31 décembre 2009, dont +0,8
Md EUR d’effet dollar. Cette évolution résulte de l’augmentation
des effets publics et valeurs assimilées de 8,3 Md EUR, des
obligations et autres instruments de dettes de 4,8 Md EUR et
La valeur brute totale des immobilisations corporelles activités de Société Générale, les propriétés immobilières et les
d’exploitation du groupe Société Générale s’élève au équipements représentent peu à l’échelle du Groupe.
31 décembre 2010 à 22,8 Md EUR. Elle comprend
Par ailleurs, la nouvelle Tour Granite, 1re tour de France certifiée
principalement la valeur des terrains et constructions pour
Haute Qualité Environnementale de France, élue immeuble neuf
4,5 Md EUR, des actifs de location simple des sociétés de
de l’année 2008, a été livrée fin octobre 2008 conformément au
financement spécialisés pour 12,2 Md EUR, et des autres
planning. Les emménagements d’occupants en provenance de
immobilisations corporelles pour 6,1 Md EUR.
Paris ou de sites en fin de bail, plus chers, ont été terminés fin
La valeur brute totale des immeubles de placement du groupe mars 2009. En 2010, Granite a été également certifiée HQE
Société Générale s’élève au 31 décembre 2010 à 592 M EUR. exploitation.
La valeur nette des immobilisations corporelles d’exploitation et Les travaux de l’Immeuble Marchés ont commencé en juillet
des immeubles de placement du groupe Société Générale 2008, conformément aux objectifs, pour une livraison 1er
s’élève à 14,3 Md EUR, soit seulement 1,26% du total de bilan semestre 2012.
consolidé au 31 décembre 2010. De fait, de par la nature des
Page
Conseil d’administration 72
Direction générale 80
Comité exécutif 83
Première nomination : 2009 – Echéance du mandat : 2011 DIRECTEUR GENERAL DU GROUPE GROUPAMA
Administrateur indépendant
Ne détient aucun autre mandat au sein ou hors du groupe SG.
Détient 1 000 actions
Biographie : Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de
l’Ecole Nationale d’Administration. De 1987 à 1995, occupe Première nomination : 2003 – Echéance du mandat : 2013
divers postes au sein de l’Administration, Service de Autres mandats exercés dans des sociétés cotées
l’Inspection générale des Finances, Ministère de l’Economie et françaises : Administrateur : Véolia Environnement.
des Finances, Direction du Budget au Ministère du Budget et Représentant permanent de Groupama SA au Conseil
Cabinet du Ministre du Budget et de la Communication. En d’administration : Bolloré.
1995, rejoint Société Générale et prend successivement les
fonctions d’adjoint au Responsable, puis Responsable du Autres mandats exercés dans des sociétés cotées
département Corporate Banking à Londres. En 1998, devient étrangères appartenant au groupe de l’administrateur :
Responsable de la supervision globale et du développement du Administrateur : Médiobanca.
département Actions. Nommé Directeur financier délégué du Mandats exercés dans des sociétés non cotées : Directeur
groupe Société Générale en mai 2002. Devient Directeur général : Groupama Holding, Groupama Holding 2. Vice-
financier en janvier 2003. En 2008, est nommé Directeur Président et Administrateur : La Banque Postale Assurances
général du Groupe. Président-Directeur général de Société IARD.
Générale depuis mai 2009.
Biographie : Directeur financier de la MSA de l’Allier en 1979,
䡵 Anthony WYAND Directeur gestion comptable et consolidation de la CCAMA
(Groupama) en 1987, Directeur des Assurances de la CCAMA
Né le 24.11.1943 en 1993, Directeur général de Groupama Sud-Ouest en 1996,
VICE-PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Directeur général de Groupama Sud en 1998, devient Directeur
général de Groupama en 2000.
Administrateur de Sociétés
䡵 Robert CASTAIGNE
Président du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques,
Né le 27.04.1946
Membre du Comité des nominations et du gouvernement
d’entreprise et du Comité des rémunérations ADMINISTRATEUR DE SOCIETES
Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises 䡵 Jean-Bernard LEVY
appartenant au groupe de l’administrateur : Président du
Né le 18.03.1955
Directoire : La Compagnie Financière Edmond de Rothschild
Banque SA, La Compagnie Financière Saint-Honoré. Vice- PRESIDENT DU DIRECTOIRE DE VIVENDI
Président du Conseil de surveillance : Edmond de Rothschild
Administrateur indépendant
Private Equity Partners (SAS), Edmond de Rothschild Corporate
Finance (SAS). Membre du Conseil de surveillance : SIACI Détient 1 000 actions
Saint-Honoré, Newstone Courtage. Président du Conseil
Première nomination : 2009 – Echéance du mandat : 2013
d’administration : ERS. Représentant permanent de La
Compagnie Financière Saint-Honoré : Cogifrance. Représentant Autres mandats exercés dans des sociétés cotées
permanent de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild françaises : Administrateur : Vinci.
Banque. Président du Conseil de surveillance : Edmond de
Autres mandats exercés dans des sociétés cotées
Rothschild Asset Management (SAS), Edrim Solutions.
étrangères : Président du Conseil d’administration : Activision
Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères Blizzard Inc. (USA). Vice-Président du Conseil de surveillance :
appartenant au groupe de l’administrateur : Président du Maroc Telecom.
Conseil d’administration : Edmond de Rothschild SGR Spa
(Italie), Edmond de Rothschild SIM Spa (Italie). Administrateur : Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises :
Edmond de Rothschild Ltd. (Londres). Président du Conseil de surveillance : Canal+ France, Viroxis.
Vice-Président du Conseil de surveillance : Groupe
Mandats exercés dans des sociétés françaises non cotées Canal+. Administrateur : SFR. Président du Conseil
hors groupe de l’administrateur : Administrateur : Bouygues d’administration de l’Institut Telecom. Membre du Conseil
Telecom. d’Orientation : Paris Europlace.
Biographie : Après une carrière à la Direction du Trésor de
Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères :
1973 à 1982, est nommé Chargé de mission puis Directeur
Administrateur : GVT (Brésil), NBC Universal Inc (USA).
général adjoint de la Compagnie Bancaire de 1983 à 1988, de
Cortal de 1983 à 1989. Administrateur délégué de Galbani Biographie : Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de
(Groupe BSN) de 1989 à 1991. Administrateur Directeur TELECOM Paris Tech, nommé Président du Directoire de
général puis Vice-Président-Directeur général de CERUS de Vivendi le 28 avril 2005. Avait rejoint Vivendi en août 2002 dans
1991 à 1999. les fonctions de Directeur général.
Biographie : De nationalité italienne. A exercé des activités de Administrateur élu par les salariés
consultant chez McKinsey où il était spécialisé dans le secteur
Première nomination : 2008 – Echéance du mandat : 2012
bancaire et financier. A été Directeur général pendant 6 ans de
la Banca d’America e d’Italia, filiale de Deutsche Bank. Biographie : Salarié de Société Générale depuis 1975.
䡵 France HOUSSAYE
Née le 27.07.1967
RESPONSABLE DE L’AGENCE DE ROUEN PALAIS DE JUSTICE
Censeur
䡵 Kenji MATSUO
Né le 22.06.1949
PRESIDENT DE MEIJI YASUDA LIFE INSURANCE
Dominante professionnelle
䡵 Anthony WYAND
Liste des administrateurs dont le mandat
arrive à échéance en 2011 Né le 24.11.1943
VICE-PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
䡵 Frédéric OUDEA Administrateur de Sociétés
Né le 03.07.1963 Président du Comité d’audit, de contrôle interne et des risques,
PRESIDENT-DIRECTEUR GENERAL Membre du Comité des nominations et du gouvernement
d’entreprise et du Comité des rémunérations
Membre du Comité des nominations et du gouvernement
d’entreprise Première nomination : 2002 – Echéance du mandat : 2011
DATES DES MANDATS ET FONCTIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (situation au 31 décembre de chaque année)
Nom de
Début Fin l’administrateur 2010 2009 2008 2007 2006
2009 2011 Frédéric OUDEA Néant Néant Président-Directeur Président-Directeur Président-Directeur
Président-Directeur général général : Génébanque général : Génébanque, général : Génébanque,
Adresse professionnelle : (jusqu’au 29 septembre Généfinance, SG FSH. Généfinance, SG FSH.
Tours SG, 75886 Paris 2008), Généfinance et SG
Cedex 18 FSH (jusqu’au 5 août
2008).
Administrateur : Newedge
Group (jusqu’au 29 mai
2008).
2002 2011 Anthony WYAND Administrateur : Société Administrateur : Société Président : Grosvenor Président : Grosvenor Administrateur :
Vice-Président Foncière Lyonnaise, Foncière Lyonnaise, Continental Europe SAS. Continental Europe SAS. Unicredito Italiano Spa,
Administrateur de Unicredito Italiano Spa., Unicredito Italiano Spa., Administrateur : Aviva Administrateur : Aviva Société Foncière
Sociétés Aviva France, Aviva Aviva France, Aviva Participations, Unicredito Participations, Unicredito Lyonnaise, Atis real,
Participations. Participations, Italiano Spa, Société Italiano Spa, Société Aviva Participations.
Grosvenor Continental Foncière Lyonnaise. Foncière Lyonnaise. Représentant permanent
Europe. Membre du Conseil de Membre du Conseil de Aviva Spain, CU Italia.
surveillance : Aviva surveillance : Aviva Membre du Conseil de
France. France. surveillance : Aviva
Non Executive Director : Non Executive Director : France.
Grosvenor Group Grosvenor Group Non Executive Director :
Holding Ltd. Holding Ltd. Grosvenor Group
Holding Ltd.
N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres. tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale,
voir chapitre 3, page 32.
Nom de
Début Fin l’administrateur 2010 2009 2008 2007 2006
2003 2013 Jean AZEMA Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur :
Directeur général de Mediobanca, Véolia Mediobanca, Véolia Mediobanca, Véolia Mediobanca, Véolia Mediobanca, Véolia
Groupama Environnement. Environnement. Environnement. Environnement. Environnement.
Adresse professionnelle : Représentant permanent Représentant permanent Représentant permanent Représentant permanent Représentant permanent
8, 10 rue d’Astorg, de Groupama SA au de Groupama SA au de Groupama SA au de Groupama SA au de Groupama SA au
75008 Paris Conseil d’administration : Conseil d’administration :Conseil d’administration : Conseil d’administration : Conseil
Bolloré. Bolloré. Bolloré. Bolloré. d’administration :
Directeur général : Directeur général : Directeur général : Directeur général : Bolloré Investissement.
Groupama Holding, Groupama Holding, Groupama Holding, Groupama Holding, Directeur général :
Groupama Holding 2. Groupama Holding 2. Groupama Holding 2. Groupama Holding 2. Groupama Holding,
Vice-Président : La Vice-Président : La Président de Groupama Président de Groupama Groupama Holding 2.
Banque Postale Banque Postale International (jusqu’au International. Président de Groupama
Assurances IARD. Asurances IARD. 31 décembre 2008). Représentant permanent International.
Représentant permanent Représentant permanent de Groupama SA dans SCI
de Groupama SA dans SCI de Groupama SA dans SCI Groupama les Massues.
Groupama les Massues. Groupama les Massues.
2009 2014 Robert CASTAIGNE Administrateur : Administrateur : Président-Directeur Président-Directeur Président-Directeur
Administrateur de Sanofi-Aventis, Vinci, Sanofi-Aventis, Vinci, général : Total Nucléaire général : Total Nucléaire, général : Total
Sociétés Compagnie nationale à Compagnie nationale à et Total Chimie (jusqu’au Total Chimie. Nucléaire, Total Chimie.
portefeuille. portefeuille. 30 mai 2008). Administrateur : Elf- Administrateur : Alphega
Administrateur : Elf- Aquitaine, Hutchinson, (jusqu’au 31 octobre
Aquitaine (jusqu’au 2 juin Omnium Insurance & 2006), Elf-Aquitaine,
2008), Hutchinson Reinsurance Cy Ltd., Hutchinson, Omnium
(jusqu’au 27 juin 2008), Petrofina, Sanofi-Aventis, Insurance &
Omnium Insurance & Total Gabon, Total gestion Reinsurance Cy Ltd.,
Reinsurance Cy Ltd. filiales, Total Upstream UK Petrofina, Sanofi-
(jusqu’au 19 juin 2008), Ltd., Vinci. Aventis, Total Gabon,
Petrofina (jusqu’au 27 juin Total gestion filiales,
2008), Sanofi-Aventis, Total Upstream UK Ltd.
Total Gabon (jusqu’au 29
août 2008), Total gestion
filiales (jusqu’au 6 juin
2008), Total Upstream UK
Ltd. (jusqu’au 11 juin
2008), Vinci, Compagnie
nationale à portefeuille.
2004 2012 Michel CICUREL Membre du Conseil de Membre du Conseil de Membre du Conseil de Membre du Conseil de Membre du Conseil de
Président du Directoire surveillance : Publicis. surveillance : Publicis. surveillance : Publicis. surveillance : Publicis. surveillance : Publicis.
de La Compagnie Administrateur : Banque Censeur : Paris-Orléans. Censeur : Paris-Orléans. Président du Conseil de Président du Conseil de
Financière Edmond de privée Edmond de Administrateur : Banque Administrateur : Banque surveillance : Edmond de surveillance : Edmond
Rothschild et de La Rothschild SA, Genève, privée Edmond de privée Edmond de Rothschild Corporate de Rothschild Multi
Compagnie Financière Edmond de Rothschild SA, Genève, Rothschild SA, Finance SAS. Membre du Management SAS.
Saint-Honoré. Rothschild Ltd. (Londres), Edmond de Genève. Président du Conseil de surveillance : Président du Conseil
Adresse professionnelle : Bouygues Telecom. Rothschild Ltd. (Londres), Directoire : La Compagnie Assurances et Conseils d’administration : ERS,
47, Faubourg Saint- Président du Directoire : Bouygues Telecom. Financière Edmond de Saint-Honoré, SIACI, Edmond de Rothschild
Honoré, 75008 Paris La Compagnie Financière Président du Directoire : Rothschild Banque SA, La Newstone Courtage, SGR Spa (Italie),
Edmond de Rothschild La Compagnie Financière Compagnie Financière Edmond de Rothschild Edmond de Rothschild
Banque SA, La Edmond de Rothschild Saint-Honoré. Président Private Equity Partners SIM Spa (Italie).
Compagnie Financière Banque SA, La du Conseil de (SAS). Président du Administrateur : La
Saint-Honoré. Compagnie Financière surveillance : Edmond de Conseil d’administration : Compagnie Benjamin de
Représentant permanent Saint-Honoré. Rothschild Multi ERS, Edmond de Rothschild (Genève),
de la Compagnie Président du Conseil de Management (SAS), Rothschild SGR Spa Edmond de
Financière Edmond de surveillance : Edmond de Edmond de Rothschild (Italie), Edmond de Rothschild Ltd.
Rothschild Banque Rothschild Multi Corporate Finance (SAS). Rothschild SIM Spa (Londres), La
Présidente du Conseil de Management (SAS) Membre du Conseil de (Italie). Administrateur : Compagnie Financière
surveillance : Edmond de (jusqu’au 3 juillet 2009), surveillance : Assurances La Compagnie Benjamin holding Edmond et
Rothschild Asset Edmond de Rothschild et Conseils Saint-Honoré de Rothschild (Genève), Benjamin de Rothschild
Management (SAS). Corporate Finance (SAS) (jusqu’au 31 octobre Edmond de (Genève), Cdb Web Tech
Membre du Conseil de depuis le 10 novembre 2008), SIACI Saint-Honoré Rothschild Ltd. (Londres), (Italie), Bouygues
surveillance : SIACI Saint- 2009. Membre du Conseil (depuis le 1er novembre La Compagnie Financière Télécom. Censeur :
Honoré, Newstone de surveillance : SIACI 2008), Newstone holding Edmond et Paris-Orléans. Membre
Courtage. Représentant Saint-Honoré, Newstone Courtage, Edmond de Benjamin de Rothschild du Conseil des
permanent de la Courtage, Vice-Président Rothschild Private Equity (Genève), Banque privée Commanditaires :
Compagnie Financière du Conseil de Partners (SAS). Président Edmond de Rothschild Rothschild & Compagnie
Edmond de Rothschild : surveillance : Edmond de du Conseil (Genève), Cdb Web Tech Banque. Représentant
Edrim Solutions. Rothschild Private Equity d’administration : ERS. (Italie), Bouygues permanent de La
Vice-Président du Conseil Partners (SAS). Président Représentant permanent Télécom. Censeur : Paris- Compagnie Financière
de surveillance : Edmond du Conseil de La Compagnie Orléans. Représentant Saint-Honoré :
de Rothschild Private Equity d’administration : ERS. Financière Saint-Honoré : permanent de La Cogifrance.
N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres. tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale,
voir chapitre 3, page 32.
Nom de
Début Fin l’administrateur 2010 2009 2008 2007 2006
Partners (SAS), Edmond Représentant permanent Cogifrance. Représentant Compagnie Financière Représentant permanent
de Rothschild Corporate de La Compagnie permanent de La Saint-Honoré : de La Compagnie
Finance (SAS). Financière Saint-Honoré : Compagnie Financière Cogifrance. Représentant financière Edmond de
Président du Conseil Cogifrance. Représentant Edmond de Rothschild permanent de La Rothschild Banque :
d’administration : Edmond permanent de La Banque : Edmond de Compagnie financière Assurances et Conseils
de Rothschild SGR Spa Compagnie Financière Rothschild Asset Edmond de Rothschild Saint-Honoré, Edmond
(Italie) Edmond de Edmond de Rothschild Management, Edmond de Banque : Edmond de de Rothschild Corporate
Rothschild SIM Spa Banque : Edmond de Rothschild Financial Rothschild Asset Finance, Edmond de
(Italie), ERS. Représentant Rothschild Asset Services, Equity Vision. Management, Edmond de Rothschild Asset
permanent de La Management, Edmond de Président du Conseil Rothschild Financial Management, Edmond
Compagnie Financière Rothschild Financial d’administration : Edmond Services, Equity Vision. de Rothschild Financial
Saint-Honoré : Services, Equity Vision. de Rothschild SGR Spa Services, Equity Vision.
Cogifrance. Président du Conseil (Italie) Edmond de
Censeur : Paris-Orléans. d’administration : Edmond Rothschild SIM Spa
de Rothschild SGR Spa (Italie), ERS, LCF Holding
(Italie), Edmond de Benjamin et Edmond de
Rothschild SIM Spa Rothschild (SA) Genève,
(Italie), ERS, LCF Holding La Compagnie Benjamin
Benjamin (jusqu’au de Rothschild SA (Genève)
26 novembre 2009). (jusqu’au 6 mai 2008).
Administrateur : Edmond
de Rothschild Ltd.
(Londres), Bouygues
Telecom, Cdb Web Tech
(Italie).
2007 2011 Jean-Martin FOLZ Administrateur : Alstom, Administrateur : Alstom, Administrateur : Alstom, Administrateur : Président du Directoire :
Administrateur de Axa, Carrefour, Saint- Carrefour, Saint-Gobain, Carrefour, Saint-Gobain, Saint-Gobain, Alstom, Peugeot SA. Président
Sociétés Gobain, Solvay (Belgique). Solvay (Belgique). Solvay (Belgique). Solvay (Belgique). du Conseil
Membre du Conseil de Membre du Conseil de Membre du Conseil de d’administration :
surveillance : Axa. surveillance : Axa. surveillance : Axa, Automobiles Peugeot,
Carrefour. Automobiles Citroën.
Administrateur :
Banque PSA Finance,
Peugeot Citroën
Automobiles, Faurecia,
Solvay (Belgique).
2009 2013 Jean-Bernard Président du Conseil Président du Conseil Président du Conseil : Administrateur : Vivendi Administrateur : Vivendi
LEVY d’administration : d’administration : Canal+ France, Vice- Games Inc. Games Inc.
Président du Directoire Activision Blizzard, GVT Activision Blizzard, GVT Président du Conseil de
de Vivendi Brésil, Institut Télécom. Brésil. Vice-Président du surveillance : Groupe
Adresse professionnelle : Vice-Président du Conseil Conseil de surveillance : Canal+, Maroc Télécom.
42 avenue de Friedland, de surveillance : Groupe Groupe Canal+, Maroc Administrateur : Vinci,
75008 Paris Canal+, Maroc Télécom. Télécom. Administrateur : Vivendi Games Inc.,
Administrateur : Vinci, Vinci, Vivendi Games Inc., Activision Blizzard Inc.,
Vivendi Games Inc., Activision Blizzard Inc., NBC Universal Inc.
Activision Blizzard Inc., NBC Universal Inc.
NBC Universal Inc.
Membre du Conseil
d’orientation : Paris
Europlace.
2003 2013 Elisabeth LULIN Administrateur : Groupe Administrateur : Groupe Administrateur : Groupe Administrateur : Groupe Néant
Fondatrice et Gérante de Bongrain. Bongrain. Bongrain. Bongrain.
Paradigmes et Caetera
Adresse professionnelle :
11 rue Surcouf,
75007 Paris
N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres. tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale,
voir chapitre 3, page 32.
Nom de
Début Fin l’administrateur 2010 2009 2008 2007 2006
2006 2014 Gianemilio OSCULATI Président : Osculati & Président : Osculati & Président : Osculati & Président : Osculati & Président : SAIAG-Comital
Président de Valore Spa Partners Spa, Eurizon Partners Spa. Président- Partners Spa. Partners Spa. Spa, Valore Spa.
Adresse professionnelle : Capital Spa, Eurizon Directeur général : Administrateur : Miroglio Administrateur : Miroglio Administrateur : Miroglio
Piazza San Sepolcro, Tutela Spa, Valore Spa. Eurizon Vita Spa. Spa, MTS Group, Spa, MTS Group. Spa.
1-20123 Milan Italie Président et Administrateur : Ariston Fideuram Spa, Seves Spa
Administrateur délégué : Thermo Spa, Banque de (du 14 novembre 2008 au
Eurizon Vita Spa. crédit et de dépôts SA, 7 janvier 2009).
Administrateur : Ariston Eurizon Capital Spa,
Thermo Spa, Banque de Eurizon Tutela Spa,
crédit et de dépôts SA, Eurizon Life, Gas Plus
Eurizon Life, Gas Plus Spa, Miroglio Spa, MTS
Spa, Miroglio Spa. Group, Fideuram Spa,
(jusqu’au 7 avril 2009),
Seves Spa (jusqu’au
7 janvier 2009).
2008 2012 Nathalie RACHOU Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur :
Fondatrice de Topiary Liautaud et Cie. Liautaud et Cie. Liautaud et Cie. Liautaud et Cie. Liautaud et Cie.
Finance Ltd.
Adresse professionnelle :
11 Elvaston Place,
London SW 5QG,
Royaume-Uni
2006 2012 Luc VANDEVELDE Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur : Administrateur :
Administrateur de Vodafone, WNP. Gérant : Vodafone. Gérant : Vodafone. Gérant : Vodafone. Gérant : Vodafone, Comet BV,
Sociétés Change Capital Partners. Change Capital Partners. Change Capital Partners. Change Capital Partners. Citra SA.
Adresse professionnelle : Gérant : Change Capital
College House, 272 Partners.
Kings Road London SW3
5AW, Royaume-Uni
2008 2012 Patrick DELICOURT Néant Néant Néant Néant Néant
Administrateur élu par
les salariés
Adresse professionnelle :
Tours SG, 75886
Paris Cedex 18
2009 2012 France HOUSSAYE Néant Néant Néant Néant Néant
Administrateur élu par
les salariés
Adresse professionnelle :
Tours SG, 75886
Paris Cedex 18
N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres. tout courrier peut être envoyé à l’adresse postale de Société Générale,
voir chapitre 3, page 32.
䡵 Frédéric OUDEA Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères
appartenant au groupe Société Générale : Membre du
Né le 03.07.1963 Conseil de surveillance : SG Marocaine de Banques.
PRESIDENT-DIRECTEUR GENERAL
Biographie : Entré à Société Générale en 1974, exerce
䡵 Séverin CABANNES différents postes dans les agences parisiennes du Réseau
France jusqu’en 1987. De 1987 à 1991, devient Directeur du
Né le 21.06.1958 Groupe de Dijon, puis Directeur de la division construction Eau
et Métallurgie à la Direction des Grandes Entreprises jusqu’en
DIRECTEUR GENERAL DELEGUE
1995. Il est nommé en 1995 Directeur des affaires immobilières,
Détient 10 912 actions puis Directeur des Opérations, puis Directeur financier de SGIB
jusqu’en 2002 où il est nommé Directeur des Grandes
Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères Entreprises et des Institutions financières à la Banque de
appartenant au groupe Société Générale : Membre du Financement et d’Investissement. Exerce les fonctions de
Conseil de surveillance : Komerčni Banka A.S. jusqu’au Directeur du Réseau France en 2005, et est nommé en 2006
30 septembre 2010. Directeur de la Banque de détail. Depuis le 1er janvier 2010,
Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises exerce les fonctions de Directeur général délégué et Directeur
appartenant au groupe Société Générale : Administrateur : de la Banque de détail.
Amundi Group, Crédit du Nord.
䡵 Bernardo SANCHEZ INCERA
Mandats exercés dans des sociétés non cotées étrangères
appartenant au groupe Société Générale : Administrateur : Né le 09.03.1960
TCW Group Inc.
DIRECTEUR GENERAL DELEGUE
Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises
hors groupe Société Générale : Membre du Conseil de Détient 2 000 actions
surveillance : Groupe Stéria Sca.
Biographie : Après avoir exercé des fonctions au Crédit Mandats exercés dans des sociétés cotées étrangères
national, chez Elf Atochem puis au Groupe La Poste (1983- appartenant au groupe Société Générale : Administrateur :
2001), rejoint en 2001 Société Générale comme Directeur Banque Roumaine de développement, National Societe
financier adjoint du Groupe jusqu’en 2002. Directeur général Generale Bank, Rosbank, Société Générale de Banques en
adjoint en charge de la stratégie et de finances du Groupe Côte d’Ivoire. Membre du Conseil de surveillance : Komerčni
Stéria, puis Directeur général (2002-2007). En janvier 2007, Banka A.S.
Directeur des Ressources du groupe Société Générale, puis
Mandats exercés dans des sociétés non cotées françaises
Directeur général délégué depuis mai 2008.
appartenant au groupe Société Générale : Administrateur :
䡵 Jean-François SAMMARCELLI Franfinance.
䡲 il n’existe pas de conflits d’intérêts potentiels entre les 䡲 aucune condamnation pour fraude n’a été prononcée au
devoirs à l’égard de Société Générale, des membres du cours des cinq dernières années à l’encontre de l’un de ses
Conseil d’administration et des Directeurs généraux membres ou de l’un des Directeurs généraux délégués ;
délégués et d’autres devoirs ou intérêts privés. En cas de
besoin, l’article 10 du Règlement intérieur du Conseil
䡲 aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux
délégués n’a été associé (en qualité de membre du Conseil
d’administration régit les conflits d’intérêts de tout
d’administration, de direction ou de surveillance, ou comme
administrateur ;
dirigeant) à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation au
䡲 il n’existe pas d’arrangement ou accord conclu avec un cours des cinq dernières années ;
actionnaire, client, fournisseur ou autres en vertu duquel l’une
des personnes susvisées a été sélectionnée ;
䡲 aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux
délégués n’a fait l’objet d’une incrimination et/ou sanction
䡲 il n’existe pas de lien familial entre les personnes susvisées ; publique officielle prononcée par une autorité statutaire ou
réglementaire (y compris des organes professionnels) ;
䡲 aucune restriction autre que légale n’est acceptée par l’une
des personnes susvisées concernant la cession de sa 䡲 aucun de ses membres ni aucun de ses Directeurs généraux
participation dans le capital de Société Générale. délégués n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité
de membre d’un organe d’administration, de direction ou de
surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou
la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq
dernières années.
Le Comité exécutif assure sous l’autorité du Président-Directeur général le pilotage stratégique du Groupe.
Frédéric Oudéa, Président-Directeur général Ian Fisher, Représentant Groupe pour le Royaume-Uni
Séverin Cabannes, Directeur général délégué Olivier Garnier, Chef Economiste du Groupe
Jean-François Sammarcelli, Directeur général délégué et Vladimir Golubkov, Directeur général de Rosbank (Russie)
Directeur des Réseaux de Banque de détail en France Donato Gonzalez-Sanchez, Responsable des activités de
Bernardo Sanchez Incera, Directeur général délégué Financement et d’Investissement en Espagne et au Portugal,
Représentant du groupe Société Générale pour la région
Caroline Guillaumin, Directeur de la Communication du
Laurent Goutard, Directeur délégué de la Banque de détail en
Groupe
France et Directeur du Réseau Société Générale France
Didier Hauguel, Directeur des Services Financiers Spécialisés Sofiene Haj Taieb, Responsable mondial Solutions Cross-
et Assurances Asset, Banque de Financement et d’Investissement
Anne Marion-Bouchacourt, Directeur des Ressources Philippe Heim, Directeur de la stratégie du Groupe
Humaines du Groupe
Edouard-Malo Henry, Inspecteur général
Jean-Louis Mattéi, Directeur du Réseau de Banque de détail à Christophe Hioco, Chief Operating Officer Banque de
l’International pour le Groupe Financement et d’Investissement
Françoise Mercadal-Delasalles, Directeur des Ressources du Xavier Jacquemain, Directeur délégué des Ressources
Groupe Humaines du Groupe et Directeur des Ressources Humaines
Benoit Ottenwaelter, Directeur des Risques du Groupe des Directions fonctionnelles
Michel Péretié, Directeur de la Banque de Financement et Arnaud Jacquemin, Directeur financier délégué du Groupe
d’Investissement Diony Lebot, Directeur général de SG Amériques
Jacques Ripoll, Directeur de la Banque Privée, des Gestions Inès Mercereau, Président-Directeur général de Boursorama
d’Actifs et Services aux Investisseurs Christophe Mianné, Directeur Global Markets, Banque de
Patrick Suet, Secrétaire général et Responsable de la Financement et d’Investissement
Conformité pour le Groupe Hikaru Ogata, Responsable de la région Asie-Pacifique,
Didier Valet, Directeur financier du Groupe Banque de Financement et d’Investissement
Christian Schricke, Conseiller du Président-Directeur général Craig Overlander, Directeur général adjoint, Banque de
et Secrétaire du Conseil d’administration Financement et d’Investissement, Amériques
Pierre Palmieri, Directeur adjoint Global Finance, Banque de
Thierry Aulagnon, Directeur des Relations Clients et Banque
Financement et d’Investissement
d’Investissement, Banque de Financement et d’Investissement
Jean-Luc Parer, Directeur Global Finance, Banque de
Philippe Aymerich, Directeur délégué des Risques du Groupe Financement et d’Investissement
Albert Bocle, Directeur commercial et marketing du Réseau de Philippe Perret, Président-Directeur général de Sogécap et
Banque de détail en France Directeur de la ligne-métier Assurances
Henri Bonnet, Président du Directoire de la Komerčni Banka Guy Poupet, Président-Directeur général de la Banque
François Boucher, Chief Operating Officer en charge des Roumaine de Développement
Systèmes d’information, des back offices et de l’industrialisation Sylvie Remond, Directeur adjoint des Risques du Groupe
des processus des Réseaux de Banque de détail en France Patrick Renouvin, Directeur délégué du Réseau de Banque de
(Société Générale, Crédit du Nord, Boursorama) détail à l’International pour le Groupe, en charge des
Serge Cailly, Directeur délégué du Réseau France ressources
Yannick Chagnon, Directeur des Paiements Domestiques et Gianluca Soma, Responsable du métier Crédit à la
Internationaux Consommation et du métier Location Longue Durée et Gestion
de Flotte de véhicules
Alain Closier, Directeur du métier Titres
Marc Stern, Président de SG Global Investment Management
Bernard David, Directeur délégué du Réseau de Banque de and Services America et CEO TCW
détail à l’International pour le Groupe
Vincent Taupin, Directeur général du Crédit du Nord
Véronique de La Bachelerie, Directeur financier des activités
Catherine Théry, Directeur de la coordination du contrôle
de Banque de détail en France
interne
Mohamed El Dib, Président-Directeur général de NSGB Bank Daniel Truchi, Directeur de la Banque Privée
(Egypte)
Dan Fields, Responsable mondial du Trading, Banque de Est invité à participer au Comité de direction Groupe
Financement et d’Investissement Didier Alix, Conseiller du Président-Directeur général
䡵 Déclaration sur le régime de gouvernement détail. En particulier, le Vice-Président assiste le Président dans
sa mission « notamment dans l’organisation et le bon
d’entreprise
fonctionnement du Conseil d’administration et des Comités et la
Société Générale se réfère au Code de gouvernement supervision du gouvernement de l’entreprise, du contrôle
d’entreprise des sociétés cotées AFEP-MEDEF dans sa interne et de la maîtrise des risques ».
dernière version (avril 2010 – document disponible sur le site
Les statuts ne prévoient aucune limitation particulière des
www.medef.fr).
pouvoirs du Directeur général ou des Directeurs généraux
Depuis le début de l’année 2000, le fonctionnement du Conseil délégués, qui s’exercent conformément aux lois et règlements
d’administration et des Comités est régi par un Règlement en vigueur, aux statuts, au Règlement intérieur et aux
intérieur. Une Charte de l’administrateur regroupe les règles orientations arrêtées par le Conseil d’administration. L’article 1er
déontologiques applicables aux administrateurs de du règlement intérieur définit les cas dans lesquels une
Société Générale. Le Règlement intérieur et la Charte, ainsi que approbation préalable du Conseil d’administration est requise
les Statuts de la Société sont mis à la disposition des (projets d’investissement stratégiques au-delà d’un certain
actionnaires dans le Document de référence. montant,…).
Il a tout particulièrement étudié les relations bancaires et de La composition du Conseil est également conforme à l’objectif
conseil entretenues par le Groupe avec les entreprises dont ses qu’il a arrêté d’assurer une diversité et un équilibre des
administrateurs sont des dirigeants, en vue d’apprécier si expériences et des compétences des administrateurs, ainsi que
celles-ci étaient d’une importance et d’une nature telles qu’elles de concilier continuité et renouvellement progressif.
pouvaient affecter l’indépendance de jugement des
䡵 Administrateurs
administrateurs. Cette analyse est fondée sur une étude
multicritères intégrant plusieurs paramètres (endettement global Les administrateurs doivent détenir à titre personnel un nombre
et liquidité de l’entreprise, poids de la dette bancaire dans significatif d’actions, le minimum statutaire étant de 600 actions
l’endettement global, montant des engagements de pour un administrateur nommé par l’Assemblée générale. Le
Société Générale et importance de ces engagements par Conseil a décidé de modifier la Charte de l’administrateur pour
rapport à l’ensemble de la dette bancaire, mandats de conseil, le porter à 1 000 à compter de 2011.
autres relations commerciales). Le Conseil d’administration s’est
Le montant et les modalités de répartition des jetons de
également attaché à analyser la situation des administrateurs
présence sont décrits ci-après.
ayant un lien avec des groupes actionnaires de
Société Générale. La Charte de l’administrateur prévoit que chaque administrateur
Au regard de ces critères, le Conseil d’administration a estimé de Société Générale s’abstient d’effectuer des opérations sur
que Mmes Lulin et Rachou, MM. Azéma, Castaigne, Cicurel, les titres de sociétés sur lesquelles il dispose d’informations non
Folz, Lévy, Osculati et Vandevelde devaient être regardés encore rendues publiques. Comme les cadres du Groupe
comme administrateurs indépendants. disposant régulièrement d’informations privilégiées, les
administrateurs ne peuvent intervenir sur les titres de
M. Azéma, Directeur général de Groupama, est considéré Société Générale pendant les 30 jours qui précèdent la
comme administrateur indépendant, dès lors que Groupama publication ainsi que le jour de la publication des résultats et ne
détient nettement moins de 10% du capital de Société Générale peuvent réaliser sur ces titres des opérations de type spéculatif
et que les relations bancaires ou commerciales entre (obligation de détenir les titres au moins 2 mois, interdiction des
Groupama et Société Générale ne sont pas de nature à affecter transactions sur options).
l’indépendance de son jugement. Notamment, le partenariat
avec Groupama dans Groupama Banque dont La Charte de l’administrateur a été modifiée en janvier 2005
Société Générale détient moins de 5%, constitue un enjeu limité pour étendre cette règle aux opérations sur les titres de filiales
pour les deux groupes. cotées de Société Générale. Par ailleurs, les administrateurs
sont tenus d’informer l’Autorité des Marchés Financiers des
Les autres administrateurs ne sont pas considérés comme
opérations réalisées sur le titre par eux-mêmes ou leurs
indépendants au regard des critères définis par le Rapport
proches.
AFEP-MEDEF.
Il convient toutefois de noter la situation particulière de M. Wyand. 䡵 Compétences
M. Wyand siège au Conseil d’administration de Société Générale Le Conseil d’administration détermine les orientations de
depuis 2002 en tant que personne physique. A ce titre, il devrait l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Le
être considéré comme indépendant. Mais de 1989 à 2002, M. Règlement intérieur du Conseil prévoit que celui-ci examine
Wyand a représenté le groupe Aviva (ex-CGNU) au Conseil régulièrement les orientations stratégiques du Groupe et
d’administration. Par une interprétation très stricte des délibère préalablement sur les modifications des structures de
recommandations AFEP-MEDEF, le Conseil d’administration a Direction du Groupe, ainsi que sur les opérations, notamment
donc décidé de ne pas le qualifier d’administrateur indépendant, d’acquisition et de cession, susceptibles d’affecter
car il siège depuis plus de 12 ans au Conseil d’administration tant significativement le résultat du Groupe, la structure de son bilan
comme représentant permanent, qu’à titre personnel. Pour autant, ou son profil de risques.
le Conseil estime qu’il présente toute l’indépendance de jugement
requise pour exercer les missions confiées au Vice-Président en Depuis 2003, le Règlement intérieur définit très précisément les
particulier en matière de gouvernement d’entreprise, de contrôle règles applicables aux cas d’approbation préalable par le
interne et de risques. Conseil d’administration des projets d’investissement ou, plus
généralement, des opérations stratégiques (voir article 1er du
Les administrateurs indépendants sont ainsi au nombre de
Règlement intérieur).
9 sur 13 au 1er janvier 2011 (soit 69% du Conseil
d’administration et 82% des administrateurs nommés par Le Conseil est informé et débat périodiquement des grandes
l’Assemblée générale). orientations de la politique du Groupe en matière de ressources
humaines, de systèmes d’information et d’organisation.
Cette proportion est nettement supérieure à l’objectif que s’est
fixé le Conseil d’administration de respecter la proportion de Le Conseil fixe la rémunération des mandataires sociaux,
50% d’administrateurs indépendants, recommandée dans le approuve les principes de la politique de rémunération du
Code AFEP-MEDEF. Groupe, notamment celle des opérateurs de marché, et décide
de la mise en œuvre des plans d’options et d’actions de du Conseil d’administration et l’organisation du management.
performance dans le cadre de l’autorisation donnée par Avec le Président du Comité des nominations et du
l’Assemblée générale. gouvernement d’entreprise, le Vice-Président suit ces
questions de près et a la charge d’organiser et de présider la
䡵 Fonctionnement réunion annuelle du Conseil d’administration qui évalue, en
Un Règlement intérieur régit le fonctionnement du Conseil l’absence du Président-Directeur général, les performances
d’administration. Celui-ci est convoqué par tous moyens par le de celui-ci et de l’équipe de Direction générale. Il préside
Président ou à la demande du tiers des administrateurs. Il se aussi les réunions de Conseil consacrées à la rémunération
réunit au moins 5 fois dans l’année, notamment pour approuver des membres de l’équipe de Direction générale. Enfin, il rend
les comptes sociaux et consolidés. compte au Conseil de son action et de ses conclusions sur
l’exercice de ses responsabilités à l’occasion de la revue
Au moins une fois par an, le Conseil d’administration procède à
annuelle par le Conseil de son fonctionnement. Le compte-
l’évaluation de son fonctionnement. De même, il délibère au
rendu des travaux du Conseil sur ces questions figure
moins une fois par an sur les risques de toute nature auxquels
ci-après.
la Société est exposée. L’avis du Conseil est mentionné, le cas
échéant, dans les communiqués de presse diffusés à l’issue 4. Le Vice-Président a rencontré depuis mi-2009 des
des réunions. actionnaires détenant environ 20% de l’actionnariat de la
banque, en France, en Europe continentale, au Royaume-
Chaque administrateur reçoit les informations nécessaires à Uni, au Canada et aux Etats-Unis, en vue d’expliquer et de
l’accomplissement de sa mission, notamment en vue de la passer en revue à la fois la gouvernance de la banque et le
préparation de chaque réunion du Conseil. Les administrateurs renforcement continu de son dispositif de contrôle interne et
reçoivent en outre toutes informations utiles, y compris de maîtrise des risques.
critiques, sur les événements significatifs pour la Société.
5. Pour exercer sa mission, le Vice-Président entretient une
Chaque administrateur bénéficie des formations nécessaires à relation proche avec le Président-Directeur général au travers
l’exercice de son mandat. de réunions régulières et d’échanges de vues sur la structure
䡵 Rapport du Vice-Président sur son rôle et ses et la performance du Conseil d’administration et de l’équipe
de Direction, sur tous les principaux sujets d’actualité de la
activités en 2010 banque, ses performances, sa stratégie et sa communication
1. La mission du Vice-Président est d’assister le Président dans avec l’extérieur.
l’organisation et le bon fonctionnement du Conseil 6. Au titre de ses responsabilités, le Vice-Président entretient
d’administration, la supervision du gouvernement de aussi des relations fréquentes avec les autres membres du
l’entreprise et des dispositifs de contrôle interne et de Comité exécutif du Groupe. Il rend également
maîtrise des risques de la banque. Il exerce cette mission périodiquement visite aux implantations nationales et
principalement par sa présidence du Comité d’audit, de internationales du Groupe. En 2010, il a consacré environ un
contrôle interne et des risques et son appartenance au quart de son temps aux diverses activités exercées au titre
Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise et des missions qui lui ont été confiées par le Conseil.
du Comité des rémunérations. Il rencontre régulièrement les
principaux investisseurs français et étrangers pour expliquer 䡵 Travaux du Conseil en 2010
et discuter les politiques de la banque dans ces domaines. Il En 2010, le Conseil d’administration a tenu 10 réunions, dont la
a aussi des entretiens avec les principaux superviseurs durée a été en moyenne de 2 heures 50. Le taux d’assiduité des
bancaires du Groupe. administrateurs a été de 92% contre 82% en 2009 et 86% en 2008.
2. En tant que Président du Comité d’audit, de contrôle interne et Le Conseil d’administration a arrêté les comptes annuels,
des risques, le Vice-Président veille à ce que celui-ci passe en semestriels et trimestriels et examiné le budget 2010.
revue l’ensemble des questions méritant l’attention du Conseil,
afin d’éclairer celui-ci sur d’éventuels sujets de préoccupation Le Conseil d’administration a été tenu régulièrement informé de
et sur les orientations qu’il lui appartient de prendre en matière l’évolution de la crise financière et a débattu de ses
financière, de contrôle interne et de risques. Il rend compte conséquences pour le Groupe, notamment en matière de
régulièrement au Conseil des travaux du Comité, dont la risques, de fonds propres et de liquidité. Il a examiné les
synthèse pour l’année 2010 fait l’objet du Rapport d’activité projets de cession et d’acquisition, en particulier Gaselys et
présenté page 89 du présent Document de référence. Société Marseillaise de Crédit.
3. En tant que membre des Comités des rémunérations et des Il a revu la stratégie globale du Groupe et notamment
nominations, le Vice-Président est directement impliqué dans approuvé le plan stratégique et financier 2010-2015. Les
toutes les décisions importantes concernant la politique de grands thèmes suivants ont été débattus :
rémunération de la banque, l’organisation et la composition 䡲 Banque de Financement et d’Investissement ;
䡲 prépare les décisions du Conseil relatives à l’épargne plusieurs séances à cet examen et à s’assurer que le dispositif
salariale ; proposé en ce qui concerne la population régulée était
conforme aux nouvelles règles particulièrement complexes. Il a
䡲 examine chaque année et donne un avis au Conseil sur les tout particulièrement veillé à ce que la politique de
propositions de la Direction générale relatives aux principes
rémunération prenne bien en compte les risques générés par
de la politique de rémunération applicables dans le Groupe
les activités et le respect par les personnels des politiques de
et s’assure auprès de la Direction générale de leur mise en
maîtrise des risques et des normes professionnelles et a
œuvre ;
consulté le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques à
䡲 procède à une revue annuelle de la politique de ce sujet. Il s’est appuyé aussi sur les travaux des organes de
rémunération des personnes visées par le règlement 97-02 contrôle, externes et internes, pour s’assurer que les règles
sur le contrôle interne des établissements de crédit, fixées pour l’année 2009 avaient été respectées.
notamment les catégories de personnel dont les activités ont
Il a également examiné les modalités de l’augmentation de
une incidence significative sur le profil de risque du Groupe ;
capital réservée aux salariés. Enfin, le Comité a proposé au
il vérifie que le rapport qui lui est fait par la Direction générale
Conseil les plans de stock-options (voir la rubrique « Plans
est conforme aux dispositions du règlement 97-02 et
d’options ») et d’actions. Il a proposé l’approbation d’un
cohérent avec les principes et dispositions des normes
supplément d’intéressement aux salariés.
professionnelles. Il s’assure également que la concertation
prévue par les normes professionnelles entre la Direction 䡵 Comité des nominations et du gouvernement
générale et le contrôle des risques et de la conformité pour la
d’entreprise
définition et la mise en œuvre de cette politique a bien lieu et
que les avis du contrôle des risques et de la conformité sont Ce Comité, composé du Président du Conseil d’administration
bien pris en compte. Il reçoit toute information nécessaire à et des membres du Comité des rémunérations, est présidé par
sa mission et notamment le Rapport annuel transmis à le Président du Comité des rémunérations. Le Comité est
l’Autorité de contrôle prudentiel et les montants individuels de chargé de faire des propositions au Conseil pour la nomination
rémunération au-delà d’un certain seuil qu’il détermine. Il des administrateurs, ainsi que pour la succession des
s’appuie en tant que de besoin sur les services de contrôle mandataires sociaux, notamment en cas de vacance
interne ou sur des experts extérieurs. Il rend compte de ses imprévisible, après avoir diligenté les enquêtes utiles.
travaux au Conseil. Il peut exercer ces mêmes missions pour
Il propose au Conseil les nominations des membres des
les sociétés du Groupe surveillées par l’Autorité de contrôle
Comités du Conseil.
prudentiel sur une base consolidée ou sous-consolidée ;
Il prépare l’examen par le Conseil d’administration des
䡲 donne un avis au Conseil sur la partie du Document de questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il conduit
référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel
l’évaluation du Conseil d’administration, qui est réalisée au
d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être
moins une fois tous les trois ans.
inséré dans le Document de référence.
Il propose au Conseil d’administration la présentation du
䡵 Rapport d’activité du Comité des Conseil d’administration dans le Rapport annuel et notamment
rémunérations pour 2010 la liste des administrateurs indépendants.
Au cours de l’exercice, le Comité des rémunérations s’est réuni Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de
à 7 reprises. Le taux de présence de ses membres a été de référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel
94% (68% en 2009). d’activité, soumis à l’approbation du Conseil d’administration,
destiné à être inséré dans le Document de référence.
Lors de ses réunions, le Comité a préparé les décisions du
Conseil sur la rémunération des dirigeants mandataires Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise est
sociaux et le statut des Directeurs généraux délégués. informé préalablement de toute nomination de membre du
Comité exécutif du Groupe et de responsable d’une
Le Comité a préparé l’évaluation des dirigeants mandataires
Direction fonctionnelle centrale non membre de ce Comité. Il a
sociaux et en a délibéré avec les autres administrateurs
communication du plan de succession des mêmes dirigeants.
extérieurs au Groupe. Il a examiné les objectifs annuels des
mandataires sociaux proposés au Conseil. 䡵 Rapport d’activité du Comité des nominations
Le Comité a revu les principes de la politique de rémunération et du gouvernement d’entreprise pour 2010
applicable dans le Groupe, en particulier ceux concernant les
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise a
catégories de personnel dont les activités ont une incidence
tenu 6 réunions en 2010 ; le taux de participation a été de 97%
significative sur le profil de risque du Groupe, conformément
(70% en 2009).
aux nouvelles réglementations en vigueur. Il a consacré
Il a préparé l’examen par le Conseil du chapitre du Rapport donnés aux administrateurs et la présentation et la discussion
annuel 2009 relatif au « Gouvernement d’entreprise », en des dossiers au Conseil et dans les Comités. Le Conseil a
particulier en ce qui concerne l’appréciation du caractère également décidé d’améliorer son information sur les travaux
indépendant des administrateurs. Le Comité a préparé les des Comités, dont le programme de travail et les comptes-
travaux d’auto-évaluation du fonctionnement du Conseil. rendus des travaux sont désormais systématiquement diffusés
à tous les administrateurs sous forme écrite avant leur examen
Le Comité a préparé les propositions de nomination des
par le Conseil, sauf urgence. Le Conseil approuve désormais
mandataires sociaux ainsi que des administrateurs dans le
régulièrement un programme de travail annuel reflétant les
cadre de l’Assemblée générale 2010.
priorités qu’il a déterminées, notamment à l’occasion de son
Il a examiné le plan de succession des mandataires sociaux séminaire stratégique. Le Règlement intérieur du Conseil a été
afin d’être en état de faire une proposition au Conseil à ce sujet modifié le 15 février 2011 pour tenir compte de ces
le moment venu. Il a examiné le plan de succession des conclusions.
membres du Comité exécutif.
Depuis 2003, les dirigeants mandataires sociaux font l’objet
䡵 Evaluation du Conseil d’administration chaque année d’une évaluation préparée par le Comité des
rémunérations à l’occasion d’une réunion à laquelle participent
et des mandataires sociaux
seuls les administrateurs non salariés ou dirigeants d’une
Depuis 2000, le Conseil d’administration consacre chaque société du Groupe. Cette réunion est présidée par le Vice-
année une partie d’une séance à débattre de son Président et animée par le Président du Comité des
fonctionnement sur la base des réponses des administrateurs à rémunérations et ses conclusions sont communiquées au
un questionnaire. Président par le Vice-Président et le Président du Comité des
rémunérations.
Selon les années, les réponses à ce questionnaire sont
données par écrit au Secrétaire du Conseil ou fournies dans le 䡵 Assemblée générale
cadre d’un entretien approfondi, soit avec un consultant
spécialisé, soit avec le Secrétaire du Conseil. Dans les deux Les statuts (voir pages 423 et 424) définissent les modalités de
cas, les réponses sont présentées de façon anonyme dans un participation des actionnaires à l’Assemblée générale. Un
document de synthèse qui sert de base aux débats du Conseil, résumé de ces règles figure au chapitre 3 du Document de
après avoir été analysé par le Comité des nominations et du référence.
gouvernement d’entreprise, qui prépare les délibérations du 䡵 Jetons de présence versés aux
Conseil à ce sujet.
administrateurs de la Société
Le Conseil tire à cette occasion les conclusions de cette
évaluation sur sa composition, son fonctionnement et ses Le montant des jetons de présence a été porté de 780 000 à
attentes à l’égard du management, conclusions dont la mise en 1 030 000 EUR par l’Assemblée générale du 6 juillet 2009.
œuvre est revue à l’occasion de l’évaluation annuelle suivante. Les nouvelles règles de répartition des jetons de présence
Le 3 août 2010, le Conseil a procédé à l’évaluation annuelle de entre les administrateurs sont les suivantes à compter de
son fonctionnement, sur la base d’un rapport écrit et oral d’un l’exercice 2009 :
consultant externe spécialisé à partir d’entretiens individuels 䡲 le Président-Directeur général ne perçoit pas de jetons de
avec chaque administrateur sur la base d’un questionnaire présence ;
détaillé.
䡲 le montant du jeton de présence global est divisé en une
Le débat a notamment porté sur le rôle du Vice-Président et sur partie fixe égale au tiers, et une partie variable égale aux
le gouvernement de l’entreprise, après une présentation par le deux-tiers. Le Vice-Président bénéficie, prorata temporis
Vice-Président de ses activités et de ses vues sur le d’une allocation spéciale égale à 35% de la partie fixe. Le
fonctionnement du Conseil. La Conseil a conclu que la structure solde de la partie fixe est réparti prorata temporis de la
de gouvernance actuelle était satisfaisante et ne devait pas être manière suivante :
modifiée, le Vice-Président contribuant efficacement à favoriser
un fonctionnement harmonieux et équilibré du Conseil par Š 4 parts pour le Président du Comité d’audit, de contrôle
rapport à la Direction générale et le Président favorisant des interne et des risques,
relations et un débat transparents, ouverts, riches et Š 3 parts pour les membres du Comité d’audit, de contrôle
constructifs au sein du Conseil et avec le management. interne et des risques,
Diverses suggestions ont été retenues afin d’améliorer encore
le fonctionnement du Conseil, notamment en ce qui concerne le Š 2 parts pour le Président des Comités des nominations et du
format et les délais de mise à disposition de l’information gouvernement d’entreprise et des rémunérations,
(1) Le règlement intérieur du Conseil d’administration est disponible dans le Document de référence page 425.
Š met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces 䡲 La Direction du contrôle périodique du Groupe qui, sous
risques, y compris transversaux, et reporte régulièrement sur l’autorité de l’Inspecteur Général, est en charge de l’exercice
leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil du contrôle périodique.
d’administration et aux autorités de supervision bancaire,
Š contribue à la définition des politiques de risque en tenant
compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques La gestion des risques
correspondants,
Š définit ou valide les méthodes et les procédures d’analyse, LA FORMALISATION DE L’APPETIT AU RISQUE
de mesure, d’approbation et de suivi des risques,
Depuis 2009, la Direction des risques, conjointement avec la
Š valide les opérations et limites proposées par les Direction financière, a mené une démarche coordonnée
responsables métiers, avec les métiers de formalisation de l’appétit au risque du
Groupe. Cette démarche permet de mettre à disposition des
Š définit le système d’information de suivi des risques, s’assure
instances dirigeantes du Groupe des outils de pilotage
de son adéquation avec les besoins des métiers et de sa
stratégique. Elle permet également aux instances
cohérence avec le système d’information Groupe.
dirigeantes de fixer des objectifs de pilotage sur la base de
䡲 La Direction financière du Groupe, qui, au-delà de ses nouveaux indicateurs au niveau Groupe reflétant la solidité
responsabilités de gestion financière, se voit conférer de financière, la solvabilité, le levier et la liquidité, et qui
larges missions de contrôle comptable et financier (risque serviront de cadre à la fixation des allocations de capital et
structurel de taux, de change et de liquidité) ; à ce titre, le de liquidité aux métiers ainsi que des limites par nature de
département de gestion du bilan au sein de la Direction risque.
financière du Groupe est en charge :
Fondés sur l’évaluation de la sensibilité de la profitabilité des
Š du recensement des risques structurels (risques de taux, de métiers du Groupe à des stress tests, ces travaux ont pour
change, de liquidité) du Groupe, objectif de mesurer le couple « risque – rentabilité » des
principales entités du Groupe dans une logique d’allocation
Š de la définition des méthodes et des procédures d’analyse, du capital. Cette démarche est en cours d’intégration au sein
de mesure et de suivi des risques, du processus budgétaire conduit annuellement. Elle
Š de la proposition des limites de risque, conduira le Conseil d’administration à valider formellement
des seuils de tolérance au niveau du Groupe déterminés par
Š de la validation des modèles et méthodes utilisés par les rapport aux indicateurs ci-dessus.
entités,
Š de la consolidation et du reporting des risques structurels. 䡵 La gestion et l’évaluation des risques
䡲 de contrôler les politiques de provisionnement spécifiques et Une fonction Gestion de Crise, distincte de la fonction PCA,
collectives. renforce la prise en compte de cet aspect spécifique au sein du
RISQUES DE MARCHE :
Groupe et le déploiement de dispositifs et d’outils adéquats.
䡲 un suivi des plans d’action majeurs au sein du Groupe, mis Chaque entité assure le contrôle de premier niveau des risques
en œuvre en 2010 et s’appuyant sur le déploiement d’un structurels ; elle a pour mission d’effectuer la mesure
nouvel outil informatique. périodique des risques encourus, le reporting risque, d’élaborer
les propositions de couverture et la mise en œuvre des
La fonction Plans de Continuité (PCA) est rattachée au décisions prises. Chaque entité est responsable du respect des
Département des risques opérationnels. Elle s’attache à normes du Groupe et des limites qui lui ont été assignées.
l’amélioration, notamment au moyen de tests réguliers, des
dispositifs de continuité d’activité au sein du Groupe. Les Directions financières des pôles de supervision doivent
s’assurer du bon respect de ces principes au sein de chacune
des entités du périmètre qu’elles contrôlent.
Pour la supervision des risques structurels, le Comité financier, Sur la base de cette analyse, le projet est soumis à
organe de Direction générale, s’appuie sur la Direction l’approbation de la Direction financière du Groupe et de la
financière du Groupe. Direction de la stratégie et, pour les acquisitions significatives,
du Comité exécutif du Groupe. Les projets les plus importants
RISQUES LIES AUX NOUVEAUX PRODUITS ET NOUVELLES
ACTIVITES : requièrent l’accord préalable du Conseil d’administration et de
la Direction générale.
Il est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre tout
nouveau produit, métier ou activité à une procédure Nouveau Une fois acquise, l’entité est intégrée au pôle d’activités
Produit. Ces procédures Nouveau Produit, co-pilotées avec la concerné du Groupe. Un diagnostic est fait de l’état du contrôle
Direction des risques, ont pour mission de s’assurer qu’avant interne, en particulier en matière de risques, d’informations
tout lancement : comptables et financières et, en fonction du type d’activité de
l’entité, des procédures déontologiques. Des mesures sont
䡲 tous les types de risques induits ont été identifiés, compris et ensuite prises afin d’amener l’entité acquise le plus rapidement
correctement traités et que, de ce fait, les développements possible aux normes du Groupe.
futurs s’effectueront avec un maximum d’efficacité et de
En outre, le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques
maîtrise ;
du Groupe assure un suivi des acquisitions stratégiques, un
䡲 la conformité a été appréciée au regard des lois et bilan du plan d’affaires présenté au moment de l’acquisition
règlements en vigueur, des règles de bonne conduite étant réalisé deux ou trois ans plus tard.
professionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à la
réputation du Groupe ; 䡵 Méthodologies et dispositif de quantification
des risques
䡲 toutes les fonctions supports ont été mobilisées et n’ont pas,
ou plus, de réserve non satisfaite. La méthode de notation IRBA (Advanced Internal Ratings
Based Approach) et l’approche AMA (Advanced
Cette procédure s’appuie sur une définition très large du Measurement Approach) sont utilisées depuis début 2008
nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à pour le calcul de l’exigence en fonds propres réglementaires
l’externalisation de prestations essentielles ou importantes, en respectivement au titre du risque de crédit et du risque
passant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvel opérationnel. Le dispositif de suivi des modèles de notation est
environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles opérationnel, conformément aux exigences Bâle 2. Ce dispositif
équipes ou de nouveaux systèmes. fait l’objet d’une description détaillée dans le chapitre 9 du
RISQUES LIES AUX ACQUISITIONS : présent Document de référence.
L’évaluation des projets d’acquisition se fonde sur leur potentiel Pour les risques de marché, le modèle de mesure des risques
de création de valeur pour le Groupe. Dans ce cadre doivent a été validé par l’Autorité de contrôle prudentiel sur la quasi-
être examinés et approfondis, conformément aux règles du totalité des opérations concernées. Au cours des dernières
Groupe : années, le Groupe a conduit un important travail visant à
améliorer le mode de calcul de la VaR.
䡲 l’étude des différents risques inhérents au projet ;
Enfin, le Groupe conduit un projet afin de se préparer à
䡲 la fiabilité des données comptables et de gestion ; l’évolution en cours de la réglementation sur la charge en
䡲 les procédures de contrôle interne ; capital au titre des portefeuilles de négociation.
Conformément aux exigences du Pilier II, le Groupe continue
䡲 la fiabilité de la situation financière ;
à renforcer son dispositif de stress tests qui s’articule selon
䡲 le réalisme des perspectives de développement, tant en deux axes :
termes de croissance du résultat que de synergies de
revenus ou de coûts ; 䡲 à un niveau agrégé, les stress globaux (stress tests macro-
économiques – « stress tests ICAAP ») permettent d’obtenir
䡲 des conditions d’intégration et de suivi de cette intégration. une couverture complète du Groupe (risques de crédit, de
marché et opérationnels pris simultanément) ; ils sont
Cette évaluation préalable est conduite par les métiers et
intégrés au processus budgétaire. Pour chaque scenario,
implique l’ensemble des spécialistes nécessaires
des pertes sont estimées sur un horizon de trois ans, pour les
(représentants des lignes-métiers, de la Direction des risques,
risques de crédit, de marché et opérationnels puis
de la Direction financière comptable, de la Direction de la
présentées pour validation en Comité des risques ;
déontologie, de la Direction juridique, etc.). Pour les dossiers
les plus importants, l’Inspection générale est associée aux 䡲 des stress tests spécifiques permettent de compléter à la
travaux d’évaluation des risques de l’opération dans la phase demande l’analyse globale par une approche plus fine,
de due diligence. suivant différents axes (secteur, filiale, produit, pays, etc).
Les stress tests, qui permettent de mesurer la résilience du 䡲 à garantir la réalité, l’exhaustivité et l’exactitude des
Groupe à des scenarii macro-économiques d’amplitude variée, informations financières et de gestion ;
sont une composante importante de la gestion des risques du
Groupe. Ils peuvent donner lieu à la fixation de limites et
䡲 à vérifier l’intégrité et la disponibilité des systèmes
d’information et de communication.
apportent un éclairage sur les pertes potentielles dans le cadre
du processus budgétaire. 䡵 Le dispositif de contrôle interne est fondé sur
Enfin, les systèmes d’information sont régulièrement quatre principes fondamentaux
adaptés aux évolutions des produits traités et des techniques
䡲 l’exhaustivité du périmètre des contrôles qui concernent
de gestion du risque associées, tant au niveau local (entités
tous les types de risques et s’appliquent à toutes les entités
bancaires) qu’au niveau central (Direction des risques).
du Groupe ;
䡵 Le contrôle interne s’inscrit dans le cadre 䡲 la proportionnalité des contrôles à l’ampleur des risques
encourus ;
règlementaire strict imposé aux
établissements bancaires 䡲 l’indépendance du contrôle périodique.
Il se caractérise :
En France, les conditions d’exercice du contrôle interne des
établissements bancaires découlent du règlement n° 97-02 䡲 par la distinction entre le contrôle périodique et le contrôle
modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière, permanent ;
qui fait l’objet d’actualisations régulières. Ce texte, qui régit les
établissements de crédit et les entreprises d’investissement, 䡲 par la mixité d’approche du contrôle permanent, qui combine
définit la notion de contrôle interne et spécifie un certain d’une part un contrôle opérationnel multirisques, et d’autre
nombre d’obligations relatives à la mesure et à l’encadrement part l’intervention de filières spécialisées par type de risque.
des différents risques des activités des entreprises concernées, 䡵 Le contrôle s’appuie sur un corpus de normes
ainsi que les procédures par lesquelles l’organe délibérant doit
évaluer les conditions d’exercice du contrôle interne.
et de procédures
Toutes les activités du groupe Société Générale sont encadrées
En juin 2004, le Comité de Bâle a défini les quatre principes –
par des règles et procédures regroupées en un ensemble
indépendance, universalité, impartialité, adéquation des
documentaire appelé la « Documentation Normative ». Elle
moyens aux missions – qui doivent prévaloir dans l’exercice du
est constituée par l’ensemble des documents qui :
contrôle interne des établissements de crédit.
Au sein du groupe Société Générale, ces principes sont mis en 䡲 énoncent les règles d’action et de comportement
s’appliquant aux collaborateurs du Groupe ;
œuvre principalement dans différentes directives, l’une
établissant le cadre général du contrôle interne du Groupe, une 䡲 définissent l’organisation des métiers et le partage des rôles
deuxième définissant la Charte d’Audit du Groupe et les autres et responsabilités ;
étant relatives à la Direction des risques, à la gestion des
risques de crédit, à la gestion des risques sur activités de 䡲 décrivent les règles de gestion et de fonctionnement interne
marché, à la gestion des risques opérationnels, à la gestion des propres à chaque métier et chaque activité.
risques structurels de taux, de change et de liquidité et au La Documentation Normative comprend notamment :
contrôle de la conformité.
䡲 les Directives, qui définissent la gouvernance du groupe
Le contrôle interne est l’ensemble des moyens qui permettent à Société Générale, l’organisation et les missions de ses pôles
la Direction générale de s’assurer que les opérations réalisées, d’activités et Directions centrales, ainsi que les principes de
l’organisation et les procédures mises en place sont conformes fonctionnement des dispositifs et processus transverses
aux dispositions légales et réglementaires, aux usages (codes de conduite, chartes, …) ;
professionnels et déontologiques, et aux règles internes et
orientations définies par l’organe exécutif de l’entreprise. Le 䡲 les Instructions, qui posent le cadre de fonctionnement
contrôle interne vise notamment : d’une activité, les principes et les règles de gestion
applicables aux produits et services rendus à la clientèle et
䡲 à déceler et à mesurer les risques encourus, et à exercer sur définissent les procédures internes.
eux un contrôle suffisant pour en assurer la maîtrise ;
La Documentation Normative a force de loi interne. Elle relève réunissent les responsables des fonctions de contrôle
de la responsabilité du Secrétaire général du Groupe, permanent ou périodique compétents pour le pôle ou la
Responsable de la Conformité du Groupe vis-à-vis des autorités Direction centrale, ainsi que le Directeur de la coordination du
de tutelle du Groupe, en France et à l’étranger. contrôle interne du Groupe et les responsables des fonctions
de contrôle de niveau Groupe.
S’ajoutent à la Documentation Normative les procédures
opérationnelles propres à chacune des activités du Groupe.
LE COMITE DE COORDINATION DU CONTROLE INTERNE
䡵 La coordination du dispositif de contrôle est GROUPE S’EST REUNI DIX FOIS EN 2010.
assurée au niveau du Groupe et relayée dans Il a passé en revue le dispositif de contrôle et de maîtrise
chacun des pôles et Directions centrales des risques de tous les pôles et des Directions centrales du
Groupe. Par ailleurs, le Comité a traité en 2010 les sujets
Conformément aux dispositions du règlement n° 97-02 modifié suivants :
du Comité de la réglementation bancaire et financière, le
contrôle interne comprend un dispositif de contrôle permanent 䡲 point sur le dispositif de connaissance du client ;
et un dispositif de contrôle périodique.
䡲 point sur la refonte du dispositif de gestion de la
La cohérence et l’efficacité de l’ensemble du dispositif de documentation normative ;
contrôle interne sont pilotées par un Directeur général délégué.
䡲 programme d’actions en vue d’optimiser le dispositif de
Il préside le Comité de coordination du contrôle interne contrôle permanent et d’affermir la rigueur dans le
Groupe (CCCI Groupe) qui réunit le Secrétaire général, le Groupe ;
Directeur des risques, le Directeur financier, le Directeur des
Systèmes d’Information Groupe, l’Inspecteur général et le 䡲 point sur le contrôle des prestations externalisées ;
Directeur de la coordination du contrôle interne.
䡲 point sur le dispositif de lutte contre le blanchiment et de
L’organisation mise en place au niveau du Groupe pour financement du terrorisme ;
coordonner l’action des différents acteurs du contrôle interne
䡲 revue du dispositif d’auto-évaluation des risques et des
est déclinée au sein de chacun des pôles. L’ensemble des
contrôles ;
pôles et des Directions centrales du Groupe sont dotés de
Comités de coordination du contrôle interne. Présidés par le 䡲 point sur le dispositif et le fonctionnement des Comités
responsable du pôle ou de la Direction centrale, ces comités Nouveaux Produits.
Président -
Directeur général
Comité de coordination du contrôle interne (CCCI) des pôles d’activités et des Directions centrales
SURVEILLANCE PERMANENTE
SOUS LA RESPONSABILITE DES OPERATIONNELS
䡲 la surveillance permanente, qui relève des opérationnels et 䡵 La Direction des risques, disposant de relais dans les
pôles et filiales du Groupe, est chargée de la mise en
de leur hiérarchie et dont la coordination est placée sous la
place du dispositif de contrôle des risques de crédit, de
responsabilité du Département risques opérationnels de la
marché et opérationnels ainsi que d’un suivi homogène
Direction des risques ; le dispositif de surveillance
et consolidé.
permanente est lui-même complété de nombreux autres
contrôles opérationnels (par exemple, contrôles automatisés
D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative
dans les chaînes de traitement informatiques, contrôles
(courant 1er trimestre 2010), la filière Risques du Groupe
organisationnels mettant en œuvre la séparation des
rassemble plus de 5 200 personnes dédiées à la maîtrise et
fonctions au sein de l’organisation, etc.) ;
au contrôle permanent des risques (dont 892 à fin décembre
䡲 les contrôles de second niveau effectués par les 2010 au sein même de la Direction des risques du Groupe)
Directions spécialisées dans la prévention des grandes contre plus de 4 500 personnes un an auparavant. Cette
familles de risques ; évolution traduit la poursuite du renforcement de la filière lié
aux exigences réglementaires, aux effets de périmètre ainsi
䡲 une gouvernance spécifique à certains types de risques, qu’aux développements dans les pôles et les Directions
reposant notamment sur des comités dédiés au niveau
centrales.
Groupe, permettant d’en effectuer la revue régulière au
niveau hiérarchique approprié. Les missions de la Direction des risques sont détaillées dans le
LE PREMIER NIVEAU DE RESPONSABILITE DU CONTROLE chapitre 9 du Document de référence, page 172.
PERMANENT EST LE CADRE OPERATIONNEL
䡵 Un Responsable de la gestion du risque et de la
La surveillance permanente de leur activité par les sécurité des Systèmes d’Information coordonne au
opérationnels eux-mêmes constitue la pierre angulaire du niveau du Groupe la gestion des risques liés aux
contrôle permanent. Elle se définit comme l’ensemble des systèmes d’information.
dispositions mises en œuvre en permanence pour garantir, au Compte tenu de l’exposition de ses systèmes d’information aux
niveau opérationnel, la conformité, la sécurité et la validité des risques extérieurs due à la multiplicité des canaux
opérations réalisées. Elle comporte deux volets : commerciaux, dont Internet, Société Générale a maintenu et
renforcé ses mesures d’organisation, de veille et de
䡲 la sécurité au quotidien concerne l’ensemble des agents
communication relatives au risque et à la sécurité de ses
et repose sur le respect permanent par chacun d’entre eux,
systèmes d’information. Le dispositif, coordonné au niveau du
pour toutes les opérations qu’ils traitent, des règles et
Groupe par un Responsable de la gestion du risque et de la
procédures en vigueur ;
Sécurité des Systèmes d’Information, est relayé dans chacun
䡲 la supervision formalisée constitue l’obligation pour la des pôles d’activités. Sur le plan opérationnel, le Groupe
hiérarchie de vérifier, régulièrement et au travers de s’appuie sur une cellule de type CERT (Computer Emergency
procédures écrites, le respect par les agents des règles et Response Team) en charge de la gestion des incidents, de la
procédures de traitement et l’efficacité de la sécurité au veille sécuritaire et de la lutte contre la cybercriminalité, qui fait
quotidien. appel à de multiples sources d’information et de surveillance,
internes comme externes.
Elle s’appuie sur des modes opératoires formalisés et mis à
disposition des collaborateurs. Le contenu de la surveillance Le dispositif de sécurité est régulièrement mis à niveau pour
permanente est repris pour chaque entité du Groupe dans un tenir compte des évolutions technologiques et de l’apparition
dossier qui définit, à partir d’une analyse de l’activité, les de nouvelles menaces ou de nouveaux risques. Il est encadré
procédures à respecter. par des « Orientations stratégiques sécurité » validées par la
Direction générale et l’ensemble des métiers dans le cadre du
Le Crédit du Nord complète son dispositif par un contrôle Comité de surveillance des Directions centrales.
permanent de deuxième niveau, effectué par des agents
exclusivement affectés à cette tâche et destiné à s’assurer de La nécessité d’ajuster le dispositif de sécurité des systèmes
l’application des règles édictées en matière de surveillance d’information aux risques propres à l’activité bancaire est prise
permanente. en compte dans le cadre de la gestion des risques
opérationnels. Le plan d’action sécurité du Groupe, déclinant
les grandes orientations pour la sécurité, approuvé en juillet
2008, fait l’objet d’un suivi semestriel par le Comité exécutif du
Groupe. Par ailleurs, l’ensemble du personnel est régulièrement
sensibilisé et formé aux mesures et comportements à adopter Ces Directions centrales rattachées au Secrétariat général du
pour prendre en compte les risques liés à l’utilisation des Groupe sont relayées au sein des entités opérationnelles par
systèmes d’information. des correspondants locaux et, dans certaines implantations
(filiales et succursales), par des services ayant des attributions
䡵 Au sein de la Direction financière du Groupe, le de même nature. Les équipes centrales assurent des fonctions
Département de la gestion du bilan est responsable de
de surveillance, de formation et de diffusion de l’information
la définition des normes Groupe pour les risques
dans l’ensemble du Groupe.
structurels de taux (normes d’échéancement,
indicateurs et outils de suivi de risque) à appliquer par Enfin, la sensibilisation et la formation à la prévention du risque
l’ensemble des entités comprises dans le périmètre de de non conformité en central et dans les pôles d’activités sont
consolidation. un élément essentiel des actions que conduit Société Générale
dans ce domaine.
La structure d’organisation des contrôles de niveau 1 et de
niveau 2 a été définie et formalisée conjointement entre la
Direction de la gestion du bilan et les Directions financières de
pôles. Ces documents décrivent les responsabilités incombant Le contrôle périodique
aux différents acteurs au sein d’un processus donné.
Les Directions financières des entités sont responsables de la La Direction du contrôle périodique rassemble, sous
maîtrise du risque structurel. Les responsables des risques l’autorité de l’Inspecteur général, l’ensemble des équipes de
structurels sont en charge de l’établissement des reportings contrôle périodique dont la mission principale est d’évaluer,
trimestriels et exercent le contrôle de niveau 1 avant de les dans le cadre d’une approche objective, rigoureuse et
publier. impartiale, la conformité des opérations, le niveau de risque
effectivement encouru, le respect des procédures ainsi que
Le Département de la gestion du bilan assure le contrôle de l’efficacité et le caractère approprié du dispositif de contrôle
niveau 2 des risques structurels des entités, et la consolidation permanent.
des positions des entités du Groupe.
Le contrôle périodique du Groupe est un dispositif permanent
䡵 Le Secrétaire général du Groupe est le responsable de et indépendant des entités opérationnelles qui couvre
la cohérence et de l’efficacité du dispositif de contrôle l’ensemble des activités et entités du Groupe et peut
de la conformité pour le Groupe. s’intéresser à tous les aspects de leur fonctionnement, sans
Il est assisté dans ses missions par un Comité de conformité aucune restriction.
Groupe qui se réunit chaque mois et regroupe notamment les Chaque service d’Audit interne identifie méthodiquement sur
responsables conformité des pôles d’activités. Ces derniers une base régulière les zones de risques du pôle d’activités. Sur
exercent les mêmes responsabilités dans leurs périmètres cette base, il définit un plan d’audit annuel, permettant une
respectifs en s’appuyant sur un réseau coordonné de couverture régulière de l’ensemble du périmètre. Sur la base de
responsables conformité irriguant l’ensemble des pôles. Au sein leurs constats, les équipes de contrôle périodique formulent
des filiales, succursales ou entités significatives, une des recommandations et en contrôlent la mise en œuvre.
responsabilité de conformité est clairement identifiée.
L’animation de la filière Conformité ainsi que son contrôle Pour remplir ses objectifs, le contrôle périodique du Groupe est
permanent de second niveau sont de la responsabilité de la doté de moyens adaptés, proportionnés aux enjeux, tant au
Direction de la conformité. plan qualitatif que quantitatif.
La conformité des opérations est examinée de manière Au total, les services de contrôle périodique du Groupe
régulière dans le cadre de cette organisation par les comprennent environ 1 500 personnes. Le dispositif se
responsables conformité appuyés par : compose :
䡲 la Direction de la conformité, qui veille au respect des lois 䡲 d’équipes d’Audit interne, rattachées hiérarchiquement à
et règlements, des principes déontologiques spécifiques aux l’Inspecteur général et fonctionnellement aux responsables
activités bancaires et aux services d’investissement exercés de pôle d’activités et de Direction centrale ;
par le Groupe et au respect des règles de bonne conduite et 䡲 de l’Inspection générale.
de déontologie personnelle des agents ; elle veille également
à la prévention du risque de réputation ;
La Direction du contrôle périodique s’appuie sur une l’organisation et le fonctionnement des services de contrôle
organisation matricielle avec : périodique.
䡲 en majeur, une dimension régionale : le périmètre L’Inspecteur général entretient en outre des contacts réguliers
auditable est découpé en trois zones qui assurent une et organisés avec les Commissaires aux comptes et les
couverture complète de leur périmètre géographique, représentants des autorités de tutelle.
quel que soit le type d’activité exercée ;
䡲 Le back office est en charge d’effectuer toutes les fonctions 䡵 Les procédures de contrôle interne de la
support liées aux opérations réalisées par les membres des
production financière et comptable
front offices. Il vérifie notamment le bien fondé économique
des opérations, effectue l’enregistrement comptable des DES PRODUCTEURS DES DONNEES COMPTABLES
INDEPENDANTS DES FRONT OFFICES
transactions et est en charge des moyens de paiement.
La qualité et l’objectivité des données comptables et de gestion
Au-delà de son rôle de consolidation de l’information comptable
sont assurées par l’indépendance des back offices, des middle
et financière décrit ci-dessus, la Direction financière du Groupe
offices et des équipes product control vis-à-vis des équipes
se voit conférer de larges missions de contrôle : elle suit au
commerciales. Le contrôle effectué par ces derniers en matière
plan financier les opérations en capital du Groupe et son
de données financières et comptables repose sur une série de
organigramme financier ; elle assure la gestion du bilan et de
contrôles définis par les procédures du Groupe :
ce fait définit, gère et contrôle les équilibres bilantiels et les
risques structurels du Groupe ; elle veille au respect des ratios 䡲 vérification quotidienne de la réalité économique de
réglementaires ; elle définit les normes, référentiels, principes et l’ensemble des informations reportées ;
procédures comptables applicables au Groupe et en vérifie le
䡲 réconciliation dans les délais impartis entre les données
respect ; enfin, elle assure la fiabilité des informations comptables et les données de gestion selon des procédures
comptables et financières diffusées à l’extérieur du Groupe. spécifiques.
䡵 Les normes comptables Compte tenu de la complexité croissante des activités
financières et des organisations, la formation des personnels et
Les normes applicables sont les normes locales pour
les outils informatiques sont régulièrement remis à niveau pour
l’établissement des comptes locaux et les normes édictées par
garantir l’efficacité et la fiabilité des tâches de production et de
la Direction financière du Groupe pour l’établissement des
contrôle des données comptables et de gestion.
comptes consolidés, qui reposent sur le référentiel comptable
IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Le Département LA PORTEE DU CONTROLE
des normes de la Direction financière du Groupe assure la D’un point de vue pratique, et pour l’ensemble des métiers du
veille réglementaire et édicte de nouvelles normes internes en Groupe, les procédures de contrôle interne mises en place
fonction de l’évolution de la réglementation. visent à assurer la qualité de l’information comptable et
financière, et notamment à :
䡵 Les modalités de production des données
financières et comptables 䡲 veiller à la validité et à l’exhaustivité des transactions
retranscrites dans les comptes du Groupe ;
Chaque entité du Groupe effectue un arrêté comptable et de
gestion sur base mensuelle. La consolidation de ces données 䡲 valider les modalités de valorisation de certaines opérations ;
s’effectue également mensuellement et fait l’objet d’une 䡲 s’assurer que les opérations sont correctement rattachées à
communication financière externe sur base trimestrielle. Cette l’exercice les concernant et enregistrées dans les comptes
remontée fait l’objet de revues analytiques et de contrôles de conformément aux textes comptables en vigueur, et que les
cohérence réalisés par les Directions financières de pôle agrégats comptables retenus pour la présentation des
d’activités à l’attention de la Direction financière du Groupe. comptes sont conformes aux règlements en vigueur ;
Cette dernière présente les états financiers consolidés, les
䡲 veiller à la prise en compte de l’ensemble des entités qui
reportings de gestion et les états réglementaires à la Direction
doivent être consolidées en application des règles du
générale du Groupe et aux tiers intéressés.
Groupe ;
En pratique, les procédures sont adaptées à la complexité
䡲 vérifier que les risques opératoires liés à la production et à la
croissante des produits et des réglementations. Un plan remontée des informations comptables dans les chaînes
d’action spécifique d’adaptation est mis en œuvre si informatiques sont correctement maîtrisés, que les
nécessaire. La création du département Product Control Group régularisations nécessaires sont correctement effectuées,
(PCG) au sein de la Direction financière du pôle Banque de que les rapprochements des données comptables et de
Financement et d’Investissement en novembre 2008 fait partie gestion sont effectués de manière satisfaisante, que les flux
intégrante de ce plan d’action et contribue au renforcement des de règlement espèces et matière générés par les
contrôles, de l’auditabilité et de la qualité comptable du résultat transactions sont effectués de manière exhaustive et
et du bilan de ce pôle qui seront rendus possibles par ces adéquate.
investissements.
UN CONTROLE DE SECOND NIVEAU EFFECTUE PAR LES
DIRECTIONS FINANCIERES DE POLES D’ACTIVITES
référentiels qui lui incombent (normes locales et IFRS pour les 䡵 Le dispositif d’audit comptable
filiales ainsi que les normes françaises pour les succursales).
UN CONTROLE PAR L’ENSEMBLE DES OPERATIONNELS
Elle réalise des contrôles de premier et deuxième niveau pour
IMPLIQUES DANS LA PRODUCTION DES DONNEES
garantir la fiabilité de l’information communiquée. COMPTABLES, FINANCIERES ET DE GESTION
Les liasses de consolidation de chaque filiale sont alimentées Il s’effectue au travers d’un processus de surveillance
par les données comptables de la comptabilité sociale des permanente, sous la responsabilité des Directions impliquées. Il
filiales après mise en conformité localement avec les principes permet de vérifier de manière récurrente la qualité des
comptables du Groupe. Chaque filiale est responsable de la contrôles relatifs au correct recensement des opérations
justification du passage des comptes sociaux aux comptes comptables et à la qualité des traitements comptables qui y
reportés sous l’outil de consolidation. sont associés.
