M.T 041 1
M.T 041 1
M.T 041 1
Soutenu le 06/2014
Merci, à tous les amis qui nous ont soutenus et encouragé pendant toute
cette épreuve.
Dédicaces
Khaled, sabrine
NASSEREDDINE
Dédicaces
Hamid
Liste des figures
I
Liste des tableaux
II
Abréviation
Abréviation
RON: Recherche Octane Nombre
NO:Nombre Octane
LSRN:Naphtalégèr
SOMMAIRE
Introduction générale.........................................................................................................1
PARTIE THEORIQUE :
Chapitre I : Généralités sur les énergies
I. Introduction…………………………………………………………………………………2
I.1. Sources d’énergie ……………………………….......................................................2
I.1.1. Les énergies non renouvelables (fossiles) ……………………………...………..….....2
I.1.1.1 Les énergies fossiles en chiffre :……………………………………….……..…2
I.1.1.2. Nature des différents combustibles fossiles :……………………….....……..….3
I.1.1.3. Énergies nucléaires ………………………………………………..……….…....6
I.2.Conclusion ………………………………………………………………………………...….6
B
SOMMAIRE
C
Introduction générale
Introduction Générale :
La pollution de l'air atmosphérique est une conséquence de l'industrialisation de la
société. En effet, la multiplication des foyers, des usines et des fumées émises par les moteurs à
combustion interne entraîne le rejet dans l'atmosphère de polluants en quantités de plus en plus
importantes. Certains spécialistes de prospective pensent que non seulement cette pollution de
l'air est nocive pour la santé des êtres humains, mais aussi que la végétation peut être affectée et
que les mécanismes météorologiques de base eux mêmes peuvent être altérés.
La réglementation plus en plus stricte en matière de protection de l'environnement exige
l'utilisation de carburants à faible teneur en plomb et en aromatiques. A cet effet les raffineries
algériennes doivent s'adapter à ces contraintes et produire des essences à cet objectif,
l'introduction d'autres bases dans le pool essence telles que l'isomérat, l'alkylat et les produits
oxygénés est obligatoire.
Notre travail a pour objectif de concevoir une unité d'isomérisation des paraffines C5 et
C6 pour remplacer le plomb. Et pour mener à bien ce travail, nous avons structuré notre mémoire
en cinq parties :
Généralités sur les énergies.
Procédés d’obtention des essences.
présentation du procédé de l'isomérisation.
les essences.
Calcul de certains équipements qui sont deux échangeurs de chaleur, deux
réacteurs catalytiques et four tubulaire.
1
ر PARTIE EXPERIMENTALE
Chapitre : I
I. Introduction :
Au cœur des questions fondamentales posées à l’ensemble de l’humanité se trouve
l’énergie. Les êtres vivants ont besoin d’énergie à tout moment de leur existence, et ceci est
particulièrement vrai pour les êtres humains qui consomment des quantités croissantes d’énergie
non seulement pour se nourrir, se chauffer, se déplacer, se divertir, se soigner, mais aussi pour
produire tous les objets manufacturés de plus en plus élaborés qui les entourent et qu’ils utilisent
en permanence, en nombre toujours plus grand.
Le niveau de vie mais aussi la qualité de la vie des différents peuples des cinq
continents de la terre dépendent en grande partie de l’énergie mise à leur disposition, non
seulement en quantité mais aussi en qualité. Celle-ci est déterminée par le choix des modes de
production, de distribution et de consommation.
Résoudre le problème crucial de l’énergie dans le monde en apportant aux hommes
l’énergie dont ils ont besoin sur leur lieu d’habitation est certainement un facteur de paix. [1]
2
Chapitre I Généralités sur les énergies
3
Chapitre I Généralités sur les énergies
B. Le pétrole :
La composition de chaque gisement est unique et dépend de son passé biologique et
géologique. On y trouve plusieurs milliers de molécules différentes, essentiellement des
hydrocarbures. Les pétroles sont classés en trois catégories principales en fonction de leur
constituant majoritaire :
PétroleConstituant majoritaireExemple
Le pétrole brut, c'est à dire avant raffinage, contient également des éléments autres que
le carbone et l'hydrogène : le soufre est le plus abondant (à hauteur de 0,2 à 5%), viennent
ensuite l'azote et l'oxygène (de 0 à 1%). On trouve également des cations métalliques complexés
(vanadium, nickel).
