Etude de Dangers
Etude de Dangers
Etude de Dangers
Partie 5 :
Rapport n° 3177-R0140/16/TA - le 02 mai 2016 (VF5)
ETUDE DE DANGERS
Extrêmement
1 N’a jamais été observé ni rapporté nulle part < 10-5 / an
rare
(1) personne exposée : en tenant compte le cas échant des mesures constructives visant à protéger les
personnes contre certains effets et la possibilité de mise à l'abri des personnes en cas d'occurrence d'un
phénomène dangereux si la cinétique de ce dernier et de la propagation de ses effets le permettent.
Probabilité
Fréquent 5 51 52 53 54 55
Probable 4 41 42 43 44 45
Peu probable 3 31 32 33 34 35
Rare 2 21 22 23 24 25
Extrêmement rare 1 11 12 13 14 15
1 2 3 4 5
Gravité
4
Probabilité
1 ER8 ER4
1 2 3 4 5
Gravité
Pour les dégâts sur les structures, nous retenons les seuils suivants :
Effet thermique 8
1 - Tardif Une à plusieurs heures avant le Les phénomènes dangereux et la propagation de leurs
phénomène de danger effets vont se dérouler après une période longue pendant
laquelle des moyens de protection et d’évacuation (y
compris extérieure au site) peuvent être mis en place.
2 - Rapide Quelques minutes à une heure avant Les phénomènes dangereux et la propagation de leurs
le phénomène de danger et la effets vont se dérouler de manière rapide et nécessitera la
propagation de ses effets mise en place des moyens de protection au plus tôt.
Désastreux - 5
Catastrophique - 4
Important - 3
Sérieux - 2
Modéré - 1
4.1.1 Responsabilités
Monsieur GIRARD, est le responsable en matière de sécurité sur la carrière.
Produit Ecotoxicité
Le gazole est nocif pour les organismes aquatiques et peut entrainer des effets
néfastes à long terme sur l’environnement aquatique. Compte tenu de ses
caractéristiques physico-chimiques et des données biologiques disponibles, il
Gazole peut être dangereux sur la faune et la flore terrestre ou aquatique mais sa
bioaccumulation est très basse.
Le produit est intrinsèquement biodégradable mais sa dégradation est très
lente.
Alcalis, les
Détonateurs de R 3 Grand risque d’explosion par le choc, la Détonateurs de
Solide acides et les Explosif Solide
mine électriques friction, le feu ou d'autres sources d'ignition mine électriques
lessives
Les alcalis,
amines, acides
Emulsions Solide R 2 Risque d'explosion par le choc, la friction, Emulsions
forts, métaux Solide (pâte
explosives (pâte le feu ou d'autres sources d'ignition Explosif explosives
alcalins, cuivre, épaisse)
encartouchées épaisse) R 22 Nocif en cas d'ingestion encartouchées
zinc et les
lessives
R 40 Effet cancérogène suspecté - preuves
insuffisantes.
La toxicité aiguë L'écotoxicité est
R 65 Nocif : peut provoquer une atteinte des
n’est pas un un potentiel de
poumons en cas d´ingestion. Incompatibilité
potentiel de dangers pour les
Gasoil Liquide R 66 L´exposition répétée peut provoquer avec les Faible
dangers organismes
dessèchement ou gerçures de la peau. oxydants forts
significatif aquatiques
R-51/53 Toxique pour les organismes
aquatiques, peut entraîner des effets néfastes
à long terme pour l´environnement aquatique
Nocif pour les
organismes
aquatiques, peut
La toxicité aiguë
entraîner des
R 52/53 Nocif pour les organismes aquatiques, n’est pas un
Huiles de effets néfastes à
Liquide peut entraîner des effets néfastes à long - potentiel de
lubrification long terme pour
terme pour l´environnement aquatique dangers
l'environnement
significatif
aquatique
Cordeaux Emulsions
PRODUITS Graisses Coagulant Floculant Huiles Oxygène Acétylène FOD Gazole
détonants explosives
Détonateurs AI AI AI AI AI AI AI AI AI AI
Emulsions explosives AI AI AI AI AI AI AI AI AI
Gazole AI AI AI AI AI AI AI AI
FOD AI AI AI AI AI AI AI
Acétylène AI AI AI AI AI V
Oxygène AI AI AI AI AI
Huiles AI AI AI
Floculant AI AI AI
Coagulant AI AI
Graisses AI
Les moyens de séparer les produits en classe de risque sont de deux types :
garder une distance minimale de 5 mètres entre les différents stockages (cet espace
pouvant éventuellement être occupé par des produits incombustibles),
mettre en place des compartimentages entre les différents stockages,
mettre en place pour chaque stockage des rétentions.
Etiquetage
Règlement
CLP
+ - - + -
(+) Peuvent
être
stockés
- + - 0 - ensemble
(0) Peuvent
être
stockés
ensemble si
- - + + - certaines
conditions
sont
remplies
(-) Ne
+ 0 + + - doivent pas
être
stockés
ensemble
- - - - 0
Nature de
Eléments
l’élément ou du Facteur de risque Dangers induits Commentaires
paramètres
paramètre
Circulation des
Collision - - -
engins roulant
Projection au sein de
Dangers liés aux l’enceinte du site
opérations
Tir de mine Projection de roche Effet de projection Effets non quantifiables
d’extraction de
matériau (cf circulaire du
10/05/2010)
Passage de l’avant du
Chargeur chargeur ou de
Camion transporteur Perte de contrôle du véhicule l’arrière du camion -
de matériau transporteur sur la
trémie de chargement
La houle cyclonique
Le phénomène de marée cyclonique est généralement couplé à une houle cyclonique et ne
concerne que les zones littorales.
Le site de la société DRC n’est pas concerné par le risque lié à la houle cyclonique.
Evènement dangereux
22%
33%
Incendie
Pollution
6% explosion
39%
accident de travail
Sur ces 54 accidents étudiés, les principales causes de ceux-ci sont présentées par la figure
ci-après.
Acte criminel
Inconnue
6% 2%
13%
30%
Erreur humaine
Dysfonctionnement
19%
équipement
chute/projection de pierre
Par ailleurs, afin de réduire l’occurrence des accidents au poste de travail, la société DRC
disposera de mesures organisationnelles qui seront répertoriées dans les documents
suivant :
Dossier de Santé Sécurité DSS décrivant de façon formelle l’organisation de la
société DRC en matière de :
prévention des risques ;
hygiène, de Santé et de sécurité du personnel.
Dossier de prescription « électrique » définissant les conditions de réalisation et
d’utilisation des installations électriques et d’interventions sur les installations
électriques.
Dossier de prescription « EPI » qui répertorie l’ensemble des EPI disponibles au sein
de la carrière avec pour chacun d’eux, les risques contre lesquels ils protègent et les
conditions d’utilisation.
Dossier de prescription « travail et circulation en hauteur » utilisé dans tous les
travaux ou circulation à plus de 2 mètres de hauteur, sur le site. Il présente les
équipements individuels de protection contre les chutes et donne les précautions à
prendre pour l’utilisation d’une échelle au sein de la carrière.
Dossier de prescription « à l’usage des conducteur de pelle » qui présente les
différentes mesures de précaution, les règles d’entretien et les règles d’utilisation.
Dossier de prescription « camion benne » qui présente les différentes mesures de
précaution, les règles d’entretien et les règles d’utilisation.
Dossier de prescriptions « équipements de travail », destiné à informer le personnel
sur les risques encourus et les conditions d’utilisation de ces équipements.
1.1 Inhalation de Circulation de Arrosage des pistes en période sèche 3 lésions 2 Port des équipements de protection
poussières camion Limitation de la vitesse des engins à 20 pulmonaires à individuel par le personnel
km/h long terme
Présence de végétation aux alentours
Extraction de des Bâchage des bennes des camions de de la carrière constituant une barrière
matériaux transport de matériaux de faible contre la diffusion de poussière dans Acceptable
granulométrie l’environnement.