Les liasses ainsi reportées font l’objet d’un contrôle de second UN CONTROLE PAR LES AUDITS GENERALISTES ET L’EQUIPE
niveau par les Directions financières de pôle au travers de D’AUDIT COMPTABLE DE LA DIRECTION DU CONTROLE
revues analytiques, de contrôles de cohérence ou de revues PERIODIQUE
thématiques spécifiques. Les conclusions de ces travaux sont
Les audits généralistes conduisent dans le cadre de leurs
reprises dans une note de synthèse communiquée, à chaque
missions des travaux visant à évaluer la qualité des informations
arrêté trimestriel, à la Direction financière du Groupe.
comptables et de gestion des entités auditées. Ces travaux
UNE SUPERVISION PAR LA DIRECTION FINANCIERE DU GROUPE visent à vérifier un certain nombre de comptes, à évaluer la
qualité des travaux de rapprochement entre les données de
Les comptes des entités, retraités aux normes du Groupe,
gestion et les données comptables, à évaluer la qualité de la
alimentent une base d’information centrale sur laquelle sont
surveillance permanente de la production et du contrôle des
effectués les traitements de consolidation.
données comptables, à identifier les lacunes des outils
Le service en charge de la consolidation valide la conformité du informatiques pouvant impliquer des traitements manuels dont
périmètre de consolidation au regard des normes comptables la rigueur est expertisée.
en vigueur et effectue des contrôles multiples à partir des
Les principaux objectifs poursuivis par l’équipe d’audit
données reçues à travers les liasses de consolidation :
comptable sont les suivants :
validation de la correcte agrégation des données collectées,
vérification du passage correct des écritures de consolidation 䡲 apporter son expertise dans l’identification des principaux
récurrentes et non récurrentes, traitement exhaustif des points risques comptables dans le Groupe ;
critiques du processus de consolidation, traitement des écarts
résiduels sur comptes réciproques/intercompagnies. In fine, ce 䡲 réaliser des missions d’audit de la correcte application des
normes comptables du Groupe dans les domaines évalués
département s’assure que le processus de consolidation s’est
comme les plus significatifs pour la fiabilité de l’information
déroulé normalement au moyen d’un contrôle des données de
comptable du Groupe ;
synthèse sous forme de revues analytiques et de contrôles de
cohérence sur les principaux agrégats des états financiers. Ces 䡲 réaliser des actions de formation et de production de
vérifications sont complétées par l’analyse de l’évolution des méthodologies contribuant à la diffusion des connaissances
capitaux propres, des écarts d’acquisition, des provisions et en termes d’audit des risques comptables auprès des audits
des impôts différés consolidés. généralistes et de l’Inspection générale.
La Direction financière du Groupe dispose également d’une Sur la base de ces missions, des préconisations sont
équipe dédiée de supervision comptable. Les missions de adressées aux acteurs impliqués dans la chaîne de production
contrôle qu’elle mène ont pour objectif de s’assurer de la et de contrôle des informations comptables, financières et de
correcte application des normes comptables Groupe au travers gestion afin de compléter ce dispositif par des actions plus
notamment d’interventions dans le cadre des opérations spécifiques portant sur une entité ou une activité.
d’acquisition ou de missions de contrôles comptables sur des
UN CONTROLE PAR L’INSPECTION GENERALE
thématiques spécifiques afin de vérifier l’homogénéité des
traitements de manière transversale. Cette équipe sera Au troisième niveau, l’Inspection générale du Groupe conduit
également en charge d’animer et de coordonner le déploiement généralement dans le cadre de ses missions des travaux
du dispositif de certification du contrôle permanent comptable à d’audit comptable et vérifie, dans le cadre de missions
compter de 2011. spécifiques, la qualité du contrôle effectué par l’ensemble des
acteurs impliqués dans la production des données comptables,
financières et de gestion.
䡵 POLITIQUE DE REMUNERATION
䡵 Politique de rémunération Groupe périmètre de cette population) pourra être adaptée pour
prendre en compte les contraintes locales hors de France.
Principes généraux
Gouvernance des rémunérations
La politique de rémunération du Groupe est conforme aux
principes définis par les régulateurs et aux normes La politique de rémunération du Groupe est définie par la
professionnelles françaises. Direction générale, sur proposition de la Direction des
Ressources Humaines du Groupe. Elle est validée par le
D’une manière générale, la politique de rémunération s’articule
Conseil d’administration, sur avis de son Comité des
autour de principes et de processus communs pour l’ensemble
rémunérations, qui en vérifie la bonne application.
du Groupe qui sont les suivants :
䡲 une approche globale de la rémunération prenant en compte Rôle du Comité des rémunérations
les performances des pôles d’activités ainsi que le contexte En 2009, le rôle du Comité des rémunérations a été renforcé
économique, social et concurrentiel ; dans le cadre de la nouvelle gouvernance mise en place pour
䡲 la reconnaissance des performances individuelles et répondre aux recommandations AFEP-MEDEF et aux normes
collectives, appréciées sur la base d’objectifs intégrant des professionnelles établies par la Fédération Bancaire Française
critères financiers et non financiers lesquels se fondent en application de la réglementation bancaire française. Ainsi, le
notamment sur un référentiel de compétences Groupe ; Comité des rémunérations, avant de donner son avis au
Conseil :
䡲 la fidélisation des talents et des cadres clés par des
dispositifs d’intéressement à long terme ; 䡲 examine les politiques, principes et structures de
rémunération pour l’ensemble du Groupe, proposés par la
䡲 le développement de l’actionnariat salarié comme un élément Direction des Ressources Humaines en accord avec la
de cohésion du Groupe ; Direction générale et le Comité exécutif du Groupe et
s’assure auprès de la Direction générale de leur mise en
䡲 une gouvernance interne spécifique aux rémunérations œuvre ;
fondée sur des règles de délégation définies pour chacun
des pôles et sur un processus de révision salariale structuré 䡲 recueille et tient compte de l’avis du Comité d’audit, de
et piloté par la Direction des Ressources Humaines Groupe ; contrôle interne et des risques ;
䡲 le respect des règles de gouvernance et principes financiers 䡲 revoit les montants globaux attribués au titre des
du Groupe ainsi que des législations sociales, juridiques et augmentations de salaire fixe pour l’année en cours et des
fiscales locales. rémunérations variables au titre de l’exercice précédent ;
Le Conseil d’administration a confirmé le 5 novembre 2008 que 䡲 reçoit toute information nécessaire à l’exercice de sa mission,
le Code de gouvernement de l’Association Française des notamment les montants individuels de rémunération au-delà
Entreprises Privées (AFEP) et du Mouvement des Entreprises d’un certain seuil.
de France (MEDEF) était son code de référence et a adhéré Ainsi, le Comité des rémunérations a vérifié que les politiques,
aux recommandations AFEP-MEDEF du 6 octobre 2008 sur la principes et structures de rémunération proposés respectaient
rémunération des dirigeants mandataires sociaux des sociétés bien l’ensemble des règles et normes applicables, pour
cotées. l’exercice 2010, avant de soumettre son avis au Conseil, qui les
En outre, Société Générale se conformera aux nouvelles règles a approuvées lors de ses réunions du 14 janvier et du 15 février
définies par la Directive européenne « Capital Requirements 2011.
Directive » (CRD III) du 24 novembre 2010 et par l’arrêté
Règles de gouvernance interne au management
ministériel du 13 décembre 2010 qui la transpose en droit
français. Ces règles s’appliquent à Société Générale et aux La Direction générale a défini un système de délégation et de
filiales qu’il contrôle, en France et dans le monde entier. La pilotage des rémunérations qui s’applique à l’ensemble du
politique appliquée à la population régulée (voir ci-dessous le Groupe. Ainsi, des délégations sont mises en place, qui
(1) Conformément à l’article 43.1 de l’arrêté relatif aux rémunérations des personnels dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque des
établissements de crédit et entreprises d’investissement.
(2) Conformément à l’article 43.2 de ce même arrêté.
« Capital Requirements Directive » (CRD III) du 24 novembre performance quantitative et sur la performance qualitative afin
2010 relative à la surveillance prudentielle des politiques de de prendre en compte la réalisation de l’ensemble des objectifs
rémunération, en particulier en ce qui concerne l’élargissement assignés aux mandataires sociaux.
de la population visée et la structure de la rémunération
La rémunération hors attributions d’options ou d’actions des
variable (proportions et durées de différé, paiement sous forme
mandataires sociaux se compose des éléments suivants :
d’actions ou instruments équivalents assorti d’une durée de
détention minimale). Les modalités de la politique de 1. une rémunération fixe qui tient compte de l’expérience, des
rémunération 2010, ainsi que les informations quantitatives responsabilités et des pratiques du marché ;
demandées, seront détaillées dans le rapport spécifique dédié
2. une rémunération variable (1) qui traduit la contribution des
à ce sujet et publié avant l’Assemblée générale 2011 qui
mandataires sociaux à la réussite du groupe Société
statuera sur les comptes 2010.
Générale. Elle est exprimée en pourcentage de la
rémunération fixe déterminée par le Conseil qui arrête les
comptes de l’exercice. Pour 2010, elle s’élève à la cible
Principes de rémunération et situation (atteinte de tous les objectifs fixés pour l’exercice) à 120% de
la rémunération fixe et est plafonnée à 150% de la
individuelle des mandataires sociaux rémunération fixe (si les objectifs sont dépassés) (2). Elle
comporte deux dimensions :
䡵 Principes de rémunération des mandataires
䡲 une partie quantitative, qui est fondée sur la réalisation
sociaux d’objectifs liés à la performance annuelle intrinsèque du
La rémunération des mandataires sociaux est déterminée selon Groupe. Celle-ci est traduite par des indicateurs financiers
les principes proposés par le Comité des rémunérations et déterminés en fonction notamment des objectifs budgétaires
validés par le Conseil d’administration. Elle se conforme aux du Groupe et, pour les Directeurs généraux délégués, en
recommandations du Code de gouvernement d’entreprise prenant également en compte leur périmètre de supervision. Le
AFEP-MEDEF (point 20) et à la nouvelle Directive européenne montant de la part variable lié à cet élément peut varier entre 0
« Capital Requirements Directive » (CRD III) du 24 novembre et un plafond pour 2010 de 90% de la rémunération fixe ;
2010 et déclinée en France par l’arrêté ministériel du
䡲 une partie qualitative, qui reste fondée sur l’atteinte
13 décembre 2010.
d’objectifs clés sous-tendant le succès de la stratégie de
Cette politique répond aux principes AFEP-MEDEF : l’entreprise et fixés à l’avance pour l’exercice. Le montant de
la part variable lié à cet élément peut varier entre 0 et un
䡲 d’exhaustivité : l’ensemble des éléments de rémunération plafond pour 2010 de 60% de la rémunération fixe.
sont pris en compte dans l’appréciation globale de la
rémunération des dirigeants mandataires sociaux ; La rémunération variable versée au Président-Directeur général
et aux Directeurs généraux délégués est réduite du montant
䡲 d’équilibre : entre les différents éléments de rémunération au des jetons de présence éventuellement perçus par ceux-ci, tant
regard des objectifs de l’entreprise, de comparaison avec les
des sociétés du groupe Société Générale que des sociétés
pairs, de cohérence avec les autres responsables de
extérieures au Groupe dont ils sont administrateurs.
l’entreprise ;
䡵 Rémunérations individuelles des mandataires
䡲 de lisibilité et de transparence des règles, telles que
présentées dans le présent document ; sociaux
䡲 d’équilibre entre l’intérêt général de l’entreprise, les La présentation standardisée des rémunérations des dirigeants
pratiques du marché et les performances de l’entreprise. mandataires sociaux établie conformément au paragraphe 21-2
du Code de gouvernement d’entreprise AFEP/MEDEF et aux
La structure de la rémunération courante vise un équilibre entre recommandations de décembre 2008 de l’Autorité des Marchés
la rétribution des performances de court terme (part variable de Financiers figure ci-après. La rémunération individuelle de
la rémunération) et des performances de moyen terme chaque dirigeant mandataire social y est comparée à celle de
(attributions de stock-options et d’actions de performance) afin l’exercice précédent et ventilée par masses entre parties fixes
d’inciter à une performance continue et durable. La et parties variables.
performance de court terme est évaluée à la fois sur la
(1) Le conditionnement du versement de la part variable de la rémunération des mandataires sociaux à des critères de performance quantitatifs et qualitatifs est
conforme au point 20.2.2 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF.
(2) Ce plafond est conforme au Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF (point 20-2-3).
(1) Return on equity : rentabilité des capitaux employés, à conditions réglementaires inchangées.
(2) Total Shareholder Return : variation du cours de bourse et dividende capitalisé.
(3) L’Echantillon de pairs sera constitué des 11 groupes bancaires ayant la capitalisation boursière la plus élevée au sein de l’Espace Economique Européen et de
Suisse à la date du 31 décembre 2009, à l’exclusion des groupes bancaires ayant reçu des aides significatives de l’Etat et de ceux dont le résultat net part du
Groupe comprend une part de profits résultant des activités d’assurance au moins égale à 35%.
(4) Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF (point 20-2-3).
(5) Conventions réglementées avec MM. Cabannes et Sanchez-Incera approuvées par l’Assemblée générale en 2009 et 2010.
(1) Convention réglementée avec M. Sammarcelli approuvée par l’Assemblée générale en 2010.
(2) Conformément au point 20-2-4 du Code de gouvernement d’entreprise AFEP-MEDEF.
䡲 une rémunération variable fixée par la Direction générale et Les attributions d’options d’achat ou de souscription d’actions
arrêtée tant en fonction des résultats du Groupe que des Société Générale ainsi que les attributions d’actions ont pour but
performances individuelles réalisées au cours de l’exercice de rémunérer, motiver et fidéliser à long terme trois catégories
écoulé. de collaborateurs. La première catégorie est constituée par les
salariés dont la contribution aux résultats du Groupe est
Outre ces composantes, ces dirigeants sont éligibles aux plans
importante en fonction des responsabilités qui leur sont
d’options ou d’attributions d’actions Société Générale et
confiées. La deuxième catégorie correspond aux hauts
bénéficient de l’intéressement et de la participation résultant
potentiels dont les compétences sont les plus recherchées sur
des accords d’entreprise. Ils ne bénéficient d’aucun jeton de
le marché du travail. La troisième catégorie vise les salariés dont
présence au titre de leurs mandats d’administrateur au sein du
les prestations ont été remarquablement utiles à l’entreprise.
Groupe ou à l’extérieur, ceux-ci revenant à Société Générale.
Par ailleurs, dans le cadre de la politique spécifique de
Enfin, les membres du Comité exécutif bénéficient d’une voiture
fidélisation et de rémunération des professionnels de marché,
de fonction qu’ils peuvent utiliser à titre privé.
définie en conformité avec les règles fixées par l’arrêté
Au titre de 2010, les rémunérations exprimées en M EUR ont été ministériel du 3 novembre 2009, et visant une plus forte
les suivantes : sensibilisation des opérateurs aux risques dans la durée, une
partie de la rémunération variable de certains collaborateurs
Rémunération Rémunération Rémunération des activités concernées est différée dans le temps sous forme
fixe variable globale d’actions de performance.
Les autres membres du Comité 3,2 NC NC
L’attribution d’options ou d’actions au personnel étant
exécutif au 31.12.2010 (1)
désormais comptabilisée en charge pour l’entreprise en
(1) Ces montants comprennent les salaires annuels de Mesdames Guillaumin, Marion-Bouchacourt et Mercadal-
Delassalles et de Messieurs Hauguel, Mattei, Ottenwaelter, Péretié, Ripoll, Suet et Valet, pour la période où ils
application de la norme IFRS2, le Conseil d’administration a
ont été membres du Comité exécutif. défini une politique tenant compte de ces charges pour
déterminer le montant de l’avantage donné aux bénéficiaires et
䡵 Obligations de détention d’actions Société a décidé de poursuivre en 2010 la combinaison de ces deux
instruments. Les membres du Comité exécutif, les membres du
Générale Comité de direction et les autres cadres dirigeants ont reçu à la
Les membres du COMEX ont l’obligation de détenir 5 000 fois des options et des actions dans des proportions variant
actions Société Générale. Tant que le niveau minimum de selon leur niveau de responsabilité, le pourcentage d’options
détention n’est pas atteint, le dirigeant doit conserver les décroissant en fonction de ce niveau. Pour les collaborateurs
actions issues des levées d’options ainsi que les actions non dirigeants, seules des actions ont été attribuées. Depuis
acquises des plans d’attribution d’actions Société Générale. 2009, l’attribution d’actions a été étendue à des non cadres.
Les actions peuvent être détenues directement ou Les attributions aux mandataires sociaux sont intégralement
indirectement au travers du Plan d’Epargne d’Entreprise. soumises à des conditions de performance future du Groupe.
Pour les autres dirigeants, managers et experts du Groupe, la
Les membres du COMEX doivent communiquer chaque année
moitié des attributions ont été soumises à une condition de
toutes les informations nécessaires permettant de s’assurer du
performance jusqu’en 2010. Conformément aux
respect de ces obligations.
recommandations AFEP/MEDEF, les conditions liées à la
performance du Groupe ont été fixées a priori et ont été
exigeantes.
Suite à l’engagement pris par le Groupe lors de l’Assemblée conditionnées à l’atteinte d’une condition de performance à
générale extraordinaire du 25 mai 2010, les attributions double niveau décrite ci-dessous. Cette condition de
d’options ou d’actions réalisées à partir de 2011 seront performance est commune aux plans d’options et d’actions.
soumises dans leur totalité à une condition de performance,
1- Le premier critère porte sur le Return on Equity (ROE) après
quels que soient la catégorie et le niveau du bénéficiaire.
impôts du Groupe en 2012.
D’une manière générale, s’agissant des options, leur bénéfice
est consenti pour une durée de sept ans avec un différé
䡲 Si le ROE est supérieur ou égal à 15%, la totalité des actions
soumises à condition de performance sont acquises ;
d’exercice de trois ou quatre ans et l’exercice de ces options
est soumis à la condition que le contrat de travail du 䡲 Si le ROE se situe entre 10% et 15%, les actions sont
bénéficiaire soit en vigueur à la date à laquelle elles sont acquises linéairement entre ces deux bornes, un ROE de
exercées. Compte tenu des dispositions fiscales françaises, les 10% permettant d’acquérir la moitié des actions soumises à
actions issues de la levée des options sont incessibles avant condition de performance ;
quatre ans pour les bénéficiaires résidents fiscaux français.
䡲 Si le ROE est inférieur à 10%, le nombre d’actions acquises
Conformément au Code de gouvernement d’entreprise AFEP/
dépend de la réalisation du critère de performance ci-après.
MEDEF, aucune décote n’est appliquée et les attributions se
font aux mêmes périodes calendaires (1). 2- Le second critère de performance ne serait mesuré que
dans l’hypothèse où cette première condition ne serait pas
䡵 Conditions d’acquisition et suivi des conditions réalisée et permettrait d’acquérir entre 0 et 50% des actions
de performance soumises à condition de performance. Il mesure la
performance relative du groupe Société Générale en termes
Pour les collaborateurs du Groupe autres que mandataires
de Total Shareholder Return (TSR) annualisé du titre Société
sociaux, l’acquisition des attributions d’options et d’actions est
Générale constaté sur les trois années 2010, 2011 et 2012
soumise à une condition de présence à la date d’acquisition et,
par rapport à la médiane des TSR annualisés d’un
pour certaines attributions de 2006 à 2010, une condition liée à
échantillon de pairs.
la performance du Groupe. Dans le contexte de crise, les
conditions de performance de ROE ou de BNPA fixées pour les L’échantillon est constitué des 11 groupes bancaires ayant
plans 2006, 2007 et 2008 n’ont pas été atteintes et les titres la capitalisation boursière la plus élevée au sein de l’Espace
soumis à cette condition n’ont donc pas été acquis. Ainsi, les Economique Européen et de Suisse à la date du
options de performance et actions de performance attribuées 31 décembre 2009, à l’exclusion des groupes bancaires
initialement aux dirigeants, managers et experts du Groupe ont ayant reçu des aides significatives de l’Etat et de ceux dont
été perdues. Cela représentait environ la moitié du total des le résultat net part du Groupe comprend une part de profits
attributions faites à ces collaborateurs. résultant des activités d’assurance au moins égale à 35%. Il
est composé de banques universelles, de banques
Pour le plan 2009, la condition de performance applicable à
d’investissement et de banques de détail et regroupe les
certaines attributions d’options et actions sera constatée au
institutions financières suivantes : Barclays, BBVA, BNPP,
1er trimestre 2012. Elle est fondée sur la réalisation d’une
CASA, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, Intesa,
condition de rentabilité minimale, à savoir que la moyenne
Santander, Standard Chartered, UCI.
arithmétique des Bénéfices Nets Par Action (BNPA) du Groupe
réalisés sur les exercices 2009 à 2011 soit supérieure ou égale Deux périodes d’acquisition des droits sont à distinguer selon
à 7,50 EUR. que les actions sont attribuées à des résidents fiscaux français
ou des non résidents fiscaux français, cette qualité étant
䡵 Plans 2010
appréciée à la date de l’attribution. Pour les résidents fiscaux
Sur proposition du Comité des rémunérations, le Conseil français l’attribution des actions sera définitive pour chaque
d’administration dans sa séance du 9 mars 2010 a procédé à bénéficiaire à l’issue d’une période de deux ou trois ans, et
l’attribution d’options de souscription d’actions et d’actions à pour les non résidents fiscaux français l’attribution des actions
certains membres du personnel en application des résolutions sera définitive à l’issue d’une période de quatre ans.
de l’Assemblée générale du 27 mai 2008.
L’acquisition définitive des actions est soumise à la condition
Concernant les actions, 5 617 salariés du Groupe en ont que le contrat de travail du bénéficiaire soit en vigueur à
bénéficié, pour un total de 4,2 millions d’actions, soit 0,72% du chacune des étapes. Conformément à la législation française,
capital. Sur ces 5 617 bénéficiaires, les femmes sont au nombre les titres sont incessibles pendant les deux années suivant leur
de 1 728 (31%), et 94 non-cadres ont bénéficié d’une acquisition définitive ; cette dernière disposition ne s’applique
attribution. Sur ces 4,2 millions d’actions, 1 820 178 actions sont pas aux non résidents fiscaux français.
Concernant le plan d’options, 684 salariés du Groupe sont Au total, 5 618 salariés du Groupe ont bénéficié soit d’actions
concernés, pour un total de 1 million d’options, soit 0,17% du soit d’options et 2 374 (42%) en ont été attributaires pour la
capital. Le prix d’exercice des titres a été fixé à 41,20 EUR, première fois.
sans décote par rapport à la moyenne des 20 cours de bourse
Le Conseil d’administration du 2 novembre 2010 a lancé un
ayant précédé la réunion du Conseil d’administration. Sur ces
plan d’attribution d’actions pour tous (1), pour associer tous les
684 bénéficiaires, les femmes sont au nombre de 107 (16%), et
collaborateurs à la réussite d’Ambition SG 2015, initiative
les salariés des filiales représentent 28% du total des
novatrice au sein du secteur bancaire.
attributaires. Sur ce million d’options, 626 754 options sont
conditionnées à la réalisation de la condition de performance
décrite ci-dessus.
Avec indication des options consenties aux membres du Comité exécutif du Groupe en poste lors de leur attribution.
Options attribuées Levées Cessions
Prix de Nombre de Nombre possibles à possibles à Expiration
Date d’attribution d’exercice bénéficiaires d’options compter du compter du des options
Options ordinaires
22.04.2003 44,81 1 235 4 110 798 22.04.2006 22.04.2007 21.04.2010
dont Comité exécutif 9 354 832
14.01.2004 60,31 1 550 4 267 021 14.01.2007 14.01.2008 13.01.2011
dont Comité exécutif 9 544 608
13.01.2005 64,63 1 767 4 656 319 13.01.2008 13.01.2009 12.01.2012
dont Comité exécutif 9 543 736
18.01.2006 93,03 1 065 1 738 329 18.01.2009 18.01.2010 17.01.2013
dont Comité exécutif 9 525 383
25.04.2006 107,82 143 154 613 25.04.2009 25.04.2010 25.04.2013
dont Comité exécutif 0 0
19.01.2007 115,6 1 076 1 216 026 19.01.2010 19.01.2011 18.01.2014
dont Comité exécutif 11 395 681
18.09.2007 104,17 159 135 729 18.09.2010 18.09.2011 17.09.2014
dont Comité exécutif 0 0
21.03.2008 63,60 563 1 216 745 21.03.2011 21.03.2012 20.03.2015
dont Comité exécutif 10 135 014
9.03.2009 23,18 778 561 218 09.03.2012 09.03.2013 08.03.2016
dont Comité exécutif 7 77 645
9.03.2010 41,20 683 373 246 09.03.2014 09.03.2014 08.03.2017
dont Comité exécutif 9 76 999
Options conditionnelles BNPA
21.03.2008 63,60 1 267 1 041 769 21.03.2011 21.03.2012 20.03.2015
dont Comité exécutif 10 88 602
9.03.2009 23,18 776 463 334 09.03.2012 09.03.2013 08.03.2016
dont Comité exécutif 7 77 644
Options conditionnelles TSR
19.01.2007 115,60 3 202 890 19.01.2010 19.01.2011 18.01.2014
dont mandataires 3 202 890
21.03.2008 63,60 2 69 614 21.03.2011 21.03.2012 20.03.2015
dont mandataires 2 69 614
9.03.2009 23,18 5 320 000 09.03.2012 09.03.2013 08.03.2016
dont mandataires 5 320 000
Options conditionnelles ROE et TSR
9.03.2010 41,20 684 626 754 09.03.2014 09.03.2014 08.03.2017
dont Comité exécutif 10 338 597
Total : 21 154 405
dont Comité exécutif 3 751 245
N.B. En 2008, en 2009 et en 2010 il s’agit d’options de souscription d’actions. De 2003 à 2007, il s’agit d’options d’achat d’actions.
Le prix d’exercice correspond à la moyenne des premiers cours cotés de l’action pendant les vingt séances de bourse qui ont précédé la réunion du Conseil ayant décidé l’attribution des options.
* Cette valeur correspond à la valeur qui est retenue pour la détermination des charges à constater en application de la norme IFRS.
Elle est calculée à la date d’attribution selon une méthode binomiale qui prend en compte les comportements d’exercices des options observées au sein de Société Générale.
Valorisation Dilution
Options Options unitaire potentielle
en 2004 en 2005 en 2006 en 2007 en 2008 en 2009 en 2010 annulées restantes IFRS 2* du capital
0 1 500 1 057 563 1 254 209 124 133 105 906 756 552 810 935 0 11,40
24 538 128 779 41 716 13 175 85 834
0 0 2 000 666 150 59 727 0 0 173 138 3 366 006 12,86
0 0 0 0 0 0 0
0 4 000 0 49 340 0 0 321 853 4 281 126 11,05
0 0 0 0 0 0
2 174 0 0 0 0 125 017 1 611 138 14,64
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 39 728 114 885 18,39
0 0 0 0 0
0 0 0 0 67 042 1 148 984 22,39
0 0 0 0
0 0 0 0 31 142 104 587 21,90
0 0 0 0
0 0 0 97 096 1 119 649 15,71 0,15%
0 0 0
206 0 103 496 457 516 6,20 0,06%
0 0
7 698 365 548 11,54 0,05%
0 1 500 1 065 737 1 920 359 233 200 106 317 756 552 2 342 472 14 728 268
0 0 24 538 128 779 41 716 13 175 85 834 0,54%
Sous-total plan 2006 775 042 240 0 332 510 323 210 163 118 919 0
19.01.2007 2 801 441 035 31.03.2009 31.03.2011 235 83 398 326 0 42 391 0 100,23
19.01.2007 2 801 462 881 31.03.2010 31.03.2012 235 83 401 266 61 297 0 93,94
dont Comité exécutif
(sur les 2 échéances) 9 10 769
Sous-total plan 2007 903 916 470 166 398 326 401 266 103 688 0
Droits ordinaires
21.03.2008 3 595 1 414 466 31.03.2010 31.03.2012 0 269 1 337 103 77 094 0 50,37
21.03.2008 3 595 1 413 478 31.03.2011 31.03.2013 0 269 0 126 688 1 286 521 47,04
dont Comité exécutif
(sur les 2 échéances) 11 10 484
Droits conditionnels BNPA
21.03.2008 1 954 158 034 31.03.2010 31.03.2012 0 0 0 158 034 0 50,37
21.03.2008 1 954 157 617 31.03.2011 31.03.2013 0 0 0 3 459 154 158 47,04
dont Comité exécutif
(sur les 2 échéances) 10 9 173
Sous-total plan 2008 3 143 595 0 538 1 337 103 365 275 1 440 679
Droits ordinaires
20.01.2009 4 758 2 502 450 31.03.2012 31.03.2014 513 0 134 536 2 367 401 17,38
dont Comité exécutif 7 8 070
Droits conditionnels BNPA
20.01.2009 2 637 653 331 31.03.2012 31.03.2014 0 406 11 662 641 263 17,38
dont Comité exécutif 7 8 070
Sous-total plan 2009 3 155 781 513 406 146 198 3 008 664
Droits ordinaires
09.03.2010 5 075 2 126 507 31.03.2013 31.03.2015 134 293 220(3) 1 833 153 35,59
09.03.2010 1 512 253 315 31.03.2014 31.03.2014 0 4 016 249 299 34,82
dont Comité exécutif
(sur les 2 échéances) 10 10 437
Droits conditionnels
09.03.2010 3 943 1 687 867 31.03.2013 31.03.2015 133 57 187 1 630 547 35,59
09.03.2010 941 132 311 31.03.2014 31.03.2014 0 2 039 130 272 34,82
dont Comité exécutif
(sur les 2 échéances) 10 10 436
Sous-total plan 2010 4 200 000(4) 267 356 462 3 843 271
Total des plans 12 178 334 240 470 332 676 722 587 1 739 205 1 090 542 8 292 614
dont Comité exécutif 76 759
(1) Hors Plan d’attribution gratuite d’actions pour tous 2010. Voir Chapitre 6 pour description détaillée du plan et volumétrie.
(2) Cette valeur correspond à la valeur qui est retenue pour la détermination des charges à constater en application de la norme IFRS 2.
(3) Dont 233 744 droits à actions non attribués.
(4) Nombre maximum d’actions à attribuer autorisé par le Conseil d’administration du 9 mars 2010.
Total NC
Total NC
(1) Il s’agit des rémunérations dues au titre des mandats sociaux exercés au cours de l’exercice.
(2) Le mandat de M. Frédéric Oudéa en tant que Directeur général délégué a commencé le 14 mars 2008, en tant que Directeur général le 13 mai 2008 et en tant que Président-Directeur général le 24 mai 2009.
(3) Le mandat de M. Séverin CABANNES en tant que Directeur général délégué a commencé le 13 mai 2008.
(4) Le mandat de MM. Jean-François SAMMARCELLI et Bernardo SANCHEZ INCERA en tant que Directeurs généraux délégués a commencé le 1er janvier 2010.
(5) Les rémunérations variables au titre de l’exercice 2010 seront fixées par le Conseil du 7 mars 2011 après l’évaluation du Président-Directeur général et des Directeurs généraux délégués en fonction des objectifs qui avaient été fixés par
le Conseil.
䡵 Tableau 2
䡵 Tableau 3
TABLEAU SUR LES JETONS DE PRESENCE ET LES AUTRES REMUNERATIONS PERCUES PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
Censeur
MATSUO Kenji
Rémunérations (4) 10 613 9 998 9 998 0
Autres rémunérations 0 0 0 0
(1) Versés à Groupama Vie/ Groupama Gan Vie.
(2) Versés au Syndicat CFDT Société Générale.
(3) Versés au Syndicat SNB Société Générale.
(4) Versés à Meiji Yasuda Life Insurance.
䡵 Tableau 4
OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS ATTRIBUEES DURANT L’EXERCICE A CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL PAR L’EMETTEUR
ET PAR TOUTE SOCIETE DU GROUPE
Le Conseil d’administration n’a pas attribué d’options aux mandataires sociaux au cours de l’exercice 2010.
䡵 Tableau 5
Aucune option de souscription ou d’achat d’actions n’a été exercée au cours de l’exercice 2010 par les dirigeants mandataires
sociaux.
䡵 Tableau 6
Le Conseil d’administration n’a pas attribué d’actions de performance aux mandataires sociaux au cours de l’exercice 2010.
䡵 Tableau 7
ACTIONS DE PERFORMANCE DEFINITIVEMENT ACQUISES DURANT L’EXERCICE POUR CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL (1)
Total 2 234
(1) Les actions de performance sont des actions attribuées avant qu’ils ne deviennent mandataires sociaux, qui s’inscrivent dans le cadre des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce, et qui sont soumises à des exigences
supplémentaires prévues par les recommandations AFEP/MEDEF. Les actions acquises en 2010 ont été attribuées aux intéressés dans le cadre de leur activité salariée, avant qu’ils ne deviennent mandataires sociaux.
䡵 Tableau 8
Date du Conseil d’administration 9.03.2009 21.03.2008 19.01.2007 18.01.2006 13.01.2005 14.01.2004 22.04.2003
Nombre total d’actions (1) pouvant être souscrites ou achetées 1 344 552 2 328 128 1 418 916 1 738 329 4 656 319 4 267 021 4 110 798
Point de départ d’exercice des options 31.03.2012 21.03.2011 19.01.2010 18.01.2009 13.01.2008 14.01.2007 22.04.2006
Nombre d’actions souscrites au 31.12.2010 411 0 0 2 174 53 340 727 877 3 299 863
Options de souscription ou d’achat d’actions restantes en fin d’exercice 914 272 2 195 561 1 148 984 1 611 138 4 281 126 3 366 006 0
(1) L’exercice d’une option donne droit à une action SG. Ce tableau tient compte des ajustements effectués suite aux augmentations de capital. Cette ligne ne tient pas compte des levées réalisées depuis la date d’attribution.
(2) MM. Oudéa et Cabannes ont été nommés mandataires sociaux en 2008. MM. Sammarcelli et Sanchez-Incera ont été nommés mandataires sociaux en 2010.
(3) Le prix de souscription ou d’achat est égal à la moyenne des 20 cours de bourse précédant le Conseil d’administration.
* Le tableau ne reprend que les plans dans lesquels les mandataires sociaux ont été attributaires d’options.
䡵 Tableau 9
OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS CONSENTIES AUX DIX PREMIERS SALARIES NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET
OPTIONS LEVEES PAR CES DERNIERS
Options consenties, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le
périmètre d’attribution des options, aux dix salariés de l’émetteur et de toute société comprise
dans ce périmètre, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé 434 993 41,20
Options détenues sur l’émetteur et les sociétés visées précédemment, levées, durant
l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur et de ces sociétés, dont le nombre d’options ainsi
achetées ou souscrites est le plus élevé 168 946 44,81
䡵 Tableau 10
Indemnités
ou avantages
dus ou susceptibles
d’être dus en Indemnités
raison de la relatives à
cessation une clause
Régime de ou du changement de non
Date des mandats Contrat de travail (1) (4) retraite supplémentaire (2) de fonctions concurrence (3)
début fin oui non oui non oui non oui Non
Souscription actions/autres
instruments financiers
16.06.2010
06.08.2010
Souscription actions/autres
instruments financier
18.06.2010
Les personnes liées à Séverin CABANNES, Directeur général délégué, ont effectué 1 opération à la date suivante :
Souscription actions/autres
instruments financiers
18.06.2010
Souscription actions/autres
instruments financiers
16.06.2010
Les comptes de Société Générale sont certifiés conjointement Prenant acte de ces évolutions, le Conseil d’administration a
par les cabinets Ernst & Young Audit, représenté par arrêté en novembre 2003 un dispositif applicable aux relations
M. Philippe Peuch-Lestrade, et Deloitte et Associés, entre les sociétés du Groupe et Ernst & Young Audit, Deloitte et
représentée par MM. Jean-Marc Mickeler et Damien Leurent. Associés et les membres de leurs réseaux, qui a été modifié en
Leur mandat prendra fin à la clôture des comptes 2011. mai 2006 afin de tenir compte de l’évolution du Code de
déontologie. Ces règles sont plus strictes que la loi, en
Sur proposition du Conseil d’administration, les mandats de
prévoyant que les diligences non directement liées à la mission
Ernst & Young et de Deloitte et Associés avaient été renouvelés
de Commissaire aux comptes ne peuvent être rendues, après
par l’Assemblée générale de 2006 examinant les comptes de
une autorisation préalable du Comité d’audit, de contrôle
l’exercice 2005.
interne et des risques, qu’auprès des seules filiales étrangères
Afin de garantir l’indépendance des Commissaires aux du Groupe dès lors que le principe d’indépendance est
comptes du Groupe, le Conseil d’administration avait décidé respecté.
dès 2001 de limiter la proportion des honoraires versés aux
Il est rendu compte chaque année au Comité d’audit, de
réseaux dont ils font partie pour des tâches non liées à leurs
contrôle interne et des risques (CACIR) de la manière dont ces
missions d’audit.
règles sont appliquées, avec la présentation des honoraires
En 2002, le Conseil a adopté des règles plus strictes, reposant versés par type de mission aux réseaux dont font partie les
sur une distinction entre les différents types de missions Commissaires aux comptes.
susceptibles d’être confiées aux auditeurs externes et aux
Par ailleurs, afin d’éviter la formation de liens trop étroits entre
réseaux dont ils font partie.
les auditeurs et le management et de pouvoir disposer d’un
La loi sur la Sécurité financière du 1er août 2003 a interdit la regard neuf sur les comptes des entités du Groupe, une
fourniture de toute prestation n’entrant pas dans les diligences nouvelle répartition des sections d’audit a été initiée depuis
directement liées à la mission de Commissaire aux comptes par 2009 au sein du Collège, qui a conduit à une rotation des
le Commissaire aux comptes auprès de toutes les sociétés du cabinets en charge de celles-ci. Plus de deux tiers du périmètre
Groupe et par les membres de son réseau auprès des sociétés (filiales et activités) a ainsi fait l’objet d’un changement
qu’il audite, et a renvoyé au Code de déontologie de la d’auditeur.
profession de Commissaire aux comptes, approuvé en 2005, le
Enfin, les Directions financières des entités ou des activités se
soin de préciser les restrictions à apporter aux prestations
prononcent annuellement sur la qualité des audits de Deloitte et
délivrées par les membres de son réseau auprès des sociétés
Ernst & Young. Les conclusions de cette enquête sont
du Groupe qu’il n’audite pas.
présentées au CACIR.
Montant HT % Montant HT %
(en milliers d’euros) 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009
Audit
Autres prestations rendues par les réseaux aux filiales intégrées globalement
Aux Actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de Société Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en
Générale et en application des dispositions de l’article œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des
L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre informations concernant les procédures de contrôle interne et
rapport sur le rapport établi par le Président de votre société de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement
conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de l’information comptable et financière contenues dans le
de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010. rapport du Président. Ces diligences consistent notamment à :
Il appartient au Président d’établir et de soumettre à 䡲 prendre connaissance des procédures de contrôle interne et
l’approbation du Conseil d’administration un rapport rendant de gestion des risques relatives à l’élaboration et au
compte des procédures de contrôle interne et de gestion des traitement de l’information comptable et financière sous-
risques mises en place au sein de la société et donnant les tendant les informations présentées dans le rapport du
autres informations requises par l’article L. 225-37 du Code de Président ainsi que de la documentation existante ;
commerce, relatives notamment au dispositif en matière de
gouvernement d’entreprise.
䡲 prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer
ces informations et de la documentation existante ;
Il nous appartient :
䡲 déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne
䡲 de vous communiquer les observations qu’appellent de notre relatif à l’élaboration et au traitement de l’information
part les informations contenues dans le rapport du Président comptable et financière que nous aurions relevées dans le
concernant les procédures de contrôle interne et de gestion cadre de notre mission font l’objet d’une information
des risques relatives à l’élaboration et au traitement de appropriée dans le rapport du Président.
l’information comptable et financière, et
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à
䡲 d’attester que le rapport comporte les autres informations formuler sur les informations concernant les procédures de
requises par l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives
précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifier la sincérité de à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
ces autres informations. financière contenues dans le rapport du Président du Conseil
d’administration, établi en application des dispositions de
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes
l’article L. 225-37 du Code de commerce.
d’exercice professionnel applicables en France.
Informations concernant les procédures de contrôle interne Autres informations
et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au
traitement de l’information comptable et financière Nous attestons que le rapport du Président du Conseil
d’administration comporte les autres informations requises à
l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés
Aux Actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons
société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle
et engagements réglementés. de la Compagnie Nationale des Commissaires aux comptes
relative à cette mission.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des
informations qui nous ont été données, les caractéristiques et
Conventions et engagements soumis à l’approbation de
les modalités essentielles des conventions et engagements
l’Assemblée générale
dont nous avons été avisés ou que nous aurions découverts à
l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune
leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de
conventions et engagements. Il vous appartient, selon les l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée
termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, générale en application des dispositions de l’article L. 225-38
d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces du Code de commerce.
conventions et engagements en vue de leur approbation.
Conventions et engagements déjà approuvés par
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous
l’Assemblée générale
communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du
Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune
l’exercice écoulé, des conventions et engagements déjà convention ni d’aucun engagement déjà approuvés par
approuvés par l’Assemblée générale. l’Assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au
cours de l’exercice écoulé.
Page
Emploi 134
Rémunérations 137
(1) Les données historiques indiquées sont à interpréter avec prudence, les périmètres concernés et les dates d’arrêté n’étant
pas strictement homogènes d’un exercice à l’autre. Il en est de même pour les moyennes, puisqu’il s’agit de données
agglomérées par périmètre, qui requièrent une analyse plus fine au niveau des zones géographiques, des pays ou des
métiers concernés.
A fin 2010, Société Générale comptait 155 617 salariés, managers et collaborateurs et renforce le devoir
travaillant dans 85 pays. d’exemplarité des managers dans la conduite de leur
activité ;
C’est dans un environnement économique encore agité et en
forte évolution que le Groupe a lancé son programme de 䡲 une promesse employeur rénovée qui promeut la diversité, la
transformation, Ambition SG 2015, qui a été déployé au niveau mobilité, le développement des compétences de nos
mondial en présence des membres du COMEX et du CODIR collaborateurs ;
Groupe.
䡲 la relève managériale, grâce au renforcement de la capacité
L’objectif de ce programme est de faire de Société Générale la à détecter et développer les talents partout dans le Groupe.
banque relationnelle de référence sur ses marchés, choisie
Les chantiers développés au sein de la Direction des
pour la qualité et l’engagement de ses équipes.
Ressources Humaines visent également à augmenter la
Pour la Direction des Ressources Humaines, cela se traduit par transversalité et la mutualisation des pratiques et des savoir-
l’ambition d’être un employeur de référence du secteur faire RH entre les différents pôles d’activités.
bancaire en s’engageant autour de trois grandes orientations
pour y parvenir :
䡵 EMPLOI
Effectif total
Fin 2010, l’effectif total s’élevait à 155 617 salariés, en baisse de 0,68% par rapport à 2009.
2010 2009 2008 2007 2006 2005
Effectif Groupe (fin de période hors personnel intérimaire) : 155 617 156 681 163 082 134 738 119 779 103 555
En 2010, le périmètre de Société Générale a évolué de façon 䡲 l’acquisition de MetWest par TCW, faisant de cette
significative, à travers : plateforme d’actifs multi-classes la plus puissante et la mieux
positionnée pour répondre aux besoins des clients aux Etats-
䡲 la création d’Amundi, pôle commun de gestion d’actifs entre Unis.
Société Générale et Crédit Agricole. De ce fait, le pôle
Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs Pour sa part, la Banque de Financement et d’Investissement a
a vu ses effectifs baisser de 18% ; vu ses effectifs augmenter du fait d’une reprise de l’activité sur
certaines implantations comme au Royaume-Uni ou aux Etats-
䡲 la cession du groupe ECS, filiale à 100% de Société Unis.
Générale, à Econocom. Cette cession a impacté
sensiblement les effectifs du pôle Services Financiers A noter également une hausse en Inde dans le pôle Services
Spécialisés et Assurances en Europe de l’ouest (1 525 Financiers Spécialisés et Assurances qui s’explique notamment
collaborateurs) ; par l’intégration en 2010 de l’entité ALD Inde et une légère
augmentation des effectifs de Family Credit.
䡲 au Brésil, toujours dans le pôle de Services Financiers
Spécialisés et Assurances, réorganisation de Banco Cacique La part des effectifs hors de France Métropolitaine a
et Banco Pecunia et arrêt de l’activité Point of Sale chez légèrement augmenté en passant de 61,85% en 2009 à 62,93%
Pecunia qui ont provoqué une baisse significative des en 2010.
effectifs ;
Europe de l’ouest Europe centrale et Afrique et Amériques Asie + Océanie Total % sur le total
(dont France) orientale Moyen-Orient
Banque de Financement et d’Investissement 8 634 (6 593) 126 24 2 147 2 382 13 313 8,55%
Total 71 227 (57 694) 59 144 15 514 4 803 4 929 155 617 100%
En France, en 2010, au sein de Société Générale, 41 346 2010, 402 contrats à durée déterminée ont été transformés en
salariés (soit 96% de l’effectif) bénéficiaient de contrats à durée contrats à durée indéterminée. Les cadres représentaient
indéterminée. Sur les 1 527 contrats à durée déterminée, 1 351 52,5% des salariés et les non cadres (techniciens des métiers
concernaient des jeunes en alternance, sous contrats de de la banque) 47,5%. La part des femmes a continué de
professionnalisation et d’apprentissage. Au cours de l’année progresser pour s’établir à 56,4% de l’effectif total.
Recrutements
Au cours de l’exercice 2010, le nombre d’embauches s’élève à nombre à 25 dans l’optique de présenter une image
15 098 contrats à durée indéterminée (en hausse de 30% par employeur plus homogène et de mutualiser les outils
rapport à 2009), dont 56,44% de femmes, et à 11 285 contrats Groupe ;
à durée déterminée. Cette augmentation est essentiellement
due à une reprise lente mais certaine de l’activité de nos
䡲 des journées de recrutement « 1 Jour 1 CDI » pour les jeunes
diplômés bac à bac+2/3 pour le Réseau Société Générale en
métiers après la crise économique et financière mondiale.
France ;
En effet, l’année 2010 a été pour Société Générale une année 䡲 la cinquième édition de Citizen Act, « business game
de rebond. mondial » engagé dans la Responsabilité Sociale et
Environnementale qui a réuni et mobilisé cette année 37
Le Groupe poursuit sa politique de recrutement à travers
pays, dont 16 nouveaux, et 249 équipes.
différentes actions telles que :
Ces opérations illustrent l’attention portée par le Groupe pour
䡲 le développement et la pérennisation de l’ensemble des attirer et recruter les talents qui assureront la relève des
partenariats Ecoles et Universités en France et en Europe ; collaborateurs et le renouvellement des compétences.
䡲 le déploiement mondial des sites de recrutement Careers : La politique de recrutement se décline par ailleurs en fonction
en 2010, 4 sites supplémentaires ont été lancés des caractéristiques des métiers, des activités ou des zones
(Russie, Italie, Biélorussie et Maroc), portant ainsi leur géographiques.
Europe de l’ouest Europe centrale Afrique et Amériques Asie + Océanie Total % sur le total
(dont France) et orientale Moyen-Orient
Il inclut :
Départs
䡲 des supports dédiés aux nouveaux collaborateurs (brochure
d’accueil, lettre de bienvenue, valisette d’accueil…) ;
Le nombre total de départs de salariés en CDI s’est élevé à
䡲 un intranet spécifique « StartinG » accessible depuis le 16 508 pour le Groupe (17 874 en 2009). Les principaux motifs
portail du Groupe et présentant les informations ainsi que les de départs sont, par ordre d’importance : les démissions
points de repère essentiels à une bonne compréhension de (10 178), les licenciements (2 866) et les départs en retraite
l’entreprise ; (2 458).
䡲 un module de formation à distance, StartinG Online, Le turn-over global dû aux démissions s’élève à 7%. Ce taux
disponible en anglais et français, permettant de renforcer ses varie selon les métiers, les activités et les zones
connaissances du Groupe ainsi que ses acquis bancaires ; géographiques.
䡲 un accompagnement, selon l’entité intégrée, pendant ses Le Groupe a procédé à 2 866 licenciements dont 1 217
premiers mois par un collaborateur référent ; licenciements économiques. Ces derniers ont concerné
notamment les Réseaux Internationaux (778), les Services
䡲 la participation à un ou plusieurs événements d’intégration
StartinG au niveau de son pôle, de son pays, de sa filière ou Financiers Spécialisés et Assurances (296) et la Banque Privée,
de son entité d’appartenance ; Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs (19).
Les départs ont été réalisés en conformité avec la législation
䡲 une journée d’intégration StartinG Groupe annuelle.
locale et en concertation avec les partenaires sociaux.
En 2010, cette journée d’intégration StartinG a eu lieu au Palais En France, les départs à la retraite de Société Générale et du
des Congrès de Paris, rassemblant 1 500 nouveaux Crédit du Nord sont restés relativement stables en 2010, avec
collaborateurs, dont 27% d’origine internationale. 1 822 collaborateurs concernés (contre 1 890 en 2009).
䡵 REMUNERATIONS (1)
Pour accompagner son développement, en particulier à rémunération par activité et par place. Lorsque les effectifs le
l’international, le groupe Société Générale cherche à attirer, permettent, une revue transversale est réalisée entre les filières
motiver et fidéliser ses collaborateurs notamment en leur et les métiers afin de garantir la cohérence et l’objectivité des
assurant une rémunération globale compétitive, comprenant niveaux de rémunération entre les différentes activités du
une rémunération monétaire, qui vise à reconnaître la Groupe et faciliter la transversalité.
contribution de chacun au développement de l’entreprise, et
des avantages sociaux. Le Groupe dispose également d’un La gouvernance de la politique de rémunération est pilotée par
programme d’intéressement à long terme qui contribue à la Direction des Ressources Humaines du Groupe pour
fidéliser et motiver certaines catégories de collaborateurs et en l’ensemble de Société Générale avec, chaque année, une
particulier les talents. revue de celle-ci par des étapes successives de décision au
niveau des filiales, puis des pôles d’activités du Groupe, de la
La rémunération monétaire comprend une rémunération fixe, Direction des Ressources Humaines et de la Direction générale.
qui rétribue la capacité à tenir un poste de façon satisfaisante Elle est in fine validée par le Conseil d’administration sur
au travers de la maîtrise des compétences requises, et le cas proposition du Comité des rémunérations.
échéant une rémunération variable qui vise à reconnaître la
performance collective et individuelle, dépendant d’objectifs L’ensemble des entités du Groupe respectent leurs obligations
définis en début d’année en fonction du contexte, des résultats sociales et fiscales sur les rémunérations versées et les
mais aussi des comportements pour atteindre ceux-ci selon un avantages au personnel (pour les montants, se reporter note 39
référentiel commun à l’ensemble du Groupe. page 316).
Cette politique de rémunération est basée sur des principes Les principes régissant la politique de rémunération du Groupe,
communs appliqués dans tous les pays du Groupe et est notamment pour les catégories de personnel dont les activités
déclinée selon les contextes de marché dans lesquels le professionnelles ont une incidence significative sur le profil
Groupe intervient. Elle est mise en œuvre par les entités du de risque du Groupe (ci-après « population régulée »), sont
Groupe qui s’appuient notamment sur des enquêtes de précisés dans le Chapitre 5 relatif au « Gouvernement
(1) Voir page 107 la section Politique de rémunération Groupe.
d’entreprise » (page 108). Ils s’inscrivent dans le cadre défini à publiera avant l’Assemblée générale du 24 mai 2011 un rapport
l’occasion de la révision de la Directive Européenne « Capital spécifique dédié à la politique de rémunération 2010 de la
Requirements Directive » (CRD III), déclinée en France par population régulée, conformément aux articles 43,1 et 43,2 de
l’arrêté gouvernemental du 13 décembre 2010 et qui représente l’arrêté gouvernemental du 3 novembre 2009 modifiés par
un pilier supplémentaire dans le cadre réglementaire faisant l’arrêté gouvernemental du 13 décembre 2010.
suite aux règles introduites en 2009 issues des principes
Pour 2010, la rémunération annuelle brute moyenne (1) pour
du Conseil de Stabilité Financière (CSF) et les orientations du
Société Générale France, s’établit à 50 004 euros (+4,6% par
G20.
rapport à 2009).
Ainsi, Société Générale s’est engagé à respecter les normes
Société Générale offre, également, chaque année à ses salariés
professionnelles de la Fédération Bancaire Française qui
la possibilité de devenir actionnaire du Groupe.
figurent parmi les plus exigeantes au monde. Le Groupe
䡵 AVANTAGES SOCIAUX
Le groupe Société Générale entend contribuer activement à la complémentaires. On peut citer à titre d’exemple : en Bulgarie
protection sociale de tous ses collaborateurs notamment en ce la mise en place d’une assurance décès à l’initiative de la filiale
qui concerne la santé, ainsi que la retraite, le décès, et en Algérie le déploiement d’une couverture santé à
l’incapacité et l’invalidité. destination de nos salariés locaux et de leurs ayants droit.
Ce souci participe de la responsabilité sociale de l’entreprise et Société Générale fournit à ses collaborateurs une protection de
reflète sa volonté de promouvoir une relation pérenne avec ses bon niveau adaptée aux contextes locaux.
collaborateurs dans le cadre d’un engagement de
Les caractéristiques des régimes obligatoires étant très
développement mutuel, et dans un environnement qui favorise
différentes d’un pays à l’autre, chaque entité de l’entreprise
leur bien-être individuel et collectif.
définit, dans son contexte local, le niveau de couverture
En termes de santé, de nombreuses améliorations ont été complémentaire qu’elle souhaite mettre en œuvre en fonction
apportées aux garanties de la Mutuelle Société Générale au de sa stratégie de développement, de sa politique de
1er juillet dernier, comme l’augmentation sensible de la prise en rémunération globale et de sa situation financière, en accord
charge de certains actes et la création de nouvelles garanties. avec son autorité de supervision (et en concertation éventuelle
avec les autres entités du Groupe présentes dans le même
Afin de procurer à ses collaborateurs un système de protection
pays). Elle veille autant que possible à ce que ce niveau de
sociale performant, le Groupe peut mettre en place, au-delà
couverture soit au moins comparable à celui fourni par ses
des régimes de protection légalement obligatoires, des régimes
compétiteurs locaux.
Les salariés sont associés aux résultats de Société Générale Plan Mondial d’Actionnariat Salarié
par des dispositifs d’intéressement et/ou de participation et/ou
En 2010, ce sont près de 145 000 salariés et anciens salariés
d’actionnariat salarié. Depuis 1987, le Groupe conduit une
qui ont eu la possibilité de souscrire à l’augmentation de capital
politique active d’actionnariat salarié, marquant sa volonté
qui leur était réservée.
d’associer le plus grand nombre de ses collaborateurs à son
développement.
(1) Eléments fixes et variables, hors rémunération financière (participation, intéressement et abondement).
Ce sont également 266 entités du Groupe, réparties dans 63 plan de variable indexé sur l’action Société Générale
pays qui ont été concernées par l’augmentation de capital. Sur représentant un volume d’1,1 million d’équivalent actions.
le périmètre du Groupe, 31% des ayants droit ont souscrit à
En France, les actions attribuées seront acquises par les
l’opération ; soit 46% de souscripteurs en France (pour Société
bénéficiaires au 29 mars 2013 pour la 1re tranche et au 31 mars
Générale France, les filiales françaises dont le groupe Crédit du
2014 pour la 2e tranche. Ces actions seront alors soumises à
Nord) et 16% à l’international. 4,29 millions d’actions ont été
une période de conservation de 2 ans (soit respectivement
créées et 158,7 M EUR investis (1). Aujourd’hui, près de 90 000
jusqu’au 29 mars 2015 et 31 mars 2016 pour chacune des 2
salariés et anciens salariés dans le monde sont actionnaires de
tranches).
Société Générale et détiennent 7,24% du capital à fin 2010.
Dans les autres pays, les actions attribuées (ou équivalent
L’encours individuel moyen détenu en actions de l’entreprise
actions) seront acquises par les bénéficiaires au 31 mars 2015
par salarié actionnaire de Société Générale France s’élevait, fin
pour la 1re tranche et au 31 mars 2016 pour la 2e tranche. Ces
2010, à environ 32 000 EUR soit l’équivalent d’environ 795
actions ne seront soumises à aucune obligation de
actions par salarié actionnaire. Par ailleurs, et hormis pour le
conservation.
fonds d’actionnariat des salariés du Crédit du Nord, les
détenteurs de parts investies en actions Société Générale Le Plan d’Epargne d’Entreprise
disposent de droit de vote en Assemblée générale.
Au sein de Société Générale France, la rémunération financière
Le Plan d’Attribution Gratuite d’Actions Pour Tous (constituée de la participation et de l’intéressement) est établie
sur la base d’un calcul qui prend en compte les résultats de
Afin d’associer l’ensemble de ses collaborateurs à la réussite Société Générale. Les salariés peuvent investir les sommes
du programme Ambition SG 2015, Société Générale a attribué attribuées dans un Plan d’Epargne d’Entreprise, qui leur permet
40 actions à chaque salarié présent au 2 novembre 2010, sans de se constituer une épargne diversifiée en valeurs mobilières
condition d’ancienneté et quels que soient son métier, sa dans des conditions financières et fiscales privilégiées, les
fonction et son lieu d’activité. Au total, les salariés de 79 pays versements volontaires étant complétés par un abondement de
ont été attributaires de ce plan en actions ou en équivalent l’entreprise. En termes de possibilités de placement, dix-sept
actions. fonds communs de placement y compris le fonds d’Actionnariat
salarié (Fonds E) sont proposés aux salariés, leur permettant de
Conformément à la résolution 22 de l’Assemblée générale du
mieux diversifier leurs investissements.
25 mai 2010, toutes les actions attribuées sont entièrement
soumises à des conditions de présence et de performance Pour Société Générale France, le montant global de la
identiques pour tous, et entrent dans le plafond maximum rémunération financière distribuée en 2010 au titre des résultats
autorisé de 2% du capital. de l’exercice 2009 incluant un complément de participation et
un dividende du travail sous forme de supplément
Les actions seront acquises en deux tranches : d’intéressement a été de 125,2 M EUR, en hausse de 23% par
rapport au montant attribué l’année précédente.
䡲 la première tranche porte sur 40% de l’attribution, soit 16
actions, sous condition d’atteinte d’un objectif de ROE Ce supplément d’intéressement d’un montant total de
(Return On Equity) net d’impôt du Groupe de 10% pour 46 M EUR, a été distribué de façon uniforme à l’ensemble des
l’année 2012 ; salariés de Société Générale France (soit l’équivalent de 1 000
EUR par salarié). Il a bénéficié du même régime social et fiscal
䡲 la deuxième tranche porte sur 60% de l’attribution, soit 24 que l’intéressement résultant du calcul annuel. Par ailleurs, la
actions, sous réserve de progression entre 2010 et 2013 de majorité des filiales du Groupe en France disposent de leurs
la satisfaction clients dans les trois principaux métiers du propres accords d’intéressement et de participation.
Groupe (Réseaux France, Réseaux Internationaux et Banque
de Financement et d’Investissement). Information sur la part du capital détenue par les salariés en
application des Plans d’Epargne d’Entreprise ou de Groupe
Cette attribution se fera par émission d’actions nouvelles à
chaque fin de période d’acquisition à hauteur d’un maximum de Conformément à l’article L. 225-102 du Code de commerce, il
0,73% du capital actuel (soit 5,4 millions d’actions). Les actions est indiqué qu’au 31 décembre 2010, le personnel de
donneront droit aux dividendes versés, le cas échéant, l’année Société Générale France, du Crédit du Nord et de leurs filiales
suivant leur émission. et succursales détenait dans le cadre des Plans d’Epargne
d’Entreprise et des Plans d’Epargne de Groupe, un total de
Les pays pour lesquels l’attribution d’actions est impossible ou 54 025 794 actions de Société Générale représentant près de
trop complexe bénéficient, selon les mêmes conditions, d’un 7,24% du capital social.
(1) Dont 44,1 M EUR issus de la participation et de l’intéressement, 63,3 M EUR issus de versements volontaires et 51,3 M EUR de l’abondement versé par l’entreprise.
Information sur le fonds commun de placement d’entreprise porteurs de parts et de représentants de la Direction, exerce les
de Société Générale dénommé « Société Générale droits de vote pour les fractions de parts formant rompus ainsi
actionnariat (Fonds E) » que les droits de vote non exercés par les porteurs de parts.
Selon les termes du règlement du fonds commun de placement En cas d’offre publique d’achat ou d’échange, le Conseil de
Société Générale, le droit de vote attaché aux actions Société surveillance décide à la majorité relative des votes exprimés,
Générale, comprises dans les actifs du fonds, appartient l’apport ou non des titres à l’offre. Si une majorité relative ne se
individuellement aux porteurs de parts à proportion de leurs dégage pas, la décision est soumise au vote des porteurs de
droits respectifs sur ces actifs. Le Conseil de surveillance du parts qui décident à la majorité relative des votes exprimés.
fonds, composé paritairement de représentants des salariés
La reconnaissance et la valorisation de la diversité sont un Š poursuite des processus de recrutement afin d’attirer des
fondement de la politique Ressources Humaines de Société collaborateurs non cadres non bancaires pour des postes de
Générale. Conseillers Accueil dans le Réseau Société Générale en
France. L’objectif est de donner sa chance à tous comme,
Cette diversité s’exprime en premier lieu au travers des 155 617
par exemple, aux femmes qui souhaitent reprendre une
salariés présents dans 85 pays avec 120 nationalités
activité professionnelle après une longue interruption de leur
représentées et 59,97% de femmes.
carrière pour élever leurs enfants,
Au delà des chiffres, valoriser la variété des compétences,
Š développement d’un module de formation sur les thèmes de
perspectives et cultures et permettre à chacun d’exprimer tout
la diversité et de l’inclusion à destination des principaux
son potentiel est une priorité pour le Groupe.
managers du Groupe et organisation d’une première session
Société Générale confirme en 2010 son engagement continu pilote en novembre 2010. Ces formations leur permettront de
vis-à-vis de la diversité sous toutes ses formes qu’il s’agisse de s’approprier les messages clefs relatifs à la diversité et d’en
l’insertion professionnelle des jeunes, de l’égalité appliquer les principes, tant sur un plan individuel que dans
professionnelle entre hommes et femmes, de l’insertion leur rôle de manager,
professionnelle des personnes en situation de handicap ou de
Š accès pour les collaborateurs de la fonction RH en France à
la diversification de ses recrutements.
un module de formation sur la diversité et pour l’ensemble
En France, cet engagement a conduit en avril 2010 à la des salariés à un module d’e-learning sur la
signature d’un Accord-cadre pour le développement de la non-discrimination,
diversité au sein du groupe Société Générale avec le Secrétaire
Š insertion professionnelle des personnes handicapées via la
d’Etat chargé de l’emploi.
Mission Handicap en France (Cf. chapitre sur l’emploi et
Ainsi, le Groupe s’engage : l’insertion des travailleurs handicapés),
Š à l’international, des formations relatives à la diversité et à la
non-discrimination existent pour l’ensemble des
1. dans ses actions tant en France qu’à collaborateurs notamment aux Etats-Unis.
l’international portant sur : Au Royaume-Uni, un module d’e-learning sur l’égalité et la
diversité est dispensé à tout nouveau collaborateur et à tout
䡲 la promotion de la diversité : nouveau manager arrivant de l’extérieur du pays et est
Š participation accrue à des événements et rencontres en 2010 dispensé tous les ans aux collaborateurs de la fonction RH.
permettant d’élargir les sources de recrutement (Forum D’autre part, toujours à l’international, une attention particulière
Emploi et Diversité organisé par IMS-Entreprendre pour la est portée à l’insertion de personnes en situation de handicap :
Cité, participation aux Rencontres Nationales organisées par
Š participation à des forums de recrutement pour des
Nos Quartiers ont des Talents). Société Générale participe
aussi au jury des Conventions d’Education Prioritaire (C.E.P) personnes en situation de handicap, notamment en
de Sciences Po Paris, République tchèque,
Š proposition de modules de formation, entre autres au Brésil Le succès de cette première édition incite Société Générale
ou en Roumanie, sur le recrutement de personnes en à renouveler l’expérience en 2011,
situation de handicap mais également pour préparer et
Š participation pour la 4e année consécutive à l’opération
sensibiliser les managers et les équipes qui vont accueillir un
Phénix. Cette opération vise à recruter des jeunes diplômés
collaborateur handicapé,
de Master 2 Recherche en Lettres et en Sciences Humaines
Š signature d’un accord, en Espagne, avec une association qui souhaitent réorienter leur projet professionnel vers le
permettant l’accueil de personnes en situation de handicap monde de l’entreprise. En 2010, ce sont 10 entreprises et 10
en entreprise comme faisant partie intégrante de leur universités qui se sont rassemblées pour participer au projet.
formation. A fin 2010, 5 candidats ont été recrutés en CDI venant
s’ajouter aux 21 retenus depuis 2007,
䡲 l’insertion professionnelle des jeunes :
Š à l’international, et notamment au Brésil, des programmes de
Š insertion des jeunes sans diplôme en France grâce à
mentoring existent pour des jeunes issus de milieux
l’opération « Coup de Pouce pour l’insertion » qui vise à
défavorisés. En effet, SG Brésil associe les programmes
réussir l’insertion professionnelle durable de jeunes issus de
d’employabilité, parrainé par l’ISG (Institut Société Générale),
zones urbaines sensibles de la région lyonnaise et de
avec le programme « jeunes apprentis » qui vise à donner
l’Ile-de-France. L’ambition est de promouvoir davantage
des opportunités d’emploi à des jeunes en difficultés. En
l’égalité des chances sur le marché du travail pour les jeunes
2010, 46 jeunes apprentis ont participé à ce programme et 2
non diplômés, où qu’ils résident.
d’entre eux ont eu l’opportunité d’entrer à l’université.
En 2010, Société Générale a ainsi accueilli 30 jeunes en
Aux Etats-Unis, des programmes d’apprentissage de la
parcours de formation pour une embauche en CDI en cas de
gestion d’un budget, appelés « financial literacy », sont
succès, et a embauché 9 jeunes en CDI de la promotion
organisés dans des écoles publiques. Il existe également
2009. Dans le région de Lyon, une quinzaine d’entreprises se
des programmes de stages pour promouvoir l’insertion
sont engagées autour de Société Générale pour proposer
professionnelle des jeunes issus de quartiers défavorisés.
aux jeunes non retenus par le Groupe, des emplois, des
formations, des contrats en alternance, des missions Enfin, au Royaume-Uni, des salariés participent à un
d’intérim, afin de les mener vers une solution d’insertion programme d’éducation en consacrant leur heure de
durable. Le succès de l’opération conduit, pour 2011, à la déjeuner à la transmission des connaissances aux enfants.
renouveler à Lyon et à l’étendre en Ile-de-France et à la
région de Marseille. L’objectif est d’intégrer au total près
䡲 l’égalité hommes-femmes :
d’une cinquantaine de jeunes, Š participation, dans le cadre des Relations Ecoles en 2010, à
différentes actions et événements dédiés aux femmes
Š parrainage de jeunes diplômés résidant en zone urbaine
ingénieurs pour promouvoir les carrières féminines dans le
sensible : lancée en décembre 2007, cette opération de
Groupe : accueil de jeunes femmes ingénieurs pour leur
parrainage, organisée en partenariat avec « Nos quartiers
présenter les métiers de la banque dans le cadre de
ont des Talents » et « Talents et Partage » a rencontré un vif
l’International Institute of Women in Engineering,
succès puisque 260 collaborateurs Société Générale se sont
engagés auprès de 515 jeunes, dont 251 ont décroché un Š participation de 148 femmes à des formations de gestion de
CDI. Fier de cette mobilisation, le Groupe entend approfondir carrière au cours de l’année 2010 en France et au Royaume-
et pérenniser ce partenariat au cours des cinq prochaines Uni,
années,
Š existence de réseaux de femmes en France, aux Etats-Unis,
Š partenariat d’un concours d’aide à la création d’entreprises : au Royaume-Uni et au Brésil. En 2010, un réseau a
lancé en 2002, et initié par le Secrétariat d’Etat chargé de la également été lancé en Asie. Axés sur le développement des
Politique de la Ville et co-organisé avec le Sénat, l’Agence compétences, ces réseaux organisent des initiatives de
pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, la Caisse mentoring, coaching et/ou co-développement. Un nouveau
des Dépôts et le Réseau des Boutiques de Gestion, ce programme de mentorat a été lancé au Royaume-Uni en
concours récompense chaque année une quarantaine de 2010,
jeunes issus des quartiers difficiles.
Š partenariat de la première édition des Women’s Awards, un
En 2010, Société Générale est devenu le partenaire de cette événement lancé par La Tribune en 2010 pour faire évoluer
opération et a remis un prix le 23 octobre à l’association les mentalités par rapport aux femmes sur le marché du
EuroDiversité qui a créé une plateforme de recrutement travail. Ces initiatives ont également été accompagnées par
orientée vers l’emploi transfrontalier (France-Belgique) une campagne de communication sur le webzine du site
spécialisé sur les compétences issues de la diversité. societegenerale.com sur la thématique du « Rôle de la
Femme dans la Finance »,
Š en France, réalisation d’une série d’actions de sensibilisation Enfin, des mesures d’aménagement de fin de carrière sont
dans le cadre de la journée de la femme – portraits de proposées, au choix des salariés, afin de leur permettre une
collaboratrices, interviews et conférence s’intitulant « Mixité transition vers la retraite dans les meilleures conditions.
en entreprise : enjeux et différences à prendre en compte ».
䡲 portant sur l’emploi des personnes en situation de handicap
Ces actions complètent de nombreuses dispositions déjà en
Renouvellement de l’accord en faveur de l’emploi des
place dans le cadre de l’égalité hommes-femmes :
travailleurs handicapés pour les années 2011-2013.
䡲 en termes de gestion de carrière, en France, entretiens
systématiques avant le départ et avant le retour du congé
䡲 portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes :
maternité ; accès à la formation, etc.
A l’international : politique de gestion des maternités à la KB Š en France, poursuite pour 2011 et 2012 du programme de
(République tchèque), coaching maternité au Royaume-Uni, résorption des écarts salariaux non justifiés entre les femmes
journée réduite de travail pour les femmes reprenant leur et les hommes avec un budget d’au minimum 3 M EUR,
activité professionnelle avant les deux ans de leur enfant en
Š atteinte dès septembre 2010 de l’engagement pris dans
Roumanie ;
l’accord « Egalité hommes/femmes » de parvenir à un taux
䡲 en termes de rémunération en France, en 2010, un budget de 42% de femmes dans l’encadrement au terme de
d’1,2 M EUR a été consacré à la résorption des écarts l’exercice 2011.
salariaux entre les femmes et les hommes.
A l’issue des trois exercices (2008/2009/2010), ce sont 2,9 M
EUR qui ont ainsi été consacrés à cette action ; 3. dans ses récompenses :
䡲 en termes de recrutement, 63,81% des recrutements du En France, Société Générale a été récompensé à plusieurs
Groupe ont concerné les femmes en 2010 ; reprises en 2010 pour ses actions en faveur de la diversité :
䡲 en termes de détection des talents, une attention particulière 䡲 début 2010, dans le baromètre annuel Capitalcom 2010 sur
est apportée à des critères promouvant l’équité et incitant, la mixité, Société Générale apparaît dans le Top 3 des
sans pour autant avoir recours à des quotas, à la détection Groupes du CAC 40 et se démarque en affichant un taux de
des talents féminins (et non français). mixité supérieur à 20% à tous les niveaux de la Banque
(effectifs, encadrement, Comité exécutif et Conseil
d’administration) ;
2. dans ses accords d’entreprise : 䡲 en novembre 2010, obtention du renouvellement du label
égalité professionnelle décerné par l’AFNOR qui renforce et
䡲 portant sur l’emploi des seniors reconnaît l’engagement fort de l’Entreprise en matière de
Continuité de l’accord pour l’emploi des seniors qui a été signé mixité et d’égalité professionnelle ;
en 2009 en France pour une durée de 3 ans. Ce dernier met en
䡲 courant 2010, l’opération Phénix a reçu la mention spéciale
place des mesures, assorties d’objectifs chiffrés, visant à de la catégorie « Emploi et parcours d’intégration » des
accompagner les collaborateurs seniors et à anticiper leurs Trophées Rencontres Universités Entreprises 2010 pour son
évolutions de carrière. Il prévoit notamment la tenue régulière projet de passerelles pour l’emploi de Master 2 recherche
de « points carrières » et un accès facilité à la formation (littéraires) en CDI cadre.
professionnelle sous toutes ses formes.
283 accords ont été signés au sein du Groupe en 2010, dont 79 personnes en situation de handicap, le temps de travail et les
accords en France. Ces accords ont concerné la rémunération, avantages sociaux (dont mutuelle, retraite).
l’intéressement et la participation, l’égalité professionnelle, les
Pour Société Générale en France, ces accords ont concerné la et fonctionnement), l’emploi des personnes en situation de
rémunération, les avantages sociaux (dont mutuelle, garanties handicap ainsi que les élections d’une partie des comités
sociales), le renouvellement du Comité de Groupe (constitution d’établissement et des délégués du personnel.
Au niveau du Groupe, l’ensemble des collaborateurs bénéficie 䡲 prendre en charge le coût du traitement global de la maladie
d’une protection adéquate dans le domaine de la santé et de (examens, analyses, médicaments …) dans le cadre de son
l’invalidité. Les régimes de couverture mis en place dans de programme de frais de santé ;
nombreux pays vont au-delà des obligations légales locales.
䡲 lutter contre toute forme de discrimination envers les salariés
D’autre part, Société Générale assure une veille permanente sur séropositifs.
des risques susceptibles d’affecter la santé de son personnel
partout dans le monde. Plus généralement, les dernières initiatives de nos filiales dans
le domaine de la santé sont très encourageantes et la
Un certain nombre d’actions ont été menées dans le domaine participation du personnel et de leur famille aux activités
de l’hygiène et de la sécurité notamment : proposées est importante. Ainsi, à titre d’exemple, des journées
de sensibilisation au paludisme ont eu lieu en 2010 au
Cameroun et au Sénégal avec distribution de kits de soins et de
1. en matière de protection sociale moustiquaires. En Algérie, la filiale du Groupe a organisé et pris
en charge le dépistage du cancer du sein de toutes les
Les Réseaux Internationaux ont poursuivi la cartographie des employées de plus de 30 ans.
régimes de santé et de prévoyance existant dans leurs filiales
et continué de mettre en place des couvertures sociales au
profit de leurs salariés (amélioration de l’accès aux soins, mise 3. pour la santé et la sécurité des voyageurs
en place de couverture décès/invalidité, de dispositifs de
retraite complémentaire).
internationaux
Ainsi, à fin 2010, près de 15 000 salariés de nos filiales du
Afin de mieux préserver la santé et la sécurité de ses voyageurs
Bassin méditerranéen et d’Afrique subsaharienne (auxquels
internationaux et de ses collaborateurs en mobilité
s’ajoutent 2 000 ayants droit - conjoints et enfants) disposent
internationale, Société Générale a mis en place en 2009 un
d’une couverture santé garantissant une participation
programme mondial d’assistance « Santé, Sécurité, Sûreté »
de l’entreprise à leurs dépenses de santé.
avec le concours d’International SOS, leader mondial des
services de santé et de sécurité à l’international.
risques professionnels liés aux voyages avec la prise en charge la médecine du travail. Des questionnaires sont proposés
des vaccinations, des prescriptions liées à certaines maladies aux salariés lors de la visite médicale permettant in fine une
locales, une information pratique sur les conditions sanitaires analyse collective des facteurs de stress au travail. Sur le
locales, une assistance pour certaines situations particulières. plan individuel, ce même questionnaire permet au médecin
Pour les expatriés, un bilan dans un centre spécialisé (CMETE) du travail de communiquer au collaborateur ses résultats
est intégré à cette surveillance. personnels et, si nécessaire, de préconiser des mesures
d’accompagnement.
En février 2010, l’ensemble des actions du Groupe engagées
4. Actions de prévention menées en France depuis deux ans dans le cadre de la prévention et de la
gestion du stress a permis à Société Générale d’être
On peut citer à titre d’exemple : positionné au niveau « vert » par le Ministère du Travail
français, lors du classement des entreprises sur les risques
䡲 l’accompagnement psychologique des salariés victimes de psychosociaux ;
vol à main armée ou d’agressions commerciales (partenariat
conclu avec l’Institut National d’Aide aux Victimes et de 䡲 la déclinaison du Plan National Nutrition Santé auprès des
Médiation (INAVEM) en janvier 2010 afin de bénéficier d’un collaborateurs à travers une campagne de sensibilisation
dispositif de soutien psychologique sur l’ensemble du nutritionnelle dans les restaurants d’entreprise (avec
territoire, avec le support des assistants sociaux de Société notamment : promotion des fruits et légumes, information
Générale formés spécifiquement à la conduite d’entretiens nutritionnelle sur le sel et sur les matières grasses) ;
post-traumatiques, mais également un suivi médical par le
䡲 la surveillance attentive de l’hygiène, assurée par les
médecin du travail) ;
prestataires de restauration en lien avec l’entreprise ;
䡲 la mise en place d’une démarche de prévention et de gestion
䡲 la campagne annuelle de vaccination contre la grippe
du stress au travail engagée début 2008, en concertation
saisonnière à laquelle près de 1 200 collaborateurs ont
avec les partenaires sociaux de l’entreprise, ayant pour
participé en 2010 ;
objectif final la détermination de plans d’actions permettant
de prévenir efficacement le stress. 䡲 la mise en place d’un partenariat avec un ESAT (emploi de
personnes en situation de handicap) afin de renouveler les
Entre notamment dans le cadre de cette démarche, la
trousses de premiers secours pour le personnel des
poursuite de l’observatoire du stress mis en place avec le
immeubles et agences Société Générale.
cabinet Stimulus et déployé depuis janvier 2009 en lien avec
Le développement professionnel des collaborateurs est une Le Groupe a pour ambition de faciliter l’évolution des
priorité du Groupe et les politiques en matière de gestion de collaborateurs grâce :
carrières, de mobilité et de formation sont développées dans
l’ensemble du Groupe afin d’être adaptées aux besoins des
䡲 au dispositif commun d’évaluation pour une reconnaissance
homogène de la performance partout dans le Groupe ;
activités et des salariés.
Société Générale a élaboré en 2010 un nouveau modèle de
䡲 à l’investissement dans la formation pour développer de
nouvelles compétences et progresser ;
leadership, référence commune à l’ensemble du Groupe,
permettant de clarifier pour chacun et de façon transparente les 䡲 à la valorisation du parcours professionnel par un dispositif
attentes en matière de compétences comportementales de mobilité régulière qui permet un enrichissement des
correspondant à son niveau de responsabilité, et créant une expériences. Cette mobilité est possible entre métiers,
dynamique d’évolution pour tous les collaborateurs à travers le fonctions et zone géographique.
Groupe. Ce modèle de leadership est associé à tous les
La mobilité internationale est aujourd’hui un levier répondant à
processus RH clés, tels que l’intégration et le recrutement. Il est
la fois au développement de carrière des collaborateurs et aux
également intégré dans le nouveau modèle d’évaluation qui
besoins de la banque. Afin de contribuer à la diversité des
sera déployé à l’ensemble du Groupe d’ici à 2012.
équipes et des parcours, le Vivier international ouvre son
programme aux collaborateurs du monde entier en Se former, c’est s’enrichir de nouvelles compétences pour
commençant par les filiales européennes. progresser avec l’entreprise dans sa réalité d’aujourd’hui et
dans ses évolutions futures. Le développement du potentiel de
L’équipe du Vivier continue de sélectionner les candidats
chaque collaborateur est une des priorités du Groupe.
potentiels et les accompagne dans leur recherche de poste.
Ainsi, à fin 2010, le Vivier comptait près de 300 membres et a Pour ce faire, Société Générale propose des parcours de
contribué à l’expatriation de 88 « viviéristes » dont 32 pour formation « métiers » adaptés à chaque type de poste et
l’année 2010. chaque niveau d’expérience, assortis d’outils pédagogiques
innovants, ainsi que des parcours d’évolution professionnelle
(parcours de promotion professionnelle, programmes de
développement managérial et de développement des
Evaluation compétences).
En France, on retrouve notamment le Cursus Cadre, parcours
L’évaluation professionnelle des salariés est l’un des enjeux de formation d’une durée de 18 mois qui permet à
importants de la gestion des Ressources Humaines du des collaborateurs à potentiel d’accéder au statut « cadre », les
Groupe. préparant ainsi à assumer des responsabilités élargies et, le
Le déploiement de notre nouveau dispositif d’évaluation doit cas échéant, à encadrer une équipe.
contribuer au renouveau du modèle de leadership du Groupe, Aujourd’hui, ce dispositif, qui a fait l’objet d’une refonte en 2009,
faire évoluer notre culture managériale en développant s’adresse à tous les collaborateurs de Société Générale France
l’exemplarité de nos managers et favoriser le développement hors filiales, quel que soit leur pôle d’appartenance, le contenu
des collaborateurs. des formations étant transversal et les exemples traités issus
Ce dispositif commun est identique pour tous les salariés du des différents métiers du Groupe.
Groupe, quels que soient le métier, l’entité, la zone Cela fait du Cursus Cadre un outil de promotion interne
géographique ou la classification du collaborateur. Au-delà de participant à l’égalité des chances en matière d’évolution dans
l’atteinte des résultats opérationnels, il s’attache à évaluer la l’entreprise et contribuant à assurer la diversité de
manière dont ces résultats sont obtenus. l’encadrement.
Il a pour objectifs de reconnaître, sur des critères communs, les En 2010, ce sont 261 collaborateurs lauréats qui, au terme de la
compétences de chacun, de favoriser l’émergence des talents formation, ont pu accéder à des postes de niveau cadre dans
et la mobilité au sein du Groupe. les différents pôles d’activités du Groupe.
Après un déploiement sur 22 000 collaborateurs en 2010, il est De même, sur la période 2009/2010, 252 collaborateurs ont
prévu de l’étendre en 2011 à 72 000 nouveaux salariés, puis à accédé au niveau E de la classification bancaire en validant le
l’ensemble du Groupe d’ici 2012. Cursus Technicien des Métiers de la Banque (Cursus TMB).