4
Chapitre I Généralités sur les énergies
C. Le gaz naturel :
À grande profondeur, les hydrocarbures formés par pyrolyse peuvent subir des réactions
de craquage. Ils sont alors transformés en alcanes de plus en plus légers, jusqu'au méthane CH4 :
le plus simple des alcanes et principal constituant du gaz naturel (70 à 95%) (Voir la figure
suivante). D'un gisement à l'autre, on peut trouver des quantités variables en
éthane, propane et butane : alcanes gazeux à température et pression ambiante
alcanes de 5 à 8 atomes de carbone qui se liquéfient à température ambiante et pression
atmosphérique pour former le condensat de gaz naturel
sulfure d'hydrogène. Le gisement de Lacq, en France, contenait 15% de sulfure
d'hydrogène, ce qui a justifié la construction d'une unité de récupération et d'exploitation
de ce gaz
di-azote, dioxyde de carbone
Il faut noter que le cinquième des réserves de gaz naturel est formé, non pas par la
pyrolyse du kérogène, mais par la décomposition de la matière organique par des bactéries. On
parle alors de gaz biogénique par opposition au gaz thermogénique. [5]
5
Chapitre I Généralités sur les énergies
I.2.Conclusion :
Nous consommons de l'énergie à chaque instant pour nous éclairer, nous chauffer, notre
civilisation moderne, notre industrialisation est grande consommatrice d'énergie. Comment
assurer cet avenir?. Le charbon a encore un bel avenir. L'usage du pétrole, reste une quasi-
certitude.
Des énergies fossiles :
Toutes les énergies d'origine fossile sont non renouvelables à l'échelle humaine : du
charbon, du pétrole et du gaz sont en train de se former au fond des mers ou dans certains marais,
mais ils ne seront disponibles que dans des millions d'années. Le charbon exploité aujourd'hui a
6
Chapitre I Généralités sur les énergies
commencé sa formation il y a 250 à 300 millions d'années ! Les réserves d'uranium, à l'origine de
l'énergie nucléaire, s'épuiseront un jour si elles sont surexploitées.
Les substances toxiques et les pollutions ne cessent de croître. La pollution chimique,
fumées et gaz toxique concernent l'air, l'eau et le sol. La pollution par les hydrocarbures est due
au pétrole déversé en bordure ou dans l’océan. La pollution radio active liée aux déchets
nucléaires et aux explosions atomiques expérimentales peut affecter l'environnement
profondément et durablement.
7
Chapitre : II
II. Introduction :
L’industrie du raffinage a compagne le développement spectaculaire de l’industrie
automobile au cours de la deuxième moitié du siècle dernier, en lui assurant la disponibilité de
qualité des carburants dont elle a besoin.
Le raffinage a pour objet de séparer et d’améliorer la qualité des produits composant le
pétrole de façon à répondre à la demande en différents produits commerciaux allant des gaz aux
asphaltes et au coke à partir de brut de compositions variables.
L’industrie de raffinage est une industrie de transformation .elle est dynamique donc
moderne, sa structure évolue constamment pour satisfaire la demande quantitative et qualitative
d’un marché de l’énergie chaque jour plus exigeant, la recherche de procédés nouveaux et
l’amélioration des rendements demeurent un objectif permanent, la question est donc quels son
les procédés d’obtenir du carburant. [10]
II.1. Distillation :
Le fractionnement initial du pétrole brut permet d'obtenir les différentes coupes
pétrolières. Il est basé sur le procédé de distillation qui met en jeu les différences de volatilité
entre les différents constituants des pétroles bruts.
La distillation atmosphérique associée aux colonnes de séparation des gaz et des
essences permet la séparation en différentes coupes de la plus légère à la plus lourde :
- Gaz combustibles (C1, C2).
- Propane (C3).
- Butane (C4).
- Essence légère (C5—C6).
- Essence lourde (C7—C10).
- kérosène (C10—C13).
- Gasoil (C13—C20/25).
- Résidu atmosphérique (C20/25+).
8
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
9
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
10
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
11
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
II.4. Alkylation :
L’objet de l’alkylation est d’obtenir un mélange de carburants de grande qualité. Le
terme alkylation est utilisé pour la réaction des oléfines avec l’isobutane, pour former des iso-
paraffines à poids moléculaire plus élevé à l’indice d’octane élevé. Le procédé implique des
conditions de réaction à faibles températures conduites en présence de forts acides
L’alkylation utilise comme charges les paraffines possédant un carbone tertiaire dont la
plus utilisée industriellement est l’isobutane issu généralement des coupes C4 de distillation
directe du pétrole brut et de reformage catalytique et des oléfines qui proviennent le plus souvent
du craquage catalytique.
