Memoire Eadev-Benedicte-2019
Memoire Eadev-Benedicte-2019
Memoire Eadev-Benedicte-2019
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DE DROIT
Département de Droit Economique et Social
Par
Bénédicte BOLE WA MUNGU
Graduée en Droit
EPIGRAPHE
Psaumes 37 :4-5
iii
DEDICACE
A mes frères et sœurs : Jean Didier Bole, Rollande Bole, Divine Bole,
Vainqueur Bole.
REMERCIEMENTS
Cinq bonnes années viennent de passer depuis que nous avons commencé les
études de droit à l’Université de Kinshasa. Cinq années de dur labeur, de sacrifice de
privation, de détermination soutenus par la ferme volonté de réussir coûte que coûte.
C’est pourquoi, notre dette morale étant très lourde, nous devons ne serait-ce
par le témoignage de notre reconnaissance envers tous ceux qui de près ou de loin ont
contribué spirituellement, financièrement ou matériellement pour leur dire « merci ».
Un très grand merci à l’assistant Didier PABUNI, pour le suivi attentif et les
remarques constructifs en vue de sortir de la moule un mémoire fignolé.
A vous mes compagnons d’études, et à nos amis de bonne volonté dont il est
impossible de citer tous les noms ici, vous qui avez soutenu, encouragé ou contribué à
l’avancement des nos études notamment : Jack Nyanima, Bermeline Muswana, Ifonge
Bonsange, Francine Mayemba, Goretty Ipala, Bénédicte Mboyo, Espoir Ekutshu.
ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION
1. Problématique
Ces questions sur lesquelles porte notre réflexion déterminent dans une certaine
mesure l’intérêt que revêt cette étude.
Dans cette étude, il serait mal aisé de restreindre le cadre aux seuls
consommateurs, utilisateurs de téléphone portable car les ondes émises par les stations relais
peuvent affecter toute personne qui y est exposée, utilisatrice ou non de téléphone mobile.
Il résulte du sujet sous examen que nous nous proposons d’interpeller les
pouvoirs publics et la population sur les précautions et mesures à prendre afin de mettre tout
le monde à l’abri de tout danger lié à l’implantation des antennes relais de communication à
travers les villes et provinces de notre pays. Cet objectif ne peut être atteint que lorsqu’on
arrive à déterminer que les antennes relais ont un impact néfaste sur la population. En ce qu’il
est indispensable de connaitre les retombées pratiques d’une opération technologique, notre
étude présente un intérêt pratique.
V. Plan sommaire
Notre travail comprend deux chapitres. Le premier portera sur aperçu théorique
sur la protection des consommateurs. Le second traitera de la réglementation des antennes
relais en droit congolais pour une éventuelle protection de la population.
4
CHAPITRE PREMIER :
APERÇU THEORIQUE SUR LA PROTECTION DES
CONSOMMATEURS EN DROIT POSITIF CONGOLAIS
A. HISTORIQUE
1
Personne physique ou morale faisant profession de vendre des biens ou de fournir des services.
2
Louis TSHIYOMBO KALONJI, Cours de Droit de la consommation les clauses d’adhésion et la protection des
consommateurs en droit congolais U.P.C, Mars, 2018, p. 1.
5
C’est à partir des années 1960 que les consommateurs posèrent, à leur tour, un
problème de société. Cette époque correspond pourtant à un développement économique sans
précédent qui multiplie les biens et les services proposés aux consommateurs et qui
améliorent globalement leur qualité3.
Alors quelques années plus tard les pays d’Europe occidentale ont eux aussi
pris conscience des dangers courus par les consommateurs. Les années 1970 et 1980 ont vu
3
Louis TSHIYOMBO KALONJI, Op., Cit., P.1
4
J.F. Kennedy, Message au congrès des Etat Unis Amérique, 15 mars 1962, Traduction Française publiée par le
laboratoire coopératif, juillet 1962
5
J. Calais-Auloy et H. Temple, Droit de la consommation, 8ème édition, Dalloz, Paris, 2010, pp. 1-3
6
6
Louis TSHIYOMBE KALONJI, op. cit. p. 3
7
MASSAMBA MAKELA, Droit économique congolaise Académia Bruylant/Droit et Idées nouvelles, Bruxelles
/Kiflsafl2OO6. p. 43 et S.
7
1. Les professionnels
Il importe peu encore que le but poursuivi soit lucratif ou non. Ainsi, une
association qui fournit par exemple des biens ou des services rentre dans le champ
d’application du droit de la consommation.
8
PINDI-BENA, le Droit Zaïrois de la consommation, Editions, cadicec, Kinshasa, 1995, P.19
9
Oligopole : situation de marché caractérisée par la domination d’un petit nombre d’entreprise de
taille comparable qui suppose la transparence des coûts et l’homogénéité de produit et crée, entre les entreprises
une interdépendance non assimilable à une entente.
10
PINDI – MBENSA, op. cit PP 19-20
11
Idem, pp. 20-21
8
Cela étant, il sied tout de même de savoir que ce ternie n’a pas encore fait
l’objet d’autres définitions unanimement admises par tous les auteurs. Certains pensent que le
consommateur peut-être compris ou sens large et au sens strict. Au sens large, est
consommateur toute personne qui contracte dans le but de consommer, c’est-à-dire utilisé un
bien ou un service. Sera considéré consommateur non seulement celui qui achète une
voiture12 pour son propre usage, mais encore celui qui achète pour l’usage de sa profession.