L’évaluation s’articule en deux temps forts : la définition Pour affirmer sa dimension internationale, Société Générale a
d’objectifs en début d’année et l’entretien d’évaluation en fin inscrit dans son catalogue un dispositif de formation à l’anglais.
d’année. Désormais, des parcours personnalisés combinant plusieurs
Ces entretiens d’évaluation représentent un moment privilégié modalités d’apprentissage (e-learning, cours individuel, cours
de dialogue et de partage entre le collaborateur et le manager. par téléphone, etc.) sont proposés aux collaborateurs en
C’est l’occasion d’échanger sur les résultats obtenus, mais fonction de leur niveau et de leurs besoins dans leur activité au
aussi sur les comportements qui ont conduit à atteindre ces quotidien.
résultats, pour identifier et encourager les comportements L’accès à ces différentes offres de formation est facilité par la
créateurs de valeur dans la durée. nouvelle plateforme Groupe « MyLearning – mon espace
Formation », qui permet notamment le développement de
formations en e-learning au sein des filiales françaises du
Groupe et à l’international. MyLearning répond à une volonté de
Formations qualifiantes mieux déployer la formation en fonction du métier de chaque
collaborateur, en lui proposant des parcours personnalisés.
La formation a concerné 117 245 salariés du Groupe en 2010
(dont 60,72% de femmes), pour 3,53 millions d’heures
dispensées.
Depuis plusieurs années déjà, lutter contre les discriminations, entreprises, pour s’informer ou répondre aux offres d’emploi.
promouvoir la diversité ainsi que l’emploi et l’insertion des Le nombre de CV reçus au cours de cette journée témoigne
personnes en situation de handicap est au cœur des du succès de l’événement. Société Générale en a pour sa
préoccupations du Groupe. part présélectionné 150. Par ailleurs, l’affluence du forum
conduit Société Générale à reconduire cet événement en
En 2010, Société Générale emploie 1 931 salariés handicapés
2011 ;
(au sens retenu localement) dans le monde, ce qui représente
1,24% de l’effectif global. 䡲 partenariats avec les grandes écoles et les universités pour
faire connaître Société Générale aux 10 000 étudiants en
C’est en France, en Russie, en Italie et en Allemagne qu’ils sont
situation de handicap ;
le plus présents.
䡲 développement de formations en alternance qualifiantes afin
En France, Société Générale (hors filiales) emploie 1 000
de permettre aux personnes handicapées d’acquérir un
salariés handicapés et en a recruté 166 depuis 2007 (avec un
niveau de compétences suffisant ;
objectif de 160 sur la période couverte par le premier accord
2007-2010). 䡲 création du blog www.tousuniques.fr afin de créer un espace
de discussion avec les candidats et acteurs du monde de
Impliquée dans de nombreux partenariats avec des
l’emploi des personnes handicapées ;
associations telles que l’Association des Paralysés de France
(APF) ou l’UNAPEI (Associations de Parents et Amis de 䡲 diffusion à tous les collaborateurs Société Générale France
Personnes Handicapées Mentales), Société Générale parraine de la bande dessinée « Y’a pas de malaise » avec comme
également, depuis huit ans, la Fédération Française Handisport objectif la sensibilisation du personnel au handicap.
(FFH).
Ce projet a été lancé en collaboration avec les entreprises ALD,
Société Générale mène une politique volontariste de CGA, Logica, le groupe Publicis, Pôle Emploi, l’AGEFIP et
recrutement à travers différentes opérations en faveur de l’ADAPT et les auteurs suivants : Vuillemin, Tronchet, James,
l’insertion professionnelle des personnes handicapées. En Fabcaro, Lisa Mandel, Mathias Lehmann, Jul, Margerin et
2010, les actions concrètes dans ce domaine, coordonnées par Charles.
la Mission Handicap Société Générale, n’ont pas manqué :
En tant qu’employeur, Société Générale s’engage à prendre les
䡲 participation à plus de 50 forums de recrutement dédiés aux mesures appropriées afin que ses collaborateurs handicapés
personnes handicapées dans toute la France ; puissent conserver un emploi correspondant à leur qualification
et bénéficier de conditions de travail et de formations
䡲 organisation en partenariat avec l’ADAPT de la seconde adaptées : aménagement des situations de travail, des outils et
édition du forum « Pass pour l’emploi », journée de soutien à
des équipements, aménagement du poste de travail et/ou des
la recherche d’emploi, le 18 mars 2010, qui a accueilli plus
horaires de travail, possibilité de prise en charge partielle de
de 2 500 candidats. « Pass pour l’emploi » propose des
certains frais, etc.
ateliers de préparation aux entretiens d’embauche et de
présentation de CV. Conférences thématiques et ateliers Ainsi, cette année, ce sont plus de 300 actions de maintien
métiers complètent un programme destiné à mieux préparer dans l’emploi qui ont été réalisées dans toute la France afin de
les participants à rencontrer les représentants des permettre aux salariés en situation de handicap de continuer à
exercer leur métier.
Société Générale continue de contribuer à l’amélioration des l’emploi et à l’attractivité économique de ses bassins d’emploi
conditions de vie des habitants en développant des actions pour d’implantation, notamment à Nanterre et Fontenay-sous-Bois.
En France, depuis 2006, Société Générale facilite l’insertion des Ils s’engagent ainsi à être en accord avec :
jeunes dans le monde de l’entreprise par l’alternance (contrats
䡲 le droit du travail et au minimum, au cas où celui-ci
de professionnalisation et d’apprentissage), dans des métiers
n’existerait pas, avec les dispositions de la Déclaration de
et des formations commerciales relatives à nos activités (BTS,
l’OIT ;
DUT, Masters banque et finance). A fin 2010, Société Générale
France comptait 1351 jeunes en alternance en majorité dans la 䡲 le droit de l’environnement, et de ne pas contracter avec des
Banque de détail. sous-traitants, personnes physiques ou morales qui, à leur
connaissance, ne respectent pas les dispositions citées plus
L’année 2010 a été marquée par la pérennisation de l’ensemble
haut.
des actions de Société Générale avec ses établissements
partenaires (écoles de commerce, écoles d’ingénieurs et Par ailleurs, la Direction des achats a, depuis 2006, inscrit une
d’informatique, universités) tant en France qu’à l’étranger. démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale)
dans son cœur de métier et, au travers des différents plans ESP
Plus de 400 actions ont été réalisées cette année : forums
(Ethical Sourcing Program), structuré une démarche
écoles, présentations métiers, interventions pédagogiques,
responsable, notamment dans sa composante sociale :
tables-rondes, ateliers CV et entretiens blancs, jurys
d’admission ou de sortie… 䡲 évaluation spécifique au regard de critères RSE, des
services et produits particulièrement exposés en vue de
Citizen Act est le business game de Société Générale en lien
sélectionner les fournisseurs les plus respectueux et les plus
avec la Responsabilité Sociale et Environnementale à
avancés sur le sujet ;
destination des étudiants de formations supérieures. C’est un
programme international qui allie le monde éducatif à l’univers 䡲 objectif de volume d’affaires avec le secteur protégé (EA/
professionnel et procure une expérience éducative riche et ESAT) en collaboration avec la Mission Handicap du
innovante aux étudiants qui y participent. En 2010, ce jeu Groupe ;
d’entreprise, qui en est à sa cinquième édition, a pour volonté
䡲 participation active au Pacte PME dont le groupe Société
d’amplifier la dimension formation avec la mise à disposition
Générale est la première banque adhérente, par
d’un e-learning RSE.
l’organisation de rencontres thématiques permettant à des
Citizen Act s’inscrit dans une logique de « gagnant/gagnant » PME françaises innovantes de présenter leurs offres aux
puisque les étudiants coachés présentent des projets de haut organisations du Groupe potentiellement intéressées.
niveau qui pourront être potentiellement développés dans le
Groupe.
Article 1er du décret n° 2002-221 du 20 février 2002 pris pour Données Société Générale France :
l’application de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce.
Nombre moyen mensuel de prestataires : 7 030
Les données indiquées sont Groupe, France ou Société Nombre moyen mensuel d’intérimaires : 664 (en équivalent
Générale France, suivant les précisions fournies. temps plein)
Total d’embauches : 26 383 Pour Société Générale France, un accord sur l’aménagement et
la réduction du temps de travail a été conclu le 12 octobre 2000
Embauches en CDD :11 285 et mis en application à partir de 2001. Pour les salariés
Embauches en CDI : 15 098 (techniciens et cadres) en régime horaire, cet accord prévoit
une durée de travail annuelle de 1 607 heures selon deux
Le groupe Société Générale est attractif et poursuit sa politique modes d’organisation :
de recrutement.
䡲 un horaire hebdomadaire de 39 heures avec attribution de 56
䡵 Licenciements jours de repos et congés, hors repos hebdomadaire ;
Nombre total de licenciements : 2 866 䡲 un horaire hebdomadaire de 37 heures 22, sur 4,5 jours,
avec attribution de 47 jours de repos et congés, hors repos
Dont nombre de licenciements économiques : 1 217
hebdomadaire.
Les autres causes de licenciements touchent à l’insuffisance
Les salariés peuvent bénéficier de régimes de travail à temps
professionnelle et au licenciement pour faute (France et
partiel à 90% (mis en place en mai 2008), 80%, 70%, 60% ou
étranger).
50%.
䡵 Informations relatives aux plans de réduction Plusieurs filiales françaises du Groupe ont conclu des accords
des effectifs spécifiques, de même que de nombreuses entités étrangères.
Au-delà de ses obligations légales, le groupe Société Générale 8 602 salariés travaillent à temps partiel (soit 5,53% de l’effectif)
veille à accompagner le départ de ses collaborateurs en au sein de l’ensemble du Groupe, (dont 5 321 en France, dont
proposant des mesures complémentaires (reclassement, 4 172 chez Société Générale France).
recours à des cabinets d’outplacement, prolongation des
systèmes de couverture sociale…). 䡵 Durée du temps de travail
Au 30 novembre 2010, le nombre total d’heures Taux d’absentéisme Groupe : 3,43% (maladie 1,80%, maternité
supplémentaires enregistrées dans les entités françaises du 1,05%)
Groupe s’est élevé à 118 143, soit 2,05 heures en moyenne par Nombre d’accidents du travail (Groupe) : 881
salarié.
Le volume d’heures supplémentaires comptabilisées par
Société Générale France sur la période (parmi le total d’heures
supplémentaires comptabilisées dans les entités françaises du
Rémunération, charges sociales
Groupe) s’élève à 80 490, soit 1,88 heures en moyenne par
salarié. Rémunération annuelle brute moyenne (donnée Société
Générale France) : 50 004 EUR
L’ensemble des entités du groupe Société Générale respecte
Absentéisme ses obligations en matière de paiement de charges sociales sur
les salaires et avantages dont bénéficient leurs collaborateurs.
Cf. note 39 page 316.
L’absentéisme et ses motifs font l’objet d’un suivi dans
l’ensemble des entités du Groupe.
Page
䡲 une pratique de gouvernement d’entreprise rôdée, soucieuse De même, il s’est engagé à respecter les Principes de l’OCDE
d’évoluer en rythme avec les exigences de la Société ; pour les entreprises multinationales.
䡲 une maîtrise sans cesse renforcée des risques et des Le groupe Société Générale a signé, dès 2001, la Déclaration des
processus de contrôle interne ; institutions financières sur l’environnement et le développement
durable sous l’égide du Programme des Nations Unies pour
䡲 un dispositif déontologique rigoureux et des valeurs l’Environnement (PNUE) et a adhéré, en 2003, au Pacte mondial
d’éthique, gages de pérennité de notre performance ;
(Global Compact), initiative lancée par le Secrétaire général des
䡲 une culture d’innovation qui vise à associer chaque Nations Unies ; ses dix principes sont intégrés dans la stratégie
collaborateur au changement. du Groupe, sa culture commerciale et ses modes opératoires.
Je suis convaincu que notre objectif de création de valeur, dans Par ailleurs, conscient de l’importance du sujet du changement
la durée, pour chacune de nos parties prenantes, ne peut se climatique, le Groupe a publié sa politique en la matière et s’est
réaliser que dans le cadre d’une politique favorable au engagé depuis 2008 dans une démarche visant la neutralité
développement social et à l’environnement. carbone.
L’inscription au cœur de nos stratégies des métiers, des enjeux Enfin, la mise à niveau, au meilleur état de l’art, de ses
environnementaux et sociétaux se met en place, en tenant procédures internes d’analyse environnementale et sociale de
compte des contextes géographiques, culturels, sociaux et la filière des financements de projets, a permis au Groupe
économiques de nos implantations, tant pour mieux maîtriser d’adopter, en 2007, les Principes de l’Equateur.
nos risques que pour saisir les opportunités commerciales
offertes par les nouveaux marchés.
Ambition SG 2015, notre plan Stratégique à l’horizon 2015, vise Ambition et politique
à faire de Société Générale une des grandes banques
européennes, proche de ses clients, offrant à ses actionnaires
une croissance durable, avec moins de risques que dans le Société Générale a l’ambition d’être un acteur de référence
passé et profondément attractive pour ses collaborateurs. appartenant au peloton de tête des établissements financiers
européens en matière de Responsabilité Sociétale et
Le développement durable est pour nous une démarche
Environnementale (RSE).
d’amélioration continue, qui s’inspire en permanence des
meilleures pratiques de la profession – mais aussi des autres D’ores et déjà, le titre Société Générale figure dans les indices
secteurs de l’économie – afin de mieux connaître et mieux du développement durable (FTSE4Good, ASPI) et est présent
maîtriser nos impacts sur la société et l’environnement. Cette dans un nombre significatif de fonds éthiques français.
Notre politique de responsabilité consiste à mettre en œuvre Enfin, Société Générale développe de multiples actions de
nos engagements et à progresser de façon continue. Elle mécénat et soutient de nombreuses ONG et associations dans
s’articule autour de trois axes principaux : les domaines de la solidarité et de l’environnement.
Emissions de Gaz à effet de serre Société Générale a décidé de faire de la lutte contre le changement climatique l’axe fort de sa politique environnementale, en
approuvant le projet de neutralité carbone en 2007. Le Groupe s’engage à réduire ses émissions de CO2 par occupant de 11% à
horizon 2012 et à les compenser.
Pour atteindre cet objectif de réduction, des plans de réduction des émissions de CO2 (« Plans carbone ») ont été élaborés avec chaque
pôle d’activités. Ces plans contiennent des objectifs annuels de réduction des consommations énergétiques, des consommations de
papier et des déplacements professionnels et les actions associées.
Parallèlement, des programmes transversaux sont déployés par le Groupe. Les programmes « Green IT » et « Bâtiment responsable »
sont dédiés à l’efficacité énergétique. Les consommations énergétiques représentent deux tiers de l’empreinte CO2 du Groupe.
Le Groupe a jugé que la compensation des émissions devait être progressive afin de mieux impliquer les lignes-métiers :
䡲 en 2009, compensation des émissions de CO2 de 2008 des services et immeubles centraux,
䡲 en 2011, la compensation des émissions 2010 doit couvrir les émissions de la France et des 10 plus importantes entités du Groupe
hors France (hors Rosbank),
Démarches d’évaluation ou de certification La mise en place en 2005 d’un outil de reporting RSE a permis d’améliorer le suivi des indicateurs environnementaux. Le périmètre
entreprises en matière d’environnement s’est à nouveau élargi. Il couvre désormais 143 154 occupants, représentant 97% de l’effectif Groupe à fin 2010 hors Rosbank
(acquisition récente). Plus de 750 contributeurs présents dans 332 entités (filiales, succursales, bureaux de représentations,
immeubles centraux, directions régionales) occupant 7 506 bâtiments dans 60 pays, ont participé à la campagne de collecte annuelle
des indicateurs RSE.
Le processus de remontée de ces informations fait l’objet d’une revue par les Commissaires aux comptes dans le cadre de la
certification d’une sélection d’assertions et d’indicateurs du Rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale.
Mesures prises, le cas échéant, Les services en charge de la gestion des immeubles du Groupe sont responsables de l’application, dans leur périmètre
pour prévenir les conséquences de l’activité de responsabilité, des dispositions légales et réglementaires.
de la Société aux dispositions législatives
et réglementaires applicables en la matière
Dépenses engagées pour prévenir Dépenses non individualisées dans le budget de fonctionnement des entités.
les conséquences de l’activité de la Société
sur l’environnement
Existence au sein de la Société de services Société Générale a mis en place une organisation décentralisée. Il existe un département en charge de la gestion des immeubles
internes de gestion de l’environnement centraux et des services dédiés dans chacune des branches et filiales. La gestion de l’environnement est intégrée à leurs missions.
Dès 2003, Société Générale a mis en place un Comité immobilier Groupe qui contribue à mieux fédérer les initiatives.
En mars 2008, un Directeur environnement a pris ses fonctions avec comme responsabilité de définir et conduire la politique
environnementale au niveau du Groupe. Sa première mission est de mettre en place la démarche de réduction de l’impact direct des
activités du Groupe sur l’environnement, notamment l’impact carbone et de conduire le Groupe vers la neutralité carbone.
Un Comité de Pilotage Groupe « neutralité carbone » a été mis en place en 2008. Il se réunit deux fois par an, avec pour objectif
d’identifier les bonnes pratiques mises en place et de lancer de nouvelles initiatives. L’ensemble des Pôles d’activité et directions
fonctionnelles y sont représentés.
Un comité Green IT visant à mettre en œuvre un plan d’action en vue d’améliorer l’efficacité énergétique du secteur informatique – et
de réduire les émissions de CO2 du Groupe – a également été lancé en 2008.
Enfin, en 2008 encore, un Groupe de travail « Immobilier Responsable » a été créé, avec comme priorité la réalisation d’un référentiel
bâtiment responsable spécifique Société Générale et la mise en place de mesures favorisant les éco-comportements sur le lieu de
travail.
Deux fois par an le Comité exécutif est tenu informé du suivi des actions engagées par le Groupe et valide les orientations en matière
de performances environnementales.
Formation et information des salariés Chaque année, une documentation est communiquée en externe, et en interne, notamment aux nouveaux collaborateurs du Groupe.
Des brochures sont distribuées systématiquement lors de séminaires ou conférences sur le sujet et accessibles sur le site intranet du
Groupe.
Un site intranet (en français et en anglais) permet aux collaborateurs de s’informer sur les enjeux du développement durable en général
et pour le secteur bancaire en particulier et de prendre connaissance des actions menées par Société Générale.
Un espace consacré à la sensibilisation au développement durable a été aménagé au rez-de-chaussée des tours Société Générale
(Paris, La Défense).
Des conférences sur les sujets du développement durable sont organisées régulièrement pour le personnel. Un affichage régulier
portant sur les bonnes pratiques en matière d’éco-comportements est organisé à l’intérieur de nos locaux des immeubles centraux
en France.
Une exposition itinérante sur le développement durable et la RSE a été réalisée et voyage à travers les filiales et implantations du
Groupe.
Depuis 2008, le Groupe organise chaque année, en décembre, la semaine Société Générale du Changement Climatique. Cette
semaine, qui se tient en même temps que les conférences de la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique, est
l’occasion de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux majeurs et aux actions du Groupe.
Depuis 2009, un programme de formation au développement durable et à la RSE (e-learning et présentiel) est disponible pour
l’ensemble des collaborateurs et des managers du Groupe.
䡵 Consommation d’énergie
Consommation nette d’électricité 644 242 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays, soit des données sur un périmètre représentant 94% des effectifs du Groupe. Il
s’agit de la consommation d’électricité issue des fournisseurs d’énergie. Sont donc exclus les KWh d’électricité autoproduits (via les
panneaux photovoltaïques installés en propre).
L’augmentation constatée de la consommation d’électricité en donnée brute s’explique essentiellement par l’augmentation de
couverture du périmètre en valeur absolue.
La baisse de la consommation nette d’énergie par occupant traduit les efforts menés dans le cadre des initiatives pour réduire notre
impact environnemental (immobilier responsable, green IT, sensibilisation aux éco-gestes...).
79% des données relatives à la consommation nette d’électricité sont issues de mesures directes.
Consommation de gaz 103 201 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays. L’augmentation de la consommation s’explique à la fois par une couverture du
périmètre en valeur absolue plus importante, et par un effet de saisonnalité.
73% des données relatives à la consommation de gaz sont issues de mesures directes.
Consommation de fuel et autres fluides 111 460 MWh pour 140 318 occupants dans 58 pays. L’augmentation constatée en donnée brute s’explique principalement par
énergétiques (vapeur, eau glacée) l’augmentation de couverture du périmètre en valeur absolue, et par un effet de saisonnalité.
74% des données relatives à la consommation de fuel et autres fluides énergétiques sont issues de mesures directes.
Electricité (nette, en MWh) 644 242 629 155 596 663 523 810 441 660
Gaz (en MWh) 103 201 97 405 126 111 118 066 95 351
Consommation totale nette d’énergie 858 903 824 282 854 234 764 490 635 687
Périmètre en nombre d’occupants 140 318 130 166 131 370 112 732 92 200
Périmètre en surface (m²) 3 780 075 3 626 861 3 393 519 3 360 719 2 879 285
Mesures prises pour améliorer l’efficacité Des systèmes de régulation électronique (notamment pour la température) existent dans tous les immeubles centraux et les locaux
énergétique du réseau d’agences en France et dans des filiales comme SG Japan et Splitska Banka.
Les tours Société Générale (Paris, La Défense) sont équipées de systèmes automatiques améliorant l’efficacité énergétique :
modulation limitée de température, fermeture automatisée des stores, extinction de l’éclairage à différents horaires, etc. Un système
similaire est installé dans les locaux à Hong Kong depuis 2004, ainsi qu’à Tower Hill (SG Londres) depuis 2007. BRD et SG Serbie ont
mis en place un système de gestion d’immeuble (Building Management System) pour leur siège administratif. Des audits énergétiques
sont régulièrement réalisés dans des filiales (Komerčni Banka) ou bâtiments (sept en 2009 pour les centraux).
Un référentiel de performance environnementale a été développé en 2009 et en 2010. Spécifiquement adapté aux métiers de la
banque pour la rénovation et la construction des bâtiments afin de prioriser les efforts sur les économies d’énergies et les réductions
d’émissions de CO2, il sera déployé en 2011.
La mise en exploitation début janvier 2009 de la Tour Granite (Paris, La Défense), première Tour Haute Qualité Environnementale (HQE)
en France, a permis d’accroître l’efficacité énergétique moyenne des immeubles centraux. Depuis la fin de l’année 2010, la Tour
Granite est certifiée HQE à la fois en construction, exploitation et utilisation.
Les agences en France sont dotées d’un système de coupure automatique de l’éclairage et des postes de travail en dehors des heures
d’utilisation. L’éclairage des composants de façades (enseignes, totems) est muni de programmateurs permettant de ne laisser en
fonctionnement qu’un minimum d’équipements après une heure définie.
Les agences en France ont également profité du changement du logo Société Générale pour équiper leurs nouvelles enseignes
lumineuses d’ampoules LED, permettant une économie d’énergie pouvant atteindre jusqu’à 60%.
Lors des travaux de rénovation d’agences, les systèmes de « climatisation réversible » visant à économiser l’énergie sont
prioritairement installés, des puits de lumière privilégiés et l’utilisation de peintures extérieures isolantes (exemple en Polynésie).
Dans les immeubles centraux, des systèmes de récupération de la chaleur émise par certaines des installations de production
frigorifique ont été installés ; l’utilisation de la chaleur récupérée a permis de couvrir 93% des besoins énergétiques de chauffage des
tours Société Générale. Le gain annuel est estimé à 7 460 MWh. De même, le centre informatique en région parisienne est équipé
depuis 1995 d’un système de récupération de la chaleur émanant des ordinateurs permettant de satisfaire environ 95% des besoins de
chauffage du centre.
Un programme « green IT » au niveau Groupe a été lancé en 2009 avec un objectif de réduction carbone et un plan d’action pour
réduire l’impact de l’informatique sur l’environnement. L’objectif fixé est une réduction des consommations énergétiques équivalentes
à 25 000 tonnes de CO2 par an d’ici 2012.
De nombreuses filiales adoptent des bonnes pratiques dans le cadre de plans d’actions locaux :
– utilisation d’ampoules basse consommation dans de nombreuses entités : BRD, SG Expressbank, SG Marocaine de Banques,
Factoring KB, SG Calédonienne de banque ; enseignes lumineuses à ampoules LED : Banque de Polynésie, BRD ;
– virtualisation des serveurs informatiques dans le cadre des plans « green IT » : BRD, Komerčni Banka ;
– optimisation de la gestion de la climatisation grâce à une automatisation de la mise en marche et de l’arrêt en dehors des heures
d’ouverture des bureaux (SG de Banques en Côte d’Ivoire, SG de Banques au Cameroun, Société Générale Private Banking Suisse,
SGB Bénin, SG Calédonienne de Banque, SG Madrid, SG Mumbai, SG Francfort) ;
– des Comités de gestion « énergie » sont mis en place pour analyser les indicateurs environnementaux, trouver des actions en vue
d’optimiser les consommations d’énergie et de papier et collecter des idées d’amélioration émanant des entités (BFV SG à
Madagascar, SG de Banques en Côte d’Ivoire) ;
– General Bank of Greece met hors tension automatique les PC à une heure définie permettant une réduction significative de la
consommation énergétique ; Une action dupliquée par la BRD, avec l’arrêt automatique des PC déployé dans le réseau et en cours
de déploiement dans les immeubles centraux.
– Détecteurs de présences pour l’éclairage : Banque de Polynésie, BRD, Crédit du Nord, SG Hong Kong, SGBT Luxembourg.
Recours aux énergies renouvelables En 2010, l’électricité « verte » représente 24,3% de l’ensemble de la consommation nette d’électricité du Groupe avec 156,5 GWh en
progression de plus de 10 points par rapport à 2009. Cette politique d’achat d’électricité certifiée d’origine renouvelable a débuté en
2005 par la conclusion d’un contrat pluriannuel de fourniture d’énergie « verte », issue de sources d’énergie renouvelables, pour les
deux tours Valmy Société Générale (Paris, La Défense). Désormais, 3 immeubles centraux, 2 data center et 11 filiales ont recours à ce
type d’énergie : ALD Luxembourg (63%), ALD Norway (100%), ALD Sweden (77%), Crédit du Nord (20,68%), Gefa Bank (24%), General
Bank of Greece (5,1%), Komerčni Banka (14%), Pema Gmbh (25%) SG Finans Scandinavia (100%), SG Londres (99%), SG Zurich
(100%, labellisé naturemade), Sogessur (0,47%) ainsi que les trois Tours des services centraux et deux data centres (100%).
Cette politique d’achat d’électricité renouvelable a permis d’éviter l’émission de 20 585 tonnes de CO2 en 2010, après 15 539 tonnes
en 2009.
Energies renouvelables auto-produites La première agence « positive » (qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme) a vu le jour dans le Groupe en Polynésie en
2009. L’agence de Faaa a été le premier bâtiment du Groupe à auto-produire son électricité via des panneaux solaires (37 233 KWh
produits en 2010).
Aujourd’hui le Groupe auto-produit 588 900 KWh d’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques :
– Depuis février 2010, Société Générale de Banques au Burkina couvre plus du tiers des consommations d’électricité de son
siège grâce aux 600 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les toits de ses bâtiments.
– L’immeuble Nantes Beaujoires (SGSS) est équipé de panneaux photovoltaïques en façade depuis juillet 2010, qui lui ont permis de
produire 13 500 KWh en moins de six mois de fonctionnement.
– Pema Gmbh, en Allemagne, est également équipé de panneaux photovoltaïques, assurant sur l’année 2010 la production de
13 500 KWh.
L’ensemble de la production d’énergie renouvelable a permis d’éviter l’émission de 287 tonnes de CO2 en 2010.
䡵 Consommation d’eau Les raisons sont multiples : plusieurs entités (ALD Sweden,
Banco Cacique, Banque de Polynésie, BRD, Crédit du Nord,
1 504 216 m3 pour 115 908 occupants dans 44 pays, dont Komerčni Banka, SG China, SG Londres, SGBT Luxembourg,
982 066 m3 sont issus de mesures directes (soit 64% de la TCW Group Inc. …) ont adopté des solutions techniques
consommation totale déclarée). De nombreuses entités, permettant une limitation des débits d’eau : installation
représentant 27 071 occupants, sont dans l’impossibilité d’économiseurs d’eau ou de robinets poussoirs, suppression de
matérielle d’individualiser leur consommation (notamment en climatiseurs à eau perdue, mise en place des aérateurs hautes
cas de copropriété, le coût de la consommation d’eau étant performances, des mitigeurs d’eau des sanitaires, de mousseurs
inclus dans les charges liées à la gestion de l’immeuble). La réducteurs d’eau chasse d’eau, installation de chasses d’eau
consommation moyenne mondiale a diminué de 17% par double débit. Par ailleurs, des efforts de sensibilisation des
rapport à 2009, et s’établit désormais à 13,0 m3 par occupant. collaborateurs sont menés à travers le Groupe.
En France, suite aux efforts menés par les gestionnaires des immeubles centraux, la consommation d’eau s’élève à 9,3 m3 par
occupant (soit près de 30% inférieure à la moyenne relevée pour le Groupe). Les contrats de maintenance avec objectifs de résultat
participent à la réduction des consommations d’eau de ville.
Eau (en m3) 1 504 216 1 641 622 1 504 328 1 564 159 1 407 887
Eau/occupant (en m )3
13,0 15,9 15,0 18,6 18,8
Périmètre en nombre d’occupants 115 908 103 443 100 378 84 281 74 699
Consommation de papier Société Générale est actionnaire fondateur d’EcoFolio depuis décembre 2006. EcoFolio est un éco-organisme ayant pour objectif
principal de permettre aux entreprises de respecter la législation française concernant les émetteurs d’imprimés commerciaux.
Depuis octobre 2006, le Réseau de Détail en France propose un relevé de compte en ligne. A fin décembre 2010, il a été adopté
par 855 590 clients, représentant 16% des comptes à vue particuliers (soit une légère augmentation de 1,5% des abonnés à ce service
par rapport à fin 2009).
Consommation de papier de bureau :
– la consommation de papier de bureau recensée s’élève à 7 960 tonnes en 2010 pour le Groupe (sur un périmètre
de 142 605 occupants), soit 55,8 kg par occupant, en diminution de 9,4% par rapport à 2009. Une baisse qui s’explique
notamment par les efforts déployés par le Groupe en matière de consommation responsable de papier.
– la consommation de papier de bureau recyclé est en augmentation et représente 38,3% de la consommation totale de papier
de bureau pour le Groupe à fin 2010.
Société Générale a lancé début 2007 un Comité de pilotage « papier responsable » afin que toutes les entités du Groupe
puissent s’échanger des bonnes pratiques pour réduire et améliorer (ex : recours au papier recyclé) leur consommation de papier.
Porté par le slogan « Consommons moins, consommons mieux », cette initiative a un double objectif auprès des collaborateurs : la
réduction de la consommation de papier et l’incitation à l’utilisation de papiers éco-labellisés.
Plusieurs réalisations importantes ont eu lieu depuis 2008 :
– organisation du « Challenge Bonnes Pratiques Papier Responsable » permettant l’identification et la diffusion de bonnes pratiques à
travers le Groupe ; Concours interne pour inciter à réduire les consommations (GEFA Bank).
– mise en place d’un reporting trimestriel de la consommation de papier sur le périmètre français servant comme outil de pilotage ;
– choix parmi d’autres d’un prestataire avec un approvisionnement en papier uniquement recyclé et éco-labellisé ;
– rédaction d’un Guide Bonnes Pratiques Papier accessible à l’ensemble des collaborateurs ;
– décision de réaliser des cartes de visite en papier recyclé avec la mention « 100% papier recyclé » pour l’ensemble des
collaborateurs en France ;
– l’ensemble des nouvelles imprimantes des immeubles centraux en France permettent le recto verso et sont paramétrées dans
ce mode par défaut. L’impression recto verso est généralisée pour SG Amsterdam, SG Londres, SGBT Luxembourg, Société
Générale Private Banking Suisse, SG Serbie, SKB Banka, Splitska Banka, SGB Bénin ; paramétrage de certains documents internes
en format non-imprimable (BRD) ;
– de nombreuses initiatives locales (France, Italie, Luxembourg, République tchèque, Angleterre, Pays-Bas, Côte d’Ivoire, Cameroun)
ont été lancées telles que le passage de listings papier au format électronique et le suivi régulier des consommations.
– Proposition de relevés de compte électroniques pour les clients : Franfinance, SG Calédonienne de Banques.
䡵 Déchets Cet état des lieux permettra par ailleurs la mise en place de
mesures en faveur d’une meilleure gestion des déchets sur ces
Un état des lieux de la gestion des déchets d’activités sur les trois immeubles.
Tours de La Défense a été conduit en 2010. Certaines bonnes
pratiques de valorisation des déchets sont déjà largement en Les déchets sont répartis en seize catégories qui subissent des
place dans les Tours : tri sélectif et valorisation des déchets dans traitements appropriés. Des accords avec les prestataires ont
les restaurants d’entreprises (valorisation des huiles alimentaires, été mis en place pour la collecte, le tri et le recyclage de la
méthanisation des déchets fermentescibles…) ; valorisation des grande majorité des déchets. Des directives sur le recyclage
cartouches d’encre … systématique des tubes fluorescents sont parues en 2004. En
2008, une instruction Groupe sur le traitement des déchets des
équipements électriques et électroniques (DEEE) a été Groupe. En 2010, 129 tonnes de DEEE ont été ainsi collectés.
élaborée avec application dès l’année 2009 au niveau mondial. Une démarche également entreprise par la BRD, qui a signé un
En France, un accord a été signé avec les entreprises du partenariat avec une entreprise du secteur adapté. Au niveau
secteur adapté pour le traitement et le recyclage de l’ensemble Groupe, la production de déchets est estimée à 19 265 tonnes
des équipements électroniques et appareils téléphoniques du en 2010.
䡵 Transports
Trajets domicile-travail Le choix de localisation du Siège à La Défense a été notamment déterminé en fonction de la proximité d’un nœud de transports en
commun (La Défense/Val-de-Fontenay).
Depuis octobre 2007, Société Générale propose un service de covoiturage pour ses collaborateurs en Ile-de-France (France).
Près de 5 000 collaborateurs se sont déjà abonnés sur le site Internet dédié www.roulons-ensemble.com.
Société Générale Securities Services et la filiale chargée de la gestion du traitement administratif de l’épargne salariale de Société
Générale basées à Nantes (France) ont lancé en octobre 2007 un Plan de déplacement entreprise (PDE). Il s’agit du premier exercice
de cette ampleur au sein de Société Générale (1 300 collaborateurs concernés). Nantes Métropole et l’ADEME ont accompagné le site
nantais dans sa démarche en termes techniques, logistiques et financiers.
Voyages professionnels Une instruction interne est parue en 2005 prônant la limitation des voyages professionnels, la préférence au train par rapport à l’avion
quand la distance le permet, compte tenu de l’impact environnemental des voyages en avion.
En 2008, en France, un éco-comparateur pour les déplacements professionnels qui calcule la quantité de CO2 émise selon le moyen de
transport choisi a été mis en place sur la plateforme de réservation voyage. Les transports en avion court courrier ont baissé au
bénéfice du train.
Les systèmes d’audio et de vidéoconférence sont encouragés pour limiter les déplacements professionnels. En 2009, un programme
de Green IT a été lancé pour notamment développer des moyens technologiques de substitution aux déplacements professionnels avec
la mise en place d’objectifs et d’un plan d’actions.
Société Générale, en partenariat avec sa filiale ALD Automotive, mène des efforts pour réduire le contenu carbone de son parc
automobile. En 2009, un programme « Car Policy Groupe » a été lancé avec l’ambition de limiter les impacts environnementaux
générés par la flotte automobile du Groupe par la sélection de modèles de véhicules moins émetteurs et des mesures
d’accompagnement comme la formation à l’éco-conduite.
Pour le siège de La Défense, une solution de véhicule en libre service (« d’auto partage ») a été mise en place conjointement avec ALD
Automotive, filiale Société Générale, en 2010 afin de répondre aux problématiques de mobilité ponctuelle en entreprise. L’offre
comprend cinq véhicules à faibles émissions de CO2 dont un véhicule hybride et un électrique.
A fin 2010, la moyenne du parc Société Générale en France se situe à 124 g/km de CO2 et à 165 g/km au niveau mondial.
䡵 Autres thèmes
Se reporter au site RSE pour des informations plus détaillées et notamment une description complète de la politique
environnementale du groupe Société Générale et les méthodologies de mesure des données : rse.societegenerale.com
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La culture conformité pour une banque peut se résumer à 䡲 un outil permettant de gérer les listes d’initiés ;
quelques principes tels que :
䡲 un outil d’aide à la détection des abus de marché
䡲 ne pas travailler avec un client ou une contrepartie pour (manipulation de cours et délits d’initiés) ;
lequel ou laquelle il n’est pas possible de recueillir des
informations satisfaisantes permettant d’établir une bonne 䡲 un outil de cartographie et d’évaluation des risques de
connaissance client ; non-conformité, ainsi que de suivi des plans d’action ;
䡲 savoir apprécier la légitimité économique d’une opération ; 䡲 un outil transversal propre à répondre aux obligations
réglementaires, notamment déclarative, du Groupe en
䡲 être capable en toute circonstance de justifier une position matière de franchissement de seuils d’actionnariat.
prise.
Ces outils sont régulièrement mis à jour afin de prendre en
En conséquence, le Groupe :
compte les évolutions réglementaires et d’améliorer leur
䡲 s’interdit d’effectuer des opérations dans les pays et d’entrer efficacité.
en relation avec des personnes physiques ou morales dont
l’activité serait contraire aux lois ou aux principes qui guident
le comportement d’une banque responsable ;
Les temps forts 2010
䡲 se refuse à traiter avec des clients ou des contreparties des
opérations dont il ne mesure pas la réalité économique, ou
dont l’absence de transparence laisse supposer qu’elles sont 䡵 Poursuite du renforcement des effectifs de
contraires aux principes comptables et déontologiques ; l’organisation de la conformité
䡲 communique une information correcte, claire et non Le dispositif de prévention et de contrôle du risque de
trompeuse sur les produits ou services proposés et s’assure non-conformité a continué à être renforcé courant 2010.
de leur adéquation avec les attentes des clients ;
L’effectif de la Direction de la conformité à Paris a poursuivi sa
䡲 a mis en place un droit d’alerte qui peut être exercé par tout croissance en 2010 en s’élevant à 80 personnes.
collaborateur lorsqu’il estime avoir de bonnes raisons de
considérer qu’une instruction reçue, une opération à l’étude Les effectifs dédiés à la conformité ont été renforcés dans
ou plus généralement une situation particulière n’est pas l’ensemble du Groupe et notamment en Russie où les effectifs,
conforme aux règles qui gouvernent la conduite des activités en équivalent temps plein, pour les entités présentes sont de 63
du Groupe. personnes, dont 41 personnes dédiées à la lutte contre le
blanchiment des capitaux.
En matière de lutte contre la corruption, Société Générale a des
principes stricts qui sont inscrits dans le Code de conduite et Des séminaires Déontologie et Conformité ont été organisés
se conforment notamment aux dispositions de la législation pour les principaux responsables afin de favoriser le partage
française. Les dispositions et contrôles obligatoires sont d’expérience et de connaissance.
diffusés depuis 2001 via des instructions, actualisées
䡵 Une nouvelle organisation
régulièrement, applicables à l’ensemble du Groupe.
䡵 Les outils dédiés au respect de la conformité Fin 2010, poursuivant son évolution et avec une prise d’effet
début 2011, la Direction de la déontologie est devenue la
Divers outils informatiques permettent de s’assurer du respect Direction de la conformité.
de la réglementation (par exemple, lutte contre le terrorisme et
le blanchiment des capitaux) et de détecter dans la mesure du La modification de son organisation qui en résulte a notamment
possible les abus ou situations justifiant une attention pour objectifs la structuration et l’animation de la filière
particulière. Parmi ceux-ci : Conformité, le renforcement du contrôle permanent, en
reprenant les évolutions survenues tout au long de l’année 2010
䡲 des outils de filtrage des fichiers clients et des virements qui ont notamment conduit à :
internationaux permettent de détecter les personnes, pays ou
activités visés par des sanctions et embargos ; 䡲 la création d’une fonction de Responsable des Relations
Réglementaires, chargé de la coordination des relations avec
䡲 des outils destinés à gérer et prévenir les conflits d’intérêts ; les régulateurs sur les sujets de conformité ;
䡲 des outils d’analyse comportementale facilitent la détection
䡲 la prise en charge par un service dédié à la « connaissance
des opérations suspectes dans les activités de Banque de
du client » (Know Your Customer) afin d’assurer une vision
détail et de Banque Privée ;
d’ensemble de ce sujet qui était antérieurement traité par la
䡲 un outil d’aide à la gestion des alertes et la surveillance des cellule de lutte contre le blanchiment des capitaux et le
chèques ; financement du terrorisme.
䡵 Mise à niveau des procédures au sein du Cet outil permettra, au niveau du groupe Société Générale,
d’établir une cartographie globale et une évaluation des risques
groupe Société Générale en matière de lutte
de non-conformité, ainsi qu’un suivi des plans d’action.
contre le blanchiment des capitaux et de
financement du terrorisme 䡵 Politique embargos et sanctions
Société Générale a diffusé en 2010 une nouvelle Instruction Un Code de conduite définissant la conduite à suivre au niveau
Groupe intégrant les évolutions réglementaires liées à la du Groupe sur les principales questions relatives aux embargos
transposition de la 3e Directive Européenne et notamment la et aux sanctions a été formalisé. Il sera suivi par la diffusion
mise en œuvre de l’approche par les risques. début 2011 d’une Instruction Groupe.
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Introduction 166
䡵 INTRODUCTION
d'assurance-vie et dommage, y compris les pandémies, les De fait, une aggravation de la crise européenne pourrait
accidents et les catastrophes (par exemple : séismes, entraîner une baisse significative de la qualité des actifs du
ouragans, catastrophes industrielles, actes de terrorisme ou Groupe et un accroissement des pertes sur crédit dans les
conflits militaires). Au travers ses Financements Spécialisés, pays concernés. Le Groupe pourrait également être contraint
principalement sa filiale de location longue durée de véhicules, de recapitaliser des activités et/ou des filiales dans certains de
le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur ces pays. Enfin, les activités du Groupe dans certains pays
nette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit-bail pourraient être soumises à des mesures d'urgence ou à des
inférieure à l'estimation). Tous ces risques pourraient avoir un restrictions imposées par les autorités locales.
effet défavorable significatif sur l'activité du Groupe, ses Un certain nombre des mesures exceptionnelles prises par les
résultats et sa situation financière. Etats, les banques centrales et les régulateurs ont été supprimées
ou arrivent à leur terme.
marchés de capitaux et de négociation de titres sur les En France, la présence d’importants concurrents locaux du
marchés émergents peuvent être plus volatils que dans les secteur de la banque et des services financiers ainsi que
pays développés, et être exposés à des risques particuliers tels l'émergence de nouveaux concurrents (banques de détail et
que l'instabilité politique et la volatilité des devises. De fortes prestataires de services financiers en ligne) ont intensifié la
incertitudes devraient continuer à peser sur ces marchés et concurrence sur la quasi-totalité des produits et des services
donc sur les risques. Une évolution défavorable des conditions du Groupe. Sur le marché français, qui est un marché mature,
économiques ou politiques affectant ces marchés pourrait avoir le Groupe détient des parts de marché importantes dans la
un effet défavorable significatif sur les activités, les résultats et plupart de ses activités. Le Groupe pourrait ne pas parvenir à
la situation financière du Groupe. conserver ou à renforcer ses parts de marché dans ses
Le Groupe opère dans un environnement extrêmement compétitif principales activités, ce qui pourrait avoir un effet défavorable
et une détérioration de sa réputation pourrait affecter sa position significatif sur ses résultats et sa situation financière. Il doit
concurrentielle. également faire face à la concurrence d’acteurs locaux sur
d'autres marchés géographiques où sa présence est
Le secteur des services financiers est très concurrentiel.
significative. L’importance de la concurrence à l'échelle
L'image de solidité financière et d'intégrité du Groupe est
mondiale, ainsi qu'au niveau local en France et sur ses autres
primordiale afin de pouvoir attirer et fidéliser les clients. Sa
marchés clés, pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
réputation pourrait être ternie par des événements qui lui sont
l'activité, les résultats et la situation financière du Groupe.
imputables ou attribuables aux décisions de sa Direction, ainsi
que par des événements et des actions de tiers qu'il ne maîtrise Un ralentissement prolongé des marchés pourrait réduire la
pas. Quelle que soit la fiabilité des informations diffusées, des liquidité du Groupe et rendre difficile la cession d’actifs. Cette
situation pourrait entraîner des pertes importantes.
commentaires négatifs sur le Groupe pourraient avoir un effet
défavorable sur son activité et sa position concurrentielle. Dans de nombreux métiers du Groupe, une baisse prolongée
La réputation du Groupe pourrait être entachée si une des marchés, en particulier du prix des actifs, pourrait réduire
défaillance survenait dans sa gestion des conflits d’intérêts ou le niveau d'activité sur ces marchés ou leur liquidité. Ces
dans toute autre procédure similaire, notamment en raison de la variations peuvent entraîner des pertes importantes si le
taille du Groupe qui ne cesse de croître. Son image pourrait Groupe n'est pas en mesure de solder rapidement les positions
également être affectée à la suite d’un comportement concernées. Cela est notamment le cas pour les actifs détenus
inapproprié d'un employé ou d'un autre intervenant sur le par le Groupe dont les marchés sont intrinsèquement illiquides.
marché, d’une dégradation, d’un retraitement ou d’une Ainsi, les actifs ne se négociant pas sur des marchés
correction dans ses résultats financiers, ainsi que de toute réglementés ou sur d’autres plateformes de négociation, tels
procédure judiciaire ou réglementaire défavorable, en que des contrats de dérivés entre banques, sont valorisés sur
particulier si ladite procédure fait l'objet d'une couverture la base de modèles internes du Groupe plutôt que sur la base
médiatique importante. Tout préjudice porté à la réputation du de cours de marchés. Il est difficile de contrôler l’évolution de la
Groupe pourrait entraîner une perte d'activité susceptible valeur de ces actifs, et le Groupe pourrait ainsi être conduit à
d'avoir un effet défavorable significatif sur ses résultats et sa enregistrer des pertes non anticipées.
situation financière. Le portefeuille d’actifs structurés du Groupe liés au secteur
Le Groupe est présent dans des secteurs très concurrentiels, y immobilier, dit « portefeuille d’actifs gérés en extinction » a
compris sur son marché domestique. perdu de la valeur et/ou est devenu moins liquide, voire
illiquide, pendant et à la suite de la crise financière. Ce
Le Groupe est confronté à une concurrence intense sur ses
portefeuille comprend des CDO (1) de RMBS (2), des RMBS, des
marchés locaux et mondiaux dans lesquels il opère. A l'échelle
CMBS (3), ainsi que d’autres ABS (4), CLO (5), actifs partiellement
mondiale, il est essentiellement en concurrence dans ses pôles
couverts par des assureurs monoline, dérivés de crédit
d’activités (Réseaux France / Réseaux Internationaux / Banque
exotiques etc. dont les sous-jacents sont majoritairement aux
de Financement et d'Investissement / Services Financiers
Etats-Unis, en Europe, et en Australie.
Spécialisés et Assurances / Banque Privée, Gestion d’Actifs et
Services aux Investisseurs). A l'échelle locale (y compris sur le Bien que le Groupe continue à prendre des mesures de gestion
marché français), le Groupe fait face à une concurrence et de contrôle de son portefeuille d'actifs gérés en extinction, il
importante des établissements locaux, des établissements ne peut exclure que les pertes liées à ce portefeuille ne soient
financiers, des sociétés offrant des services financiers ou importantes à l’avenir. Ces pertes pourraient avoir un effet
autres, et, même, des institutions gouvernementales. Toutes les significatif défavorable sur les résultats et sur la situation
activités du Groupe sont concernées par cette concurrence. financière du Groupe.
(1) CDO : Collateralised Debt Obligations
(2) RMBS : Residential Mortgage Backed Securities
(3) CMBS : Commercial Mortgage Backed Securities
(4) ABS : Asset Backed Securities
(5) CLO : Collateralised Loan Obligations
La volatilité des marchés financiers pourrait se traduire par des devises, comme le dollar américain, la livre sterling, le yen, la
pertes importantes sur les activités de trading et d'investissement couronne tchèque, le leu roumain et le rouble russe. Malgré les
du Groupe.
instruments de couverture mis en place par le Groupe afin de
Depuis mi-2007, les marchés financiers internationaux connais- limiter son exposition au risque de change, les fluctuations des
sent des niveaux d'instabilité extrêmes ayant entraîné des taux de change de ces devises par rapport à l'euro pourraient
pertes importantes pour de nombreuses banques, y compris avoir un effet négatif d'année en année sur les résultats
Société Générale. La volatilité persistante du marché pourrait consolidés, la situation financière et les flux de trésorerie publiés
avoir un effet défavorable sur les activités de trading et par le Groupe. Les variations des taux de change pourraient
d'investissement du Groupe sur les marchés de la dette, des également affecter la valeur (libellée en euro) des investissements
devises, des matières premières et des actions, ainsi que sur du Groupe dans ses filiales hors de la zone euro.
l’activité de capital-investissement, l'immobilier et sur d'autres Le Groupe est soumis à un cadre réglementaire étendu dans les
actifs. De plus, les marchés pourraient subir à l'avenir des pays où il est présent. II est impossible de prévoir l'évolution des
perturbations importantes avec une volatilité extrême, pouvant lois ou de la réglementation et d'en mesurer l'impact futur sur
se traduire par des pertes significatives sur les activités de l'activité du Groupe.
marchés de capitaux du Groupe. Ces pertes pourraient Le Groupe est soumis à une réglementation et à une
s'étendre à de nombreux produits de trading et de couverture, surveillance rigoureuse dans toutes les juridictions dans
notamment aux contrats de swaps, forward et future, aux lesquelles il est présent. Les règles que doivent respecter les
options et aux produits structurés. banques ont pour objectif de préserver leur stabilité et leur
La volatilité des marchés rend difficile les prévisions de solidité financière, de limiter leur exposition aux risques et de
tendances et la mise en œuvre de stratégies de trading protéger les déposants, les créanciers et les investisseurs. Le
efficaces et augmente également le risque de perte sur les Groupe est soumis aux règles applicables aux prestataires de
positions nettes acheteuses lorsque les prix baissent et, à services financiers, qui régissent notamment la vente, le
l'inverse, sur les positions nettes vendeuses lorsque les prix placement et la commercialisation d'instruments financiers. Les
augmentent. Le Groupe est susceptible de mettre en œuvre sociétés bancaires du Groupe sont également tenues de
une stratégie de trading consistant à détenir une position respecter les niveaux de capitaux propres réglementaires des
acheteuse sur un actif et une position vendeuse sur un autre pays dans lesquels elles sont présentes. Des ressources
actif dans l’espoir de tirer profit de la variation de la valeur considérables sont nécessaires pour assurer la conformité à
relative de ces actifs. Si la valeur relative de ces actifs évoluait ces règles et ces réglementations. Le non-respect des lois et
contrairement aux anticipations du Groupe, ou de telle manière des réglementations applicables peut se traduire par des
que celle-ci ne soit pas couverte par le Groupe, celui-ci pourrait amendes, la détérioration de l'image du Groupe, la suspension
enregistrer des pertes. Dans la mesure où celles-ci seraient forcée de ses activités ou le retrait de ses agréments.
substantielles, elles pourraient avoir un effet défavorable Depuis le début de la crise financière, de nombreuses
significatif sur les résultats et la situation financière du Groupe. instances législatives et réglementaires nationales et
La variation des taux d'intérêt pourrait peser sur les activités de
internationales, ainsi que d'autres organismes, ont débattu,
banque et de gestion d'actifs du Groupe. proposé voire même instauré diverses mesures. Ces mesures
répondent à des priorités différentes et il est encore difficile de
Les résultats du Groupe sont sensibles à l'évolution et à la savoir quels seraient leurs impacts si elles étaient mises en
fluctuation des taux d'intérêt en Europe et sur d'autres marchés œuvre. La nouveauté et la complexité des mesures
sur lesquels le Groupe est présent. Le montant des intérêts nets réglementaires vont probablement accroître les risques de
encaissés sur une période donnée peut avoir un impact conformité, du moins à court terme.
significatif sur les revenus et la rentabilité du Groupe. La
gestion par le Groupe de son exposition aux taux d'intérêt peut En septembre 2009, le sommet du G20 de Pittsburgh a mis en
également avoir un impact sur ses résultats. La sensibilité aux place les bases d’un renforcement des règles prudentielles, qui
taux d'intérêt se traduit par l'évolution des taux d'intérêt du se traduira par des exigences accrues pour les institutions
marché et la variation des produits nets d'intérêts. Tout écart financières en matière de fonds propres et de liquidité. De
entre les intérêts dus par le Groupe et les intérêts qu’il perçoit surcroît, la surveillance du risque systémique et la question de
(en l'absence de protection adaptée contre un tel écart) la taille des établissements bancaires continuent de faire l’objet
pourrait avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa d’une grande attention, avec notamment le lancement d’un
situation financière et ses résultats. groupe de travail au sein du Financial Stability Board. En outre,
des mesures complémentaires et plus restrictives que les
Les fluctuations des taux de change pourraient impacter les règles de Bâle 3 pourraient être imposées à la lumière de la
résultats du Groupe.
récente crise financière, notamment des règles plus exigeantes
Le Groupe publie ses états financiers consolidés en euro, en matière d’adéquation des fonds propres, lesquelles
devise dans laquelle sont libellées la plupart de ses dettes. Une pourraient limiter la capacité des banques à prêter des fonds
part importante de son activité est réalisée dans d'autres ou renforcer leurs besoins en capital. L'application de ces
mesures ou d'autres exigences pourraient avoir un effet se peut cependant que cette couverture soit partielle, que ces
défavorable significatif sur les actifs du Groupe, sa situation stratégies ne couvrent pas les risques futurs ou qu’elles ne
financière, ses flux de trésorerie et ses résultats. Il convient de permettent pas une diminution effective du risque dans toutes
noter que ces déclarations sont prospectives et que les les configurations de marché ou contre tous types de risques
conséquences réelles de la mise en œuvre des mesures dans le futur. L'efficacité des stratégies de couverture peut
peuvent différer significativement selon la nature et le délai de également être diminuée par des évolutions inattendues sur les
la mise en application des règles finales de la Directive marchés. De plus, l’enregistrement comptable des gains et des
européenne sur l’adéquation des fonds propres des pertes résultant de certaines couvertures inefficaces pourraient
établissements de crédit (Capital Requirement Directive, accroître la volatilité des résultats du Groupe.
CRD IV), ainsi qu’en fonction d'autres facteurs. Une augmentation importante de nouvelles provisions ou des
A ce stade, il n’est pas possible de prévoir la nature du cadre provisions inadaptées pourraient avoir un effet défavorable sur les
réglementaire qui sera imposé au Groupe de même que résultats du Groupe et sa situation financière.
l'ampleur des changements qui y seront apportés. Toute Le Groupe enregistre régulièrement des provisions au titre des
nouvelle mesure réglementaire, y compris les nouvelles règles créances douteuses dans le cadre de son activité de prêt. Le
de Bâle 3, ou toute modification des règles existantes ou des niveau global des provisions enregistrées au compte de résultat
pratiques de supervision ou de mise en application, pourrait à la rubrique « coût du risque », repose sur une évaluation du
imposer de nouvelles exigences contraignantes au Groupe ou taux de recouvrement des prêts concernés. Cette évaluation
complexifier son adaptation et sa mise en conformité avec ce s'appuie sur une analyse des pertes antérieures, du volume et
cadre réglementaire, et ainsi avoir un effet défavorable du type de prêt consenti, des normes sectorielles, des arriérés
significatif sur son activité, sa situation financière et ses des prêts, des conditions économiques ainsi que d'autres
résultats. facteurs. Malgré l'attention portée sur ces évaluations, le
Le Groupe est exposé à l’instabilité potentielle de ses Groupe pourrait, à l'avenir, être conduit à augmenter
contreparties. significativement ses provisions pour créances douteuses en
Le Groupe est exposé au risque de crédit vis-à-vis de raison notamment de leur augmentation, comme ce fut le cas
nombreuses contreparties dans le cadre de son activité au second semestre 2008, au cours de 2009 et 2010.
courante de trading, de financement, de réception de fonds, de L’augmentation significative des provisions pour créances
compensation et de règlement, ainsi que d'autres activités. Ces douteuses, un changement important des estimations du risque
contreparties regroupent des clients institutionnels, des de perte pour les prêts non provisionnés, ou la réalisation de
courtiers et négociateurs, des banques d'investissement et des pertes supérieures aux provisions enregistrées pourraient donc
banques commerciales, ainsi que des Etats. Le Groupe pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les résultats et la
subir des pertes si une contrepartie était en défaut de ses situation financière du Groupe.
obligations et que la valeur des actifs détenus en garantie sur Les risques juridiques auxquels le Groupe est exposé pourraient
cette contrepartie ne correspond pas, ou sont cédés à un prix avoir un effet défavorable sur sa situation financière et ses
résultats.
ne permettant pas de couvrir l’intégralité de l’exposition au titre
des prêts ou produits dérivés en défaut. De nombreuses Le Groupe et certains de ses représentants, anciens et actuels,
stratégies de couverture et de gestion des risques du Groupe peuvent être impliqués dans diverses actions en justice,
impliquent également des opérations avec des contreparties notamment des procédures civiles, administratives et pénales.
financières. Tout défaut ou insolvabilité de ces contreparties La très grande majorité de ces procédures s'inscrit dans le
pourrait affecter l'efficacité des stratégies de couverture ou de cadre de l'activité courante du Groupe. Compte tenu des
gestion des risques mises en place par le Groupe et ainsi avoir incertitudes actuelles liées aux conditions de marché et à la
un effet défavorable significatif sur son activité, ses résultats et conjoncture économique, et à la suite des perturbations
sa situation financière. observées sur les marchés ces dernières années, le nombre de
Les stratégies de couverture mises en place par le Groupe litiges avec des investisseurs, ainsi que le nombre de
n’écartent pas tout risque de pertes. procédures réglementaires intentées contre les intermédiaires
Il existe un risque de pertes important en cas d'inefficacité de comme les banques et les conseillers en investissement, ont
l'un(e) quelconque des instruments ou stratégies utilisé(e)s par augmenté. Cette augmentation des litiges a accru le risque,
le Groupe pour couvrir son exposition à différents types de pour le Groupe et les autres établissements financiers, de
risques dans le cadre de ses activités. Un nombre important de pertes ou d'image.
ces stratégies reposent sur des modèles de trading historique Il est par nature difficile de prévoir le dénouement des litiges,
et des corrélations déduites de ces modèles. Par exemple, si le des procédures réglementaires et des actes impliquant les
Groupe détient une position longue sur un actif, il peut couvrir entités du Groupe, en particulier si ceux-ci sont initiés par
cette position au moyen d'une position courte sur un autre actif diverses catégories de plaignants, si le montant des demandes
dont la valeur évolue historiquement dans une direction de dommages-intérêts n’est pas précisé ou est indéterminé ou
permettant de neutraliser toute évolution de la position longue. Il encore s'il s'agit d'une procédure sans précédent. Lors de la
préparation de ses états financiers, le Groupe procède à Certains des outils qualitatifs et indicateurs de gestion des
l’estimation des conséquences des procédures légales, risques reposent sur l'observation de l’évolution historique des
réglementaires ou d'arbitrage dans lesquelles il est impliqué, et marchés. Le Groupe applique à ces observations des
enregistre une provision lorsque des pertes liées à ces statistiques, ainsi que d'autres outils, afin d'évaluer ses
procédures sont probables et peuvent être raisonnablement expositions aux risques. Ces outils et indicateurs pourraient
estimées. Si ces estimations se révélaient inexactes ou si les livrer des conclusions erronées quant à la future exposition du
provisions enregistrées par le Groupe ne permettaient pas de Groupe en raison, notamment, de facteurs que le Groupe
couvrir les risques liés à ces procédures, cela pourrait avoir un n'aurait pas anticipé ou correctement évalué dans ses
effet défavorable significatif sur la situation financière et les modèles statistiques. Le défaut d'anticipation ou de gestion
résultats du Groupe. de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de croissance sur l'activité, la situation financière et les résultats du Groupe.
externe, le Groupe pourrait être dans l’incapacité de mettre en Une défaillance ou une violation des systèmes d'information du
œuvre le processus d'intégration des sociétés acquises dans des Groupe pourrait entraîner des pertes.
conditions de coût favorables ou de tirer parti des avantages
attendus de ces acquisitions. Les systèmes de communication et d'information du Groupe
La stratégie de croissance du Groupe inclut le recours à la jouent un rôle crucial dans la conduite de ses affaires. Toute
croissance externe. Les acquisitions soulèvent des défis tels défaillance, interruption ou violation de ces systèmes, même
que la vérification de la qualité des actifs acquis, l'intégration brève et temporaire, pourrait entraîner des défaillances ou des
des sociétés nouvellement acquises et la création de synergies. interruptions dans l’activité du Groupe, et ainsi engendrer des
coûts additionnels liés à la récupération et à la vérification des
Le Groupe procède à une analyse approfondie des sociétés ou informations et une perte potentielle d'activité. Toute
des actifs qu’il entend acquérir. Toutefois, ces analyses ne défaillance, interruption ou violation des systèmes d'information
peuvent souvent pas être complètes et exhaustives en raison est susceptible d'avoir un effet défavorable significatif sur
de divers facteurs. Les activités acquises peuvent ainsi inclure l'activité du Groupe, ses résultats et sa situation financière.
des actifs peu attractifs ou peuvent exposer le Groupe à des
risques accrus, en particulier si le Groupe est dans l'incapacité
de réaliser des procédures de due diligence exhaustives
préalablement aux acquisitions concernées. Principes de gouvernance, de contrôle et
Afin de réussir l'intégration d'une nouvelle activité, il est d’organisation de la gestion des risques
nécessaire d'assurer une coordination efficace des initiatives
de développement et de marketing, d’en conserver les La gouvernance de la gestion des risques du Groupe repose
principaux collaborateurs, de mettre en place des plans de sur :
recrutement et de formation, et de veiller à l'intégration des
systèmes d'information. Ces tâches peuvent se révéler plus 䡲 la forte implication de l’ensemble de l’encadrement de
difficiles à mettre en œuvre que prévu et imposer une l’entreprise dans le processus, du Conseil d’administration
implication et des ressources plus importantes. De même, le jusqu’aux équipes opérationnelles sur le terrain ;
Groupe peut supporter des coûts d'intégration plus élevés et
䡲 des règles et procédures internes clairement définies ;
pâtir d'économies plus faibles ou encore bénéficier de revenus
moins importants qu’escomptés. 䡲 une surveillance continue exercée par une instance
indépendante pour assurer le suivi des risques et veiller à
Le degré de réalisation des synergies est également incertain,
l’application des règles et procédures.
tout comme le délai nécessaire à leur réalisation.
Le système de gestion des risques du Groupe pourrait connaître Le Groupe organise la gestion de ses risques autour de deux
des défaillances et exposer le Groupe à des risques non identifiés principes clés :
ou non anticipés pouvant entraîner des pertes importantes.
䡲 les services chargés de l’évaluation des risques doivent être
Le Groupe a investi d’importantes ressources au indépendants des Directions opérationnelles ;
développement de sa politique de gestion des risques et des
méthodes et procédures d’évaluation correspondantes, et a 䡲 le suivi des risques ainsi qu’une approche homogène de leur
l’intention de poursuivre ses efforts en la matière. Néanmoins, évaluation doit être appliquée dans l’ensemble du Groupe.
ces stratégies et techniques de gestion des risques pourraient
La mise en conformité avec ces principes fait partie des plans
ne pas être totalement efficaces afin de réduire son exposition
d’intégration des filiales acquises par le Groupe.
aux risques dans toutes les configurations de marché. Ces
techniques et stratégies pourraient également s’avérer La gouvernance de la maîtrise des risques du Groupe est
inopérantes face à certains risques, en particulier, ceux que le assurée au travers de deux instances principales : le Conseil
Groupe n’aurait pas préalablement identifiés ou anticipés. d’administration, via le Comité d’audit, de contrôle interne et
des risques, et le Comité des risques. Sous l’autorité de la par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les
Direction générale, les Directions fonctionnelles du Groupe pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort, des
telles que la Direction des risques et la Direction financière sont opérations qu’ils initient.
dédiées à la gestion et au contrôle permanent des risques en
Dans ce cadre, la Direction des risques :
toute indépendance par rapport aux Directions opérationnelles.
䡲 assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION filière Risques du Groupe ;
Le Conseil d’administration définit la stratégie de la Société en
䡲 recense l’ensemble des risques du Groupe ;
assumant et contrôlant les risques et veille à son application. Le
Conseil d’administration s’assure notamment de l’adéquation 䡲 met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces
des infrastructures de gestion des risques du Groupe, contrôle risques, y compris transversaux, et reporte régulièrement sur
l’exposition globale de ses activités au risque et approuve les leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil
limites de risque pour les risques de marché. La Direction d’administration et aux autorités de supervision bancaire ;
générale présente au moins une fois par an au Conseil
䡲 contribue à la définition des politiques de risque tenant
d’administration (plus souvent si les circonstances l’exigent) les
compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques
principaux aspects et les grandes évolutions de la stratégie de
correspondants ;
gestion des risques du Groupe.
䡲 définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de
LE COMITE D’AUDIT, DE CONTROLE INTERNE ET DES RISQUES mesure, d’approbation et de suivi des risques ;
Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’audit, de 䡲 valide les opérations et limites proposées par les
contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans responsables métiers ;
l’évaluation de la qualité de contrôle interne du Groupe. Il est
plus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadre 䡲 définit le système d’information de suivi des risques, s’assure
interne de suivi des risques avec les procédures, les lois et les de son adéquation avec les besoins des métiers et de sa
réglementations en vigueur. Ce Comité bénéficie d’exposés cohérence avec le système d’information Groupe.
spécifiques des cadres compétents, examine les procédures Dans le contexte de la crise financière et afin de se conformer
de contrôle de certains risques de marché et des risques aux évolutions du Groupe, la Direction des risques a poursuivi
structurels de taux d’intérêt, et est consulté pour la fixation des la réorganisation, avec pour principaux objectifs de :
limites de risque. Il émet en outre une opinion sur la politique de
provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions 䡲 faire évoluer la vision globale des risques de marché par
spécifiques de montant significatif. Enfin, il examine le Rapport ligne-métier et par facteur de risque, et adapter le dispositif
annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil de suivi des risques de marché aux évolutions de
d’administration et à l’Autorité de contrôle prudentiel. l’environnement ainsi qu’aux attentes du Groupe ;
LA DIRECTION DES RISQUES 䡲 rattachant les équipes en charge de l’audit des risques de
crédit à la Direction du contrôle périodique créée en 2010 ;
La Direction des risques a pour principale mission de mettre en
place un dispositif de maîtrise des risques et de contribuer au 䡲 créant des équipes dédiées à la Banque de détail et aux
développement des activités et de la rentabilité du Groupe. Services Financiers Spécialisés pour l’analyse, la validation
Dans l’exercice de ses fonctions, elle concilie l’indépendance et le suivi des risques sur les clients de ces pôles.
Pour la Russie, un plan d’intégration a été mis en place en A compter du 1er janvier 2011, une nouvelle organisation des
particulier dans le cadre du suivi et du pilotage des risques. fonctions de gestion des risques structurels est entrée en
vigueur. Elle répond à l’objectif de renforcement des capacités
L’alignement de la gestion des risques au sein de Rosbank
de pilotage des risques structurels (taux, change et liquidité)
avec celle du Groupe s’est poursuivi avec la création d'une
tout en assurant la conformité de la gouvernance avec la
filière risques indépendante.
réglementation, à travers la séparation des fonctions de
D’après le dernier recensement réalisé sur base déclarative pilotage et de contrôle des risques structurels.
(courant 1er trimestre 2010), la filière Risques du Groupe
Le Département de la gestion du bilan est ainsi scindé en deux
rassemble plus de 5 200 personnes dédiées à la maîtrise et au
nouveaux départements :
contrôle permanent des risques (dont 892 à fin décembre 2010
au sein même de la Direction des risques du Groupe) contre 䡲 le Département « Gestion du Bilan et Financement », chargé
plus de 4 500 personnes un an auparavant. Cette évolution du pilotage des risques structurels, de la supervision et de la
traduit la poursuite du renforcement de la filière lié aux coordination de l’ensemble des fonctions de trésorerie du
exigences réglementaires, aux effets de périmètre ainsi qu'aux Groupe (financement externe du Groupe, financement
développements dans les pôles et les Directions fonctionnelles. interne des entités, gestion centralisée du collatéral) ;
LES PROCEDURES NOUVEAU PRODUIT 䡲 le Département « Suivi des risques ALM », chargé de la
supervision des risques structurels sur l’ensemble du
Il est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre tout Groupe, en particulier le contrôle des modèles et le suivi du
nouveau produit, métier ou activité à une procédure Nouveau respect des limites et pratiques de gestion par les divisions,
Produit. Ces procédures Nouveau Produit, co-pilotées avec la lignes-métiers et entités du Groupe.
Direction des risques, ont pour mission de s’assurer qu’avant
La Direction financière est par ailleurs chargée d’évaluer et de
tout lancement :
gérer les autres grands types de risques, à savoir les risques
䡲 tous les types de risques induits ont été identifiés, compris et stratégiques, d’activité, etc.
correctement traités et que, de ce fait, les développements
Le Comité de politique financière, présidé par la Direction
futurs s’effectueront avec un maximum d’efficacité et de
générale, valide le dispositif d’analyse et de mesure des
maîtrise ;
risques, ainsi que les limites d’exposition relatives à chaque
䡲 la conformité a été appréciée au regard des lois et entité du Groupe et joue un rôle de conseil vis-à-vis des pôles
règlements en vigueur, des règles de bonne conduite d’activités ou des entités.
professionnelle et des risques d’atteinte à l’image et à la
réputation du Groupe ; Les processus de mesure et d’évaluation des risques de
Société Générale font partie intégrante du processus
䡲 toutes les fonctions support ont été mobilisées et n’ont pas, d’évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal Capital
ou plus, de réserves non satisfaites. Adequacy Assessment Process (1)). De même, en ce qui
concerne la gestion des fonds propres, l’ICAAP a pour but de
Cette procédure s’appuie sur une définition très large de
donner des directives au CORISQ et au Comité financier pour la
nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à
fixation des limites de risque et de l’appétit du Groupe pour le
l’externalisation de prestations essentielles ou importantes en
risque.
passant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvel
environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles AUTRES DIRECTIONS
équipes ou de nouveaux systèmes.
Par ailleurs, le Secrétariat général du Groupe s’assure des
risques de conformité, déontologiques, juridiques et fiscaux.
LA DIRECTION FINANCIERE
Enfin, les principes, les procédures et les infrastructures de
La gestion des risques structurels de taux, de change et des
gestion des risques du Groupe ainsi que leur mise en œuvre
risques de liquidité, ainsi que le refinancement long terme du
sont soumis au contrôle de l’Audit interne et de l’Inspection
Groupe sont assurés au sein du Département de la gestion du
générale ainsi que des Commissaires aux comptes.
bilan, tandis que le pilotage du besoin en capital et la structure
des fonds propres sont gérés au sein du Département Gestion
Financière et Capital, ces deux services étant rattachés à la
Direction financière du Groupe.
(1) ICAAP : Internal Capital Adequacy Assessment Process, il s’agit du processus prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle, par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses fonds propres au regard de
l’ensemble des risques encourus.
䡲 cette ligne-métier et cette unité de risque doivent être 䡲 pour les portefeuilles de la clientèle de détail, des modèles
indépendantes ; internes servent à mesurer les risques de crédit, exprimés à
partir d’une probabilité de défaillance de l’emprunteur à
䡲 toutes les décisions d’octroi de crédit doivent horizon d’un an (Probability of Default, PD) et du pourcentage
systématiquement prendre en compte les notes de risque de perte en cas de défaillance de la contrepartie (Loss Given
attribuées en interne aux contreparties telles qu’elles sont Default, LGD). Ces paramètres sont attribués
communiquées par les lignes-métiers et approuvées par la automatiquement, en conformité avec les principes de
Direction des risques. l’Accord de Bâle ;
La Direction des risques soumet au CORISQ des 䡲 pour les portefeuilles entreprises, banques et souverains, le
recommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pour dispositif de notation repose sur deux grands piliers : un
certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou dispositif de modèles de notation de contreparties comme
types de clients de manière à réduire les risques présentant aide à la décision de l’évaluateur qui attribue la note et un
une forte corrélation. L’allocation des limites est soumise à dispositif d’attribution automatique des paramètres de LGD
l’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un et de facteur de conversion de crédit (Credit Conversion
processus impliquant les Directions opérationnelles exposées Factor, CCF) en fonction des caractéristiques des
aux risques ainsi que la Direction des risques. transactions.
Enfin, la surveillance exercée par le CORISQ est complétée par Dans les deux cas, un ensemble de procédures énonce les
celle assurée par le Comité grands risques. règles relatives aux notes (champ d’application, fréquence de
révision, procédure d’approbation des notes, etc.) ainsi que
celles pour la supervision, le back-testing et la validation des
modèles. Ces procédures permettent entre autres de faciliter le
Surveillance et audit des risques jugement humain porteur d’un regard critique et complément
indispensable des modèles pour ces portefeuilles.
Les systèmes d’information des risques du Groupe permettent
de centraliser les engagements des entités opérationnelles Les modèles internes du Groupe permettent ainsi une
dans une base de données unique et de les rapprocher des évaluation quantitative des risques de crédit à partir de la
autorisations accordées par contrepartie. Ces systèmes sont probabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perte
également une source de données pour les analyses de en cas de défaut. Ces éléments sont intégrés dans les
portefeuille. demandes de crédit et le calcul du rendement des fonds
propres corrigé par le risque. Ils sont utilisés comme outil pour
Par ailleurs, toutes les unités opérationnelles du Groupe, en
structurer, tarifer et approuver les transactions. A cet effet, les
particulier les salles de marché, sont équipées de systèmes
notes des contreparties sont un des critères de détermination
d’information permettant de vérifier quotidiennement que les
des limites décisionnelles d’approbation accordées aux
limites d’exposition fixées pour chaque contrepartie n’ont pas
opérationnels et à la filière risques.
été dépassées.
L’ensemble des modèles de risque du Groupe est construit et
La Direction des risques et les lignes-métiers revoient, à
validé sur la base d’historiques internes les plus longs
fréquence régulière, la qualité des engagements lors de la
possibles, respectant des contraintes de représentativité (tant
validation des notes de crédit ou dans le cadre des procédures
au regard des portefeuilles concernés que des effets de la
de provisionnement trimestrielles.
conjoncture sur la période considérée) et de prudence. De la
La Direction du contrôle périodique effectue régulièrement au sorte, les estimations de risque du Groupe ne présentent pas
sein des Directions opérationnelles du Groupe des audits de une sensibilité excessive aux variations de la conjoncture, tout
risque et des revues des dossiers de crédit, dont les en restant adaptées à la détection des éventuels risques
conclusions sont transmises aux responsables des Directions dégradés. De plus, la modélisation des PD des grandes
opérationnelles, à la Direction des risques, et à la Direction entreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques de
générale pour certains périmètres. défaillance de long terme provenant d’une agence de notation
externe.
䡲 le risque courant moyen, particulièrement adapté pour 䡵 Le calcul de la valeur exposée au risque dans
analyser l’exposition aux risques d’un portefeuille de clients ; le cadre réglementaire
䡲 la VaR crédit (ou CVaR) : montant de la perte maximale Dans le cadre du calcul des fonds propres, au titre du risque
susceptible d’être subie après élimination de 1% des de contrepartie, Société Générale applique la méthode
occurrences les plus défavorables, utilisé pour fixer les d’évaluation au prix du marché. L’EAD relative au risque de
limites par contrepartie individuelle. contrepartie de la Banque est déterminée en agrégeant les
valeurs de marché positives de toutes les transactions (coût de
Société Générale a également développé une série de scenarii
remplacement) complétées par un facteur de majoration (dit
de stress tests permettant de déterminer l’exposition qui
« add-on »). Ce facteur de majoration, établi conformément aux
résulterait de changements de la juste valeur des transactions
directives de la CRD, est un pourcentage fixe, fonction du type
conclues avec l’ensemble de ses contreparties dans
de transaction et de la durée de vie résiduelle, qui est appliqué
l’hypothèse d’un choc extrême affectant les paramètres de
au montant nominal de l’opération. Les effets des accords de
marché.
compensation et des sûretés réelles sont pris en compte en
䡵 La détermination des limites par contrepartie appliquant les règles de compensation telles que définies dans
la méthode au prix du marché et en soustrayant les garanties
Le profil de crédit des contreparties fait l’objet de révisions ou sûretés. Les besoins en fonds propres réglementaires
régulières et des limites sont établies en fonction de la nature et dépendent également de la notation interne de la contrepartie
de la durée de vie des instruments concernés. La qualité de débitrice.
crédit intrinsèque et la solidité de la documentation juridique
(1) Pour plus de détails, voir en page 261 le paragraphe dédié de la note annexe n°4 aux comptes consolidés consacré aux Garanties et Collatéraux.
1,6% 0,1%
Hôtellerie, restaurations, loisirs Serv. Personnels, domestiques
2,9% 0,8% 4%
Télécommunications Santé, action sociale
EUROPE
CENTRALE et 45%
1,5% 0,3% ORIENTALE (hors UE) FRANCE
Média Education, act. associatives
7,1%
Serv. aux entreprises 19,3% ENGAGEMENTS BILAN ET HORS-BILAN (soit 709 Md EUR d’EAD) :
8,1% Act. financières
4%
Act. immobilières ASIE PACIFIQUE
0,1% 3%
Admin. Pub.
AMERIQUE LATINE et CARAIBES
7,3% 5,0%
5%
Transports, Agriculture, ind.
postes, logistique agro-alimentaire AFRIQUE PMO
30%
2,7% EUROPE DE 13%
4,6% Biens de consommation L'OUEST et AMERIQUE DU NORD
DE L'EST UE
Com. de détails, 1,8%
réparation Ind. automobile
7,9% 1,1%
Com. de gros Constr. Navale.
Aéronaut. ferroviaire 4%
EUROPE CENTRALE
3,5% 41%
et ORIENTALE (hors UE)
Ind. des biens
FRANCE
d'équipements
4,2% 4,5%
Construction Métallurgie, minéraux
0,7%
Ind. du bois, du papier
2,1%
6,8%
Chimie, caoutchouc, plastique
Serv. collectifs
5,9%
Pétrole, gaz
(1) Pour plus de détails sur ce périmètre, voir en page 262 le paragraphe dédié de la note annexe n°4 aux comptes consolidés consacré à l’analyse du portefeuille de crédit.
(2) La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette partie est l’EAD (bilan et hors-bilan) hors titres de participation, immobilisations, comptes de régularisation.
Au 31 décembre 2010, 85% des encours du Groupe (bilan et 䡵 Engagements sur les contreparties bancaires
hors-bilan) sont concentrés sur les grands pays industrialisés.
Près de la moitié des concours est portée par une clientèle REPARTITION PAR NOTE INTERNE DU RISQUE SUR LA CLIENTELE
BANCAIRE AU 31.12.2010
française (24% sur le portefeuille non retail et 18% sur les
particuliers).
40
En % de l’EAD(*)
35 30
30
20
25
10
20
0
15 AAA AA A BBB BB B <B
(1) Les expositions bilan et hors bilan comprennent les créances nettes de garanties et de provisions, les dérivés et les titres.
A périmètre et change constant, l’exposition nette sur pays Sur la Banque de Financement et d’Investissement, les titres
émergents est en hausse de 8% entre le 31 décembre 2009 et s’élèvent à 7,6 Md EUR au 31 décembre 2010, en hausse par
le 31 décembre 2010. Cette augmentation est particulièrement rapport au 31 décembre 2009 (6,1 Md EUR).
marquée sur l’Asie, les encours de la Banque de Financement FOCUS EXPOSITIONS EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE
et d’Investissement et des Réseaux Internationaux s’étant (HORS UE)
fortement développés sur cette région, dans un contexte
d’activité économique dynamique. Le Groupe est présent dans la plupart des pays d’Europe
centrale et orientale (hors UE), en particulier en Russie,
Au titre de la Banque de détail (Réseaux Internationaux et principalement via ses activités de Banque de détail (Réseaux
Services Financiers Spécialisés), le portefeuille se répartit sur Internationaux et Services Financiers Spécialisés). Les
plus d’une trentaine de pays, principalement en Europe engagements de Société Générale représentent 30,5 Md EUR à
centrale et orientale et dans le Bassin méditerranéen. La fin 2010 (contre 28,7 Md EUR à fin 2009).
majeure partie des encours porte sur des pays classés
En Russie, les encours s’élèvent à 20,0 Md EUR au
Investment Grade (61%).
31 décembre 2010 contre 19,4 Md EUR à fin 2009 (soit une
Au titre de la Banque de Financement et d’Investissement, la progression de 3,1%). Le Groupe est principalement actif dans
majeure partie des encours porte également sur des pays le domaine de la Banque de détail avec des activités de
classés Investment Grade (89%). banque universelle et de financements spécialisés.
stratégies d'investissement impliquant des instruments financiers Les concentrations sont mesurées à l’aide du modèle interne de
illiquides. la banque et pour les expositions les plus importantes des
Société Générale effectue un suivi spécifique reposant sur le limites individuelles de concentration sont établies.
dispositif suivant :
Les dépassements de limites sont gérés dans le temps par des
䡲 une méthodologie de stress test pour calculer les risques de réductions d’exposition, l’utilisation de dérivés de crédit et des
marché liés aux transactions de type Hedge Funds ; cessions d’actifs.
䡲 un processus de due diligence annuelle, d’évaluations des UTILISATION DES DERIVES DE CREDITS (1)
performances et des notations qui induit un modèle statistique
revu chaque année, pour lequel les procédures et les Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la
méthodologies sont validées par la Direction des risques ; gestion du portefeuille de crédits « Corporate ». Ils permettent
essentiellement de réduire les concentrations individuelles,
䡲 une revue et une validation annuelle de la Direction des
risques par fonds et par gérant d’actifs ; sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active
des risques et du capital alloué. La politique de gestion des
䡲 une centralisation par la Direction des risques des surconcentrations conduit le Groupe à détenir des positions
expositions prises avec chaque Hedge Fund et un suivi importantes de couvertures individuelles, à titre d’exemple, les
quotidien des risques de crédit et de marché ; dix noms les plus couverts représentent 49% du montant total
䡲 des techniques d'atténuation des risques, comme la des protections individuelles acquises.
surcollatéralisation dans le cadre de certaines transactions et
Les montants notionnels des dérivés de crédit achetés dans le
la négociation de clauses (covenants) spécifiques dans les
cadre de cette activité sont enregistrés au niveau du hors-bilan
documents légaux avec les Hedge Funds.
parmi les engagements de garanties reçues.