L’alkylation est une réaction exothermique, elle se déroule en phase liquide, à basse
température et à haute pression en présence des catalyseurs acides forts. Industriellement les
catalyseurs utilisés sont l’acide sulfurique (H 2SO4) et l’acide fluorhydrique (HF) selon un
mécanisme cationique.
12
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
II.5. Isomérisation :
L’isomérisation est utilisée pour altérer la disposition d'une molécule sans rien ajouter
ou retirer de la molécule d’origine. Généralement, les paraffines de faible poids moléculaire (C4
– C6) sont converties en iso-paraffines avec un indice d’octane bien plus important.
L’isomérisation des oléfines est aussi incluse dans cette section.
Les charges d’alimentation classiques des unités d’isomérisation sont des flux de charge
riches en butane, ou en pentane et en hexane. Ces flux sont des naphtas hydro-traités, du naphta
léger direct, du naphta léger provenant des hydrocraqueurs, du reformat léger, du naphta léger de
cokeur et le flux de raffinat léger provenant d’une unité d’extraction d’aromatique. Le flux de
charge vers l’unité d’isomérisation de C5/C6 est généralement fractionné de manière à ce que
cela inclue autant de C5/C6 que possible, tout en minimisant les heptanes et les composés les
plus lourds.
Les réactions d’isomérisation se produisent en présence d’hydrogène et de catalyseur.
L’atmosphère d’hydrogène est utilisée pour minimiser les dépôts de carbone sur le catalyseur,
mais la consommation d’hydrogène est faible. [13]
13
Chapitre II Procédés d’obtention des essences
II.6. Oligomérisation :
En raffinage, le procédé d’oligomérisation permet de produire de l’essence à partir des
fractions C3 contenant environ 75 % de propylène ou de fuel gaz contenant éthylène et
propylène.
Ce procédé permet ainsi d’augmenter la production d’essence lorsque le propylène ne peut
être utilisé en pétrochimie et récupère sous forme valorisable l’éthylène et du fuel gaz.
Les charges proviennent en majeure partie du craquage catalytique. Le système
catalytique est sensible aux contaminants tels que des hydrocarbures diénique et acétylénique ou
des composés polaires tels que l’eau, les composés oxygéné, l’azote basique, le soufre organique,
les composés chlorés, ce qui nécessite en général un traitement préalable de purification. [10]
14
Chapitre : III
Isomérisation catalytique
Chapitre III Isomérisation catalytique
III.Introduction :
Le développement de la civilisation et de l’industrialisation se
sontIndéniablementaccompagné d’une consommation d’énergie de plus enplus importante. Par
ailleurs, comme la majeure partie d’un baril de pétroleest consommée sous forme d’énergie,
d’énormes problèmes d’environnementont progressivement imposé des modes de consommation
pluscontraignants, afin de préserver les équilibres fragiles de la vie sur terre.
C’est donc dans le but de permettre l’utilisation des pots catalytiquessur les véhicules à
moteurs, et de pouvoir effectuer des traitements postcombustion, visant à réduire la pollution par
les gaz d’échappement que leslégislations des pays industrialisés ont depuis déjà longtemps
décidé lasuppression pure et simple des alkyls de plomb (promoteurs d’octane) dansles essences.
La solution envisagée pour compenser au moins partiellement le déficiten indice
doctane1, serait de produire des essences riches en iso-paraffines.Cette décision a donné un
regain d’intérêt pour les procédés d’isomérisationdes paraffines normales, issues en particulier de
la coupe de distillation dupétrole brut (RON 70).
Au regard de la quantité considérable de carburant consomméannuellement dans le
monde, plusieurs procédés de raffinage ont étédéveloppés utilisant des catalyseurs dans le but de
faciliter la conversion deshydrocarbures aliphatiques zéolithiques en base pour carburants à
hautindice d’octane.
III.1.1. Aspectthermodynamique :
15
Chapitre III Isomérisation catalytique
III.1.2. Catalyseurs :
En accord avec la thermodynamique de la réaction d’isomérisation, la formation des
isomères présentant un indice d’octane plus important est favorisé à basse température, ce qui
exige une activité suffisante et l’acidité très élevée du catalyseur qui permet la formation des
carbocations reconnus comme espèces actives intermédiaires.
Il existe quatre (04) générations de catalyseurs d’isomérisation :
1ere/Génération:
Catalyseur FRIEDEL et CRAFTS(AlCl3) qui présente une activité très élevée à faible
température (80-120°C). Ils sont cependant difficiles à mettre en œuvre, car ils sont sensibles aux
impuretés dans la charge et générateurs de corrosion.
2ème/Génération:
Ce sont des catalyseurs bifonctionnels (métal/support) et essentiellement (Pt/Alumine).