Evacuation des Remplissage optimale des bennes
matériaux extraits
1.2. Ecrasement Circulation dans une Balisage de zone à risque d’éboulement 2 3 DRC mettra en place une procédure
du personnel zone à risque Formation du personnel d’évacuation en cas d’accident Acceptable
1.3 Effets de Tirs de mines Plans de tir 2 Dommages 3 Les tirs de mine resteront confinés à
projection de Balisage de zone et évacuation des corporels l’intérieur du site DRC
roches personnes avant les tirs Acceptable
Formation du personnel aux risques liés à
l’utilisation des explosifs
1.4 Eboulement, Fronts de taille en Inspection des fronts et des déblais, 1 Dommage sur 3
écrasement, mauvaise état Interdiction du stationnement au niveau des les équipements
chute, heurt fronts de taille avoisinant
Acceptable
Possibilité de
Circulation dans une dommage sur
zone à risque les personnes
2.1. Echauffement Erreurs opératoires La bande des convoyeurs répondra à la 2 Incendie du 2 Procédure de lutte incendie :
d'un convoyeur engendrant des norme NF EN 20340 (juin 93) : courroies convoyeur - Equipement de lutte incendie
frottements transporteuses - résistance à la flamme et
- Système d'arrêt d'urgence le long de
mécaniques méthodes d'essais (indices de classement T
chaque convoyeur (système de corde).
anormaux (trop 47-108)
importants) par : Inspection et maintenance des roulements
- un manque d'huile des convoyeurs
de lubrification au Un capteur de vitesse de la bande situé en
niveau des queue de convoyeur et relié à un
roulements interverrouillage de sécurité, permettra
- une charge de d'arrêter les équipements de la zone en cas
matériau trop lourde de détection d'une anomalie
- un remplissage Régulation de la quantité de matériau
trop important du alimentant les convoyeurs par le biais Acceptable
tas de matériau d’alimentateurs, de balances de pesée et de
grossier, crible.
Mise en place d'un détecteur de niveau haut
du tas de matériau grossier.
Erreurs humaines Procédure de travail par point chaud
lors d'opérations de
maintenance :
- utilisation d'outils
engendrant des jets
d'étincelles (type
scie circulaire)
- utilisation de
chalumeau
3.1. Chute de Corrosion Conception de la trémie pour résister à la 2 Dommage de la 3 Présence de caméras sur chaque zone
Trémie corrosion, structure et ou de chargement permettant de
Inspection et maintenance de cet des surveiller les opérations s’y déroulant,
Défaut de
équipement. équipements : - Arrêt d’urgence des équipements
conception
Effondrement de l’installation.
du chargeur ou
du camion Acceptable
transporteur, de
la trémie et des
équipements
sous ou à
proximité de
cette dernière
4.1 Explosion en Point chaud, Conception des émulsions de façon à limiter 1 Effet de 4 -
masse étincelle électrique le risque de détonation inopiné. surpression
d’émulsions Choc mécanique, Procédure de réception des explosifs engendrant des
explosives chute accidentel dommages
encartouchées à Procédure transport des explosifs sur le site matériels et
frottement,
la réception de la carrière corporels
basculement
Manipulation des explosifs réalisés par un Acceptable
personnel habilité
Dossier de prescription relatif aux explosifs
et minage
Consignes de sécurité relatives à la
manipulation des explosifs
Explosifs utilisés dès réception
4.2 Explosion en Point chaud, Manipulation des explosifs réalisés par un 1 Effet de 3 -
masse de étincelle électrique personnel habilité surpression
cordeaux Choc mécanique, Dossier de prescription relatif aux explosifs engendrant des
détonants souples chute accidentel et minage dommages Acceptable
à la réception frottement, matériels et
Explosifs utilisés dès réception
basculement corporels
Consignes de sécurité relatives à la
manipulation des explosifs
4.3 Explosion en Point chaud, Manipulation des explosifs réalisés par un 1 Effet de 3 -
masse des étincelle électrique personnel habilité surpression
détonateurs de Choc mécanique, Dossier de prescription relatif aux explosifs engendrant des
mine chute accidentel et minage dommages Acceptable
frottement, matériels et
Explosifs utilisés dès réception
basculement corporels
Consignes de sécurité relatives à la
manipulation des explosifs
5.1 Accident du à Erreur humaine L’itinéraire des véhicules est précisé dans le 2 Collision 3 Présence de caméras sur chaque zone
un engin plan de circulation Dégât matériel de chargement permettant de
d'exploitation Les engins sont disposés de façon à ne pas et corporel surveiller les opérations s’y déroulant
- Accident du à un se gêner entre eux et à garantir une sécurité Mort
camion de optimale aux conducteurs et au personnel
transport La vitesse est limitée à 20 km/h dans
l’enceinte de la carrière
les chauffeurs sont titulaires d’une Acceptable
autorisation de conduire qu’ils valident tous
les 2 ans après vérification d’aptitude par le
médecin du travail
Une consigne sécurité est remise aux
chauffeurs clients avant leur entrée sur site
Les véhicules légers sont interdits en
carrière
5.2 Ecrasement Mauvais Mise aux normes et entretien périodique des 3 Collision 2 La société mettra en place une
ou collision d’un fonctionnement du freins de l’ensemble des engins roulant Dégât matériel procédure d’évacuation en cas
engin roulant avec frein de présent sur le site et corporel d’accident
une cible stationnement Formation du personnel à l’utilisation des Acceptable
Absence véhicules présents sur le site
d’identification Dossier de prescription
Erreur humaine
5.3 Mouvement Erreur humaine Formation du personnel à l’utilisation des 3 Collision 2 La société mettra en place une
incontrôlé d’un véhicules présent sur le site Dégât matériel procédure d’évacuation en cas
engin roulant d’accident Acceptable
et corporel
Mort
5.4 déversement Surremplissage des Chargement réglementaire des camions de 3 Dépôt de 2
de matériau bennes transport matériau sur la
Bâchage des bennes voie de - Acceptable
circulation
6.1 Fuites d’huiles Corrosion Fûts conformes à la réglementation en 3 Epandage de 1 Présence d’un kit absorbant maintenu à
durant les vigueur produits la disposition du personnel à proximité
opérations de Des programmes d’inspection et de Pollution des sols immédiate
maintenance maintenance sont établis.
Conception des capacités limitant le risque de Acceptable
fuite,
6.2 Fuite de gasoil Mobilité du Formation des opérateurs, 3 Epandage de gazole 2 Aires de distribution imperméabilisées et
lors de véhicule Mise en place de consignes. Pollution des sols reliées à un séparateur d’hydrocarbures
l’approvisionnement pour traitement avant rejet.
des camions Présence permanente d’un opérateur
pendant la distribution Acceptable
Suremplissage du Arrêt de l’alimentation de la distribution sur
réservoir du réservoir plein Présence d’un kit absorbant maintenu à
véhicule la disposition du personnel à proximité
immédiate
Probabilité
1 2 3 4 5
Gravité
7.1 - Manipulation
Mesures techniques et précautions : lors de ces opérations, tenir le produit à l'écart de la chaleur, des flammes et des étincelles,
éviter tout choc et tout frottement. Il est strictement interdit de fumer et de disposer de feux nus.
Conseils d'utilisation : contact à éviter avec les matières incompatibles (voir § 10). Eviter le contact avec la peau et les yeux.
7.2 - Stockage
Mesures techniques : éliminer les emballages défectueux
Conditions de stockage : les emballages doivent être empilés de façon stable à l'abri des intempéries.
Durée de conservation : dans des conditions de stockage standard (en particulier à l'abri des intempéries) et bien qu'aucune limite
de conservation ne soit imposée, il est recommandé d'utiliser ces explosifs dans un délai de 12 mois suivant la date de fabrication.
Matières incompatibles : ne pas stocker avec les produits hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de
compatibilité serait différent de B ou de S.
Matériaux d'emballage : le stockage s'effectuera dans les emballages préconisés par Titanobel avec les masses nettes maximum
indiquées (voir § 14).
7.3 - Utilisations particulières
Se conformer à la réglementation (voir paragraphe 15) et à la fiche technique du produit.
8 - CONTROLE DE L'EXPOSITION / PROTECTION INDIVIDUELLE
8.1 - V. L. I. Sans objet
8.2 - V. L. E. P. RAS dans les conditions normales d'utilisation.