Les activités réalisées sur le secteur des Hedge Funds sont
L’encours total des achats de protections via dérivés de crédit
encadrées par un jeu de limites globales fixées par la Direction
(Credit Default Swap, CDS) est passé de 13,0 Md EUR à
générale :
7,7 Md EUR à fin décembre 2010, essentiellement par le
䡲 une limite exprimée en Credit VaR encadrant le risque de débouclement de certaines positions et également par la vente
remplacement maximum pouvant être pris sur ce segment ; de protections CDS sur des contreparties investment grade sur
䡲 une limite en stress test encadrant les risques de marché et lesquels le Groupe n'est pas concentré.
de financements à des Hedge Funds, garantis par des parts L'objectif poursuivi était la réduction de la volatilité du résultat
de fonds. du portefeuille de CPM, ces dérivés de crédit étant valorisés au
En 2010, les stratégies de gestion alternative (de type Hedge prix de marché.
Funds) ont enregistré des performances positives, à l'exception Sur 2010, les spreads de CDS des émissions investment grade
des stratégies Short Bias et Equity Market Neutral. Le total des européennes (indice Itraxx) se sont élargis en raison de la crise
actifs gérés sur ce segment a continué à augmenter et de la dette souveraine, alors qu'ils sont restés quasiment
aujourd'hui est proche du point haut atteint à la mi-2008. stables dans les autres régions.
En 2010, l'activité de marché de Société Générale avec les Les achats de protections sont dans la quasi-totalité des cas
Hedge Funds a été similaire à celle de 2009. réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur
ou égal à A-, la moyenne se situant en AA- et A+. Le Groupe
veille également à éviter une trop forte concentration par
Provisions, politique de provisionnement contrepartie.
et couverture des risques de crédit 䡵 Prise de Garanties, Collatéraux et Assurances
䡵 Gestion du portefeuille de crédits crédit
ORGANISATION GARANTIES ET COLLATERAUX
Par ailleurs, le Groupe a renforcé ses politiques de prise de 䡵 Provisions pour risques de crédit au
garanties et collatéraux et d’actualisation de leur valorisation
31 décembre 2010
(base de collecte des sûretés, déclinaison de procédures
opérationnelles). EVOLUTION DE LA CHARGE NETTE DU RISQUE DU GROUPE (En M EUR)
Dans le but de réduire sa prise de risques, le Groupe mène Groupe*
donc une gestion active de ses sûretés notamment en les 4 450
diversifiant : collatéraux physiques, garanties personnelles et
Réseaux France
autres (dont CDS). 970
Groupe*
ACCORDS DE COMPENSATION GLOBALE 3 464
Réseaux Internationaux
Afin de réduire son exposition aux risques de crédit, le Groupe 864
conclut avec des contreparties des accords de compensation 1 298 Banque de Financement et
globale (contrats ISDA ou équivalents pour les transactions sur d'Investissement*
d’équipements. Sur les métiers de Crédit à la consommation, 䡵 Provisions sur base portefeuille
la diminution du coût du risque est également marquée,
hormis en Italie. Les provisions sur base portefeuille sont des provisions
collectives constituées :
䡵 Provisions spécifiques sur risques de crédit(1)
Le provisionnement des risques de crédit s’applique 䡲 sur la base d’ensembles homogènes en termes de sensibilité
à l’évolution du risque (listes de contreparties fragilisées
principalement à des créances douteuses et litigieuses. Le
identifiées comme sensibles) ;
montant de ces créances (hors celles liées aux actifs gérés en
extinction au sein de la Banque de Financement et 䡲 sur la base de segments de portefeuille dépréciés suite à la
d’Investissement à hauteur de 3,6 Md EUR) s’élève à constatation d’une dégradation du risque (pays ou secteur).
23,1 Md EUR au 31 décembre 2010.
Ces provisions sont calculées à partir notamment de pertes
VENTILATION GEOGRAPHIQUE DES CREANCES DOUTEUSES observées historiquement et ajustées au contexte et d’analyses
ET LITIGIEUSES AU 31.12.2010 (*) régulières du portefeuille global par secteur d’activité, pays ou
type de contrepartie. Elles sont revues trimestriellement par la
Direction des risques.
4%
Amérique du Nord 1% Le montant des provisions sur base portefeuille pour l’ensemble
Asie Pacifique
du Groupe s’élève à 1,2 Md EUR au 31 décembre 2010.
1%
Amérique Latine et 䡵 Couverture des engagements provisionnables
Caraibes
31.12.2010 31.12.2009
39% Créances brutes en Md EUR * ( )
426,0 400,4
29% France
Créances douteuses en Md EUR (*) 23,1 20,8
Europe centrale et
orientale – Sûretés relatives aux encours dépréciés en Md EUR (*) 4,1 3,4
Au 31 décembre 2010, ces créances sont couvertes par un Pour les produits structurés, le processus de dépréciation d’un
stock de provisions spécifiques qui s’élève à 12,5 Md EUR actif est déclenché lorsque certains événements sont constatés
(hors celles liées aux actifs gérés en extinction au sein de la sur les actifs sous-jacents : impayés, défaillance ou pertes.
Banque de Financement et d’Investissement à hauteur de Généralement, cette situation se produit avant que le défaut
1,7 Md EUR). réel ne soit constaté au niveau de l’actif (par exemple CDO).
(1) Pour plus de détails sur les provisions spécifiques sur risques de crédit, voir en page 265 le paragraphe dédié de la note annexe n°4 aux comptes consolidés.
En 2010, le Groupe a conduit des tests de dépréciation Les taux de perte de valeur appliqués à chaque monoline sont
trimestriels sur les actifs ainsi identifiés. Ces tests ont pour objet revus trimestriellement et ajustés si nécessaire.
d’estimer le montant des pertes avérées (incurred loss) après
Au 31 décembre 2010, le taux de couverture de l’exposition
prise en considération des protections disponibles. Ils
brute (CDS et réserve) du Groupe est de 77%.
s’appuient sur des estimations des flux de trésorerie futurs
attendus qui tiennent compte : FINANCEMENT LBO
䡲 des performances observées sur les sous-jacents ; et Le portefeuille de financements LBO (2) est encadré par des
limites validées par la Direction générale. Ce portefeuille fait
䡲 d’une estimation des pertes avérées réalisées d’après une l’objet d’une stricte politique d’octroi et d’un suivi renforcé.
approche statistique sur les sous-jacents.
Comme pour l’ensemble des encours Corporate, deux types de
Le montant de la dépréciation ainsi calculée est enregistré en
provisions peuvent être appliqués sur les engagements LBO :
coût net du risque.
䡲 provision spécifique estimée en cas de défaut de la
Cette procédure constitue un des éléments majeurs du suivi
contrepartie ;
des actifs reclassés.
䡲 provision base portefeuille constituée sur la base d’un
Au 31 décembre 2010, le montant des provisions sur les actifs
ensemble homogène en terme de sensibilité à l’évolution du
financiers reclassés s’élève à 1,7 Md EUR contre 1,1 Md EUR
risque.
au 31 décembre 2009.
Au 31 décembre 2010, le montant des provisions de la Banque
EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR LES
ASSURANCES MONOLINES (1) de Financement et d’Investissement et des Réseaux France sur
le portefeuille LBO s’élève à 364 M EUR.
Sur l’exercice 2010, la méthodologie d’estimation du taux de
perte de valeur sur monoline a été amendée. Cette approche,
fondée sur la notation des contreparties monolines, a été
complétée par l’utilisation de données de marché (en particulier
spreads de CDS et taux de recouvrement attendus). Ces
éléments permettent d’estimer la perte attendue et d’en déduire
le taux de perte de valeur approprié.
(1) Pour plus de détails sur ce périmètre, voir en page 194 le paragraphe dédié de la section Informations Financières Spécifiques et en page 255 le paragraphe dédié de la note annexe n°3 aux comptes
consolidés consacrés à l’exposition au risque de contrepartie sur les assureurs monolines.
(2) Pour plus de détails sur ce périmètre, voir en page 201 le paragraphe dédié de la section Informations Financières Spécifiques consacré à l’exposition aux financements LBO.
䡲 le suivi permanent des positions et des résultats, en dialogue 䡲 la Valeur en Risque (VaR) à 99% conforme au modèle interne
avec le front office et les services comptables ; réglementaire, indicateur synthétique permettant le suivi au
jour le jour des risques de marché pris par la Banque, en La Valeur en Risque à 99% est le plus grand risque obtenu
particulier dans ses activités de trading ; après élimination de 1% des occurrences les plus
défavorables sur un an d’historique : dans le cadre décrit
䡲 des mesures en stress test, fondées sur des indicateurs de ci-dessus, elle correspond à la moyenne entre les deuxième et
type risque décennal. Les mesures de stress test permettent
troisième plus grands risques évalués.
de limiter l’exposition du Groupe aux risques systémiques et
aux cas de chocs de marché exceptionnels ; La VaR repose sur un modèle et des hypothèses
conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes :
䡲 des mesures complémentaires (en sensibilité, en nominal,
d’emprise ou de durée de détention…) qui permettent 䡲 l’utilisation de chocs « 1-jour » suppose que toutes les
d’assurer une cohérence entre les limites globales en risque positions peuvent être liquidées ou couvertes en un jour, ce
et les seuils opérationnels utilisés au front office. Ces qui n’est pas toujours le cas pour certains produits et dans
mesures permettent aussi d’encadrer des risques qui ne certaines situations de crise ;
seraient qu’imparfaitement capturés par les mesures en VaR
et en stress test.
䡲 l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99% ne tient pas
compte des pertes pouvant survenir au-delà de cet
intervalle ; la VaR est donc un indicateur de risque de perte
sous des conditions normales de marché et ne prend pas en
Value at Risk 99% (VaR) compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle ;
䡲 constitution d’un historique de facteurs de risques Le Groupe contrôle les limites du modèle de VaR en :
représentatifs du risque des positions de Société Générale 䡲 évaluant systématiquement la pertinence du modèle à travers
(taux d’intérêt, cours des actions, de change et de matières un back-testing (contrôle de cohérence a posteriori) qui
premières, volatilités, spreads de crédits, etc.) ; permet de vérifier si le nombre de jours pour lesquels le
䡲 détermination de 260 scenarii correspondant aux variations résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l’intervalle de
sur un jour observées sur un historique d’un an glissant de confiance de 99% ;
ces paramètres ; 䡲 complétant le système de VaR par des mesures en stress
䡲 déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii ; tests ainsi que des mesures complémentaires.
䡲 revalorisation des positions du jour sur la base de ces Aujourd’hui, l’essentiel des activités de marché de la Banque
260 conditions de marché déformées. de Financement et d’Investissement est couvert par un calcul
en VaR (y compris pour les produits les plus complexes), ainsi
que certaines activités de la Banque de détail et de la Banque
Privée à l’étranger.
L’évolution de la VaR des activités de trading de la Banque, sur l’ensemble du périmètre de suivi, se présente de la manière suivante
au cours de l’exercice 2010 :
- 100
- 90
- 80
- 70
En M EUR
- 60
- 50
- 40
- 30
- 20
- 10
0
janvier 10
février 10
mars 10
avril 10
mai 10
juin 10
juillet 10
août 10
septembre 10
octobre 10
novembre 10
décembre 10
VENTILATION PAR FACTEUR DE RISQUE DE LA VAR DE TRADING – EVOLUTION 2009-2010 DE LA MOYENNE TRIMESTRIELLE (EN M EUR)
56,4
50,3
44,7
41,7
31,0 30,4
56,7 27,4 27,5
55,1 Crédit
38,9 34,6 15,6 Taux
27,1 20,7 15,9
25,7 Actions
16,7 19,3
21,6 18,3 Change
27,0 21,6 16,5
35,4 Matières premières
29,0 30,7
22,5 24,7 25,0 Effet de compensation
19,9 22,2
13,9 13,0 13,4 VaR de trading
9,0 8,0 14,2 7,9 12,0
(33,5) (41,5)
(51,3) (51,3)
(64,6) (62,8) (64,8)
(80.7)
T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10
La VaR moyenne sur l’année 2010 s’établit à 35 M EUR contre VENTILATION DE LA VaR DE TRADING PAR TYPE DE RISQUE – 2010
une moyenne annuelle de 42 M EUR en 2009.
Cette légère baisse en moyenne recouvre une évolution aux
tendances différentes : une stabilité sur les deux premiers 5%
15%
trimestres de l’exercice suivie d’une hausse sur les deux Matières premières
Change
derniers trimestres.
La hausse observée au 3e trimestre 2010 résulte d’une baisse
significative de la compensation des différentes catégories de
risque, les positions prises ayant été, compte tenu de la
normalisation des marchés, globalement moins défensives et
donc plus sensibles aux scenarii de mai 2010. 24%
Crédit
Au 4e trimestre 2010 lors des tensions sur les périphériques
européens, la prise de nouvelles positions défensives a permis 34%
de maintenir la VaR à un niveau faible malgré l’introduction du Actions
facteur de risque dividendes implicites.
En 2010, des améliorations ont été apportées au modèle de
22%
VaR, en particulier avec l’ajout d’un nouveau facteur de risque : Taux
les dividendes implicites.
Cette année, le revenu quotidien a excédé à cinq reprises le
montant de la VaR.
Nombre
de jours
80
70
60
50
40
30
20
10
0
20
0
40
30
10
70
-4
à1
à2
à3
à4
à5
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Parallèlement au modèle interne de VaR, Société Générale Les scenarii théoriques sont définis avec les économistes de la
calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre Banque et visent à identifier des séquences d’événements
en compte des perturbations de marché exceptionnelles. pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures
sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure,
Un stress test estime la perte résultant d’une évolution extrême une déstabilisation de la situation politique de grands pays
des paramètres de marché sur une durée correspondant au pétroliers …). Leur sélection est le résultat d’une démarche
temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant
concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de plausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensemble
trading). des marchés. Société Générale a ainsi retenu 8 scenarii
Cette mesure en stress test s’appuie sur 19 scenarii historiques, théoriques, décrits ci-dessous :
ainsi que sur 8 scenarii théoriques parmi lesquels figure le 䡲 Généralisé (« scenario théorique Société Générale de crise
« scenario théorique Société Générale de crise financière » (dit financière ») : apparition d’une importante défiance vis-à-vis
aussi « Généralisé »), décliné à partir des événements des institutions financières après la faillite de Lehman
observés courant 2008. Elle constitue, avec la mesure en VaR, Brothers ; effondrement des marchés actions, forte baisse
l’un des axes majeurs du dispositif de contrôle des risques. Elle des dividendes implicites, fort écartement des spreads de
est bâtie selon les principes suivants : crédit, pivotement des courbes de taux d’intérêt (hausse des
taux courts et baisse des taux longs), important flight to
䡲 les risques sont calculés quotidiennement pour chaque quality (achat des actifs émetteurs estimés les plus sûrs) ;
activité de marché de la Banque, tous produits confondus,
sur chacun des 19 scenarii historiques et des 8 scenarii 䡲 Crise des GIIPE : défiance vis-à-vis d’émetteurs souverains à
théoriques ; risque et regain d’intérêt pour les émetteurs souverains les
mieux notés, tels l’Allemagne, puis propagation de
䡲 une limite en stress test est établie pour l’activité globale l’inquiétude aux autres marchés (actions…) ;
Société Générale, puis est déclinée sur les différentes lignes-
métiers de la Banque. Elle encadre le résultat le plus 䡲 Crise au Moyen-Orient : déstabilisation du Moyen-Orient
défavorable issu des 27 scenarii historiques et théoriques ; conduisant à un choc de forte amplitude sur le pétrole et
l’ensemble du marché de l’énergie, effondrement des
䡲 les différents scenarii de stress test font l’objet de révisions marchés actions, pentification de la courbe de taux d’intérêt ;
régulières et de compléments en liaison avec les équipes
d’économistes du Groupe et les différents spécialistes, sous
䡲 Attaque terroriste : attaque terroriste majeure aux Etats-Unis
entraînant un effondrement des marchés actions, une forte
l’égide de la Direction des risques.
baisse des taux d’intérêt, un fort écartement des spreads de
Dans le cadre des révisions régulières, un nouveau scenario crédit et une brusque baisse du dollar américain ;
théorique « crise des GIIPE (Grèce, Italie, Irlande, Portugal, 䡲 Crise obligataire : crise du marché obligataire (décorrélation
Espagne) » a été mis en œuvre à compter du 25 octobre 2010 : des rendements des obligations et des actions), forte hausse
sur les facteurs de risque les plus impactés par la crise de la des taux d’intérêt américains et hausse plus modérée des
dette souveraine européenne d’avril/mai 2010 (spreads de autres taux d’intérêt, baisse modérée des marchés actions,
crédit souverains, cours et volatilités des actions…), ce flight to quality avec écartement modéré des spreads de
scenario reprend les chocs observés ; sur les autres facteurs crédit, hausse du dollar américain ;
de risque (spread de crédit corporate, dividendes…), il reprend
les niveaux du scenario « Généralisé ». 䡲 Crise du Dollar américain : effondrement de la devise
américaine suite à l’augmentation de la détérioration de la
LES STRESS TESTS HISTORIQUES balance commerciale et du déficit public américains, hausse
des taux d’intérêt et resserrement des spreads de crédit
La méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis
américains ;
laquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objet
d’encadrements réglementaires élargis), les grandes crises 䡲 Crise de la zone Euro : sortie de certains pays de l’Euroland
économiques ayant affecté les marchés financiers : l’analyse suite à une trop forte appréciation de l’Euro par rapport au
des évolutions de prix des actifs financiers (actions, taux Dollar américain : baisse des taux de change EUR, forte
d’intérêt, taux de change, spreads de crédit …) durant chacune hausse des taux d’intérêt EUR, forte baisse des actions EUR
de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de et hausse des actions américaines, fort écartement des
ces principaux facteurs de risque qui, appliqués aux positions spreads de crédit EUR ;
䡲 Débouclement des opérations de portage japonaises (Yen 䡵 Moyenne des stress tests en 2010
Carry Trade Unwinding) : Changement de politique
monétaire au Japon entraînant l’abandon des stratégies Les scenarii aboutissant aux pertes potentielles les plus élevées
d’opérations de portage avec le yen : fort écartement des sont des scenarii théoriques qui correspondent à des chocs
spreads de crédit, baisse des taux d’intérêt JPY et hausse très sévères voire extrêmes sur le prix de chacun des actifs
des taux long US et EUR, flight to quality. détenus (par exemple variation à la baisse de 15% voire 30%
des indices boursiers mondiaux …).
Le graphe ci-après présente la moyenne des montants des stress tests en 2010. Le scenario qui aboutit à la perte potentielle la plus
élevée (crise des GIIPE) n’a été introduit dans le dispositif de Stress Test du Groupe que fin octobre 2010. Sa moyenne est donc
calculée sur un historique d’environ deux mois.
En M EUR
300
100
- 100
- 300
- 500
Scenarii théoriques
- 700
Scenarii historiques
- 900
- 1 100
1991 Crise du 1994 Crise 1997 Crise 2000 Nouv. 2003 2007 Crise des 2009
Golfe oblig. US Asie Techno Guerre Irak subprimes Dubai/Grèce
1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2006 2008 2009 2010
Positions non couvertes sur tranches de CDO (Collateralised Debt Obligations) exposés
à l’immobilier résidentiel américain
Société Générale est détenteur de positions sur tranches Super 3,8 Md EUR (contre 1,5 Md EUR au 31 décembre 2009). Ces
Seniors et Seniors de CDO (Collateralised Debt Obligations) actifs ont fait l’objet d’une décote moyenne de 56%.
non couverts exposés à l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis.
Pour rappel, une partie du portefeuille avait été transférée du
En l’absence de transactions observables, la valorisation des portefeuille de transaction en Prêts et créances le 1er octobre
tranches a été réalisée à l’aide d’un modèle utilisant pour 2008. L’exposition brute détenue sur les portefeuilles Prêts &
l’essentiel des données non observables ou ne faisant pas créances et Actifs disponibles à la vente s’élève à 5,7 Md EUR
l’objet de cotation sur un marché actif. au 31 décembre 2010 (contre 4,8 Md EUR au
31 décembre 2009).
Une information spécifique et détaillée relative à la valorisation
de ces instruments figure dans la note annexe n°3 aux comptes La hausse de l’exposition observée sur le portefeuille Prêts et
consolidés. créances résulte principalement de l’entrée dans le périmètre
de six CDO auparavant couverts par un assureur monoline,
Au 31 décembre 2010, l’exposition brute sur les tranches Super
devenus non couverts suite à commutation.
Senior et Senior de CDO de RMBS classés en trading s’élève à
CDO
Tranches super senior & senior
(1)
Exposition nette au 31.12.10 2 093 1 655
Les expositions classées en Actifs disponibles à la vente (expositions brutes de 112 M EUR) étant totalement dépréciées en coût du
risque, ont été sorties du reporting.
(1) Expositions au cours de clôture.
(2) Les variations d’encours par rapport au 31 décembre 2009 sont dues principalement à l’effet change sur le portefeuille Prêts et créances. Sur le portefeuille Trading, outre l’effet change, la hausse correspond principalement à l’entrée
dans le périmètre de six CDO suite à la commutation de protections acquises auprès d’un assureur monoline.
(3) La variation des points d’attachement résulte :
– à la hausse, de remboursements anticipés au pair ;
– à la baisse, du défaut de certains actifs sous-jacents.
(4) 29% de l’exposition brute classée en Prêts et créances et 59% de l’exposition brute classée en trading portent sur des sous-jacents mezzanine.
䡲 Taux de pertes cumulées (1) sur le subprime (calculés sur le nominal initial)
䡲 Par ailleurs, au 4e trimestre 2010, les taux de pertes cumulées effectives sur les sous-jacents prime et midprime/Alt-A représentent
en moyenne respectivement 42% et 83% des hypothèses retenues pour les sous-jacents subprime ;
Protections acquises pour couvrir des expositions sur CDO ou autres actifs
Société Générale est exposé au risque de contrepartie sur les rehaussements de crédit sur les actifs, comportant notamment
compagnies d’assurance monolines et autres institutions un sous-jacent immobilier américain, prend en compte la
financières au titre de garanties financières reçues de ces dégradation du risque de contrepartie estimé sur ces acteurs.
dernières en couverture de certains actifs.
Une information spécifique et détaillée relative à cette
La juste valeur des expositions du Groupe sur les assureurs exposition et à la valorisation du risque de contrepartie associé
monolines et autres institutions financières ayant accordé des figure dans la note annexe n°3 aux comptes consolidés.
31.12.2010
Sur des CDO « marché résidentiel US » 1 704 (1) 1 704 658 1 047
Sur des CDO « hors marché résidentiel US » 1 828 1 828 1 602 226
Sur des financements d’infrastructures & autres financements structurés 1 337 1 453 1 198 215
Total 1 823
(1) Dont 0,7 Md EUR de sous-jacent subprime (Prêts originés en 2007 : 8%, 2006 : 29%, 2005 et années antérieures : 63%).
䡲 Juste valeur des protections acquises d’autres grandes institutions financières (assureurs multilines et banques internationales) :
149 M EUR correspondant principalement à des « corporate bonds » et à des couvertures de CDO de RMBS structurés jusqu’à fin
2005.
Protections acquises pour couvrir des expositions sur CDO et autres actifs : méthode de
valorisation
䡵 CDO sur marché résidentiel US Sur la base de ces hypothèses, le scenario de taux de perte
moyen après prise en compte de la maturité des actifs s’élève à
Les CDO sur marché résidentiel US assurés sont valorisés 24%. Il est à noter cependant que le point d’attachement moyen
selon les mêmes méthodologies et paramètres que ceux utilisés reste élevé à 33% (37% après prise en compte de la trésorerie
pour valoriser les CDO non assurés. disponible dans le CLO). Le taux de dépréciation moyen du
portefeuille Société Générale est d’environ 1%.
䡵 CLO de crédit corporate
䡵 Autres actifs (CDO hors marché résidentiel
11% des tranches détenues par Société Générale couvertes américain, financements d’infrastructures et
par monolines sont notées AAA. 69% sont notées AA et 20% autres actifs structurés)
notées A.
4% des actifs sous-jacents de ces tranches sont notés BBB et La valorisation de ces actifs est obtenue avec une
au delà, 21% BB, 65% B et 10% CCC et en deçà. méthodologie analogue à celle retenue pour les CLO.
La méthode de valorisation consiste à appliquer des taux de 䡵 Un add-on de liquidité appliqué sur tous les
pertes cumulées sur 5 ans en fonction du rating des sous-
jacents (BBB : 5% / BB : 17% / B : 31% / CCC : 51% / en deçà : actifs couverts permet de refléter l’évolution
100%) ; ces taux de pertes sont calibrés sur les occurrences des indices ou des spreads
les plus défavorables observées depuis 30 ans.
AA
CC
(En Md EUR) 11% BB
31.12.2009 31.12.2010 15%
4%
䡲 RMBS « US » (1)
31.12.2009 31.12.2010 2010
Exposition Exposition Exposition brute (3)
Produit net Charge du Capitaux
nette (2) nette (2) bancaire risque propres
% exposition
(En M EUR) Valeur nette % AAA (4) % AA & A (4)
Portefeuille d'actifs disponibles à la vente 281 207 629 33% 3% 10% 8 (46) (16)
Répartition du portefeuille
Répartition des actifs RMBS par type(1)
subprime par millésime(1) à fin décembre 2010
à fin décembre 2010
17%
2007 18%
Alt A
22%
2005 et avant 56%
Prime
25%
Subprime
61% 1%
2006 Midprime
Note : Société Générale détient un portefeuille de prêts midprime repris à l’occasion du défaut d’un originateur (187 M EUR en
banking book net de dépréciations).
Portefeuille d'actifs disponibles à la vente 122 96 160 60% 24% 70% 2 - (8)
Portefeuille d'actifs de prêts et créances 269 235 280 84% 33% 67% 6 - -
Portefeuille d'actifs de prêts et créances 118 101 114 88% 73% 15% 2 - -
Portefeuille d'actifs disponibles à la vente 130 170 247 69% 12% 58% (1) - 52
Portefeuille d'actifs de prêts et créances 6 796 6 271 6 737 93% 58% 33% 426 - -
77% 15%
Etats-Unis Résidentiel
30%
Com. de détail
Conduits commerciaux
A fin décembre 2010, Société Générale est sponsor de 4 des actifs détenus par ces véhicules s’élève au 31 décembre
conduits de titrisation commerciaux non consolidés. Le montant 2010 à 9 Md EUR (contre 11 Md EUR au 31 décembre 2009).
䡵 Description des 4 conduits commerciaux sponsorisés par Société Générale par nature d’actifs
Maturité contractuelle
Répartition des actifs des actifs
Montant Notation
Total des Nationalité Prêts Créances Crédits à la Prêts Autres CMBS 0-6 6-12 > à 12 des CP des CP
(En M EUR) actifs des actifs auto. commerc. conso. d'équip. prêts RMBS AAA mois mois mois émis émis
Amérique du
Nord - 99%
BARTON (Etats-Unis) 4 185 Europe - 1% 22% 6% 51% 11% 9% - - 6% 32% 62% 4 184 P-1/A-1
ACE AUSTRALIA (Australie) 743 Australie - - - - - 100% (2) - - - 100% 747 P-1/A-1+
TOTAL 9 397 18% 32% 23% 5% 4% 17% 2% 32% 14% 54% 9 421
Note : les RMBS des conduits sont notés, les autres actifs sous-jacents sont des actifs retail qui ne disposent pas de notation externe.
䡵 Exposition au 31 décembre 2010 de Société Générale en tant que sponsor de ces conduits (1)
(1) Aucune ligne de liquidité accordée par Société Générale n’a été tirée en 2010.
Par ailleurs, au 31 décembre 2010, Société Générale a accordé bancaires. Aucun « Commercial Paper » n’est acquis au
0,2 Md EUR de lignes de liquidités disponibles, réparties sur 5 31 décembre 2010.
conduits de tiers sponsorisés par d’autres établissements
Le portefeuille de dérivés de crédit exotiques est un portefeuille EXPOSITION NETTE EN EQUIVALENT 5 ANS LONG RISQUE (EN M EUR)
lié à une activité qui consiste à commercialiser auprès
d’investisseurs des titres indexés sur le crédit de portefeuilles
composés d’ABS. (En M EUR) 31.12.2009 31.12.2010
Autres (22) 0
Au 31 décembre 2010
(1) Exposition nette correspondant à l’exposition en delta d’un portefeuille sous-jacent couvert de 24 M EUR dont
0 M EUR Prime, 15 M EUR midprime et 9 M EUR subprime.
(2) Exposition nette correspond à l’exposition en delta d’un portefeuille sous-jacent couvert de 1,2 Md EUR.
(3) Plus d’exposition sur ABS européens.
Portefeuille d’actifs repris de SGAM hors RMBS UK et Espagne, et CMBS compris dans
les expositions présentées auparavant
Le groupe Société Générale détient des expositions résultant du transfert de portefeuille d’actifs de Société Générale Asset
Management (SGAM) vers la Banque de Financement et d’Investissement et vers la Gestion Propre.
Une partie du portefeuille a été transférée du portefeuille de trading en Prêts et créances le 1er octobre 2008.
L’exposition nette du portefeuille d’actifs repris de SGAM s’élève au 31 décembre 2010 à 0,7 Md EUR en portefeuille de trading,
0,6 Md EUR en portefeuille d’Actifs disponibles à la vente, 0,3 Md EUR en portefeuille de Prêts et créances et 0,1 Md EUR en
portefeuille d’Actifs détenus jusqu’à échéance.
Autres RMBS 54 43 64 68% 19% 34% 216 147 190 78% 47% 37%
Autres ABS 8 7 28 24% 0% 22% 160 105 134 78% 20% 53%
CLO 204 208 292 71% 14% 42% 375 241 291 83% 22% 53%
Total 760 716 951 75% 5% 17% 991 582 774 75% 23% 44%
Exposition Exposition Exposition brute (2) Exposition Exposition Exposition brute (2)
nette (1) nette (1) nette (1) nette (1)
% exposition % exposition
(En M EUR) Valeur nette % AAA (3) % AA & A (3) Valeur nette % AAA (3) % AA & A (3)
Autres RMBS 159 119 138 87% 55% 45% 30 22 22 98% 15% 33%
Total 600 345 438 79% 30% 39% 210 132 138 96% 8% 42%
Société Générale est exposé aux financements LBO d’une part Banque de Financement
via son activité de Banque de Financement et d’Investissement et d’Investissement Réseaux France
et d’autre part via son activité Réseaux France. (En Md EUR) 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010
L’exposition aux financements LBO du Groupe, qui s’élève au 31 décembre 2010 à 4,9 Md EUR, est bien diversifiée autant d’un point
de vue sectoriel que géographique.
4% 31% 14%
Agroalimentaire Services Etats-Unis
䡲 valide le dispositif de suivi, de gestion et d’encadrement des Le risque structurel de taux provient principalement des
risques structurels ; positions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à taux
䡲 revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au fixe sur les échéances futures.
travers des reportings consolidés par la Direction financière.
(1) Pour plus de détails, voir en page 269 le paragraphe dédié du chapitre 10 consacré aux risques structurels de taux et de change.
䡵 Objectif du Groupe au-delà de 3 ans, les emplois à taux fixe. Grâce à des
opérations de macro-couverture réalisées principalement
L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de sous la forme de swaps de taux d’intérêt, la sensibilité des
s’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible le réseaux a été, dans le cadre des hypothèses retenues,
degré d’exposition de chaque entité du Groupe. maintenue à un niveau faible. A fin décembre 2010, la
A cet effet, la gestion du risque structurel de taux est encadrée sensibilité de la valeur économique des réseaux en France
par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le (Société Générale et Crédit du Nord), issue de leurs actifs et
Groupe, validées par le Comité financier. La sensibilité ainsi passifs libellés en euros ressort à -248 M EUR ;
encadrée est définie comme la variation, pour une hausse 䡲 les opérations commerciales avec les grandes entreprises
parallèle des taux de 1%, de la valeur actuelle nette financière sont adossées (en général de manière unitaire) et ne
des positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits) génèrent donc pas de risque de taux ;
futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifs
et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la 䡲 les opérations commerciales avec les clients des filiales de
sensibilité de la marge d’intérêt annuelle). La limite fixée au services financiers sont adossées en général en macro-
niveau du Groupe est de 1 Md EUR, elle représente un montant couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible ;
égal à 2,5% des fonds propres prudentiels. 䡲 les opérations commerciales réalisées à partir de nos filiales
䡵 Mesure et suivi du risque structurel de taux et succursales situées dans des pays à devises faibles
peuvent générer des positions structurelles de taux qui
Les analyses du risque structurel de taux reposent sur restent réduites à l’échelle du Groupe. En raison du faible
l’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir. développement des marchés financiers dans certains pays,
Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurs
facturées à taux fixe et de leur échéancement. positions de taux de manière optimale ;
Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment, sans 䡲 les opérations de gestion propre sont généralement bien
affectation a priori des ressources aux emplois. Les adossées. Les positions résiduelles, qui sont aussi réduites,
échéancements des encours sont déterminés en tenant compte résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas été
des caractéristiques contractuelles des opérations et des intégralement replacée sur la durée souhaitée.
résultats de la modélisation des comportements historiques de
La sensibilité aux variations de taux des principales entités du
la clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et les
Groupe représente globalement un montant de -153 M EUR
remboursements anticipés de crédits), complétés d’hypothèses
(pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1%) au
à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats
31 décembre 2010. Ces entités représentent 83% des encours
(fonds propres et dépôts à vue principalement).
de crédits clientèle du Groupe.
La détermination des positions à taux fixe (excédents ou
Tableau 1 : Pour ce périmètre d’entités, mesure au
déficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définie
31 décembre 2010 de la sensibilité à une variation des taux
ci-dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt. Cette
de +1%, indiquée par maturité
sensibilité est définie comme la variation de la valeur actuelle
nette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée et (En M EUR)
parallèle de la courbe des taux de 1%. Inférieure à un an entre 1 et 5 ans au-delà de 5 ans Sensibilité totale
Par ailleurs, le Groupe mesure la sensibilité de sa position à +13 (46) (120) (153)
taux fixe dans des scenarii de déformations de la courbe des
taux (pentification et aplatissement). La mesure de la sensibilité Sur ce même périmètre d’entités, les résultats des mesures de
de la marge d’intermédiation dans différentes configurations de gaps (différence d’encours entre les passifs et les actifs à taux
la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour fixe par maturités) sont les suivants (sens passif – actif / chiffres
quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités en M EUR) :
significatives.
Tableau 2: Gaps de taux par maturités au
En 2010, la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un 31 décembre 2010
niveau inférieur à 2,5% des fonds propres prudentiels et est
restée très largement sous sa limite fixée à 1 Md EUR. (En M EUR)
L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait Maturités 1 an 3 ans 5 ans 7 ans
ressortir les points suivants : Montant du gap (886) (1 195) (814) (671)
䡵 LE RISQUE DE LIQUIDITE
Le risque de liquidité se définit comme le risque de ne pas leurs contraintes réglementaires. Le Département de la gestion
pouvoir faire face à ses flux de trésorerie ou ses besoins de du bilan du Groupe est responsable du pilotage de la liquidité
collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. du Groupe en liaison avec la Trésorerie de la Banque de
Financement et d’Investissement.
Une position de liquidité structurelle se définit comme résultant
de l’échéancement de l’ensemble des encours du bilan et du 䡲 Le Conseil d’administration notamment à travers le Comité
hors-bilan, selon leur profil de liquidité, déterminé soit à partir d’audit, de contrôle interne et des risques est régulièrement
de la maturité contractuelle des opérations, soit, pour les postes informé des problématiques relatives à la gestion du risque
à durée indéterminée, à partir d’une maturité modélisée à l’aide de liquidité.
d’historiques de comportements ou à partir d’une maturité
conventionnelle.
䡲 Le Comité financier du Groupe, présidé par la Direction
générale et réunissant les membres du Comité exécutif et la
Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif de Direction financière :
liquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité en
Š valide les principes d’organisation et de pilotage de ce
situation courante comme dans l’hypothèse de crises de
risque,
liquidité.
Š examine les reportings sur ce risque qui lui sont fournis par le
䡵 Organisation de la gestion du risque de Département de la gestion du bilan,
liquidité
Š revoit les scenarii de crise de liquidité et le dispositif de
Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité limites,
sont définis au niveau du Groupe. Les entités sont
Š valide les programmes de financement du Groupe.
responsables de la gestion de leur liquidité et du respect de
䡲 Le Comité exécutif du Groupe : 䡲 une gestion optimisée des ressources par un recours à un
nombre réduit d’émetteurs au sein du Groupe (Société
Š valide la politique de tarification interne de la liquidité.
Générale, SG Acceptance NV, SG North America, Société
䡲 Le Département de la gestion du bilan du Groupe dépendant Générale SCF,…) ;
de la Direction financière du Groupe : 䡲 un encadrement de la liquidité court terme s’appuyant sur
l’encadrement réglementaire et, sur le périmètre des
Š définit les normes de gestion du risque de liquidité,
principales trésoreries SG, sur des scenarii de stress
Š valide les modèles utilisés par les entités, internes.
de ses activités, grâce à un programme actif d’émissions sur 䡵 Adaptation de l’architecture du dispositif de
les marchés de capitaux largement diversifié (émissions de
pilotage de la liquidité aux futures contraintes
placements privés standard ou structurés et d’émissions
« benchmarks » tant subordonnés que seniors) et également Bâle 3
grâce à un effort supplémentaire de collecte de dépôts. Le Groupe a travaillé activement à l’adaptation des principes et
modalités de gestion interne de la liquidité adaptés aux futures
䡲 un suivi du risque de remboursement anticipé de sa dette à
moyen et long terme : contraintes Bâle 3, dont le texte a été publié par le Comité de
Bâle en décembre 2010. Les ratios de liquidité réglementaires,
Š les programmes d’émission du Groupe à moyen et long qui doivent entrer en vigueur respectivement le 1er janvier 2015
terme ne présentent pas de clause qui pourrait générer un pour le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et le 1er janvier 2018
risque de remboursement anticipé lié à la dégradation du pour le NSFR (Net Stable Funding Ratio) deviendront en effet
crédit du groupe Société Générale, une composante complémentaire du dispositif de pilotage de la
Š la part des émissions à moyen et long terme comportant une liquidité interne du Groupe.
clause de remboursement anticipé à la main des Celui-ci reposera ainsi, à la cible, sur l’encadrement et le suivi :
investisseurs est non significative.
䡲 des exigences réglementaires (LCR et NSFR, en plus du ratio
䡲 des analyses de scenarii de crise de liquidité ; de liquidité d’ores et déjà fixé par le régulateur français) ;
䡲 un pilotage de la liquidité à long terme prudent. 䡲 des volumes et de la structure des refinancements externes
Le plan de financement à long terme vise à maintenir une sur les marchés de capitaux, ainsi que des besoins de
impasse de liquidité excédentaire sur le moyen-long terme. financement interne des divisions, métiers et entités du
Groupe ;
La politique d’émission vise à exécuter le plan de financement
de manière régulière et non opportuniste. 䡲 des impasses statiques pour suivre les positions de
transformation détaillée des divisions, métiers et entités du
䡲 un pilotage de la liquidité à court terme conservateur. Groupe ;
La Trésorerie de la Banque de Financement et d’Investissement 䡲 des stress tests internes de liquidité, déterminés à partir de
gère par délégation la liquidité à court terme du Groupe et scenarii propres au Groupe.
pilote son impasse de liquidité, évaluée dans des scenarii de
stress, au regard des actifs éligibles aux opérations de 䡵 Réorganisation des fonctions de gestion des
refinancement des banques centrales. risques structurels à partir de janvier 2011
Un Comité de liquidité hebdomadaire, présidé par le Directeur Une nouvelle organisation des fonctions de gestion des risques
financier et réunissant le Directeur des risques, le Directeur de la structurels est entrée en vigueur au 1er janvier 2011. Elle répond
Banque de Financement et d’Investissement, le trésorier de la à l’objectif de renforcement des capacités de pilotage des
Banque de Financement et d’Investissement et le Responsable risques structurels (taux, change et liquidité) tout en assurant la
de la gestion du bilan, examine la situation de liquidité à court conformité de la gouvernance avec la réglementation, à travers
terme de la banque et prend les décisions de pilotage en la séparation des fonctions de pilotage et de contrôle des
fonction du contexte de marché par délégation du Comité risques structurels.
financier.
Le Département de la gestion du bilan est ainsi scindé en deux
䡲 une gestion active des gisements d’actifs éligibles. nouveaux départements :
Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles aux 䡲 le Département « Gestion du Bilan et Financement », chargé
différents mécanismes de refinancement (opérations de du pilotage des risques structurels, de la supervision et de la
refinancement des banques centrales, société de crédit foncier, coordination de l’ensemble des fonctions de trésorerie du
titrisations…) au moyen d’un outil centralisé qui recense les Groupe (financement externe du Groupe, financement
actifs mobilisables afin de permettre une allocation optimale et interne des entités, gestion centralisée du collatéral) ;
une gestion sécurisée de ces gisements.
䡲 le Département « Suivi des risques ALM », chargé de la
Le coefficient de liquidité réglementaire à un mois est calculé supervision des risques structurels sur l’ensemble du
mensuellement. Il concerne le périmètre de Société Groupe, en particulier le contrôle des modèles et le suivi du
Générale S.A. (qui regroupe la Métropole et les succursales). respect des limites et pratiques de gestion par les divisions,
En 2010, Société Générale a systématiquement eu un lignes-métiers et entités du Groupe.
coefficient de liquidité supérieur au minimum requis
réglementairement.
(1) Voir chapitre 5, Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques, page 96.
(2) Voir chapitre 5, Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques, page 97.
(3) Voir chapitre 9, page 212.
(4) Voir chapitre 5, Rapport du Président sur le contrôle interne et la gestion des risques, page 100.
(5) Voir chapitre 8, page 162, et chapitre 9, page 212.
groupe Société Générale. Quelques filiales utilisent encore était possible – pour servir de support au « cercle vertueux »
l’approche standard ; un plan de déploiement progressif de évoqué précédemment. Ils comprennent notamment :
l’approche avancée est mis en place pour certaines d’entre
elles.
䡲 la collecte des données internes relatives aux pertes de
risques opérationnels ;
Cartographie Contrôles et
Indicateurs de
des risques surveillance Evénements
suivi Pertes internes
intrinsèques permanente externes
PILOTAGE ENTITES
Auto-évaluation des
Indicateurs de Base des pertes
risques & contrôles Analyses de scenarii
risque (KRI) internes (RCSA) internes
Mise à jour
d’actions correctrices
La classification par Société Générale des risques opérationnels en huit catégories d’événements et quarante-neuf sous-catégories
mutuellement exclusives est la pierre angulaire de sa modélisation des risques. Elle garantit la cohérence d’ensemble du dispositif et
permet de réaliser des analyses transversales.
Litiges commerciaux Fraude et autres activités criminelles
Litiges avec les autorités Activités non autorisées sur les marchés (Rogue trading)
Le seuil minimum à partir duquel une perte est enregistrée est Les KRI susceptibles d’avoir une incidence notable sur
de 10 000 EUR dans l’ensemble du Groupe, sauf dans la l’ensemble du Groupe sont transmis à la Direction générale du
Banque de Financement et d’Investissement, où ce seuil est Groupe.
fixé à 20 000 EUR en raison du périmètre de ses activités, des
volumes concernés et de la pertinence des points pour la
䡵 Analyses de scenarii
modélisation de l’exigence de fonds propres réglementaires. En Les analyses de scenarii ont pour double objectif de renseigner
deçà de ces seuils, les pertes sont collectées par les différents le Groupe sur ses zones de risques potentiels importants et de
pôles du Groupe mais elles ne sont pas recensées par le contribuer au calcul des fonds propres exigés au titre des
Département des risques opérationnels. Par conséquent, risques opérationnels.
l’impact du seuil est pris en compte dans le modèle de calcul
Concernant le calcul de l’exigence de fonds propres, le Groupe
des besoins en fonds propres.
utilise les analyses de scenarii pour :
䡵 Auto-évaluation des risques et des contrôles
䡲 mesurer son exposition à des pertes potentielles rares mais
(risk & control self assessment ou RCSA) de forte sévérité ;
L’exercice d’auto-évaluation des risques et des contrôles
(RCSA) a pour objet d’apprécier l’exposition du Groupe aux 䡲 disposer, pour les catégories d’événements où l’historique de
pertes internes est insuffisant, d’une estimation de
risques opérationnels puis de la mesurer. Pour ce faire, il s’agit :
distribution de pertes à dire d’expert.
䡲 d’identifier et d’évaluer les risques opérationnels auxquels est
exposée chaque activité du Groupe (risques intrinsèques, i.e. En pratique, pour chaque catégorie d’événements, différents
les risques inhérents à la nature d’une activité, en faisant scenarii sont examinés par des experts qui en évaluent l’impact
abstraction de ses dispositifs de prévention et de contrôle) ; potentiel sur la Banque, en termes de sévérité, de fréquence,
en s’appuyant notamment sur les données de pertes internes et
䡲 d’évaluer la qualité des dispositifs de prévention et de
externes, et de l’environnement externe (réglementaire,
contrôle en place, permettant de réduire ces risques
métier…) et interne (contrôles et dispositifs de prévention et de
(existence et efficacité de ces dispositifs en termes de
contrôle). Les impacts potentiels des divers scenarii sont
détection et de prévention des risques et/ou de leur capacité
agrégés, fournissant ainsi la distribution de pertes pour la
à en diminuer les impacts financiers) ;
catégorie de risque concernée.
䡲 de mesurer l’exposition aux risques résiduels de chaque
activité du Groupe (après prise en compte de Les analyses sont conduites pour deux catégories de scenarii :
l’environnement de prévention et de contrôle, mais 䡲 les scenarii Groupe de chocs majeurs : il s’agit d’événements
abstraction faite de la protection fournie par les polices transversaux de très forte sévérité, la plupart d’origine
d’assurance auxquelles le Groupe a souscrit) ; externe et faisant l’objet de plans de continuité d’activité
䡲 de remédier aux déficiences éventuelles des dispositifs de (PCA). Les dix scenarii analysés jusqu’à présent ont permis
prévention et de contrôle, et de mettre en œuvre des plans de faire progresser la partie Business Impact Analysis des
d’actions correctrices ; PCA ;
䡲 de faciliter et/ou d’accompagner la mise en place 䡲 les scenarii « métiers », qui n’entrent pas dans le cadre de la
d’indicateurs clés de risque ; continuité d’activité stricto sensu mais permettent de mesurer
䡲 d’adapter, si nécessaire, la politique d’assurance. les pertes potentielles exceptionnelles (unexpected loss)
auxquelles lesdits métiers pourraient être exposés. Une
䡵 Indicateurs clés de risque (key risk indicators
centaine de scenarii a ainsi été élaborée.
ou KRI)
Les KRI complètent le dispositif de pilotage des risques
䡵 Analyse des pertes externes
opérationnels en fournissant une vision dynamique (système Enfin, Société Générale fait appel à des bases de données de
d’alerte) de l’évolution du profil de risque des métiers. Le suivi pertes externes pour parachever l’identification et l’évaluation
régulier des KRI complète ainsi l’évaluation de l’exposition du des expositions du Groupe aux risques opérationnels en
Groupe aux risques opérationnels effectuée via l’exercice étalonnant ses statistiques internes sur les pertes par rapport
d’auto-évaluation des risques et des dispositifs de prévention et aux données de la profession.
de contrôle (RCSA), l’analyse des pertes internes et les
analyses de scenarii, en apportant aux responsables d’entités : 䡵 Gestion de crise et élaboration des plans de
䡲 une mesure quantitative et vérifiable du risque ; continuité de l’exploitation
䡲 une évaluation régulière des améliorations ou des Le Groupe conforte en outre son approche de la gestion de
détériorations du profil de risque et de l’environnement de crise en développant la capacité de résistance intrinsèque de
prévention et de contrôle, nécessitant une attention ses activités et en l’incorporant dans ses plans de continuité de
particulière ou un plan d’actions. l’exploitation existants.
25% 1%
Sur la base de la modélisation effectuée par le Groupe, les Défaillance des
Litiges commerciaux
exigences de fonds propres de Société Générale au titre des systèmes d'information
risques opérationnels s’établissaient à 3 766 M EUR à fin 2010, 4%
équivalent à 47,1 Md EUR d’encours pondérés. Erreurs de « pricing »
20% ou d'évaluation du risque
䡵 Effet des techniques d’assurance Litiges avec
les autorités 18%
Comme autorisé dans l’accord de Bâle 2, Société Générale a Erreurs d'exécution
développé une méthode pour prendre en compte, dans le
calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires et dans la
limite de 20% de cette exigence, les contrats d’assurance 30%
répondant aux conditions de la réglementation et susceptibles Fraude et autres
activités criminelles
de couvrir, au moins en partie, les pertes opérationnelles.
Les risques opérationnels de Société Générale sont concentrés
Une table de correspondance élaborée au niveau du Groupe a
sur quatre catégories de risque, qui représentent 93% des
permis d’identifier les contrats d’assurance susceptibles de
pertes opérationnelles totales du Groupe (hors perte sur
couvrir les différentes catégories de risques opérationnels, ainsi
activités de marché non autorisées et dissimulées) :
que leurs caractéristiques : franchise, garantie et probabilité de
couverture. 䡲 les fraudes ont représenté, en moyenne sur la période 2006 à
2010, 30% des pertes subies. Elles sont réparties entre
La modélisation intègre donc les polices d’assurance Groupe, quelques dossiers isolés de montants significatifs et une
qui couvrent une partie des grands risques bancaires, comme somme de petites pertes, en majorité des fraudes aux faux
par exemple la responsabilité civile, la fraude, l’incendie et le documents dans le cadre de l’obtention de crédits ;
vol, ainsi que les défaillances des systèmes et les pertes
d’exploitation consécutives à une perte de moyens
䡲 les litiges commerciaux représentent 25% des pertes du
Groupe. Ils sont marqués par quelques dossiers de montants
d’exploitation.
élevés, souvent liés à des défaillances de contreparties et, à
L’assurance est un facteur d’atténuation des risques ce titre, à la frontière des risques de crédit. Il convient de
opérationnels qui peut être pris en compte dans le modèle à la souligner que, si le contexte de crise financière et
fois pour les pertes internes et pour les analyses de scenarii. économique s’est traduit par des réclamations clients plus
nombreuses, le montant des litiges n'a pas connu contribue à améliorer la connaissance et la maîtrise de ses
d'augmentation proportionnelle ; risques par le Groupe.
Depuis 2006, une organisation de la Conformité, indépendante, Le Groupe a formalisé dans une instruction à ses collaborateurs
a été déployée au sein du groupe Société Générale. sa politique en matière de détection, d’évaluation et de
prévention du risque de réputation, en faisant de la maîtrise de
Le Secrétaire général du Groupe est responsable de la
ce risque un objectif majeur auquel tous ses collaborateurs
Conformité Groupe. Il préside le Comité de conformité Groupe
doivent concourir.
qui se réunit mensuellement. Les dysfonctionnements de
conformité font l’objet, conformément à la réglementation, d’un Le dispositif de prévention du risque de non-conformité et de
reporting au Conseil d’administration. réputation est décrit au chapitre 8 CONFORMITE ET LUTTE
ANTI-BLANCHIMENT.
Société Générale et le Crédit du Nord, qui ne détenaient audiences ont eu lieu en juin 2010. Le 5 octobre 2010, le
qu’une part dans les crédits, entendent vigoureusement tribunal a rendu son jugement. Il a déclaré le trader coupable
contester cette assignation car les banques ont été les d'abus de confiance, d'introduction frauduleuse de données
premières victimes de la déconfiture de Moulinex et de dans un système informatique, de faux et d'usage de faux, et
Brandt, après avoir essayé de les soutenir sur le fondement l'a condamné à 5 ans d'emprisonnement dont deux avec
de plans de redressement sérieux et crédibles. sursis. Il lui a, aussi, définitivement interdit d'exercer une
activité ayant un lien avec les marchés financiers. Le tribunal
Les charges prévisibles pour la gestion de ces contentieux
a fait droit à l'action civile de Société Générale à qui le trader
ont été prises en compte.
a été condamné à verser 4,9 Md EUR à titre de dommages-
䡲 Société Générale et de nombreuses autres banques, intérêts. Le trader a fait appel.
sociétés d’assurance et sociétés de courtage font l’objet
d’enquêtes de la part du fisc américain, de la SEC (Securities 䡲 Depuis 2003, Société Générale avait mis en place des lignes
and Exchange Commission) et de la Division antitrust du de « gold consignment » avec le groupe turc Goldas. En
Département de la Justice au motif qu’ils auraient manqué février 2008, Société Générale a été alerté sur un risque de
aux lois et règlements en vigueur à l’occasion de contrats fraude et de détournement des stocks d’or déposés chez
(Guaranteed Investment Contracts « GICs ») conclus dans le Goldas. Ces soupçons ont été rapidement confirmés par le
cadre d’émission d’obligations municipales exonérées non paiement (466,4 M EUR) de l’or acheté. Afin de
d’impôts. En 2008, plusieurs autorités locales américaines recouvrer les sommes dues par le groupe Goldas et
ont engagé, aussi, des enquêtes sur les manquements préserver ses intérêts, Société Générale a engagé au
allégués. Société Générale coopère pleinement avec les Royaume-Uni et en Turquie des actions civiles contre ses
autorités dans le cadre de ces enquêtes. assureurs et des entités du groupe Goldas. Goldas a
récemment introduit des actions judiciaires en Turquie contre
En 2008, plusieurs actions de groupe ont été engagées aux Société Générale qui entend vigoureusement se défendre.
Etats-Unis à l’encontre de Société Générale et d’autres
banques, institutions financières et courtiers à qui il est Une provision a été constituée.
reproché d’avoir enfreint les lois antitrust américaines lors de
䡲 En 1990, des banques australiennes et européennes dont
l’appel d’offres et de la conclusion de GICs (Guaranteed Société Générale Australie ont obtenu du groupe Bell, des
Investment Contracts) et de produits dérivés avec des garanties couvrant des crédits consentis à des sociétés du
municipalités. Ces actions ont été jointes devant la Cour de groupe. Ces garanties ont été réalisées lors de la mise en
District du Southern District of New York à Manhattan. faillite du groupe. Le liquidateur a réclamé aux banques le
Certaines d’entre elles ont donné lieu à une demande remboursement des sommes correspondantes. En octobre
groupée (« consolidated class action complaint ») laquelle a 2008, le tribunal australien a partiellement fait droit aux
été rejetée par la Cour, en avril 2009, à l’avantage de Société demandes du liquidateur et a condamné les banques à
Générale et des autres défendeurs à l’exception de trois. Une restituer les fonds augmentés des intérêts capitalisés depuis
seconde action de groupe modifiée a été engagée en juin 1991. Société Générale a exécuté la condamnation et
2009. Parallèlement, une autre action de groupe fondée sur déposé, à cet effet, 192,9 M AUD dans un compte séquestre
le droit fédéral anti-trust et sur la loi californienne ainsi que dans l’attente du résultat de l’appel qui a été formé.
des actions individuelles de la part d’autorités publiques sont
en cours. Des demandes tendant au rejet de ces procédures 䡲 Société Générale Algérie (SGA) et plusieurs de ses
ont été déposées mais rejetées. La discovery a été engagée. responsables d’agence sont poursuivis pour infraction à la
législation locale sur les changes et les transferts de capitaux
䡲 Société Générale a découvert, au mois de janvier 2008, les avec l’étranger. Il est reproché aux prévenus de n’avoir pas
agissements d’un de ses traders qui, frauduleusement et en
fait de déclarations complètes ou exactes à la Banque
dehors de sa mission, a pris des positions massives non
d’Algérie sur les mouvements de capitaux liés à des
autorisées et fictivement couvertes sur les marchés à terme
exportations ou importations effectuées par les clients de
d’indices sur actions. Société Générale s’est vu dans
SGA. Les faits ont été révélés au cours d’enquêtes effectuées
l’obligation de déboucler sans délai les positions prises, dans
depuis 2004 par la Banque d’Algérie qui s’est, ensuite,
un contexte généralisé de baisse des marchés financiers, et
constituée partie civile. Des condamnations (97,5 M EUR) ont
a déposé plainte. Une instruction a été ouverte et le trader a
été prononcées à l’encontre de SGA et de ses agents qui ont
été mis en examen pour faux, usage de faux, introduction
exercé les recours nécessaires. Plusieurs banques locales et
frauduleuse dans un système informatique, abus de
étrangères ont été également condamnées sur le même
confiance et tentative d’escroquerie. Société Générale s’est
fondement.
constitué partie civile. Des petits actionnaires se sont joints à
l’action mais leur constitution de partie civile a été rejetée. 䡲 En mai 2009, (i) Lehman Brothers Holdings, Inc. (« LBHI ») et
Une ordonnance de renvoi du trader devant le Tribunal Lehman Brothers Special Financing, Inc. (« LBSF »)
correctionnel a été rendue au terme de l’instruction. Les (ensemble « Lehman ») et (ii) Société Générale, Libra CDO
Limited (« Libra »), et le « trustee » de Libra, Bank of America Jeffrey Gundlach, ont assigné TCW en justice alléguant,
N.A. venant aux droits de LaSalle Bank National Association entre autres, que TCW n’aurait pas respecté un accord
(ensemble « Libra »), se sont mutuellement assignés devant verbal relatif au contrat de travail de M. Gundlach, à sa
l’US Bankruptcy Court du Southern District of New York à rémunération et à celle de son équipe. Selon les
Manhattan. demandeurs, TCW se serait engagé à leur verser un
pourcentage des commissions de gestion et des profits
Libra est un « CDO » hybride (« collateralised debt
produits par les comptes clients gérés par M. Gundlach.
obligation »). Société Générale a consenti un crédit super-
Selon l’assignation, les indemnités dues pourraient excéder
senior à Libra. Le contentieux trouve son origine dans la
1,25 Md USD. TCW nie toutes ces allégations soutenues par
résiliation anticipée, par Libra, à l’ouverture des procédures
les demandeurs après que TCW a engagé, en janvier 2010,
collectives de LBSF et de LBHI, de CDS (Crédit Default
une action à leur encontre et contre leur nouvelle société de
Swaps) conclus entre Libra et LBSF. Les parties ont
gestion de portefeuille, Doubleline Capital (« Doubleline »)
demandé, notamment, à la Cour de se prononcer sur la
créée par M. Gundlach pour concurrencer TCW. TCW
validité de la résiliation anticipée des swaps, qui, selon
soutient, en effet, que M. Gundlach et les autres salariés ont
Lehman, en contradiction avec Libra sur ce point, serait nulle
subtilisé des informations confidentielles lui appartenant, en
car contractuellement interdite. En cas d’annulation de la
particulier des informations concernant des clients, leur
résiliation, les swaps auraient conservé leurs effets sous
portefeuille et leurs coordonnées, dans un but de
certaines conditions dont leur cession à un tiers solvable.
concurrence déloyale.
Dans ce cas, Société Générale aurait pu être tenu, au titre de
son crédit, de financer les paiements dus par Libra au 䡲 Au début des années 2000, la profession bancaire a adopté,
cessionnaire. Les écritures des parties ont été régularisées en France, le principe du passage à la compensation
dans le cadre d’une procédure de « summary judgment ». électronique des chèques afin d'en rationaliser le traitement.
Lehman a soutenu des arguments similaires, dans le cadre Pour accompagner cette réforme (connue sous le nom d’EIC
d’un autre CDO hybride, MKP Vela CBO Ltd. (« Vela »), lors pour « Echange d’Images Chèques ») qui a contribué à la
de la résiliation anticipée de CDS conclus entre Vela et LBSF. sécurisation du traitement des paiements par chèque et à la
Société Générale a également fourni un crédit super-senior. lutte contre la fraude, les banques ont créé plusieurs
Aucune procédure judiciaire n’a été, cependant, engagée. commissions interbancaires (dont la CEIC qui a été
Société Générale et Lehman ont finalement conclu un accord abandonnée en 2007). Ces commissions ont été décidées
couvrant ces deux CDO, qui a été approuvé par la sous l’égide des autorités de tutelle du secteur, les pouvoirs
Bankruptcy Court le 21 octobre 2010. En l’absence de publics étant tenus informés.
recours, cette approbation est devenue définitive. Le 20 septembre 2010, après plusieurs années d’instruction,
䡲 En janvier 2010, Société Générale a introduit une action l’Autorité française de la concurrence a considéré que la
judiciaire devant la Cour de District du Southern District of mise en place et la fixation en commun du montant de la
New York à Manhattan contre Financial Guaranty Insurance CEIC et de deux autres commissions pour services connexes
Company (« Financial Guaranty ») et FGIC Credit Products, étaient contraires au droit de la concurrence. Elle a
LLC (« FGIC Credit »), (ensemble « FGIC »), pour contester condamné l’ensemble des banques ayant participé à la mise
la résiliation par FGIC de vingt-deux CDS (Credit Default en place de ces commissions (Banque de France comprise)
Swap) couvrant diverses opérations de crédit structurées de à un montant total d’amendes de près de 385 M EUR.
Société Générale, FGIC prétendant que Société Générale Société Générale a été sanctionné à hauteur de 53,5 M EUR,
n’aurait pas payé les primes de deux transactions dans les Crédit du Nord, sa filiale, à hauteur de 7,0 M EUR.
délais requis. Société Générale soutient, notamment, que les L’ensemble des banques concernées à l’exception de la
résiliations ont été effectuées irrégulièrement et de mauvaise Banque de France ont fait appel de cette décision. L’appel
foi et devraient donc être annulées par la Cour. devrait être jugé dans le courant de l’année 2011. Il ne
Ultérieurement, en février 2010, Société Générale a déposé suspend pas l’exécution de la décision ; les amendes ont été
une nouvelle demande tendant à faire juger que sa propre payées.
résiliation des vingt-deux CDS, intervenue postérieurement à
䡲 Une class action a été engagée à l’encontre de SG Banque
celle de FGIC, était justifiée, Financial Guaranty ayant
Privée S.A. (Suisse) et de nombreuses autres institutions
dénoncé les contrats d’assurance couvrant les CDS conclus
financières devant l’US District Court for the Northern District
entre Société Générale et FGIC Credit. FGIC a demandé le
of Texas. Les demandeurs entendent représenter des clients
rejet de l’action de Société Générale. Société Générale s’est
de Stanford International Bank Ltd. (« SIBL ») auprès de
opposée à cette demande laquelle est toujours en cours.
laquelle ils avaient déposé des fonds ou dont ils détenaient
䡲 En février 2010, d’anciens salariés de Trust Company of the des certificats de dépôt depuis le 16 février 2009. Les
West (« TCW ») dont l’ancien Directeur des investissements, demandeurs soutiennent être victimes de pertes résultant
des fraudes de SIBL, du groupe Stanford et d’entités liées, SG Banque Privée S.A. (Suisse) et Société Générale ont,
dont les défendeurs seraient, selon eux, également aussi, reçu des demandes de pièces et d’informations de la
responsables. Ils cherchent à récupérer les paiements faits part du Department of Justice américain en relation avec les
par l’intermédiaire des défendeurs ou faits à ces derniers faits invoqués dans la class action. SG Banque Privée S.A.
pour le compte de SIBL ou d’entités qui lui étaient liées au (Suisse) et Société Générale ont pris toutes dispositions utiles
motif qu’il s’agirait de transferts frauduleux. pour coopérer avec le Department of Justice.
䡵 AUTRES RISQUES
䡵 RATIOS REGLEMENTAIRES
(1) Pour des informations complémentaires, voir en page 274 le paragraphe dédié du chapitre 10 consacré à la gestion du capital et respect des ratios réglementaires et en page 58, les paragraphes
du chapitre 4 consacrés à la structure financière du Groupe et au pilotage en environnement Bâle 2.
(2) Les fonds propres Core Tier 1 se définissent comme les fonds propres Tier 1 Bâle 2 moins le capital hybride éligible Tier 1 et une quote-part des déductions Bâle 2, celles-ci étant proratées entre
les fonds propres de base et les instruments hybrides éligibles aux fonds propres Tier 1.
Capitaux propres consolidés, part du Groupe, net des TSS et TSDI 39 118 35 128
Dividendes proposés à l'AG et coupons à verser sur TSS et TSDI (1 484) (392)
Effet des mesures transitoires sur les encours pondérés utilisés pour le calcul du ratio Tier 1(***) 9 067
Effet des mesures transitoires sur les encours pondérés utilisés pour le calcul du ratio global(***) 6 651
Ratios de solvabilité
(*) Les déductions Bâle 2 sont déduites à hauteur de 50% des fonds propres de base et à hauteur de 50% des fonds propres complémentaires.
(**) dont valeur des titres mis en équivalence pour -2,6 Md EUR ; Société Générale utilisant l’option offerte par la directive Conglomérat financier de déduire le montant des titres assurance mis en équivalence de ses fonds propres
réglementaires totaux.
(***) Exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (notion de floor).
Par type d’activité, les encours pondérés (334,8 Md EUR), 䡵 Ratio de solvabilité
s’analysent comme suit :
Afin de mieux prendre en compte le risque de défaut et de
䡲 les risques de crédit (1) représentent 82,0% des encours migration de rating des actifs figurant dans le portefeuille de
pondérés au 31 décembre 2010, soit 274,6 Md EUR (contre négociation (actifs tranchés et non tranchés) et afin de réduire
263,1 Md EUR au 31 décembre 2009) ; la procyclicité de la Valeur en Risque (VaR), le Comité de Bâle
䡲 les risques de marché représentent 3,9% des encours a publié en juillet 2009 de nouvelles propositions (dites
pondérés au 31 décembre 2010, soit 13,1 Md EUR (contre Bâle 2.5) en introduisant une charge en fonds propres au titre
13,9 Md EUR au 31 décembre 2009) ; du risque spécifique de marché (risque de migration de rating
et de défaut sur les émetteurs dans les portefeuilles de
䡲 les risques opérationnels représentent 14,1% des encours négociation) : l’IRC (« Incremental Risk Charges »), le CRM
pondérés au 31 décembre 2010, soit 47,1 Md EUR (montant (« Comprehensive Risk Measurement », spécifiques aux
comparable à celui du 31 décembre 2009, soit 47,1 Md portefeuilles de trading de corrélation). De plus, le régulateur
EUR). exige un calcul de VaR stressée estimée sur une période de
L’essentiel du risque de crédit sur produits dérivés porte sur crise.
des instruments de maturité inférieure à 5 ans (une analyse Ces propositions ont été transposées dans le cadre de la
détaillée est fournie dans les comptes consolidés note 31). Directive européenne (CRD III) en juillet 2010 et seront
Par ailleurs, le groupe Société Générale ayant été identifié applicables à compter du 31 décembre 2011.
comme « Conglomérat financier », il est soumis à une
surveillance complémentaire assurée par l’Autorité de contrôle
prudentiel.
䡲 finalement, l’introduction d’un ratio de levier rapportant les 䡲 pour le NSFR, observation dès 2012 et entrée en vigueur le
fonds propres Tier 1 à une exposition, intégrant les encours 1er janvier 2018.
au bilan et au hors-bilan, avec la possibilité d’utiliser une
position nette (suivant les règles Bâle 2) pour les dérivés. Ce
ratio permet de limiter l’effet de levier du système bancaire.
Le Comité de Bâle poursuit par ailleurs ses réflexions autour
Ces nouvelles règles seront applicables dès le 1er janvier 2013 des institutions dites « systémiques » ainsi que sur les
avec une mise en œuvre progressive jusqu’au 1er janvier 2019. modalités envisagées de redressement et de résolution de
crises bancaires.
Le groupe Société Générale a indiqué, lors de sa publication le
3 novembre 2010 des résultats du 3e trimestre, qu’il satisferait
dès le 1er janvier 2013, et ce sans augmentation de capital et en
maintenant un taux de paiement de dividende de 35%, avec
option de paiement en actions (1) aux exigences applicables au
1er janvier 2019, soit sans tenir compte du bénéfice lié à la
progressivité des déductions. Ainsi, sur la base des
propositions du Comité de Bâle (CRD III et Bâle 3) connues à
cette date, Société Générale a présenté un ratio Core Tier 1
Bâle 3 estimé de 7,5% au 1er janvier 2013 et 8,5% au 31
décembre 2013.
Page
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 343
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 416
Sommaire
Etats financiers consolidés
Bilan consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
Compte de résultat consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Evolution des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
Tableau des flux de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229
Notes annexes aux comptes consolidés
Note 1 Principales règles d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Note 2 Evolution du périmètre de consolidation et regroupements d’entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Note 3 Juste valeur des instruments financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Note 4 Gestion des risques associés aux instruments financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
Note 5 Caisse et banques centrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
Note 6 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276
Note 7 Instruments dérivés de couverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279
Note 8 Actifs financiers disponibles à la vente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280
Note 9 Prêts et créances sur les établissements de crédit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281
Note 10 Prêts et créances sur la clientèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282
Note 11 Portefeuilles reclassés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
Note 12 Opérations de location financement et assimilées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
Note 13 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
Note 14 Actifs et passifs d’impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
Note 15 Autres actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
Note 16 Actifs et passifs non courants destinés à être cédés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
Note 17 Immobilisations corporelles et incorporelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
Note 18 Ecarts d’acquisition par pôles et sous-pôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
Note 19 Dettes envers les établissements de crédit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290
Note 20 Dettes envers la clientèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291
Note 21 Dettes représentées par un titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Note 22 Autres passifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Note 23 Comptes et plans d’épargne-logement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Note 24 Provisions et dépréciations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294
Note 25 Avantages au personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
Note 26 Dettes subordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
Note 27 Actions ordinaires Société Générale, actions détenues en propre, actions détenues par le personnel et instruments de capitaux propres émis . . . . . . . . . . . . . . . 300
Note 28 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
Note 29 Engagements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
Note 30 Actifs remis et reçus en garantie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Note 31 Echéances par durée restant à courir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
Note 32 Opérations en devises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Note 33 Activités d’assurance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
Note 34 Produits et charges d’intérêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
Note 35 Produits et charges de commissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
Note 36 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
Note 37 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Note 38 Produits et charges des autres activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
Note 39 Frais de personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
Note 40 Plans d’avantages en actions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
Note 41 Coût du risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
Note 42 Impôts sur les bénéfices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
Note 43 Résultat par action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
Note 44 Transactions avec les parties liées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325
Note 45 Sociétés retenues dans le périmètre de consolidation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
Note 46 Information sectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
Note 47 Honoraires des Commissaires aux comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Bilan consolidé
Actif
IFRS
Actifs financiers à la juste valeur par résultat Note 6 455 160 400 157
Passif
IFRS
Passifs financiers à la juste valeur par résultat Note 6 358 963 302 753
Dettes représentées par un titre (*) Note 21 141 385 133 573
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Note 16 6 261
Dettes subordonnées * ( )
Note 26 12 023 12 555
CAPITAUX PROPRES
IFRS
dont gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 36 5 341 1 002
dont gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Note 37 33 (55)
Dotations aux amortissements pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles (933) (930)
IFRS
Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence 5 10
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Note 28 849 885
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 5 151 1 993
(1) Au 31 décembre 2010, les 28 284 362 actions détenues par les sociétés du Groupe, à des fins d’autocontrôle, de transaction ou de gestion active des fonds propres représentent 3,79% du capital de Société Générale S.A.
Le montant porté en déduction de l’actif net relatif à l’acquisition par le Groupe de ses propres instruments de capitaux propres, fermes ou dérivés est de 1 335 M EUR, dont 235 M EUR au titre des activités de transaction.
Autocontrôle et gestion
(En M EUR) Activités de Transaction active des Fonds Propres Total
93 87 180
Plus-values nettes d’impôts sur actions propres et dérivés sur actions propres imputées sur les fonds propres - (168) (168)
- (166) (166)
(2) Le montant des paiements en actions dénoués par remise d’instruments de capitaux propres relatif à l’année 2010 est de 83 M EUR : 26 M EUR ont été comptabilisés dans le cadre des plans d’options d’achat ou de souscriptions d’actions
et 57 M EUR dans le cadre des attributions gratuites d’actions.
(3) Impact sur les capitaux propres part du Groupe des transactions réalisées au titre des participations ne donnant pas le contrôle :
Rachats de participations ne donnant pas le contrôle ne faisant pas l’objet d’une option de vente (185)
Transactions et variations de valeur relatives aux options de vente accordées à des actionnaires n’ayant pas le contrôle (39)
Résultat afférent aux participations ne donnant pas le contrôle représentatives d’actionnaires bénéficiaires d’une option de vente de leurs titres au Groupe affecté aux réserves, part du Groupe (1)
Total (227)
(4) Les 193 M EUR de mouvements relatifs à l’année 2010 enregistrés dans les réserves des participations ne donnant pas le contrôle sont le résultat des opérations suivantes :
• 356 M EUR d’augmentations de capital dont 263 M EUR relatifs à Rosbank et 90 M EUR à Geniki.
• -62 M EUR d’effet négatif des transactions et variations de valeur relatives aux options de vente accordées à des actionnaires n’ayant pas le contrôle dont -63 M EUR correspondant à l’engagement du Groupe, dans le cadre de la
réorganisation de son dispositif en Russie, à racheter 2,53% de Rosbank après la fusion de celle-ci avec BSGV.
• -101 M EUR d’effet négatif des variations de périmètre dont -60 M EUR liés aux rachats de participations ne donnant pas le contrôle de Rosbank et -17 M EUR de rachats d’actions aux actionnaires n’ayant pas le contrôle de Banco
Pecunia.
Amélioration aux IFRS – Mai 2008 – « Amendements à IFRS 5 sur les cessions partielles de titres » 22 mai 2008 23 janvier 2009
IFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger » 3 juillet 2008 4 juin 2009
IFRS 1 révisée « Première adoption des IFRS version restructurée » 27 novembre 2008 25 novembre 2009
IFRIC 17 « Distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires » 27 novembre 2008 26 novembre 2009
Amendements à IFRS 2 « Transactions intra-groupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie » 18 juin 2009 23 mars 2010
Amendements à IFRS 1 « Exemptions additionnelles pour les premiers adoptants » 23 juillet 2009 23 juin 2010
L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas d’incidence Š IFRIC 12 « Accords de concession de services »
significative sur le résultat et les capitaux propres du Groupe.
Cette interprétation précise le traitement comptable des
concessions.
Š Amélioration aux IFRS – mai 2008 – IFRS 5
Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des Š IFRIC 16 « Couvertures d’un investissement net dans une
normes IFRS, l’IASB a publié 35 amendements mineurs venant activité à l’étranger »
modifier 20 normes. Ils sont entrés en vigueur de manière
Cette interprétation précise le traitement comptable des
obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier
opérations de couverture d’investissement net dans une activité
2009 sauf pour les amendements d’IFRS 5 « Actifs non
à l’étranger.
courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées »
dont la date de première application a été repoussée aux
exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009.
Š IFRIC 15 « Contrats de construction de biens immobiliers » Š Amendements à IFRS 1 « Exemptions additionnelles pour
les premiers adoptants »
Cette interprétation précise les modalités de comptabilisation
du chiffre d’affaires provenant d’une activité de vente de biens Ces amendements introduisent de nouvelles exceptions
immobiliers, en particulier dans le cas de la vente d’immeubles concernant l’application rétrospective des IFRS par les entités
résidentiels. appartenant à certains secteurs d’activité (actifs pétroliers et
gaziers, contrats de locations) et adoptant pour la première fois
Š Amendements à IAS 39 « Eléments éligibles à la les IFRS.
couverture »
Le Groupe a appliqué par anticipation au 1er janvier 2009 les
Cet amendement vient préciser les modalités d’application des normes IFRS 3 révisée « Regroupements d’entreprises » et IAS
dispositions de la norme IAS 39 relatives à la couverture dans 27 révisée « Etats financiers consolidés et individuels » telles
deux cas particuliers : la couverture du risque d’inflation et la qu’adoptées par l’Union européenne le 3 juin 2009 et
prise en compte de la valeur temps des options dans la relation applicables pour les exercices ouverts à compter du 1er juillet
de couverture. L’application de cet amendement est 2009.
rétrospective.
Les principales règles d’évaluation et de présentation
Š IFRS 1 révisée « Première adoption des IFRS version appliquées pour la préparation de ces comptes consolidés sont
restructurée » indiquées ci-après. Hormis l’application des nouvelles normes
et amendements décrits ci-dessus, ces principes et méthodes
Cette révision de la norme IFRS 1 porte exclusivement sur sa comptables ont été appliqués de manière constante en 2009 et
structure de présentation qui a été totalement remaniée et en 2010.
simplifiée, tandis que son contenu technique est resté, quant à
lui, inchangé. Cette restructuration permet d’intégrer plus RECOURS A DES ESTIMATIONS
facilement les futures évolutions des normes. Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe,
l’application des principes et méthodes comptables décrits
Š IFRIC 17 « Distribution d’actifs non monétaires aux
ci-après conduit la Direction à formuler des hypothèses et à
propriétaires »
réaliser des estimations qui peuvent avoir une incidence sur les
Cette interprétation traite des problématiques d’évaluation et de montants comptabilisés au compte de résultat, sur l’évaluation
comptabilisation des distributions de dividendes en nature aux des actifs et passifs au bilan et sur les informations présentées
actionnaires. dans les notes annexes qui s’y rapportent.
Š IFRIC 18 « Transfert d’actifs provenant de clients » Pour réaliser ces estimations et émettre ces hypothèses, la
Direction utilise les informations disponibles à la date
Cette interprétation traite de la comptabilisation d’un transfert d’établissement des comptes consolidés et peut recourir à
d’une immobilisation corporelle dans les comptes de l’entité qui l’exercice de son jugement. Par nature, les évaluations fondées
la reçoit. Elle détermine les circonstances et les conditions dans sur ces estimations comportent des risques et incertitudes
lesquelles le chiffre d’affaires lié à ce transfert d’actifs par un quant à leur réalisation dans le futur, de sorte que les résultats
client doit être comptabilisé dans le cadre d’un contrat futurs définitifs des opérations concernées pourront être
commercial. différents de ces estimations et avoir alors une incidence
significative sur les états financiers.
Š Amélioration aux IFRS – avril 2009
Le recours à ces estimations concerne notamment les
Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des
évaluations suivantes :
normes IFRS, l’IASB a publié 12 amendements à des normes
déjà existantes. 䡲 la juste valeur au bilan des instruments financiers non cotés
sur un marché actif enregistrés dans les rubriques Actifs ou
Š Amendements à IFRS 2 « Transactions intra-groupe dont le passifs financiers à la juste valeur par résultat, Instruments
paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en dérivés de couverture ou Actifs financiers disponibles à la
trésorerie » vente (Cf. paragraphe 2 et note 3) ainsi que la juste valeur
L’IASB a précisé le traitement comptable, dans les états des instruments pour lesquels cette information doit être
financiers individuels d’une filiale, des transactions au sein d’un présentée dans les notes annexes ;
groupe dont le paiement est fondé sur des actions et pour 䡲 le montant des dépréciations des actifs financiers (Prêts et
lesquelles le règlement sera effectué en trésorerie. Les biens ou créances, Actifs financiers disponibles à la vente, Actifs
services reçus doivent être mesurés par la filiale selon son financiers détenus jusqu’à l’échéance), des opérations de
propre point de vue et ne pas tenir compte du traitement au location financement et assimilées, des immobilisations
sein de l’entité du Groupe qui procède à leur règlement en titres corporelles et incorporelles et des écarts d’acquisition
ou en espèces. (Cf. paragraphe 2 et notes 4 et 18);
䡲 les provisions enregistrées au passif du bilan, dont les 䡲 soit du pouvoir de désigner ou de révoquer la majorité des
provisions sur avantages du personnel et les provisions membres des organes d’administration, de direction ou de
techniques des entreprises d’assurance ainsi que la surveillance de la filiale ou de réunir la majorité des droits de
participation aux bénéfices différée inscrite à l’actif du bilan vote aux réunions de ces organes ;
(Cf. paragraphe 2 et notes 23, 24, 25 et 33) ;
䡲 soit du pouvoir d’exercer une influence dominante sur une
䡲 la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors des filiale, en vertu d’un contrat ou de clauses statutaires.
regroupements d’entreprises (Cf. paragraphe 1 et note 2) ;
Š Intégration proportionnelle
䡲 la juste valeur retenue lors de la perte de contrôle d’une filiale
consolidée pour réévaluer la quote-part éventuellement Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle
conservée par le Groupe dans cette entité (Cf. paragraphe 1). conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle.
Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une filiale
䡵 1. Principes de consolidation exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou
Les comptes consolidés regroupent les comptes de Société d’actionnaires, de sorte que les politiques financière et
Générale et des principales sociétés françaises et étrangères opérationnelle résultent de leur accord.
composant le groupe Société Générale. Les comptes des filiales Un accord contractuel doit prévoir que le contrôle sur l’activité
étrangères ayant été établis d’après les règles comptables des économique et les décisions relatives à la réalisation des
pays d’origine, les retraitements et reclassements nécessaires objectifs nécessitent le consentement de tous les associés ou
ont été effectués afin de les rendre conformes aux principes actionnaires participant au contrôle conjoint.
comptables du groupe Société Générale.
Š Mise en équivalence
METHODES DE CONSOLIDATION
Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence
individuels du Groupe intégrant les succursales à l’étranger et notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le
toutes les filiales significatives contrôlées par celui-ci. Les pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle
filiales arrêtant leurs comptes en cours d’année avec un d’une filiale sans en détenir le contrôle. L’influence notable peut
décalage de plus de trois mois établissent une situation notamment résulter d’une représentation dans les organes de
intermédiaire au 31 décembre, leurs résultats étant déterminés direction ou de surveillance, de la participation aux décisions
sur une base de douze mois. Tous les soldes, profits et stratégiques, de l’existence d’opérations inter-entreprises
transactions significatifs entre les sociétés du Groupe font importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens
l’objet d’une élimination. de dépendance technique. L’influence notable sur les
politiques financière et opérationnelle d’une filiale est présumée
Le périmètre des droits de vote pris en considération pour
lorsque le Groupe dispose directement ou indirectement d’une
apprécier la nature du contrôle exercé par le Groupe sur une
fraction au moins égale à 20% des droits de vote de cette filiale.
entité et les méthodes de consolidation applicables intègre
l’existence et l’effet de droits de vote potentiels dès lors que ces CAS PARTICULIERS DES ENTITES AD-HOC
derniers sont exerçables ou convertibles à la date
Les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour
d’appréciation du contrôle. Ces droits de vote potentiels
gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires
peuvent provenir, par exemple, d’options d’achat d’actions
(« entités ad-hoc ») sont consolidées dès lors qu’elles sont
ordinaires existantes sur le marché ou du droit à convertir des
contrôlées en substance par le Groupe, même en l’absence de
obligations en actions ordinaires nouvelles.
lien en capital.