Leur mise en œuvre a permet d’éliminer les problèmes de corrosion, de minimiser la sensibilité
aux poisons et d’augmenter sensiblement leur durée de vie. Ils opèrent à haute température
(350°C – 550°C), ce qui entraîne une limitation thermodynamique de la conversion par passe.
3ème/Génération:
Ce sont des catalyseurs bifonctionnels métal/support (Pt/alumine chlorée) caractérisée
par une acidité accrue permettant d’opérer à une température pratiquement équivalente à celle
des catalyseurs FRIEDEL-CRAFTS.
Le nuermise en œuvre nécessite un prétraitement de la charge. Ils sont générateurs de
corrosion qui est essentiellement due à l’injection de chlore en continu dans la charge lors de la
réaction à fin de maintenir leur acidité.
4ème/ Génération :
Ce sont des catalyseurs zéolitiques bifonctionnels, caractérisés par une fonction acide
assurée par le support (zéolite), une fonction hydro/déshydrogénant portée par un métal noble
(Pt/Pd) dispersé sur la zéolite.
Ces catalyseurs opèrent à une température moyenne (250°C – 270°C) en présentant
l’avantage d’être très faciles à mettre en œuvre et d’être résistant aux poisons, ce qui évite le
prétraitement de la charge.
16
Chapitre III Isomérisation catalytique
III.1.3.Conditions opératoires :
Les deux types de catalyseurs étant intrinsèquement différents, notamment du point de
vue de l’acidité, ils sont employés dans des conditions opératoires bien distinctes.
Le tableau suivant résume les conditions opératoires pour les deux types de
catalyseur.[10]
Tableau -III.1 : les conditions opératoires pour les deux types de catalyseur [10]
III.1.4.La charge :
La charge du réacteur d’isomérisation peut être issue de la distillation directe ou du
reformage catalytique. Le procédé d’isomérisation est d’autant plus économique que les
anciennes unités de reformage catalytique peuvent être modifiées à moindre frais en unité
d’isomérisation. Les conditions opératoires étant généralement moins sévères que celles du
reformage (température de 230 à 300°C, pression de 20 à 35bar et rapport molaireH2/HC de 1 à
4).
Dans le cas général, le point de coupe de distillation de la charge est maintenu autour
de70-80°Cpour éviter la présence de quantité importante de benzène, de cyclohexane et
d’hydrocarbures comprenant plus de 7 atomes de carbone.
En effet la présence de composés dans la charge de l’unité d’isomérisation entraîne des
pertes en rendement ou en octane de l’isomérat, c’est pourquoi les teneurs généralement admises
dans les charges d’isomérisation sont :
17
Chapitre III Isomérisation catalytique
composants Masse %
Isopentane 20.0
n-pentane 29.0
Cyclopentane 1.0
2,2-Diméthylbutane 0.3
3,2-Diméthylbutane 1.5
2-Diméthylpentane 11.0
3-mythylpentane 8.0
n-hexane 19.5
méthylcyclopentane 5.0
cyclohexane 1.5
benzène 2.0
C7+ 1.0
+ +
CH3-(CH2)2-CH-CH3 CH3-CH2-C -CH3
CH3
+
CH3-CH2-C -CH3 + 18
CH3-(CH2)2-CH2-CH3
CH3
Chapitre III Isomérisation catalytique
c. Rupture :
_
+
CH3-(CH2)2-C H-CH3 + CatH CH3-(CH2)2-CH2-CH3 + Cat
Les réarrangements de squelette que peut subir l’ion carbenium ont été classés en deux
catégories qu’ils entraînent ou pas un changement de la longueur de la chaîne hydrocarbonée.
C
C R1 C C R 2
+
R1 C CC R2 R1 C + C R 2
+ C
R1 C C R 2
+
C C
R1 C C R 2 R1 C C R 2
+ +
Outre l’isomérisation, les carbocations formés sur site acide peuvent se craquer par β-
scission produisant ainsi des fragments oléfiniques et des carbocations de plus faible poids
moléculaire.
C
+ +
a) C CCCC C CC + C CC
C C C C
19
Chapitre III Isomérisation catalytique
C
+ +
b) C CCCC C CC + C CCC
C C C
+
C CCCCC C CC + C CCCC
c)
C C
B. Transformation bifonctionnelle :
L’isomérisation bifonctionnelle des paraffines passe par la formation d’un intermédiaire
oléfinique produit par déshydrogénation d’une paraffine sur un site métallique, qui par diffusion
va atteindre un site acide où elle est protonée, ce qui nécessite que ces sites soient suffisamment
proches les uns des autres.