8.3 - Equipements de protection individuelle
- Protection du corps : vêtements de travail adaptés et gants en cuir
- Emploi de protections auditives si nécessaire
- Protection des yeux : le port de lunettes de protection est conseillé
9 - PROPRIETES PHYSIQUES ET CHIMIQUES
Les détonateurs peuvent être initiés accidentellement lorsqu'ils sont sollicités de façon anormale (les principales
causes de fonctionnements intempestifs étant les chocs et la chaleur). Eliminer dans la mesure du possible les risques liés à
l'électricité statique.
Dangers liés au fonctionnement des détonateurs
- Hors emballage, la seule réaction à prendre en compte est la détonation,
- Emballage admis au transport :
Division de risque 1.1 : risque d'explosion en masse
Division de risque 1.4 : danger mineur en cas de mise à feu ou d'amorçage intempestifs
Effets limités au colis pour le groupe de comptabilité S.
10 - STABILITE REACTIVITE
10.1 - Conditions à éviter
Influences mécaniques (par ex. choc, écrasement, frottement, heurt) Températures supérieures à 50° C
Feu, étincelles ou autres sources d'inflammation Contact avec les substances énoncées au
paragraphe 10.4
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : G 40000 FDS - L Date : 03.02.2011 Page 3 sur 4
10.2 - Stabilité :
Dans les conditions normales de stockage le produit est stable chimiquement. Toutefois, en cas d'anomalie d'aspect ou de
comportement de l'explosif (dégagement gazeux, odeur forte, ségrégation importante, échauffement), le produit devra être isolé et
l'anomalie devra être signalée immédiatement aux services techniques de Titanobel.
10.3 - Produits de décomposition dangereux :
En cas d'incendie et/ou de non respect de certaines prescriptions ci-dessous : possibilité de dégagement d'oxydes d'azote et
de monoxyde de carbone.
10.4 - Matières à éviter :
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et les lessives. Ne pas stocker avec des produits
hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de B ou de S.
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
11.1 - Toxicité aiguë :
Produit non classé (c'est un objet).Jusqu'à ce jour aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
11.2 - Voie d'exposition Inhalation, yeux et peau.
11.3 - Effets aigus / symptômes Rien à signaler dans les conditions normales d'utilisation
11.4 - Effets chroniques Aucun symptôme signalé
11.5 - Substance / composant individuel
Pentrite :
(LD50 oral, rat (mg/kg)) = 19500
Dose mortelle pour l'homme = 1169 mg/kg
La pentrite est un hypotenseur actif et un vasodilatateur. Risque de rougeurs et maux de tête en cas d'ingestion.
12 - INFORMATIONS ECOTOXICOLOGIQUES
Aucune à notre connaissance
13 - CONSIDERATIONS RELATIVES A L'ELIMINATION
Déchets et résidus
Un détonateur ne doit pas être abandonné, il doit être recueilli pour être évacué selon les recommandations prescrites au
paragraphe 6 puis, stocké avec surveillance selon les recommandations prescrites au paragraphe 7. Les détonateurs récupérés
peuvent être détruits après établissement d'une consigne particulière par l'exploitant, sans les mélanger à d'autres matières
explosives.
Pour des quantités notables : consulter le dépôt de distribution du fournisseur qui fera connaître les conditions de récupération.
Ne pas mélanger avec d'autres résidus incompatibles (voir paragraphe 10).
Dans tous les cas, se conformer à la réglementation en vigueur. En cas de difficulté, il est conseillé de prendre contact avec
Titanobel.
Emballage souillé
Les emballages contaminés par des traces de produits seront soigneusement examinés pour vérifier qu'ils sont vides ; ils pourront
soit être brûlés sur les lieux d'utilisation, en respectant les consignes de sécurité de l'établissement, soit être retournés à Titanobel
suivant des conditions définies entre les deux parties pour être traités au sein des filières d'élimination.
14 - INFORMATIONS RELATIVES AU TRANSPORT
Classement au transport en emballage homologué
Désignation officielle pour le transport : DETONATEURS DE MINE (de sautage) ELECTRIQUES
Symbole E Explosif
Grand risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources
Phrases de risques R3
d'ignition
Conseils de prudence
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
S 33 Eviter l'accumulation de charges électrostatiques
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les
S 35
précautions d’usage
S 41 En cas d'incendie et / ou d'explosion, ne pas respirer les fumées
Principaux textes législatifs et réglementaires français en vigueur à ce jour :
- le code de la défense modifié et arrêtés d'application
- le code de l'environnement
- Décret 79-846 du 28.09.79 et son arrêté d’application
- Décret n° 92-1164 modifié du 22.10.1992 et ses arrêtés d'application
- Décret n° 87-231 et ses arrêtés d'application
- Arrêtés RID et ADR en vigueur
- Règlement Général des Industries Extractives (RGIE) - Titre Explosifs
- Le produit relève de la directive sur les matières dangereuses
Cette énumération qui n'est pas exhaustive ne dispense en aucun cas l'utilisateur de prendre en compte la totalité des textes
officiels auxquels son activité est soumise.
16 - AUTRES INFORMATIONS / AVERTISSEMENT
Cette fiche complète les notices techniques d'utilisation mais ne les remplace pas. Les renseignements qu'elle contient sont fondés
sur l'état de nos connaissances relatives au produit concerné, à la date indiquée. Ils sont donnés de bonne foi. L'attention des
utilisateurs est en outre attirée sur les risques éventuellement encourus lorsqu'un produit est utilisé à d'autres usages que ceux pour
lesquels il est conçu.
En particulier, ces produits ne doivent être manipulés que par des personnes ayant connaissance des explosifs conformément aux
règlements et aux règles de l'art habituelles ; ils sont destinés à être utilisés comme explosifs d'abattage des roches dans les mines,
carrières et travaux publics. Pour toute autre utilisation ou usage particulier, Titanobel dégage sa responsabilité.
Il appartient à l'utilisateur sous sa propre responsabilité :
- d'élaborer les mesures de sécurité concernant tous les cas de mise en œuvre de ces produits en tenant compte notamment
des données de la présente fiche,
- de répercuter à tous les utilisateurs et manipulateurs les données de sécurité appropriées et les mises en garde concernant
les risques mentionnés dans toute documentation afférente à l'utilisation de ces produits.
- de s'assurer que les personnes qui vont manipuler et/ou utiliser le produit sont formées à son utilisation et à sa
manipulation
Cette énumération ne doit être en aucun cas considérée comme exhaustive et n'exonère pas le destinataire de s'assurer que
d'autres obligations ne lui sont pas imposées par des réglementations autres que celles citées et notamment celles susceptibles de
régir son activité propre, concernant la détention et la manipulation des explosifs pour lesquelles il est seul responsable.
Les services techniques de Titanobel sont à la disposition des utilisateurs pour apporter, dans la mesure du possible et de leurs
connaissances, assistance en la matière.
4 PREMIERS SECOURS
Inhalation Peut causer l'asphyxie à concentration élevée. Les symptômes peuvent être une perte
de connaissance ou de motricité. La victime peut ne pas être prévenue de l'asphyxie.
Peut avoir des effets narcotiques à faible concentration. Les symptômes peuvent être
des étourdissements, des maux de tête, des nausées et une perte de coordination.
Déplacer la victime dans une zone non contaminée, en s'équipant d'un appareil
respiratoire autonome. Laisser la victime au chaud et au repos. Appeler un médecin.
Pratiquer la respiration artificielle si la victime ne respire plus.
Ingestion L'ingestion n'est pas considérée comme un mode d'exposition possible.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Acétylène (dissous) Page :2/5
Date : 10/10/2002
N° FDS : 001 Version : 1.19
Date de l'édition précédente: 25/08/1994
7 MANIPULATION ET STOCKAGE
Manipulation et stockage S'assurer que l'équipement est convenablement mis à la terre.
Eviter tout contact avec le cuivre pur, le mercure, l'argent et le laiton à plus de 70%
de cuivre.
Empêcher l'aspiration d'eau dans le récipient.
Purger l'air de l'installation avant d'introduire le gaz.
Interdire les remontées de produits dans le récipient.
Utiliser seulement l'équipement spécifié approprié à ce produit et à sa pression et
température d'utilisation. Contacter votre fournisseur de gaz en cas de doute.
Maintenir à l'écart de toute source d'inflammation (y compris de charges
électrostatiques).