Les résultats des filiales acquises sont inclus dans les états
financiers consolidés à partir de leur date d’acquisition effective Les principaux critères d’appréciation utilisés de façon non
tandis que les résultats des filiales qui ont été vendues au cours cumulative pour déterminer l’existence du contrôle d’une entité
de l’exercice sont inclus jusqu’à la date à laquelle le contrôle a ad-hoc sont les suivants :
cessé d’exister. 䡲 les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif
Les méthodes de consolidation appliquées sont les suivantes : du Groupe afin que ce dernier en tire des avantages ;
Dans le cadre de la consolidation des entités ad-hoc contrôlées IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » des entités acquises
en substance par le Groupe, les parts des entités ad-hoc qui ne sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle que soit
sont pas détenues par le Groupe sont enregistrées au bilan en leur destination. Les analyses et expertises nécessaires à
Dettes. l’évaluation initiale de ces éléments, ainsi que leur correction
éventuelle en cas d’informations nouvelles, peuvent intervenir
CONVERSION DES COMPTES DES ENTITES ETRANGERES dans un délai de douze mois à compter de la date
Lorsqu’il est exprimé en devises, le bilan des sociétés d’acquisition.
consolidées est converti sur la base des cours de change L’écart positif entre le coût d’acquisition de l’entité et la quote-
officiels à la date de clôture. Les postes du compte de résultat part acquise de l’actif net ainsi réévalué est inscrit à l’actif du
sont convertis sur la base du cours de change moyen du mois bilan consolidé dans la rubrique Ecarts d’acquisition ; en cas
de leur réalisation. La différence de conversion sur le capital, d’écart négatif, celui-ci est immédiatement enregistré en
les réserves, le report à nouveau et le résultat qui résulte de résultat. Les Participations ne donnant pas le contrôle sont alors
l’évolution des cours de change est portée en capitaux propres évaluées pour leur quote-part dans la juste valeur des actifs et
en Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux passifs identifiables de l’entité acquise. Cependant, le Groupe
propres – Ecart de conversion. Le résultat des opérations de peut également choisir, lors de chaque regroupement
couverture des investissements nets en devises dans des d’entreprises, d’évaluer les Participations ne donnant pas le
entités étrangères et de leurs résultats en devises, ainsi que les contrôle à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition
pertes ou profits provenant de la conversion des dotations en leur étant alors affectée.
capital des succursales étrangères des banques du Groupe
viennent également en variation des capitaux propres Les écarts d’acquisition sont maintenus au bilan à leur coût
consolidés dans cette même rubrique. historique libellé dans la devise de référence de la filiale
acquise et converti sur la base du cours de change officiel à la
Conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe date de clôture.
a transféré en réserves consolidées les écarts de conversion
relatifs à la conversion des comptes des entités étrangères au En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-
1er janvier 2004. De ce fait, en cas de cession ultérieure de ces part dans cette dernière antérieurement détenue par le Groupe
entités, le résultat de cession ne comprendra que la reprise des est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de
écarts de conversion qui auront été générés à compter du résultat. Dans le cas d’une acquisition par étape, l’écart
1er janvier 2004. d’acquisition est ainsi déterminé par référence à la juste valeur
en date de prise de contrôle de l’entité.
TRAITEMENT DES ACQUISITIONS ET DES ECARTS En cas d’augmentation du pourcentage d’intérêt du Groupe
D’ACQUISITION dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive, l’écart
Le Groupe utilise la méthode de l’acquisition afin de entre le coût d’acquisition de la quote-part supplémentaire
comptabiliser ses regroupements d’entreprises. Le coût d’intérêt et la quote-part acquise de l’actif net de l’entité à cette
d’acquisition est évalué comme le total des justes valeurs, à la date est enregistré dans les Réserves consolidées, part du
date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou Groupe. De même, une baisse du pourcentage d’intérêt du
assumés, et des instruments de capitaux propres émis, en Groupe dans une entité restant contrôlée de manière exclusive
échange du contrôle de l’entreprise acquise. Les frais est traitée comptablement comme une transaction entre
directement liés aux regroupements d’entreprises sont actionnaires au sein des capitaux propres. Lors de la perte de
comptabilisés dans le résultat de la période. contrôle d’une filiale consolidée, la quote-part éventuellement
conservée par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur en
Les compléments de prix sont intégrés dans le coût
contrepartie du compte de résultat concommitamment à
d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de
l’enregistrement de la plus ou moins-value de cession.
contrôle, même s’ils présentent un caractère éventuel. Cet
enregistrement est effectué par contrepartie des capitaux Les écarts d’acquisition font l’objet d’une revue régulière par le
propres ou des dettes en fonction du mode de règlement de Groupe et de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de
ces compléments de prix. S’ils sont qualifiés de dettes, les perte de valeur et au minimum une fois par an. A la date
révisions ultérieures de ces compléments de prix sont d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités
enregistrées en résultat pour les dettes financières relevant de génératrices de trésorerie devant tirer avantage de l’acquisition.
la norme IAS 39 et selon les normes appropriées pour les Les dépréciations éventuelles de ces écarts sont déterminées
dettes ne relevant pas d’IAS 39 ; s’ils sont qualifiés par référence à la valeur recouvrable de la ou des unité(s)
d’instruments de capitaux propres, ces révisions ne donnent génératrice(s) de trésorerie à laquelle (auxquelles) ils sont
lieu à aucun enregistrement. rattachés.
En date d’acquisition, les actifs, passifs, éléments de hors-bilan Lorsque la valeur recouvrable de la ou des unité(s)
et passifs éventuels identifiables conformément à la norme génératrice(s) de trésorerie est inférieure à sa (leur) valeur
comptable, une dépréciation irréversible est enregistrée dans le Pour le traitement des engagements de rachat relatifs à des
résultat consolidé de la période sur la ligne Pertes de valeur sur regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1er janvier
les écarts d’acquisition. 2009, l’application des normes IFRS 3 révisée
« Regroupements d’entreprises » et IAS 27 révisée « Etats
ENGAGEMENTS DE RACHAT ACCORDES A DES financiers consolidés et individuels » ne modifie pas les
ACTIONNAIRES MINORITAIRES DE FILIALES principes comptables retenus jusqu’à présent par le Groupe en
CONSOLIDEES PAR INTEGRATION GLOBALE cohérence avec le traitement des acquisitions de participations
ne donnant pas le contrôle. Ces principes comptables sont
Le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de
susceptibles d’être révisés au cours des prochains exercices
certaines filiales du Groupe consolidées par intégration globale
en fonction des précisions qui pourraient être apportées par
des engagements de rachat de leurs participations. Ces
l’IFRIC ou l’IASB.
engagements de rachat correspondent pour le Groupe à des
engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix
INFORMATION SECTORIELLE
d’exercice de ces options peut être établi selon une formule de
calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale Le Groupe est géré sur une base matricielle reflétant à la fois
tenant compte de l’activité future de cette dernière ou bien être ses métiers et la répartition géographique de ses activités. Les
fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au informations sectorielles sont donc présentées sous ces deux
jour de l’exercice des options. niveaux.
Ces engagements sont traités comptablement comme suit : Le Groupe inclut dans le résultat de chaque sous-pôle
d’activités les produits et charges d’exploitation qui lui sont
䡲 en application des dispositions de la norme IAS 32, le
Groupe a enregistré un passif financier au titre des options directement liés. Les produits de chaque sous-pôle à
de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités l’exception du Hors Pôles incluent également la rémunération
contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé des fonds propres qui leur sont alloués, cette rémunération
initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice étant définie par référence au taux estimé du placement des
estimé des options de vente dans la rubrique Autres passifs ; fonds propres. En contrepartie, la rémunération des fonds
propres comptables du sous-pôle est réaffectée au Hors Pôles.
䡲 l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les Les transactions entre les différents sous-pôles s’effectuent à
options de vente ne sont pas exercées conduit, par des termes et conditions identiques à ceux prévalant pour des
cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui clients extérieurs au Groupe.
appliqué aux transactions relatives aux Participations ne
donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de Le Groupe est géré en cinq pôles d’activité :
ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne 䡲 les Réseaux France qui regroupent les réseaux domestiques
donnant pas le contrôle sous-jacents aux options et pour le Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama. Le groupe
solde en diminution des Réserves consolidées, part du Boursorama précédemment rattaché au pôle Banque Privée,
Groupe ; Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs a été intégré
depuis le 1er janvier 2010 dans les Réseaux France. Les
䡲 les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du
prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable données comparatives 2009 ont été retraitées en
des Participations ne donnant pas le contrôle sont conséquence ;
intégralement comptabilisées dans les Réserves 䡲 les Réseaux Internationaux qui regroupent les activités de
consolidées, part du Groupe ; banque de détail à l’étranger ;
䡲 si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le 䡲 les Services Financiers Spécialisés et Assurances qui
décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des regroupent les filiales de Financements Spécialisés aux
actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En entreprises (financement des ventes et des biens
revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est d’équipement professionnel, location longue durée et gestion
pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des de flottes automobiles, et location et gestion des parcs
Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves informatiques, activité qui a été cédée au 2e semestre 2010)
consolidées, part du Groupe ; et aux particuliers (crédit à la consommation), ainsi que les
activités d’assurance-vie et dommages ;
䡲 tant que les options ne sont pas exercées, les résultats
afférents aux Participations ne donnant pas le contrôle faisant 䡲 la Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux
l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Investisseurs. Les métiers des Services aux Investisseurs
Participations ne donnant pas le contrôle au compte de incluent les activités de courtage exercées par Newedge
résultat consolidé. ainsi que l’ensemble des services titres et d’épargne
salariale ;
䡲 la Banque de Financement et d’Investissement, regroupant : Une activité est considérée comme abandonnée quand les
critères de classification comme actif détenu en vue de la vente
Š « Global Markets », qui regroupe l’ensemble des activités de
ont été satisfaits ou lorsque le Groupe a cédé l’activité. Les
marché « Actions » et « Taux, Changes et Matières
activités abandonnées sont présentées sur une seule ligne du
Premières »,
compte de résultat des périodes publiées comprenant le
Š « Financement et Conseil », qui couvre l’ensemble des résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la
services de conseil en stratégie, levées de capitaux et date de cession et le profit ou la perte après impôt résultant de
financements structurés, la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des
coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités
Š « Actifs gérés en extinction » qui gère les actifs financiers
abandonnées. De même, les flux de trésorerie générés par les
devenus illiquides dans le contexte de la crise financière.
activités abandonnées sont présentés sur une ligne distincte du
A ces pôles opérationnels s’ajoute le Hors Pôles qui représente tableau des flux de trésorerie des périodes présentées.
notamment la fonction de centrale financière du Groupe
vis-à-vis des pôles. A ce titre, lui sont rattachés le coût de
financement des titres des filiales et les produits de dividendes 䡵 2. Principes comptables et méthodes
afférents, ainsi que les produits et charges issus de la gestion
Actif/Passif du Groupe et les résultats dégagés par les activités d’évaluation
de gestion patrimoniale du Groupe (gestion de son portefeuille OPERATIONS EN DEVISES
de participations industrielles et bancaires et de ses actifs
immobiliers patrimoniaux). Les produits ou charges ne relevant En date de clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en
pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité
résultat du Hors Pôles. au cours comptant de la devise. Les écarts de change latents
ou réalisés sont enregistrés en résultat.
Les résultats sectoriels sont présentés en tenant compte de
l’effet des transactions internes au Groupe tandis que les actifs Les opérations de change à terme sont évaluées en juste valeur
et passifs sectoriels sont présentés après leur élimination. Le en utilisant le cours de change à terme restant à courir de la
taux d’impôt appliqué au résultat de chaque pôle d’activités est devise concernée. Les positions de change au comptant sont
calculé sur la base d’un taux d’impôt normatif moyen fixé en évaluées selon les cours de change officiels au comptant de fin
début d’exercice en fonction des taux d’impôt de droit commun de période. Les différences de réévaluation ainsi dégagées
en vigueur dans chacun des pays où sont réalisés les résultats sont enregistrées dans le compte de résultat.
de chaque pôle d’activités. L’écart avec le taux d’impôt réel du Le montant en devises des actifs financiers non monétaires
Groupe est affecté au Hors Pôles. libellés en devises, notamment les actions et autres titres à
Dans le cadre de l’information sectorielle par zone revenu variable qui n’appartiennent pas au portefeuille de
géographique, les produits et charges ainsi que les actifs et transaction, est converti dans la monnaie fonctionnelle de
passifs sectoriels sont ventilés sur la base du lieu de l’entité en utilisant le cours de change de clôture. Les écarts de
comptabilisation de l’opération. change relatifs à ces actifs financiers sont constatés en
capitaux propres et ne sont rapportés au compte de résultat
ACTIFS NON COURANTS DESTINES A ETRE CEDES ET qu’au moment de leur cession ou de leur dépréciation ainsi
ACTIVITES ABANDONNEES qu’en cas de couverture de juste valeur du risque de change.
En particulier, s’ils sont financés par un passif libellé dans la
Un actif immobilisé, ou un groupe d’actifs et de passifs, est
même devise, les actifs non monétaires sont convertis au cours
détenu en vue de la vente quand sa valeur comptable sera
comptant de fin de période en comptabilisant l’incidence des
recouvrée principalement par le biais d’une vente et non d’une
variations de change en résultat si une relation de couverture
utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l’actif doit être
de juste valeur a été mise en place entre ces deux instruments
disponible en vue de sa vente immédiate et sa vente doit être
financiers.
hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont
reclassés dans les rubriques Actifs non courants destinés à être
DETERMINATION DE LA JUSTE VALEUR DES
cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être
INSTRUMENTS FINANCIERS
cédés sans possibilité de compensation.
La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être
En cas de moins-values latentes entre la juste valeur nette des
échangé, ou un passif éteint, entre parties bien informées,
coûts de cession des actifs non courants et des groupes
consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence
d’actifs destinés à être cédés et leur valeur nette comptable,
normale.
une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, les
actifs non courants destinés à être cédés cessent d’être amortis La juste valeur retenue pour évaluer un instrument financier est
à compter de leur déclassement. en premier lieu le prix coté lorsque l’instrument financier est
coté sur un marché actif. En l’absence de marché actif, la juste du prix de marché. Si les paramètres de valorisation utilisés
valeur est déterminée à l’aide de techniques d’évaluation. sont des données de marché observables, la juste valeur est le
prix de marché, et la différence entre le prix de transaction et la
Un instrument financier est considéré comme coté sur un valeur issue du modèle interne de valorisation, représentative
marché actif si des cours sont aisément et régulièrement de la marge commerciale, est comptabilisée immédiatement en
disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un résultat. En revanche, si les paramètres de valorisation ne sont
négociateur, d’un secteur d’activité, d’un service d’évaluation pas observables ou si les modèles de valorisation ne sont pas
des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix reconnus par le marché, la juste valeur de l’instrument financier
représentent des transactions réelles et intervenant au moment de la transaction est réputée être le prix de
régulièrement sur le marché dans des conditions de transaction et la marge commerciale est généralement
concurrence normale. enregistrée en résultat sur la durée de vie de l’instrument. Pour
L’appréciation du caractère inactif d’un marché s’appuie sur certains instruments, compte tenu de leur complexité, cette
des indicateurs tels que la baisse significative du volume des marge n’est toutefois reconnue en résultat qu’à leur maturité ou
transactions et du niveau d’activité sur le marché, la forte lors de leur cession éventuelle avant terme. Dans le cas
dispersion des prix disponibles dans le temps et entre les d’instruments émis faisant l’objet de rachats significatifs sur un
différents intervenants de marché mentionnés supra ou de marché secondaire et pour lesquels il existe des cotations, la
l’ancienneté des dernières transactions observées sur le marge commerciale est enregistrée en résultat conformément à
marché dans des conditions de concurrence normale. la méthode de détermination du prix de l’instrument. Lorsque
les paramètres de valorisation deviennent observables, la partie
Lorsque l’instrument financier est traité sur différents marchés et de la marge commerciale non encore comptabilisée est alors
que le Groupe a un accès immédiat à ces marchés, la juste enregistrée en résultat.
valeur de l’instrument financier est représentée par le prix du
marché le plus avantageux. Lorsqu’il n’existe pas de cotation ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS
pour un instrument financier donné mais que les composantes
de cet instrument financier sont cotées, la juste valeur est égale Les achats et les ventes d’actifs financiers non dérivés évalués
à la somme des prix cotés des différentes composantes de en juste valeur en contrepartie du compte de résultat, d’actifs
l’instrument financier en intégrant le cours acheteur et vendeur financiers détenus jusqu’à leur échéance et d’actifs financiers
de la position nette compte tenu de son sens. disponibles à la vente (Cf. ci-après) sont comptabilisés au bilan
en date de règlement-livraison tandis que les instruments
Lorsque le marché d’un instrument financier n’est pas ou n’est financiers dérivés sont enregistrés en date de négociation. Les
plus considéré comme actif, sa juste valeur est déterminée à variations de juste valeur entre la date de négociation et la date
l’aide de techniques d’évaluation (modèles internes de de règlement-livraison sont enregistrées en résultat ou en
valorisation). Celles-ci intègrent, en fonction de l’instrument capitaux propres en fonction de leur classification comptable.
financier, l’utilisation de données issues de transactions Les prêts et créances sont enregistrés au bilan en date de
récentes effectuées dans des conditions de concurrence décaissement des fonds ou d’échéance des prestations
normale, de justes valeurs d’instruments substantiellement facturées.
similaires, de modèles d’actualisation des flux ou de valorisation
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs
d’option, de paramètres de valorisation.
financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les frais
S’il existe des techniques de valorisation couramment utilisées d’acquisition (à l’exception des instruments financiers
par les intervenants sur le marché pour évaluer les instruments, comptabilisés à la juste valeur en contrepartie du résultat) et
et s’il a été démontré que ces techniques produisent des sont classés dans une des quatre catégories suivantes.
estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur
le marché réel, alors le Groupe peut utiliser ces techniques. Le Š Prêts et créances
recours à des hypothèses internes relatives aux flux de
Les prêts et créances regroupent les actifs financiers non
trésorerie futurs et aux taux d’actualisation correctement ajustés
dérivés à revenus fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés
des risques que prendrait en compte tout intervenant de
sur un marché actif et qui ne sont ni détenus à des fins de
marché est autorisé. Ces ajustements sont pratiqués de
transaction, ni destinés à la vente dès leur acquisition ou leur
manière raisonnable et appropriée après examen des
octroi. Les prêts et créances sont présentés au bilan parmi les
informations disponibles. Les hypothèses internes prennent en
Prêts et créances sur les établissements de crédit ou les Prêts
compte notamment le risque de contrepartie, le risque de non
et créances sur la clientèle suivant la nature de la contrepartie.
performance, le risque de liquidité et le risque de modèle, le
Ils sont évalués après leur comptabilisation initiale au coût
cas échéant.
amorti sur la base du taux d’intérêt effectif et peuvent faire
Les transactions résultant de situations de ventes forcées ne l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.
sont généralement pas prises en compte pour la détermination
Š Actifs et passifs financiers évalués en juste valeur en Š Actifs financiers détenus jusqu’à leur échéance
contrepartie du compte de résultat
Ce sont les actifs financiers non dérivés, à revenus fixes ou
Il s’agit des actifs et passifs financiers détenus à des fins de déterminables et assortis d’une maturité fixe, qui sont cotés sur
transaction. Ils sont évalués à leur juste valeur en date de un marché actif et que le Groupe a l’intention et les moyens de
clôture et portés au bilan dans la rubrique Actifs ou passifs détenir jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués après leur
financiers à la juste valeur par résultat. Les variations de juste acquisition au coût amorti et peuvent faire l’objet, le cas
valeur sont enregistrées dans le résultat de la période dans la échéant, d’une dépréciation. Le coût amorti intègre les primes
rubrique Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la et décotes, ainsi que les frais d’acquisition. Ces actifs financiers
juste valeur par résultat. sont présentés au bilan dans la rubrique Actifs financiers
Aux actifs et passifs financiers détenus à des fins de détenus jusqu’à l’échéance.
transaction s’ajoutent les actifs et passifs financiers non dérivés
que le Groupe a désignés dès l’origine pour être évalués en Š Actifs financiers disponibles à la vente
juste valeur en contrepartie du compte de résultat en
Ce sont les actifs financiers non dérivés détenus pour une
application de l’option ouverte par la norme IAS 39.
période indéterminée et que le Groupe peut être amené à
L’application par le Groupe de l’option juste valeur a pour
céder à tout moment. Par défaut, ce sont les actifs financiers
objet :
qui ne sont pas classés dans l’une des trois catégories
䡲 d’une part l’élimination ou la réduction significative de précédentes. Ces actifs financiers sont inscrits au bilan dans la
décalages entre les traitements comptables de certains actifs rubrique Actifs financiers disponibles à la vente, et réévalués à
et passifs financiers. leur juste valeur en date de clôture. Les revenus courus ou
acquis des titres de dette sont enregistrés en résultat sur la
Le Groupe évalue ainsi à la juste valeur en contrepartie du base du taux d’intérêt effectif en Intérêts et produits assimilés –
compte de résultat certaines émissions obligataires Opérations sur instruments financiers tandis que les variations
structurées du métier de Banque de Financement et de juste valeur hors revenus sont présentées sur une ligne
d’Investissement. Ces émissions s’inscrivent dans le cadre spécifique des capitaux propres intitulée Gains et pertes
d’une activité exclusivement commerciale dont les risques comptabilisés directement en capitaux propres. Ce n’est qu’en
sont couverts par des retournements sur le marché au moyen cas de cession ou de dépréciation durable de ces actifs
d’instruments financiers gérés au sein des portefeuilles de financiers que le Groupe constate en résultat ces variations de
transaction. L’utilisation de l’option juste valeur permet ainsi juste valeur dans la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs
de garantir la cohérence entre le traitement comptable de financiers disponibles à la vente. Les dépréciations affectant les
ces émissions et celui des instruments financiers dérivés titres de capitaux propres classés en actifs disponibles à la
couvrant les risques de marché induits par ces dernières et vente ont un caractère irréversible. Les revenus de ces titres
qui sont obligatoirement évalués à la juste valeur. sont enregistrés quant à eux au compte de résultat dans la
Le Groupe évalue également à la juste valeur en contrepartie rubrique Dividendes sur titres à revenu variable.
du compte de résultat les actifs financiers représentatifs des
contrats en unités de compte des filiales d’assurance-vie du ACQUISITIONS ET CESSIONS TEMPORAIRES DE TITRES
Groupe afin d’éliminer le décalage de traitement comptable
avec les passifs d’assurance y afférents. Conformément à la Les titres faisant l’objet d’une mise en pension ou d’un prêt sont
norme IFRS 4, les passifs d’assurance sont comptabilisés en maintenus à l’actif du bilan du Groupe dans leur poste
appliquant les normes comptables locales. Les d’origine. Dans le cas de mises en pension, l’obligation de
revalorisations des provisions techniques des contrats en restituer les sommes encaissées est inscrite en Dettes au passif
unités de compte, directement liées aux revalorisations des du bilan, à l’exception des opérations initiées dans le cadre des
actifs financiers en représentation de ces provisions, sont activités de trading qui sont enregistrées parmi les Passifs
donc enregistrées dans le compte de résultat. L’utilisation de financiers à la juste valeur par résultat.
l’option juste valeur permet ainsi de comptabiliser les Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits
variations de juste valeur des actifs financiers par résultat au bilan du Groupe. Toutefois, en cas de cession ultérieure des
symétriquement à la comptabilisation des variations du passif titres empruntés, une dette de restitution de ces titres à leur
d’assurance associé à ces contrats en unités de compte. prêteur est inscrite au passif du bilan du Groupe parmi les
䡲 d’autre part l’évaluation en juste valeur de certains Passifs financiers à la juste valeur par résultat. Dans le cas des
instruments financiers composites sans séparation des titres reçus en pension, le droit à restitution des sommes
dérivés incorporés devant faire l’objet d’une comptabilisation délivrées par le Groupe est inscrit en Prêts et créances à l’actif
distincte. Sont notamment concernées les obligations du bilan, à l’exception des opérations initiées dans le cadre des
convertibles en actions détenues par le Groupe. activités de trading qui sont enregistrées parmi les Actifs
financiers à la juste valeur par résultat.
RECLASSEMENTS D’ACTIFS FINANCIERS juste valeur par résultat vers la catégorie Actifs financiers
disponibles à la vente, sont déterminés sur la base des
Les actifs financiers ne peuvent, postérieurement à leur
estimations des flux de trésorerie futurs attendus réalisées en
enregistrement initial au bilan du Groupe, être reclassés dans la
date de reclassement. L’estimation de ces flux de trésorerie
catégorie des Actifs financiers évalués à la juste valeur par
futurs attendus doit être révisée à chaque clôture ; en cas
résultat.
d’augmentation des estimations d’encaissements futurs
Un actif financier non dérivé enregistré initialement au bilan consécutive à une amélioration de leur recouvrabilité, le taux
dans la rubrique Actifs financiers à la juste valeur par résultat d’intérêt effectif est ajusté de manière prospective. En
parmi les actifs financiers détenus à des fins de transaction revanche, s’il existe une indication objective de dépréciation
peut être reclassé hors de cette catégorie dans les conditions résultant d’un événement survenu après le reclassement des
suivantes : actifs financiers considérés et que cet événement a une
incidence négative sur les flux de trésorerie futurs initialement
䡲 si un actif financier à revenus fixes ou déterminables attendus, une dépréciation de l’actif concerné est alors
initialement détenu à des fins de transaction n’est plus,
enregistrée en Coût du risque au compte de résultat.
postérieurement à son acquisition, négociable sur un marché
actif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacité
DETTES
de le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à son
échéance, alors cet actif financier peut être reclassé dans la Les dettes émises par le Groupe et qui ne sont pas classées
catégorie des Prêts et créances sous réserve du respect des comme des passifs financiers évalués en contrepartie du
critères d’éligibilité propres à celle-ci ; compte de résultat sont enregistrées initialement à leur coût qui
correspond à la juste valeur des montants empruntés nette des
䡲 si des circonstances rares entraînent un changement de la frais de transactions. Ces dettes sont évaluées en date de
stratégie de détention d’actifs financiers non dérivés de
clôture à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux
dettes ou de capitaux propres initialement détenus à des fins
d’intérêt effectif et sont enregistrées au bilan en Dettes envers
de transaction, ces actifs peuvent être reclassés soit dans la
les établissements de crédit, en Dettes envers la clientèle ou en
catégorie des Actifs financiers disponibles à la vente, soit
Dettes représentées par un titre.
dans la catégorie des Actifs financiers détenus jusqu’à
l’échéance sous réserve du respect des critères d’éligibilité
Š Dettes envers les établissements de crédit et Dettes envers
propres à celle-ci.
la clientèle
En aucun cas, les instruments financiers dérivés et les actifs
Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle
financiers à la juste valeur sur option ne peuvent être reclassés
sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature de ces
hors de la catégorie des Actifs et passifs financiers à la juste
dettes : dettes à vue (dépôts à vue, comptes ordinaires) et
valeur par résultat.
dettes à terme pour les établissements de crédit ; comptes
Un actif financier initialement enregistré dans la catégorie des d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle.
Actifs financiers disponibles à la vente peut être transféré dans Ces dettes intègrent les opérations de pension, matérialisées
la catégorie des Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents
sous réserve du respect des critères d’éligibilité propres à cette économiques.
catégorie. Par ailleurs, si un actif financier à revenus fixes ou
Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en compte de
déterminables initialement enregistré dans la catégorie des
dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Actifs financiers disponibles à la vente n’est plus,
postérieurement à son acquisition, négociable sur un marché
Š Dettes représentées par un titre
actif et que le Groupe a désormais l’intention et la capacité de
le détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à son échéance, Les dettes représentées par un titre sont ventilées par
alors cet actif financier peut être reclassé dans la catégorie des supports : bons de caisse, titres du marché interbancaire et
Prêts et créances sous réserve du respect des critères titres de créances négociables, emprunts obligataires et
d’éligibilité propres à celle-ci. assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés classés parmi
les Dettes subordonnées.
Les actifs financiers ainsi reclassés sont transférés dans leur
nouvelle catégorie à leur juste valeur à la date du reclassement Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés
et sont ensuite évalués conformément aux dispositions dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du
applicables à cette nouvelle catégorie. Le coût amorti des actifs compte de résultat. Les primes d’émission ou de
financiers reclassés des catégories Actifs financiers à la juste remboursement des emprunts obligataires sont amorties selon
valeur par résultat ou Actifs financiers disponibles à la vente la méthode du taux d’intérêt effectif sur la durée de vie des
vers la catégorie Prêts et créances, ainsi que le coût amorti des emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite en
actifs financiers reclassés de la catégorie Actifs financiers à la charges d’intérêts au compte de résultat.
Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés à Couverture de juste valeur
leur juste valeur au bilan parmi les actifs ou passifs financiers. A
l’exception des instruments financiers dérivés qualifiés Dans le cas d’opérations de couverture de juste valeur, la
comptablement de couverture de flux de trésorerie (voir valeur comptable de l’élément couvert est ajustée des gains ou
ci-après), les variations de juste valeur des instruments des pertes attribuables au risque couvert, lesquels sont
financiers dérivés sont comptabilisées au compte de résultat de constatés dans la rubrique Gains ou pertes nets sur instruments
la période. financiers à la juste valeur par résultat du compte de résultat.
Dans la mesure où la relation de couverture est hautement
efficace, les variations de juste valeur de l’élément couvert sont
symétriques aux variations de juste valeur de l’instrument
financier dérivé de couverture. S’agissant de dérivés de taux, la
partie correspondante au réescompte de l’instrument financier instruments financiers dérivés qualifiés comptablement de
dérivé est portée au compte de résultat dans la rubrique couverture d’investissement net est inscrite dans les capitaux
Produits et charges d’intérêts – Dérivés de couverture propres en Gains et pertes comptabilisés directement en
symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à capitaux propres tandis que la partie inefficace est portée au
l’élément couvert. compte de résultat.
S’il s’avère que l’instrument financier dérivé ne respecte plus les Macro-couverture de juste valeur
critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de
couverture ou si l’instrument financier dérivé est vendu, la Les instruments financiers dérivés de taux utilisés dans le cadre
comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce, sur de ce type de couverture ont pour objet de couvrir de façon
une base prospective. La valeur au bilan de l’élément d’actif ou globale le risque structurel de taux issu principalement des
de passif ayant fait l’objet de la couverture n’est activités de la Banque de détail. Pour le traitement comptable
postérieurement plus ajustée pour refléter les variations de juste de ces opérations, le Groupe applique les dispositions prévues
valeur, et les ajustements cumulés au titre du traitement de par la norme IAS 39 adoptée dans l’Union européenne (IAS 39
couverture sont amortis sur la durée de vie restant à courir de « carve-out ») permettant ainsi de faciliter :
l’élément antérieurement couvert. La comptabilité de couverture 䡲 l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des
cesse également d’être appliquée si l’élément couvert est opérations de macro-couverture réalisées dans le cadre de
vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation. la gestion actif-passif qui incluent les dépôts à vue de la
clientèle dans les positions à taux fixe ainsi couvertes ;
Couverture de flux de trésorerie
䡲 la réalisation des tests d’efficacité prévus par la norme
Dans le cas d’opérations de couverture de flux de trésorerie, la IAS 39 adoptée dans l’Union européenne.
partie efficace des variations de juste valeur de l’instrument
Le traitement comptable des instruments financiers dérivés
financier dérivé est inscrite dans une ligne spécifique des
qualifiés comptablement de macro-couverture de juste valeur
capitaux propres, tandis que la partie inefficace est constatée
est similaire à celui des instruments financiers dérivés de
au poste Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la
couverture de juste valeur. Les variations de juste valeur des
juste valeur par résultat du compte de résultat.
portefeuilles d’instruments macro-couverts sont quant à elles
Les montants inscrits au sein des capitaux propres relatifs aux enregistrées dans une ligne spécifique du bilan intitulée Ecart
couvertures de flux de trésorerie sont repris dans le poste de réévaluation des portefeuilles couverts en taux par la
Produits et charges d’intérêts du compte de résultat au même contrepartie du compte de résultat.
rythme que les flux de trésorerie couverts. La partie
correspondant au réescompte de l’instrument financier dérivé Dérivés incorporés
est inscrite au compte de résultat dans la rubrique Produits et Un instrument dérivé incorporé est une composante d’un
charges d’intérêts – Dérivés de couverture symétriquement aux instrument hybride. Si cet instrument hybride n’est pas évalué
produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert. en juste valeur en contrepartie du compte de résultat, le Groupe
Lorsque l’instrument financier dérivé ne respecte plus les sépare le dérivé incorporé de son contrat hôte dès lors que,
critères d’efficacité imposés dans le cadre d’une relation de dès l’initiation de l’opération, les caractéristiques économiques
couverture ou si l’instrument financier dérivé est liquidé ou et les risques associés de cet instrument dérivé ne sont pas
vendu, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et étroitement liés aux caractéristiques et risques du contrat hôte
ce, sur une base prospective. Les montants inscrits et qu’il répond à la définition d’un instrument dérivé.
précédemment dans les capitaux propres sont reclassés au L’instrument financier dérivé ainsi séparé est comptabilisé à sa
poste Produits et charges d’intérêts du compte de résultat au juste valeur au bilan en Actifs ou passifs financiers à la juste
cours des périodes où la marge d’intérêt subit l’incidence de la valeur par résultat dans les conditions décrites ci-avant.
variabilité des flux de trésorerie découlant de l’élément couvert.
Si l’élément couvert est vendu ou remboursé avant l’échéance DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS
prévue ou si la transaction future couverte n’est plus hautement Š Actifs financiers évalués au coût amorti
probable, les gains et les pertes latents inscrits dans les
A chaque date de clôture, le Groupe détermine s’il existe une
capitaux propres sont immédiatement comptabilisés dans le
indication objective de dépréciation d’un actif financier ou d’un
compte de résultat.
groupe d’actifs financiers résultant d’un ou de plusieurs
événements intervenus après la comptabilisation initiale de
Couverture d’un investissement net à l’étranger libellé en
l’actif (un « événement générateur de pertes ») et si cet (ou ces)
devises
événement(s) générateur(s) de pertes a (ont) une incidence sur
Comme dans le cadre d’une couverture de flux de trésorerie, la les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou du
partie efficace des variations de juste valeur relatives aux groupe d’actifs financiers, qui peut être estimée de façon fiable.
Le Groupe apprécie en premier lieu s’il existe des indications 䡲 des encours sur des secteurs géographiques ou des pays
objectives de dépréciation pour des actifs financiers sur lesquels une dégradation du risque de crédit a été
individuellement significatifs, de même que, individuellement ou constatée.
collectivement, pour des actifs financiers qui ne sont pas
Le montant de la dépréciation sur un groupe d’actifs
individuellement significatifs. Nonobstant l’existence de
homogènes est déterminé notamment en fonction de données
garantie, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un
historiques sur les taux de défaut et de pertes constatées par
risque de crédit sur encours individuels incluent la survenance
portefeuille homogène ou de scenarii de pertes graves
d’un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois
appliqués au portefeuille ou, le cas échéant, par des études
pour les créances immobilières et neuf mois pour les créances
ad-hoc. Ces éléments sont ajustés pour prendre en compte
sur des collectivités locales), ou, indépendamment de
l’évolution de la situation économique ayant affecté ces
l’existence de tout impayé, l’existence d’un risque avéré de
portefeuilles. Les variations des dépréciations ainsi calculées
crédit ou de procédures contentieuses.
sont enregistrées en Coût du risque.
S’il existe des indications objectives d’une perte de valeur sur Š Actifs financiers disponibles à la vente
des prêts et des créances ou sur des actifs financiers classés
La dépréciation d’un actif financier disponible à la vente est
en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, le montant de la
constatée en charge dans le compte de résultat dès lors qu’il
provision est égal à la différence entre la valeur comptable de
existe une indication objective de dépréciation découlant d’un
l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de trésorerie estimés
ou plusieurs événements postérieurs à la comptabilisation
recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties,
initiale de cet actif.
actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif financier.
Le montant de cette dépréciation est comptabilisé en Coût du Pour les instruments de capitaux propres cotés, une baisse
risque au compte de résultat et la valeur de l’actif financier est significative ou prolongée de leur cours en-deçà de leur coût
réduite par la constitution d’une dépréciation. Les dotations et d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.
reprises de dépréciations sont enregistrées en Coût du risque, Le Groupe estime que c’est notamment le cas pour les actions
tandis que la reprise dans le temps des effets de cette cotées qui présentent à la date de clôture des pertes latentes
actualisation constitue la rémunération comptable des créances supérieures à 50% de leur coût d’acquisition ainsi que pour les
dépréciées et est enregistrée en Intérêts et produits assimilés actions cotées en situation de pertes latentes pendant une
au compte de résultat. période continue de 24 mois ou plus précédant la date de
clôture. D’autres facteurs, comme par exemple la situation
Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’une restructuration, le
financière de l’émetteur ou ses perspectives d’évolution,
Groupe comptabilise en Coût du risque une perte représentant
peuvent conduire le Groupe à estimer que son investissement
la modification des conditions du prêt lorsque l’actualisation
pourrait ne pas être recouvré quand bien même les critères
des flux futurs recouvrables estimés au taux d’intérêt effectif
mentionnés ci-dessus ne seraient pas atteints. Une charge de
d’origine aboutit à un montant inférieur au coût amorti du crédit.
dépréciation est alors enregistrée au compte de résultat à
Dans le cas où il n’existerait pas d’indication objective de hauteur de la différence entre le cours coté du titre à la date de
dépréciation pour un actif financier considéré individuellement, clôture et son coût d’acquisition.
significatif ou non, le Groupe inclut cet actif financier dans un Pour les instruments de capitaux propres non cotés, les critères
groupe d’actifs financiers présentant des caractéristiques de de dépréciation retenus sont identiques à ceux mentionnés
risque de crédit similaires et les soumet collectivement à un test ci-dessus, la valeur des instruments à la date de clôture étant
de dépréciation. L’existence, au sein d’un portefeuille déterminée sur la base des méthodes de valorisation décrites
homogène d’un risque de crédit avéré sur un ensemble dans la note 3.
d’instruments financiers donne alors lieu à l’enregistrement
d’une dépréciation sans attendre que le risque ait Les critères de dépréciation des instruments de dettes sont
individuellement affecté une ou plusieurs créances. Les similaires à ceux appliqués pour la dépréciation des actifs
portefeuilles homogènes ainsi dépréciés peuvent notamment financiers évalués au coût amorti.
regrouper : Lorsqu’une diminution de la juste valeur d’un actif financier
disponible à la vente a été comptabilisée directement dans la
䡲 des encours sur des contreparties dont la situation financière
ligne spécifique des capitaux propres intitulée Gains et pertes
s’est fragilisée depuis la comptabilisation initiale de ces actifs
comptabilisés directement en capitaux propres et qu’il existe par
financiers sans qu’une indication objective de dépréciation
la suite une indication objective de dépréciation de cet actif, le
ait encore été identifiée au niveau individuel (encours
Groupe inscrit en compte de résultat dans la rubrique Coût du
sensibles), ou bien
risque la perte latente cumulée comptabilisée antérieurement en
䡲 des encours sur des contreparties relevant de secteurs capitaux propres pour les instruments de dettes et dans la
économiques considérés comme étant en crise suite à la rubrique Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à
survenance d’événements générateurs de pertes, ou encore la vente pour les titres à revenu variable.
Le montant de cette perte cumulée est égal à la différence IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
entre le coût d’acquisition (net de tout remboursement en
Les immobilisations d’exploitation et de placement sont
principal et de tout amortissement) et la juste valeur actuelle,
inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition. Les coûts
diminuée éventuellement de toute perte de valeur sur cet actif
d’emprunts correspondant à la période de construction des
financier préalablement comptabilisée en résultat.
immobilisations nécessitant une longue période de préparation,
Les pertes de valeur comptabilisées en résultat relatives à un sont incorporés au coût d’acquisition, de même que les frais
instrument de capitaux propres classé comme disponible à la directement attribuables. Les subventions d’investissement
vente ne sont pas reprises en résultat tant que l’instrument reçues sont déduites du coût des actifs concernés.
financier n’a pas été cédé. Dès lors qu’un instrument de
Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour
capitaux propres a été déprécié, toute perte de valeur
leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses
complémentaire constitue une dépréciation additionnelle. En
externes de matériels et de services et les frais liés au
revanche, pour les instruments de dettes, les pertes de valeur
personnel directement affectables à la production et à la
font l’objet de reprises par résultat en cas d’appréciation
préparation de l’actif en vue de son utilisation.
ultérieure de leur valeur.
Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations
OPERATIONS DE LOCATION FINANCEMENT ET sont amorties sur leur durée d’utilité. Le cas échéant, la valeur
ASSIMILEES résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable. En cas
de baisse ou de hausse ultérieure de la valeur résiduelle
Les opérations de location sont qualifiées d’opérations de
initialement retenue, l’ajustement de la base amortissable vient
location financement lorsqu’elles ont en substance pour effet de
modifier de manière prospective le plan d’amortissement du
transférer au locataire les risques et avantages liés à la
bien.
propriété du bien loué. A défaut, elles sont qualifiées de
location simple. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont
une utilisation différente ou procurent des avantages
Les créances de location financement figurent au bilan en
économiques selon un rythme différent de celui de
Opérations de location financement et assimilées et
l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont
représentent l’investissement net du Groupe dans le contrat de
amortis sur leur propre durée d’utilité. Les dotations aux
location, égal à la valeur actualisée au taux implicite du contrat
amortissements sont portées au compte de résultat dans la
des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentés de
rubrique Dotations aux amortissements pour dépréciation des
toute valeur résiduelle non garantie.
immobilisations corporelles et incorporelles. Pour les immeubles
Les intérêts compris dans les loyers sont enregistrés en Intérêts d’exploitation et de placement, le Groupe a appliqué cette
et produits assimilés au compte de résultat de façon à dégager approche en retenant a minima les composants et durées
un taux de rentabilité périodique constant sur l’investissement d’amortissements suivants :
net. En cas de baisse des valeurs résiduelles non garanties
retenues pour le calcul de l’investissement brut du bailleur dans Infrastructures Gros œuvre 50 ans
le contrat de location financement, la valeur actualisée de cette
baisse est enregistrée dans la rubrique Charges des autres Etanchéité, toiture 20 ans
activités du compte de résultat par contrepartie d’une réduction Façades 30 ans
de la créance de location financement à l’actif du bilan.
Installations techniques Ascenseurs
Les immobilisations issues d’opérations de location simple sont
Installations électriques
présentées à l’actif du bilan parmi les immobilisations
corporelles dans la rubrique Immobilisations corporelles et Groupes électrogènes
incorporelles, et lorsqu’il s’agit d’immeubles, ces derniers sont
Climatisation, désenfumage
classés en Immeubles de placement. Les revenus des loyers
10 à 30 ans
sont enregistrés de manière linéaire sur la durée du bail dans la Câblages techniques
rubrique Produits des autres activités du compte de résultat.
Installations de sûreté et de
Par ailleurs, le traitement comptable des produits facturés au
surveillance
titre des prestations de maintenance connexes aux activités de
location simple a pour objet de refléter, sur la durée des Plomberie, canalisations
contrats de location, une marge constante entre ces produits et Protection incendie
les charges encourues.
Agencements Finitions, second œuvre, abords 10 ans
Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées ENGAGEMENTS SUR LES CONTRATS D’EPARGNE-
d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des LOGEMENT
durées d’utilité des biens considérés, qui ont généralement été
Les comptes et les plans d’épargne-logement proposés à la
estimées dans les fourchettes suivantes :
clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre
de la loi n° 65-554 du 10 juillet 1965 associent une phase de
Matériel et outillage 5 ans collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une
Matériel de transport 4 ans phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts
immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement
Mobilier 10 à 20 ans conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte.
Matériel de bureau 5 à 10 ans Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont
enregistrés au coût amorti.
Matériel informatique 3 à 5 ans
Ces instruments génèrent pour le Groupe des engagements de
Logiciels créés ou acquis 3 à 5 ans deux natures : une obligation de prêter au client dans le futur à
Concessions, brevets, licences, etc. 5 à 20 ans un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat et une obligation
de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture
Les immobilisations font l’objet de tests de dépréciation dès du contrat pour une durée indéterminée.
l’apparition d’indices de perte de valeur, et au moins une fois
Les engagements aux conséquences défavorables pour le
par an pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles à
Groupe font l’objet de provisions présentées au passif du bilan
durée non définie. L’existence d’indices de perte de valeur est
et dont les variations sont enregistrées en Produit net bancaire
appréciée à chaque date de clôture. Les tests de dépréciation
au sein de la marge d’intérêt. Ces provisions ne sont relatives
sont réalisés en regroupant les immobilisations par unité
qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans
génératrice de trésorerie. En cas de perte de valeur, une
d’épargne-logement existant à la date de calcul de la provision.
dépréciation est enregistrée en résultat sur la ligne Dotations
aux amortissements pour dépréciation des immobilisations Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans
corporelles et incorporelles, elle peut être reprise lorsque les d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les
conditions qui ont conduit à sa constatation sont modifiées. engagements relatifs à des générations différentes de plans
Cette dépréciation vient réduire la base amortissable et modifie d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne-
ainsi de manière prospective le plan d’amortissement de l’actif logement qui constitue une seule et même génération d’autre
déprécié. part.
Les plus ou moins-values de cession d’immobilisations Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont
d’exploitation sont enregistrées en Gains ou pertes nets sur évalués par différence entre les encours d’épargne moyens
autres actifs, tandis que les résultats sur immeubles de attendus et les encours d’épargne minimum attendus, ces deux
placement sont classés au sein du Produit net bancaire dans la encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des
rubrique Produits des autres activités. observations historiques des comportements effectifs des
clients.
PROVISIONS
Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent
Les provisions, autres que celles afférentes à des risques de les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la
crédit ou à des avantages du personnel, représentent des date de clôture ainsi que les crédits futurs considérés comme
passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de statistiquement probables sur la base des encours au bilan à la
façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence date de calcul d’une part et des observations historiques des
d’une obligation du Groupe à l’égard d’un tiers dont il est comportements effectifs des clients d’autre part.
probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de
ressources au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs
équivalente attendue de celui-ci. prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération
donnée. Ces résultats sont mesurés par référence aux taux
Le montant de la sortie de ressources attendue est alors offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne
actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors et de financement équivalents, en cohérence avec la durée de
que l’effet de cette actualisation présente un caractère vie estimée des encours et leur date de mise en place.
significatif. Les dotations et reprises sur ces provisions sont
enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature
des dépenses futures ainsi couvertes.
Le Groupe inscrit initialement à son bilan les garanties PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTROLE
financières données, considérées comptablement comme des
Les Participations ne donnant pas le contrôle correspondent à
instruments financiers non dérivés, pour leur juste valeur puis
la part d’intérêt dans les filiales consolidées par intégration
les évalue ultérieurement au montant le plus élevé entre le
globale qui n’est pas attribuable directement ou indirectement
montant de l’obligation et le montant initialement enregistré
au Groupe. Elles regroupent les instruments de capitaux
diminué le cas échéant de l’amortissement cumulé de la
propres émis par ces filiales et non détenus par le Groupe.
commission de garantie. En cas d’indication objective de perte
de valeur, les garanties financières données font l’objet d’une
ACTIONS PROPRES
provision au passif du bilan.
Les actions Société Générale détenues par le Groupe sont
DISTINCTION ENTRE DETTES ET CAPITAUX PROPRES portées en déduction des capitaux propres consolidés quel
Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés en que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont
totalité ou en partie d’instruments de dettes ou de capitaux éliminés du compte de résultat consolidé.
propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle Les instruments financiers dérivés ayant comme sous-jacent les
pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie aux détenteurs des actions Société Générale ou les actions de filiales contrôlées
titres. par le Groupe de façon exclusive et qui sont obligatoirement
dénoués par l’échange d’un montant fixe de trésorerie (ou d’un
Š Titres subordonnés à durée indéterminée autre actif financier) pour un montant fixe d’actions propres
Compte tenu de leurs caractéristiques, les titres subordonnés à (autres que des dérivés) sont inscrits lors de leur
durée indéterminée émis par le Groupe et n’intégrant pas des enregistrement initial parmi les capitaux propres. Les primes
clauses discrétionnaires relatives au paiement des intérêts ainsi payées ou reçues au titre de ces instruments financiers dérivés
que les actions émises par une filiale du Groupe dans le cadre qualifiés d’instruments de capitaux propres sont comptabilisées
du financement de son activité de crédit-bail immobilier sont directement en Capitaux propres, les variations de juste valeur
qualifiés d’instruments de dettes. de ces dérivés n’étant pas comptabilisées.
Ces titres subordonnés à durée indéterminée sont alors classés Les autres instruments financiers dérivés ayant comme sous-
en Dettes subordonnées. jacent des actions propres sont quant à eux comptabilisés au
bilan en juste valeur comme les instruments financiers dérivés
A contrario, les titres subordonnés à durée indéterminée émis n’ayant pas comme sous-jacent des actions propres.
par le Groupe et intégrant des clauses discrétionnaires relatives
au paiement des intérêts sont qualifiés d’instruments de PRODUITS ET CHARGES D’INTERETS
capitaux propres.
Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le
Emis par Société Générale, ces titres sont présentés parmi les compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués
Instruments de capitaux propres et réserves liées. au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Š Actions de préférence Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les
décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la
Compte tenu du caractère discrétionnaire de la décision de
durée de vie prévue de l’instrument financier de manière à
verser un dividende aux porteurs, les actions de préférence
obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif
émises par le Groupe sont qualifiées d’instruments de capitaux
financier. Le calcul de ce taux prend en considération les flux
propres.
de trésorerie estimés sur la base des modalités contractuelles
Emises par des filiales, ces actions de préférence sont de l’instrument financier sans tenir compte des pertes sur crédit
présentées parmi les Participations ne donnant pas le contrôle. futures et il inclut par ailleurs les commissions payées ou
Les rémunérations versées aux porteurs de ces dernières sont reçues entre les parties au contrat dès lors qu’elles sont
inscrites en Participations ne donnant pas le contrôle au assimilables à des intérêts, les coûts de transaction ainsi que
compte de résultat. toutes les primes et décotes.
Dès qu’un actif financier ou un groupe d’actifs financiers 䡲 des avantages à long terme, tels que les rémunérations
similaires a été déprécié à la suite d’une perte de valeur, les variables différées, les médailles du travail ou le compte
produits d’intérêts ultérieurs sont comptabilisés en résultat en épargne temps ;
Intérêts et produits assimilés sur la base du taux d’intérêt
䡲 des indemnités de fin de contrat de travail.
effectif utilisé pour actualiser les flux de trésorerie futurs en vue
d’évaluer la perte de valeur. Par ailleurs, hormis celles relatives Š Avantages postérieurs à l’emploi
aux avantages du personnel, les provisions inscrites au passif
du bilan génèrent comptablement des charges d’intérêts Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations
calculées sur la base du taux d’intérêt utilisé afin d’actualiser le définies ou à prestations définies.
montant de la sortie de ressources attendu. Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels
l’obligation du Groupe se limite uniquement au versement d’une
PRODUITS NETS DE COMMISSIONS SUR PRESTATIONS cotisation, mais ne comportent aucun engagement du Groupe
DE SERVICES sur le niveau des prestations fournies. Les cotisations versées
Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de constituent des charges de l’exercice.
commissions sur prestations de services en fonction de la Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour
nature des prestations auxquelles elles se rapportent. lesquels le Groupe s’engage formellement ou par obligation
Les commissions rémunérant des services continus, telles implicite sur un montant ou un niveau de prestations et
certaines commissions sur moyens de paiement, les droits de supporte donc le risque à moyen ou long terme.
garde sur titres en dépôt, ou les commissions sur abonnements Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions
télématiques, sont étalées en résultat sur la durée de la pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle
prestation rendue. Les commissions rémunérant des services est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants
ponctuels, telles les commissions sur mouvements de fonds, les selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode
commissions d’apport reçues, les commissions d’arbitrage, ou d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques, de
les pénalités sur incidents de paiement, sont intégralement départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux
enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée dans la d’actualisation et d’inflation.
rubrique Produits de commissions – Prestations de services et
Autres. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes
répondant à la définition d’actifs du régime, la provision
Dans le cadre des opérations de syndication, le taux d’intérêt destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de
effectif de la fraction de financement conservée à l’actif du la juste valeur de ces fonds.
Groupe est aligné sur celui des autres participants en y
intégrant si nécessaire une quote-part des commissions de Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul
prise ferme et de participation ; le solde de ces commissions (départs anticipés, taux d’actualisation…) ou constatées entre
est enregistré en résultat à la fin de la période de syndication. les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs
Les commissions d’arrangement sont prises en résultat à la de couverture…) constituent des écarts actuariels (gains ou
date de conclusion juridique de l’opération. Ces commissions pertes). Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie active
sont portées au compte de résultat dans la rubrique Produits de moyenne résiduelle attendue des membres du personnel
commissions – Opérations sur marchés primaires. bénéficiaires du régime concerné dès lors qu’ils excèdent la
plus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) :
FRAIS DE PERSONNEL 䡲 10% de la valeur actualisée de l’engagement au titre des
La rubrique Frais de personnel comprend l’ensemble des prestations définies ;
dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le 䡲 10% de la juste valeur des actifs à la fin de l’exercice
montant de la participation et de l’intéressement des salariés se précédent.
rattachant à l’exercice, ainsi que les charges des différents
En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le
régimes de retraite du Groupe et les charges liées à
coût des services passés est étalé sur la durée résiduelle
l’application par le Groupe de la norme IFRS 2 « Paiement
d’acquisition des droits.
fondé sur des actions ».
La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre
AVANTAGES DU PERSONNEL des régimes à prestations définies comprend :
Les sociétés du Groupe, en France et à l’étranger, peuvent 䡲 les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût
accorder à leurs salariés : des services rendus) ;
䡲 des avantages postérieurs à l’emploi, tels que les régimes de 䡲 le coût financier correspondant à l’effet de la
retraite ou indemnités de fin de carrière ; désactualisation ;
䡲 le produit attendu des placements dans les fonds de Les méthodes retenues pour la valorisation des plans du
couverture (rendement brut) ; Groupe sont le modèle binomial lorsque le Groupe dispose de
statistiques suffisantes pour intégrer via ce modèle le
䡲 l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des
services passés ; comportement des bénéficiaires des options d’un plan ou, à
défaut, le modèle Black & Scholes ou encore Monte Carlo.
䡲 l’effet des réductions et liquidations de régimes. Cette évaluation est réalisée par un actuaire indépendant.
Š Avantages à long terme Pour les paiements en actions dénoués par remise
Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai d’instruments de capitaux propres (actions gratuites et options
supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant d’achat ou de souscription d’actions Société Générale), la juste
lequel ces derniers ont rendu les services correspondants. La valeur de ces instruments, calculée en date de notification est
méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les étalée en charges sur la période d’acquisition des droits par
avantages postérieurs à l’emploi, au traitement près des écarts contrepartie de la rubrique Instruments de capitaux propres et
actuariels et des coûts des services passés qui sont réserves liées en capitaux propres. A chaque date de clôture,
comptabilisés immédiatement en résultat. le nombre de ces instruments est révisé pour tenir compte des
conditions de performance et de présence et ajuster le coût
PAIEMENT SUR BASE D’ACTIONS SOCIETE GENERALE OU global du plan initialement déterminé ; la charge comptabilisée
ACTIONS EMISES PAR DES ENTITES CONSOLIDEES dans la rubrique Rémunérations du personnel depuis l’origine
Les paiements en actions englobent : du plan est alors ajustée en conséquence.
䡲 les paiements en instruments de capitaux propres ; Pour les paiements en actions dénoués par règlement en
espèces (options d’achat d’actions sur sociétés non cotées et
䡲 les versements en espèces dont le montant dépend de
rémunérations indexées sur le cours de l’action Société
l’évolution de la valeur des instruments de capitaux propres.
Générale), la juste valeur de ces options est étalée en charges
Les paiements sur base d’actions donnent lieu à sur la période d’acquisition des droits par contrepartie d’un
l’enregistrement systématique d’une charge de personnel compte de dettes au passif du bilan en Autres passifs –
inscrite dans la rubrique Rémunérations du personnel selon les Charges à payer sur engagements sociaux. Cette dette est
modalités décrites ci-après. réévaluée à sa juste valeur par résultat jusqu’à son règlement.
Š Le Plan mondial d’actionnariat salarié COUT DU RISQUE
Le Groupe permet à ses salariés et retraités de participer à une Le contenu de la rubrique Coût du risque se limite aux dotations
augmentation de capital annuelle spécifique dans le cadre du nettes des reprises aux dépréciations pour risques de
Plan mondial d’actionnariat salarié. Des actions nouvelles sont contrepartie et provisions pour litiges. Les dotations nettes aux
proposées avec une décote en contrepartie d’une période provisions sont classées par nature dans les rubriques du
d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti est enregistré compte de résultat correspondantes.
dans les charges de l’exercice dans la rubrique Frais de
personnel – Participation, intéressement, abondement et IMPOTS SUR LE RESULTAT
décote. Cet avantage se mesure comme étant la différence
Š Impôts courants
entre la juste valeur des titres acquis et le prix d’acquisition
payé par le salarié, le tout multiplié par le nombre d’actions La charge d’impôt courant est déterminée sur la base des
effectivement souscrites. La juste valeur des titres acquis est bénéfices imposables de chaque entité fiscale consolidée en
déterminée en intégrant la condition légale d’incessibilité appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur dans le
associée, sur la base des paramètres de marché (notamment le pays d’implantation de l’entité.
taux d’emprunt) applicables aux acteurs de marché Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuille
bénéficiaires de ces titres incessibles pour reconstituer une titres, lorsqu’ils sont utilisés en règlement de l’impôt sur les
situation de libre disposition des titres. sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la
même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La
Š Autres paiements basés sur des actions
charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique
Le Groupe peut attribuer à certains de ses salariés des options Impôts sur les bénéfices du compte de résultat.
d’achat ou de souscription d’actions, des actions gratuites ou
des rémunérations indexées sur le cours de l’action Société Š Impôts différés
Générale et réglées en espèces. Les impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une
Les options sont évaluées à leur juste valeur à la date de différence temporaire est identifiée entre les valeurs
notification aux salariés sans attendre que les conditions comptables des actifs et passifs figurant au bilan et leurs
nécessaires à leur attribution définitive soient remplies, ni que valeurs fiscales respectives lorsque ces différences ont une
les bénéficiaires exercent leurs options. incidence sur les paiements futurs d’impôts. Les impôts différés
sont calculés au niveau de chaque entité fiscale en appliquant pour sinistres à payer. Les risques couverts sont
les règles d’imposition en vigueur dans le pays d’implantation et majoritairement les risques protection habitations, auto et
en utilisant le taux d’impôt voté ou quasi-voté qui devrait être en garanties accidents de la vie.
vigueur au moment où la différence temporaire se retournera.
En application des principes définis par la norme IFRS 4 et
Ces impôts différés sont ajustés en cas de changement de taux
conformément à la réglementation locale applicable au regard
d’imposition. Leur calcul ne fait l’objet d’aucune actualisation.
de cette dernière, les contrats d’assurance avec une clause de
Des actifs d’impôt différé peuvent résulter de différences
participation aux bénéfices discrétionnaire font l’objet d’une
temporaires déductibles ou de pertes fiscales reportables. Les
« comptabilité miroir » consistant à comptabiliser dans le poste
actifs d’impôt différé ne sont comptabilisés que s’il est probable
Participation aux bénéfices différée les écarts de valorisation
que l’entité fiscale concernée a une perspective de
positive ou négative des actifs financiers qui, potentiellement,
récupération sur un horizon déterminé, notamment par
reviennent aux assurés. Cette provision à la participation aux
l’imputation de ces différences et pertes reportables sur des
bénéfices différée est déterminée de sorte à refléter les droits
bénéfices imposables futurs.
potentiels des assurés sur les plus-values latentes relatives aux
Les impôts courants et différés sont comptabilisés en charges instruments financiers valorisés en juste valeur ou leurs
ou en produits d’impôts dans la rubrique Impôts sur les participations potentielles aux pertes en cas de moins-values
bénéfices du compte de résultat consolidé à l’exception des latentes.
impôts différés se rapportant à des Gains et pertes Afin de démontrer le caractère recouvrable de l’actif de
comptabilisés directement en capitaux propres parmi les Gains participation aux bénéfices différée en cas de moins-value latente
et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, pour nette, il est démontré que les besoins de liquidité survenant dans
lesquels la charge ou le produit est inscrit dans cette même un environnement économique défavorable n’imposent pas de
rubrique des capitaux propres. vendre des actifs en situation de moins-values latentes. Pour cela,
les approches suivantes sont retenues :
ACTIVITES D’ASSURANCE
La première consiste à simuler des scenarii de stress
Š Actifs et passifs financiers
déterministes (« normés » ou extrêmes). On démontre que dans
Les actifs et passifs financiers des entreprises d’assurance du ces scenarii, il n’y a pas de réalisation de moins-values
Groupe sont comptabilisés et évalués conformément aux significatives au titre des actifs en stock à la date d’inventaire
dispositions applicables aux instruments financiers telles que dans les scenarii testés.
décrites précédemment.
L’objectif de la seconde approche est de s’assurer qu’à moyen-
Š Provisions techniques des entreprises d’assurance long terme, les ventes réalisées pour faire face aux besoins de
liquidité ne génèrent pas de moins-values significatives. Cette
Les provisions techniques correspondent aux engagements
approche est vérifiée sur des projections réalisées à partir de
des entreprises d’assurance vis-à-vis des assurés et des
scenarii extrêmes.
bénéficiaires des contrats.
Par ailleurs, le test d’adéquation des passifs est effectué
En application de la norme IFRS 4 sur les contrats d’assurance,
semestriellement au moyen d’un modèle stochastique faisant
les provisions techniques des contrats d’assurance-vie et
appel à des hypothèses de paramètres conformes à ceux
d’assurance non-vie restent calculées selon les mêmes
utilisés pour la MCEV (Market Consistent Embedded Value). Ce
méthodes que celles définies par la réglementation locale.
test prend en compte l’ensemble des cash-flows futurs
Les provisions techniques des contrats d’assurance-vie sont contractuels y compris les frais de gestion, les commissions, les
constituées principalement des provisions mathématiques qui options et garanties sur les contrats.
correspondent à la différence entre les valeurs actuelles des
engagements respectivement pris par l’assureur et par les
assurés et des provisions pour sinistres à payer. Les risques 䡵 3. Présentation des états financiers
couverts sont majoritairement les risques décès, l’invalidité et UTILISATION DU FORMAT D’ETATS DE SYNTHESE
l’incapacité de travail. BANCAIRE RECOMMANDE PAR LE CONSEIL NATIONAL DE
Les provisions techniques des contrats en unités de compte LA COMPTABILITE
avec clause discrétionnaire de participation aux bénéfices ou En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le
avec une clause d’assurance significative sont évaluées en format des états de synthèse utilisé est conforme au format des
date d’inventaire en fonction de la valeur de réalisation des états de synthèse proposé par l’organisme français de
actifs servant de supports à ces contrats. normalisation comptable, le Conseil National de la Comptabilité,
Les provisions techniques des contrats d’assurance non-vie dans sa recommandation n° 2009-R-04 du 2 juillet 2009.
regroupent des provisions pour primes non acquises (quote- En application des amendements aux normes IFRS 3 et IAS 27
part de primes émises se rapportant aux exercices suivants) et révisées, le libellé des rubriques « Intérêts minoritaires » au
bilan et dans le compte de résultat consolidés est remplacé par 䡲 elles sont traitées dans le cadre d’une même stratégie ;
« Participations ne donnant pas le contrôle ». Ce changement
de libellé n’a pas d’incidence significative sur le contenu de ces
䡲 elles sont négociées sur le même marché organisé ;
rubriques. 䡲 le dénouement des options par livraison physique des actifs
sous-jacents n’est pas possible sur ces marchés organisés ;
REGLE DE COMPENSATION DES ACTIFS ET DES PASSIFS
FINANCIERS 䡲 elles ont les mêmes caractéristiques (compensation des
options d’achat avec des options d’achat d’une part et des
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un options de vente avec des options de vente d’autre part) ;
solde net est présenté au bilan lorsque le Groupe a un droit
juridiquement exécutoire de compenser les montants 䡲 elles ont le même sous-jacent, la même devise et la même
comptabilisés et a l’intention, soit de régler le montant net, soit date d’échéance.
de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIE
Le Groupe inscrit au bilan le montant net des contrats de prise
et de mise en pensions livrées sur titres qui respectent les A fin d’élaboration du tableau des flux de trésorerie, la
conditions suivantes : trésorerie et l’équivalent de trésorerie comprennent les comptes
de caisse, les dépôts et les prêts et emprunts à vue auprès des
䡲 ils sont conclus avec la même entité juridique ; banques centrales et des établissements de crédit.
䡲 ils présentent la même date d’échéance certaine dès l’origine
RESULTAT PAR ACTION
des opérations ;
Le bénéfice par action est calculé en divisant le bénéfice net
䡲 ils sont couverts sous l’égide d’un contrat cadre prévoyant un
attribuable aux actionnaires ordinaires par le nombre moyen
droit permanent et opposable aux tiers à compenser les
pondéré d’actions ordinaires en circulation pour la période, à
sommes dues le même jour ;
l’exception des actions propres. Le bénéfice net attribuable aux
䡲 ils se dénouent au travers d’un système de règlement/ actionnaires ordinaires est établi en tenant compte des droits
livraison garantissant la livraison des titres contre la réception aux dividendes des actionnaires privilégiés tels que les
des montants d’espèces associés. porteurs d’actions de préférence ou de titres subordonnés ou
super subordonnés classés en capitaux propres. Le bénéfice
Le Groupe inscrit également au bilan le montant net de la juste
dilué par action reflète la dilution potentielle qui pourrait survenir
valeur des options sur indices, négociées sur un marché
en cas de conversion des instruments dilutifs en actions
organisé, ayant comme sous-jacents des actions au sein d’une
ordinaires. Il est ainsi tenu compte de l’effet dilutif des plans
même entité juridique qui respectent les conditions suivantes :
d’options et d’attribution d’actions gratuites. Cet effet dilutif a
䡲 le marché sur lequel elles sont traitées oblige un règlement été déterminé en application de la méthode du rachat d’actions.
en net ;
Amendement à IAS 32 « Classement des émissions de droits » 23 décembre 2009 1er février 2010
Amendements à IFRS 1 « Exemption limitée de l’obligation de fournir des informations comparatives selon IFRS 7 pour les premiers
adoptants » 30 juin 2010 1er juillet 2010
IAS 24 révisée « Information relative aux parties liées » 19 juillet 2010 1er janvier 2011
Modification d’ IFRIC 14 « Paiements d’avance d’exigences de financement minimal » 19 juillet 2010 1er janvier 2011
IFRIC 19 « Extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres » 23 juillet 2010 1er juillet 2010
Š Amendement à IAS 32 « Classement des émissions de Š Modification d’IFRIC 14 « Paiements d’avance d’exigences
droits » de financement minimal »
Cet amendement traite de la comptabilisation des droits de Cet amendement précise les conditions dans lesquelles un actif
souscription (droits préférentiels de souscription, options, net peut être comptabilisé au titre d’un régime d’avantages
warrants…) émis dans une monnaie fonctionnelle autre que postérieurs à l’emploi en cas de versement exceptionnel
celle de l’émetteur. Ces droits étaient auparavant comptabilisés effectué d’avance et permettant de diminuer les contributions
comme des dérivés. A présent, sous certaines conditions futures.
restrictives, ils peuvent être classés en capitaux propres quelle
que soit la devise dans laquelle leur prix d’exercice est libellé. Š IFRIC 19 « Extinction de passifs financiers avec des
instruments de capitaux propres »
Š Amendements à IFRS 1 « Exemption limitée de l’obligation
Cette interprétation précise le traitement comptable dans les
de fournir des informations comparatives selon IFRS 7 pour
comptes du débiteur d’un échange d’instruments de dettes
les premiers adoptants »
contre des instruments de capitaux propres. Ces derniers
Les premiers adoptants sont autorisés à utiliser, au même titre doivent être évalués à leur juste valeur. L’écart entre la valeur
que les préparateurs existants d’états financiers selon les comptable de la dette éteinte et la juste valeur retenue pour
normes IFRS, les dispositions transitoires incluses dans les l’évaluation des instruments de capitaux propres émis doit être
amendements IFRS 7 « Amélioration des informations à fournir comptabilisé en résultat.
sur les instruments financiers ».
NORMES COMPTABLES ET INTERPRETATIONS NON ENCORE ADOPTEES PAR L’UNION EUROPEENNE AU 31 DECEMBRE
2010
12 novembre 2009 et
IFRS 9 « Instruments financiers – Phase 1 : classement et évaluation » 28 octobre 2010 1er janvier 2013
Amélioration aux IFRS – mai 2010 6 mai 2010 1er juillet 2010 au plus tôt
Amendement à IFRS 7 « Informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers » 7 octobre 2010 1er juillet 2011
Amendement à IAS 12 « Impôt différé : recouvrement d’actifs sous-jacents » 20 décembre 2010 1er janvier 2012
Š IFRS 9 « Instruments financiers – Phase 1 : classement et Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes)
évaluation » seront enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en
vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et de
Cette norme, qui représente la première phase de la refonte de
présenter des caractéristiques standards (les flux de trésorerie
la norme IAS 39, définit les nouvelles règles de classement et
devant correspondre uniquement à des remboursements de
d’évaluation des actifs et des passifs financiers. La
principal et à des intérêts sur le principal). A défaut, ces
méthodologie de dépréciation des actifs financiers, ainsi que
instruments financiers seront évalués à la juste valeur par
les opérations de couverture feront l’objet de phases ultérieures
résultat.
qui viendront compléter la norme IFRS 9.
Š Le fonds The Global Commodities Finance Fund Limited est détenue à 67,75%. A l’issue de cette opération, le taux de
sorti du périmètre de consolidation suite au rachat de toutes détention du Groupe dans Fraer augmente de 5,68% pour
les parts et le transfert de tous ses actifs et passifs dans s’établir à 73,43%.
Société Générale S.A.
Š Un rachat de minoritaires et l’évolution de l’auto contrôle ont
Š La participation du Groupe dans La Marocaine Vie passe de fait augmenter de 2,25% le taux de détention du Groupe
85,97% à 88,88% suite à une augmentation de capital dans Boursorama S.A. qui s’élève à présent à 57,78%.
inégalement souscrite.
Š En conséquence d’une augmentation de capital dans
Š Le Groupe a déconsolidé, au cours du premier semestre laquelle Société Générale S.A. a souscrit au-delà de sa
2010, sa filiale Clickoptions qui a été fusionnée avec Société quote-part, le Groupe a porté sa participation dans Geniki à
Générale S.A. au cours du second semestre. 88,44%, soit une hausse de 34,47%.
Š La participation dans Banka Société Générale Albania Sh.A., Š La participation du Groupe dans Rosbank s’établit en hausse
anciennement nommée Banka Popullore Sh.A, avait été de 9,56% à 74,89% par l’effet conjugué d’une augmentation
portée à 85,94%, soit une augmentation de 10,93% par de capital et de rachats de minoritaires. Par ailleurs, dans le
rapport au 31 décembre 2009, sous le double effet d’un cadre de la réorganisation de son dispositif en Russie, le
rachat de minoritaires et d’une augmentation de capital Groupe a enregistré une dette matérialisant son engagement
inégalement souscrite. à racheter 2,53% de Rosbank, après que celle-ci ait fusionné
avec BSGV.
Š La participation dans Boursorama S.A. passait à 55,53%, soit
une baisse de 0,25% par rapport au 31 décembre 2009, Š Le taux d’intérêt du Groupe dans New Esporta Holding
suite à une augmentation de capital réservée liée à la levée Limited baisse de 90,54% à 90,18% suite à une
de stock-options. augmentation de capital à laquelle le Groupe n’a pas
Š La participation du Groupe dans New Esporta Holding souscrit.
Limited passe de 96,77% à 90,54%, soit une variation de Š Le rachat par Société Générale des minoritaires de Lightning
6,23% par rapport au 31 décembre 2009, du fait d’une Asset Finance Limited a entraîné une hausse de 49% de la
dilution sur une augmentation de capital souscrite par la participation du Groupe dans cette entité, la portant ainsi à
direction. 100%.
䡲 Au cours du second semestre 2010 : En application d’IFRS 5, les actifs et passifs qui seront cédés à
Š Le Groupe a augmenté sa participation dans Bank Republic Amundi courant 2011 sont classés dans les rubriques Actifs et
de 1,18% pour la porter à 81,18% à l’issue d’une Passifs non courants destinés à être cédés.
augmentation de capital.
Š Le Groupe, via sa filiale Crédit du Nord, a réalisé l’acquisition
de 100% de la Société Marseillaise de Crédit en septembre 䡵 2. Regroupements d’entreprises
2010. Celle-ci a été consolidée par intégration globale au
sein du sous-groupe Crédit du Nord. Le principal regroupement d’entreprises réalisé au cours du
2e semestre 2010 par le Groupe est l’acquisition de la Société
Š SG Asset Management Banque sort du périmètre de
Marseillaise de Crédit. L’allocation du prix d’acquisition a été
consolidation du Groupe après la fusion dont elle a fait l’objet
réalisée de manière provisoire et pourra faire l’objet
dans Société Générale S.A.
d’ajustements dans les 12 mois suivant la date d’acquisition.
Š Le groupe Société Générale a cédé sa participation de 49%
dans Gaselys, en septembre 2010, après l’exercice par
GDF-Suez de l’option d’achat qu’il détenait. La quote-part de
Acquisition de la Société Marseillaise de
mise en équivalence de cette entité avait été reclassée en Crédit
Actifs non courants destinés à être cédés au cours du
Le Groupe, via sa filiale Crédit du Nord détenue à 100%, a
premier semestre 2010.
acquis la totalité du capital de la Société Marseillaise de Crédit
Š Le Groupe a finalisé la cession du groupe ECS qui est ainsi le 21 septembre 2010 auprès du groupe BPCE pour un montant
sorti du périmètre de consolidation en octobre 2010. Les de 872 M EUR.
actifs et passifs de ce groupe étaient reclassés en Actifs et
L’opération a obtenu préalablement l’autorisation de l’Autorité
Passifs non courants destinés à être cédés au 30 juin 2010.
de contrôle prudentiel et de l’Autorité de la Concurrence et
Š Adria Leasing Spa détenue par le Groupe à hauteur de recueilli l’avis des Instances Représentatives du Personnel
100%, a été fusionnée dans Fraer Leasing Spa qui était compétentes.
Cette prise de contrôle conduit le Groupe à consolider en Dans une deuxième partie, elle détaille les méthodes retenues
intégration globale cette acquisition. pour la valorisation des instruments financiers affectés par la
Fondée en 1865, la Société Marseillaise de Crédit est un acteur crise financière.
bancaire important du Sud-Est de la France où elle bénéficie La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être
d’un fort ancrage régional et d’une marque reconnue. échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées,
Disposant de 144 agences, la Société Marseillaise de Crédit consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence
compte près de 200 000 clients et emploie plus de 1 200 normale.
collaborateurs.
En date d’acquisition, les actifs et passifs identifiables de la 䡵 1. Méthodes de valorisation
Société Marseillaise de Crédit sont les suivants : 1.1. INSTRUMENTS FINANCIERS EN JUSTE VALEUR AU
(En M EUR) BILAN
Actif Pour les instruments financiers évalués en juste valeur au bilan,
Créances sur les établissements de crédit 581 la juste valeur est déterminée prioritairement en fonction de prix
cotés sur un marché actif. Ces prix peuvent être ajustés, le cas
Créances sur la clientèle 2 613
échéant s’ils ne sont pas disponibles à la date de clôture ou si
Autres actifs courants 445 la valeur de compensation ne reflète pas les prix de transaction.
Immobilisations 108 Cependant, du fait notamment de la multiplicité des
Autres 83 caractéristiques des instruments financiers négociés de gré à
Total Actif 3 830 gré sur les marchés financiers, un grand nombre de produits
financiers traités par le Groupe ne fait pas l’objet d’une cotation
Passif
directe sur les marchés.
Dettes envers les établissements de crédit 12
Pour ces produits, la juste valeur est déterminée à l’aide de
Comptes créditeurs – clientèle 3 280 techniques de valorisation couramment utilisées par les
Autres 177 intervenants sur le marché pour évaluer des instruments
Fonds propres 361 financiers telles que l’actualisation des flux futurs pour les
swaps ou le modèle de Black & Scholes pour certaines options
Total Passif 3 830
et utilisant des paramètres de valorisation dont la valeur est
La différence de première consolidation est en cours estimée sur la base des conditions de marché existant à la
d’affectation. L’écart d’acquisition provisoire ainsi constaté en clôture. Préalablement à leur utilisation, ces modèles de
date de prise de contrôle dans l’unité génératrice de trésorerie valorisation font l’objet d’une validation indépendante par les
« Crédit du Nord » s’élève à 511 M EUR. experts du département des risques de marché de la Direction
des risques du Groupe qui complètent cette validation a priori
SMC a contribué au résultat net de l’ensemble consolidé pour
par des contrôles de cohérence a posteriori. Par ailleurs, les
un montant de 4 M EUR au titre de l’année 2010.
paramètres utilisés dans les modèles de valorisation, qu’ils
proviennent de données observables sur les marchés ou non,
Note 3 font l’objet de contrôles mensuels approfondis par les experts
du département des risques de marché de la Direction des
risques du Groupe, complétés si besoin par les réserves
Juste valeur des instruments financiers nécessaires (bid-ask, liquidité).
Cette note précise, dans une première partie, les méthodes de A des fins d’information en annexe des comptes consolidés, les
valorisation utilisées par le Groupe pour la détermination de la instruments financiers en juste valeur au bilan sont présentés
juste valeur des instruments financiers présentée dans les selon une hiérarchie des justes valeurs qui reflète l’importance
notes suivantes : note 6 « Actifs et passifs financiers à la juste des données utilisées pour réaliser les évaluations. La hiérarchie
valeur par résultat », note 7 « Instruments dérivés de des justes valeurs se composera des niveaux suivants :
couverture », note 8 « Actifs financiers disponibles à la vente »,
note 9 « Prêts et créances sur les établissements de crédit », 䡲 niveau 1 (N1) : instruments valorisés par des prix (non
ajustés) cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des
note 10 « Prêts et créances sur la clientèle », note 12
passifs identiques. Il s’agit essentiellement d’actions,
« Opérations de location financement et assimilées », note 13
d’obligations d’Etats et de dérivés ;
« Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », note 11
« Portefeuilles reclassés », note 19 « Dettes envers les 䡲 niveau 2 (N2) : instruments valorisés à l’aide de données
établissements de crédit », note 20 « Dettes envers la autres que les prix cotés visés au niveau 1 et qui sont
clientèle » et note 21 « Dettes représentées par un titre ». observables pour l’actif ou le passif concerné, soit
directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des 䡲 valorisation sur la base d’une transaction récente relative au
données dérivées de prix). Les instruments financiers cotés secteur dans lequel évolue la société émettrice (multiple de
sur des marchés considérés comme insuffisamment actifs résultats, multiple d’actifs,…) ;
ainsi que ceux négociés sur des marchés de gré à gré sont
présentés dans ce niveau. Les prix publiés par une source 䡲 quote-part d’actif net réévalué détenue.
externe, dérivés de l’évaluation d’instruments similaires, sont Pour les titres non cotés significatifs, les valorisations réalisées
considérés comme des données dérivées de prix ; sur la base des méthodes précitées sont complétées en
utilisant des méthodologies fondées sur l’actualisation des flux
䡲 niveau 3 (N3) : instruments pour lesquels les données
utilisées pour la valorisation ne sont pas basées sur des futurs générés par l’activité de la société émettrice et
données observables de marché (données non déterminés à partir de business plans, ou sur des multiples de
observables). Il s’agit essentiellement des instruments pour valorisation de sociétés équivalentes.
lesquels la marge commerciale n’est pas comptabilisée
immédiatement en résultat (dérivés ayant des échéances Š Instruments de dettes détenus (titres à revenu fixe),
plus longues que celles traitées habituellement sur les émissions structurées désignées à la juste valeur et
marchés) et des instruments financiers des « Actifs gérés en instruments financiers dérivés
extinction » dès lors que les paramètres de valorisation de La juste valeur de ces instruments financiers est déterminée par
ces produits ne sont pas observables. référence aux cours de cotation de clôture ou aux cours fournis
Les données à caractère observable doivent répondre aux par des courtiers à cette même date, lorsqu’ils sont disponibles.
caractéristiques suivantes : non propriétaires (données Pour les instruments financiers non cotés, la juste valeur est
indépendantes de la banque), disponibles, diffusées déterminée à l’aide de techniques de valorisation (Cf. note 1
publiquement, basées sur un consensus étroit et étayées par « Principales règles d’évaluation et de présentation des
des prix de transactions. comptes consolidés »). S’agissant des passifs financiers
évalués à la juste valeur, les valorisations retenues intègrent
A titre d’exemple, les données de consensus fournies par des l’effet du risque de crédit émetteur du Groupe.
contreparties externes sont considérées comme observables si
le marché sous-jacent est liquide et que les prix fournis sont Š Autres dettes
confirmés par des transactions réelles. Sur les maturités
élevées, ces données de consensus ne sont pas considérées Pour les instruments financiers cotés, la juste valeur est égale
comme observables : ainsi en est-il des volatilités implicites au cours de cotation de clôture. Pour les instruments financiers
utilisées pour valoriser les instruments optionnels sur actions non cotés, la juste valeur est déterminée par l’actualisation au
pour les horizons supérieurs à 7 ans. En revanche lorsque la taux de marché (incluant les risques de contrepartie, de non
maturité résiduelle de l’instrument devient inférieure à 7 ans, il performance et de liquidité) des flux de trésorerie futurs.
devient sensible à des paramètres observables.
1.2. LES INSTRUMENTS FINANCIERS QUI NE SONT PAS
En cas de tensions particulières sur les marchés conduisant à
EVALUES A LA JUSTE VALEUR AU BILAN
l’absence des données de référence habituelles pour valoriser
un instrument financier, la Direction des risques peut être Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués en juste
amenée à mettre en œuvre un nouveau modèle fonction des valeur au bilan, l’information chiffrée présentée ne saurait être
données pertinentes disponibles, à l’instar des méthodes interprétée comme un montant réalisable en cas de règlement
également utilisées par les autres acteurs du marché. Cela a immédiat de la totalité de ces instruments financiers.
été le cas au cours du premier semestre 2008, sur un ensemble
Les justes valeurs des instruments financiers incluent, le cas
de CDO (Collateralised Debt Obligations), CLO (Collateralised
échéant, les intérêts courus.