L’ion carbenium ainsi généré va subir soit des réarrangements de squelette, soit une
coupure par β-scission, selon la force du site acide mis en jeu.
a. Initiation :
b. Propagation :
c. Rupture :
CH3-CH2-C+-CH3 H+A-
CH3-CH2-C=CH2 +
CH3 CH3
Métal
CH3-CH2-C=CH2 + H2 CH3-CH2-CH-CH3
CH3 CH3
20
Chapitre III Isomérisation catalytique
Les actions des sites acides et métalliques sont parfaitement distinctes, l’hydrogénation /
déshydrogénation s’effectuent sur les sites métalliques et les réarrangements de squelette carboné
sur les sites acides.
-H2 +H+
nP nO nO nC+
Métal Acide
Produits
Acide
Craqués
+
+H2 -H
iP iO iO iC+
Métal Acide
21
Chapitre III Isomérisation catalytique
22
Chapitre III Isomérisation catalytique
Figure 10.III : Schéma de procédé pour l’isomérisation sur catalyseur Zéolithique [16].
23
Chapitre III Isomérisation catalytique
24
Chapitre III Isomérisation catalytique
25
Chapitre III Isomérisation catalytique
26
Chapitre : IV
Les essences
Chapitre IV Les essences
IV. Introduction :
L’essence désigne les carburants, les combustibles liquides et volatiles utilisés dans les
moteurs à allumage par étincelle (essence moteur). Elle n’est généralement pas une fraction
simple obtenue en raffinerie ; mais un mélange de produits provenant de divers procédés
auxquels on ajoute des additifs pour leur permettre de satisfaire les exigences du marché. Les
essences produites en raffineries sont des liquides incolores fortement inflammables. Ce sont des
fractions du pétrole de température d’ébullition comprise entre 30°C et 200°C allant de C 4 à C10.
Elles sont obtenues à partir de divers procédés qui en donnent différentes qualités.
En effet les bases utilisées constituant le pool d’essences, peuvent être issues de diverses
opérations unitaires. Ces bases ou ces coupes incluent généralement des mélanges de butane, de
naphta, de l’isomérât, de réformât, de l’alkylât ainsi que des composés oxygénés dont les
principales caractéristiques sont reportés dans le tableau suivant :
Isomérât 88 85 647 1 0 0
27
Chapitre IV Les essences
28
Chapitre IV Les essences
- Le point 95% à distillé est avant 195°C, le PF 205°C et le résidu doit être 3%
(2,5%), si non, on aura une mauvaise vaporisation de la queue de l’essence, une combustion
donnant lieu à un important dépôt charbonneux et une dilution de l’huile de carter.
IV.1.4. Densité
La masse volumique d’un corps, à une température donnée est le rapport de sa masse à
son volume, exprimée en (kg /l ou g /cm3) mesurée à l’aide d’un aréomètre.
Elle varie avec la température suivant la relation :
29
Chapitre IV Les essences
La masse volumique des essences est comprise entre 0.735 et 0.765 kg /l.
30
Chapitre IV Les essences
L’opération d’un échantillon d’essence à 160°C sous un courant d’air chauffé, laisse un
résidu d’aspect verni. Le poids de ce résidu rapporté au volume de l’échantillon représente la
teneur en gommes actuelles qui doit être inférieure à 10mg/100cm 2 (inférieure à 4 mg pour
essence d’aviation et inférieure à 5 mg pour l’essence auto).
Ce sont des molécules condensées par oxydation des oléfines. La conséquence serait la
formation d’un point chaud des tubulures d’admission et sur les tiges de soupape. Le réservoir
peut se tapisser d’une pellicule plus ou moins importante qui, en se détachant risque de boucher
les conduites d’essence. La mesure de la teneur en gommes actuelle s’effectue juste avant
l’emploi.
Dans le cas ou on envisage de stocker l’essence pendant plusieurs mois on détermine la
teneur en gommes potentielle (teneur en produits de polymérisation et oxydation susceptible de
s’y former en stockage prolongé). [14]
31
Chapitre : V
Partie calcule
Partie calcule
I. Introduction :
Le dimensionnement d’un équipement est une opération très complexe dans la mesure où les
paramètres de son fonctionnement, les caractéristiques physiques et chimiques des matières qui
véhiculent ne sont pas toujours disponibles. La plus part du temps, des estimations et
suppositions sont suivis par des itérations afin d’aboutir aux valeurs dimensionnelles les plus
proches et donc les plus précises. Dans le cadre de notre unité d’isomérisation, (UOP PENEX)
nous nous sommes limités au calcul de dimensionnement des réacteurs et échangeurs basant sur
les données thermodynamiques et cinétiques des réactions d’isomérisation.