Entreposer à l'écart des gaz oxydants et des autres oxydants.
Se reporter aux instructions du fournisseur pour la manipulation du récipient.
Entreposer le récipient dans un endroit bien ventilé, à température inférieure à 50°C.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Acétylène (dissous) Page :3/5
Date : 10/10/2002
N° FDS : 001 Version : 1.19
Date de l'édition précédente: 25/08/1994
10 STABILITE ET REACTIVITE
Stabilité et réactivité Peut former un mélange explosif avec l'air.
Peut se décomposer violemment à hautes température et/ou pression, ou en présence
de catalyseur.
Forme des acétylures explosifs avec le cuivre, l'argent et le mercure.
Ne pas utiliser des alliages contenant plus de 70% de cuivre.
Dissous dans un solvant fixé sur une masse poreuse.
Peut réagir violemment avec les oxydants.
11 INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
Généralités Ce produit n'a pas d'effet toxicologique connu.
12 INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Généralités Pas d'effet écologique connu causé par ce produit.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Acétylène (dissous) Page :4/5
Date : 10/10/2002
N° FDS : 001 Version : 1.19
Date de l'édition précédente: 25/08/1994
Ne pas rejeter dans tout endroit où son accumulation pourrait être dangereuse.
Contacter le fournisseur si des instructions sont souhaitées.
15 INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Numéro d'index de l'Annexe I de la Dir
67/548 601-015-00-0
Classification CE R5|R6|F+;R12
-Symboles F+: Extrêmement inflammable.
-Phrases de risques R5 Danger d'explosion sous l'action de la chaleur.
R6 Danger d'explosion en contact ou sans contact avec l'air.
R12 Extrêmement inflammable.
-Phrases de sécurité S9 Conserver le récipient dans un endroit convenablement ventilé.
S16 Conserver à l'écart de toute flamme ou source d'étincelles - Ne pas fumer.
S33 Eviter l'accumulation de charges électrostatiques.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Acétylène (dissous) Page :5/5
Date : 10/10/2002
N° FDS : 001 Version : 1.19
Date de l'édition précédente: 25/08/1994
16 AUTRES INFORMATIONS
S'assurer que toutes les réglementations nationales ou locales sont respectées.
S'assurer que les opérateurs comprennent bien les risques d'inflammabilité.
Les risques d'asphyxie sont souvent sous-estimés et doivent être soulignés pendant la formation des opérateurs.
Avant d'utiliser ce produit pour une expérience ou un procédé nouveaux, examiner attentivement la compatibilité et la sécurité du matériel mis en
oeuvre.
Les informations données dans ce document sont considérées comme exactes au moment de son impression. Malgré le soin apporté à sa rédaction,
aucune responsabilité ne saurait être acceptée en cas de dommage ou d'accident résultant de son utilisation.
La présente Fiche de Données de Sécurité a été établie conformément aux Directives Européennes en vigueur et est applicable à tous les pays qui ont
traduit les Directives dans leur droit national.
Fin du document.
Nombre de pages :5
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Oxygène Page :1/4
Date : 10/10/2002
N° FDS : 097A Version : 2.02
Date de l'édition précédente: 13/02/1995
4 PREMIERS SECOURS
Inhalation L'inhalation continue de concentrations supérieures à 75% peut causer des nausées,
des étourdissements, des difficultés respiratoires et des convulsions.
Evacuer la victime vers une zone non-contaminée.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Oxygène Page :2/4
Date : 10/10/2002
N° FDS : 097A Version : 2.02
Date de l'édition précédente: 13/02/1995
7 MANIPULATION ET STOCKAGE
Manipulation et stockage N'utiliser ni huile ni graisse.
Ouvrir lentement le robinet pour éviter un choc de pression.
Entreposer à l'écart des gaz inflammables et des autres produits inflammables.
Empêcher l'aspiration d'eau dans le récipient.
Interdire les remontées de produits dans le récipient.
Utiliser seulement l'équipement spécifié approprié à ce produit et à sa pression et
température d'utilisation. Contacter votre fournisseur de gaz en cas de doute.
Maintenir à l'écart de toute source d'inflammation (y compris de charges
électrostatiques).
Se reporter aux instructions du fournisseur pour la manipulation du récipient.
Entreposer le récipient dans un endroit bien ventilé, à température inférieure à 50°C.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Oxygène Page :3/4
Date : 10/10/2002
N° FDS : 097A Version : 2.02
Date de l'édition précédente: 13/02/1995
10 STABILITE ET REACTIVITE
Stabilité et réactivité Peut réagir violemment avec les matières combustibles.
Peut réagir violemment avec les réducteurs.
Oxyde violemment les matières organiques.
11 INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
Généralités Ce produit n'a pas d'effet toxicologique.
12 INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Généralités Ce produit est sans risque pour l'écologie.
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
Fiche de Sécurité
Produit : Oxygène Page :4/4
Date : 10/10/2002
N° FDS : 097A Version : 2.02
Date de l'édition précédente: 13/02/1995
Autres informations relatives au transport Eviter le transport dans des véhicules dont le compartiment de transport n'est pas
séparé de la cabine de conduite.
S'assurer que le conducteur du véhicule connaît les dangers potentiels du chargement
ainsi que les mesures à prendre en cas d'accident ou autres éventualités.
Avant de transporter les récipients s'assurer qu'ils sont fermement arrimés et:
S'assurer que le robinet de bouteille est fermé et ne fuit pas.
S'assurer que le bouchon de protection de sortie du robinet(quand il existe) est
correctement mis en place.
S'assurer que le dispositif de protection du robinet (quand il existe) est correctement
mis en place.
Assurer une ventilation convenable.
Se conformer à la réglementation en vigueur.
15 INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Numéro d'index de l'Annexe I de la Dir
67/548 008-001-00-8
Classification CE O;R8
-Symboles O: Oxydant.
-Phrases de risques R8 Favorise l'inflammation des matières combustibles.
-Phrases de sécurité S17 Tenir à l'écart des matières combustibles.
16 AUTRES INFORMATIONS
S'assurer que toutes les réglementations nationales ou locales sont respectées.
S'assurer que les opérateurs comprennent les risques de l'enrichissement en oxygène.
Avant d'utiliser ce produit pour une expérience ou un procédé nouveaux, examiner attentivement la compatibilité et la sécurité du matériel mis en
oeuvre.
Les informations données dans ce document sont considérées comme exactes au moment de son impression. Malgré le soin apporté à sa rédaction,
aucune responsabilité ne saurait être acceptée en cas de dommage ou d'accident résultant de son utilisation.
La présente Fiche de Données de Sécurité a été établie conformément aux Directives Européennes en vigueur et est applicable à tous les pays qui ont
traduit les Directives dans leur droit national.
Fin du document.
Nombre de pages :4
PRAXAIR S.A.S TEL.33 01 49784500 1-7 rue Traversière / Silic 402 94573 RUNGIS FRANCE
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Produit: GAZOLE NON ROUTIER
Page : 1/16
ETIQUETTE DU PRODUIT
Symboles :
1
En France : - PARIS : Hôpital Fernand Widal 200, rue du Faubourg Saint-Denis 75475 Paris Cédex 10 , Tel : 01.40.05.48.48. -
MARSEILLE : Hopital Salvator, 249 bd Ste Marguerite 13274 Marseille cedex 5, Tel : 04.91.75.25.25. - LYON : Hopital Edouard
Herriot, 5 place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 3, Tel : 04.72.11.69.11. - NANCY : Hopital central, 29 Av du Mal De Lattre de
Tassigny, 54000 Nancy, Tel : 03.83.32.36.36 ou le SAMU : Tel ( 15 )
Mentions de danger
H226 - Liquide et vapeurs inflammables
H304 - Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires
H315 - Provoque une irritation cutanée
H332 - Nocif par inhalation
H351 - Susceptible de provoquer le cancer
H373 - Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées
ORFILA Tél : 01.45.42.59.59
En France : - PARIS : Hôpital Fernand Widal 200, rue du Faubourg Saint-Denis 75475 Paris Cédex 10 , Tel : 01.40.05.48.48. -
MARSEILLE : Hopital Salvator, 249 bd Ste Marguerite 13274 Marseille cedex 5, Tel : 04.91.75.25.25. - LYON : Hopital Edouard
Herriot, 5 place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 3, Tel : 04.72.11.69.11. - NANCY : Hopital central, 29 Av du Mal De Lattre de
ou d'une exposition prolongée
H411 - Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme
Conseils de prudence
P210 - Tenir à l'écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes.