Loan Obligations), ABS (Asset Backed Securities), CMBS
(Commercial Mortgage Backed Securities) américains
Š Prêts, créances et opérations de location financement
(Cf. paragraphe 2 – Instruments financiers affectés par la crise
financière). La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des
Š Actions et autres titres à revenu variable créances de location financement aux grandes entreprises est
calculée, en l’absence de marché actif de ces prêts, en
Pour les titres cotés, la juste valeur est égale à leur cours de actualisant les flux de trésorerie attendus à un taux
bourse à la date de clôture. Pour les titres non cotés, la juste d’actualisation basé sur les taux d’intérêt du marché (taux
valeur est déterminée en fonction de l’instrument financier et en actuariel de référence publié par la Banque de France et taux
utilisant l’une des méthodes de valorisation suivantes : zéro coupon) en vigueur à la clôture pour des prêts ayant
䡲 évaluation sur la base d’une transaction récente relative à la sensiblement les mêmes modalités et les mêmes maturités, ces
société émettrice (entrée récente d’un tiers au capital, taux d’intérêt étant ajustés afin de tenir compte du risque de
évaluation à dire d’expert,…) ; crédit de l’emprunteur.
La juste valeur des prêts et des créances ainsi que des 2.1. CAS DES TRANCHES SUPER SENIOR ET SENIOR DE
créances de location financement sur la clientèle de la Banque CDO NON COUVERTS EXPOSES A L’IMMOBILIER
de détail, essentiellement constituée de particuliers et de petites RESIDENTIEL AUX ETATS-UNIS
ou moyennes entreprises est déterminée, en l’absence de
En l’absence de transactions observables, la valorisation des
marché actif de ces prêts, en actualisant les flux de trésorerie
tranches Super Senior et Senior de CDO non couverts exposés à
attendus aux taux de marché en vigueur à la date de clôture
l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis a été réalisée à l’aide d’un
pour les prêts de même catégorie ayant les mêmes maturités.
modèle utilisant pour l’essentiel des données non observables ou
Pour les prêts, les créances, les créances de location ne faisant pas l’objet de cotation sur un marché actif.
financement à taux variable et les prêts à taux fixe dont la durée
Dès lors qu’il y a des données observables, les résultats du
initiale est inférieure ou égale à un an, la juste valeur est
modèle sont comparés et ajustés de manière à converger.
présumée correspondre à la valeur comptable, dès lors qu’il n’y
L’approche du groupe Société Générale est centrée sur la
a pas de fluctuation significative des spreads de crédit sur les
valorisation des « pools » de prêts immobiliers individuels, sous-
contreparties concernées depuis leur entrée au bilan.
jacents des obligations structurées, de façon à estimer leur valeur,
dans un scenario prospectif de crédit stressé (par opposition à
Š Dettes envers la clientèle
une approche « Marked-to-Market »), des obligations RMBS, et,
La juste valeur des dettes envers la clientèle est présumée par voie de conséquence, celle des tranches de CDO.
correspondre, en l’absence de marché actif de ces dettes, à la
La méthodologie employée utilise quatre variables clés pour
valeur des flux futurs actualisée aux taux de marché en vigueur
valoriser les pools de prêts, à savoir la probabilité de défaut, la
à la date de clôture.
perte en cas de défaut, la vitesse de prépaiement et l’horizon
Pour les dettes à taux variable, les dépôts à vue et les dettes de défaut.
dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an, la juste
Pour rappel, des décotes complémentaires ont été passées de
valeur est présumée correspondre à la valeur comptable.
manière à prendre en compte l’illiquidité des tranches
concernées. La décote d’illiquidité est définie comme la perte
䡵 2. Instruments financiers affectés par la crise supplémentaire induite par une augmentation de 10% des
financière pertes cumulées dans le scenario de crédit (par exemple sur
les sous-jacents relevant de l’année de production 2005 de
Sur l’exercice 2010, le groupe Société Générale a continué 15% à 16,5%), complétée, pour les sous-jacents subprime de
d’être affecté par le contexte de forte volatilité des instruments 2006 et 2007, par un supplément de décote résultant d’un
financiers et d’un environnement économique incertain, alignement sur l’indice de référence ABX.
principalement sur :
L’exposition brute sur les tranches Super Senior et Senior de CDO
Š ses positions sur tranches Super Senior et Senior de CDO de RMBS « US » en juste valeur au bilan est passée de 1,6 Md
(Collateralised Debt Obligations) non couverts exposés à EUR au 31 décembre 2009 à 3,9 Md EUR au 31 décembre 2010
l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis ; suite à l’entrée dans le périmètre de six CDO de RMBS après la
Š ses positions de RMBS « US » (Residential Mortgage Backed commutation de protections acquises auprès d’un assureur
Securities) ; monoline. Sur cette position, les pertes de valeur enregistrées au
cours de l’exercice 2010 s’élèvent à 0,1 Md EUR et viennent
Š ses positions de CMBS (Commercial Mortgage Backed affecter négativement l’encours des obligations et autres
Securities) ; instruments de dettes en juste valeur par résultat présenté à l’actif
Š son exposition au risque de contrepartie sur les assureurs du bilan consolidé. L’exposition nette sur ces tranches de CDO
monolines. ressort ainsi à 1,7 Md EUR à fin décembre 2010.
TAUX DE PERTES CUMULEES (*) SUR LE SUBPRIME (CALCULES SUR LE NOMINAL INITIAL)
2.2. CAS DES RMBS « US » Groupe sur les assureurs monolines ayant accordé des
(RESIDENTIAL MORTGAGE BACKED SECURITIES) rehaussements de crédit sur les actifs comportant notamment
un sous-jacent immobilier américain prend en compte la
Pour les positions relatives aux obligations ayant pour sous-
dégradation du risque de contrepartie estimé sur ces acteurs.
jacents des risques subprime sur le secteur immobilier
résidentiel américain, il est devenu difficile, depuis le second Le resserrement des spreads de crédit ainsi que la
semestre 2007, d’observer des prix fiables individuellement sur commutation, la résiliation de protections acquises auprès d’un
tous les titres. assureur monoline et les cessions d’actifs couverts réalisées en
2010 ont entrainé une baisse de la juste valeur de la protection
Dans ces conditions, la technique de valorisation s’est appuyée
acquise auprès de ces contreparties.
sur l’utilisation de prix observables sur les indices de référence,
notamment l’indice ABX. Une duration a été déterminée pour En conséquence, l’évaluation des sommes qui pourraient être
les différents indices ABX et pour les titres RMBS en portefeuille dues au groupe Société Générale au titre des garanties
avec des hypothèses de recouvrement (positions synthétiques) monolines est passée de 3,9 Md EUR au 31 décembre 2009 à
et de pré-paiement. Le spread de crédit implicite des indices a 1,8 Md EUR au 31 décembre 2010.
ensuite été déterminé à partir de leur prix.
En prenant en compte les effets combinés des variations des
Chaque obligation RMBS a été valorisée en utilisant le spread positions de protections et l’achat de CDS (Credit Default
de crédit de son indice ABX de référence (même année de Swap) complémentaires sur assureurs monolines, la couverture
production et même rating). La méthode de valorisation intègre (CDS et réserves) de l’exposition brute reste stable à 77% à fin
la base (écart entre les instruments cash et les indices dérivés) décembre 2010 par rapport à fin décembre 2009.
ainsi que l’aspect liquidité.
Les ajustements de valeur calculés au titre du risque de
Le portefeuille de RMBS a fait l’objet de cessions au cours de contrepartie sur ces actifs financiers ont diminué de 1,4 Md
l’exercice 2010. Au 31 décembre 2010, l’exposition nette EUR au cours de l’exercice 2010, soit un total de 0,8 Md EUR.
résiduelle en juste valeur au bilan après prise en compte de Cet ajustement est calculé sur la base de l’application de taux
couvertures sur indice ABX s’élève à 209 M EUR (1). de pertes cumulées sévères (jusqu’à 90% sur les monolines les
plus mal notés).
2.3. CAS DES CMBS
(COMMERCIAL MORTGAGE BACKED SECURITIES) Les taux de pertes de valeur appliqués à chaque monoline sont
revus chaque trimestre et ajustés si nécessaire.
De manière analogue aux RMBS, le portefeuille de CMBS est
valorisé en utilisant des paramètres de marché. Chaque L’exposition au risque de contrepartie sur les assureurs
obligation CMBS « US » a été valorisée en utilisant le spread de monolines se décompose en trois parties :
crédit de son indice CMBX de référence (même année de 䡲 l’exposition liée aux CDO de RMBS, pour lesquels notre
production et même rating). La méthode de valorisation intègre méthodologie et les paramètres appliqués sont les mêmes
la base (écart entre les instruments cash et les indices dérivés) que pour les CDO non assurés ;
ainsi que l’aspect liquidité.
䡲 l’exposition liée aux CDO « hors marché résidentiel US » de
Le portefeuille de CMBS a été largement couvert par achats de non RMBS, CLO de Crédits Corporates et financements
protections sur indices CMBX. Au 31 décembre 2010, d’infrastructures, pour lesquels la méthodologie résulte de
l’exposition nette résiduelle en juste valeur au bilan après Marked-to-Stress (maximum de pertes cumulées historiques
couverture s’élève à 262 M EUR (1). sur cinq ans par classe d’actifs) et d’un ajustement découlant
des Marked-to-Market ;
2.4. EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE SUR LES
ASSUREURS MONOLINES 䡲 l’exposition liée aux autres titres rehaussés mesurée en
Marked-to-Market.
Les expositions au risque de contrepartie sur les compagnies
d’assurance monolines figurent en Actifs financiers à la juste
valeur par résultat. En effet, la juste valeur des expositions du
EXPOSITION EN RISQUE DE CONTREPARTIE AUX « MONOLINES » (SCENARIO DE DEFAUT IMMEDIAT DE L’ENSEMBLE DES ASSUREURS MONOLINES
CONTREPARTIES DU GROUPE SOCIETE GENERALE)
AA
CC
(En Md EUR) 11% BB
31.12.2009 31.12.2010 15%
4%
䡲 soit d’une variation « forfaitaire » de 10% de la cumloss : cela Volatilité Hedge Funds 54
concerne le taux de perte estimé par année de production Obligations et autres instruments de dettes, et dérivés
des sous-jacents utilisés pour modéliser les tranches Super
Senior et Senior de CDO de RMBS américain et les CDO de Corrélations Change/Change 10
non RMBS. Pour une hausse de 10% du paramètre Corrélations Change/Taux d’intérêt 5
(exemple : passage de 25% à 27,5%), la valorisation
Corrélation des Temps de défaut (CDO) 42
diminuerait de 360 M EUR, et elle augmenterait de
359 M EUR pour une baisse de 10% (1) ; Corrélation Change/Temps de défaut (CDO) 2
Spreads de crédit non observables (CDO) 4
Autres
Corrélations Matières Premières 7
(1) Les positions considérées dans ce calcul :
Š incluent les éventuelles couvertures des obligations considérées (CDS) ;
Š incluent le cas échéant les provisions effectuées sur les CDS monolines.
(2) C’est-à-dire reprenant :
Š soit l’écart-type des prix de consensus qui contribuent à évaluer le paramètre (TOTEM…) néanmoins considéré comme non observable ;
Š soit l’écart-type des données historiques utilisées pour évaluer le paramètre.
Le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques 䡲 définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de
mesure, d’approbation et de suivi des risques ;
Au sein du Conseil d’administration, le Comité d’audit, de
contrôle interne et des risques joue un rôle essentiel dans 䡲 valide les opérations et limites proposées par les
l’évaluation de la qualité de contrôle interne du Groupe. Il est responsables métiers ;
plus particulièrement chargé d’examiner la cohérence du cadre
interne de suivi des risques avec les procédures, les lois et les
䡲 définit le système d’information de suivi des risques, s’assure
de son adéquation avec les besoins des métiers et de sa
réglementations en vigueur. Ce Comité bénéficie d’exposés
cohérence avec le système d’information Groupe.
spécifiques des cadres compétents, examine les procédures
de contrôle de certains risques de marché et des risques
Les procédures Nouveau Produit
structurels de taux d’intérêt, et est consulté pour la fixation des
limites de risque. Il émet en outre une opinion sur la politique de Il est de la responsabilité de chaque Direction de soumettre tout
provisionnement globale du Groupe ainsi que sur les provisions nouveau produit, métier ou activité à une procédure Nouveau
spécifiques de montants significatifs. Enfin, il examine le Produit. Ces procédures Nouveau Produit, co-pilotées avec la
Rapport annuel sur le contrôle interne qui est remis au Conseil Direction des risques, ont pour mission de s’assurer qu’avant
d’administration et à l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP). tout lancement :
Dans le prolongement du Comité des risques, le Comité grands Cette procédure s’appuie sur une définition très large de
risques se consacre à la revue des expositions individuelles nouveau produit, qui s’étend de la création d’un produit inédit à
importantes. l’externalisation de prestations essentielles ou importantes en
passant par l’adaptation d’un produit existant à un nouvel
environnement ou le transfert d’activités impliquant de nouvelles
La Direction des risques
équipes ou de nouveaux systèmes.
La Direction des risques a pour principale mission de mettre en
place un dispositif de maîtrise des risques et de contribuer au La Direction financière
développement des activités et de la rentabilité du Groupe.
La gestion des risques structurels de taux, de change et des
Dans l’exercice de ses fonctions, elle concilie l’indépendance
risques de liquidité, ainsi que le refinancement long terme du
par rapport aux métiers avec une collaboration étroite avec les
Groupe sont assurés au sein du Département gestion du bilan,
pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort, des
tandis que le pilotage du besoin en capital et la structure des
opérations qu’ils initient.
fonds propres sont gérés au sein du Département Gestion
Dans ce cadre, la Direction des risques : Financière et Capital, ces deux services étant rattachés à la
Direction financière du Groupe.
䡲 assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle de la
filière Risques du Groupe ; La Direction financière est par ailleurs chargée d’évaluer et de
gérer les autres grands types de risques, à savoir les risques
䡲 recense l’ensemble des risques du Groupe ; stratégiques, d’activité, etc.
䡲 met en œuvre le dispositif de pilotage et de suivi de ces Le Comité de politique financière, présidé par la Direction
risques, y compris transversaux, et reporte régulièrement sur générale, valide le dispositif d’analyse et de mesure des
leur nature et leur ampleur à la Direction générale, au Conseil risques, ainsi que les limites d’exposition relatives à chaque
d’administration et aux autorités de supervision bancaire ; entité du Groupe et joue un rôle de conseil vis-à-vis des pôles
d’activités ou des entités.
䡲 contribue à la définition des politiques de risque tenant
compte des objectifs des métiers et des enjeux de risques Les processus de mesure et d’évaluation des risques de
correspondants ; Société Générale font partie intégrante du processus
d’évaluation interne de la solvabilité ou ICAAP (Internal Capital l’accord de la Direction générale du Groupe et repose sur un
Adequacy Assessment Process (1)). De même, en ce qui processus impliquant les Directions opérationnelles exposées
concerne la gestion des fonds propres, l’ICAAP a pour but de aux risques ainsi que la Direction des risques.
donner des directives au CORISQ et au Comité financier pour la
Enfin, la surveillance exercée par le CORISQ est complétée par
fixation des limites de risque et de l’appétit du Groupe pour le
celle assurée par le Comité grands risques.
risque.
Š 2.1.2. Gestion du risque de contrepartie
Le risque de contrepartie ou de remplacement correspond à la
䡵 2. Les risques de crédit valeur de marché des transactions réalisées avec les
contreparties. Il représente le coût de remplacement, en cas de
2.1. PRINCIPES GENERAUX
défaillance de la contrepartie, des opérations affichant une
Š 2.1.1. Approbation et fixation des limites de risque valeur positive en faveur du Groupe. Les transactions entraînant
un risque de contrepartie regroupent notamment les opérations
La politique de crédit de Société Générale repose sur le de pensions livrées, de prêts et emprunts de titres et les
principe que tout engagement comportant des risques de contrats de produits dérivés de gré à gré tels que les swaps,
crédit s’appuie sur une connaissance approfondie du client et les options et les contrats à terme.
de son activité, la compréhension de la finalité et de la nature
du montage de la transaction ainsi que des sources de recettes Société Générale accorde beaucoup d’importance au suivi de
qui permettront le remboursement de la créance. La décision son exposition au risque de contrepartie afin de minimiser ses
d’accorder un crédit doit aussi s’assurer que la structure de la pertes en cas de défaillance et des montants d’autorisation sont
transaction sera adaptée pour couvrir le risque de perte en cas définis pour toutes les contreparties (banques, autres
de défaillance. L’approbation des risques s’inscrit dans la institutions financières, entreprises et organismes publics).
stratégie de gestion des risques du Groupe en accord avec son Tout affaiblissement important d’une contrepartie de la banque
appétit pour le risque. déclenche le réexamen immédiat des notations internes. Un
processus de surveillance et d’approbation particulier est mis
Le processus d’approbation des risques repose sur quatre
en œuvre pour les contreparties les plus sensibles ou les
principes clés :
catégories les plus complexes d’instruments financiers.
䡲 toutes les transactions entraînant un risque de contrepartie
(risques de crédit, d’absence de règlement ou de livraison et 2.2. MESURE DES RISQUES ET NOTATION INTERNE
risque lié à l’émetteur) doivent être soumises à autorisation Le système de notation du Groupe se différencie
préalable ; fondamentalement entre la clientèle de détail et la clientèle
entreprises, banques et souverains :
䡲 l’analyse et la validation des dossiers incombent
respectivement à la ligne-métier et aux unités de risque les 䡲 pour les portefeuilles de la clientèle de détail, des modèles
plus qualifiées. Afin de garantir une approche cohérente internes servent à mesurer les risques de crédit, exprimés à
dans la prise de risque du Groupe, ce métier et cette unité partir d’une probabilité de défaillance de l’emprunteur à
examinent toutes les demandes d’autorisation relatives à un horizon d’un an (Probability of Default, PD) et du pourcentage
client ou une catégorie de clients donnés ; de perte en cas de défaillance de la contrepartie (Loss Given
Default, LGD). Ces paramètres sont attribués
䡲 cette ligne-métier et cette unité de risque doivent être automatiquement, en conformité avec les principes de
indépendantes ; l’Accord de Bâle ;
䡲 toutes les décisions d’octroi de crédit doivent 䡲 pour les portefeuilles entreprises, banques et souverains, le
systématiquement prendre en compte les notes de risque dispositif de notation repose sur deux grands piliers : un
attribuées en interne aux contreparties telles qu’elles sont dispositif de modèles de notation de contreparties comme
communiquées par les lignes-métiers et approuvées par la aide à la décision du notateur qui attribue la note et un
Direction des risques. dispositif d’attribution automatique des paramètres de LGD
et de facteur de conversion de crédit (Credit Conversion
La Direction des risques soumet au CORISQ des
Factor, CCF) en fonction des caractéristiques des
recommandations sur les limites qu’elle juge appropriées pour
transactions.
certains pays, zones géographiques, secteurs, produits ou
types de clients de manière à réduire les risques présentant Dans les deux cas, un ensemble de procédures énonce les
une forte corrélation. L’allocation des limites est soumise à règles relatives aux notes (champ d’application, fréquence de
(1) ICAAP : Internal Capital Adequacy Assessment Process, il s’agit du processus prévu dans le Pilier II de l’Accord de Bâle, par lequel le Groupe vérifie l’adéquation de ses
fonds propres au regard de l’ensemble des risques encourus.
révision, procédure d’approbation des notes, etc.) ainsi que conjoncture sur la période considérée) et de prudence. De la
celles pour la supervision, le back-testing et la validation des sorte, les estimations de risque du Groupe ne présentent pas
modèles. Ces procédures permettent entre autre de faciliter le une sensibilité excessive aux variations de la conjoncture, tout
jugement humain porteur d’un regard critique et complément en restant adaptées à la détection des éventuels risques
indispensable des modèles pour ces portefeuilles. dégradés. De plus, la modélisation des PD des grandes
entreprises a été étalonnée par rapport aux statistiques de
Les modèles internes du Groupe permettent ainsi une
défaillance long terme provenant d’une agence de notation
évaluation quantitative des risques de crédit à partir de la
externe.
probabilité de défaillance de la contrepartie et du taux de perte
en cas de défaut. Ces éléments sont intégrés dans les Ces modèles utilisés pour estimer les PD et LGD couvrent la
demandes de crédit et le calcul du rendement des fonds grande majorité des portefeuilles de crédit du Groupe (Banque
propres corrigé par le risque. Ils sont utilisés comme outil pour de détail et Banque de Financement et d’Investissement). Ils
structurer, tarifer et approuver les transactions. A cet effet, les ont pour l’essentiel été validés AIRBA (Advanced Internal
notes des contreparties sont un des critères de détermination Ratings Based Approach) en 2007 et font l’objet depuis cette
des limites décisionnelles d’approbation accordées aux date, d’un suivi de performance régulier.
opérationnels et à la filière Risques.
Par ailleurs, le Groupe a reçu la validation du régulateur pour
L’ensemble des modèles de risque du Groupe est construit et utiliser la méthode IAA (Internal Assessment Approach) pour le
validé sur la base d’historiques internes les plus longs calcul de l’exigence de fonds propres réglementaires sur les
possibles, respectant des contraintes de représentativité (tant conduits de Asset-Backed Commercial Paper.
au regard des portefeuilles concernés que des effets de la
Actifs financiers en valeur de marché par résultat (hors titres à revenu variable) 358 021 310 198
Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 91 820 78 668
Exposition des engagements au bilan nets de dépréciation 931 166 837 603
Exposition des engagements hors-bilan nets de dépréciation 234 594 207 817
(*) La partie non utilisée des crédits est retenue pour sa totalité.
2.4. GESTION DU PORTEFEUILLE DE CREDIT Par ailleurs, le groupe Société Générale a renforcé ses
politiques de prise de garanties et collatéraux et d’actualisation
Š Utilisation des dérivés de crédit
de leur valorisation (base de collecte des sûretés, déclinaison
Le Groupe utilise des dérivés de crédit dans le cadre de la de procédures opérationnelles).
gestion du portefeuille de crédits « Corporate ». Ils permettent
Dans le but de réduire sa prise de risques, le groupe Société
essentiellement de réduire les concentrations individuelles,
Générale mène donc une gestion active de ses sûretés
sectorielles et géographiques et d’assurer une gestion active
notamment en les diversifiant : collatéraux physiques, garanties
des risques et du capital alloué. La politique de gestion des
personnelles et autres (dont CDS).
surconcentrations conduit le Groupe à détenir des positions
importantes de couvertures individuelles, à titre d’exemple, les
Š Accords de compensation globale
dix noms les plus couverts représentent 49% du montant total
des protections individuelles acquises. Afin de réduire son exposition au risque de crédit, le Groupe
conclut avec des contreparties des accords de compensation
Les montants notionnels des dérivés de crédit achetés dans le
globale (contrats ISDA ou équivalents pour les transactions sur
cadre de cette activité sont enregistrés au niveau du hors-bilan
les instruments financiers dérivés). Ces accords de
parmi les engagements de garanties reçus.
compensation globale ne donnent pas lieu, dans la plupart des
L’encours total des achats de protections via dérivés de crédit cas, à une compensation comptable des actifs et des passifs
(Credit Default Swap, CDS) est passé de 13,0 Md EUR à 7,7 financiers. Cependant, le risque de crédit afférent aux actifs
Md EUR à fin décembre 2010, essentiellement par le financiers faisant l’objet d’un accord de compensation globale
débouclement de certaines positions et également par la vente est réduit dans la mesure où en cas de défaut les montants dus
de protections CDS sur des contreparties investment grade sur seront réglés sur une base nette.
lesquelles le Groupe n’est pas concentré.
Š Assurances crédit
L’objectif poursuivit était la réduction de la volatilité du résultat
du portefeuille CPM (Credit Portfolio Management), ces dérivés Outre le recours aux Agences de crédit export (par exemple
de crédit étant valorisés au prix de marché. Coface et Exim) et aux multilatéraux, le groupe Société
Générale a développé depuis plusieurs années des relations
Sur 2010, les spreads de CDS des émissions investment grade
avec des assureurs privés afin de couvrir une partie des
européennes (indice Itraxx) se sont élargis en raison de la crise
financements de la Banque de Financement et d’Investissement
de la dette souveraine, alors qu’ils sont restés quasiment
contre les risques de non paiement.
stables dans les autres régions.
Cette activité, Assurances crédit et risques politiques, bénéficie
Les achats de protections sont dans la quasi-totalité des cas
d’un dispositif d’encadrement et de suivi des risques validé par
réalisés auprès de contreparties bancaires de rating supérieur
la Direction générale du Groupe. En effet, il repose sur des
ou égal à A-, la moyenne se situant en AA- et A+. Le Groupe
critères stricts d’éligibilité minimum pour chaque assureur, et
veille également à éviter une trop forte concentration par
une limite globale de l’activité complétée par des sous-limites
contrepartie.
par maturité ainsi que des limites individuelles afin de réduire la
Conformément à la norme IAS 39, tous les dérivés de crédit concentration par contrepartie.
quelle que soit l’intention de gestion sont évalués en juste
La mise en place d’une telle politique participe au global à une
valeur en contrepartie du compte de résultat et ne peuvent pas
saine réduction des risques.
être qualifiés comptablement de couverture d’actifs financiers.
31.12.2010 31.12.2009
Prêts et
Prêts et Prêts et Prêts et créances sur
Titres à créances créances sur Titres à créances les
revenus sur la les établissements revenus sur la établissements
(Encours bruts en Md EUR) fixes (1) clientèle (2) de crédit Total fixes (1) clientèle (2) de crédit Total
Encours non dépréciés 92,01 376,16 42,14 510,31 79,29 354,60 40,82 474,72
dont encours non dépréciés avec impayés 7,11 0,01 7,12 6,87 0,01 6,88
Total encours bruts 92,89 402,57 42,47 537,93 79,99 378,33 41,21 499,53
Autres (dépréciations, pensions,...) 0,82 (1,56) 27,80 27,06 0,80 (4,93) 26,44 22,31
Total net de dépréciation 93,71 401,01 70,27 564,99 80,79 373,40 67,65 521,84
(1) Les titres à revenus fixes comprennent les titres disponibles à la vente et les titres détenus jusqu’à l’échéance.
(2) Inclut les encours de location financement.
Le montant d’encours non dépréciés avec impayés représente Des analyses de portefeuille sont réalisées aussi bien
1,7% des encours bilan non dépréciés et inclut les impayés globalement qu’aux niveaux sectoriel et géographique et sont
techniques. Ce montant est stable par rapport à la proportion présentées périodiquement aux instances de direction du
observée au 31 décembre 2009 (1,7% des encours bilan non Groupe.
dépréciés).
Au 31 décembre 2010, les encours de crédit (bilan et hors-
bilan, hors immobilisations, titres de participations et comptes
Š 2.6.2. Information relative à la concentration des risques (1)
de régularisation) accordés par le Groupe à l’ensemble de ses
Le groupe Société Générale assure une gestion active de ses clients représentent une exposition en cas de défaut de
concentrations, que ce soit au niveau individuel ou au niveau 709 Md EUR (dont 527 Md EUR d’encours au bilan).
du portefeuille (concentrations géographique ou sectorielle).
Les engagements du Groupe sur ses dix premières
La concentration individuelle est un paramètre géré au moment contreparties Corporate représentent 5% de ce portefeuille.
de l’octroi. Les contreparties représentant les expositions les
plus importantes de la banque sont revues régulièrement par la
Direction générale.
(1) La mesure adoptée pour les encours de crédit dans cette partie est l’EAD (bilan et hors-bilan) hors titres de participation, immobilisations, comptes de régularisation et
encours douteux.
VENTILATION SECTORIELLE DES ENCOURS CORPORATE DU GROUPE AU VENTILATION GEOGRAPHIQUE DES ENCOURS RISQUE DE CREDIT DU
31 DECEMBRE 2010 (PORTEFEUILLE BALOIS ENTREPRISES, SOIT 300 GROUPE AU 31 DECEMBRE 2010 (TOUTES CLIENTELES CONFONDUES)
Md EUR d’EAD (Exposure At Default)) (*)
2,9% 0,8%
Télécommunications Santé, action sociale
4%
0,3% ASIE PACIFIQUE
1,5% 3%
Média Education, act. associatives
AMERIQUE LATINE et CARAIBES
7,1% 6%
Serv. aux entreprises 19,3% AFRIQUE PMO
28%
8,1% Act. financières
EUROPE DE L'OUEST 10%
Act. immobilières AMERIQUE DU NORD
0,1%
Admin. Pub.
7,3% 5,0%
Transports, Agriculture, ind.
postes, logistique agro-alimentaire
4%
2,7%
EUROPE
4,6% Biens de consommation
CENTRALE et 45%
Com. de détails, 1,8% ORIENTALE FRANCE
réparation Ind. automobile
7,9% 1,1%
Com. de gros Constr. Navale. ENGAGEMENTS BILAN ET HORS-BILAN (soit 709 Md EUR
Aéronaut. ferroviaire
d’EAD) :
3,5%
Ind. des biens
d'équipements
4,2% 4,5% 4%
Construction Métallurgie, minéraux ASIE PACIFIQUE
3%
0,7% AMERIQUE LATINE et CARAIBES
Ind. du bois, du papier 5%
2,1% AFRIQUE PMO
6,8%
Chimie, caoutchouc, plastique 30%
Serv. collectifs
5,9% EUROPE DE 13%
L'OUEST AMERIQUE DU NORD
Pétrole, gaz
(*) EAD bilan et hors-bilan, hors immobilisations, comptes de régularisation et titres de participation.
31.12.2010 31.12.2009
Les montants présentés dans le tableau ci-dessus incluent les Cette augmentation s’explique principalement par la
impayés techniques qui impactent principalement la catégorie renégociation de certains dossiers Corporate de montant
d’impayés de moins de 29 jours. Les impayés techniques significatif (cinq dossiers représentent près de 80% du montant
correspondent aux impayés qui résultent d’un décalage entre la de crédits renégociés de l’exercice 2010).
date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.
Le montant des encours non dépréciés avec impayés déclaré Š 2.6.5. Garanties et collatéraux sur les encours dépréciés et
correspond à la totalité des créances (capital restant dû, sur les encours non dépréciés présentant des impayés
intérêts et part impayée) ayant enregistré au moins un impayé,
Les sûretés relatives aux encours non dépréciés avec impayés
aussi faible soit-il (l’encours d’une créance présentant 1 euro
et aux encours dépréciés se présentent comme suit :
d’impayé sera donc déclaré ci-dessus). Il convient de rappeler
que les encours sont suivis dès le premier impayé. Ils peuvent 31.12.2010 31.12.2009
être placés sous surveillance dès cet instant.
Clientèle Clientèle
Après 90 jours d’impayés la contrepartie est considérée en (En M EUR) de détail Autres de détail Autres
défaut (à l’exception de certaines catégories d’encours,
Sûretés relatives aux encours non
notamment ceux relatifs aux collectivités territoriales). dépréciés avec impayés 1 533 856 1 249 557
Š 2.6.4. Encours renégociés Sûretés relatives aux encours dépréciés 2 119 1 946 1 740 1 688
Les encours dits « renégociés » au sein du groupe Société Les montants de sûretés présentés dans le tableau ci-dessus
Générale concernent tous types de clientèle (clientèle de détail correspondent aux montants de sûretés (garanties et
et personnes morales). Ils correspondent à des financements collatéraux) éligibles au sens du dispositif Bâle 2 plafonnés aux
restructurés (en principal et/ou intérêts et/ou échéances) du fait montants restant dûs. Certaines sûretés, du type cautions des
de la probable incapacité de la contrepartie à honorer ses dirigeants, nantissement de titres non côtés, notamment, ne
engagements en l’absence d’une telle restructuration. sont donc pas comprises dans ces montants.
Sont exclus de ces encours les renégociations commerciales Il appartient à la filière Risques de valider les procédures
aboutissant à des aménagements de conditions de taux et/ou opérationnelles mises en place par les pôles d’activités pour la
de durée de remboursement librement consentis par le Groupe valorisation périodique des sûretés (garanties et collatéraux),
pour préserver la qualité de sa relation avec un client. qu’il s’agisse de valorisations automatiques ou « à dire
Les pratiques bancaires du groupe Société Générale d’expert » et que ce soit lors de la décision de crédit portant sur
conduisent à maintenir en encours dépréciés la plupart des un nouveau concours ou à l’occasion du renouvellement annuel
clients dont les créances ont été renégociées, tant que la du dossier de crédit.
banque a une incertitude sur leur capacité à honorer leurs
futurs engagements (définition du défaut bâlois). Le montant
des encours de crédit renégociés au cours de l’exercice 2010
s’élève à 1,4 Md EUR (0,2 Md EUR pour l’exercice 2009).
䡲 une dégradation significative de la situation financière de la 䡲 sur la base d’ensembles homogènes en termes de sensibilité
à l’évolution du risque (listes de contreparties fragilisées
contrepartie entraîne une forte probabilité qu’elle ne puisse
identifiées comme sensibles) ;
pas honorer en totalité ses engagements et donc un risque
de perte pour la banque ; et/ou 䡲 sur la base de segments de portefeuille dépréciés suite à la
constatation d’une dégradation du risque (pays ou secteur).
䡲 un ou plusieurs impayés depuis au moins 90 jours ont été
constatés ; et/ou Ces dépréciations sont calculées à partir notamment de pertes
observées historiquement, ajustées au contexte et d’analyses
䡲 une procédure de recouvrement est entamée (à l’exception
régulières du portefeuille global par secteur d’activité, pays ou
de certaines catégories d’encours, telles que les
type de contrepartie. Elles sont revues trimestriellement par la
engagements sur collectivités locales) ; et/ou
Direction des risques.
䡲 une procédure de type dépôt de bilan, règlement judiciaire,
Le montant des dépréciations sur groupe d’actifs homogènes
liquidation judiciaire est en cours.
pour l’ensemble du Groupe s’élève à 1,2 Md EUR au
Pour les « Souverains », le défaut est constaté lorsque le 31 décembre 2010 ; il s’élevait à 1,2 Md EUR au 31 décembre
service de la dette n’est plus assuré ou lorsqu’une offre 2009.
d’échange est proposée avec perte de valeur pour les
créanciers.
Au 31 décembre 2010, les encours individuellement dépréciés
sur prêts et créances s’élevaient à 26,7 Md EUR (contre 24,2 Md
EUR au 31 décembre 2009), dont 3,6 Md EUR d’encours relatifs
aux actifs gérés en extinction au sein de la Banque de
Financement et d’Investissement. Ils se répartissent comme suit :
16% 1%
Amérique du nord Asie Pacifique
1%
Amérique latine et
Caraïbes
34%
25% France
Europe centrale et
orientale
6%
17% Afrique PMO
Europe de l'ouest
Dépréciations spécifiques établissements de crédit + clientèle + crédit-bail 11 648 3 646 (1 547) 453 14 200
Actifs disponibles à la vente et titres détenus jusqu’à échéance, titres à revenus fixes 433 220 - 8 661
䡵 3. Risques de marché Outre ces fonctions relatives aux risques de marché stricto
sensu, le Département surveille et contrôle également le
Les risques de marché désignent le risque de perte résultant nominal brut des positions. Ce dispositif, fondé sur des niveaux
d’une évolution défavorable des paramètres de marché. Ils d’alertes s’appliquant à l’ensemble des instruments et à tous les
concernent l’ensemble des opérations du trading book, et desks, participe à la détection d’opérations éventuelles de
également certains portefeuilles classés en banking book. rogue trading.
3.1. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES DE Le contrôle de premier niveau est attribué, dans chaque entité
MARCHE supportant des risques de marché, à des agents nommément
désignés et indépendants du front office, dont l’activité couvre
Si la responsabilité première de la maîtrise des risques incombe notamment :
naturellement aux responsables des activités des salles de
marchés (front office), le dispositif de supervision repose sur 䡲 le suivi permanent des positions et des résultats, en dialogue
une structure indépendante, le Département des risques sur avec le front office et les services comptables ;
opérations de marché de la Direction des risques.
䡲 la vérification des paramètres de marché utilisés pour le
Ce Département est en charge : calcul des risques et des résultats ;
䡲 du suivi permanent et quotidien, indépendamment des salles 䡲 le calcul quotidien des risques de marché selon une
de marchés, des positions et des risques issus de toutes les procédure formalisée et sécurisée ;
activités de marché du Groupe, et de la comparaison de ces
䡲 le suivi quotidien du respect des limites notifiées à chaque
positions et risques avec les limites établies ; activité et la vérification permanente de l’existence d’un
䡲 de la définition des méthodes de mesure du risque et des dispositif d’encadrement de l’activité par des limites
procédures de contrôle, de la validation des modèles de adaptées.
valorisation utilisés pour le calcul des risques et des Un reporting quotidien de l’utilisation des limites en VaR (Valeur
résultats, de la définition des provisions pour risque de en Risque), stress tests (scenarii extrêmes) et sensibilité
marché (réserves et ajustements de résultat) ; générale aux taux d’intérêt par rapport aux limites établies au
䡲 de la définition des fonctionnalités des bases de données et niveau du Groupe est adressé à la Direction générale et au
des systèmes utilisés pour mesurer les risques de marché ; management des lignes-métiers, de même qu’un rapport
mensuel récapitulant les faits marquants en matière de risque
䡲 de l’instruction de l’ensemble des demandes de limites de marché et spécifiant l’utilisation des limites relevant de la
formulées par les différentes activités, dans le cadre des Direction générale et du Conseil d’administration.
autorisations globales accordées par la Direction générale et
le Conseil d’administration et du suivi de leurs utilisations ; 3.2. METHODES D’EVALUATION ET D’ENCADREMENT DES
䡲 de la centralisation, la consolidation et du reporting des RISQUES DE MARCHE
risques de marché du Groupe ; L’évaluation des risques de marché dans le Groupe repose sur
䡲 de la proposition au Comité des risques du Groupe des la combinaison de trois types d’indicateurs de mesure, donnant
limites de marché pour les interventions de chaque activité lieu à un encadrement par des limites :
du Groupe.
䡲 la Valeur en Risque (VaR) à 99% conforme au modèle interne 䡲 des mesures complémentaires (en sensibilité, en nominal,
réglementaire, indicateur synthétique permettant le suivi au d’emprise ou de durée de détention…) qui permettent
jour le jour des risques de marché pris par le Groupe, en d’assurer une cohérence entre les limites globales en risque
particulier dans ses activités de trading ; et les seuils opérationnels utilisés au front office. Ces
mesures permettent aussi d’encadrer des risques qui ne
䡲 des mesures en stress test, fondées sur des indicateurs de seraient qu’imparfaitement capturés par les mesures en VaR
type risque décennal. Les mesures de stress test permettent
et en stress test.
de limiter l’exposition du Groupe aux risques systémiques et
aux cas de chocs de marché exceptionnels ;
56,4
50,3
44,7
41,7
31,0 30,4
56,7 27,4 27,5
55,1 Crédit
38,9 34,6 15,6 Taux
27,1 20,7 15,9
25,7 Actions
16,7 19,3
21,6 18,3 Change
27,0 21,6 16,5
35,4 Matières premières
29,0 30,7
22,5 24,7 25,0 Effet de compensation
19,9 22,2
13,9 13,0 13,4 VaR de trading
9,0 8,0 14,2 7,9 12,0
(33,5) (41,5)
(51,3) (51,3)
(64,6) (62,8) (64,8)
(80.7)
T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10
Š 3.2.1. VaR Moyenne Au 4e trimestre 2010 lors des tensions sur les périphériques
européens, la prise de nouvelles positions défensives a permis
La VaR moyenne sur l’année 2010 s’établit à 35 M EUR contre
de maintenir la VaR à un niveau faible malgré l’introduction du
une moyenne annuelle de 42 M EUR en 2009.
facteur de risque dividendes implicites.
Cette légère baisse en moyenne recouvre une évolution aux
Š 3.2.2. Méthode de calcul de la VaR
tendances différentes : une stabilité sur les deux premiers
trimestres de l’exercice suivie d’une hausse sur les deux Développé à compter de fin 1996, le Modèle Interne de VaR est
derniers trimestres. agréé par le régulateur aux fins de calcul du Capital
Réglementaire.
La hausse observée au 3e trimestre 2010 résulte d’une baisse
significative de la compensation des différentes catégories de La méthode retenue est celle de la « simulation historique », qui
risques, les positions prises ayant été, compte tenu de la présente la caractéristique de prendre implicitement en compte
normalisation des marchés, globalement moins défensives et les corrélations entre les différents marchés, et qui repose sur
donc plus sensibles aux scenarii de mai 2010. les principes suivants :
䡲 constitution d’un historique de facteurs de risques Š 3.2.3. La mesure du risque en stress tests
représentatifs du risque des positions de Société Générale
Parallèlement au modèle interne de VaR, Société Générale
(taux d’intérêt, cours des actions, de change et de matières
calcule une mesure de ses risques en stress test pour prendre
premières, volatilités, spreads de crédits, etc.) ;
en compte des perturbations de marché exceptionnelles.
䡲 détermination de 260 scenarii correspondant aux variations Un stress test estime la perte résultant d’une évolution extrême
sur un jour observées sur un historique d’un an glissant de
des paramètres de marché sur une durée correspondant au
ces paramètres ;
temps permettant de déboucler ou de couvrir les positions
䡲 déformation des paramètres du jour selon ces 260 scenarii ; concernées (5 à 20 jours sur la plupart des positions de trading).
䡲 revalorisation des positions du jour sur la base de ces Cette mesure en stress test s’appuie sur 19 scenarii historiques,
260 conditions de marché déformées. ainsi que sur 8 scenarii théoriques parmi lesquels figure le
« scenario théorique Société Générale de crise financière » (dit
La Valeur en Risque à 99% est le plus grand risque obtenu
aussi « Généralisé »), décliné à partir des événements observés
après élimination de 1% des occurrences les plus
courant 2008. Elle constitue, avec la mesure en VaR, l’un des
défavorables sur un an d’historique : dans le cadre décrit
axes majeurs du dispositif de contrôle des risques. Elle est bâtie
ci-dessus, elle correspond à la moyenne entre les deuxième et
selon les principes suivants :
troisième plus grands risques évalués.
䡲 les risques sont calculés quotidiennement pour chaque activité
La VaR repose sur un modèle et des hypothèses
de marché de la banque, tous produits confondus, sur chacun
conventionnelles dont les principales limites sont les suivantes :
des 19 scenarii historiques et des 8 scenarii théoriques ;
䡲 l’utilisation de chocs « 1-jour » suppose que toutes les
䡲 une limite en stress test est établie pour l’activité globale
positions peuvent être liquidées ou couvertes en un jour, ce
Société Générale, puis est déclinée sur les différentes lignes-
qui n’est pas toujours le cas pour certains produits et dans
métiers du Groupe. Elle encadre le résultat le plus
certaines situations de crise ;
défavorable issu des 27 scenarii historiques et théoriques ;
䡲 l’utilisation d’un intervalle de confiance à 99% ne tient pas 䡲 les différents scenarii de stress test font l’objet de révisions
compte des pertes pouvant survenir au-delà de cet
régulières et de compléments en liaison avec les équipes
intervalle ; la VaR est donc un indicateur de risque de perte
d’économistes du Groupe et les différents spécialistes, sous
sous des conditions normales de marché et ne prend pas en
l’égide de la Direction des risques.
compte les mouvements d’ampleur exceptionnelle ;
䡲 la VaR est calculée à la clôture du marché, les mouvements Dans le cadre des révisions régulières, un nouveau scenario
de marché intra-day ne sont pas pris en compte ; théorique « crise des GIIPE (Grèce, Italie, Irlande, Portugal,
Espagne) » a été mis en œuvre à compter du 25 octobre 2010 :
䡲 le montant de VaR calculé repose sur certaines
sur les facteurs de risque les plus impactés par la crise de la
approximations comme l’utilisation d’indices de référence à
dette souveraine européenne d’avril/mai 2010 (spreads de
la place de facteurs de risque plus détaillés, et la non
crédit souverains, cours et volatilités des actions…), ce
intégration de certains facteurs de risque notamment liée à la
scenario reprend les chocs observés ; sur les autres facteurs
difficulté d’obtenir un historique quotidien.
de risque (spreads de crédit corporate, dividendes…), il
Le Groupe contrôle les limites du modèle de VaR en : reprend les niveaux du scenario « Généralisé ».
䡲 évaluant systématiquement la pertinence du modèle à travers Š 3.2.4. Les stress tests historiques
un back-testing (contrôle de cohérence a posteriori) qui
permet de vérifier si le nombre de jours pour lesquels le La méthode consiste à étudier depuis 1995 (période depuis
résultat négatif dépasse la VaR est conforme à l’intervalle de laquelle les marchés financiers se sont globalisés et font l’objet
confiance de 99% ; d’encadrements réglementaires élargis), les grandes crises
économiques ayant affecté les marchés financiers : l’analyse
䡲 complétant le système de VaR par des mesures en stress des évolutions de prix des actifs financiers (actions, taux
tests ainsi que des mesures complémentaires.
d’intérêt, taux de change, spreads de crédit…) durant chacune
Aujourd’hui, l’essentiel des activités de marché de la Banque de ces crises permet de déterminer des scenarii de variation de
de Financement et d’Investissement est couvert par un calcul ces principaux facteurs de risque qui, appliqués aux positions
en VaR, (y compris pour les produits les plus complexes), ainsi de marché de la banque, pourraient entraîner des pertes
que certaines activités de la Banque de détail et de la Banque significatives. Société Générale a ainsi retenu 19 scenarii
Privée à l’étranger. historiques.
Š 3.2.5. Les stress tests théoriques 䡲 Le Comité financier du Groupe, organe de la Direction
générale :
Les scenarii théoriques sont définis avec les économistes du
Groupe et visent à identifier des séquences d’événements Š valide le dispositif de suivi, de gestion et d’encadrement des
pouvant survenir et de nature à conduire à des crises majeures risques structurels,
sur les marchés (par exemple une attaque terroriste majeure,
Š revoit les évolutions des risques structurels du Groupe au
une déstabilisation de la situation politique de grands pays
travers des reportings consolidés par la Direction financière.
pétroliers…). Leur sélection est le résultat d’une démarche
visant à retenir des chocs tout à la fois extrêmes mais restant 䡲 Le Département de la gestion du bilan, au sein de la
plausibles et ayant des répercussions globales sur l’ensemble Direction financière du Groupe est en charge :
des marchés. Société Générale a ainsi retenu 8 scenarii
Š du recensement des risques structurels (risques de taux, de
théoriques.
change, de liquidité) du Groupe,
4.1. ORGANISATION DE LA GESTION DES RISQUES Le risque structurel de taux provient principalement des
STRUCTURELS DE TAUX ET DE CHANGE positions résiduelles (excédents ou déficits) d’encours à taux
fixe sur les échéances futures.
Les principes et les normes de gestion de ces risques sont
définis au niveau du Groupe. Les entités sont responsables en Š 4.2.1. Objectif du Groupe
premier lieu de la gestion de ces risques. Au sein de la
Direction financière du Groupe, le Département de la gestion L’objectif du pilotage du risque structurel de taux est de
du bilan exerce un contrôle de niveau 2 sur la gestion des s’assurer qu’il est géré en réduisant autant que possible le
risques structurels réalisée par les entités. degré d’exposition de chaque entité du Groupe.
A cet effet, la gestion du risque structurel de taux est encadrée sensibilité de la valeur économique des réseaux en France
par des limites de sensibilité pour chaque entité et pour le (Société Générale et Crédit du Nord), issue de leurs actifs et
Groupe, validées par le Comité financier. La sensibilité ainsi passifs libellés en euros ressort à -248 M EUR ;
encadrée est définie comme la variation, pour une hausse
䡲 les opérations commerciales avec les grandes entreprises
parallèle des taux de 1%, de la valeur actuelle nette financière
sont adossées (en général de manière unitaire) et ne
des positions résiduelles à taux fixe (excédents ou déficits)
génèrent donc pas de risque de taux ;
futures (sur plus de 20 ans) issues de l’ensemble de ses actifs
et passifs (la sensibilité encadrée ne correspond donc pas à la 䡲 les opérations commerciales avec les clients des filiales de
sensibilité de la marge d’intérêt annuelle). La limite fixée au services financiers sont adossées en général en macro-
niveau du Groupe est de 1 Md EUR, elle représente un montant couverture et ne génèrent qu’un risque de taux très faible ;
égal à 2,5% des fonds propres prudentiels. 䡲 les opérations commerciales réalisées à partir de nos filiales
et succursales situées dans des pays à devises faibles
Š 4.2.2. Mesure et suivi du risque structurel de taux peuvent générer des positions structurelles de taux qui
Les analyses du risque structurel de taux reposent sur restent réduites à l’échelle du Groupe. En raison du faible
l’évaluation des positions à taux fixe sur les échéances à venir. développement des marchés financiers dans certains pays,
Ces positions proviennent des opérations rémunérées ou ces entités peuvent avoir des difficultés à couvrir leurs
facturées à taux fixe et de leur échéancement. positions de taux de manière optimale ;
Les actifs et les passifs sont analysés indépendamment, sans 䡲 les opérations de gestion propre sont généralement bien
adossées. Les positions résiduelles, qui sont aussi réduites,
affectation a priori des ressources aux emplois. Les
résultent de la part des fonds propres qui n’aurait pas été
échéancements des encours sont déterminés en tenant compte
intégralement replacée sur la durée souhaitée.
des caractéristiques contractuelles des opérations et des
résultats de la modélisation des comportements historiques de La sensibilité aux variations de taux des principales entités du
la clientèle (notamment pour l’épargne à régime spécial et les Groupe représente globalement un montant de -153 M EUR
remboursements anticipés de crédits), complétés d’hypothèses (pour une hausse des taux instantanée et parallèle de 1%) au
à caractère partiellement conventionnel sur certains agrégats 31 décembre 2010. Ces entités représentent 83% des encours
(fonds propres et dépôts à vue principalement). de crédits clientèle du Groupe.
La détermination des positions à taux fixe (excédents ou (En M EUR)
déficits) permet de calculer la sensibilité (telle que définie
Inférieure à un an entre 1 et 5 ans au-delà de 5 ans Sensibilité totale
ci-dessus) de la position aux variations de taux d’intérêt. Cette
sensibilité est définie comme la variation de la valeur actuelle 13 (46) (120) (153)
nette des positions à taux fixe pour une hausse instantanée et
parallèle de la courbe des taux de 1%. 4.3. RISQUE STRUCTUREL DE CHANGE
Par ailleurs, le Groupe mesure la sensibilité de sa position à Le risque structurel de change trouve pour l’essentiel son
taux fixe dans des scenarii de déformations de la courbe des origine dans :
taux (pentification et aplatissement). La mesure de la sensibilité
de la marge d’intermédiation dans différentes configurations de
䡲 les dotations et titres de participation en monnaie étrangère
financés par achat de devises ;
la courbe des taux est aussi utilisée par le Groupe pour
quantifier le risque de taux sur un périmètre d’entités 䡲 les réserves dans les implantations étrangères ;
significatives.
䡲 le réemploi, pour des raisons réglementaires locales, des
En 2010, la sensibilité globale du Groupe est demeurée à un fonds propres de certaines implantations étrangères dans
niveau inférieur à 2,5% des fonds propres prudentiels et est une devise différente de celle des apports.
restée très largement sous sa limite fixée à 1 Md EUR.
Š 4.3.1. Objectif du Groupe
L’analyse du risque structurel de taux au niveau des métiers fait
La politique du Groupe consiste à insensibiliser son ratio de
ressortir les points suivants :
solvabilité aux variations des taux de change des devises dans
䡲 les encours de dépôts de la Banque de détail en France, lesquelles il possède des positions de bilan significatives (dollar
considérés comme étant largement à taux fixe, excèdent, américain, couronne tchèque, livre sterling, yen japonais…). A
au-delà de 3 ans, les emplois à taux fixe. Grâce à des cet effet, Société Générale peut décider d’acheter des devises
opérations de macro-couverture réalisées principalement pour financer ses investissements à très long terme en devises
sous la forme de swaps de taux d’intérêt, la sensibilité des afin de créer des positions de change structurelles dont les
réseaux a été, dans le cadre des hypothèses retenues, revalorisations seront comptabilisées au travers des écarts de
maintenue à un niveau faible. A fin décembre 2010, la conversion.
Pour les autres devises, la politique du Groupe vise à réduire L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir
autant que possible les positions de change structurelles. contre une variation défavorable de la juste valeur d’un élément
qui, en principe, n’affecte pas le compte de résultat mais qui
Š 4.3.2. Mesure et suivi du risque structurel de change pourrait l’affecter en cas de sortie de l’élément du bilan.
Les positions de change structurelles sont analysées à partir L’efficacité prospective est évaluée par une analyse de
des actifs et passifs en devises issus des opérations sensibilité à partir de scenarii probables d’évolution des
commerciales et des opérations de gestion propre. paramètres de marché ou par une analyse de régression issue
d’une relation statistique (corrélation) entre certaines des
Le Département de la gestion du bilan du Groupe suit les
composantes de l’élément couvert et de l’instrument de
positions de change structurelles dans les différentes devises
couverture.
et pilote la gestion de l’insensibilisation du ratio de solvabilité
aux variations de taux de change. L’efficacité rétrospective est appréciée en comparant les
variations de juste valeur de l’instrument de couverture avec les
En 2010, la gestion des positions de change structurelles dans
variations de juste valeur de l’élément couvert.
les devises fortes a permis d’insensibiliser le ratio de solvabilité
aux variations de taux de change de ces devises (la sensibilité
Š Couverture de flux de trésorerie
du ratio de solvabilité est encadrée par une limite de variation
de 5 points de base en cas de variation de 10% d’une des Les couvertures de flux de trésorerie sur taux d’intérêt
principales devises). permettent de couvrir le risque que les flux de trésorerie futurs
d’un instrument financier à taux variable fluctuent en raison des
4.4. LA COUVERTURE DES RISQUES DE TAUX ET DE variations des taux d’intérêt du marché.
CHANGE
L’objectif de cette relation de couverture est de se prémunir
Afin de couvrir certains risques de marché de la Banque de contre une variation défavorable des flux de trésorerie futurs
Financement et d’Investissement, le Groupe a mis en place des d’un élément susceptible d’affecter le compte de résultat.
couvertures qui sont qualifiées comptablement de couverture
La Banque de Financement et d’Investissement est exposée à
de juste valeur ou de couverture de flux de trésorerie selon les
la variation dans le futur des flux de trésorerie sur ses besoins
risques ou les instruments financiers à couvrir.
de refinancement à court et à moyen terme. Le besoin de
Afin de qualifier comptablement ces opérations d’opérations de refinancement hautement probable est déterminé en fonction
couverture, le Groupe documente de façon détaillée, dès sa de données historiques établies par activité et représentatives
mise en place, la relation de couverture en précisant le risque des encours du bilan. Ces données peuvent être revues à la
couvert, la stratégie de gestion du risque et la façon dont hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des modes de
l’efficacité sera démontrée. Cette efficacité est vérifiée lorsque gestion.
les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de
L’efficacité de la couverture est mesurée par la méthode du
l’élément couvert sont presque totalement compensées par les
dérivé hypothétique qui consiste à créer un dérivé hypothétique
variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie de l’élément
répliquant exactement les caractéristiques de l’élément couvert
de couverture, le rapport attendu entre les deux variations étant
(en termes de notionnel, de date de refixation des taux, de
compris dans la fourchette 80%-125%. L’efficacité est mesurée
taux…), de sens inverse à l’élément couvert, et dont la juste
trimestriellement de façon prospective (efficacité escomptée sur
valeur est nulle à la mise en place de la relation de couverture,
les périodes futures) et rétrospective (efficacité constatée sur les
puis à comparer les variations de juste valeur attendues du
périodes passées). Si l’efficacité sort de la fourchette précitée, la
dérivé hypothétique avec celles de l’instrument de couverture
comptabilité de couverture est arrêtée.
(analyse de sensibilité) ou à effectuer une analyse de
régression pour l’efficacité prospective de la couverture. En
Š Couverture de juste valeur
outre, seule la « sur-couverture » donne lieu à la constatation
Dans le cadre de ses activités et afin de couvrir les actifs et d’une inefficacité.
passifs financiers à taux fixe contre les variations de taux
Le tableau suivant présente le montant, ventilé par date
d’intérêt à long terme, essentiellement les prêts/emprunts, les
prévisionnelle de tombée, des flux de trésorerie faisant l’objet
émissions de titres et les titres à taux fixe, le Groupe met en
d’une couverture de flux de trésorerie et le montant des
place des relations de couverture qualifiées comptablement de
transactions hautement probables couvertes.
couverture de juste valeur en utilisant principalement des
swaps de taux d’intérêt.
Durée restant à courir au 31 décembre 2010 (En M EUR) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total
Durée restant à courir au 31 décembre 2009 (En M EUR) Moins de 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total
Š Couverture d’un investissement net dans une entreprise du bilan du Groupe est responsable du pilotage de la liquidité
étrangère du Groupe en liaison avec la Trésorerie de la Banque de
Financement et d’Investissement.
L’objectif de la couverture d’un investissement net dans une
entreprise étrangère est de se prémunir contre le risque de 䡲 Le Conseil d’administration notamment à travers le Comité
change. d’audit, de contrôle interne et des risques est régulièrement
informé des problématiques relatives à la gestion du risque
L’élément couvert est un investissement réalisé dans un pays
de liquidité.
dont la monnaie est différente de la monnaie fonctionnelle du
Groupe. Il s’agit donc de couvrir la situation nette d’une filiale 䡲 Le Comité financier du Groupe, présidé par la Direction
étrangère contre un risque de change par rapport à la devise générale et réunissant les membres du Comité exécutif et la
fonctionnelle de l’entité. Direction financière :
Š valide les principes d’organisation et de pilotage de ce
risque,
䡵 5. Le risque de liquidité
Š examine les reportings sur ce risque qui lui sont fournis par le
Le risque de liquidité se définit comme le risque de ne pas Département de la gestion du bilan,
pouvoir faire face à ses flux de trésorerie ou ses besoins de
collatéral au moment où ils sont dus et à un coût raisonnable. Š revoit les scenarii de crise de liquidité et le dispositif de
limites,
Une position de liquidité structurelle se définit comme résultant
de l’échéancement de l’ensemble des encours du bilan et du Š valide les programmes de financement du Groupe.
hors-bilan, selon leur profil de liquidité, déterminé soit à partir
䡲 Le Comité exécutif du Groupe :
de la maturité contractuelle des opérations, soit, pour les postes
à durée indéterminée, à partir d’une maturité modélisée à l’aide Š valide la politique de tarification interne de la liquidité.
d’historiques de comportements ou à partir d’une maturité
䡲 Le Département de la gestion du bilan du Groupe dépendant
conventionnelle. de la Direction financière du Groupe :
Le risque de liquidité est géré dans le cadre du dispositif de Š définit les normes de gestion du risque de liquidité,
liquidité mis en place par le Groupe pour gérer la liquidité en
situation courante comme dans l’hypothèse de crises de Š valide les modèles utilisés par les entités,
liquidité.
Š assure la centralisation, le contrôle de niveau 2 (réalisé de
manière indépendante des hiérarchies opérationnelles
5.1. ORGANISATION DE LA GESTION DU RISQUE DE
supervisant les entités), la consolidation et le reporting de ce
LIQUIDITE
risque,
Les principes et les normes de gestion du risque de liquidité
Š valide les scenarii de crise de liquidité,
sont définis au niveau du Groupe. Les entités sont
responsables de la gestion de leur liquidité et du respect de Š définit les programmes de financement du Groupe,
leurs contraintes réglementaires. Le Département de la gestion
Š propose la politique de tarification interne de la liquidité.
䡲 La Trésorerie de la Banque de Financement et Le principe retenu conduit à décrire par échéance les tombées
d’Investissement est responsable de la gestion de la liquidité d’actifs et de passifs. Les échéancements des encours sont
à court terme (moins d’un an) dans le cadre de limites déterminés en tenant compte des caractéristiques
définies par le Comité financier. En liaison avec le contractuelles des opérations et des résultats de la
Département de la gestion du bilan du Groupe, elle réalise modélisation des comportements historiques de la clientèle
des scenarii de stress de liquidité. (épargne à régime spécial, remboursements anticipés),
complétés d’hypothèses à caractère partiellement
䡲 Les entités sont responsables de la gestion de leur risque de conventionnel sur certains agrégats (fonds propres et dépôts à
liquidité.
vue principalement).
A ce titre, elles appliquent les normes définies au niveau du Les échéances des passifs et engagements contractuels par
Groupe, développent les modèles, mesurent leurs positions de durée restant à courir sont présentées dans la note 31.
liquidité et se refinancent ou replacent leurs excédents auprès
des centres de trésorerie (sauf contraintes réglementaires ou Les émissions à moyen et long terme comportant une clause de
fiscales). remboursement anticipé à la main de l’émetteur sont prises en
compte dans les échéanciers de remboursement à leur
Elles utilisent un système communautaire pour transmettre leur première date de call pour les émissions subordonnées, à leur
reporting sur le risque de liquidité structurel au Groupe. maturité contractuelle pour les émissions structurées (un suivi
spécifique est opéré sur les montants de remboursement de
5.2. OBJECTIF DU GROUPE ces émissions).
L’objectif du Groupe est d’assurer le refinancement de ses 䡲 une analyse des besoins de financement du Groupe issus
activités à un coût optimal en situation courante et de s’assurer des prévisions budgétaires afin de planifier les solutions de
qu’il pourra faire face à des situations de crise. financement adaptées ;
Les principes de gestion de liquidité du Groupe sont pour 䡲 un suivi de la diversification des ressources :
l’essentiel les suivants :
Société Générale entretient un éventail de sources de
䡲 une gestion aussi centralisée que possible du risque de financement largement diversifié : une importante base de
liquidité du Groupe à travers le retournement des positions dépôts clientèle qui constitue une part significative des
de liquidité des entités (excédents et besoins de liquidité) sur ressources à moyen et long terme d’une part, des ressources
les centres de trésorerie du Groupe ; de marché d’autre part.
䡲 une gestion centralisée des ressources de marché à travers S’agissant de sa base de dépôts, le Groupe s’appuie sur la
des accès au marché concentrés sur les principaux centres collecte des Réseaux de Banque de détail (France et étranger)
de trésorerie du Groupe (Paris, New-York, Londres, Tokyo, et du dispositif de Banque Privée.
Hong Kong et Singapour) ; S’agissant des ressources de marché à moyen et long terme, le
䡲 une diversification des sources de financement tant Groupe conduit une politique de funding diversifiée s’appuyant
géographique que sectorielle ; sur diverses natures de dette, de supports d’émissions, de
devises, de bassins d’investisseurs.
䡲 une gestion optimisée des ressources par le recours à un
nombre réduit d’émetteurs au sein du Groupe (Société En 2010, le Groupe a refinancé le renouvellement de sa dette
Générale S.A., SG Acceptance NV, SG North America, arrivant à maturité au cours de l’année ainsi que la croissance
Société Générale SCF,…) ; de ses activités, grâce à un programme actif d’émissions sur
les marchés de capitaux largement diversifié (émissions de
䡲 un encadrement de la liquidité court terme s’appuyant sur placements privés standard ou structurés et d’émissions
l’encadrement réglementaire et, sur le périmètre des « benchmarks » tant subordonnées que seniors), grâce
principales trésoreries Société Générale, sur des scenarii de également à un effort supplémentaire de collecte de dépôts.
stress internes.
䡲 un suivi du risque de remboursement anticipé de sa dette à
5.3. MESURE ET SUIVI DE LA LIQUIDITE moyen et long terme :
Les programmes d’émission du Groupe à moyen et long terme
Le dispositif de suivi de la liquidité du Groupe prévoit :
ne présentent pas de clause qui pourrait générer un risque de
䡲 une analyse du profil de risque de liquidité structurel du remboursement anticipé lié à la dégradation du crédit du
Groupe et de sa déformation au cours du temps : groupe Société Générale.
L’analyse du profil de risque de liquidité structurel repose sur La part des émissions à moyen et long terme comportant une
les reportings des différentes entités détaillant leurs encours du clause de remboursement anticipé à la main des investisseurs
bilan et du hors-bilan par devise et par durée restant à courir. est non significative.
䡲 des analyses de scenarii de crise de liquidité ; 䡲 des volumes et de la structure des refinancements externes
sur les marchés de capitaux, ainsi que des besoins de
䡲 un pilotage de la liquidité à long terme prudent : financement interne des divisions, métiers et entités du
Le plan de financement à long terme vise à maintenir une Groupe ;
impasse de liquidité excédentaire sur le moyen-long terme.
䡲 des impasses statiques pour suivre les positions de
La politique d’émission vise à exécuter le plan de financement transformation détaillée des divisions, métiers et entités du
de manière régulière et non opportuniste. Groupe ;
䡲 un pilotage de la liquidité à court terme conservateur : 䡲 des stress tests internes de liquidité, déterminés à partir de
scenarii propres au Groupe.
La Trésorerie de la Banque de Financement et d’Investissement
gère par délégation la liquidité à court terme du Groupe et
pilote son impasse de liquidité, évaluée dans des scenarii de
stress, au regard des actifs éligibles aux opérations de 䡵 6. Gestion du capital et respect des ratios
refinancement des banques centrales. réglementaires
Un Comité de liquidité hebdomadaire, présidé par le Directeur 6.1. INFORMATION QUALITATIVE
financier et réunissant le Directeur des risques, le Directeur de
Š Description de la manière dont le Groupe gère son capital
la Banque de Financement et d’Investissement, le Trésorier de
la Banque de Financement et d’Investissement et le La politique d’utilisation des fonds propres répond à trois
Responsable de la gestion du bilan, examine la situation de priorités : à objectif de capitalisation donné, assurer la
liquidité à court terme de la banque et prend les décisions de croissance interne, la croissance externe et maintenir une
pilotages en fonction du contexte de marché par délégation du politique cohérente et lisible vis-à-vis des actionnaires (en
Comité financier. matière de versements de dividendes et de rachats d’actions
notamment).
䡲 une gestion active des gisements d’actifs éligibles :
Pour ce faire, le groupe Société Générale définit un objectif de
Le Groupe vise à optimiser la gestion des actifs éligibles aux
capital en fonction d’un ensemble de facteurs internes au
différents mécanismes de refinancement (opérations de
Groupe (rating cible, business mix, profil de risque et stratégie
refinancement des banques centrales, société de crédit foncier,
du Groupe) et externes (niveau de fonds propres de la
titrisations…) au moyen d’un outil centralisé qui recense les
concurrence, attentes du marché, capitalisation minimum
actifs mobilisables afin de permettre une allocation optimale et
attendue par le régulateur). Le capital est également
une gestion sécurisée de ces gisements.
dimensionné pour couvrir des pertes extrêmes calculées à
Le coefficient de liquidité réglementaire à un mois est calculé travers des stress tests globaux intégrant l’ensemble du profil
mensuellement. Il concerne le périmètre de Société Générale de risque du Groupe et permettant de mesurer sa résilience à
S.A. En 2010, Société Générale a systématiquement eu un des scenarii de crises macro-économiques.
coefficient de liquidité supérieur au minimum requis
Le maintien de cet objectif est assuré par la planification
réglementairement.
financière : elle simule l’équilibre des ressources par rapport
aux besoins en fonds propres et les actions sur le capital
5.4. ADAPTATION DE L’ARCHITECTURE DU DISPOSITIF DE
(émissions, rachats). La gestion du capital s’appuie sur les
PILOTAGE DE LA LIQUIDITE AUX FUTURES CONTRAINTES
données collectées dans le cadre du budget et du plan
BALE 3
stratégique du Groupe qui sont actualisées a minima sur base
Le Groupe a travaillé activement à l’adaptation des principes et trimestrielle.
modalités de gestion interne de la liquidité adaptés aux futures
contraintes Bâle 3, dont le texte a été publié par le Comité de Š Respect des ratios
Bâle en décembre 2010. Les ratios de liquidité réglementaires,
Le ratio de solvabilité obéit aux modalités de calcul
qui doivent entrer en vigueur respectivement le 1er janvier 2015
déterminées par l’Autorité de contrôle prudentiel (ratio de
pour le LCR (Liquidity Coverage Ratio) et le 1er janvier 2018
solvabilité Bâle 2). Il est établi sur une base consolidée
pour le NSFR (Net Stable Funding Ratio) deviendront en effet
« bancaire » et élimine la contribution des entités d’assurance.
une composante complémentaire du dispositif de pilotage de la
liquidité interne du Groupe. Les fonds propres prudentiels, composés des fonds propres de
base et des fonds propres complémentaires, sont calculés
Celui-ci reposera ainsi, à la cible, sur l’encadrement et le suivi :
conformément au règlement n° 90-02 du CRBF en vigueur. Les
䡲 des exigences réglementaires (LCR et NSFR, en plus du ratio fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que
de liquidité d’ores et déjà fixé par le régulateur français) ; dans la limite de 100% des fonds propres de base. Par ailleurs,
Note 5
Note 6
Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat
䡵 Actifs financiers à la juste valeur par résultat
31.12.2010 31.12.2009
Valorisation à Valorisation Valorisation à Valorisation
l’aide de utilisant l’aide de utilisant
Valorisation par données principalement Valorisation par données principalement
des prix cotés observables des données non des prix cotés observables des données non
sur des marchés autres que les observables de sur des marchés autres que les observables de
actifs prix cotés marché actifs prix cotés marché
(En M EUR) (N1) (*) (N2) (*) (N3) (*) Total (N1) (*) (N2) (*) (1) (N3) (*) (1) Total
Portefeuille de transaction
Effets publics et valeurs assimilées 46 205 607 - 46 812 38 314 3 721 - 42 035
Obligations et autres instruments de dettes (1) 11 856 6 298 8 042 26 196 13 262 11 342 8 494 33 098
Actions et autres instruments de capitaux
propres (2) 73 577 7 837 24 81 438 62 269 10 795 14 73 078
Autres actifs financiers 1 73 982 249 74 232 2 44 951 35 44 988
Sous-total portefeuille de transaction (1) 131 639 88 724 8 315 228 678 113 847 70 809 8 543 193 199
dont titres prêtés 12 114 7 804
Actifs financiers à la juste valeur sur
option par résultat
Effets publics et valeurs assimilées 21 233 - 254 143 239 - 382
Obligations et autres instruments de dettes 6 988 559 22 7 569 5 745 377 17 6 139
Actions et autres instruments de capitaux
propres (2) 13 610 1 973 118 15 701 15 050 1 726 105 16 881
Autres actifs financiers - 11 961 240 12 201 90 5 781 466 6 337
Sous-total actifs financiers à la juste valeur
sur option par résultat 20 619 14 726 380 35 725 21 028 8 123 588 29 739
dont titres prêtés - -
Instruments de taux d’intérêt 22 105 417 1 569 107 008 32 97 579 1 537 99 148
Instruments fermes
Swaps 78 459 75 857
FRA 537 479
Instruments conditionnels
Options sur marchés organisés 1 2
Options de gré à gré 19 697 15 378
Caps, floors, collars 8 314 7 432
Instruments de change 201 27 116 123 27 440 210 23 159 53 23 422
Instruments fermes 21 967 19 374
Instruments conditionnels 5 473 4 048
Instruments sur actions et indices 416 19 697 1 249 21 362 1 019 18 671 1 638 21 328
Instruments fermes 961 1 651
Instruments conditionnels 20 401 19 677
Instruments sur matières premières 318 10 815 366 11 499 360 11 424 365 12 149
Instruments fermes-Futures 9 298 9 468
Instruments conditionnels 2 201 2 681
Dérivés de crédit - 21 627 1 381 23 008 - 16 059 4 728 20 787
Autres instruments financiers à terme 146 44 250 440 123 24 238 385
Instruments sur marchés organisés 130 65
Instruments de gré à gré 310 320
Sous-total dérivés de transaction 1 103 184 716 4 938 190 757 1 744 166 916 8 559 177 219
Total instruments financiers à la juste
valeur par résultat (1) 153 361 288 166 13 633 455 160 136 619 245 848 17 690 400 157
(1) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
(2) Y compris les OPCVM.
(*) Cf. note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3.
Instruments de taux d’intérêt (3) 7 105 186 2 076 107 269 25 95 228 2 818 98 071
Instruments fermes
Swaps 78 035 74 002
FRA 548 473
Instruments conditionnels
Options sur marchés organisés 23 35
Options de gré à gré 19 008 15 020
Caps, floors, collars 9 655 8 541
Instruments de change 187 27 423 134 27 744 215 22 095 16 22 326
Instruments fermes 22 449 18 425
Instruments conditionnels 5 295 3 901
Instruments sur actions et indices 157 24 090 1 172 25 419 936 22 731 1 775 25 442
Instruments fermes 1 402 2 009
Instruments conditionnels 24 017 23 433
Instruments sur matières premières (3) 391 11 087 449 11 927 570 10 933 654 12 157
Instruments fermes-Futures 9 757 9 516
Instruments conditionnels 2 170 2 641
Dérivés de crédit (3) - 19 602 1 346 20 948 - 15 579 1 469 17 048
Autres instruments financiers à terme 99 1 781 1 1 881 55 1 505 1 1 561
Instruments sur marchés organisés 101 20
Instruments de gré à gré 1 780 1 541
Sous-total dérivés de transaction (3) 841 189 169 5 178 195 188 1 801 168 071 6 733 176 605
Sous-total passifs financiers à la juste valeur sur
option par résultat (3) (4) (5) 460 11 491 724 12 675 789 7 953 1 188 9 930
Total instruments financiers à la juste valeur par
résultat (3) 9 584 326 623 22 756 358 963 9 684 266 379 26 690 302 753
(*) Cf. note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3.
(3) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
31.12.2010 31.12.2009
Différence entre Différence entre
la juste valeur la juste valeur
Montant et le montant Montant et le montant
Juste remboursable remboursable Juste remboursable remboursable
(En M EUR) valeur à maturité à maturité valeur à maturité à maturité
Total passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat (4) (5) 12 676 13 674 (998) 9 930 10 628 (698)
(4) La variation de juste valeur attribuable au risque de crédit propre a généré une charge de 427 M EUR au 31 décembre 2010. Les écarts de réévaluation liés au risque de crédit émetteur du Groupe sont évalués à l’aide de modèles sur la
base de données de marché incluant notamment la courbe du CDS Société Générale et tenant compte de la maturité résiduelle des passifs concernés.
(5) Constitués essentiellement par des EMTN indexés.
䡵 Mouvements sur les actifs financiers à la juste valeur par résultat dont la valorisation est de
Niveau 3 (*) (basée sur des paramètres non observables)
Actifs financiers à la juste valeur sur
Portefeuille de transaction option par résultat Instruments dérivés de transaction
Total
Actions et Actions et instruments
Obligations autres Obligations autres Instruments Instruments Instruments Autres financiers à
et autres instruments et autres instruments dérivés Instruments dérivés sur dérivés sur instruments la juste
instruments de capitaux Autres actifs instruments de capitaux Autres actifs de taux dérivés de actions et matières Dérivés de financiers à valeur par
(En M EUR) de dettes (6) propres financiers de dettes propres financiers d’intérêt change indices premières crédit terme résultat (6)
Solde au 1er janvier 2010 (6) 8 494 14 35 17 105 466 1 537 53 1 638 365 4 728 238 17 690
Cessions/Remboursements (1 940) (26) - - - (3) (183) (1) (201) (165) (1 090) - (3 609)
Transfert vers Niveau 2 (*) (325) - - - - (368) (113) (2) (152) - (1 285) - (2 245)
Variations de périmètre et
autres 156 - - - - - 98 19 (49) (208) (61) - (45)
Solde au 31 décembre 2010 8 042 24 249 22 118 240 1 569 123 1 249 366 1 381 250 13 633
䡵 Mouvements sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat dont la valorisation est de
Niveau 3 (*) (basée sur des paramètres non observables)
Portefeuille de transaction Instruments dérivés de transaction
Actions et
autres Passifs Total
instruments financiers instruments
de capitaux Instruments Instruments Instruments Autres à la juste financiers à
Dettes Dettes sur propres Autres dérivés de Instruments dérivés sur dérivés sur instruments valeur sur la juste
représentées titres vendus à passifs taux dérivés de actions et matières Dérivés de financiers à option par valeur par
(En M EUR) par un titre (6) empruntés découvert financiers d’intérêt (6) change indices premières (6) crédit (6) terme résultat (6)
résultat (6)
Solde au 1er janvier 2010 (6) 18 712 11 2 44 2 818 16 1 775 654 1 469 1 1 188 26 690
Gains et pertes de la période (7) (857) 33 - 2 (238) 35 (480) (90) (471) - (31) (2 097)
Solde au 31 décembre 2010 16 341 33 - 480 2 076 134 1 172 449 1 346 1 724 22 756
(6) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
(7) Les gains et pertes de la période sont inscrits dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » du compte de résultat.
(*) Cf. note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3.
Note 7
Instruments dérivés de couverture
31.12.2010 31.12.2009
(En M EUR) Actif Passif Actif Passif
COUVERTURE DE JUSTE VALEUR
Instruments de taux d’intérêt
Instruments fermes
Swaps 7 408 8 623 4 794 6 641
FRA - - - -
Instruments conditionnels
Options sur marchés organisés - - - 73
Options de gré à gré 42 - 172 -
Caps, floors, collars 111 - 1 -
Instruments de change
Instruments fermes
Swaps financiers de devises 203 36 145 19
Change à terme - 1 13 13
Instruments sur actions et indices
Instruments conditionnels sur actions et indices 5 3 23 6
COUVERTURE DE FLUX DE TRESORERIE
Instruments de taux d’intérêt
Instruments fermes
Swaps 318 333 284 408
Instruments de change
Instruments fermes
Swaps financiers de devises 16 209 31 125
Change à terme 2 50 - 56
Autres instruments financiers
Instruments sur marchés organisés 57 12 98 7
Total 8 162 9 267 5 561 7 348
Note 8
Actifs financiers disponibles à la vente
31.12.2010 31.12.2009
Valorisation Valorisation
Valorisation à utilisant Valorisation à utilisant
l’aide de principalement l’aide de principalement
Valorisation données des données Valorisation données des données
par des prix observables non par des prix observables non
cotés sur des autres que les observables de cotés sur des autres que les observables de
marchés actifs prix cotés marché marchés actifs prix cotés marché
(En M EUR) (N1) (*) (N2) (*) (N3) (*) Total (N1) (*) (N2) (*) (N3) (*) Total
Activité courante
Effets publics et valeurs assimilées 22 115 2 144 - 24 259 14 330 1 620 - 15 950
dont créances rattachées 401 242
dont dépréciation (24) (27)
Obligations et autres instruments de
dettes 54 713 12 292 556 67 561 46 462 15 509 747 62 718
dont créances rattachées 1 037 957
dont dépréciation (632) (403)
Actions et autres instruments de
capitaux propres (1) 7 171 589 264 8 024 6 949 620 268 7 837
dont créances rattachées 2 2
dont perte de valeur (2 193) (2 103)
Sous-total activité courante 83 999 15 025 820 99 844 67 741 17 749 1 015 86 505
Titres actions détenus à long terme 1 040 611 2 341 3 992 1 665 171 2 092 3 928
dont créances rattachées 13 5
dont perte de valeur (726) (799)
Total des actifs financiers
disponibles à la vente 85 039 15 636 3 161 103 836 69 406 17 920 3 107 90 433
dont titres prêtés 114 202
(*) Cf. note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3.
(1) Y compris les OPCVM.
䡵 Variation du stock d’actifs disponibles à la vente dont la valorisation est de Niveau 3 (*) (basée sur
des paramètres non observables)
Actions et
Obligations et autres
autres instruments de Titres actions
instruments de capitaux détenus à long
(En M EUR) dettes propres terme Total
Solde au 1er janvier 2010 747 268 2 092 3 107
Acquisitions 134 3 234 371
Cessions/remboursements (44) (11) (228) (283)
Transfert vers Niveau 2 (*) (152) - - (152)
Transfert depuis Niveau 2 (*) - - 30 30
Gains et pertes de la période comptabilisés en capitaux propres 24 2 10 36
Variation des dépréciations sur titres à revenu fixe comptabilisée en résultat (79) - - (79)
Dont : augmentation (80) - - (80)
reprise 1 - - 1
Pertes de valeur sur titres à revenu variable comptabilisées en résultat - - (36) (36)
Variation des créances rattachées 1 - 9 10
Différences de change - 2 66 68
Variations de périmètre et autres (75) - 164 89
Solde au 31 décembre 2010 556 264 2 341 3 161
(*) Cf. note 3 les définitions des modes de valorisation de niveau 1, 2 et 3.
Note 9
Note 10
Prêts et créances sur la clientèle
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009
Dépréciation
Total des prêts et créances sur la clientèle 371 898 344 543
Juste valeur des prêts et créances sur la clientèle 378 068 343 612
Valeur
comptable
en date de
Valeur Juste Valeur reclassement
Portefeuilles de destination Juste valeur comptable au valeur au comptable au (1er octobre
(En M EUR) au 31.12.2010 (*) 31.12.2010 (*) 31.12.2009 31.12.2009 2008)
Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 795 4 754 6 467 6 353 6 345
AU 31.12.2010
AU 31.12.2010 AU 31.12.2009
qui aurait été enregistrée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres si les instruments n’avaient pas été
reclassés (**) (51) 676
qui aurait été enregistrée en Produit net bancaire si les instruments n’avaient pas été reclassés ** ( )
1 135 (1 571)
(*) Montants des remboursements et des cessions intervenus depuis le 1er janvier 2010 : respectivement 1 279 M EUR et 1 315 M EUR.
Les taux d’intérêt effectifs au 31 décembre 2010 des actifs reclassés sont compris entre 0,87% et 6,18%.
La somme des cash-flows attendus au titre de ces actifs est de 27 382 M EUR.
(**) Incluant les reclassements correspondant aux activités d’assurance dont l’impact aurait été neutralisé par la participation aux bénéfices différée à hauteur de -40 M EUR en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et
de 7 M EUR en Produit net bancaire.
Note 12
Note 13
Note 14
dont sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents 235 217
dont sur éléments débités ou crédités en capitaux propres au titre des gains ou pertes latents 30 (18)
Note 15
Autres actifs
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009
Note 16
ACTIFS 64 375
Actifs financiers 51 59
Créances 1 295
autres - 8
Autres actifs 5 4
PASSIFS 6 261
Provisions - 3
Dettes - 254
autres - 14
Autres passifs 6 4
Note 17
䡵 Location simple
Note 18
Valeur brute au 31.12.2009 291 (*) 3 438 1 372 101 (*) 443 (*) 314 967 (*) 6 926
Valeur brute au 31.12.2010 805 3 552 1 382 104 646 355 974 7 818
Valeur nette au 31.12.2009 291(*) 3 174 1 330 101 (*) 443 (*) 314 967 (*) 6 620
Valeur nette au 31.12.2010 805 3 208 1 339 104 646 355 974 7 431
(*) Les montants à l’ouverture ont été retraités suite aux changements de pôles suivants :
- Boursorama est passé du pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs au pôle Réseaux France,
- Fortune Fund Management est passé du pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs au pôle Banque de Financement et d’Investissement.