32
Partie calcule
33
Partie calcule
QS1= QCE1+Qr1
3
Teb (moy)enR
Kuop =
d
d = 0.66
3
589.05
=> Kuop = =12
0.66
HCEI = f (Kuop,d,T°)
34
Partie calcule
MC = 80 kg/Kmol
QC =34980kg/hr
QCSI = QC.HS1
Alors on trouve :
TS1 = 183 °C
35
Partie calcule
Vu que la réaction d’hydrogénation du benzène aura lieu dans le premier réacteur une
quantité de gaz sera consommée :
1 mole benzène + 3 mol H2 mol cyclohexane
36
Partie calcule
Q gsI =QgeI- X
QgsI = 406.5.5.551
HgsI = 648.543Kcal/kg
T = 150 °C
37
Partie calcule
Qc = 34980 kg/hr
Mc = 80 kg/k mol
HCS2 = QCS2/Qc
HCS2= CpCS2. TS2 avec CpS2 = ∑ Cpi. Yi utilisant le tableau (II) (annexe)
Qgs2 = Hgs2. Qg
Hgs2 = ∑ Hi . Yi à 174°C
38
Partie calcule
V charge = n RTZ1/ P
Ti=39°C, Tf=77°C
Tm=58°C
Tc = 493.9°k
39
Partie calcule
Pc = C . Tc/Mc
T70 % T10 %
C = 5.53 + 0.885 .
70 % 10 %
Ou T70% et T10% sont les températures d’ébullition obtenues respectivement pour 70% et 10%
distillé, soit : T70% = 68°C et T10% = 48°C
Pc = 35.37 atm
Pr = P/Pc = 0.56
Tr = T/Tc =0.85
Vcharge = 500 m3
Vgaz = 900 m3
40
Partie calcule
V total = 1400 m3
cat d
Elle est donnée par l’expression suivante : W = A
eff
700 0.0016
D’où W = 0.8
26 .88
W = 0.16 m/s
S = V total/ (W . 3600)
41
Partie calcule
S = 2.43 m²
H cat = V cat/S
H cat = 5.45 m
E. La hauteur du réacteur :
A partir des données que nous avant sur le réacteur de l’unité 12 (12 C1)ou le catalyseur
occupe 60% du volume de réacteur, et on se basant sur cette donnée, on peut déterminer la
hauteur du réacteur :
H réact = H cat/0.6
H réact = 5.45/0.6
H réact = 9m
F. Le diamètre du réacteur :
Il est donné par l’expression suivante :
Vcat
R=
H cat
13 .25
R= R = 0.88 m
3 .14 5 .54
Donc D = 2 . R
D = 2 . 0.88 D = 1.76 m
42
Partie calcule
43
Partie calcule
Qce = 12.94.34980
Qge = Hge.Qg
44
Partie calcule
Pour déterminé la température d’équilibre, on trace la courbe Qte = f(T°) pour des
températures différentes :
Température (°C) 40 50 60
Quantité de chaleur totale (Kcal/hr) 1967732.36 229280.35 2404312.90
QT2=4468132.9kcal/h
Q = QT1 – QT2
Q= 6777588.8 – 4468132.9
Q = 2309455.9 Kcal/hr
45
Partie calcule
Qt2 = Qt1 +Q
Qt2 = 4139609.72Kcal/hr
∆t1 = 119°C
∆t2 = T2 –t1
T2 = 60 °C
∆t2 = 60 – 35
∆t2 = 25 °C
t t 2 t1 = 35 °C t2 = 55 °C
TLM 1
t
Ln 1
t 2
TLM
119 25 T1 = 174 °C
119
Ln
25
∆TLM = 60.24 °C
46
Partie calcule
F f (E, R)
T T2
R 1
t 2 t1
174 60
R
55 35
R 5 .7
t 2 t1
E
T1 t1
55 35
E
174 35
E 0.144
A = Q/ (Us.F.∆TLM)
A = 2390455.9/ (280.0.9.60.24)
A = 152.13m²
Selon les standards de fabrication, les dimensions les plus appropries dans la fabrication
des tubes des échangeurs sont :
Longueur Lt = 6000 mm
47
Partie calcule
Diamètres Dt = d0 - 19.05 mm
a = π.d0.Lt
a = 0.359m²
NT = A/ (a•nc)
NT = 152.13/(0.359•1)
NT = 424
Verification de (Us):
Us = Us.Nt/NT
Us = 280 . (420/424)
Us = 277.36 Kcal/m²h°C
A = Nt.a
A = 420.0.359
A = 150.72m²
48
Partie calcule
QT2 = 6121723Kcal/hr
Q = QT1 – QT2
Q= 7363827 – 6121723
Q = 1242104Kcal/hr
Qt2 = Q+ Qt1
∆t1 = T1 – t2
∆t1 = 83°C
∆t2 = T2 – t1
49
Partie calcule
t1 t 2
T2 = 150°C
TLM
t
In 1
t 2
83 95
TLM t1 = 55°C t2 = 100°C
83
In
95
A = Q/Us.∆TLM .F
A = 51.46m²
Nt = A/ (a.nc)
Nt = 51.46/0.359
Nt = 144
50
Partie calcule
51
Partie calcule
52
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
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[17] : Kolette Françoise ;Le raffinage du pétroletome1,Edition TECHNIP, 1994,pages 188.