- Ne pas fumer.
P261 - Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols
P280 - Porter des gants de protection/ des vêtements de protection/ un équipement de
protection des yeux/ du visage.
P301 + P310 - EN CAS D'INGESTION: appeler immédiatement un CENTRE
ANTIPOISON ou un médecin
P331 - NE PAS faire vomir
2
P403 + P233 - Stocker dans un endroit bien ventilé. Maintenir le récipient fermé de
manière étanche.
P273 - Éviter le rejet dans l'environnement
P501 - Eliminer le contenu/ le conteneur dans une installation d'incinération agréée
Propriétés physico-chimiques : Le produit peut former des mélanges inflammables dans l'air quand il est chauffé au
dessus du point d'éclair. En présence de points chauds, risques particuliers
d'inflammation ou d'explosion, dans certaines conditions lors de dégagements accidentels
de vapeurs ou de fuites de produit sous pression.
Propriétés ayant des effets pour la santé : Un contact prolongé ou répété peut provoquer des irritations cutanées. Les vapeurs ou
brouillards sont irritants pour les muqueuses notamment oculaires. Risque de dépression
du système nerveux central avec nausées, maux de tête, vertiges, vomissements et perte
de coordination. En cas d'ingestion accidentelle, le produit peut être aspiré dans les
poumons en raison de sa faible viscosité et provoquer des lésions pulmonaires graves
dans les heures qui suivent (surveillance médicale indispensable pendant 48 h).
Propriétés environnementales : Toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme
pour l'environnement aquatique. Ne pas rejeter dans l'environnement.
PREPARATION
Nature chimique : Combustibles diesel. Combinaison complexe d'hydrocarbures obtenue par distillation du
pétrole brut. Se compose d'hydrocarbures dont le nombre de carbones se situe
principalement dans la gamme C9 - C20 et dont le point d'ébullition est compris
approximativement entre 163°C et 357°C. Contient. Mélange d'esters de méthyl en C16-
C18.
Composants dangereux :
Informations complémentaires : Contient Des colorants et des agents traceurs. Peut contenir des additifs à hauteur de 0.3%
4. PREMIERS SECOURS
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Contact avec les yeux : Bien rincer avec beaucoup d'eau, y compris sous les paupières. Enlever les lentilles de
contact, le cas échéant. Rincer les yeux. Si l'irritation oculaire persiste, consulter un
médecin spécialiste.
Contact avec la peau : Enlever les vêtements et les chaussures contaminés. Laver la peau avec de l'eau et du
savon. L'injection à haute pression de produit sous la peau peut avoir de très graves
conséquences même sans symptôme ou blessure apparent. Dans ce cas, la victime doit
être immédiatement transportée en milieu hospitalier. Pour les brûlures thermiques
mineures, refroidir la brûlure. Maintenir la zone brûlée sous l'eau froide pendant au moins
cinq minutes, ou jusqu'à ce que la douleur diminue. Laver avec de l'eau et du savon.
Inhalation : L'inhalation est peu probable en raison de la faible pression de vapeur de la substance à
température ambiante. Une exposition aux vapeurs peut cependant se produire lorsque le
produit est manipulé à température élevée avec une faible ventilation. En cas d'exposition
à des concentrations importantes de vapeurs, de fumées ou d'aérosols, transporter la
personne à l'air, hors de la zone contaminée, la maintenir au chaud et au repos.
Commencer immédiatement la respiration artificielle si la victime ne respire plus.
Appeler immédiatement un médecin. S'il y a le moindre soupçon d'inhalation de H2S
(sulfure d'hydrogène): Les secouristes doivent porter un appareil respiratoire, une
ceinture et un harnais, et doivent suivre les procédures de sauvetage. En cas d'arrêt
respiratoire, pratiquer la respiration artificielle. L'apport d'oxygène peut aider. Évacuer la
victime à l'air frais aussi vite que possible. Consulter un médecin pour un traitement
ultérieur.
Ingestion : Ne pas donner à boire. Ne PAS faire vomir: car il ya des risques important d'aspiration.
Le fluide peut pénétrer dans les poumons et occasionner des lésions (pneumonie
chimique, potentiellement mortelle). Transporter immédiatement la victime à l'hôpital.
Ne pas attendre l'apparition de symptômes.
Protection pour les secouristes : ATTENTION Secouristes! - pensez à votre sécurité pendant le sauvetage! Utiliser un
équipement de protection individuelle. Voir section 8 pour plus de détails.
Contact avec la peau : Peut causer des irritations de la peau et/ou dermatites.
Inhalation : L'inhalation de vapeurs à haute concentration peut provoquer une irritation du système
respiratoire. Risque de dépression du système nerveux central avec nausées, maux de tête,
vertiges, vomissements et perte de coordination.
Ingestion : L'ingestion peut provoquer une irritation de l'appareil digestif, des nausées, des
vomissements et des diarrhées. Risque de dépression du système nerveux central. Nocif:
En cas d'ingestion accidentelle, le produit peut être aspiré dans les poumons en raison de
sa faible viscosité et donner naissance à une pneumopathie d'inhalation se développant
dans les heures qui suivent (surveillance médicale indispensable pendant 48 h).
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5. MESURES DE LUTTE CONTRE L'INCENDIE
- Déconseillés :
Ne pas utiliser un jet d'eau bâton, qui pourrait répandre le feu. L'action simultanée de
mousse et d'eau sur une même surface est à proscrire (l'eau détruit la mousse).
Dangers spécifiques : La combustion incomplète et la thermolyse produisent des gaz plus ou moins
toxiques tels que CO, CO2, hydrocarbures variés, aldéhydes, et des suies. Leur
inhalation est très dangereuse.La combustion incomplète et la thermolyse produisent des
gaz plus ou moins toxiques tels que CO, CO2, hydrocarbures variés, aldéhydes, et des
suies. A forte concentration ou en atmosphère confinée, leur inhalation est très
dangereuse. Les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air. Si des
composés sulfurés sont présents en quantités non négligeables, les produits de combustion
peuvent contenir du H2S et des SOx (oxydes de soufre) ou de l'acide sulfurique.
Protection des intervenants : Port obligatoire d'un appareil respiratoire isolant autonome en atmosphère confinée
en raison de l'abondance des fumées et des gaz dégagés. Protéger si nécessaire les
locaux abritant le personnel d'exploitation.
Méthodes particulières d'intervention : Refroidir les réservoirs et les parties exposés au feu par arrosage avec beaucoup d'eau.
Refroidir à l'eau les réservoirs et les parties exposées au flux thermique et non pris dans
les flammes. Les résidus d'incendie et l'eau d'extinction contaminée doivent être éliminés
conformément à la réglementation locale en vigueur. Refroidir les récipients/réservoirs
par pulvérisation d'eau.
Informations générales : Sauf en cas de déversements mineurs, La faisabilité de toute action doit toujours être
évaluée et si possible soumise à l'avis d'une personne compétente et formée chargée de
gérer les situations d'urgence. Si nécessaire, informer les autorités compétentes
conformément à la réglementation en vigueur. Éviter tout contact direct avec le produit
déversé. Eloigner le personnel non concerné. Équipement de protection individuelle, voir
section 8. Prudence en cas de déversement. La substance rend les surfaces glissantes.
Assurer une ventilation adéquate, surtout dans les endroits clos. Rester face au vent. En
cas de déversements importants, alerter les habitants des zones sous le vent. Arrêter ou
contenir la fuite à la source, si ceci ne présente pas de danger. Eliminer toutes les sources
d'ignition (ne pas fumer, torches, étincelles ou flammes à proximité immédiate).
Recouvrir les déversements de mousse afin de réduire le risque d'ignition.
Conseils pour les non-secouristes : Ne pas toucher ni marcher sur le produit déversé. Assurer une ventilation adéquate.
Eliminer toutes les sources d'ignition (ne pas fumer, torches, étincelles ou flammes à
proximité immédiate). Équipement de protection individuelle, voir section 8.
