COURS Chapitre4
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2. Modèles discrets
17 mars 2020
avec
λ1 0
J = P −1 AP = .
0 λ2
La solution évidente de ce système est :
un = (λ1 )n u0 , vn = (λ2 )n v0
|λ1 | > 1 et |λ2 | > 1. Les deux valeurs propres sont de module supérieur à 1.
Lorsque n → ∞, les solutions un et vn tendent vers ±∞. Toutes les
trajectoires s’éloignent du point fixe (0, 0) qui est par conséquent instable. Il
s’agit d’un noeud instable ou encore source (voir figure 1) .
|λ1 | < 1 et |λ2 | < 1. Les deux valeurs propres sont de module supéieur à 1.
Lorsque n → ∞, les solutions un et vn tendent vers 0. Toutes les trajectoires
tendent vers le point fixe (0, 0) qui est par conséquent stable. Il s’agit d’un
noeud stable ou encore puits. (voir figure 2)
|λ1 | < 1 et |λ2 | > 1 ou inversement, il s’agit d’un point selle ou point col.
Lorsque n → ∞, une des solutions tend vers 0 et l’autre tend vers ±∞. Le
point fixe (0, 0) est instable (voir figure 3)
avec
λ0 1
J = P −1 AP = .
0 λ0
Et la solution s’écrit :
un u 0 λn nλn−1 u0
= Jn = 0 0 .
vn v0 0 λn0 v0
L’origine est point fixe ainsi que le point non trivial (x ∗ , y ∗ ) tel que :
λln(λ)
x∗ =
ac(λ − 1)
ln(λ)
y∗ = ,
a
Le taux de croissance des hôtes doit être supérieur à 1 pour que ce point ait un
sens biologiquement parlant. Il s’agit d’une hypothèse réaliste puisqu’elle signifie
qu’en l’absence de parasitoide la population hôte se développerait. Pour étudier la
stabilité locale des points fixes, calculons la matrice Jacobienne :
∗ ∗ ∗ ∗
λ exp(−ay ) −aλx exp(−ay ) 1 −ax
J(x ∗ , y ∗ ) = =
∗
,
c(1 − exp(−ay ∗ )) acλx ∗ exp(−ay ∗ ) c(1 − λ1 ) acx
λ