(TDM) (CO) Theorie Des Mecanismes
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TD de transfert
Pompe à piston radial
1 Introduction
Les gures ci-dessous présentent l'écorché d'une pompe moyenne pression à piston radial, ainsi qu'un
modèle sous forme de schéma cinématique (dans la suite du TD, le ressort sera toujours négligé).
→
−
z1 →
−
y1
−
→
x 1
Objectif
L'objectif de cette activité est de mieux comprendre la notion d'hyperstatisme en étudiant les consé-
quences géométriques d'un degré d'hyperstatisme non nul. On s'intéressera ensuite aux moyens de
rendre un mécanisme isostatique.
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2 Travail demandé
2.1 Détermination du degré d'hyperstatisme
Le nombre de chaines dépend directement du schéma cinématique et donc des modèles adoptés.
Dans le cas où il aurait été choisi de décomposer la liaison entre l'arbre moteur 2 et le carter 1 en
deux liaisons, l'une rotule et l'autre sphère cylindre, le graphe des structures aurait mis en évidence
plusieurs boucles.
Question 2 Calculer le nombre cyclomatique dans les deux cas.
A partir du schéma cinématique, un paramétrage est introduit. Les données géométriques sont des
dimensions à priori xes (ou éventuellement réglables) :
Question 3 Calculer Ic et m.
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Après résolution on constate une indétermination des composantes de moments L. Par contre dans
le plan de fonctionnement, toutes les actions sont calculables. Leur représentation gure ci-dessous.
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Ici la famille des inconnues hyperstatiques est celle des Li , les défauts géométriques correspondants
sont θx donc il faut ajouter 1 degré de liberté du type rotation à l'une des liaisons. La liaison modiable
est L2/3 , les deux autres ayant des fonctions qui ne permettent pas d'ajout de degré de liberté.
La liaison L2/3 peut être transformée en contact ponctuel pour rendre le mécanisme isostatique. Le
schéma d'un mécanisme isostatique est représenté ci-dessous (première gure). En réalité, le roulement
rigide à une rangée de billes en C (rotulage très faible de 50 ) est remplacé par un roulement à rotule
(rotulage important 3°), seconde gure.
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Défaut θy (voir gure 8 ci-dessus) : la position angulaire du piston 3 par rapport à l'alésage de 1,
→
−
selon y1 , n'a pas l'inuence compte tenu du degré de liberté de la liaison pivot glissant de sortie et
aussi du degré de liberté de la liaison linéaire rectiligne en E (un seul degré de liberté aurait su, les
deux degrés mettent en évidence l'existence d'une mobilité interne)
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Défaut dDx (g. 11) : les liaisons en amont de D permettent de compenser tout décalage de 3 par
rapport à 1 selon −→. La liaison linéaire rectiligne en E possède un degré de liberté en translation selon
x1
−
x1 qui fait l'aaire. Le mécanisme fonctionne avec un défaut dDx tel que l'axe (D, →
→ −y1 ) ne coupe plus
→
−
l'axe (O1 , z1 ).
Défaut dDy : le degré de liberté de la liaison pivot glissant de sortie rend tout défaut dDy sans eet.
Nous sommes là au niveau du mouvement de translation de sortie et parler d'un tel défaut n'a pas de
sens.
Défaut dDz (g. 12) : les liaisons en amont de D permettent de la même manière de compenser tout
désaxage de 3 par rapport à 1 selon → −
z1 . La liaison linéaire rectiligne en E possède un degré de liberté
→
−
en translation selon z1 qui fait l'aaire. Le mécanisme fonctionne donc avec le défaut dDz .
2.5 Conclusion