Conclusion
Conclusion général :
Divers procédés sont proposés dans notre partie théorique et qui se distinguent par le
type de catalyseur et la présence ou non d’un recyclage, alors que notre travail, est basé sur le
procédé d’UOP utilisant le catalyseur Platine sur alumine chlorée pour avoir un indice
d’octane élevé.
Le bilan matière a montré que l’unité d’isomérisation peut s’insérer dans le schéma
de raffinage actuel, d’ailleurs, la matière première, les réactifs et la surface nécessaire sont
disponibles à la raffinerie.
53
Annex
-Figure VIII-
-Figure IX-
Annex
-Figure XII-
Annex
-Figure V
Figure VI
Moyen ne pondérée
Annex
Tableau IV
Annex
Tableau VII
Annex
MANUEL DE PROGRAMATION
CARBURANTS Rev: 1
MELANGE DES ESSENCES Date: mars 82
COMPOSITION DES MELANGES
RESEARCH BLENDING NUMBERS (RBN) Page : 1 de 2
nombre
octane Dixièmes d'un nombre d'octane
research 0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
81 57.9 57.9 58.0 58.0 58.1 58.1 58.1 58.2 58.2 58.3
82 58.3 58.3 58.4 58.4 58.5 58.5 58.5 58.6 58.6 58.7
83 58.7 58.7 58.8 58.8 58.9 58.9 59.0 59.0 59.0 59.1
84 59.1 59.2 59.2 59.3 59.3 59.4 59.4 59.5 59.5 59.5
85 59.6 59.6 59.7 59.7 59.8 59.8 59.9 59.9 60.0 60.0
86 60.0 60.1 60.1 60.2 60.2 60.3 60.3 60.4 60.4 60.5
87 60.5 60.6 60.6 60.7 60.7 60.8 60.8 60.9 60.9 61.0
88 61.0 61.1 61.1 61.2 61.2 61.3 61.3 61.4 61.4 61.5
89 61.5 61.6 61.6 61.7 61.7 61.8 61.8 61.9 62.0 62.0
90 62.1 62.2 62.2 62.3 62.4 62.4 62.5 62.5 62.6 62.6
91 62.7 62.7 62.8 62.9 62.9 63.0 63.0 63.1 63.1 63.2
92 63.3 63.3 63.4 63.5 63.5 63.6 63.7 63.7 63.8 63.9
93 63.9 64.0 64.1 64.2 64.3 64.3 64.4 64.5 64.6 64.6
94 64.7 64.8 64.9 65.0 65.0 65.1 65.2 65.3 65.4 65.5
95 65.5 65.6 65.7 65.8 65.9 66.0 66.0 66.1 66.2 66.3
96 66.4 66.5 66.6 66.7 66.8 66.9 66.0 67.1 67.2 67.3
97 67.4 67.5 67.6 66.7 67.8 67.9 68.0 68.1 68.2 68.3
98 68.4 68.5 68.8 66.7 68.8 68.9 69.0 69.1 69.2 69.3
99 69.5 69.6 69.7 69.8 69.9 70.0 70.1 70.2 70.4 70.5
100 70.6 70.6 70.6 70.7 70.8 70.9 71.0 71.1 71.1 71.2
101 71.2 71.4 71.4 71.5 71.6 71.6 71.7 71.7 71.8 71.9
102 71.9 72.0 72.1 72.2 72.2 72.3 72.4 72.5 72.5 72.6
103 72.7 72.8 72.8 72.9 73.0 73.1 73.2 73.2 73.3 73.4
104 73.5 73.6 73.7 73.7 73.8 73.9 74.0 74.1 74.2 74.3
105 74.4 74.5 74.6 74.6 74.7 74.8 74.9 75.0 75.0 75.1