Conseils pour les secouristes: Petits déversements : des vêtements de travail antistatiques normaux sont généralement
suffisants.
Déversements importants : une combinaison de protection complète, antistatique résistant
aux produits chimiques. Gants de travail (de préférence à manchettes) assurant une
résistance suffisante contre les produits chimiques. Remarques:. les gants en PVA ne sont
pas imperméables à l'eau, et ne conviennent pas pour une opération d'urgence. Casque de
protection. Chaussures ou bottes de sécurité antidérapantes et antistatiques. Lunettes de
sécurité et/ou visière si des projections ou un contact avec les yeux sont possibles ou
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prévisibles. Protection respiratoire: Un demi-masque ou un masque respiratoire complet
avec filtre(s) contre les vapeurs organiques (et le cas échéant pour le H2S). Il est possible
d'utiliser un appareil respiratoire autonome isolant (ARI) en fonction de l'étendue du
déversement et du niveau d'exposition prévisible. Si la situation ne peut être parfaitement
évaluée, ou si un manque d'oxygène est possible, seul un appareil respiratoire autonome
isolant (ARI) doit être utilisé.
Informations générales : Empêcher le produit de pénétrer dans les égouts, les cours d'eau ou le sol. Le produit ne
doit pas contaminer les eaux souterraines. Si nécessaire. Consulter un expert. Prévenir les
autorités locales si des fuites significatives ne peuvent pas être contenues.
Méthodes de confinement : Contenir et collecter le produit répandu à l'aide d'un matériau absorbant non combustible,
(p.e. sable, terre, kieselgur, vermiculite) et le mettre dans un conteneur pour l'élimination
conformément aux réglementations locales / nationales (voir section 13). Les
déversements importants peuvent être soigneusement recouverts de mousse, le cas
échéant, afin de limiter les risques d'incendie. En cas de déversement dans l'eau. Contenir
le produit avec des barrières flottantes ou d'autres dispositifs. L'utilisation de dispersants
doit être soumis à l'avis d'un expert, et, si nécessaire, approuvée par les autorités locales.
Méthodes de nettoyage : Ne jamais utiliser d'agent dispersant. Ne pas appliquer de jets bâton directs. Ne pas
déverser dans des eaux de surface ou dans les égouts. Transférer le produit récupéré et les
autres matériaux dans des réservoirs ou conteneurs appropriés et stocker/éliminer
conformément aux règlements applicables.
Autres informations : Les mesures recommandées reposent sur les scénarios de déversement les plus probables
pour ce produit. Cependant, les conditions locales (vent, température de l’air direction et
vitesse de la vague/courant) peuvent avoir une influence importante dans le choix des
actions appropriées. Pour cette raison, il convient de consulter des experts locaux si
nécessaire. Les réglementations locales peuvent également prescrire ou limiter les
mesures à prendre. La concentration de H2S dans l'espace libre des réservoirs peut
atteindre des valeurs dangereuses, en particulier en cas de stockage prolongé. Cette
situation est particulièrement pertinente dans le cas d'opérations impliquant une
exposition directe aux vapeurs dans le réservoir. Le déversement de petites quantités de
produit, en particulier à l'air libre où les vapeurs se dispersent en général rapidement, sont
des situations dynamiques, ce qui n'entraîne sans doute pas d'exposition à des
concentrations dangereuses. Étant donné que le H2S a une densité supérieure à l'air
ambiant, une exception peut concerner la formation de concentrations dangereuses dans
des endroits spécifiques, tels que des tranchées, des dépressions ou des espaces confinés.
Pour toutes ces circonstances, cependant, les actions appropriées doivent être évaluées au
cas par cas.
7. MANIPULATION ET STOCKAGE
Recommandations pour une manipulation sans danger : Prendre des précautions contre l'électricité statique. Les opérations d'inspection, de
nettoyage et de maintenance des réservoirs de stockage impliquent le respect de
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procédures strictes et ne doivent être confiées qu'à du personnel qualifié (interne ou
externe). Assurer une ventilation adéquate. Les vapeurs peuvent former des mélanges
explosifs avec l'air. Ne pas fumer. Eviter de respirer les vapeurs ou le brouillard. Éviter le
contact avec la peau, les yeux et les vêtements. NE JAMAIS AMORCER AVEC LA
BOUCHE LE SIPHONNAGE D'UN RESERVOIR. Eviter la formation de vapeurs,
brouillards ou aérosols. Ne pas utiliser d'air comprimé pour des opérations de
remplissage, déchargement ou de manutention. Ne jamais percer, piquer, meuler,
tronçonner ou souder sur un conteneur vide. NE PAS UTILISER DE TELEPHONE
PORTABLE LORS DE LA MANIPULATION. Équipement de protection individuelle,
voir section 8.
Mesures d'ordre technique : Assurer une ventilation adéquate. LORS DES MOUVEMENTS DE PRODUITS :. Pour
éviter l'ignition des vapeurs par la décharge d'électricité statique, toutes les parties en
métal des équipements utilisés doivent être mises à la terre. Prendre toute disposition
permettant d'éviter les entrées d'eau dans les bacs, citernes,
Prévention des incendies et des explosions : Manipuler à l'abri de toutes sources potentielles d'inflammation (flamme nue, étincelles,
arcs électriques...) et de chaleur (collecteurs ou parois chaudes). Éviter l'accumulation de
charges électrostatiques. Mettre à la terre, établir une liaison équipotentiellle entre les
conteneurs, les réservoirs ainsi que les équipements de transfert/réception. Les frottements
dus à l'écoulement du produit créent des charges d'électricité statique capables de générer
des étincelles provoquant INFLAMMATION OU EXPLOSION. Interdire le chargement
en pluie et limiter la vitesse d'écoulement du produit, en particulier au début du
chargement. Les emballages vides peuvent contenir des vapeurs inflammables ou
explosibles. Ne jamais souder sur une citerne ou des tuyauteries, vides non dégazées.
N'INTERVENIR QUE SUR DES RESERVOIRS FROIDS, DEGAZES (RISQUE
D'ATMOSPHERE EXPLOSIVE) ET AERES. Concevoir les installations pour éviter
toute propagation de nappe enflammée (fosses, cuvettes de rétention, siphons dans les
réseaux d'eau d'écoulement).
Mesures d'hygiène : Lors de l'utilisation, ne pas manger, boire ou fumer. Éviter le contact avec la peau, les
yeux et les vêtements. Ne pas placer les chiffons imbibés de produit dans les poches des
vêtements de travail. Se laver les mains avant les pauses et immédiatement après
manipulation du produit. EN CAS DE CONTACT AVEC LA PEAU : Laver la peau avec
de l'eau et du savon. Enlever les vêtements et les chaussures contaminés. Les gants
doivent être inspectés périodiquement et remplacés en cas d'usure, de perforation ou de
contamination. Nettoyer régulièrement l'équipement, les locaux et les vêtements de
travail. Conserver à l'écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux. Faire
adopter des règles d'hygiène strictes pour le personnel exposé au risque de contact avec le
produit. Utiliser l'équipement de protection individuelle requis.
CONDITIONS NECESSAIRES POUR ASSURER LA SECURITE DU STOCKAGE, TENANT COMPTE D’EVENTUELLES INCOMPATIBILITES
Mesures techniques : La configuration des zones de stockage, la conception des réservoirs, les équipements et
les procédures d'exploitation doivent être conformes à la législation européenne, nationale
stockage ou locale applicable. Avant de pénétrer dans des réservoirs de stockage et avant
toute opération dans un espace confiné, contrôler la teneur en oxygène et l'inflammabilité
de l'atmosphère. Si la présence de composés sulfurés est suspectée dans le produit,
contrôler le teneur en H2S de l'atmosphère. Éviter l'accumulation de charges
électrostatiques. Avant les opérations de transfert, contrôler que tout l'équipement est mis
à la terre. Concevoir les installations pour éviter la pollution des eaux et du sol en cas de
fuite ou d'écoulement. Ne pas retirer les étiquettes de danger des récipients (mêmes
vides). Stocker les produits conditionnés (fûts, échantillons, bidons...) dans des locaux
bien ventilés, à l'abri de l'humidité, de la chaleur et de toute source potentielle
d'inflammation. Conserver de préférence dans l'emballage d'origine : dans le cas
contraire, reporter, s'il y a lieu, toutes les indications de l'étiquette réglementaire sur le
nouvel emballage. Conserver les récipients hermétiquement clos et correctement
étiquetés. Stocker séparément des agents oxydants. Stocker en prenant en compte les
particularités des législations nationales.