ULF, BERNITZ pense que la notion du consommateur qui n’a pas d’adresse
juridique n’est toujours pas fixée par cette définition, acceptée sur le plan international13.
A son tour, Lue, BILH, pense qu’en principe, le consommateur est celui qui
achète le produit ou se fait fournir des services pour un usage personnel qu’il soit ou non
commerçant et non pour le besoin de son entreprise15.
On conviendra avec le professeur KATO - KALE que le terme consommateur, qui contient le
mot consommer, duplique les notions suivantes:
12
D.N. LANUAND., La protection du consommateur, chronique T, III, Paris, 1981, P.46
13
ULF BERNITZ, La protection du consommateur en suède et dans le pays nordique, Paris, 1984, P,48
14
BOURGYNIOGNIE, Réalité et Spécificité du droit de la consommation, M.CYT, Maison Laecier, Bruxelles, 1995,
p. 6
15
L. BILH, l.es règles de l’étiquette, lue, gazette, Paris, 1971, p,2
9
De demande: elle est une notion « ex - ante» elle exprime une possibilité, un potentiel;
la demande est quelque chose qui conduit vers un acte, mais sui n’est pas encore
l’acte. La demande est ainsi une notion conditionnelle hypothétique ou demande en
fonction d’une hypothèse: « j’achèterais tel bien par exemple si du moins le prix ne
dépasse pas X francs congolais »;
De débat: la condition, l’hypothèse conditionnant l’idée de demande implique une
discussion; la première idée de demande entraine donc celle d’un débat, d’un
marchandage (même avec soi - même);
Débit: il signifie un flux, un flux de ventes qui ne seront plus de ventes potentielles,
mais de ventes réalisées; la notion de débit est donc une notion «ex - post » et donne
lieu à mesure: le débit se calcule une fois l’opération terminée. A l’expression débit est
associée celle de demande effective pour l’opposer à la demande tout court ou
demande potentielle ;
De dépense: la notion se rapport à l’ensemble des sommes qui sont été dépensées pour
acheter réellement; on considère ainsi des dépenses effectives, réalisées, pour
satisfaire une demande potentielle. C’est-à-dire les notions de demande et de débat
sont des notions potentielle; celles de débit, dépense, consommation sont des notions
effectives et mesurables16.
A défaut d’être une définition légale, la cour des cassations Belge précise dans
un arrêt de 1951 que ce terme doit être compris dans l’acceptation usuelle, les consommateurs
est celui qui achète des marchandises, ou denrées pour son propre usage.
C’est le consommateur final qui est visé, en raison familiales et privées, utilise
les produits ou services. Pour se procurer les produits et services, le consommateur doit agir
en parfaite connaissance de caractéristiques des produits ou de service. C’est pourquoi, il est
16
KATO - KALE LUTINA MWANA LUHEMBWE, Economie politique notes de cours polycopiées destinées aux
étudiants de G1, Droit Unikin 2015, P, 41
17
Art. 1e alinéa 7 de la loi Belge du 14 juillet 1991 sur les pratiques du commerce et sur l’information et la
protection du consommateur, cité par G. SAKATA M. TAWAB, Droit commercial congolais, Kinshasa, PUK, 2012,
p. 124
10
nécessaire qu’il ait des informations doivent être correctes, utiles et doivent porter surtout
élément que le consommateur a l’intérêt à connaître.
Enfin, c’est le tour de louis TSHIYOMBO KALONJI qui, dans son manuel
d’enseignement de droit de consommation écrit, « les consommateurs sont définis comme les
personnes physiques qui se procurent des bien ou des biens ou des services à des fins
domestiques ou familiales ». Cet auteur pense en outre qu’une extension de la protection à de
plus en plus de consommateurs assimilés se met en place par l’intermédiaire du législateur qui
peut procéder par l’inclusion pour définir le consommateur:
18
PINDI MBENSA KIFU, Op. Cit. P.62
11
c. Catégorie de consommateurs
2. Le consommateur intermédiaire
3. Le consommateur isolé
Le consommateur isolé est une personne isolée dans les relations économiques.
Il s’agit surtout au moment de l’acquisition à un bien ou d’un secours d’un service qu’à celui
de son utilisateur. Par contre les plus souvent membre de l’ensemble intégré.
4. Le consommateur final
En effet, il s’agit d’un citoyen actif, passif, isolé qui ignore les droit et que lui
dispose des mécanismes inadéquats pour tenter d’en assurer la défense. C’est le
consommateur qui est le plus à plaindre et dont le triste soit ne peut causer le juriste
indifférent.
19
Louis TSHIYOMBO KALONJI, Op. Cit P. 9
12
Pour tout ce qui procède, le consommateur est une personne sans compétence
technique particulière parce que, lorsqu’il consomme, il agit en qualité de non professionnel
ou de non commerçant.
a) Droit à la sécurité
Le droit à la protection;
Le droit à la santé et à la sécurité;
Le droit à une réparation des dommages;
Le droit à l’information et à l’éducation;
Le droit à une représentation.