(**) Compte tenu de la dégradation de l’environnement grec, le Groupe a décidé de déprécier la part de l’écart d’acquisition de l’UGT « Réseaux internationaux Union européenne + pré-Union européenne » affecté à sa filiale Geniki. Par ailleurs,
le Groupe avait constaté une provision pour couvrir des facteurs de risques spécifiques identifiés au moment de l’acquisition de Geniki. Les incertitudes relatives à ces facteurs de risques ayant été levées au cours de l’exercice 2010, le Groupe
a décidé de reprendre cette provision. Cette dernière ayant été constituée à l’occasion de l’acquisition, sa reprise est présentée sur la ligne « pertes de valeur sur les écarts d’acquisition » du compte de résultat. Au 31 décembre 2010, l’effet
net présenté sur la ligne « pertes de valeur sur les écarts d’acquisition » du compte de résultat s’élève à 1 M EUR.
En date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou (discounted cash-flows) appliquée globalement à l’échelle de
plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) devant tirer l’unité génératrice de trésorerie, et non au niveau de chaque
avantage de l’acquisition. Les unités génératrices de trésorerie entité juridique.
constituent le niveau le plus fin utilisé par la Direction afin de
Les flux de trésorerie utilisés pour ce calcul correspondent aux
déterminer le retour sur investissement d’une activité. Le
dividendes distribuables par les entités composant l’unité
Groupe a retenu une segmentation en 13 unités génératrices de
génératrice de trésorerie et sont déterminés sur la base d’un
trésorerie, homogène avec le pilotage du Groupe en grands
plan d’affaires de cette dernière élaboré à partir des budgets
métiers.
prévisionnels à trois ans approuvés par la Direction.
Le Groupe réalise au 31 décembre un test annuel de
Le taux d’actualisation utilisé correspond à un coût du capital
dépréciation des unités génératrices de trésorerie auxquelles
calculé selon la méthode du « Capital Asset Pricing Model ».
ont été affectés des écarts d’acquisition. Une perte de valeur
Cette méthode se base sur un taux d’intérêt sans risque auquel
est constatée en résultat si la valeur comptable d’une unité
s’ajoute une prime de risque fonction de l’activité sous-jacente
génératrice de trésorerie, comprenant les écarts d’acquisition
de l’unité génératrice de trésorerie concernée. Pour les entités
qui lui sont affectés, est supérieure à sa valeur recouvrable. La
implantées dans des pays émergents, une prime de risque
perte ainsi déterminée est affectée en priorité à la dépréciation
souverain est également ajoutée au taux sans risque,
des écarts d’acquisition.
représentant la différence entre le taux sans risque de la zone
La valeur recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie est de rattachement (zone dollar ou zone euro essentiellement) et
calculée selon la méthode la plus appropriée, notamment la le taux d’intérêt des obligations à long terme liquides émises
méthode des flux de trésorerie actualisés nets de l’impôt par l’Etat dans la monnaie de rattachement.
Des tests de sensibilité sont réalisés, permettant notamment de comptable d’une unité soit supérieure à sa valeur recouvrable.
mesurer l’impact sur la valeur recouvrable de la variation de Ainsi, une variation de 25 points de base du taux d’actualisation
certaines hypothèses comme la rentabilité, la croissance à long entraînerait une diminution de la valeur recouvrable de 2,9%
terme ou le taux d’actualisation. Au 31 décembre 2010, aucun sans entraîner aucune dépréciation d’UGT.
de ces tests de sensibilité n’a conduit à ce que la valeur
Au 31 décembre 2010, la liste des UGT retenues par le Groupe s’établit comme suit :
Ecart d’acquisition
(Valeur brute Ecart d’acquisition
UGT Pôle/Sous-Pôle comptable) Dépréciations (Valeur nette comptable)
Crédit du Nord Réseaux France 568 568
Réseaux Société Générale Réseaux France 237 237
Réseaux Internationaux Union européenne Réseaux Internationaux 1 993 (65) 1 928
+ pré-Union européenne
Réseaux Internationaux Russie Réseaux Internationaux 1 110 (279) 831
Réseaux Internationaux Autres Réseaux Internationaux 449 449
Services Financiers Assurances Services Financiers Spécialisés et 10 10
Assurances
Services Financiers aux particuliers Services Financiers Spécialisés et 796 (43) 753
Assurances
Services Financiers aux entreprises Services Financiers Spécialisés et 400 400
Assurances
Services Financiers Location automobile Services Financiers Spécialisés et 176 176
Assurances
Banque de Financement et d’Investissement Banque de Financement et 104 104
d’Investissement
Gestion d’Actifs Gestion d’Actifs 646 646
Banque Privée Banque Privée 355 355
Services aux Investisseurs et Courtage Services aux Investisseurs et 974 974
Courtage
Note 19
Dettes à terme
Juste valeur des dettes envers les établissements de crédit 77 018 89 101
(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
Note 20
Autres (1)
9 098 13 552
Juste valeur des dettes envers la clientèle 337 694 300 617
(1) Ces postes incluent les dépôts relatifs aux gouvernements et administrations centrales.
(2) Le montant des dépôts clientèle des entités acquises en 2010 s’élève à 3 348 M EUR.
Note 21
Total * ( )
141 385 133 573
Juste valeur des dettes représentées par un titre 141 672 134 337
(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
Note 22
Autres passifs
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009
Note 23
Sous-total 78 66 - 144
Comptes épargne-logement 12 - 8 4
Total 90 66 8 148
Les plans d’épargne-logement génèrent pour le Groupe deux (auxquels est sensible le niveau de provisionnement) ayant
types d’engagement aux conséquences potentiellement baissé au cours de l’année 2010, le provisionnement épargne-
défavorables générateurs de la provision PEL/CEL : un logement est principalement lié aux risques attachés à
engagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture du l’engagement de rémunérer les dépôts. Le niveau de
plan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux lui provisionnement des encours d’épargne-logement se monte à
aussi déterminé à l’ouverture du plan. Les taux d’intérêt longs 1,01% des encours totaux au 31 décembre 2010.
䡵 4. Modalités de détermination des paramètres Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés,
notamment les taux d’intérêt et les marges, sont déterminées à
d’évaluation des provisions
partir de données observables et représentent, à la date
d’évaluation, la meilleure estimation retenue par Société
Les paramètres d’estimation des comportements futurs des
Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes
clients résultent d’observations historiques de longue période
concernées, en cohérence avec la politique de gestion des
(plus de 10 ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée
risques de taux d’intérêt de la banque de détail.
peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès
lors que ce dernier peut remettre en question la capacité Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la
prédictive des données passées pour déterminer les courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date
comportements futurs des clients. d’évaluation, moyennés sur une période de douze mois.
Note 24
Provisions et dépréciations
䡵 1. Dépréciations d’actifs
Change et
Stock au Reprises Dotations Reprises variations de Stock au
(En M EUR) 31.12.2009 Dotations disponibles nettes utilisées périmètre 31.12.2010
Créances de location financement et assimilées 493 366 (202) 164 (99) 5 563
Autres (1)
471 252 (209) 43 (48) (39) 427
䡵 2. Provisions
Change et
Stock au Reprises Dotations Reprises Effet de variations de Stock au
(En M EUR) 31.12.2009 Dotations disponibles nettes utilisées l’actualisation périmètre 31.12.2010
Provisions sur engagements hors-bilan avec la clientèle 187 778 (754) 24 - - 15 226
Autres provisions (2) (3) 880 142 (177) (35) (354) 1 116 608
Les conséquences estimées au 31 décembre 2010 des litiges et des risques fiscaux qui ont eu dans un passé récent ou qui sont
susceptibles d’avoir une incidence sensible sur la situation financière du Groupe, son activité ou son résultat, ont été intégrées dans
les comptes du Groupe.
31.12.2010 31.12.2009
Rappel des provisions comptabilisées au bilan 370 52 296 718 411 45 206 662
Juste valeur des actifs de financement (1 814) - (54) (1 868) (1 593) - (49) (1 642)
Solde des régimes financés A 427 - 44 471 410 - 38 448
Valeur actualisée des engagements non financés B 333 62 252 647 301 46 168 515
Eléments non encore reconnus
Actifs des régimes affectés par le plafond sur actifs (9) - - (9) (6) - - (6)
Total des éléments non encore reconnus C 522 10 - 532 473 1 - 474
Solde net A+B-C 238 52 296 586 238 45 206 489
Notes
Š Pour les régimes de retraite ou autres régimes postérieurs à l’emploi, les écarts actuariels qui excédent 10% du maximum entre l’engagement et les actifs sont amortis sur la durée de vie estimative résiduelle des participants en application
de l’option ouverte en IAS19 (corridor).
Š Les régimes de retraite postérieurs à l’emploi comprennent des régimes offrant des prestations de retraite sous forme de rentes, des régimes d’indemnités de fin de carrière ainsi que des régimes mixtes (cash-balance). Les prestations
sous forme de rentes viennent en complément des pensions de retraite versées par les régimes généraux et obligatoires. Dans le Groupe, il y a 145 régimes de retraite postérieurs à l’emploi qui se répartissent sur 40 pays. 80% des
engagements bruts de ces régimes sont concentrés sur 9 régimes qui se situent en France, Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis et Suisse. Les autres régimes postérieurs à l’emploi sont essentiellement des couvertures santé. Il y a
12 régimes localisés sur 6 pays, sachant que 41% des passifs bruts de ces régimes concernent des régimes situés en France et 46% des régimes situés en Afrique du Nord.
Les autres avantages à long terme sont des programmes de rémunération différée tels que les rémunérations variables long terme, des comptes épargne temps, des médailles du travail. Il y a environ 90 plans répartis sur 23 pays.
Š Les montants d’engagements des régimes à prestations définies ont été déterminés par des actuaires qualifiés indépendants.
Š Dans le cadre de la réforme des retraites 2010 en France, l’impact du recul de l’âge légal de la retraite sur les engagements est peu significatif pour les principales entités du Groupe et a été traité en écarts actuariels.
Š Les engagements au titre des avantages au personnel du Groupe ont évolué courant 2010 du fait de la vente d’Europe Computer Systemes (ECS) et de l’acquisition de la Société Marseillaise de Crédit (SMC).
Š En Norvège, la réforme des régimes de préretraite “AFP” a entraîné une forte diminution des engagements dans ce pays.
Š En Suisse, un processus d’harmonisation des régimes de retraite a été initié en 2010 et sera poursuivi en 2011.
Š Au Royaume-Uni, des opérations de rachat, de fusion et de rationalisation sont intervenues sur différents régimes.
2010 2009
Rendement attendu des actifs des régimes (93) - (3) (96) (91) - (3) (94)
2.3. VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES REGIMES POSTERIEURS A L’EMPLOI COMPTABILISES AU BILAN
Š 2.3.1. Variations de la valeur actuelle des obligations
2010 2009
Cotisations salariales - - - - - -
Conversion en devises 58 - 58 30 - 30
Š 2.3.2. Variations de la juste valeur des actifs du régime et des actifs distincts
2010 2009
Conversion en devises 45 - 45 26 - 26
Cotisations salariales 6 - 6 4 - 4
2010 2009
31.12.2010 31.12.2009
Taux d’escompte
Amériques NA NA
2.6. ANALYSE DES SENSIBILITES DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES
2010 2009
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes -23% -44% -1% -23% -30% -1%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes -14% NA -4% -15% NA -4%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 18% NA 7% 11% NA 8%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes NA 72% NA NA 16% NA
Note
Š Les sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations), ou par la juste valeur des actifs ou par la charge N+1 attendue (impact
sur le total net des charges).
2.7. AJUSTEMENTS LIES A L’EXPERIENCE AU TITRE DES REGIMES DE RETRAITE A PRESTATIONS DEFINIES
Juste valeur des actifs de régime 1 814 1 593 1 541 2 071 2 075
Note 26
Dettes subordonnées
(En M EUR)
Encours Encours
Devises d’émission 2011 2012 2013 2014 2015 Autres 31.12.2010 31.12.2009 (*)
Titres subordonnés
EUR 201 690 342 369 932 5 936 8 470 9 138
USD - - - - 56 1 439 1 495 1 387
GBP - - - - - 697 697 676
Autres devises - - - 9 - - 9 93
Sous-total 201 690 342 378 988 8 072 10 671 11 294
Dettes subordonnées
EUR 8 47 55 55
Autres devises - 179 179 179
Sous-total 8 - - - - 226 234 234
Dettes rattachées 260 260 278
Total hors réévaluation des éléments
couverts 469 690 342 378 988 8 298 11 165 11 806
Réévaluation des éléments couverts * ( )
858 749
Total *( )
12 023 12 555
(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 9 981 M EUR au 31 décembre 2010 (11 388 M EUR au 31 décembre 2009).
Note 27
Actions ordinaires Société Générale, actions détenues en propre, actions détenues par le
personnel et instruments de capitaux propres émis
䡵 1. Actions ordinaires émises par Société Générale S.A.
Dont actions détenues en propre avec droits de vote (1) 21 306 663 20 963 637
Au 31 décembre 2010, le capital de Société Générale S.A. d’actions ordinaires était relative à l’exercice par les
entièrement libéré s’élève à 933 027 039 EUR et se compose actionnaires de l’option de distribution des dividendes 2009 en
de 746 421 631 actions d’une valeur nominale de 1,25 EUR. actions Société Générale.
Société Générale S.A. a procédé au cours du premier semestre Au cours du deuxième semestre, dans le cadre du Plan mondial
2010 à une augmentation de capital d’un montant de 3 M EUR d’actionnariat salarié, Société Générale S.A. a réalisé une
assortie d’une prime d’émission de 77 M EUR. Cette émission augmentation de capital réservée au personnel pour un montant
de 5 M EUR assortie d’une prime d’émission de 153 M EUR.
1er juillet 1985 69,657 M EUR TMO -0,25% avec TMO = Moyenne Arithmétique des Taux Moyen Obligataire de la
période du 01.06 au 31.05 précédant chaque échéance
24 novembre 1986 247,8 M USD Moyenne des taux de dépôt EuroDollar 6 mois communiqués par les banques de
référence +0,075%
30 juin 1994 15 000 M JPY 5,385% jusqu’en décembre 2014 puis pour les échéances suivantes : le taux le
plus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit :
Taux Mid Swap JPY 5 ans +1,25% jusqu’en décembre 2019 puis taux Mid Swap
JPY 5 ans +2% pour les échéances suivantes
30 décembre 1996 10 000 M JPY 3,936% jusqu’en septembre 2016 puis pour les échéances suivantes : le taux le
plus favorable entre le taux fixe et un taux variable + marge définie comme suit :
Taux Mid Swap JPY 5 ans +2,0%
27 mars 2007 350 M GBP 5,75% jusqu’en mars 2012 puis pour les échéances suivantes Libor GBP 3 mois
+1,10%
4e trimestre 2001 (clause de step up au bout de 10 ans) 335 M USD 6,302%, à partir de 2011 Libor USD 3 mois +1,92%/an
4e trimestre 2003 (clause de step up au bout de 10 ans) 650 M EUR 5,419%, à partir de 2013 Euribor 3 mois +1,95%/an
26 janvier 2005 1 000 M EUR 4,196%, à partir de 2015 Euribor 3 mois +1,53%/an
5 avril 2007 200 M USD Libor USD 3 mois +0,75%/an, à partir de 2017 Libor USD 3 mois +1,75%/an
5 avril 2007 1 100 M USD 5,922%, à partir de 2017 Libor USD 3 mois +1,75%/an
19 décembre 2007 600 M EUR 6,999%, à partir de 2018 Euribor 3 mois +3,35%/an
22 mai 2008 1 000 M EUR 7,76%, à partir de 2013 Euribor 3 mois +3,35%/an
12 juin 2008 700 M GBP 8,875%, à partir de 2018 Libor GBP 3 mois +3,4%/an
4 septembre 2009 1 000 M EUR 9,375%, à partir de 2019 Euribor 3 mois +8,901%/an
Les mouvements relatifs aux TSDI et aux TSS enregistrés dans les Réserves consolidées sont détaillés ci-dessous :
Economie d’impôts relative à la rémunération à verser aux porteurs de titres, comptabilisée en réserves 163 13 176
䡵 3. Distribution de dividendes
Le montant de dividendes distribués en 2010 par le Groupe s’élève à 976 M EUR et se décompose de la manière suivante :
Participations
ne donnant
(En M EUR) Part du Groupe pas le contrôle Total
Note 28
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres
(En M EUR) 31.12.2010 Période 31.12.2009
Recyclage en résultat -
Recyclage en résultat -
31.12.2010 31.12.2009
(En M EUR) Brut Impôt Net d’impôt Brut Impôt Net d’impôt
Réévaluation des actifs disponibles à la vente (501) 243 (258) (579) 281 (298)
Réévaluation des instruments dérivés de couverture 129 (39) 90 254 (46) 208
Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (660) 200 (460) (1 543) 234 (1 309)
Cette variation est principalement liée à l’appréciation par rapport à l’Euro du Dollar US pour 356 M EUR, du Rouble pour 66 M EUR, de la Livre sterling pour 39 M EUR, du Yen pour 90 M EUR, de la Couronne tchèque pour 91 M EUR et du
Yuan pour 44 M EUR que vient partiellement compenser la dépréciation par rapport à l’Euro du Dinar serbe pour -20 M EUR.
La variation de l’écart de conversion dans les participations ne donnant pas le contrôle s’élève à 133 M EUR.
Elle s’explique essentiellement par l’appréciation de la Couronne tchèque par rapport à l’Euro pour 55 M EUR, du Rouble pour 52 M EUR et du Dollar US pour 23 M EUR.
(2) Les écarts de réévaluation des actifs disponibles à la vente s’élèvent à -501 M EUR.
La décomposition des écarts de réévaluation des actifs disponibles à la vente se présente comme suit :
Gains et pertes latents sur instruments de capitaux propres disponibles à la vente 936 (192) 744
Gains et pertes latents sur instruments de dette disponibles à la vente 479 (1 720) (1 241)
dont sur instruments de dettes disponibles à la vente et actifs reclassés en prêts et créances 1 889 (1 764)
Note 29
Engagements
䡵 1. Engagements donnés et reçus
ENGAGEMENTS DONNES
Engagements de financement
Facilités d’émission - 20
Engagements de garantie
(1) Au 31 décembre 2010, les montants de lignes de liquidités et engagements de garantie accordés aux véhicules de titrisation s’élèvent respectivement à 12 350 M EUR et 1 073 M EUR.
(2) Y compris les garanties de capital et de performance accordées aux détenteurs des parts d’OPCVM gérées par des entités du Groupe.
ENGAGEMENTS RECUS
Engagements de financement
Engagements de garantie
31.12.2010 31.12.2009
Opérations Opérations de Opérations Opérations de
(En M EUR) de trading couverture de trading couverture
Instruments fermes
Instruments de change
L’absence de contrôle de ces véhicules par le Groupe est Le risque de défaillance sur les actifs de ces véhicules est
régulièrement testée au regard des critères d’appréciation supporté par les cédants des créances sous-jacentes ou par
applicables aux entités ad-hoc (Cf. note 1). Au 31 décembre des tiers. Le groupe Société Générale apporte une garantie
2010, aucun de ces véhicules n’est consolidé, le Groupe n’en supplémentaire à titre de réhaussement de crédit par l’octroi de
ayant pas le contrôle et n’étant pas exposé à la majorité des lettres de crédit à hauteur de 1 073 M EUR (542 M EUR à fin
risques et avantages qui leur sont liés. 2009). Enfin, le Groupe a consenti à ces véhicules des lignes
de liquidités à hauteur de 12 350 M EUR à cette même date
(13 515 M EUR à fin 2009).
Note 30
Actifs remis et reçus en garantie
䡵 1. Actifs remis en garantie
Les actifs remis en garantie de passifs correspondent principalement à des créances remises en garantie de passifs (notamment
auprès de la Banque de France).
La rubrique « actifs remis en garantie d’opérations sur instruments financiers » enregistre essentiellement les dépôts de garantie.
Note 31
Echéances par durée restant à courir
䡵 Echéances contractuelles des passifs financiers (1)
(En M EUR au 31.12.2010) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminée Total
Banques centrales 2 777 - 1 - - 2 778
Passifs financiers à la juste valeur par résultat, hors dérivés 119 759 13 928 19 542 16 600 - 169 829
Dettes envers les établissements de crédit 65 073 2 879 3 590 2 981 - 74 523
Dettes envers la clientèle 279 429 20 678 31 578 4 882 - 336 567
Dettes représentées par un titre 74 154 29 320 25 913 12 263 - 141 650
Dettes subordonnées 123 426 2 431 8 349 21 11 350
Total Ressources 541 315 67 231 83 055 45 075 21 736 697
Engagements de financement donnés 69 011 40 050 51 654 11 088 - 171 803
Engagements de garanties donnés 23 339 8 809 17 170 13 551 - 62 869
Total des engagements donnés 92 350 48 859 68 824 24 639 - 234 672
(1) Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels et hors dérivés.
(En M EUR au 31.12.2010) Jusqu’à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminée Total
Provisions techniques des entreprises d’assurance 2 665 5 627 18 796 55 582 - 82 670
(2) Echéancement des montants comptables.
ACTIF PASSIF
(En M EUR au 31.12.2010) Moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Moins de 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total
Instruments fermes
Contrats à terme de taux 631 372 204 227 142 835 741 689 884 197 656 134 887 674
Instruments conditionnels 308 890 550 593 473 003 1 332 486 352 949 592 335 503 041 1 448 325
Instruments de change
Instruments fermes 1 101 699 443 054 208 107 1 752 860 - - - -
Instruments conditionnels 156 838 78 527 46 817 282 182 172 001 68 432 39 762 280 195
Instruments fermes 20 055 3 950 1 139 25 144 40 092 2 438 958 43 488
Instruments conditionnels 126 708 148 002 20 464 295 174 161 712 163 820 20 274 345 806
Instruments fermes 58 072 12 716 2 388 73 176 54 626 12 840 225 67 691
Instruments conditionnels 18 735 16 162 369 35 266 19 608 15 091 403 35 102
Dérivés de crédit 58 937 493 873 142 759 695 569 64 530 486 341 158 863 709 734
Autres instruments financiers à terme 1 640 375 28 2 043 1 584 488 79 2 151
(3) Ces éléments sont présentés en fonction des échéances contractuelles des instruments financiers.
Note 32
Opérations en devises
31.12.2010 31.12.2009
Note 33
Activités d’assurance
(1) Conformément à la recommandation du CNC du 19 décembre 2008, un test de recouvrabilité de la Provision pour participation aux bénéfices différée active (PBDA) qui permet de vérifier que l'imputation du montant de la PBDA sur les
participations futures des assurés est fortement probable, a été réalisé.
Le calcul de la PBDA repose sur la prise en compte de la juste valeur des actifs par rapport à la valeur historique. Le test de recouvrabilité qui repose sur des projections de flux de trésorerie s’appuyant sur différentes hypothèses
économiques de collecte et de rachats historiques est probant puisque les résultats obtenus n’imposent pas de vendre des actifs en situation de moins-value latente.
Dans un second temps, des projections de flux de trésorerie ont été réalisées à partir de plusieurs scenarii de stress combinant ou non des baisses de chiffre d’affaires et/ou des augmentations des rachats, des hausses des taux et baisses
des marchés actions.
Ainsi dans des scenarii de hausse de taux (immédiate et maintenue sur l'horizon de projection), de baisse brutale des marchés actions, de baisse du chiffre d'affaires allant jusqu'à 30% ou 50% et de hausse des lois de rachats amenant à
multiplier par 2 ou 3 les rachats observés sur l'exercice de clôture, les ventes d'actifs nécessaires pour faire face aux besoins de liquidité sur l'horizon de projection ne générent pas de moins-values sur la base de la situation d'inventaire.
Enfin une dégradation de 10% supplémentaire de ces hypothèses serait sans effet sur la probité du test de recouvrabilité.
Provisions techniques des contrats Provisions techniques des autres Provisions techniques des contrats
(En M EUR) en unités de compte contrats d’assurance-vie d’assurance non-vie
Provisions d’ouverture 01.01.2010
(hors participation aux bénéfices différée) 16 761 57 274 416
Entrées de portefeuilles - 95 -
Autres 3 28 1
Conformément à la norme IFRS 4 et aux principes du Groupe, le Liability Adequacy Test (LAT) sur la suffisance des passifs a été
réalisé au 31 décembre 2010. Ce test a pour objectif de vérifier que les passifs d’assurance comptabilisés sont suffisants, en utilisant
les estimations actuelles de flux de trésorerie futurs générés par les contrats d’assurance. Il s’effectue sur la base de modèles
stochastiques similaires à ceux utilisés pour nos modèles de gestion actif-passif. Le résultat de ce test au 31 décembre 2010 est
probant.
(2) Les placements réalisés auprès de sociétés du Groupe en représentation des contrats d’assurance-vie en unités de compte sont maintenus au bilan consolidé du Groupe, traitement qui n’a pas d’incidence significative sur ce dernier.
Contribution au résultat d’exploitation avant élimination des opérations intra-groupe 445 375
Contribution au résultat d’exploitation après élimination des opérations intra-groupe 676 542
(3) Il s’agit essentiellement de l’élimination des commissions versées par les compagnies d’assurance aux réseaux de distribution et de l’élimination des résultats financiers dégagés sur les placements réalisés auprès des sociétés du Groupe.
Autres 39 82
䡵 Gestion des risques d’assurance La maîtrise de ces risques est au cœur de l’activité de la ligne-
métier assurances. Elle est confiée à des équipes qualifiées et
Il existe deux principales catégories de risques d’assurance : expérimentées dotées de moyens informatiques importants et
䡲 les risques techniques, notamment le risque de souscription adaptés. Les risques font l’objet de suivis et de reportings
liée aux risques de tarification et de dérive de la sinistralité : réguliers auprès des Directions générales des entités
en assurance non-vie comme en prévoyance, les bénéfices concernées et des Directions générales des lignes-métiers.
sont exposés aux risques de dégradation de la sinistralité En matière de risques de tarification et de dérive de la
constatée par rapport à la sinistralité anticipée lors de sinistralité, quelques grands principes sont appliqués :
l’élaboration des tarifs. Les dérives peuvent être liées à des
facteurs multiples et complexes tels que les évolutions du 䡲 sécurisation du processus d’acceptation des risques pour
comportement des populations assurées (rachats, garantir une adéquation ab initio de la tarification en fonction
transferts,…), les modifications de l’environnement macro- du profil de risque de l’assuré. La correcte application de ces
économique, les pandémies, les catastrophes naturelles, la procédures est vérifiée dans le cadre de missions d’Audits
mortalité, la morbidité, la longévité… ; Qualité et d’Audit Interne pluriannuelles. Ces processus ont
fait l’objet d’une certification ISO ;
䡲 les risques liés aux marchés financiers et à la gestion actif-
passif : en assurance-vie, l’assureur est exposé aux aléas 䡲 suivi des ratios sinistres/primes réalisé à fréquence régulière
des marchés financiers (mouvements de taux d’intérêt et à partir de statistiques élaborées par exercice de
fluctuations des marchés boursiers) qui peuvent être survenance. Cette analyse (croissance du portefeuille, niveau
aggravés par le comportement des assurés. de provisionnement des sinistres déclarés ou survenus mais
non déclarés) permet, le cas échéant, des réajustements de
tarifications sur les exercices suivants ;
䡲 mise en place d’un plan de réassurance afin de protéger le Š surveillance particulière sur les flux de rachat et simulations
Groupe des sinistres majeurs ou des sinistres sériels. de scenarii de stress ;
Concernant la maîtrise des risques liés aux marchés Š surveillance étroite des marchés action et simulations de
financiers, elle est intégrée à la stratégie d’investissement au scenarii de stress ;
même titre que la recherche de la performance à long terme.
Š couverture des risques de taux (à la baisse et à la hausse)
L’optimisation de ces deux paramètres est fortement
par des instruments financiers.
déterminée par les équilibres actif/passif. Les engagements au
passif (garanties offertes aux clients, durée de détention des 䡲 Gestion des risques financiers, sous formes de limites :
contrats), ainsi que les niveaux des grands postes du bilan
Š limites de contreparties (ex. : limites suivant le pays
(fonds propres, résultats, provisions, réserves…), sont étudiés
d’appartenance de l’émetteur, distinction entre émetteurs
au sein de la Branche Finances et Risques de la ligne-métier
souverains et privés) ;
assurances. La politique globale de gestion actif/passif est
validée par la Direction générale du Groupe lors d’un comité Š limites de rating (ex. : AAA : min 45%, min 27% sur les Etats
ALM semestriel. et garanties d’Etat) ;
La maîtrise des risques et leur analyse sont organisées autour Š limites par types d’actifs (ex : actions, private equity).
de quelques grands principes :
Toutes ces stratégies sont analysées en simulant divers scenarii
䡲 Gestion des risques actif/passif : de comportement des marchés financiers et de comportement
des assurés dans le cadre de stress tests et de modélisations
Š surveillance des flux de trésorerie à long terme : l’adéquation
stochastiques.
de la duration du passif rapportée à la duration de l’actif au
même titre que l’étude des pics de trésorerie sont étroitement
contrôlées afin de maîtriser les risques de liquidité ;
Note 34
(2) Ces charges intègrent le coût de refinancement des instruments financiers à la juste valeur par résultat qui sont classés en gains ou pertes nets sur ces instruments (Cf. note 36). Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le
compte de résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé globalement.
Note 35
Produits de commissions
Charges de commissions
(*) Montants ajustés par rapport aux états financiers publiés le 31 décembre 2009.
Les produits de commissions hors TIE (1) liés aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur par
résultat 4 207 4 177
Les charges de commissions hors TIE liées aux instruments financiers qui ne sont pas comptabilisés en juste valeur par
(1)
Les charges de commissions relatives aux activités de fiducie ou activités analogues (822) (878)
Note 36
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat
(En M EUR) 2010 2009
Résultat net sur actifs financiers non dérivés de transaction 8 743 13 374
Résultat net sur actifs financiers à la juste valeur sur option 180 118
Résultat net sur passifs financiers non dérivés de transaction (3 500) (9 022)
Résultat net sur passifs financiers à la juste valeur sur option (471) (772)
Résultat sur instruments financiers dérivés de transaction (2 110) (4 171)
Résultat net sur instruments de couverture en juste valeur 761 -
Réévaluation des éléments couverts attribuable aux risques couverts (712) (123)
Part inefficace de la couverture de flux de trésorerie 1 (4)
Résultat net des opérations de change 2 449 1 602
Total (1) (2)
5 341 1 002
(1) Dans la mesure où les charges et produits présentés dans le compte de résultat sont classés par nature et non par destination, le résultat net des activités sur instruments financiers à la juste valeur par résultat doit être appréhendé
globalement. Il convient de noter que les résultats ci-dessus n’intègrent pas le coût de refinancement de ces instruments financiers, qui est présenté parmi les charges et produits d’intérêts.
(2) Cf. note 6 pour le montant relatif aux instruments dont la valorisation est de niveau 3.
Le montant restant à comptabiliser dans le compte de résultat dû à la différence entre le prix de transaction et le montant qui serait
déterminé à cette date au moyen de techniques de valorisation, diminué des montants enregistrés dans le compte de résultat après
la comptabilisation initiale, se présente comme suit :
Ce montant est enregistré en compte de résultat au fur et à mesure de l’écoulement du temps ou lorsque les paramètres deviennent
observables.
Note 37
Note 38
Note 39
Frais de personnel
(En MEUR) 2010 2009
2010 2009
Effectif moyen
Note 40
2010 2009
La charge mentionnée ci-dessus porte sur les plans réglés en titres et sur les plans réglés en espèces.
2.1. Les régimes sur capitaux propres offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant le 31 décembre 2010
sont brièvement décrits ci-dessous
Société Société
Société Société Société Société Générale Société Générale Société Société Société
Emetteur Générale Générale Générale Générale pour TCW Générale pour TCW Générale Générale Générale
Année 2003 2004 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2009 2010
options options options options options options options options de options de options de
Type de plan d’achat d’achat d’achat d’achat d’achat d’achat d’achat souscription souscription souscription
Autorisation des actionnaires 23.04.2002 23.04.2002 29.04.2004 29.04.2004 29.04.2004 30.05.2006 30.05.2006 30.05.2006 27.05.2008 27.05.2008
Décision du Conseil
d’administration 22.04.2003 14.01.2004 13.01.2005 18.01.2006 25.04.2006 19.01.2007 18.09.2007 21.03.2008 09.03.2009 09.03.2010
Nombre d’options attribuées (1) 4 110 798 4 267 021 4 656 319 1 738 329 154 613 1 418 916 135 729 2 328 128 1 344 552 (4) 1 000 000
Durée de validité des options 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7 ans 7ans 7 ans 7 ans 7 ans
Modalités de règlement titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG titres SG
22.04.2003 - 14.01.2004 - 13.01.2005 - 18.01.2006 - 25.04.2006 - 19.01.2007 - 18.09.2007 - 21.03.2008 - 09.03.2009 - 09.03.2010 -
Période d’acquisition des droits 22.04.2006 14.01.2007 13.01.2008 18.01.2009 25.04.2009 19.01.2010 18.09.2010 31.03.2011 31.03.2012 31.03.2014
non sauf
mandataires
Conditions de performance non non non non non sociaux non oui (3) oui (3) oui (3)
Conditions en cas de départ du
Groupe perte perte perte perte perte perte perte perte perte perte
Conditions en cas de licenciement perte perte perte perte perte perte perte perte perte perte
Conditions en cas de départ à la
retraite maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien maintien
maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6 maintien 6
Cas de décès mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois
Cours du titre à l’attribution
(En EUR) (1) (5) 44,81 60,31 64,63 93,03 107,82 115,6 104,17 63,6 23,18 43,64
Décote 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% sans objet
Prix d’attribution (En EUR) (1) 44,81 60,31 64,63 93,03 107,82 115,6 104,17 63,6 23,18 41,2
Options non attribuées - - - - - - - - - -
Options exercées au 31.12.2010 3 299 863 727 877 53 340 2 174 - - - - 411
Options perdues au 31.12.2010 810 935 173 138 321 853 125 017 39 728 269 932 31 142 132 567 109 869 8 291
Options restantes au 31.12.2010 - 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 2 195 561 914 272 991 709
Nombre d’actions réservées au
31.12.2010 - 3 366 006 (2) (2)
114 885 (2)
104 587 - - -
Cours des actions réservées
(En EUR) - 45,67 (2) (2)
109,71 (2)
105,69 - - -
Valeur des actions réservées
(En M EUR) - 154 (2) (2)
13 (2)
11 - - -
1 date de cession
re
22.04.2007 14.01.2008 13.01.2009 18.01.2010 25.04.2009 19.01.2011 18.09.2010 21.03.2012 31.03.2013 31.03.2014
Période d’interdiction de cession 1 an 1 an 1 an 1 an - 1 an - 1 an 1 an -
Juste valeur (% du prix du titre à
l’attribution) 25% 21% 17% 16% 17% 18% 21% 24% 27% 26% (6)
Méthode de valorisation utilisée Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo Monte-Carlo
(1) Conformément à la norme IAS 33, consécutivement au détachement du droit préférentiel de souscription de l’action Société Générale à l’occasion des augmentations de capital intervenues au quatrième trimestre 2006, au 1er trimestre 2008
et au 4e trimestre 2009, les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuable à l’action après détachement.
(2) Les plans 2005, 2006 et 2007 ont été couverts par l’achat d’options d’achat.
(3) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise ». Au 31 décembre 2010, il est estimé que les conditions de performance sur BNPA 2010 des options 2008 ne devraient pas être atteintes.
(4) Dont 320 000 options attribuées initialement aux mandataires sociaux qui y ont renoncé.
(5) Moyenne des 20 dernières cotations pour les plans 2003 à 2009 et cours de clôture du titre à l’attribution pour le plan 2010.
(6) Si la condition sur le ROE est non remplie, la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 7%.
et au 4e trimestre 2009, les données par action historiques ont été ajustées du coefficient communiqué par Euronext de manière à refléter la part attribuable à l’action après détachement.
(8) Les conditions de performance sont décrites dans la partie « Gouvernement d’entreprise ». Au 31 décembre 2010, il est estimé que les conditions de performance sur BNPA 2010 des attributions 2008 ne devraient pas être atteintes.
(9) Pour les non-résidents fiscaux français, la période d’acquisition est majorée d’un an et il n’y a pas de période obligatoire de conservation des actions.
(10) Si la condition sur le ROE est non remplie, la juste valeur prenant en compte la condition sur le TSR est égale à 16%.
(11) Conformément à l’arrêté publié en France le 3 novembre 2009, relatif aux rémunérations des personnels dont les activités sont susceptibles d’avoir une incidence sur l’exposition aux risques des établissements de crédit et entreprises
d’investissement, la charge relative aux instruments de capitaux propres attribués aux salariés professionnels des marchés financiers est enregistrée en résultat sur la période d’acquisition des droits à compter du 1er janvier 2009.
Options
existantes au
01.01.2010 1 361 690 3 407 641 4 358 759 1 646 465 134 947 1 371 191 121 263 2 273 726 924 155 -
Options
attribuées
durant la
période - - - - - - - - - 1 000 000
Options
perdues
durant la
période - 41 635 77 633 35 327 20 062 222 207 16 676 78 165 9 883 8 291
Options
exercées
durant la
période 756 552 - - - - - - - - - 46,48 44,81
Options
échues durant
la période 605 138 - - - - - - - - -
Options
existantes au
31.12.2010 - 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 2 195 561 914 272 991 709 27 mois 13,30
Options
exerçables au
31.12.2010 - 3 366 006 4 281 126 1 611 138 114 885 1 148 984 104 587 - - -
Notes
Š Les principales hypothèses utilisées pour l’ensemble des plans d’options SG sont les suivantes :
Taux d’intérêt sans risque 3,8% 3,3% 3,3% 4,2% 4,2% 3,0% 2,9%
Volatilité future de l’action 27% 21% 22% 21% 38% 55% 29%
La volatilité future a été estimée par la volatilité implicite du Groupe, qui sur des options à 5 ans négociées en OTC (base de données
TOTEM), est de l’ordre de 29% en 2010. Cette volatilité implicite traduit plus exactement la volatilité future du titre.
1 date de cession
re
01.08.2007 01.11.2008 01.11.2009
Méthode de valorisation utilisée black & scholes black & scholes black & scholes
Emetteur TCW
Année 2010
1 date de cession
re
5 ans après la date d’attribution
fonction de la période
Période d’interdiction de cession d’acquisition
(12) Les actions ont été attribuées en mai, août et décembre 2010. Les périodes d’acquisition relatives à ces 3 attributions sont composées chacune de 4 tranches, les premières tranches se terminant au 30 avril 2012, les dernières tranches
se terminant au 30 avril 2015.
Juste
Durée valeur Prix moyen
résiduelle moyenne pondéré de
Nombre Nombre Nombre Nombre contractuelle pondérée à l’action à Fourchette des
d’options d’options d’options d’options moyenne l’attribution l’exercice prix d’exercice
total plan 2005 plan 2006 plan 2007 pondérée (En EUR) (En EUR) (En EUR)
Options existantes au 01.01.2010 4 444 293 1 199 661 1 497 353 1 747 279
Options perdues durant la période 1 602 459 487 615 503 510 611 334
Options existantes au 31.12.2010 2 775 346 645 558 993 843 1 135 945 35 mois 15,07
Options exerçables au 31.12.2010 1 403 738 645 558 454 693 303 487
Notes
Š Les principales hypothèses utilisées pour l’ensemble des plans d’options de TCW sont les suivantes :
Š la volatilité future a été estimée par la volatilité historique d’entreprises américaines cotées appartenant au même secteur d’activité
et diverses maturités.
Puis un calcul a été réalisé sur la médiane des volatilités historiques sur 5 ans.
La juste valeur reflète les performances futures de la société.
Š en raison des modalités particulières de ce plan, réglé en actions Société Générale, aucune couverture n’a été expressément
souscrite.
䡵 4. Description du plan d’attribution gratuite actions et du 2 novembre 2010 au 31 mars 2014 pour la
deuxième tranche soit 24 actions. De plus, ces actions sont
d’actions bénéficiant à l’ensemble des
soumises à une période d’interdiction de cession de 2 ans.
collaborateurs du Groupe
䡲 à l’international : du 2 novembre 2010 au 31 mars 2015 pour
Afin d’associer l’ensemble des salariés du Groupe à la réussite la première tranche soit 16 actions et du 2 novembre 2010 au
du programme Ambition SG 2015, le Conseil d’administration 31 mars 2016 pour la deuxième tranche soit 24 actions. Il n’y
du 2 novembre 2010 a décidé d’attribuer 40 actions gratuites à a pas de période d’interdiction de cession.
chaque collaborateur du Groupe (près de 159 000 personnes
concernées dans 79 pays). Cette attribution est soumise à des Les conditions de performance sont décrites dans la partie
conditions de présence et de performance. La période “ Ressources Humaines – Intéressement, participation et Plan
d’acquisition des actions et d’interdiction de cession est mondial d’actionnariat salarié”.
fonction de la localisation de l’entité dans laquelle travaille le S’agissant d’un plan par émission d’actions, il n’y a pas
collaborateur : d’actions réservées au 31 décembre 2010.
䡲 en France : la période d’acquisition s’étend du 2 novembre Le cours du titre à l’attribution (en euros) s’élève à 42,1 EUR. La
2010 au 29 mars 2013 pour la première tranche soit 16 méthode utilisée pour déterminer les justes valeurs repose sur
un modèle d’arbitrage. Les justes valeurs (en % du titre à 20 dernières cotations de l’action Société Générale précédant
l’attribution) s’établissent à : cette date.
䡲 en France : 85% pour la première tranche et 82% pour la 4 291 479 actions ont été souscrites. La charge de ce plan pour
deuxième tranche, le Groupe est nulle. En effet, le modèle de valorisation utilisé qui
䡲 à l’international : 82% pour la première tranche et 79% pour est conforme aux préconisations du Conseil national de la
la deuxième tranche. comptabilité sur les plans d’épargne entreprise, compare le gain
qu’aurait obtenu le salarié à la disposition immédiate des titres
Dans les pays où l’attribution d’actions est impossible ou trop Société Générale et le coût notionnel que représente pour lui le
complexe, les collaborateurs bénéficieront d’un équivalent blocage sur 5 ans. Or, la moyenne des cours de clôture de
actions en cash indexé sous les mêmes conditions de présence l’action Société Générale observés pendant la période de
et de performance que pour l’attribution en titres. souscription (du 11 mai au 26 mai) étant inférieure au coût
Une hypothèse de turn-over annuel a été prise en compte pour d’acquisition des titres par le salarié, ce modèle de valorisation
la détermination de la charge du plan ; elle s’établit en moyenne conduit à une valeur unitaire nulle de l’avantage.
à 3,5% par an sur la population éligible au plan en France et à
11% sur la population éligible au plan à l’international. PLAN 2010 D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS TCW
REGLE EN ESPECES
䡵 5. Informations sur les autres plans sur En 2010, dans le cadre du rachat de Metropolitan West Asset
capitaux propres Management, TCW a mis en place en faveur de salariés de
cette société, un plan de fidélisation comprenant une attribution
Les plans sur capitaux propres autres que les plans d’options gratuite d’actions sous condition de présence avec période
offerts aux salariés du Groupe au cours de la période se terminant d’acquisition de droits étalée sur 5 ans. Ce plan est assorti
le 31 décembre 2010 ont les caractéristiques suivantes : d’une garantie de liquidité en espèces.
Note 41
Coût du risque
(En M EUR) 2010 2009
Risque de contrepartie
Autres risques
Total (1)
(4 160) (5 848)
(1) Dont -696 M EUR relatifs aux actifs gérés en extinction au 31 décembre 2010 contre -1 398 M EUR au 31 décembre 2009.
Note 42
Impôts sur les bénéfices
(En M EUR) 2010 2009
2010 2009
Résultat avant impôt, hors résultat des sociétés mises en équivalence et pertes de valeur sur les écarts d’acquisition
(En M EUR) 5 724 827
Taux normal d’imposition applicable aux sociétés françaises (incluant la contribution de 3,3%) 34,43% 34,43%
Différentiel de taux d’imposition sur les profits taxés à l’étranger -5,20% -32,70%
Effet des pertes de l’exercice non déductibles et de l’utilisation des reports déficitaires -0,37% -10,99%
En France, le taux normal de l’impôt sur les sociétés est de Le taux d’imposition retenu pour calculer les stocks d’impôts
33,33% ; s’y ajoute une Contribution Sociale de 3,3% (après différés des sociétés françaises s’élève à 34,43% pour les
application d’un abattement de 0,76 M EUR) instaurée en 2000. résultats imposés au taux normal ; pour les résultats imposés au
taux réduit, le taux retenu est de 1,72% compte tenu de la
Depuis le 1er janvier 2007, les plus-values à long terme sur titres
nature des opérations concernées.
de participation sont exonérées sous réserve de la taxation au
taux de droit commun d’une quote-part de frais et charges de
5%. En outre, au titre du régime des sociétés mères et filiales,
les dividendes reçus des sociétés dans lesquelles la
participation est au moins égale à 5% sont exonérés.
Note 43
Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions de préférence émises par Société Générale S.A. - 60
Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires 3 581 280
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (1) 721 724 753 624 488 571
Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions de préférence émises par Société Générale S.A. - 60
Résultat net attribuable aux actionnaires porteurs d’actions ordinaires 3 581 280
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation (1) 721 724 753 624 488 571
Nombre moyen de titres ordinaires retenu au titre des éléments dilutifs (2) 3 436 912 2 332 455
Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires pour le calcul du résultat net dilué par action 725 161 665 626 821 026
Le montant du dividende versé en 2010 au titre de l’exercice 2009 s’élève à 0,25 EUR par action.
(1) Hors actions d’autocontrôle.
(2) Le nombre d’actions retenu dans les éléments dilutifs est calculé selon la méthode du « rachat d’actions » et prend en compte les attributions d’actions gratuites et les plans d’options de souscription d’actions. Les plans d’options de
souscription d’actions ont un effet dilutif dépendant du cours moyen de l’action Société Générale qui s’élève en 2010 à 41,61 EUR. Au 31 décembre 2010, dans ce contexte, seul le plan d’options de souscription d’actions sans condition de
performance de 2009 présente un effet dilutif. Le nombre d’actions retenu au titre des éléments dilutifs comprend également les actions gratuites attribuées sans condition de performance des plans 2008, 2009 et 2010. Les
caractéristiques de l’ensemble des plans d’options de souscription d’actions et d’actions gratuites sont indiquées dans la note 40.
Note 44
Le Groupe a retenu comme parties liées au sens de la norme Ont été prises en compte à ce titre les sommes effectivement
IAS 24, d’une part, les administrateurs, les mandataires sociaux payées par le Groupe aux administrateurs et mandataires
(le Président – Directeur général et les 3 Directeurs Généraux sociaux au titre des rémunérations (y compris les cotisations
Délégués) et les conjoints et enfants vivant sous leur toit, patronales), et autres avantages ci-dessous selon la
d’autre part les filiales suivantes : filiales contrôlées nomenclature de la norme IAS 24 – paragraphe 16.
exclusivement ou conjointement, sociétés sur lesquelles Société
Générale exerce une influence notable.
Le Document de référence contient une description détaillée des rémunérations et avantages des dirigeants du Groupe.
1.2. Transactions avec les parties liées personnes 1.3. Montant total des sommes provisionnées ou constatées
physiques par ailleurs par le groupe Société Générale aux fins du
versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages
Les seules transactions avec les administrateurs, mandataires
sociaux et les membres de leur famille, retenues dans la Le montant total des sommes provisionnées ou constatées par
présente note, sont les montants des prêts et cautions en cours le groupe Société Générale au 31 décembre 2010 en
au 31 décembre 2010, qui s’élèvent au total à 26,9 M EUR. Les application de la norme IAS 19 aux fins de versement de
autres transactions avec ces personnes n’ont pas de caractère pensions, retraites ou autres avantages à des mandataires
significatif. sociaux de Société Générale (MM. Cabannes, Sammarcelli,
Sanchez Incera et les deux administrateurs élus par les
salariés) s’élève à 5,5 M EUR.
Commissions 206 30
Note 45
Sociétés retenues dans le périmètre de consolidation
PAYS METHODE (*) Pourcentage d’intérêt Groupe Pourcentage de contrôle Groupe
FRANCE
BANQUES
BANQUE FRANCAISE COMMERCIALE OCEAN INDIEN France IG 50,00 50,00 50,00 50,00
SOCIETES FINANCIERES
SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES FRANCE (1) France IG 98,25 98,25 98,25 98,25
FINANCEMENTS SPECIALISES
TEMSYS (1)
France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
FONTANOR (1)
France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SG POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS ECONOMISANT L’ENERGIE France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
FCT RED & BLACK – GUARANTEED HOME LOANS France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
FCT RED & BLACK FRENCH SMALL BUSINESS 2010-1 (2) France IG 100,00 - 100,00 -
SOCIETES DE PORTEFEUILLE
SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING (1) France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETES DE COURTAGE
CLICKOPTIONS (7)
France IG - 100,00 - 100,00
GENEFIMMO (1)
France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETES DE SERVICE
SOCIETE DE CONTROLE ET DE GESTION FINANCIERE- SOCOGEFI France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
IMMOBILIER D’EXPLOITATION
COMPAGNIE FONCIÈRE DE LA MEDITERRANEE (CFM) (1) France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETE DES TERRAINS ET IMMEUBLES PARISIENS (STIP) France IG 99,99 99,99 100,00 100,00
ASSURANCE
EUROPE
BANQUES
BRD – GROUPE SOCIETE GENERALE (1) Roumanie IG 59,37 59,37 59,37 59,37
BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH.A. (1) Albanie IG 85,82 75,01 85,82 75,01
GENIKI (1)
Grèce IG 88,44 53,97 88,44 53,97
République
KOMERCNI BANKA A.S (1) tchèque IG 60,44 60,44 60,44 60,44
SOCIETE GENERALE BANK NEDERLAND N.V. Pays-Bas IG 100,00 100,00 100,00 100,00
BSGV (1)
Russie IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETE GENERALE BANK AND TRUST LUXEMBOURG (1) Luxembourg IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETES FINANCIERES
SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES LUXEMBOURG Luxembourg IG 99,21 99,21 100,00 100,00
SGA SOCIETE GENERALE ACCEPTANCE N.V. (“SGA”) Curacao IG 100,00 100,00 100,00 100,00
LYXOR ASSET MANAGEMENT (IRELAND) LIMITED Irlande IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SG WERTPAPIERHANDELSGESELLSCHAFT MB (4)
Allemagne IG - 100,00 - 100,00
FCT RED & BLACK CONSUMER 2008-1 France IG 100,00 100,00 100,00 100,00
FINANCEMENTS SPECIALISES
ALD AUTOMOTIVE GROUP PLC (1) Grande-Bretagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
République
ALD AUTOMOTIVE SRO tchèque IG 100,00 100,00 100,00 100,00
ALD INTERNATIONAL SAS & CO. KG (1) Allemagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
ALD LEASE FINANZ GMBH (1) Allemagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
République
ESSOX SRO tchèque IG 79,85 79,85 100,00 100,00
République
SG EQUIPMENT FINANCE CZECH REPUBLIC S.R.O. tchèque IG 100,00 100,00 100,00 100,00
GEFA GESELLSCHAFT FÜR ABSATZFINANZIERUNG MBH (1) Allemagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SG EQUIPMENT FINANCE INTERNATIONAL GMBH (1) Allemagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETE GENERALE ITALIA HOLDING SPA Italie IG 100,00 100,00 100,00 100,00
NEW ESPORTA HOLDING LIMITED (1) Grande-Bretagne IG 90,18 96,77 90,18 96,77
SOCIETES DE COURTAGE
SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES UK LTD Grande-Bretagne IG 100,00 100,00 100,00 100,00
(*) IG : Intégration Globale – IP : Intégration Proportionnelle – ME : Mise en Equivalence
ASSURANCES
République
KOMERCNI POJISTOVNA A.S tchèque IG 80,62 80,62 100,00 100,00
AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT
BANQUES
Guinée
SG DE BANQUE EN GUINEE EQUATORIALE Equatoriale IG 52,44 52,44 57,24 57,24
SG DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE (1) Côte d’Ivoire IG 73,25 73,25 73,25 73,25
FINANCEMENTS SPECIALISES
ASSURANCES
AMERIQUE
BANQUES
SOCIETES FINANCIERES
THE TURQUOISE FUND LTD Iles Caïmans IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETE GENERALE ENERGIE (USA) CORP. Etats-Unis IG 100,00 100,00 100,00 100,00
FINANCEMENTS SPECIALISES
SG PREFERRED CAPITAL III, L.L.C. (1) Etats-Unis IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETES DE PORTEFEUILLE
SOCIETE GENERALE COMMODITIES PRODUCTS, LLC Etats-Unis IG 100,00 100,00 100,00 100,00
LYXOR ASSET MANAGEMENT HOLDING CORP. (1) Etats-Unis IG 100,00 100,00 100,00 100,00
(*) IG : Intégration Globale – IP : Intégration Proportionnelle – ME : Mise en Equivalence
ASIE ET OCEANIE
BANQUES
SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Japon IG 100,00 100,00 100,00 100,00
SOCIETES FINANCIERES
FORTUNE SGAM FUND MANAGEMENT CO LTD Chine IP 49,00 49,00 49,00 49,00
IBK-SG ASSET MANAGEMENT CO. LTD (6) Corée du Sud IP - 50,00 - 50,00
SOCIETES DE COURTAGE
Note 46
Information sectorielle
䡵 Information sectorielle par pôle et sous-pôle
Banque de Financement et
d’Investissement (2) (4) (5) Hors Pôles (5) Groupe Société Générale
(En M EUR) 2010 2009 (*) 2010 2009 (*) 2010 2009 (*)
Charges générales d’exploitation (6) (4 706) (3 981) (169) (147) (16 545) (15 766)
Résultat courant avant impôts 2 365 772 (105) (2 703) 5 844 800
Résultat net part du Groupe 1 730 663 (170) (1 678) 3 917 678
(*) L’ensemble des résultats des métiers présenté ci-dessus a été arrêté en prenant en compte une allocation de fonds propres normatifs de 7% sur les encours pondérés Bâle 2 début de période (contre auparavant 6% sur les encours moyens
de la période), complétés des consommations additionnelles de fonds propres prudentiels générées par chaque métier (déductions impactant les fonds propres Tier 1 Bâle 2) et, le cas échéant, des exigences propres aux activités
d’assurances.
(1) Boursorama précédemment présentée dans le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux Réseaux France.
(2) Les activités de gestion structurée, indicielle et alternative de SGAM Alternative Investments sont rattachées à celles de Lyxor Asset Management, et à ce titre intégrées aux métiers de la Banque de Financement et d’Investissement à
compter du 1er janvier 2010.
(3) A compter du 1er janvier 2010, la contribution financière d’Amundi (pôle de gestion d’actifs détenu à 25% par Société Générale et à 75% par Crédit Agricole) est présentée en « Quote-part de résultat net des entreprises mises en
équivalence ».
(4) Le Groupe a adapté son organisation au premier trimestre 2009. L’ensemble des filiales immobilières précédemment rattachées à la Banque de Financement et d’Investissement, à l’exception d’ODIPROM, rejoint les Réseaux France. Les
entités transférées sont notamment GENEFIM, SOGEPROM et GENEFIMMO ainsi que leurs filiales respectives.
(5) Les produits ou charges ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le résultat du Hors Pôles. Ainsi, les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre (+427 M EUR au 31 décembre 2010) et les
écarts de réévaluation des instruments dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances (-59 M EUR au 31 décembre 2010) sont rattachés au Hors Pôles.
En outre, les entités SGAM AI CREDIT PLUS et SGAM AI CREDIT PLUS OPPORTUNITES, précédemment rattachées au Hors Pôles, rejoignent la Banque de Financement et d’Investissement. D’autre part, le Groupe a transféré un portefeuille de
titres classé en titres disponibles à la vente et en titres détenus jusqu’à l’échéance du Hors Pôles à la Banque de Financement et d’Investissement.
(6) Y compris dotations aux amortissements.
(7) Ventilation du Produit net bancaire par activité de la Banque de Financement et d’Investissement :
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009 (10) 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 (11)
Actifs sectoriels 191 428 182 566 92 875 87 443 136 449 127 431 609 795 533 004
Passifs sectoriels (9) 150 997 133 656 73 081 71 426 89 910 81 189 611 663 567 148
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009 (11) 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 (10) 31.12.2010 31.12.2009 (10) (11) 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 (10) (11)
Actifs
sectoriels 2 941 3 503 20 678 18 963 50 003 44 477 73 622 66 943 27 903 26 314 1 132 072 1 023 701
Passifs
sectoriels (9) 650 706 24 755 25 012 65 940 60 337 91 345 86 055 64 101 37 389 1 081 097 976 863
(*) Les actifs ou passifs ne relevant pas directement de l’activité des pôles sont intégrés dans le bilan du Hors Pôles. Ainsi, les écarts de réévaluation des dettes liés au risque de crédit propre et les écarts de réévaluation des instruments
dérivés de crédit couvrant les portefeuilles de prêts et créances sont rattachés au Hors Pôles.
(9) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres).
(10) Boursorama, précédemment présentée dans le pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs est dorénavant intégrée aux Réseaux France.
(11) L’entité Fortune Fund Management, précédemment rattachée au sous-pôle Gestion d’Actifs, est dorénavant intégrée au pôle Banque de Financement et d’Investissement.
Produits nets d’intérêts et assimilés 6 345 5 581 4 029 3 994 726 1 311
Résultat net des opérations financières 1 873 (1 315) 2 058 1 977 823 (126)
Autres produits nets d’exploitation 354 318 956 711 (35) (39)
(En M EUR) 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009
Produits nets d’intérêts et assimilés 159 125 909 818 120 135 12 288 11 964
Résultat net des opérations financières 577 374 82 48 (39) (11) 5 374 947
Produit net bancaire 876 631 1 354 1 182 97 157 26 418 21 730
Actifs sectoriels 813 508 708 038 159 882 158 745 117 275 107 429
Passifs sectoriels (12) 770 503 669 480 153 416 152 584 118 411 107 601
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009 31.12.2010 31.12.2009
Actifs sectoriels 18 000 15 263 23 222 20 522 185 13 704 1 132 072 1 023 701
Passifs sectoriels (12) 17 463 14 829 21 161 18 804 143 13 565 1 081 097 976 863
(12) Les passifs sectoriels correspondent aux dettes (total passif hors capitaux propres).
Note 47
Honoraires relatifs au commissariat aux comptes, à la certification et à l’examen des comptes individuels et consolidés 30 32
Honoraires relatifs aux autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes 3 8
Total 33 40
Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre II. JUSTIFICATION DES APPRECIATIONS
Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de
à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :
commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
䡲 le contrôle des comptes consolidés de Société Générale, tels portons à votre connaissance les éléments suivants :
qu’ils sont joints au présent rapport ;
䡲 Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre société
䡲 la justification de nos appréciations ; constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit
inhérents à ses activités et procède également, selon les
䡲 la vérification spécifique prévue par la loi. modalités décrites dans la note 1 de l’annexe, à des
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil estimations comptables significatives portant notamment sur
d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, l’évaluation en juste valeur des instruments financiers qui
d’exprimer une opinion sur ces comptes. sont comptabilisés au coût amorti, l’évaluation des écarts
d’acquisition, ainsi que des engagements de retraite et
I. OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDES autres avantages postérieurs à l’emploi. Nous avons, d’une
part, revu et testé, les processus mis en place par la
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice
direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés
professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la
et, d’autre part, vérifié que ces estimations comptables
mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance
s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux
raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas
principes décrits dans la note 1 de l’annexe.
d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par
sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les 䡲 Dans le contexte de volatilité des marchés financiers qui
éléments justifiant des montants et informations figurant dans reste élevée et d’un environnement encore incertain :
les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les
䡲 Votre société détaille dans la note 3 ses expositions
principes comptables suivis, les estimations significatives
directes et indirectes sur certains secteurs, le processus
retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous
mis en place pour les apprécier ainsi que les modalités
estimons que les éléments que nous avons collectés sont
retenues pour valoriser certains instruments financiers.
suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, recensement de ces expositions et à leurs valorisations,
au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union ainsi que le caractère approprié de l’information fournie
européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle dans la note précitée.
du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de
䡲 Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, votre société
l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises
utilise des modèles internes pour la valorisation des
dans la consolidation.
instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des
marchés actifs. Nos travaux ont consisté, d’une part, à
revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés et,
d’autre part, à apprécier les données et les hypothèses
utilisées, ainsi que la prise en compte des risques et des
résultats associés à ces instruments.
䡲 De même, nous avons examiné le dispositif de contrôle Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de
relatif au recensement des instruments financiers qui ne notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur
sont plus négociables sur un marché actif, ou dont les ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion
paramètres de valorisation ne sont plus observables, et les exprimée dans la première partie de ce rapport.
modalités retenues en conséquence pour les valoriser.
III. VERIFICATION SPECIFIQUE
䡲 Comme indiqué dans la note 3, votre société a procédé à
des estimations destinées à prendre en compte l’incidence Nous avons également procédé, conformément aux normes
de la variation de son risque de crédit propre sur l’évaluation d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification
de certains passifs financiers comptabilisés en juste valeur. spécifique prévue par la loi des informations données dans le
Nous avons vérifié le caractère approprié des paramètres rapport sur la gestion du Groupe. Nous n’avons pas
retenus à cet effet. d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance
avec les comptes consolidés.
Comptes sociaux
䡵 COMPTES SOCIAUX
ACTIF
PASSIF
Capitaux propres 28 27 1
Le bilan de Société Générale ressort à 972 Md EUR en L’évolution du portefeuille titre reflète difficilement les
augmentation par rapport au 31 Décembre 2009. différents événements qui ont affecté ce poste. En effet, en
novembre 2010, Société Générale a procédé à l’apport dans
Cette augmentation traduit, poste après poste, le rebond des
IEC de sa branche d’activité d’actifs gérés en extinction. Cette
activités commerciales dans un contexte difficile et contrasté.
cession représente une diminution des encours tout portefeuille
La croissance très nette des crédits à la clientèle titre confondus de 28 Md EUR.
(+12%) résulte de la participation active de Société Générale
au financement de l’économie.
Parallèlement, Société Générale a renforcé son portefeuille de et long terme (39% du total bilan) mais aussi sous forme de
placement pendant que le portefeuille de transaction a continué refinancement des portefeuilles de titres (32,6 Md EUR) ;
d’augmenter.
䡲 des ressources de marché à moyen et long terme
Pour les autres comptes financiers, tant à l’actif qu’au passif, la levées grâce à une politique de funding diversifiée qui
relative stabilité du poste ne traduit pas les évolutions de s’appuie sur diverses natures de dette, de supports
l’année. En effet, ces postes, volatiles par essence, ont été d’émissions, de devises et de bassins d’investisseurs
marqués d’une part par la cession de la branche d’activité (117,3 Md EUR) ;
d’actifs gérés en extinction pour environ 13 Md EUR, d’autre
part par l’évolution des activités de trading de la Banque de
䡲 enfin, des ressources collectées sous forme de dépôts
interbancaires et de banques centrales (96,8 Md EUR) ou
Financement et d’Investissement.
d’opérations sur titres (38,5 Md EUR).
L’augmentation des dépôts clientèle, très positive permet de
Ainsi, Société Générale a refinancé en 2010 le renouvellement
conserver un ratio dépôts sur crédit stable par rapport au
de sa dette arrivant à maturité au cours de l’année et la
31 décembre 2009.
croissance de ses activités au travers son
Société Générale entretient un éventail de sources de programme d’émissions sur les marchés de capitaux largement
financement diversifié : diversifié (émissions de placements privés standard ou
structurés et d’émissions « benchmarks » tant subordonnés que
䡲 des ressources stables composées des capitaux propres et seniors) mais aussi grâce à un effort supplémentaire de collecte
d’emprunts subordonnés (53 Md EUR) ; de dépôts.
䡲 des ressources clientèle collectées sous forme de dépôts, Société Générale entend maintenir ce cap afin d’accompagner
qui constituent une part significative des ressources à moyen l’évolution de son bilan de manière équilibrée.
Comptes sociaux
2010 2009
10/09 10/09 Société 10/09 Société
(En M EUR) France (%) Etranger (%) Générale (%) France Etranger Générale
Produit net bancaire 8 393 (11) 3 029 (0) 11 422 (8) 9 422 3 039 12 461
Charges générales d’exploitation et dotations aux amortissements (6 247) (3) (1 688) 55 (7 935) 5 (6 458) (1 090) (7 548)
Résultat brut d’exploitation 2 146 (28) 1 341 (31) 3 487 (29) 2 964 1 949 4 913
Coût du risque (312) (72) (215) (69) (527) (71) (1 101) (690) (1 791)
Résultat d’exploitation 1 834 (2) 1 126 (11) 2 960 (5) 1 863 1 259 3 122
Gains ou pertes sur actifs immobilisés (1 005) (62) 224 n/a (781) (72) (2 620) (135) (2 754)
Résultat courant avant impôt 829 n/a 1 350 20 2 179 n/a (756) 1 124 368
Impôt sur les bénéfices (642) n/a (175) 10 (817) n/a 712 (159) 554
En 2010, Société Générale extériorise un résultat brut 䡲 La hausse des frais de gestion par rapport à 2009 reste
d’exploitation de +3,5 Md EUR, à comparer à +4,9 Md EUR en contenue et s’explique notamment par les investissements
2009. réalisés pour transformer le dispositif opérationnel de la
banque.
䡲 Le produit net bancaire ressort à +11,4 Md EUR, stable par
rapport à 2009 (+12,5 Md EUR) si on retraite des éléments 䡲 Le coût du risque est en nette réduction, passant d’une
non récurrents de l’année 2009 (à hauteur de +1,3 Md EUR). charge de 1,8 Md EUR en 2009 à 0,5 Md EUR en 2010. Ceci
traduit le retour progressif à une situation économique
䡲 Avec de bons résultats en 2010, la Banque de Détail en normale en France.
France confirme ses franchises dans un environnement
économique contrasté. Le Réseau Société Générale a 䡲 Le résultat d’exploitation de la Banque s’élève à fin 2010 à
activement participé au financement de l’économie en 2010. 3,0 Md EUR, en amélioration par rapport à l’année 2009 si on
La production de crédits à l’habitat progresse ainsi de plus retraite des éléments non récurrents (à hauteur de -1,2 Md
de 16% entre le quatrième trimestre 2009 et le quatrième EUR en 2009). Cette tendance s’explique par un
trimestre 2010. En parallèle, la production de crédits à provisionnement moins important sur les actifs gérés en
moyen-long terme aux entreprises progresse de près de 27% extinction.
sur la même période.
Par ailleurs, l’exercice 2010 a été marqué par l’apport de la
䡲 La Banque de Financement et d’Investissement dans un branche d’activité « Actifs gérés en extinction » à IEC, filiale du
environnement peu favorable sur les marchés de capitaux Groupe en vue de faciliter leur gestion et de cantonner leur
progresse dans ses franchises de Financement et de risque.
Conseil.
䡲 Le résultat net après impôt s’établit donc à 1,4 Md EUR fin
2010, en très net progrès par rapport à 2009 (+48 %),
compte tenu du caractère non récurrent des provisions
enregistrées en 2009 sur les actifs immobilisés de la banque.
31.12.2010 31.12.2009
Dettes fournisseurs 60,5 13,4 2,0 75,3 151,2 22,6 1,0 0,5 30,2 54,3
Les dates d’échéance correspondent aux dates de règlement Société Générale en France. Les agences du réseau France
figurant sur les factures, ou aux conditions fournisseurs, quant à elles disposent d’équipes spécifiques de traitement et
indépendamment de la date de réception de celles-ci. de règlement de leurs propres factures.
Le traitement des factures fournisseurs de Société Générale en Conformément aux procédures de contrôle interne du Groupe,
France est en grande partie centralisé. Le service en charge de le règlement des factures n’est effectué qu’après validation de
ce traitement assure l’enregistrement comptable et procède aux celles-ci par les services ordonnateurs des prestations. Une fois
règlements des factures fournisseurs ordonnancées par cette validation obtenue, le délai moyen de règlement des
l’ensemble des directions fonctionnelles et des pôles de factures est compris entre 3 et 7 jours.
Comptes sociaux
RESULTATS FINANCIERS DE SOCIETE GENERALE (AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES)
Capital social (en M EUR) (1) 933 925 726 583 577
Chiffre d’affaires hors taxes (3) 26 714 29 577 (**) 36 238 43 940 36 358
Résultat avant impôts, amortissements, provisions, participation et FRBG 4 057 5 693 (836) (2 248) 4 648
Résultat après impôts, amortissements et provisions 1 362 922 (2 964) (961) 4 033
Résultats ajustés des opérations réduits à une seule action (en EUR)
Résultat après impôts, mais avant amortissements et provisions 4,32 8,41 1,85 (0,74) 8,97
Résultat après impôts, amortissements et provisions 1,82 1,25 (5,10) (2,06) 8,74
Personnel
Montant de la masse salariale (en M EUR) 3 340 3 109 2 813 2 647 2 897
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (Sécurité sociale, oeuvres
sociales, etc.) (en M EUR) 1 443 1 394 1 212 1 343 1 269
(*) Le dividende proposé au titre de l’exercice 2007 sera prélevé sur les réserves spéciales des plus-values à long terme.
(**) Montant corrigé par rapport aux états financiers publiés au 31 décembre 2009.
(1) Société Générale a procédé en 2010 aux augmentations de capital suivantes, représentant un total de 8,3 M EUR, assorties d’une prime d’émission de 230,1 M EUR :
Š 2,9 M EUR liés à la distribution de dividendes, assortis d’une prime d’émission de 76,8 M EUR ;
Š 5,4 M EUR d’augmentation de capital réservée aux salariés, assortis d’une prime d’émission de 153,3 M EUR ;
(2) Au 31 décembre 2010, le capital se compose de 746 421 631 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1,25 EUR.
(3) Le chiffre d’affaires est formé des produits d’intérêts, des revenus des titres à revenu variable, des commissions reçues, du résultat net des opérations financières et des autres produits d’exploitation.
BILAN SOCIAL
ACTIF
Créances sur les établissements de crédit (note 2) 164 178 130 137
Obligations et autres titres à revenu fixe (note 4) 133 966 147 696
HORS-BILAN
Engagements sur instruments financiers à terme (note 19) 17 769 008 15 625 066
(Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers)
Comptes sociaux
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit (note 10) 132 483 130 008
Dettes représentées par un titre (note 12) 121 093 117 314
Autres passifs et comptes de régularisation (note 13) 216 927 195 298
Capitaux propres
HORS-BILAN
Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de négociation (note 23) 1 521 (950)
Gains nets sur opérations liées aux portefeuilles de placement et assimilés (note 23) (59) (62)
Résultat exceptionnel - -
Une information sur les honoraires des Commissaires aux comptes est mentionnée dans les notes annexes aux comptes consolidés
de l’exercice 2010 du groupe Société Générale ; en conséquence, cette information n’est pas fournie dans les notes annexes aux
comptes sociaux de Société Générale.
(Les notes annexes qui figurent aux pages suivantes font partie intégrante des états financiers).
sont ventilées d’après leur durée initiale ou la nature des inférieur aux intérêts enregistrés sur les encours douteux et non
concours : créances à vue (comptes ordinaires et opérations au encaissés. Les dotations et reprises de dépréciations, les
jour le jour) et créances à terme pour les établissements de pertes sur créances irrécupérables et les récupérations sur
crédit ; créances commerciales, comptes ordinaires et autres créances amorties sont présentées dans la rubrique Coût du
concours à la clientèle. Ces créances intègrent les crédits risque, ainsi que les reprises de dépréciations liées au passage
consentis ainsi que les opérations de pension, matérialisées par du temps.
des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents
Par ailleurs, l’existence, au sein d’un portefeuille homogène
économiques.
d’un risque de crédit avéré sur un ensemble d’instruments
Seules les dettes et créances répondant aux conditions financiers donne lieu à l’enregistrement d’une dépréciation sans
suivantes ont fait l’objet d’une compensation comptable au attendre que le risque ait individuellement affecté une ou
bilan : même contrepartie, exigibilité et devise identiques, plusieurs créances. Le montant de la dépréciation est
même entité de comptabilisation, et existence d’une lettre de déterminé notamment en fonction de données historiques sur
fusion de comptes. les taux de défaut et de pertes constatées par portefeuille
homogène ajustées pour prendre en compte l’évolution de la
Les intérêts courus non échus sur les créances sont portés en
situation économique ayant affecté ces portefeuilles et, le cas
comptes de créances rattachées en contrepartie du compte de
échéant, par le jugement d’experts. Les variations de
résultat.
dépréciations ainsi calculées sont enregistrées en Coût du
Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction risque.
encourus à l’occasion de l’octroi de prêts sont assimilés à des
Les créances douteuses peuvent être reclassées en encours
intérêts et sont étalés en résultat sur la durée de vie effective
sains lorsque le risque de crédit avéré est définitivement levé et
des prêts.
lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les
Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine.
correspondent à des engagements irrévocables de concours De même les créances douteuses ayant fait l’objet d’une
en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas restructuration peuvent être reclassées en encours sains. Au
donné lieu à des mouvements de fonds. moment de la restructuration, tout écart entre l’actualisation des
flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux
Conformément au règlement n° 2002-03 du Comité de la
futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration
Réglementation Comptable, dès lors qu’un engagement est
au taux d’intérêt effectif d’origine fait l’objet d’une décote.
porteur d’un risque de crédit avéré rendant probable la
non-perception par Société Générale de tout ou partie des La décote constatée lors d’une restructuration de créance est
sommes dues au titre des engagements souscrits par la enregistrée en Coût du risque. Pour les créances restructurées
contrepartie conformément aux dispositions contractuelles inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée dans la
initiales, nonobstant l’existence de garantie, l’encours afférent marge d’intérêt sur la durée de vie des créances concernées.
est classé en encours douteux. En tout état de cause, le
Lorsque les conditions de solvabilité d’un débiteur sont telles
déclassement en encours douteux est effectué s’il existe un ou
qu’après une durée raisonnable de classement dans les
plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les
encours douteux le reclassement d’une créance en encours
créances immobilières et neuf mois pour les créances sur des
sain n’est plus prévisible, cette créance est spécifiquement
collectivités locales), ou si indépendamment de l’existence de
identifiée comme encours douteux compromis. Cette
tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré, ou
identification intervient à la déchéance du terme ou à la
s’il existe des procédures contentieuses.
résiliation du contrat et en tout état de cause un an après la
Pour un débiteur donné, le classement d’un encours en classification en encours douteux, à l’exception des créances
créances douteuses entraîne, par contagion, un classement douteuses pour lesquelles les clauses contractuelles sont
identique de l’ensemble des encours et engagements sur ce respectées et de celles assorties de garanties permettant leur
débiteur, nonobstant l’existence de garantie. recouvrement. Sont également considérées comme créances
douteuses compromises, les créances restructurées pour
Les encours douteux donnent lieu à la constitution de
lesquelles le débiteur n’a pas respecté les échéances fixées.
dépréciations pour créances douteuses ou de provisions sur
engagements douteux à hauteur des pertes probables. Depuis PORTEFEUILLE-TITRES
le 1er janvier 2005, le montant de la dépréciation pour créances
Les titres sont classés en fonction de :
douteuses est égal à la différence entre la valeur brute
comptable de l’actif et la valeur actualisée des flux futurs de 䡲 leur nature : effets publics (bons du Trésor et titres assimilés),
trésorerie estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances
garanties, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine des négociables et titres du marché interbancaire), actions et
créances. Par ailleurs, le montant de dépréciations ne peut être autres titres à revenu variable ;
䡲 leur portefeuille de destination : transaction, placement, 䡲 ou si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à
investissement, activité de portefeuille, participations, parts leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société
dans les entreprises liées et autres titres détenus à long Générale a l’intention et la capacité de les détenir dans un
terme, correspondant à l’objet économique de leur détention. avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.
Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en Les titres ainsi transférés sont inscrits dans leur nouvelle
date de règlement-livraison. catégorie à leur valeur de marché à la date du transfert.
Pour chaque catégorie de portefeuille, les règles de classement Š Titres de placement
et d’évaluation appliquées, conformément aux dispositions du
Ce sont les titres qui ne sont inscrits ni parmi les titres de
règlement amendé n° 90-01 du Comité de la Réglementation
transaction, ni parmi les titres d’investissement, ni parmi les
Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres,
autres titres détenus à long terme, les titres de participation et
modifié par le règlement n°2008-17 du Comité de la
les parts dans les entreprises liées.
Réglementation Comptable sont les suivantes :
Actions et autres titres à revenu variable
Š Titres de transaction
Les actions sont inscrites au bilan à leur coût d’achat hors frais
Ce sont les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec
d’acquisition ou à leur valeur d’apport. A la clôture de
l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ou
l’exercice, elles sont évaluées par rapport à leur valeur
qui sont détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de
probable de négociation. Dans le cas des titres cotés, celle-ci
marché. Ces titres sont négociables sur un marché actif et les
est déterminée en fonction du cours de bourse le plus récent.
prix de marché ainsi accessibles sont représentatifs de
Aucune compensation n’est opérée entre les plus et moins-
transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché
values latentes ainsi constatées, et seules les moins-values
dans des conditions de concurrence normale. Sont également
latentes sont comptabilisées par l’inscription d’une dépréciation
classés en titres de transaction, les titres faisant l’objet d’un
relative au portefeuille-titres. Les revenus de dividendes
engagement de vente dans le cadre d’une opération
attachés aux actions classées en titres de placement sont
d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers
portés au compte de résultat dans la rubrique Revenus des
organisé ou assimilé, et les titres acquis ou vendus dans le
titres à revenu variable.
cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction
comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou Obligations et autres titres à revenu fixe
d’autres instruments financiers gérés ensemble et présentant Ces titres sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors
des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court frais d’acquisition, et concernant les obligations, hors intérêts
terme. courus non échus à la date d’acquisition. Les différences entre
Les titres de transaction sont inscrits au bilan à leur prix les prix d’acquisition et les valeurs de remboursement (primes
d’acquisition, hors frais d’acquisition. si elles sont positives, décotes si elles sont négatives) sont
enregistrées au compte de résultat sur la durée de vie des titres
Ils font l’objet d’une évaluation sur la base de leur valeur de concernés. L’étalement de ces différences est réalisé en
marché à la date de clôture de l’exercice. utilisant la méthode actuarielle. Les intérêts courus à percevoir
Le solde des gains et pertes latents ainsi constaté, de même attachés aux obligations et autres titres à revenu fixe de
que le solde des gains et pertes réalisés sur cession des titres placement sont portés dans un compte de créances rattachées
est porté au compte de résultat, dans la rubrique Résultat net en contrepartie de la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs
sur opérations financières. Les coupons encaissés sur les titres aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de
à revenu fixe du portefeuille de transaction sont classés dans le résultat.
compte de résultat au sein de la rubrique Produits nets A la clôture de l’exercice, les titres sont estimés sur la base de
d’intérêts relatifs aux obligations et autres titres à revenu fixe. leur valeur probable de négociation et, dans le cas des titres
Les titres de transaction qui ne sont plus détenus avec cotés, des cours de bourse les plus récents. Les plus-values
l’intention de les revendre à court terme, ou qui ne sont plus latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes
détenus dans le cadre d’une activité de mainteneur de marché donnent lieu à la constitution d’une dépréciation relative au
ou pour lesquels la gestion spécialisée de portefeuille dans le portefeuille-titres, dont le calcul tient compte des gains
cadre de laquelle ils sont détenus ne présente plus un profil provenant des éventuelles opérations de couverture effectuées.
récent de prise de bénéfices à court terme peuvent être Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou
transférés dans les catégories « titres de placement » ou « titres moins-values de cession des titres de placement sont
d’investissement » si : enregistrées dans la rubrique Résultat net sur opérations
䡲 une situation exceptionnelle du marché nécessite un financières du compte de résultat.
changement de stratégie de détention,
Les titres de placement peuvent être transférés dans la 䡲 titres de sociétés appartenant à un même groupe contrôlé
catégorie « titres d’investissement » si : par des personnes physiques ou morales exerçant un
contrôle sur l’ensemble et faisant prévaloir une unité de
䡲 une situation exceptionnelle de marché nécessite un décision ;
changement de stratégie de détention ;
䡲 titres représentant plus de 10 % des droits dans le capital
䡲 ou si les titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à émis par un établissement de crédit ou par une société dont
leur acquisition, négociables sur un marché actif et si Société
l’activité se situe dans le prolongement de celle de Société
Générale a l’intention et la capacité de les détenir dans un
Générale.
avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.
Il s’agit d’autre part des Autres titres détenus à long terme,
Š Titres d’investissement
constitués par les investissements réalisés par Société
Les titres d’investissement sont les titres à revenu fixe assortis Générale, sous forme de titres, dans l’intention de favoriser le
d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés de la développement de relations professionnelles durables en
catégorie « titres de placement » avec l’intention manifeste de créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, sans
les détenir jusqu’à l’échéance et pour lesquels Société toutefois exercer une influence dans sa gestion en raison du
Générale a la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance, en faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent.
disposant notamment de la capacité de financement
Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et
nécessaire pour continuer à détenir ces titres jusqu’à leur
autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût
échéance et en n’étant soumis à aucune contrainte existante
d’achat hors frais d’acquisition. Les revenus de dividendes
juridique ou autre qui pourrait remettre en cause l’intention de
attachés à ces titres sont portés au compte de résultat dans la
détenir les titres d’investissement jusqu’à leur échéance. Les
rubrique Revenus des titres à revenu variable.
titres d’investissement incluent également les titres de
transaction et de placement que Société Générale a décidé de A la clôture de l’exercice, les titres de participation et parts
reclasser dans les conditions particulières décrites ci-dessus dans les entreprises liées sont évalués à leur valeur d’utilité
(situation exceptionnelle de marché ou titres qui ne sont plus représentative du prix que la société accepterait de décaisser
négociables sur un marché actif). pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu
de son objectif de détention. Cette valeur est estimée par
Ces titres d’investissement peuvent être désignés comme
référence à différents critères tels que les capitaux propres, la
éléments couverts dans le cadre d’une opération de couverture
rentabilité, les cours moyens de bourse des trois derniers mois.
affectée ou de couverture globale du risque de taux d’intérêt
Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les
réalisée au moyen d’instruments financiers à terme.
moins-values latentes donnent lieu à la constitution d’une
Les titres d’investissement sont comptabilisés de manière dépréciation relative au portefeuille-titres. Les dotations et
identique aux titres de placement. Toutefois, à la clôture de reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de
l’exercice, les moins-values latentes ne donnent pas lieu à la cession de ces titres, incluant les résultats dégagés lors de
constitution d’une dépréciation relative au portefeuille-titres, l’apport de ces titres à des offres publiques d’échange, sont
sauf s’il existe une forte probabilité de cession des titres à court comptabilisées dans la rubrique Gains nets sur actifs
terme, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur immobilisés.
des titres.