106 75.2 75.3 75.3 75.4 75.4 75.5 75.6 75.7 75.7 75.8
107 75.9 75.9 76.0 76.0 76.1 76.1 76.2 76.3 76.3 76.4
108 76.4 76.5 76.5 76.6 76.7 76.7 76.3 76.8 76.9 76.9
109 77.0 77.0 77.1 77.2 77.2 77.3 77.3 77.4 77.4 77.5
110 77.5 77.6 77.6 77.7 77.7 77.8 77.8 77.9 77.9 77.9
111 78.0 78.1 78.1 78.2 78.2 78.2 78.3 78.4 78.4 78.5
112 78.5 78.6 78.6 78.6 78.7 78.8 78.8 78.9 78.9 79.0
113 79.0 79.0 79.1 79.1 79.2 79.2 79.3 79.3 79.4 79.4
114 79.5 79.6 79.6 79.7 79.7 79.8 79.8 79.9 80.0 80.0
115 80.1 80.1 80.2 80.3 80.3 80.4 - - - -
116 80.8 - - - - - - - - -
117 81.7
Tableau:
Annex
11.9
8
11.9
2
11.9
7
11.9
7
11.9
9
Figure V
Annex
Figure II
Résumé:
Devient l'utilisation de l'essence dans la vie quotidienne de l'homme est nécessaire,
surtout dans les moteurs tels usages est nécessaire pour causer de la pollution de l'océan, selon la
qualité et la quantité de ce dernier ، maintenir l'homme de l'océan vise à améliorer la qualité de
l'essence en augmentant l'indice d'octane de l’essence pour cela on utilisant le procédé
d'isomérisation impliquant l’essence légère (C5 et C6).
Notre étude consiste un travail sur le procédé d’isomérisation catalytique pour but
d’amélioré l’indice d’octane de l’essence, cette amélioration fait par une transformation de
nparaffine en iso-paraffine.
Nous avons dimensionné seulement les équipements principaux de notre unité qui sont
(deux réacteurs catalytiques à lit fixe et deux échangeurs de chaleur à contre-courant).
: اﻟﻤﻠﺨﺺ
أﺻﺒﺢ اﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﻮﻗﻮد ﻓﻲ اﻟﺤﯿﺎة اﻟﯿﻮﻣﯿﺔ ﻟﻺﻧﺴﺎن ﺿﺮورﯾﺎ ﺧﺎﺻﺔ ﻓﻲ ﻣﺤﺮﻛﺎت اﻟﻤﺮﻛﺒﺎت ھﺬا
ﺣﺴﺐ ﻧﻮﻋﯿﺔ وﻛﻤﯿﺔ ھﺬا اﻷﺧﯿﺮ وﻟﻠﻤﺤﺎﻓﻈﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﺤﯿﻂ ﯾﺴﻌﻰ اﻹﻧﺴﺎن اﻻﺳﺘﻌﻤﺎل ﯾﺴﺒﺐ ﺗﻠﻮث اﻟﻤﺤﯿﻂ
ﺑﺰﯾﺎدة ﻣﺆﺷﺮ اﻻوﻛﺘﺎن اﻟﻮﻗﻮد ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل طﺮﯾﻘﺔ اﻟﻤﻤﺎﻛﺒﺔ اﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻮﻗﻮد إﻟﻰ ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻧﻮﻋﯿﺔ اﻟﻮﻗﻮد
(C5 . C6). اﻟﺨﻔﯿﻒ
ھﺬا. ﻓﻲ ﻋﻤﻠﻨﺎ ھﺬا وﺿﺤﻨﺎ طﺮﯾﻘﺔ ﻋﻤﻞ اﻟﻤﻤﺎﻛﺒﺔ ﻣﻦ اﺟﻞ ھﺪف ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻻﻧﺪﯾﺰ دوﻛﺘﺎن اﻟﻮﻗﻮد
. ﺑﺎراﻓﯿﻦ-اﻟﺘﺤﺴﯿﻦ ﯾﺘﻢ ﺑﺘﺤﻮﯾﻞ اﻟﺒﺎراﻓﯿﻦ اﻟﻌﺎدي إﻟﻰ ازو
.( ﻧﺤﻦ ﻓﻘﻂ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ اﻷﺟﮭﺰة اﻷﺳﺎﺳﯿﺔ ﻟﮭﺬه اﻟﻮﺣﺪة اﻟﺘﻲ ھﻲ ) ﻣﻔﺎﻋﻠﯿﻦ و ﻣﺤﻮﻟﯿﻦ ﻟﻠﺤﺮارة