20
G PINDI - MBENSA KIFU, op, cit., p. 82
13
b) Droit à l’information
Ainsi, l’information la plus attendue est celle de prix sur les droits et
obligatoires de parties. Pour se procurer les produits et les services, le consommateur doit agir
en parfaite connaissance des caractéristiques du produit ou du service. C’est pourquoi il est
nécessaire qu’il ait l’information adéquate. L’obligation d’information commerciale est
imposée par la loi. Ces informations doivent être correctes, utiles et doivent porter sur tout
document que le consommateur à l’intérêt à connaître, fi peut s’agit du prix, de la composition
de l’origine du produit22. Tels sont les cas de l’indication visible des prix. L’article 7 du
décret- loi du 20 mars 1961 impose, sauf en cas de vente publique, à tout commerçant qui
offre des produits en vente au consommateur, d’en indiquer le prix écrit et d’une manière non
équivoque23.
Si les produits son exposé en vente, le prix doit en outre être indiqué de
manière visible et apparente, le prestataire d’un service doit en indiquer le tarif par écrit,
d’une manière lisible et non équivoque. L’objectif du législateur et l’information préalable
claire et complète du consommateur.
21
A. SAUW, cité par G. PINDI MBENSA KIFU, op.cit., p. 72
22
Art.7 du décret du 20 mars 1961 sur le prix.
23
ZSG SAKATA M. TAWAB, op., Cit., p. 125
14
24
L’obligation précontractuelle a pour objet de délivrer toute information au consommateur nécessaire à
son consentement (par exemple, le vendeur professionnel doit informer l’acheteur d’un accident grave survenu
au véhicule)
15
La règles est formulée, pour le contrat de vente, par l’article 279, alinéa 1 du
Code Civil livre III (CCL III): «le vendeur est tenu d’expliquer clairement ce à quoi il
s’oblige ». Elle a été généralisée par la jurisprudence, qui s’applique à toutes sortes de
contrats.
En certains cas, les tribunaux considèrent que le défaut d’information est constitutif de
dol : le contrat sera annulé pour vice du consentement, sur la base de l’article 16 du
CCL III. Il est admis depuis le milieu du )Q(e siècle, que le dol peut résulter d’une
simple réticence, c’est-à-dire du silence gardé par un contractant sur une information
essentielle qu’il détenait. Encore faut- il prouver que la réticence était intentionnelle et
qu’elle a déterminé le consentement de l’autre contractant. Mais, une fois prouvée, la
réticence dolosive rend toujours excusable l’erreur qu’elle provoque.
Il arrive aussi que les juges condamnent le contractant à verser des dommages et
intérêts à l’autre contractant, pour réparer le préjudice causé par le défaut
d’information. Ces dommages et intérêts peuvent compléter l’annulation du contrat.
Les juges se fondent alors sur l’article 82 du CCL III. Le contractant qui ne fournit pas
à l’autre les informations nécessaires commet une faute qui engage sa responsabilité.
La responsabilité est délictuelle (article 258 CCL III), dit — on, pare que la faute est
commise à un moment où le contrat n’est pas encore formé.
Dans d’autres cas, la condamnation pourra être fondée sur la garantie que doit le
vendeur à raison des défauts cachés de la chose vendue (article 318 et s. CCL III) ou
de sa non - conformité (article I, 211-1 et s. Code français de la consommation). Si le
défaut est caché, c’est parce que le vendeur ne l’a pas dévoilé avant la vente. La
25
L. TSHIYOMBO KALONJI, Op.cit. P.18
16
Au premier rang des contrats qui font naître une obligation d’information ou de
renseignement figure le contrat de vente. Le vendeur professionnel doit fournir à l’acheteur le
mode d’emploi de la chose vendue, et le cas échéant lui indiquer les précautions à prendre.
S’il ne le fait pas, il est responsable des dommages que subira l’acheteur du fait de l’absence
ou de l’insuffisance de l’information. La responsabilité est de nature contractuelle, puisque
c’est le contrat qui oblige le vendeur à renseigner l’acheteur.
Lorsque le vendeur n’a pas fabriqué lui - même l’objet acheté par le
consommateur, la jurisprudence tend à mettre l’obligation de renseignement sur la tête du
fabricant : c’est à lui de joindre au produit toutes les indications utiles, et c’est lui qui, s’il ne
le fait pas, est responsable envers l’acheteur final. La situation est parfaitement justifiée car le
fabricant connait, mieux que le distributeur, la façon d’utiliser le produit. Mais les juges
considèrent que la responsabilité est, ici encore, de nature contractuelle, ce qui est difficile à
comprendre, car le fabricant n’est pas lié par contrat au consommateur final. Sans doute
serait- il plus clair d’admettre qu’il existe une responsabilité professionnelle et qu’elle
échappe à la distinction classique entre responsabilité contractuelle et responsabilité
délictuelle.
26
L’obligation précontractuelle a pour objet de délivrer toute information nécessaire à la bonne exécution du
contrat (par exemple, le mode d’emploi de la chose vendue).
17
Cette solution se fonde sur l’al. 2 de l’art. 197 CCL III, selon lequel celui qui
se prétend libérer doit justifier le fait qui a produit l’extinction de son obligation. La cour de
cassation française vise dans ses arrêts une obligation « particulière» d’information; mais ce
terme ne parait pas revêtir, en l’occurrence, un sens précis, puisqu’il a été appliqué à
l’obligation d’information d’un médecin, obligation à caractère général. Le désir de protéger
les victimes conduit à une solution sévère pour les professionnels. Il est vrai que la preuve de
l’information peut être apportée par tous moyens, notamment par présomptions.
restrictive ne concerne que des cas particuliers et ne remet pas en cause le principe de
l’obligation d’information.