Matières à éviter : Oxydants forts. Acides forts. Des bases fortes. (herbicides...). Halogènes.
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Matériel d’emballage : N'utiliser que des récipients, joints, tuyauteries..., résistants aux hydrocarbures aromatiques.
Les matériaux recommandés pour les conteneurs ou revêtements de conteneur : acier
doux, acier inoxydable. Polyéthylène haute densité (PEHD). Certaines matières
synthétiques peuvent ne pas convenir pour les conteneurs ou leur revêtement selon les
caractéristiques des matières en question et l'utilisation prévue. La compatibilité doit être
vérifiée auprès du fabricant.
PARAMETRES DE CONTROLE :
Nom Chimique Court terme, effets Court terme, Long terme, effets systémiques Long terme,
systémiques effets locaux effets locaux
Combustibles diesels 4300mg/m3/15min 2,9 mg/kg/8h (dermal) 68mg/m3/8h
68334-30-5 (aérosol – inhalation) (aérosol – inhalation)
DNEL Consommateur
Nom Chimique Court terme, effets Court terme, Long terme, effets systémiques Long terme,
systémiques effets locaux effets locaux
Combustibles diesels 2600mg/m3/15min 1,3 mg/kg/8h (dermal) 20mg/m3/8h
68334-30-5 (aérosol – inhalation) (aérosol – inhalation)
Mesures d’ordre technique : Assurer une ventilation adéquate. Ne pas pénétrer dans les réservoirs de stockage vides,
avant que ne soient réalisées les mesures d'oxygène disponible. Dans le cas de travaux
en enceinte confinée (cuves, réservoirs...), s'assurer d'une atmosphère respirable et porter
les équipements recommandés.
Informations générales : Toutes les mesures de protection collective doivent être installées et mises en œuvre avant
d’envisager de recourir aux équipements de protection individuelle.
Protection respiratoire : Pour pénétrer dans des citernes, cuves, réservoirs ayant une teneur insuffisante en
oxygène, porter un appareil respiratoire isolant. En cas d'urgence (exposition
accidentelle) ou pour des travaux exceptionnels de courte durée dans des atmosphères
polluées par le produit, il est nécessaire de porter un appareil de protection respiratoire.
En cas d'utilisation de masque ou demi-masque :. Respirateur à masque facial équipé
d'une cartouche ou d'une boîte filtrante contre les vapeurs organiques/gaz acides. Type A.
L'usage d'appareils respiratoires doit se conformer strictement aux instructions du
fabricant et aux réglementations qui régissent leurs choix et leurs utilisations.
Protection des yeux : S'il y a un risque d'éclaboussures, porter des lunettes de sécurité avec protections latérales
ou écran facial.
Protection de la peau et du corps : Porter les vêtements de protection appropriés, vêtements imperméables aux
hydrocarbures. Chaussures ou bottes de sécurité.
Protection des mains: Gants résistants aux hydrocarbures aromatiques. Veuillez observer les instructions
concernant la perméabilité et le temps de pénétration qui sont fournies par le fournisseur
de gants. Prendre également en considération les conditions locales spécifiques dans
lesquelles le produit est utilisé, telles que les risques d'abrasion et de coupure. Note: les
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gants en PVA ne sont pas imperméables à l'eau, et ne conviennent pas pour une opération
d'urgence.
Protection de l’environnement: Empêcher le produit de pénétrer dans les égouts, les cours d'eau ou le sol.
Aspect : Limpide
Couleur : Rouge
Odeur : Caractéristique
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10. STABILITE ET REACTIVITE
Conditions à éviter : La chaleur (températures supérieures au point d’éclair), les étincelles, les points d’ignition, les
flammes, l’électricité statique
Matières incompatibles : Oxydants forts. Acides forts. Des bases fortes. (Herbicides…). Halogènes.
Informations générales : La toxicité aiguë a été correctement caractérisée dans un grand nombre de recherches
réalisées conformément aux BPL suite à une exposition orale, cutanée ou par inhalation.
La classification est basée sur les résultats d’une étude de toxicité aiguë par inhalation.
Contact avec la peau : Des échantillons de la substance ont été testés dans des études d’irritation cutanée. Basé
sur un score d’érythème moyen de 3,9 et 2,5 (24, 72 heures) et score d’œdème moyen de
2,96 et 1,5 (24, 72 heures), les gas oils sont irritants pour la peau. Peut causer des
irritations de la peau et/ou dermatites.
Contact avec les yeux : Cette substance ne répond pas aux critères de classification de l’UE. Des études clés
indiquent que ce produit n’est pas irritant pour les yeux. Peut provoquer une irritation
légère.
Inhalation : L’inhalation de vapeurs à haute concentration peut provoquer une irritation du système
respiratoire. Risque de dépression du système nerveux central avec nausées, maux de tête,
vertiges, vomissement et perte de coordination.
Ingestion : L’ingestion peut provoquer une irritation de l’appareil digestif, des nausées, des
vomissements et des diarrhées. Risque de dépression du système nerveux central. Nocif :
En cas d’ingestion accidentelle, le produit peut être aspiré dans les poumons en raison de
sa faible viscosité et donné naissance à une pneumopathie d’inhalation se développant
dans les heures qui suivent (surveillance médicale indispensable pendant 48h).
SENSIBILISATION
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Sensibilisation : Il n’existe aucun rapport indiquant que la substance présente un potentiel de
sensibilisation respiratoire et cutanée.
EFFETS SPECIFIQUES
Cancérogénicité : Une activité cancérogène est rapportée en présence d’irritation cutanée répétée. Sur la
base de cette information et de l’analyse des HAP, ce type de gazole peut montrer un
faible potentiel cancérogène. Les résultats d’autres étayant la classification.
Mutagénicité sur les cellules germinales : Le potentiel mutagène de la substance a été largement étudié dans une série d’études in
vivo et in-vitro. Sur la base d’études de mutagénèse un vivo et in vitro et de leurs faibles
biodisponibilités, les distillas ne répondent pas aux critères de classification de l’UE. Sur
la base du test d’Armes modifié, les gasoils contenant des produits craqués ont montré un
potentiel génotoxique.
Toxicité pour la reproduction : Toutes les études animales montrent que cette substance n’a pas d’effet sur le
développement et n’a pas d’effet négatif sur la reproduction. Ce produit ne répond pas
aux critères de classification de l’UE.
Toxicité par aspiration : Le fluide peut pénétrer dans les poumons et occasionner des lésions (pneumonie
chimique, potentiellement mortelle).
TOXICITE
Toxique pour les organismes aquatiques, peut entrainer des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique.
Nom Chimique Toxicité pour les Toxicité pour la daphnie et Toxicité pour le poisson Toxicité pour les
algues les autres invertébrés microorganismes
aquatiques
Combustibles diesels EL50 (72h) 22 mg/l EL50 (48h) 68 mg/l LL50 (96h) 21mg/l
68334-30-5 (Pseudokirchnerella (Daphnia magna – OECD (Oncorhynchus mukiss –
subcapitata – OECD 202) OECD 203)
201)
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Toxicité chronique pour le milieu aquatique Informations sur les composants :
Nom Chimique Toxicité pour les Toxicité pour la daphnie et Toxicité pour le poisson Toxicité pour les
algues les autres invertébrés microorganismes
aquatiques
Combustibles diesels NOEL (21d) 0.2 mg/l NOEL ( 14/28d) 0.083 mg/l
68334-30-5 (Daphniia magna – OECD (Oncorhynchus mukiss –
211 OECD 203)
PERSISTANCE ET DEGRADABILITE
Informations générales : La substance est une UVCB. Les tests standards ne sont pas appropriés pour ce paramètre.
POTENTIEL DE BIOACCUMULATION
Informations sur le produit : La substance est une UVCB. Les tests standards ne sont pas appropriés pour ce paramètre.