IMMOBILISATIONS
Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou
moins-values de cession de titres d’investissement sont Les immobilisations d’exploitation et de placement sont
enregistrées dans la rubrique Gains nets sur actifs immobilisés inscrites à l’actif du bilan à leur coût d’acquisition. Les coûts
du compte de résultat. d’emprunts correspondant à la période de construction des
immobilisations nécessitant une longue période de préparation,
Š Titres de participation, parts dans les entreprises liées et
sont incorporés au coût d’acquisition, de même que les frais
autres titres détenus à long terme
directement attribuables. Les subventions d’investissement
Il s’agit d’une part des Titres de participation et parts dans les reçues sont déduites du coût des actifs concernés.
entreprises liées dont la possession durable est estimée utile à
Les logiciels créés en interne sont inscrits à l’actif du bilan pour
l’activité de Société Générale, et notamment ceux répondant
leur coût direct de développement, qui regroupe les dépenses
aux critères suivants :
externes de matériels et de services et les frais liés au
䡲 titres de sociétés ayant des administrateurs ou des dirigeants personnel directement affectables à la production et à la
communs avec Société Générale, dans des conditions qui préparation de l’actif en vue de son utilisation.
permettent l’exercice d’une influence sur l’entreprise dont les
titres sont détenus ;
Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations dettes à terme pour les établissements de crédit; comptes
sont amorties sur leur durée d’utilité. Le cas échéant, la valeur d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle.
résiduelle du bien est déduite de sa base amortissable. Ces dettes intègrent les opérations de pension, matérialisées
par des titres ou des valeurs, effectuées avec ces agents
Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont
économiques.
une utilisation différente ou procurent des avantages
économiques selon un rythme différent de celui de Les intérêts courus sur ces dettes sont portés en comptes de
l’immobilisation prise dans son ensemble, ces composants sont dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
amortis sur leur propre durée d’utilité. Les dotations aux
amortissements sont portées au compte de résultat dans la DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE
rubrique Dotations aux amortissements. Pour les immeubles
Les dettes représentées par un titre sont ventilées par
d’exploitation, Société Générale a appliqué cette approche en
supports : bons de caisse, titres du marché interbancaire et
retenant a minima les composants et durées d’amortissement
titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à
suivants :
l’exclusion des titres subordonnés classés parmi les dettes
subordonnées.
Infrastructures Gros œuvre 50 ans
Les intérêts courus à verser attachés à ces titres sont portés
Etanchéité, toiture 20 ans dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du
Façades 30 ans compte de résultat. Les primes d’émission ou de
remboursement des emprunts obligataires sont amorties de
Installations techniques Ascenseurs
manière linéaire ou financière sur la durée de vie des emprunts
Installations électriques concernés. La charge correspondante est inscrite en charges
d’intérêts dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs aux
Groupes électrogènes
obligations et autres titres à revenu fixe du compte de résultat.
Climatisation, désenfumage
10 à 30 ans Les frais d’émission d’emprunts obligataires encourus dans
Câblages techniques l’exercice sont enregistrés en totalité dans les charges de ce
même exercice, dans la rubrique Produits nets d’intérêts relatifs
Installations de sûreté et de surveillance
aux obligations et autres titres à revenu fixe du compte de
Plomberie, canalisations résultat.
Protection incendie
DETTES SUBORDONNEES
Agencements Finitions, second œuvre, abords 10 ans
Cette rubrique regroupe les dettes matérialisées ou non par des
Concernant les autres catégories d’immobilisations, les durées titres, à terme ou à durée indéterminée, dont le remboursement
d’amortissement retenues ont été déterminées en fonction des en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après
durées d’utilité des biens considérés, qui ont généralement été désintéressement des autres créanciers.
estimées dans les fourchettes suivantes :
Le cas échéant, les intérêts courus à verser attachés aux dettes
Matériel et outillage 5 ans subordonnées sont portés dans un compte de dettes
Matériel de transport 4 ans
rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Un descriptif des risques et litiges en cours est fourni dans le ENGAGEMENTS SUR LES CONTRATS D’EPARGNE-
rapport sur la gestion des risques. LOGEMENT
Les provisions pour risques divers et litiges représentent des Les comptes et les plans d’épargne-logement proposés à la
passifs dont l’échéance ou le montant ne sont pas fixés de clientèle de particuliers (personnes physiques) dans le cadre
façon précise. Leur constitution est subordonnée à l’existence de la loi n° 65-554 du 10 juillet 1965 associent une phase de
d’une obligation à l’égard d’un tiers dont il est probable ou collecte de ressources sous forme d’épargne rémunérée et une
certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice phase d’emploi de ces ressources sous forme de prêts
de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de immobiliers, cette dernière phase étant réglementairement
celui-ci. conditionnée, et dès lors indissociable, de la phase de collecte.
Les dépôts ainsi collectés et les prêts accordés sont
Le règlement 99-06 du Comité de la Réglementation Bancaire a
enregistrés au coût amorti.
défini les ressources du fonds de garantie des dépôts. Elles
sont constituées de certificats d’association souscrits par Ces instruments génèrent pour Société Générale des
chaque établissement, et de cotisations annuelles. Le engagements de deux natures : une obligation de prêter au
règlement 99-08 du Comité de la Réglementation Bancaire a client dans le futur à un taux déterminé fixé à l’ouverture du
fixé le montant global des cotisations dont le versement a été contrat et une obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à
appelé auprès de la place au cours de la période 1999 à 2002 un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée
afin de constituer le fonds de garantie. La moitié de ces indéterminée.
cotisations a été versée sous la forme d’un dépôt de garantie.
Les engagements aux conséquences défavorables pour
Les certificats d’association et les dépôts de garantie sont
Société Générale font l’objet de provisions présentées au passif
classés au bilan parmi les débiteurs divers. L’ensemble des
du bilan et dont les variations sont enregistrées en Produit net
cotisations déterminées pour la constitution initiale du fonds de
bancaire au sein de la marge d’intérêts. Ces provisions ne sont
garantie et dont le versement par Société Générale est
relatives qu’aux seuls engagements liés aux comptes et plans
intervenu au cours des exercices 2000 à 2002 avait fait l’objet
d’épargne-logement existants à la date de calcul de la
d’une provision dotée à fin 1999 en résultat exceptionnel.
provision.
Depuis lors, les cotisations versées sont enregistrées en Autres
frais administratifs. Les provisions sont calculées sur chaque génération de plans
d’épargne-logement d’une part, sans compensation entre les
Dans le cas de plans d’options d’achat et de plans d’attribution
engagements relatifs à des générations différentes de plans
gratuite d’actions consentis aux salariés, une provision doit être
d’épargne-logement, et sur l’ensemble des comptes d’épargne-
constatée à hauteur de la moins-value que subira l’entité lors de
logement qui constitue une seule et même génération d’autre
la remise des actions aux salariés.
part.
Cette provision pour risques est dotée dans la rubrique Frais de
Sur la phase d’épargne, les engagements provisionnables sont
personnel pour un montant égal à la différence :
évalués par différence entre les encours d’épargne moyens
䡲 entre le cours de bourse des actions propres à la date attendus et les encours d’épargne minimum attendus, ces deux
d’arrêté et le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite encours étant déterminés statistiquement en tenant compte des
d’actions) si l’entité n’a pas encore acquis les actions observations historiques des comportements effectifs des
propres à remettre aux salariés ; clients.
䡲 entre le prix de revient des actions propres déjà détenues et Sur la phase crédit, les engagements provisionnables incluent
le prix d’exercice (zéro en cas d’attribution gratuite d’actions) les encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la
si l’entité a déjà acquis les actions propres à remettre aux date d’arrêté ainsi que les crédits futurs considérés comme
salariés. statistiquement probables sur la base des encours au bilan à la
date de calcul d’une part et des observations historiques des
Lorsque l’attribution des actions aux salariés est conditionnée à
comportements effectifs des clients d’autre part.
la présence de ces derniers dans l’entité à l’issue du plan ou à
la réalisation d’une condition de performance, la dotation à la Une provision est constituée dès lors que les résultats futurs
provision est étalée linéairement sur la durée de cette période prévisionnels actualisés sont négatifs pour une génération
d’acquisition des droits. donnée. Ces résultats sont mesurés par référence aux taux
offerts à la clientèle particulière pour des instruments d’épargne
Dans le cas de plans d’options de souscription d’actions,
et de financement équivalents, en cohérence avec la durée de
aucune charge ne doit être comptabilisée au titre des actions à
vie estimée des encours et leur date de mise en place.
émettre.
Par ailleurs, pour les opérations sur instruments financiers à Une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions
terme de taux d’intérêt négociées de gré à gré, la valeur de pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite. Elle
marché tient compte des risques de contrepartie et de la valeur est évaluée régulièrement par des actuaires indépendants
actualisée des frais de gestion futurs. selon la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode
d’évaluation tient compte d’hypothèses démographiques, de
Les gains ou pertes correspondants sont directement portés
départs anticipés, d’augmentations de salaires et de taux
dans les résultats de l’exercice, qu’ils soient latents ou réalisés.
d’actualisation et d’inflation.
Ils sont inscrits au compte de résultat en Résultat net sur
opérations financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes
répondant à la définition d’actifs du régime, la provision
Les pertes ou profits relatifs à certains contrats conclus dans le
destinée à couvrir les engagements concernés est diminuée de
cadre notamment des activités de trésorerie gérées par la salle
la juste valeur de ces fonds.
des marchés afin, le cas échéant, de bénéficier de l’évolution
des taux d’intérêt, sont enregistrés dans les résultats au Les différences liées aux changements d’hypothèses de calcul
dénouement des contrats ou prorata temporis, selon la nature (départs anticipés, taux d’actualisation…) ou constatées entre
de l’instrument. En fin d’exercice, les pertes latentes éventuelles les hypothèses actuarielles et la réalité (rendement des actifs
font l’objet d’une provision pour risques dont la contrepartie est de couverture…) constituent des écarts actuariels (gains ou
enregistrée en Résultat net sur opérations financières. pertes). Ils sont amortis en résultat sur la durée de vie active
moyenne résiduelle attendue des membres du personnel
FRAIS DE PERSONNEL bénéficiaires du régime concerné dès lors qu’ils excèdent la
plus grande des deux valeurs suivantes (méthode du corridor) :
La rubrique Frais de personnel comprend l’ensemble des
dépenses liées au personnel ; elle intègre notamment le 䡲 10% de la valeur actualisée de l’engagement au titre des
montant de la participation et de l’intéressement des salariés se prestations définies ;
rattachant à l’exercice, ainsi que les charges liées aux
opérations de restructuration.
䡲 10% de la juste valeur des actifs à la fin de l’exercice
précédent.
AVANTAGES DU PERSONNEL En cas de mise en place d’un nouveau régime (ou avenant), le
coût des services passés est étalé sur la durée résiduelle
Société Générale, en France et dans ses succursales à
d’acquisition des droits.
l’étranger, peut accorder à ses salariés :
La charge annuelle comptabilisée en Frais de personnel au titre
䡲 des avantages postérieurs à l’emploi, tels que les régimes de des régimes à prestations définies comprend :
retraite ou indemnités de fin de carrière ;
䡲 les droits supplémentaires acquis par chaque salarié (coût
䡲 des avantages à long terme, tels que les parts variables
des services rendus) ;
différées, les médailles du travail ou le compte épargne
temps ; 䡲 le coût financier correspondant à l’effet de la
désactualisation ;
䡲 des indemnités de fin de contrat de travail.
Š Avantages postérieurs à l’emploi 䡲 le produit attendu des placements dans les fonds de
couverture (rendement brut) ;
Les régimes de retraite peuvent être des régimes à cotisations
définies ou à prestations définies. 䡲 l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des
services passés ;
Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels
l’obligation de Société Générale se limite uniquement au 䡲 l’effet des réductions et liquidations de régimes.
versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun Š Avantages à long terme
engagement de Société Générale sur le niveau des prestations
Ce sont les avantages versés aux salariés dans un délai
fournies. Les cotisations versées constituent des charges de
supérieur à douze mois après la clôture de l’exercice pendant
l’exercice.
lequel ces derniers ont rendu les services correspondants. La
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour méthode d’évaluation est identique à celle utilisée pour les
lesquels Société Générale s’engage formellement ou par avantages postérieurs à l’emploi, au traitement près des écarts
obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations actuariels et des coûts des services passés qui sont
et supporte donc le risque à moyen ou long terme. comptabilisés immédiatement en résultat.
NOTE 2
Comptes et prêts
à vue
à terme
NOTE 3
NOTE 4
Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable
31.12.2010 31.12.2009
Actions et Actions et
Effets publics autres titres à Obligations et Effets publics autres titres à Obligations et
et valeurs revenu autres titres à et valeurs revenu autres titres à
(En M EUR) assimilées variable revenu fixe Total assimilées variable revenu fixe Total
Portefeuille de transaction 35 462 58 886 94 166 188 514 36 169 55 245 90 624 182 038
Montant brut 11 473 826 39 286 51 585 4 659 917 37 014 42 590
Montant net 11 340 814 39 023 51 177 4 610 907 36 404 41 921
Portefeuille d’investissement :
Total 47 147 59 756 133 966 240 869 41 030 56 169 147 696 244 895
(1) Dont titres éligibles au refinancement Banque de France : 33 957 M EUR.
Montant des primes et décotes afférentes aux titres de placement et d’investissement (1)
(31) (2 947)
Le montant des ventes des titres d’investissement hors titres reclassés s’élève à 1 187 M EUR.
Transfert de portefeuilles
En application de l’avis du CNC 2008-19 publié en Décembre 2008, Société Générale a procédé aux transferts suivants au 4ème
trimestre 2008 :
Valeur Valeur
comptable au Portefeuille de Portefeuille comptable au Juste valeur au
31.12.2007 placement d’investissement Total 31.12.2010 31.12.2010
Portefeuille d’origine
Portefeuille de transaction
Le montant du résultat sur l’exercice 2010 qui aurait été comptabilisé se serait élevé à 20 M EUR.
La variation de valeur des titres reclassés s’explique par l’apport de la branche d’activité à la société IEC en date du 5 novembre 2010 pour 17 762 M EUR.
NOTE 5
NOTE 6
NOTE 7
Immobilisations
Amortissements
et dépréciations
Valeur brute Autres Valeur brute cumulés Valeur nette
(En M EUR) 31.12.2009 Acquisitions Cessions mouvements (1) 31.12.2010 31.12.2010 31.12.2010
IMMOBILISATIONS D’EXPLOITATION
Immobilisations incorporelles
Frais d’établissement - - - -
Logiciels, frais d’études informatiques 1 655 56 (772) 116 1 055 (747) 308
Immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles
Autres 8 - - - 8 (6) 2
NOTE 8
Actions propres
31.12.2010 31.12.2009
Titres de placement 8 912 006 549 365 6 905 844 530 334
Titres immobilisés 3 407 641 137 137 5 070 777 229 248
NOTE 9
Autres actifs
Comptes de régularisation
Impôts différés
NOTE 10
Dettes à vue
Dettes à terme
NOTE 11
NOTE 12
Bons de caisse 3 5
Dettes rattachées 15 2
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 119 198 115 097
NOTE 13
Autres passifs
Comptes de régularisation
Impôts différés 17 6
NOTE 14
Provisions et dépréciations
(En M EUR) 31.12.2010 31.12.2009
Dépréciations d’actifs :
Crédit-bail 1 2
Autres actifs 22 27
Provisions :
Dotations nettes
Dotations nettes
Provisions sur engagements hors-bilan avec les établissements de crédits 38 - - (2) (13) 23
Provisions sur instruments financiers à terme 28 193 - 5 328 (5) 369 33 885
NOTE 15
Sous-total 70 57 - 127
Total 81 57 8 130
Les plans d’épargne-logement génèrent pour Société Générale (plus de 10 ans). La valeur des paramètres ainsi déterminée
deux types d’engagement aux conséquences potentiellement peut être ajustée en cas de changement de réglementation dès
défavorables générateurs de la provision PEL/CEL : un lors que ce dernier peut remettre en question la capacité
engagement de prêter à un taux déterminé fixé à l’ouverture du prédictive des données passées pour déterminer les
plan et un engagement de rémunérer l’épargne à un taux lui comportements futurs des clients.
aussi déterminé à l’ouverture du plan.
Les valeurs des différents paramètres de marché utilisés,
Les taux d’intérêt longs (auxquels est sensible le niveau de notamment les taux d’intérêt et les marges, sont déterminées à
provisionnement) ayant baissé au cours de l’année 2010, le partir de données observables et représentent, à la date
provisionnement Epargne Logement est lié aux risques d’évaluation, la meilleure estimation retenue par Société
attachés à l’engagement de prêter. Le niveau de Générale des niveaux futurs de ces éléments pour les périodes
provisionnement des encours d’Epargne Logement se monte à concernées, en cohérence avec la politique de gestion des
1,02% des encours totaux au 31/12/2010. risques de taux d’intérêt de la banque de détail.
Les taux d’actualisation retenus sont déterminés à partir de la
䡵 4. Modalités de détermination des paramètres courbe des swaps zéro coupon contre Euribor à la date
d’évaluation des provisions d’évaluation, moyennés sur une période de douze mois.
NOTE 16
Dettes subordonnées
Montant de
(En M EUR)
l’émission
Date d’émission Devise (en millions) Date d’échéance 31.12.2010 31.12.2009
Montant de
(En M EUR)
l’émission
Date d’émission Devise (en millions) Date d’échéance 31.12.2010 31.12.2009
Montant de
(En M EUR)
l’émission
Date d’émission Devise (en millions) Date d’échéance 31.12.2010 31.12.2009
Total (2)
20 799 21 570
(1) Le Conseil d’administration peut décider de différer partiellement ou totalement la rémunération des TSDI dans le cas où l’Assemblée générale ordinaire approuvant les comptes sociaux n’aurait pas décidé la mise en paiement d’un
dividende.
Société Générale a émis, jouissance le 1er juillet 1985, 348 M EUR de titres subordonnés à durée indéterminée assortis de bons d’acquisition de certificats d’investissement privilégiés. Ceux-ci ne sont remboursables qu’en cas de
liquidation de la société, après remboursement complet des dettes non subordonnées.
Les autres titres et emprunts sont assortis d’une clause de remboursement anticipé à partir de leur dixième année, à la seule option de Société Générale. Par ailleurs, depuis 1995, Société Générale a procédé à des rachats partiels sur le
marché de TSDI émis en 1985 et 1986.
(2) La charge globale relative aux dettes subordonnées s’élève à 1 131 M EUR en 2010 (1 241 M EUR en 2009).
NOTE 17
Autres mouvements -
NOTE 18
Engagements de financement
Engagements de garantie
NOTE 19
NOTE 20
NOTE 21
Dividendes sur titres de participation et de filiales non consolidées et autres titres à long terme 2 139 3 113
Total (1)
2 141 3 118
(1) Les dividendes perçus sur le portefeuille de transaction sont classés en résultat net sur opérations financières.
NOTE 22
NOTE 23
NOTE 24
Frais de personnel
(En M EUR) 2010 2009
Société Générale
Participation 15 22 18 56 26
Intéressement 85 106 79 75 99
Abondement 61 67 71 79 73
Succursales 3 3 4 4 3
Note 25
Avantages au personnel
䡵 1. Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies
Les régimes à cotisations définies sont ceux pour lesquels France. Ils regroupent notamment l’assurance vieillesse
l’obligation de Société Générale se limite uniquement au obligatoire et les régimes de retraite nationaux Agirc et Arrco,
versement d’une cotisation, mais ne comportent aucun ainsi que les régimes de retraite mis en place par certaines
engagement de la société sur le niveau des prestations succursales de Société Générale pour lesquels elles n’ont
fournies. qu’une obligation de cotiser (abondement PERCO).
Les principaux régimes de retraite à cotisations définies dont Les charges sur ces régimes sont en 2010 de 394 M EUR
bénéficient les salariés de Société Générale sont situés en (357 M EUR en 2009).
31.12.2010 31.12.2009
Rappel des provisions comptabilisées au bilan 120 1 1 247 1 368 153 1 1 093 1 247
Juste valeur des actifs de financement (1 429) - (54) (1 483) (1 288) - (49) (1 337)
Valeur actualisée des engagements non financés B 87 1 1 204 1 292 76 1 1 055 1 132
Pertes ou (gains) nets actuariels non comptabilisés 369 - - 369 356 - - 356
Actifs distincts - - - - - - - -
Actifs des régimes affectés par le plafond sur actifs (5) - - (5) (5) - - (5)
Total des éléments non encore reconnus C 404 - - 404 395 - - 395
31.12.2010 31.12.2009
Coût financier 90 - 4 94 91 - 4 95
Rendement attendu des actifs des régimes (76) - (3) (79) (77) - (3) (80)
Ecarts actuariels 32 - 9 41 13 - 8 21
2.3. VARIATIONS DES PASSIFS NETS DES REGIMES POSTERIEURS A L’EMPLOI COMPTABILISES AU BILAN
2010 2009
Coût financier 90 - 90 91 - 91
Cotisations salariales - - - - - -
Conversion en devises 27 - 27 25 - 25
Š 2.3.2. Variations de la juste valeur des actifs du régime et des actifs distincts
2010 2009
Conversion en devises 21 - 21 23 - 23
Cotisations salariales 1 - 1 0 - 0
Cotisations patronales 66 - 66 33 - 33
2010 2009
Autres Autres
Régimes de Autres avantages à Total des Régimes de Autres avantages à Total des
(En M EUR) retraite régimes long terme régimes retraite régimes long terme régimes
31.12.2010 31.12.2009
Taux d’escompte
2.6. ANALYSE DES SENSIBILITES DES ENGAGEMENTS AUX VARIATIONS DES PRINCIPALES HYPOTHESES ACTUARIELLES
2010 2009
Impact sur la valeur actuelle des engagements au 31 décembre N -14% NA -8% -13% NA -8%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes -33% NA 0% -33% NA 0%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes -19% NA -8% -18% NA -9%
Impact sur le total net des charges N+1 des régimes 16% NA 6% 7% NA 6%
Note :
1. Les sensibilités publiées sont des moyennes pondérées des variations observées par la valeur actuelle des engagements (impact sur la valeur actuelle des obligations), ou par la juste valeur des actifs ou par la charge N+1 attendue (impact
sur le total net des charges).
2.7. AJUSTEMENTS LIES A L’EXPERIENCE AU TITRE DES REGIMES DE RETRAITE A PRESTATIONS DEFINIES
Juste valeur des actifs de régime 1 429 1 288 1 270 1 788 1 791
Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience (négatif : gain) (62) 52 10 38 (7)
Ajustements des passifs du régime liés à l’expérience (négatif : gain), en % de l’obligation -3.4% 3.1% 0.7% 2.1% -0.4%
Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience (négatif : gain) (64) (85) 486 53 (69)
Ajustements des actifs du régime liés à l’expérience (négatif : gain), en % de l’actif -4.5% -6.6% 38.3% 3.0% -3.9%
NOTE 26
PLANS D’OPTIONS D’ACHAT OU DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS (SO) et PLANS D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS
(AGA)
Les régimes sur capitaux propres offerts aux employés de Société Générale au cours de l’année 2010 sont brièvement décrits
ci-dessous.
1. Description des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution gratuite d’actions
1.1. Options de souscription et attribution gratuite d’actions
Nombre d’actions réservées au 31.12.10 - Nombre d’actions réservées au 31.12.10 3 365 963
Conditions de performance oui, pour une liste d’attributaires (1) Conditions de performance oui, pour une liste d’attributaires (1)
Conditions en cas de départ du Groupe perte
Conditions en cas de départ du Groupe perte
Conditions en cas de licenciement perte
Conditions en cas de licenciement perte
Conditions en cas de départ à la retraite maintien
Conditions en cas de départ à la retraite maintien
Cas de décès maintien 6 mois
Valeur des actions retenue comme assiette de la Cas de décès maintien 6 mois
contribution sociale de 10% 6 M EUR Valeur des actions retenue comme assiette de la
contribution sociale de 10% 125 M EUR
(1) Les conditions de performance sont décrites dans le chapitre « Gouvernement d’entreprise » du présent document.
1.2. Plan d’attribution gratuite d’actions bénéficiant à La valeur des actions retenue comme assiette de la contribution
l’ensemble des collaborateurs du Groupe sociale de 10% s’établit à 46 M EUR.
Afin d’associer l’ensemble des salariés du Groupe à la réussite
2. Montant de la dette enregistrée au bilan au titre des plans
du programme Ambition SG 2015, le Conseil d’administration
2010
du 2 novembre 2010 a décidé d’attribuer 40 actions gratuites à
chaque collaborateur. Près de 50 000 personnes travaillant La dette enregistrée au bilan au titre des plans 2010 décrits
pour Société Générale en France et dans les succursales à ci-dessus s’élève à 61 M EUR au 31 décembre 2010.
l’étranger sont bénéficiaires de ce plan. L’attribution est
soumise à des conditions de présence et de performance. 3. Informations sur les actions acquises pour couvrir les
plans 2010
Les conditions de performance sont décrites dans la partie
« Ressources Humaines – Intéressement, participation et Plan Pour couvrir les plans 2010 décrits ci-dessus, Société Générale
mondial d’actionnariat salarié ». a acquis au cours de l’exercice 3 365 963 actions Société
Générale pour un coût de 161 M EUR.
S’agissant d’un plan par émission d’actions, il n’y a pas
d’actions réservées au 31 décembre 2010.
NOTE 27
Coût du risque
(En M EUR) 2010 2009
Dotation nette aux provisions générales – risques pays (1) (22) (137)
Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations sur créances et hors-bilan (527) (1 791)
NOTE 28
Titres d’investissement :
Immobilisations d’exploitation :
Plus-values de cession 5 2
Sous-total 4 1
NOTE 29
Total (1)
(817) 554
(1) La charge fiscale de l’exercice 2010 intègre un gain d’intégration fiscale de 53,5 M EUR contre un gain de 56,9 M EUR au titre de l’exercice 2009.
NOTE 30
EMPLOIS
Créances sur les établissements de crédit 210 333 45 327 63 289 20 570 (175 341) 164 178
Opérations avec la clientèle 105 446 45 648 88 607 83 070 (6) 322 765
Total 331 769 114 868 209 105 140 571 (175 404) 620 909
RESSOURCES
Dettes envers les établissements de crédit 201 616 17 631 40 735 47 841 (175 340) 132 483
Opérations avec la clientèle 214 031 66 385 94 113 38 280 412 809
Dettes représentées par un titre 53 395 26 262 31 751 9 685 121 093
Total 469 042 110 278 166 599 95 806 (175 340) 666 385
NOTE 31
Opérations en devises
31.12.2010 31.12.2009
EUR 649 767 705 415 238 652 254 781 600 941 591 072 163 788 190 916
USD 189 001 186 153 434 739 407 449 174 325 211 302 296 702 258 302
Autres devises 70 139 28 384 136 537 151 233 62 703 36 411 94 693 108 366
Total 972 250 972 250 971 235 970 938 885 543 885 543 647 123 646 220
NOTE 32
Produits nets d’intérêts et assimilés 6 164 8 953 206 104 419 790
Résultat net sur opérations financières (105) (2 209) 1 259 1 411 268 (229)
Total
NOTE 33
Implantations dans les Etats ou territoires non coopératifs
Société Générale a défini depuis 2003 des règles internes strictes afin d’éviter tout développement d’implantations dans les pays
qualifiés de paradis fiscaux non coopératifs par l’OCDE. Toute implantation ou tout développement d’activités dans les implantations
existantes ne peut être autorisé que par décision de la Direction générale après avis du Secrétariat général et de la Direction des
Risques.
En 2010, Société Générale a décidé de fermer, et a mis en oeuvre les démarches nécessaires pour fermer, toutes les implantations
du Groupe dans des Etats ou Territoires jugés non coopératifs par la France et dont la liste a été fixée par l’arrêté ministériel du 12
février 2010. A la date du 31 décembre 2010, Société Générale ne détenait plus, directement ou indirectement, aucune implantation
dans les Etats concernés à l’exception d’une succursale de la banque d’investissement (SG MANILLE) et d’un bureau de
représentation de la banque privée (SG FSC Manilla) situés aux Philippines, leur fermeture officielle est suspendue à une décision des
autorités Philippines. Société Générale détient par ailleurs une licence non utilisée à Brunei. Les activités dans ces deux pays ont
cessé.
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
I - RENSEIGNEMENTS DETAILLES CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCEDE 1% DU CAPITAL DE LA SOCIETE GENERALE
0 0 NC NC 0
2 110 634 340 104 1 070 379 256 758 323 865
0 0 18 997 54 447 0
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
GENEFIMMO Société foncière
et de
financement
immobilier
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 392 340 19 849 100,00 651 732 651 732
BANCO SG BRAZIL SA Banque
d’investissement
Banque de
Rua Verbo Divino 1207, Châcara Santo Antonio, Sâo Paulo Financement et
CEP 04719-002, Brésil d’Investissement BRL 1 404 908 64 339 100,00 582 117 582 117
SG AMERICAS, INC. Banque
d’investissement
Banque de
Financement et
1221 avenue of the Americas – New York 10020 – USA d’Investissement USD 0 1 049 056 100,00 1 718 694 504 135
ORPAVIMOB Société foncière
et de
financement
immobilier
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 502 253 3 771 100,00 502 253 502 253
SOCIETE GENERALE (CHINA) LIMITED Banque de détail
à l’étranger
Banque de
2, Wudinghou Street, Xicheng Disctrict – 100140 Beijing – Financement et
Chine d’Investissement CNY 4 000 000 (358 734) 100,00 412 896 412 896
SOCIETE GENERALE FHF Etablissement
de crédit
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 375 000 (17) 100,00 375 000 375 000
SG HAMBROS LIMITED (HOLDING) Gestion privée
Banque Privée,
Gestion d’Actifs et
Exchange House – Primrose st. – Londres EC2A 2HT – Services aux
Grande Bretagne Investisseurs GBP 282 185 98 554 100,00 354 938 354 938
SOCIETE GENERALE SECURITIES (NORTH PACIFIC) LTD Courtages de
valeurs
mobilières
Banque de
Ark Mori Building – 13-32 Akasaka 1 – Chome, Minato+Ku Financement et
– 107-6015 Tokyo – Japon d’Investissement JPY 26 703 000 11 458 000 100,00 330 493 330 493
0 0 600 307 0
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
VALMINVEST Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 248 877 (11 130) 100,00 249 427 249 427
GENEGIS I Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 192 900 24 342 100,00 196 061 196 061
SOCIETE GENERALE SECURITIES SERVICES HOLDING Société de
portefeuille
Banque Privée,
Gestion d’Actifs et
Services aux
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France Investisseurs EUR 173 037 (147) 100,00 173 037 173 037
SG FINANCE, INC. Banque
d’investissement
Banque de
Corporation Trust Center, 1209 Orange street, Wilmington – Financement et
New Castel – Delaware – USA d’Investissement USD 224 000 (518) 100,00 167 640 167 640
LYXOR ASSET MANAGEMENT Gestion
mobilière
alternative
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 161 106 128 347 100,00 160 281 160 281
SOCIETE GENERALE BANKA SRBIJA Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
Vladimira Popovica 6 – 11070 Novi Beograde – Serbie Internationaux RSD 12 897 455 7 809 903 100,00 160 081 160 081
COMPAGNIE FONCIERE DE LA MEDITERRANEE (CFM) Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 76 627 1 603 100,00 155 837 155 837
DC MORTGAGE FINANCE NETHERLAND BV Crédit
immobilier
Réseaux
1012 KK Amsterdam, Rokin 55 – Netherland Internationaux RUB 1 009 7 350 977 100,00 150 179 150 179
SOCIETE GENERALE SCF Société de Crédit
Foncier
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 50 000 14 978 100,00 150 000 150 000
SOGINFO – SOCIETE DE GESTION ET Immobilier
D’INVESTISSEMENTS FONCIERS d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 123 411 23 264 100,00 148 720 148 720
0 0 2 949 (179) 0
0 0 21 (15) 0
530 453 156 583 7 614 966 1 855 576 0 1 EUR = 106,00 RSD
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
SG SECURITIES ASIA INTERNATIONAL HOLDINGS LTD Banque
(HONG-KONG) d’investissement
Banque de
41/F Edinburgh Tower – 15 Queen’s Road Central, Hong Financement et
Kong d’Investissement USD 154 990 236 575 100,00 138 762 138 762
SOCIETE GENERALE ALGERIE Banque de détail
à l’étranger
75, chemin Cheikh Bachir Ibrahimi, El-Biar, 16010 Alger – Réseaux
Algérie Internationaux DZD 10 000 000 7 535 681 100,00 110 524 110 524
SOGEMARCHE Société foncière
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France Gestion propre EUR 108 037 110 100,00 108 037 108 037
SI DU 29 BOULEVARD HAUSSMANN Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussman 75009 Paris – France Gestion propre EUR 90 030 18 395 100,00 89 992 89 992
FONTANOR Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 40 91 772 100,00 78 900 78 900
SOGECAMPUS Société foncière
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France Gestion propre EUR 45 037 841 100,00 45 037 45 037
SG ASIA (HONG-KONG) LTD Merchant bank
Banque de
42/F Edinburgh Tower – 15 Queen’s Road Central, Hong Financement et
Kong d’Investissement HKD 400 000 2 598 100,00 38 386 38 386
ELEAPARTS Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Réseaux France EUR 37 967 292 100,00 37 978 37 978
SOCIETE GENERALE ENERGIE Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 34 000 36 326 100,00 35 785 35 785
SG AUSTRALIA HOLDINGS LTD Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
350, George Street – Sydney NSW 3000 – Australie d’Investissement AUD 21 500 0 100,00 22 789 22 789
GENINFO Société de
portefeuille
Les Miroirs, Bt. C, 18, avenue d’Alsace, 92400 Courbevoie Gestion propre EUR 18 524 31 117 100,00 20 477 20 477
0 0 277 (45) 0
0 0 0 3 253 0
0 0 141 (6 897) 0
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
SOCIETE GENERALE VIET FINANCE COMPANY LTD Crédit à la
consommation
Services Financiers
801, Nguyen Van Linh Boulevard Tan Phu Ward – Ho Chi Spécialisés et
Minh City – Vietnam Assurances VND 550 000 000 (158 084 255) 100,00 24 620 17 647
INORA LIFE LTD Compagnie
d’assurance-vie
Banque de
6, Exchange Place, International Financial Services Center, Financement et
Dublin 1 – Irlande d’Investissement EUR 21 000 (6 570) 100,00 21 000 17 000
SG FINANCE IRELAND LTD Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
31/32 Morisson Chambers, Nassau street, Dublin 2 – Irlande d’Investissement EUR 12 644 3 870 100,00 13 172 13 172
SG EUROPEAN MORTGAGE INVESTMENTS Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
17, cours Valmy, 92800 Puteaux – France d’Investissement EUR 590 037 0 99,99 590 000 590 000
SOCIETE DE LA RUE EDOUARD VII Immobilier
d’exploitation
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France Gestion propre EUR 11 396 1 307 99,91 59 617 23 260
BSGV Banque de détail
à l’étranger
5, Nikitsky Pereulok, 103009 Moscou – République de Réseaux
Russie Internationaux RUB 12 918 000 1 401 922 99,83 382 581 382 581
SG EXPRESS BANK Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
92, Bld VI Varnentchik, 9000 Varna – Bulgarie Internationaux BGN 33 674 283 379 99,69 62 285 62 285
SOCIETE GENERALE INVESTMENTS (U.K.) LIMITED Banque
d’investissement
Banque de
SG House, 41 Tower Hill, EC3N 4SG Londres – Grande- Financement et
Bretagne d’Investissement GBP 157 820 139 124 98,96 198 074 198 074
BANK OF PROFESSIONAL FINANCE, PUBLIC JOINT STOCK Banque de détail
COMPANY à l’étranger
Services Financiers
Spécialisés et
100, a Prospekt Illycha 83052 – Donetsk – Ukraine Assurances UAH 96 250 18 162 98,10 23 235 14 840
SKB BANKA Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
Adjovscina,4 – 1513 Ljubljana – Slovénie Internationaux EUR 52 784 203 292 97,57 220 194 220 194
48 971 22 452 210 997 924 4 840 731 0 1 EUR = 26 017,00 VND
0 0 3 528 (102) 0
0 0 2 140 1 787 0
0 0 0 27 211 28 630
écart = 16 509
1 250 218 2 541 161 7 307 902 (1 457 463) 0 1 EUR = 40,82 RUB
732 674 761 538 21 707 17 921 27 807 1 EUR = 0,86075 GBP
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
PODGORICKA BANKA SOCIETE GENERALE GROUP AD Banque de détail
PODGORICA à l’étranger
8 a Novaka Miloseva Street, 81000 Podgorica – Serbie et Réseaux
Monténégro Internationaux EUR 24 731 4 924 90,56 28 819 28 819
GENIKI Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
109, Messogion Avenue, 11510 Athénes – Grèce Internationaux EUR 142 001 451 400 88,44 820 044 429 519
BANKA SOCIETE GENERALE ALBANIA SH.A Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
BLV Deshmoret e Kombit Twin Tower -Tirana – Albanie Internationaux ALL 5 340 900 (520 304) 85,82 60 136 56 641
SOGESSUR Société
d’assurance
Services Financiers
Spécialisés et
2, rue Jacques-Daguerre, 92565 Rueil-Malmaison – France Assurances EUR 30 300 8 973 84,16 114 940 60 344
BANK REPUBLIC Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
2 Gr, Abashidze St-Tbilisi – Géorgie Internationaux GEL 48 325 76 020 81,18 75 914 48 962
BRIGANTIA INVESTMENTS B.V. Société de
portefeuille
Banque de
Kamer van Koophandel Deruyterkade 5 PO Box 2852 – Financement et
Amsterdam – Pays-Bas d’Investissement GBP 684 007 (16 954) 80,00 804 526 804 526
NATIONAL SOCIETE GENERALE BANK Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
5, rue Champollion – Le Caire – Egypte Internationaux EGP 3 665 586 4 097 319 77,17 273 216 273 216
ROSBANK Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
11, Masha Poryvaeva St PO Box 208, Moscou – Russie Internationaux RUB 14 511 199 70 486 577 74,89 3 235 694 2 761 465
BANQUE DE POLYNESIE Banque de détail
à l’étranger
Réseaux
Bd Pomare, BP 530, Papeete, Tahiti – Polynésie française Internationaux XPF 1 380 000 7 842 433 72,10 12 397 12 397
0
0 44 203 31 193 36 409 1 EUR = 0,86075 GBP
139 860 193 033 8 056 376 1 453 224 6 860 1 EUR = 119,33174 XPF
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
SG DE BANQUES EN COTE D’IVOIRE Banque de
détail à
l’étranger
5 & 7, avenue J. Anoma, 01 BP 1355, Abidjan 01 – Côte Réseaux
d’Ivoire Internationaux XAF 15 555 555 60 464 932 71,84 30 504 30 504
BALLANE Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
15, rue du Louvre, 75001 Paris – France d’Investissement EUR 421 103 1 203 865 71,79 1 187 728 1 187 728
OHRIDSKA BANKA Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
Makedonski Prosvetiteli 19 6000 – Macédoine Internationaux MKD 1 162 253 479 357 70,02 30 371 30 371
MOBIASBANCA GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de
détail à
l’étranger
Bd. Stefan cel Mare 81A, MD-2012 mun.-Chisinau – Réseaux
République de Moldavie Internationaux MDL 100 000 585 139 67,85 24 960 24 960
MAKATEA JV INC. Société de
portefeuille
Banque de
Financement et
1221, avenue of the Americas, New York, NY 10020 – USA d’Investissement USD 4 492 000 (119 762) 66,67 1 870 977 1 870 977
SG DE BANQUES AU SENEGAL Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
19 avenue Léopold Sédar Senghor – Dakar – Sénégal Internationaux XAF 10 000 000 54 627 642 63,31 9 344 9 344
KOMERCNI BANKA A.S Banque de
détail à
l’étranger
Centrala Na Prokope 33 – Postovni Prihradka 839 – 114 07 Réseaux
Praha 1 – République tchèque Internationaux CZK 19 004 926 37 289 840 60,35 1 370 238 1 370 238
BRD – GROUPE SOCIETE GENERALE Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
A, Doamnei street, 70016 Bucarest 3, Roumanie Internationaux RON 696 902 4 138 973 59,37 218 369 218 369
SOCIETE GENERALE DE BANQUE AU CAMEROUN Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
Rue Joss – Douala – Cameroun Internationaux XAF 12 500 000 22 038 428 58,08 16 940 16 940
0 0 0 86 918 55 265
0 522 968 30 636 689 13 151 730 152 905 1 EUR = 25,061 CZK
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
(en milliers d’euros ou d’unités locales)
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
GENEFIM Crédit-bail
immobilier
Réseaux
29, boulevard Haussmann 75009 Paris – France France EUR 72 779 29 173 57,62 89 846 89 846
UNION INTERNATIONALE DE BANQUES Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
65, avenue Habib Bourguiba, 1000A Tunis – Tunisie Internationaux TND 196 000 (144 770) 57,20 118 877 66 141
SG MAROCAINE DE BANQUES Banque de
détail à
l’étranger
Réseaux
55, boulevard Abdelmoumen, Casablanca – Maroc Internationaux MAD 2 050 000 3 615 657 56,91 135 765 135 765
BOURSORAMA SA Courtage en
ligne
Banque
Privée,
Gestion
d’Actifs et
18, Quai du Point du Jour, 92100 Boulogne-Billancourt – Services aux
France Investisseurs EUR 35 083 434 110 56,02 304 343 304 343
NEWEDGE GROUP Courtage et
produits
dérivés
Banque
Privée,
Gestion
d’Actifs et
Services aux
52/60, Avenue des Champs Elysées, 75008 Paris – France Investisseurs EUR 395 130 1 421 078 50,00 226 708 226 708
1 052 250 000 3 399 946 1 094 854 14 977 1 EUR = 11,1736 MAD
Valeur comptable
des titres détenus
Capitaux
propres
( en milliers d’euros ou d’unités locales )
autres que Quote-part du
Capital le capital capital détenu
Sociétés/Siège Social Activités / Pôles (devise locale) (1) (devise locale) (1) en % Brute (EUR) Nette (EUR)
(1) Pour les filiales et participations étrangères capitaux propres et compte de résultat retenus dans les comptes consolidés du groupe et dans leur devise de reporting consolidé.
(2) Le chiffre d’affaires est égal au produit net bancaire pour les filiales bancaires et financières.
(3) Comptes sociaux non encore audités connus à la date du : 25/02/2011 pour les sociétés françaises.
56 331 154 222 9 444 471 3 138 971 3 794 1 EUR = 119,33174 XPF
dont 4 438 acompte/ dividendes 2010
0 0 1 384 000 000 634 000 000 4 438 1 EUR = 26 017,00 VND
Montant des
Valeur comptable des titres détenus Montant des prêts cautions et Dividendes
et avances consentis et avals donnés encaissés au cours
(en milliers d’euros) Brute Nette non remboursés par la société de l’exercice Observations
1°) Filiales françaises 63 611 58 358 11 073 602 6 128 871 90 513 Ecart rééval. : 2 158
2°) Filiales étrangères 141 915 58 803 85 348 59 571 5 149 Ecart rééval. : 0
1°) Dans les sociétés françaises 3 394 3 391 196 0 212 Ecart rééval. : 0
2°) Dans les sociétés étrangères 20 335 12 155 24 791 646 1 810 Ecart rééval. : 0
A l’étranger En France
Création Création
Prise de participation Prise de participation
Inter Europe Conseil
Acquisition Acquisition
Renforcement de participation Renforcement de participation
Rosbank Sogessur
Souscription aux augmentations de capital Souscription aux augmentations de capital
Rosbank – General Bank of Greece - Crédit du Nord – SG SCF – SG Consumer finance
Inter Europe Conseil – SG FHF – Lyxor Asset Management
Cession totale Cession totale
SG Cyprus
Allègement de la participation (*) Allègement de la participation (*)
SG Finance Ireland LTD – SG Canada - Centradia SGAM Banque
(*) Comprend les réductions de capital, les Transmissions Universelles de Patrimoine et les liquidations.
Le tableau ci-dessous récapitule les mouvements significatifs enregistrés en 2010 par le portefeuille de Société Générale :
% du capital % du capital
5% 5%
SFPMEI 0% 9,58%
Centradia 0% 29,03%
SG Cyprus 0% 51%
10% 10%
20% 20%
33,33% 33,33%
66,66% 66,66%
Sogessur (3)(4)
84,15% 65%
Aux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre II. Justification des appréciations
Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de
à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :
commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
䡲 le contrôle des comptes annuels de Société Générale, tels portons à votre connaissance les éléments suivants :
qu’ils sont joints au présent rapport ;
Principes comptables
䡲 la justification de nos appréciations ;
Ainsi que mentionnés dans la note 1 de l’annexe, des
䡲 les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. changements de méthodes comptables sont intervenus au
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil cours de l’exercice clos le 31 décembre 2010 relatifs à
d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, l’application de nouveaux règlements du Comité de la
d’exprimer une opinion sur ces comptes. Réglementation Comptable et de l’Autorité des Normes
Comptables. Dans le cadre de notre appréciation des principes
I. Opinion sur les comptes annuels comptables suivis par votre société, nous avons vérifié la
correcte application de ces changements de méthodes
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice
comptables et du caractère approprié de la présentation qui en
professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la
est faite.
mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas
Estimations comptables
d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par
sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les 䡲 Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre société
éléments justifiant des montants et informations figurant dans constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les
les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les risques de crédit inhérents à ses activités et procède
principes comptables suivis, les estimations significatives également, selon les modalités décrites dans la note 1 de
retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous l’annexe, à des estimations comptables significatives portant
estimons que les éléments que nous avons collectés sont notamment sur la valorisation des titres de participation et
suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. des autres titres détenus à long terme, ainsi que l’évaluation
des engagements de retraite et autres avantages postérieurs
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des à l’emploi. Nous avons, d’une part, revu et testé, les
règles et principes comptables français, réguliers et sincères et processus mis en place par la direction, les hypothèses
donnent une image fidèle du résultat des opérations de retenues et les paramètres utilisés et, d’autre part, vérifié que
l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du ces estimations comptables s’appuient sur les méthodes
patrimoine de la société à la fin de cet exercice. documentées conformes aux principes décrits dans la note 1
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous de l’annexe.
attirons votre attention sur la note 1 de l’annexe qui décrit les
䡲 Dans le contexte de volatilité des marchés financiers qui
changements de méthodes comptables relatifs à l’application, à reste élevée et d’un environnement encore incertain :
compter de l’exercice 2010, de nouveaux règlements du
Comité de la Réglementation Comptable et de l’Autorité des 䡲 Comme indiqué dans la note 1 de l’annexe, votre société
Normes Comptables. utilise des modèles internes pour la valorisation des
instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des
marchés actifs. Nos travaux ont consisté, d’une part, à
revoir le dispositif de contrôle des modèles utilisés, et
d’autre part, à apprécier les données et les hypothèses
utilisées, ainsi que la prise en compte des risques et des
résultats associés à ces instruments.
䡲 De même, nous avons examiné le dispositif de contrôle et dans les documents adressés aux actionnaires sur la
relatif au recensement des instruments financiers qui ne situation financière et les comptes annuels.
sont plus négociables sur un marché actif, ou dont les
Concernant les informations fournies en application des
paramètres de valorisation ne sont plus observables, et les
dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur
modalités retenues en conséquence pour les valoriser.
les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous
notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec les
ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas
exprimée dans la première partie de ce rapport. échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès
des sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur
III. Vérifications et informations spécifiques la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la
sincérité de ces informations.
Nous avons également procédé, conformément aux normes
d’exercice professionnel applicables en France, aux En application de la loi, nous nous sommes assurés que les
vérifications spécifiques prévues par la loi. diverses informations relatives aux prises de participation et de
contrôle, à l’identité des détenteurs du capital et des droits de
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la
vote et aux participations réciproques vous ont été
concordance avec les comptes annuels des informations
communiquées dans le rapport de gestion.
données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration
Page
Statuts 420
䡵 STATUTS
(rédaction en vigueur depuis le 16.07.2010)
Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires Le capital peut être augmenté ou réduit par décision de la ou
relatives aux établissements de crédit, notamment les articles des assemblées compétentes.
du Code monétaire et financier qui leur sont applicables, elle
est régie par la législation commerciale, notamment par les Toute réduction de capital motivée par des pertes s’opérera
articles L. 210-1 et suivants du Code de commerce, ainsi que entre les actionnaires proportionnellement à leur participation
par les présents statuts. au capital social.
䡵 Article 2 䡵 Article 5
Le Siège de Société Générale est établi à Paris (9e),
Sauf dispositions légales ou statutaires contraires, toutes les
29, boulevard Haussmann.
actions jouissent des mêmes droits.
Il peut être transféré en tout autre lieu, conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Tous les titres qui composent ou composeront le capital social
seront entièrement assimilés en ce qui concerne les charges
䡵 Article 3 fiscales. En conséquence, tous impôts et taxes qui, pour
quelque cause que ce soit, pourraient, à raison du
Société Générale a pour objet, dans les conditions déterminées
remboursement du capital, devenir exigibles pour certains
par la législation et la réglementation applicables aux
d’entre eux seulement, soit au cours de l’existence de la
établissements de crédit, d’effectuer avec toutes personnes
Société, soit à la liquidation, seront répartis entre tous les titres
physiques ou morales, tant en France qu’à l’étranger :
composant le capital lors de ce ou de ces remboursements, de
– toutes opérations de banque ; façon que, tout en tenant compte éventuellement du montant
nominal et non amorti des titres et de leurs droits respectifs,
– toutes opérations connexes aux opérations bancaires,
tous les titres actuels ou futurs confèrent à leurs propriétaires
notamment toutes prestations de services d’investissement
les mêmes avantages effectifs et leur donnent droit à recevoir la
ou services connexes visés aux articles L. 321-1 et L. 321-2
même somme nette.
du Code monétaire et financier ;
– toutes prises de participations. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre
d’actions pour exercer un droit, il appartient aux propriétaires
Société Générale peut également à titre habituel, dans le cadre qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire, le cas
des conditions définies par le Comité de la réglementation échéant, du groupement correspondant à la quantité requise
bancaire et financière, effectuer toutes opérations autres que d’actions.
celles visées ci-dessus, notamment le courtage d’assurances.
D’une façon générale, Société Générale peut effectuer, pour 䡵 Article 6
elle-même et pour le compte de tiers ou en participation, toutes 6.1. Forme et transmission des actions
opérations financières, commerciales, industrielles ou agricoles,
mobilières ou immobilières pouvant se rapporter directement ou Les actions sont, au gré de l’ayant droit, nominatives ou au
indirectement aux activités ci-dessus ou susceptibles d’en porteur et sont librement négociables, sauf dispositions légales
faciliter l’accomplissement. contraires.
– l’affichage des listes des électeurs, au moins six semaines Ils sont nommés pour quatre ans au plus et peuvent toujours
avant la date du scrutin ; être renouvelés dans leurs fonctions de même qu’il peut à tout
moment être mis fin à celles-ci.
– le dépôt des candidatures, au moins cinq semaines avant la
date du scrutin ; Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors
d’eux et recevoir une rémunération annuellement déterminée
– l’affichage des listes de candidats, au moins quatre par le Conseil d’administration.
semaines avant la date du scrutin ;
䡵 Article 8
– l’envoi des documents nécessaires aux votes par
correspondance, au moins trois semaines avant la date du Le Conseil d’administration détermine les orientations de
scrutin. l’activité de la Société et veille à leur mise en œuvre. Sous
réserve des pouvoirs expressément attribués à l’Assemblée
Les candidatures ou listes de candidats autres que ceux générale et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute
présentés par une organisation syndicale représentative question intéressant la bonne marche de la Société et règle par
doivent être accompagnées d’un document comportant les ses délibérations les affaires qui la concernent.
noms et signatures des cent salariés présentant les candidats.
Il procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns. Le
Le scrutin se déroule le même jour sur le lieu de travail et Président ou le Directeur général est tenu de communiquer à
pendant les horaires de travail. Toutefois, peuvent voter par chaque administrateur tous les documents et informations
correspondance : nécessaires à l’accomplissement de sa mission.
Chaque administrateur peut donner à l’un de ses collègues Lorsque la Direction générale de la Société est assumée par le
pouvoir de le représenter, mais chaque administrateur ne peut Président du Conseil d’administration, les dispositions qui
représenter qu’un seul de ses collègues et chaque pouvoir ne suivent relatives au Directeur général lui sont applicables.
peut être donné que pour une réunion déterminée du Conseil.
Le Directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus
La présence de la moitié au moins des membres du Conseil pour agir en toute circonstance au nom de la Société. Il exerce
est, dans tous les cas, nécessaire pour la validité des ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de
délibérations. ceux que la loi attribue expressément aux Assemblées
d’actionnaires et au Conseil d’administration. Il représente la
Le Directeur général participe aux séances du Conseil.
Société vis-à-vis des tiers.
Un ou plusieurs délégués du Comité central d’entreprise
Le Conseil d’administration détermine la rémunération et la
assistent aux séances du Conseil dans les conditions prévues
durée des fonctions du Directeur général, laquelle ne peut
par la législation en vigueur.
excéder ni celle de la dissociation des fonctions de Président et
A l’initiative du Président du Conseil d’administration, des de Directeur général ni, le cas échéant, celle de son mandat
membres de la Direction, les Commissaires aux comptes ou d’administrateur.
d’autres personnes extérieures à la Société ayant une
Nul ne peut être nommé Directeur général s’il est âgé de 70 ans
compétence particulière au regard des sujets inscrits à l’ordre
ou plus. Si le Directeur général en fonction atteint l’âge de
du jour peuvent assister à toute ou partie d’une séance du
70 ans, ses fonctions prennent fin à l’issue de la plus prochaine
Conseil.
Assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de
Les délibérations sont prises à la majorité des voix des l’exercice écoulé.
membres présents ou représentés. En cas de partage des voix,
celle du Président de séance est prépondérante. Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration
peut nommer jusqu’à 5 personnes physiques chargées
Le secrétariat du Conseil est assuré par un membre de la d’assister le Directeur général avec le titre de Directeur général
Direction désigné par le Président. délégué.
Les procès-verbaux sont dressés et les copies ou extraits sont En accord avec le Directeur général, le Conseil d’administration
délivrés et certifiés conformément à la Loi. détermine l’étendue et la durée des pouvoirs conférés aux
䡵 Article 12 Directeurs généraux délégués. Le Conseil d’administration
détermine leur rémunération. A l’égard des tiers, les Directeurs
Les membres du Conseil peuvent recevoir à titre de jetons de généraux délégués disposent des mêmes pouvoirs que le
présence une rémunération dont le montant global, déterminé Directeur général.
par l’Assemblée générale, est réparti par le Conseil entre les
bénéficiaires dans les proportions qu’il juge convenables.
Le choix entre ces deux modalités d’exercice de la Direction Elle est réunie au Siège social ou en tout autre lieu du territoire
générale est effectué par le Conseil d’administration qui ne peut métropolitain indiqué dans l’avis de convocation.
valablement délibérer que si :
Elle est présidée par le Président du Conseil d’administration
– l’ordre du jour, en ce qui concerne ce choix, est adressé au ou, à défaut, par un administrateur désigné à cet effet par le
moins 15 jours avant la réunion du Conseil ; Président du Conseil d’administration.
Tout actionnaire dont les actions, quel que soit le nombre, sont Dans toutes les Assemblées générales, le droit de vote attaché
enregistrées dans les conditions et à une date fixées par aux actions comportant un droit d’usufruit est exercé par
décret, a le droit de participer aux assemblées sur justification l’usufruitier.
de sa qualité et de son identité. Il peut, dans les conditions
prévues par les dispositions législatives et réglementaires en
vigueur, soit assister personnellement à l’assemblée, soit voter
à distance, soit donner un pouvoir. Assemblées spéciales
L’intermédiaire inscrit pour le compte d’actionnaires peut 䡵 Article 15
participer aux assemblées dans les conditions prévues par les
dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Lorsqu’il existe des actions de différentes catégories, les
Assemblées spéciales des titulaires d’actions de ces
Pour être pris en compte, les formulaires de vote doivent être
catégories, sont convoquées et délibèrent dans les conditions
reçus par la Société deux jours au moins avant la réunion de
prévues par les dispositions légales et réglementaires en
l’assemblée, sauf délai plus court mentionné dans la
vigueur et par l’article 14 des présents statuts.
convocation ou dispositions en vigueur impératives abrégeant
ce délai.
Les actionnaires peuvent, lorsque la convocation le prévoit et
dans les conditions qu’elle fixe, participer aux Assemblées Commissaires aux comptes
générales par des moyens de visioconférence ou de
télécommunication. 䡵 Article 16
La retransmission publique de l’assemblée par des moyens de Les Commissaires aux comptes sont nommés et exercent leurs
communication électronique est autorisée sur décision du fonctions conformément aux dispositions législatives et
Conseil d’administration dans les conditions qu’il définit. Avis en réglementaires en vigueur.
est donné dans l’avis de réunion et/ou de convocation.
Un droit de vote double, eu égard à la quotité du capital
qu’elles représentent, est attribué à toutes les actions Comptes annuels
entièrement libérées pour lesquelles est justifiée une inscription
nominative, au nom du même actionnaire, depuis deux ans au 䡵 Article 17
moins à compter du premier janvier 1993 ainsi qu’aux actions
nominatives nouvelles attribuées gratuitement à un actionnaire, L’exercice commence le 1er janvier et finit le 31 décembre.
en cas d’augmentation de capital par incorporation de
Le Conseil d’administration établit des comptes annuels dans
réserves, bénéfices ou primes d’émission, à raison d’actions
les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.
bénéficiant de ce droit.
Il est en outre établi tous autres documents prévus par les lois
Le nombre de voix dont peut disposer un actionnaire dans les
et règlements en vigueur.
Assemblées générales, qu’il vote personnellement ou par
l’intermédiaire d’un mandataire, ne peut excéder 15% du 䡵 Article 18
nombre total des droits de vote existant à la date de la réunion.
Le résultat de l'exercice se détermine conformément aux
Cette limite de 15% n’est pas applicable au cumul des voix dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
exprimées au titre de son vote personnel et des procurations
reçues soit par le Président de l’assemblée soit par tout Il est prélevé sur le bénéfice de l'exercice, diminué le cas
mandataire, dans la mesure où chaque procuration respecte la échéant des pertes antérieures, 5% au moins pour constituer le
règle fixée à l’alinéa précédent. fonds de réserve prescrit par la Loi jusqu'à ce que ce fonds ait
atteint le dixième du capital social.
Pour l’application de cette limite, sont assimilées aux actions
possédées par un même actionnaire les actions détenues Le bénéfice disponible après ce prélèvement, majoré, le cas
indirectement ou de concert dans les conditions définies par les échéant, du report à nouveau bénéficiaire constitue le bénéfice
articles L. 233-7 et suivants du Code de commerce. distribuable sur lequel sont prélevées successivement les
sommes que l'Assemblée générale, sur proposition du Conseil
Cette limite cesse d’avoir un effet lorsqu’un actionnaire vient à d'administration, jugera utile d'affecter à toutes réserves
détenir, à la suite d’une offre publique, directement, ordinaires, extraordinaires ou spéciales ou de reporter à
indirectement ou de concert avec un autre actionnaire, plus de nouveau.
50,01% des droits de vote.
Attribution de compétence
䡵 Article 19
Toutes les contestations qui pourront s’élever pendant le cours
de la Société ou lors de la liquidation, soit entre les actionnaires
et la Société, soit entre les actionnaires eux-mêmes au sujet des
affaires sociales, seront soumises exclusivement à la juridiction
des tribunaux du siège social.
(*) Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale. Il n’est pas opposable aux tiers. Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l’encontre de
Société Générale
Cette procédure d’approbation préalable concerne les g) arrête les principes de la politique de rémunération
opérations : applicables dans le Groupe, notamment en ce qui concerne
les catégories de personnel dont les activités ont une
– de croissance organique d’un montant unitaire supérieur à
incidence significative sur le profil de risque du Groupe et
250 M EUR et non déjà approuvées dans le cadre du
s’assure que les dispositifs de contrôle interne permettent de
budget annuel ou du plan stratégique ;
vérifier que ces principes sont conformes à la réglementation
– de croissance externe d’un montant unitaire supérieur à et aux normes professionnelles et sont en adéquation avec
3% des fonds propres comptables consolidés du Groupe les objectifs de maîtrise des risques ;
ou supérieur à 1,50% des fonds propres comptables
h) délibère une fois par an sur la politique de la Société en
consolidés du Groupe si ces opérations n’entrent pas dans
matière d’égalité professionnelle et salariale entre hommes et
les priorités de développement approuvées dans le plan
femmes ;
stratégique ;
i) approuve le chapitre « gouvernement d’entreprise » du
– de cession d’un montant unitaire supérieur à 1,50% des
Document de référence qui inclut notamment le Rapport du
fonds propres comptables consolidés du Groupe ;
Président sur le gouvernement d’entreprise et les procédures
– de partenariat comportant une soulte d’un montant de contrôle interne et de gestion des risques ainsi que le
supérieur à 1,50% des fonds propres comptables compte-rendu d’activité du Conseil, des Comités et du Vice-
consolidés du Groupe ; Président, la présentation du Conseil d’administration et de la
Direction générale ainsi que la politique suivie en matière de
– dégradant substantiellement le profil des risques du
rémunération des mandataires sociaux et des salariés et de
Groupe.
plans d’options de souscription ou d’achats d’actions et
Si l’urgence ne permet pas de réunir le Conseil pour d’attribution d’actions ;
délibérer sur une opération entrant dans les prévisions
j) veille à l’exactitude et la sincérité des comptes sociaux et
susmentionnées, le Président met tout en œuvre pour
consolidés et à la qualité de l’information transmise aux
recueillir l’avis de tous les administrateurs avant de prendre
actionnaires et au marché.
la décision. Il en tient informé le Vice-Président.
Le Président apprécie au cas par cas l’opportunité d’une 䡵 Article 2 : Président et Vice-Président du
saisine du Conseil pour délibérer d’une opération n’entrant Conseil d’administration
pas dans les cas susmentionnés.
a) Le Président convoque et préside les réunions du Conseil
Le Président fait, lors de chaque Conseil, un point sur les d’administration. Il en fixe le calendrier et l’ordre du jour. Il en
opérations conclues depuis la précédente réunion ainsi que organise et dirige les travaux et en rend compte à l’Assemblée
sur les principaux projets en cours et susceptibles d’être générale. Il préside les Assemblées générales des actionnaires.
conclus avant le prochain Conseil.
Le Président veille au bon fonctionnement des organes de la
c) délibère préalablement sur les modifications des structures Société et à la mise en œuvre des meilleures pratiques de
de Direction du Groupe et est informé des principales gouvernance, notamment en ce qui concerne les comités créés
modifications de son organisation ; au sein du Conseil d’administration. Il peut soumettre pour avis
des questions à l’examen de ces comités. Il est membre du
d) s’assure notamment de l’adéquation des infrastructures de
Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. Il est
gestion des risques du Groupe, contrôle l’exposition globale
en charge du rapport sur l’organisation des travaux du Conseil
au risque de ses activités et approuve les enveloppes de
d’administration, le contrôle interne et la gestion des risques.
risques pour les risques de marché et de crédit. Au moins
une fois par an, il examine les principaux aspects et les Il s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir
grandes évolutions de la stratégie de maîtrise des risques du leur mission et veille à leur bonne information.
Groupe ;
Il s’exprime seul au nom du Conseil d’administration, sauf
e) délibère au moins une fois par an de son fonctionnement et circonstances exceptionnelles ou mandat particulier donné à un
de celui de ses Comités, ainsi que des conclusions de autre administrateur.
l’évaluation périodique qui en est faite ;
En tant que Directeur général, il propose et applique la
f) fixe la rémunération des mandataires sociaux, notamment stratégie de l’entreprise, dans les limites définies par la Loi et
leur rémunération fixe et variable et leurs avantages en dans le respect des règles de gouvernance de l’entreprise et
nature, ainsi que les attributions d’options ou d’actions de des orientations fixées par le Conseil d’administration.
performance et les avantages postérieurs à l’emploi ;
b) Le Conseil d’administration peut désigner un Vice-Président
pour assister le Président dans ses missions, notamment dans
défaut, par un Président nommé par le Conseil sur proposition travaux au Conseil. Il peut exercer ces mêmes missions pour
du Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise. les sociétés du Groupe surveillées par l’Autorité de contrôle
prudentiel sur une base consolidée ou sous-consolidée ;
Le Secrétariat de chaque Comité est assuré par une personne
désignée par le Président du Comité. g) donne un avis au Conseil sur la partie du Document de
référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel
Le Président de chaque Comité rend compte au Conseil des
d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être
travaux du Comité. Un compte-rendu écrit des travaux des
inséré dans le Document de référence.
Comités est régulièrement diffusé au Conseil.
Il est composé de trois administrateurs au moins, qui ne
Chaque Comité présente au Conseil son programme de travail
peuvent être ni dirigeant mandataire social, ni lié à l’entreprise
annuel.
ou l’une de ses filiales par un contrat de travail, ni membre du
䡵 Article 7 : Le Comité des rémunérations Comité d’audit, de contrôle interne et des risques, sauf en ce
qui concerne le Vice-Président. Deux tiers au moins des
Le Comité des rémunérations : membres du Comité sont indépendants au sens du code AFEP-
a) propose au Conseil, dans le respect des principes énumérés MEDEF de gouvernement d’entreprise et compétents pour
par le code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise et analyser les politiques et pratiques en matière de rémunération
des normes professionnelles, les principes de la politique de au regard de l’ensemble des critères pertinents, y compris de la
rémunération des mandataire sociaux, et notamment les politique de risque du Groupe.
critères de détermination, la structure et le montant de cette Le Président assiste aux réunions du Comité à sa demande,
rémunération y compris les indemnités et avantages en sauf lorsque celui-ci traite d’une question le concernant.
nature, de prévoyance ou de retraite et les rémunérations de
toute nature perçues de l’ensemble des sociétés du Groupe ; 䡵 Article 8 : Le Comité des nominations et du
il veille à leur application ; gouvernement d’entreprise
b) prépare l’évaluation annuelle des mandataires sociaux ; Ce Comité est chargé de faire des propositions au Conseil pour
c) propose au Conseil la politique d’attribution d’actions de la nomination des administrateurs ainsi que pour la succession
performance et d’options de souscription ou d’achat des mandataires sociaux, notamment en cas de vacance
d’actions et donne un avis sur la liste des bénéficiaires ; imprévisible, après avoir diligenté les enquêtes utiles.
d) prépare les décisions du Conseil relatives à l’épargne Il propose au Conseil les nominations des membres des
salariale ; Comités du Conseil.
e) examine chaque année et donne un avis au Conseil sur les Il peut proposer la nomination d’un Vice-Président.
propositions de la Direction générale relatives aux principes Il prépare l’examen par le Conseil d’administration des
de la politique de rémunération applicables dans le Groupe, questions relatives au gouvernement d’entreprise. Il conduit
à la politique de rémunération des personnes visées par le l’évaluation du Conseil d’administration, qui est réalisée chaque
règlement 97-02 sur le contrôle interne, notamment les année.
catégories de personnel dont les activités ont une incidence
significative sur le profil de risque du Groupe, et s’assure Il propose au Conseil d’administration la présentation du
auprès de la Direction générale de leur mise en œuvre. Il Conseil d’administration dans le Document de référence et
s’assure également que la concertation prévue par les notamment la liste des administrateurs indépendants.
normes professionnelles entre la Direction générale et le Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de
contrôle des risques et de la conformité pour la définition et référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel
la mise en œuvre de cette politique a bien lieu et que les avis d’activité, soumis à l’approbation du Conseil d’administration,
du contrôle des risques et de la conformité sont bien pris en destiné à être inséré dans le Document de référence.
compte ;
Le Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise est
f) vérifie que le rapport qui lui est fait par la Direction générale
informé préalablement de toute nomination de membre du
est conforme aux dispositions du règlement 97-02 et
Comité exécutif du Groupe et de responsable d’une Direction
cohérent avec les principes et dispositions des normes
fonctionnelle centrale non membre de ce Comité. Il a
professionnelles. Il reçoit toute information nécessaire à sa
communication du plan de succession des mêmes dirigeants.
mission et notamment le Rapport annuel transmis à l’Autorité
de contrôle prudentiel et les montants individuels de Il comprend les membres du Comité des rémunérations et le
rémunération au-delà d’un certain seuil qu’il détermine. Il Président du Conseil. Son Président est le Président du Comité
s’appuie en tant que de besoin sur les services de contrôle des rémunérations.
interne ou sur des experts extérieurs. Il rend compte de ses
䡵 Article 9 : Le Comité d’audit, de contrôle Š émet une opinion sur la politique de provisionnement
globale du Groupe ainsi que sur les provisions spécifiques
interne et des risques
de montants significatifs,
Ce Comité a pour mission d’assurer le suivi des questions
Š examine le Rapport annuel sur la mesure et la surveillance
relatives à l’élaboration et au contrôle des informations
comptables et financières ainsi que le suivi de l’efficacité des des risques établi en application de la réglementation
systèmes de contrôle interne, de mesure, de surveillance et de bancaire,
maîtrise des risques. Š examine la politique de maîtrise des risques et de suivi des
Il est notamment chargé : engagements hors-bilan, au vu notamment de notes
préparées à cet effet par la Direction financière, la
– d’assurer le suivi du processus d’élaboration de l’information Direction des Risques et les Commissaires aux comptes.
financière, notamment d’examiner la qualité et la fiabilité des
dispositifs en place, de faire toute proposition en vue de leur Il peut entendre, dans les conditions qu’il détermine, outre les
amélioration et de s’assurer que les actions correctrices ont personnes visées à l’article 6, les Commissaires aux comptes
été mises en place en cas de dysfonctionnement dans le ainsi que les cadres responsables de l’établissement des
processus ; comptes, du contrôle interne, du contrôle des risques, du
contrôle de conformité et du contrôle périodique. Les
– d’analyser les projets de comptes qui doivent être soumis au
Commissaires aux comptes sont invités aux réunions du Comité
Conseil, en vue notamment de vérifier la clarté des
d’audit, de contrôle interne et des risques, sauf décision
informations fournies et de porter une appréciation sur la
contraire du Comité.
pertinence et la permanence des méthodes
comptables adoptées pour l’établissement des comptes Il donne un avis au Conseil sur la partie du Document de
sociaux et consolidés ; référence traitant de ces questions et fait un Rapport annuel
d’activité, soumis à l’approbation du Conseil, destiné à être
– de s’assurer de l’indépendance des Commissaires aux
inséré dans le Document de référence.
comptes, notamment par un examen du détail des honoraires
qui leur sont versés par le Groupe ainsi qu’au réseau auquel Le Comité d’audit, de contrôle interne et des risques est
ils peuvent appartenir et par l’approbation préalable de toute composé de trois administrateurs au moins nommés par le
mission n’entrant pas dans le strict cadre du contrôle légal Conseil d’administration, qui présentent des compétences
des comptes mais qui en est la conséquence ou appropriées en matière financière, comptable, d’audit, de
l’accessoire, toute autre mission étant exclue ; de conduire la contrôle interne ou de gestion des risques. Ils ne peuvent être
procédure de sélection des Commissaires aux comptes et de ni dirigeant mandataire social, ni lié à l’entreprise ou à l’une de
donner un avis au Conseil d’administration sur leur ses filiales par un contrat de travail, ni membre du Comité des
désignation ou leur renouvellement, ainsi que sur leur rémunérations, sauf en ce qui concerne le Vice-Président. Deux
rémunération ; tiers au moins des membres du Comité sont indépendants au
– d’examiner le programme de travail des Commissaires aux sens du code AFEP-MEDEF de gouvernement d’entreprise. Un
comptes, et plus généralement d’assurer le suivi du contrôle des membres indépendants au moins doit présenter des
des comptes par les Commissaires aux comptes ; compétences particulières tant en matière comptable qu’en
matière financière.
– de porter une appréciation sur la qualité du contrôle interne,
notamment la cohérence des systèmes de mesure, de 䡵 Article 10 : Conflits d’intérêt
surveillance et de maîtrise des risques, et proposer, en tant
Tout administrateur en situation de conflit d’intérêt, même
que de besoin, des actions complémentaires à ce titre. A
potentiel, notamment en raison des fonctions qu’il exerce dans
cette fin, le Comité, notamment :
une autre société, doit en faire part au Conseil et doit s’abstenir
Š examine le programme de contrôle périodique du Groupe de participer au vote de la délibération correspondante.
et le Rapport annuel sur le contrôle interne établi en
Le Président peut l’inviter à ne pas assister à la délibération.
application de la réglementation bancaire et donne son
avis sur l’organisation et le fonctionnement des services de 䡵 Article 11 : Jeton de présence
contrôle interne,
Le montant du jeton de présence global est fixé par
Š examine les lettres de suite adressées par la Commission l’Assemblée générale.
bancaire et émet un avis sur les projets de réponse à ces
lettres, Le Président-Directeur général ne perçoit pas de jetons de
présence.
Š examine les procédures de contrôle des risques de
marché et du risque structurel de taux d’intérêt et est Le montant du jeton de présence global est divisé en une partie
consulté pour la fixation des limites de risques, fixe égale au tiers et en une partie variable égale aux deux tiers.
(Dans sa rédaction en vigueur au 1er janvier 2011) L’administrateur s’engage à ne pas rechercher ou accepter tout
avantage susceptible de compromettre son indépendance.
䡵 Article 1 : Représentation
䡵 Article 3 : Connaissance des droits et
Le Conseil d’administration représente collectivement
l’ensemble des actionnaires et agit dans l’intérêt social. Chaque obligations
administrateur, quel que soit son mode de désignation, Lors de l’entrée en fonction d’un nouvel administrateur ou
représente l’ensemble des actionnaires. censeur, le Secrétaire général lui remet un dossier comportant
䡵 Article 2 : Mission les statuts, les dispositions prises par le Conseil pour son
fonctionnement, ainsi qu’un exposé des principes juridiques
Chaque administrateur veille en permanence à améliorer sa relatifs à la responsabilité des administrateurs.
connaissance de la Société et de son secteur d’activité. Il
A tout moment, chaque administrateur ou censeur peut
s’astreint à un devoir de vigilance, d’alerte et de confidentialité.
consulter le Secrétaire général sur la portée de ces textes et sur
L’administrateur veille à maintenir en toutes circonstances son ses droits et obligations en tant qu’administrateur ou censeur.
indépendance d’analyse, de jugement, de décision et d’action.
(*) Ce document ne fait pas partie des statuts de Société Générale. Il n’est pas opposable aux tiers. Il ne peut être invoqué par des tiers ou des actionnaires à l’encontre de
Société Générale.
䡵 Article 4 : Déontologie des opérations de liens étroits avec ses personnes doivent déclarer chaque
opération d’acquisition, de cession, de souscription ou
Bourse
d’échange, portant sur des actions Société Générale, ou tous
Chaque administrateur ou censeur s’abstient d’effectuer des autres types d’instruments financiers liés à l’action
opérations sur les titres de sociétés dans lesquelles (et dans la Société Générale.
mesure où) il dispose, en raison de ses fonctions,
Toutefois, ne sont pas à déclarer :
d’informations non encore rendues publiques.
– les acquisitions ou cessions par donations, donations-
䡵 Article 5 : Intervention sur le titre
partages et successions ;
Société Générale et les titres qui lui sont
– les opérations réalisées par un gérant de portefeuille en vertu
assimilés (1) (« les titres ») d’un mandat de gestion de portefeuille pour le compte de
Les administrateurs et censeurs s’abstiennent d’intervenir sur le tiers mais à condition que le mandant n’intervienne pas dans
marché des titres pendant les 30 jours calendaires qui la gestion de son portefeuille ;
précèdent la publication des résultats trimestriels, semestriels
– les opérations réalisées par les administrateurs personnes
et annuels de Société Générale ainsi que le jour de ladite
morales lorsqu’ils agissent pour le compte de tiers.
publication.
Les administrateurs et censeurs s’abstiennent d’effectuer des Chaque déclaration est adressée par les intéressés à l’AMF
opérations spéculatives ou à effet de levier sur les titres et, à dans un délai de 5 jours de négociation suivant la réalisation de
cet effet : la transaction. L’AMF publie chaque déclaration sur son site
internet.
– conservent les titres acquis pendant au moins deux mois, à
compter de leur date d’acquisition ; Copie de cette déclaration est adressée à la Société au
Secrétaire du Conseil. Ces déclarations sont conservées par le
– s’abstiennent d’utiliser les instruments financiers susceptibles Secrétariat général.
de permettre de réaliser des opérations spéculatives. Il en
est ainsi notamment des opérations sur options, sauf L’Assemblée générale annuelle des actionnaires est informée
lorsqu’elles correspondent à des opérations de couverture. des opérations réalisées au cours de l’exercice écoulé.
Les mêmes règles valent pour les opérations réalisées sur les 䡵 Article 7 : Conflit d’intérêts
titres d’une société cotée française ou étrangère contrôlée L’administrateur ou censeur informe le Conseil de tout conflit
directement ou indirectement par Société Générale au sens de d’intérêts, y compris potentiel, dans lequel il pourrait
l’article L. 233-3 du Code de commerce. directement ou indirectement être impliqué. Il s’abstient de
Les administrateurs et censeurs portent à la connaissance du participer aux débats et à la prise de décision sur les sujets
Secrétaire général toute difficulté d’application qu’ils pourraient concernés.
rencontrer.
䡵 Article 8 : Assiduité
䡵 Article 6 : Transparence L’administrateur ou censeur consacre à ses fonctions le temps
Les administrateurs de Société Générale mettent au nominatif nécessaire. Dans l’hypothèse où un administrateur ou censeur
tout nouveau titre Société Générale acquis à compter du accepte un nouveau mandat ou change de responsabilités
1er juin 2002 ; il leur est recommandé de mettre au nominatif les professionnelles, il le porte à la connaissance du Président du
titres Société Générale détenus antérieurement. Comité des nominations et du gouvernement d’entreprise.
En application des articles L. 621-18-2 du Code monétaire et Le Rapport annuel rend compte de l’assiduité des
financier et 223-22 et 223-26 du Règlement général de l’Autorité administrateurs aux réunions du Conseil et des Comités.
des marchés financiers (AMF) et conformément à l’instruction L’administrateur veille à assister aux Assemblées générales des
AMF n° 2006-05 du 3 février 2006, les administrateurs, les actionnaires.
Directeurs généraux, les censeurs et les personnes ayant des
(1) Par titres assimilés, il faut entendre, d’une part, les titres donnant droit à l’acquéreur, quel que soit le mode d’exercice de ce droit, d’acquérir ou de céder des actions
Société Générale ou de percevoir une somme calculée par référence au cours de l’action lors de l’exercice de ce droit et, d’autre part, les actifs majoritairement
composés d’actions Société Générale ou de titres assimilés (parts de fonds « E » par exemple).
Page
M. Frédéric Oudéa
Président-Directeur général de Société Générale.
N° de page
15. REMUNERATION ET AVANTAGES
15.1. Montant de la rémunération versée et les avantages en nature 107 -126
15.2. Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins du versement de pensions, de retraites ou
d’autres avantages 325 - 326
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
16.1. Date d’expiration du mandat actuel 72 - 81
16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration NA
16.3. Informations sur le Comité de l’audit et le Comité de rémunération de l’émetteur 88 - 90
16.4. Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme, ou non, au régime de gouvernement d’entreprise 85
17. SALARIES
17.1. Nombre de salariés 134
17.2. Participations et stock-options des administrateurs 72 - 74 ; 107 - 127
17.3. Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur 138
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote 26
18.2. Droits de vote différents des actionnaires sus-visés 26 ; 33
18.3. Contrôle de l’émetteur 26
18.4. Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de son contrôle NA
19. OPERATIONS AVEC DES APPARENTES 325 - 327 ; 396 - 414 ; 131
20. INFORMATIONS FINANCIERES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE L’EMETTEUR
20.1. Informations financières historiques 223 - 342 ; 345 - 415 ; 438
20.2. Informations financières pro forma NA
20.3. Etats financiers 223 - 342 ; 345 - 415
20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles 343 - 344 ; 416 - 417
20.5. Date des dernières informations financières 223 ; 345
20.6. Informations financières intermédiaires NA
20.7. Politique de distribution des dividendes 20 - 21
20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 212 - 215
20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale NA
21. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
21.1. Capital social 23 - 34
21.2. Acte constitutif et statuts 420 - 425
22. CONTRATS IMPORTANTS NA
23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DECLARATIONS D’EXPERTS ET DECLARATIONS D’INTERETS NA
24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC 34
25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS 36 - 37 ; 328 - 338 ; 396 -414
En application de l’article 28 du Règlement (CE) n° 809/2004 de 䡲 les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le
la Commission du 29 avril 2004, les informations suivantes sont 31 décembre 2008, les rapports des Commissaires aux
incluses par référence dans le présent Document de référence : comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe
figurant respectivement aux pages 313 à 381 et 196 à 309,
䡲 les comptes sociaux et consolidés de l’exercice clos le aux pages 382 à 383 et 310 à 311 et aux pages 26 à 62 du
31 décembre 2009, les rapports des Commissaires aux
Document de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars
comptes y afférent et le Rapport de gestion du Groupe
2009 sous le numéro D.09-0095 ;
figurant respectivement aux pages 333 à 403 et 211 à 330,
aux pages 404 à 405 et 331 à 332 et aux pages 31 à 65 du Les chapitres des Documents de référence D.10-0087 et D.09-
Document de référence déposé auprès de l’AMF le 4 mars 0095 non visés ci-dessus sont soit sans objet pour
2010 sous le numéro D.10-0087 ; l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent
Document de référence.
En application de l’article 222-3 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers, le rapport financier annuel mentionné au
I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier comporte les éléments décrits aux pages suivantes du Document de
référence :
RELATIONS PRESSE
Téléphone : 33 (0) 1 42 14 67 02
DIRECTION DE LA COMMUNICATION
Adresse postale :
Tours Société Générale
75886 – Paris Cedex 18
SOCIETE GENERALE
Siège social : 29, Bd Haussmann – 75009 Paris
Téléphone : 33 (0) 1 42 14 20 00
Société anonyme fondée en 1864
Capital : 933 027 039 EUR
552 120 222 RCS Paris
Création et Réalisation
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