§4. Obligation spéciale découlant de l’article 268 du Code Civil livre III27
Bien que faisait partie intégrante d’un texte qui date de l’époque
napoléonienne, cette disposition regorge un élément important susceptible d’assurer la
protection du consommateur étant donné qu’il consolide le droit du consommateur d’être
informé.
Aussi, si le consommateur qui n’est pas l’acheteur est victime des produits à
base du contrat, il exerce son droit de réparation par l’entremise de l’acheteur qui a contracté
le marché.
Ainsi que nous l’avons fait remarquer, les pouvoirs publics qui ont constitué
certains services assurent d’une manière ou d’une autre la protection des consommateurs dans
les différents secteurs que nous présenterons dans les lignes qui suivent:
Il va de soi que la protection incombe avant tout aux pouvoirs publics à travers
les différentes institutions. Cela est d’autant plus vrai que chaque Etat est appelé à protéger
ses citoyens et à veiller à l’intérêt général en vue du bien - être de population.
27
Décret du 30juillet 1888 sur les contrats et les obligations conventionnelles (CCL III)
19
Hormis les ministères que nous venons citer il existe des commissions qui
s’occupent des intérêts des consommateurs. Nous pouvons citer notamment la commission de
contrôle de visa en matière de publicité et la commission de police de commerce, l’autorité de
régulation des postes et téléphones au Congo, ARPTC, en sigle.
A l’heure actuelle, la publicité est sans doute devenue l’unité des activités
économiques qui suscitent le plus de controverse et d’acharnement que certains se mettent à la
vilipender et non d’égal que celui mis par d’autres à la glorifier. Ensuite, la publicité en
matière de téléphonie cellulaire est incontournable est, de ce fait, elle doit être exemptée de
toute information erronée de manière à brouiller ou fausser le jugement du consommateur.
20
C’est à cet effet qu’une large diffusion des textes économiques et commerciaux
en vigueur et leurs éventuelles modifications dans le sens de l’amélioration sont aussi de
nature à renforcer cette protection.
Il est aussi malheureux de remarquer que cette ligue des consommateurs n’a
pas encore pris conscience de défendre les intérêts des consommateurs de la téléphonie
cellulaire. Jusque - là, les consommateurs victimes sont laissés à leur triste sort.
21
Par contre, ce qui se passe dans le cadre du sujet sous examen, n’en est pas le
cas. Le consommateur est obligé de subir la loi du plus fort, autrement dit, il vient simplement
s’adhérer, et s’engager à une convention dont il ne connait pas à l’avance ces clauses. C’est
vraiment le genre des contrats à clauses abusives où la paie économiquement forte fait sa loi.
28
G. PINDI MBENSA KIFU, Op.Cit., P. 73
22
Au demeurant, nous pouvons dire que l’usage Airtel signe un contrat préétabli.
C’est lors de l’achat de l’appareil que l’abonné entre en connaissance du contrat; de ce fait, le
droit de discuter est foulé aux pieds; soit on accepte, soit on n’accepte les clauses dudit
contrat.
De tout ce qui précède, nous pouvons dire que l’usager Airtel doit être
suffisamment informé sur les clauses d’un contrat qu’il signe avec la société et cela, pour
éviter certains clauses que le promoteur, soit les fournisseurs des biens et services pourraient
imposés aux consommateurs en vue de le laisser exercer un libre choix.
C’est ainsi que le pouvoir public par l’entremise de leur service, doit assister ce
dernier, notamment à un contrôle des prix et de la conformité des biens et services à la
consommation.
29
POUTAIN, la protection du consommateur en droit civil et en droit commercial belge, in RTJC,
Librairie Serey, Paris, 1976. P. 215
23
B. La période contractuelle
En effet, les parties s’engagent ou mieux accordent leur volonté après avoir
discuté sur la nature, l’objet, la cause de leur contrat que la modalité de son exécution31.
La règle voudrait que le consentement libre de ka partie qui s’oblige soit l’une
des conditions de validité un contrat à côté des causes licites, de l’objet licite et de la capacité
contractuelle32.
Cependant dans le cadre de notre sujet, nous disons que les consommateurs
face à la société Airtel sont victimes de plusieurs abus car les clauses sont pré-rédigées par la
partie, la plus puissante en accordant à cette dernière un avantage excessif, l’autre partie
fiable33.
30
G. PINI MBENSA KIFU., op. cit. p. 82
31
D. PINDI MBENSA KIFU, op. cit. p. 83
32
Art 8 du code congolais livre III
33
J.C. YAULOY, Droit de la consommation, Dalloz, Paris, 1980, p. 316
24
C’est ainsi que le consommateur qui signe un contrat sans avoir lu ou discuté,
se voit opposer des clauses abusives que les stipulent refusent de rédiger ou de supprimer
parce qu’elles lui sont favorables.
Quoiqu’il en soit, un contrat qui lie les parties doit être exécuté de bonne foi.
Les conventions légalement formées doivent être exécutées de bonne foi, aux
termes de l’article 33 du code civil congolais livre III. Mais, la partie économiquement forte
n’hésite pas à déséquilibrer le rapport contractuel à son profit en portant atteinte aux principes
régissant le prix, la livraison et le transfert propriété et des risques.
La vente est parfaite entre parties des leurs accord sur la chose et le prix, mais
le prix doit être déterminé et déterminable e fixé par les partie (les articles 33 et 252 du code
civil livre III).
Cependant, le prix est en pratique soit fixé d’autorité par les pouvoirs publics,
soit proposé ou imposé au vendeur et ce, au moyen des clauses fermées et inéluctables pour le
consommateur.
Comme nous l’avons vu précédemment, les antennes relais font partie des
équipements de téléphonie mobile du réseau GSM. Cette nouvelle technologie, ayant un
impact considérable dans la société, devrait, à notre avis, intéresser les pouvoirs publics au
plus haut point, particulièrement l’implantation de ces antennes et de ce fait, faire l’objet
d’une certaine réglementation. Pour parvenir à réglementer ce domaine particulier, il sera
question de prendre en compte différents aspects qui semble être mis de côté. Des études
menées sur le plan sanitaires permettraient d’en savoir plus sur les effets de ces relais. Celles
sur le plan technique permettraient de connaître la densité de puissance à laquelle est exposée
la population par rapport à chacun d’entre eux,…
L’accent sera mis sur ce qui se vit, ici, en République Démocratique du Congo,
dans notre ville de Kinshasa, en rapport avec ces antennes. Des suggestions seront formulées
au regard du constant général sur la question.
Le chapitre I du titre II, «Du régime juridique» de loi susvisée organise les
types de réseaux de télécommunications susceptibles de se déployer en République
Démocratique du Congo. Il s’agit des régimes suivants:
3° Le réseau indépendant.
1° La concession;
2° L’autorisation;
3° la déclaration36
35
Exposé de motif de la loi cadre n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur télécommunications en République
Démocratique du Congo.
36
Expose de motif de loi cadre du 16 octobre 2002.
28
37
Article 4 de loi cadre du 16 octobre 2002
38
Article9 de loi cadre du 16 octobre 2002
39
Article 13 de loi cadre du 16 octobre 2002
40
Article16 de loi cadre du 16 octobre 2002
29
a) Le régime de la concession;
b) Le régime de l’autorisation et
c) Le régime de la déclaration41.
Les prescriptions contenues dans le cahier des charges précisent les conditions
financières d’exploitation commerciale et technique de l’activité concédée ainsi que l’étendue
des obligations à charge des parties44.
Les opérateurs de téléphonie mobile intéressant notre étude sont les sociétés de
télécommunication Vodacom, Airtel, et Orange.
Le régime d’exploitation par lequel l’Etat les fait intervenir dans l’exploitation
du service public de télécommunication est la concession. Ce régime de la concession du
service publique de télécommunications concerne exclusivement, entre autres, l’établissement
et l’exploitation des réseaux radioélectriques, notamment cellulaires, destinés à fournir au
public un service de télécommunication qui répond à un besoin d’intérêt général.
41
Article 17 de loi cadre du 16 octobre 2002
42
Article 19 alinéas 1 et 2 de la loi cadre du 16 octobre 2002
43
Article 20 de la loi cadre du 16 octobre 2002
44
Article 21 alinéas 1 de la loi cadre du 16 octobre 2002
30
D’une façon générale, ces sociétés ont besoin d’une licence d’exploitation pour
fonctionner sur le territoire de la République. Elles doivent également payer au trésor public
une redevance annuelle pour l’exploitation de leur service.
Que font-elles alors pour installer leurs relais? La loi-cadre ne nous renseigne
pas sur ce point précis.
Le réseau GSM est un système cellulaire et chacune des cellules comprend une
et une seule station de base. Selon l’emplacement désiré pour les cellules, les
concessionnaires cherchent à installer leurs antennes. Ils négocient alors avec le propriétaire
du lieu et en cas d’accord, vont auprès du Ministère de l’Urbanisme et l’Habitat.
1. Le propriétaire du lieu.
Le matériel sophistique leur, ayant déterminé l’endroit idéal pour le site, les
concessionnaires s’entretiennent avec le propriétaire du terrain pour solliciter un morceau de
terrain de 10m sur 10 à louer en vue d’installer leurs équipements radioélectriques.
31
Il peut arriver que la société achète une portion de terrain ou la parcelle où est
placé le site. C’est le cas de la parcelle sise rue Lobo n°17 dans la commune de Makala,
achetée par là société Airtel.
Avant de signer le contrat, ces sociétés sont obligées de passer par le Ministère
de l’Urbanisme et de l’Habitat. Ledit Ministère leur accorde des autorisations de bâtir 45 pour
pouvoir installer leurs antennes relais, moyennant paiement de la taxe de bâtisse.
45
Lire arrêté départementale n°CAB/CE/URB.HAB./012/88 du 22 octobre 1988 portant réglementation sur la
délivrance de l’autorisation de bâtir.
32
S’agissant de la procédure:
46
Article 4,I Article départementale n°CAB/CE/URB.HAB./012/88 du 22 octobre précité
33
Elle est générale en ce sens qu’elle n’accorde pas l’aspect d’implantation des
équipements de radiotéléphonie, notamment les antennes relais.
47
Petit la rousse illustré, Paris, 1987, P.858
48
Article 4,1 de la loi cadre du 16 octobre 2002
34
Hormis cet aspect, aucune autre disposition de cette loi ne semble rencontrer
notre préoccupation.
C’est de façon générale que les antennes relais GSM sont incluses dans la
réglementation sur l’urbanisme parce que l’installation du pylône sur lequel reposent les relais
est une construction et de ce fait, rentre dans les prérogatives du Ministère de l’Urbanisme.
Mais il n’a jamais été fait mention d’implantation de relais GSM, de façon précise dans cette
réglementation.
En effet, l’urbanisme est jusqu’à ce jour, régi par le décret du 20 juin 1957,
présenté en annexe, qui instaure, en son article 20, la permission préalable, autrement dit
l’autorisation de bâtir en ces termes:
«Sur le terrain des localités ou régions, dès qu’il est soumis au régime du
présent décret, nul ne peut, sans permission préalable écrite ou expresse du commissaire de
District dans les villes du gouverneur de province ou de son délégué partout ailleurs:
Dans le cas des stations relais, ce sont ces deux premiers points qui peuvent
inclure l’érection des pylônes de ces antennes.
3) Projets d’investissement importants tels les complexes industriels, les grands hôtels de plus
de deux étoiles, les grands complexes commerciaux, les bâtiments d’affaires, les
chancelleries, les ensembles immobiliers de plus de trois Ha.
II. Le président régional du MPR, gouverneur de région dans le ressort duquel la construction
doit être réalisée ou le président régional du MPR, gouverneur de la ville de Kinshasa, pour
tous les travaux autres que ceux énumérés ci-dessus ».
des coûts estimatifs au mètre carré bâti servant au calcul de la taxe de bâtisse dans la ville de
Kinshasa.
- L’effet « jet d’eau », dont parle le rapport, n’existe pas au regard des résultats de mon
enquête sur la santé des riverains de stations relais. Il observe que pour toutes les
distances et jusqu’à 300 m des stations relais, les riverains expriment significativement
plus de plaintes que les personnes situées au-delà de 300m (résultats soumis à
publication). Sur quelles références scientifiques se basent les auteurs du rapport pour
recommander une distance de seulement 100m entre une station de base et des
»bâtiments sensibles » ?
pour leurs populations par d’autres Etats européens comme l’Italie et la Pologne (6 VI m), la
Russie (4,3 V/m), le Luxembourg (3V/m), l’Autriche (à lv/m à Salzsbourg),...
Pour ce qui est du fond, il formule, entre autres, les observations suivantes:
- «La pression du public et des médias se focalise sur les antenne des stations relais
alors que le champs reçu est beaucoup plus faible que lors d’une conversation avec
l’aide d’un téléphone mobile ». La notion «le champ reçu » n’est pas compréhensible.
De quel champ parle-t-on? Est-ce un champ électrique, magnétique ou électrique et
magnétique ? Il conviendrait également de préciser si l’on parle d’une exposition en
champ proche ou en champ lointain car, selon le cas considéré, «le champ reçu» est
différent. Le public et les médias ont raison de s’inquiéter. En effet, l’exposition à un
téléphone mobile est courte (exposition aigué en champ proche) alors que l’exposition
des populations aux antennes est une exposition chronique (jour et nuit) en champ
lointain avec des fluctuations nombreuses et imprévisibles de puissances générées par
les antennes. Il n’est donc pas scientifique de comparer ainsi ces deux types
d’expositions au seul critère du «champ reçu» si on ne fait pas intervenir la durée de
cette exposition.
- Les auteurs veulent faire croire qu’il convient de distinguer les «effets biologiques»
des «effets sanitaires ». Qui peut dire de façon certaine qu’un effet biologique, même
mineur, sera sans incidence sur la santé à plus ou moins long terme, surtout s’il
s’exprime chez des sujets plus sensibles (jeunes enfants, malades, personnes âgées...).
Pourquoi les riverains des stations relais doivent-ils accepter de subir de tels «effets
biologiques»?
- Les rapporteurs ne retiennent pas «l’hypothèse que le voisinage des stations de base
peut occasionner un risque sur la santé ». C’est là une affirmation totalement gratuite
et non fondée
49
http//membres. Lycos. fr.teslabel/gsm.htm. le prof. R. Santini réagit sur les commentaires du rapport
16/01/2001 au Directeur Général de la Santé in dossiers concernant les GSM et antennes relais
38
La population résidant à proximité de ces antennes est celle qui nous intéresse
ou les riverains des stations relais. Nous sommes allées vers cette population pour savoir quel
était son point de vue par rapport à ces antennes. Il s’agit des propriétaires qui ont cédé une
portion de terrain pour l’implantation des stations relais dans leur parcelle ou sur le toit de
leur immeuble, des locataires présents dans cette parcelle ou immeuble ainsi que des voisins
du site c’est-à-dire ceux qui habitent au alentour du lien où sont installées les antennes, à
quelques mètres seulement de là.
Les avis des uns et des autres ont été recueillis et bien souvent ils expriment
une même pensée.
La plupart des gens disent que ces antennes relais émettent des rayons x
nuisibles à la santé qui provoqueraient des maladies comme le cancer par exemple, la stérilité,
des avortements chez les femmes enceintes, des perturbations au niveau du cerveau chez les
jeunes enfants,... Mais il est des gens plus instruits qui savent qu’il s’agit des ondes
électromagnétiques qui pourraient nuire à leur santé.
Même s’ils ne savent pas exactement les risques encourus, tous sont unanimes
pour que ces antennes ne soient pas ou plus installées dans les lieux habités comme c’est le
cas actuellement.
Elle est ainsi exposée, nuit et jour, à ces champs sans qu’elle ne le veuille ni ne
le sache (pour la plupart). La question qui revient sur toutes les lèvres est celle de savoir
pourquoi l’Etat a permis à ces sociétés d’installer leurs antennes dans ces endroits- là.
- Le mur construit autour du site ou la clôture en barres de fer rendait inaccessible le site
avec l’interdiction formelle à toute personne étrangère d’y pénétrer.
- Il n’y a aucun danger pour la santé par rapport aux ondes émises par les antennes avec
comme argument (de taille!) que si tel était le cas, ils ne seraient pas autoriser à les y
installer.
A la question de savoir si elles ont, elles-mêmes, fait des études sur les
potentiels effets sur la santé des ondes des stations relais, elles répondront que cela ne fait pas
partie de leur objet social.
C’est en toute liberté qu’elles implantent leurs relais par nécessité technique en
vue d’assurer la couverture du réseau sur la ville entière dès lors qu’elles sont en ordre avec
les pouvoirs publics.
40
Si pour des antennes dont le support métallique est posé au sol, le Trésor public
encaisse 1500 dollars américains, multiplions le nombre de concessionnaires (Vodacom,
Airtel,Orange) par le nombre de pylônes déjà installés par eux pour comprendre, rien que
pour la ville de Kinshasa, l’importance de ces transactions.
Alors que nous avons adopté cette nouvelle technologie, la téléphonie mobile
avec ses antennes relais, n’aura-t-on pas dû, au-delà de l’aspect lucratif pris en compte. Ne
serait-ce que s’interroger sur les incidences de celle-ci sur la santé? Ne pouvait-on pas
s’enquérir sur tout ce qui entourait cette dernière? Malgré le recul, ne pouvait-on pas
s’inspirer des mesures de précaution prises par les européens en vue d’assurer une certaine
protection de la population face aux risques potentiels des ondes électromagnétiques des
stations relais sur la sante des riverains?
§1.Justifications
D’aucuns diront qu’il y a plus important: la situation politique du pays, la
guerre à l’Est, la crise multiforme
l’exposition chronique aux ondes électromagnétiques de ces relais. C’est une question de
santé publique.
Car, aux termes de l’article 54 de la Constitution «Tous les congolais ont droit
à tin environnement sain et propice à leur épanouissement. Les pouvoirs publics et les
citoyens ont le devoir d’assurer la protection de l’environnement dans les conditions définies
par la loi ». Mais comment les uns et les autres pourront-ils assurer cette protection s’ils ne
sont pas informés de l’impact sur l’environnement du développement du réseau de téléphonie
mobile? Or, « Tout congolais a droit à l’information» conformément à l’article 29 alinéa 1er
de la Constitution.
C’est dans cette optique que nous pensons être en droit d’intervenir, car il est
vrai, conformément à son article 2, que la Constitution est appelée à garantir l’inviolabilité
des libertés et droits fondamentaux de la personne humaine.
- à s’informer sur l’incidence éventuelle de la téléphonie mobile sur la santé ainsi que
sur les mesures de précaution prises à l’étranger pour protéger la population,
- à informer le public sur cette technologie et particulièrement sur l’implantation des
stations relais et des risques potentiels de leurs champs électromagnétiques sur la santé
afin qu’il soit à même de veiller au respect des conditions y afférentes par les
opérateurs de téléphonie mobile, d’accepter ou de réseau d’implantation de ces
antennes dans les parcelles...
- à prendre des dispositions concrètes pour aménager une réglementation spécifique
relative aux stations relais.
43
Elle prendra en compte les aspects non seulement urbanistiques mais aussi
ceux liés à la santé et à l’environnement. Il faudra qu’il s’agisse des dispositions propres aux
installations des équipements de radiotéléphonie mobile notamment les antennes relais.
Pour ce qui est de la protection de la santé, elle devra faire mention des valeurs
limites d’exposition du public applicables aux champs électromagnétiques émis par les
équipements utilisés dans les réseaux de télécommunications et des règles d’installation pour
les stations de base conformément à l’annexe 1 de la circulaire.
- à adapter notre réglementation sur l’urbanisme aux réalités du moment (elle date de
1957) en mettant en exergue l’installation des équipements radiotéléphoniques.
- Des mesures obligatoires doivent être réalisées autour de toutes les antennes relais installées
dans les parcelles, les écoles, les lieux publics,...
Concrètement, pour la ville de Kinshasa, cela ne sera pas faisable parce que la
population vit sur toute l’étendue de la celle-ci. Néanmoins, cette interdiction peut être
envisagée pour les bâtiments sensibles notamment les établissements scolaires, les
établissements hospitaliers et les résidences des personnes âgées. Quelques cas malheureux
peuvent être cités dans notre ville qui démontre à suffisance le manque d’information ou
mieux le manque d’intérêt sur la question
- Une antenne Vodacom dans l’enceinte de la cure de la paroisse Saint Pierre dans la
commune de Kinshasa, située à proximité d’un home de vieillards au croisement des
avenues kongolo et kasaVubu.
- Un relais Airtel dans la parcelle de l’hôpital ONATRA de Kauka dans la commune de
Kalamu,
- Une antenne Vodacom dans l’enceinte de la cure de la paroisse Sainte Marie Goretti à
kauka, située en face de la maternité de l’hôpital précité,
- Un relais Orange dans l’enceinte de la maison communale de NgiriNgiri, à proximité
de l’école primaire Saint Pie X au sein de laquelle est installée une autre antenne
Vodacom,
- Un relais Orange au collège saint Raphael à Limete, près de l’avenue Sendwe,
- Un relais Orange dans l’enceinte de l’école primaire V/Bongolo au sein de laquelle se
trouve une école maternelle et primaire, dans la commune de Kalamu, au quartier
Yolo-Nord, non loin du rond- point Bongolo
- Une antenne Orange dans l’enceinte de l’école primaire Lodja, au croissement des
avenues Lodja et Ethiopie dans la commune de Kasa-vubu.
Ces zones sensibles peuvent installées dans la réglementation sur les servitudes
étant érigées en zone non edificandi, ou il est interdit de faire toute construction.
45
CONCLUSION
Les stations de base sont donc des émetteurs- récepteurs dont le rôle dans les
communications mobiles est indispensable,, puisqu’ils servent à acheminer les appels du
réseau auquel elles sont connectées dans les deux sens, c’est-à-dire en provenance et à
destination des téléphones mobiles situés dans leur zone de couverture.
Alors qu’à l’étranger tout est mis en œuvre pour protéger la population face
aux dangers des antennes relais de téléphonie mobile, notre pays, la République
Démocratique du Congo, ne pense qu’au profit qu’il retire de ce secteur de
télécommunication, faisant fi du bien-être sanitaire de sa population
C’est ainsi qu’il a fallu interpeller les services publics ce manque d’intérêt
flagrant sur la question des stations relais.il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation
spécifique sur l’implantation des antennes relais, rien ayant trait à la téléphonie mobile et à
ces équipements. Aucune étude n’a été menée sur les risques pour la santé des riverains des
stations relais. Or, la population Congolaise vit à proximité de ces relais...
Il s’agit, sans nul doute, d’un nouveau domaine à prendre en compte dans notre
législation, domaine important parce que d’intérêt général, lié à la santé publique de la ville de
Kinshasa, en particulier et du pays en général.
Si des mesures de précaution pour protéger la population ont été prises par les
pays industrialisés qui ont, eux-mêmes, développés la téléphonie mobile, ne pourrait-on pas,
étant exposés aux mêmes dangers, en faire autant? La population congolaise n’a rien de moins
que les autres populations pour ne pas faire l’objet de protection par l’Etat face aux risques
pour sa santé suite à son exposition chronique aux ondes électromagnétiques des stations
relais implantées partout dans la ville avec l’assentiment de ce même Etat...
Si dans les matières ayant une législation spécifique nous constatons un non-
respect des textes, combien plus ne pourrait-on pas craindre pour les matières où il n’en existe
même pas?
BIBLIOGRAPHIE
I. Texte légaux et règlementaires
1. Arrêté départementale n°CAB/CE/URB.HAB./012/88 du 22 octobre 1988 portant
réglementation sur la délivrance de l’autorisation de bâtir.
2. Décret du 30 juillet 1888 sur les contrats et les obligations conventionnelles.
3. Loi n°013/2002 du 16 octobre 2002 sur télécommunications en République
Démocratique du Congo.
4. Loi n° 013/2002 du 16 octobre 2002, portant l’autorité de régulation du poste de
télécommunication, du Congo.
5. Loi organique, n° 18/020 à la liberté de prix et au commerce.
II. Ouvrages
EPIGRAPHE ............................................................................................................................ ii
DEDICACE.............................................................................................................................. iii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iv
ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................................... v
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
1. Problématique......................................................................................................................... 1
II. Intérêt du sujet ....................................................................................................................... 2
III. Détermination du sujet ......................................................................................................... 3
IV. Méthodologie de recherche .................................................................................................. 3
V. Plan sommaire ....................................................................................................................... 3
CHAPITRE PREMIER : APERÇU THEORIQUE SUR LA PROTECTION DES
CONSOMMATEURS EN DROIT POSITIF CONGOLAIS .............................................. 4
SECTION I. HISTORIQUE ET NOTION DE LA PROTECTION DU CONSOMMATEUR 4
§ 1. Cadre conceptuel et historique de la protection de consommateur ..................................... 4
A. HISTORIQUE ................................................................................................................................. 4
B. CADRE CONCEPTUEL ET DEFINITION DE TERME CLES ............................................. 7
1. Les professionnels ............................................................................................................................ 7
2. Portée du mot consommateur ......................................................................................................... 7
a. Définition du mot consommateur ................................................................................................... 8
b. Les contrats de consommation ..................................................................................................... 10
c. Catégorie de consommateurs ........................................................................................................ 11
1. Les consommateurs contractants .................................................................................................. 11
2. Le consommateur intermédiaire ................................................................................................... 11
3. Le consommateur isolé .................................................................................................................. 11
4. Le consommateur final .................................................................................................................. 11
SECTION II. DROIT ET OBLIGATIONS DU CONSOMMATEUR .................................... 12
§1. Droits du consommateur ............................................................................................................. 12
a) Droit à la sécurité ........................................................................................................................... 12
b) Droit à l’information ...................................................................................................................... 13
c) Les droits de choisir ....................................................................................................................... 14
d) Les droits d’être entendu ............................................................................................................... 14
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