Mobilité
Sol Compte tenu de ses caractéristiques physico-chimiques, le produit est, en général, mobile
dans le sol. Peut contaminer les eaux souterraines.
Air La volatilisation dépend de la constance de Henry, qui n’est pas applicable aux UVCB.
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Eau Le produit s’étale à la surface de l’eau. Une faible fraction peut se solubiliser dans l’eau.
Dans l’eau, la majorité des composants de ce produit seront absorbés par les sédiments.
Les produits ne s’hydrolysent pas en raison de l’absence de groupe fonctionnel réactif.
Evaluation PBT et vPvb : La concentration d’anthracène dans cette substance n’excède pas 0,1% (CONCAWR
2010). Aucune autre structure d’hydrocarbure représentatif ne répond aux critères
PBT/vPvB. Ce mélange ne contient pas de substance considérée comme persistant, ni
bioaccumulable ni toxique (PBT).
Déchets de résidus/produit non utilisés Eliminer conformément aux Directives Européennes sue les déchets et les déchets
dangereux.
Emballages contaminés Les emballages vides peuvent contenir des vapeurs inflammables ou explosives. Ne pas
découper, souder, percer, bruler ou incinérer des conteneurs vides, sauf s’ils ont été
correctement nettoyés et déclarés sans danger. Les conteneurs vides doivent être
acheminés vers un site agréé pour le traitement des déchets à de fins de recyclage ou
d’élimination.
No de déchet suivant le CED Selon le code européen des déchets (CED) le code de déchet n’est pas relatif au produit
lui-même mais à son application. Le code de déchet doit être attribué par l’utilisateur,
selon l’application du produit.
ADR/RID
UN/ID No UN1202
Désignation officielle de transport Gas oil
Désignation officielle de transport GAZOLE
Classe de danger 3
Groupe d’emballage III
Etiquettes ADR/RID 3
Danger pour l’environnement oui
Code de classification F1
Dispositions spéciales 640L
Code de restriction en tunnels (D/E)
Numéro d’identification du danger 30
Description UN1202, GAS OIL, 3, PG III, (D/E)
13
Quantités exceptées E1
Quantité limitée 5L
IMDG/IMO
UN/ID No UN1202
Désignation officielle de transport Gas oil
Classe de danger 3
Groupe d’emballage III
Polluant marin Polluant marin
No EMS F-E, S-E
Description UN1202, GAS OIL, 3, PG III, (55°C c.c.)
Quantités exceptées E1
Quantités limitées 5L
ICAO/IATA
UN/ID No UN1202
Désignation officielle de transport Gas oil
Classe de danger 3
Groupe d’emballage III
Code ERG 3L
Dispositions spéciales A3
Description UN1202, GAS OIL, 3, PG III
Quantités exceptées E1
Quantités limitées 10 L
ADN
UN/ID No UN1202
Désignation officielle de transport Gas oil
Désignation officielle de transport GAZOLE
Classe de danger 3
Etiquettes de danger 3
Groupe d’emballage III
Danger pour l’environnement oui
Code de classification F1
Description UN1202, GAS OIL, 3, PG III, (D/E)
Quantités exceptées E1
Quantité limitée 5L
Ventilation VE01
Union Européenne
REACH
Cette substance a été enregistrée conformément au règlement (CE) No. 1907/2006 (REACH)
Inventaires Internationaux
France
Arrêtés du 1er juillet 2004 fixant les règles techniques et de sécurité applicables au stockage de produits pétroliers dans les lieux non visés par la
législation de installations classées ni la règlementation des établissements recevant du publics.
ICPE : rubrique 1430 -1432 (liquide inflammable)
Décret n°2003-1254 du 23 décembre 2003 relatif à la prévention du risque chimique (JORF du 02 mars 2004)
Code du travail
Art R.4624-19 à R.4624-20 et arrêté du 11.07.77 (Surveillance médicale renforcée
Cette fiche de donnée de sécurité est conforme aux exigences du Règlement (CE) No. 1907/2006
Cette fiche complète les notices techniques d’utilisation mais ne les remplace pas. Les renseignements qu’elle contient sont basés sur l’état de nos
connaissances relatives au produit concerné, à date indiquée. Ils sont donnés de bonne foi. L’attention des utilisateurs est en outre attirée sur les
risques éventuellement encourus lorsqu’un produit est utilisé à d’autres usages que celui pour lequel il est conçu. Elle ne dispense en aucun cas
l’utilisateur de connaître et d’appliquer l’ensemble des textes réglementant son activité. Il prendra sous sa seule responsabilité les précautions liées à
l’utilisation qu’il fait du produit. L’ensemble des prescriptions réglementaires mentionnées a simplement pour but d’aider le destinataire à remplir
les obligations qui lui incombent. Cette énumération ne peut pas être considérée comme exhaustive. Le destinataire doit s’assurer que d’autres
obligations ne lui incombent pas en raison de textes autres que ceux cités.
16
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Modèle conforme à la directive 91/155 CEE
2.1 Nature chimique : produit à base d’huile minérale sévèrement raffinée d’origine pétrolière dont la
teneur en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) est inférieure à 3 % selon la méthode IP
346.
2.2 Composants contribuant aux dangers :
3.1 Effets néfastes sur la santé : Dans les conditions usuelles d’utilisation, ce produit ne présente pas
de danger d’intoxication aiguë.
3.2 Effets néfastes sur l’environnement : Ne pas rejeter ce produit dans l’environnement.
3.3 Dangers physico-chimiques : Pas de risque particulier d’inflammation ou d’explosion dans les
conditions normales d’utilisation.
4 - PREMIERS SECOURS
En cas de troubles graves, appeler un médecin ou demander une aide médicale d’urgence.
4.1 Inhalation : Le risque n’existe que pour des graisses en aérosol ou en cas de chauffage du produit
à des températures élevées. Dans ces deux cas, transporter la personne à l’air, la maintenir au chaud et
au repos.
4.2 Contact avec la peau : Laver abondamment la peau à l’eau et au savon. Retirer les vêtements
souillés, ne les réutiliser qu’après nettoyage.
4.3 Contact avec les yeux : Laver immédiatement et abondamment à l’eau, en écartant les paupières
pendant au moins 15 minutes. Si des troubles de la vue persistent, consulter un spécialiste.
4.4 Ingestion : Ne pas faire vomir pour éviter les risques d’aspiration dans les voies respiratoires.
Appeler un médecin rapidement.
4.5 Aspiration : Si on soupçonne qu’il y a eu aspiration dans les poumons ( au cours de vomissements
par exemple), transporter d’urgence en milieu hospitalier.
4.6 Instruction pour le médecin : Effets connus des hydrocarbures. En cas d’incident, traiter
symptomatiquement.
6.1 Précautions individuelles: Des déversements de produit peuvent rendre les surfaces glissantes.
6.2 Précautions pour la protection de l’environnement : Concevoir des installations pour éviter la
pollution des eaux et du sol. Protéger les zones sensibles en matières d’environnement ainsi que les
ressources en eau.
6.3 Méthodes de nettoyage : La récupération s’effectue à l’aide de moyen physiques (pompages,
écrémage…).
Contenir les déversements et les récupérer au moyen de sable ou de tout autre matériau inerte
absorbant.
Eliminer les déchets dans les conditions autorisées par la réglementation.
7 - MANIPULATION ET STOCKAGE
7.1 Manipulation :
Prévention de l’exposition des travailleurs : Assurer une ventilation suffisante en cas de risques de
formation de vapeurs, fumées, brouillards ou d’aérosols.
Tenir à l’écart des matières combustibles.
Conserver le produit à l’écart des aliments et des boissons.
Prévention des incendies et des explosions : Les emballages vides peuvent contenir des vapeurs
inflammables ou explosives. Les chiffons imprégnés de produit, le papier ou les matières utilisées pour
absorber les déversements présentent un danger d’incendie.
Eviter qu’ils ne s’accumulent. Les éliminer immédiatement et en toute sécurité après utilisation.
Précautions et conseils d’utilisation : Afin de réduire le risque d’incendie, concevoir les installations pour
éviter les projections accidentelles de produit sur des carters chauds et des contacts électriques.
Eviter les projections.
Enlever immédiatement tout vêtement souillé ou éclaboussé.
N’utiliser ni produit abrasif, ni solvant, ni carburant.
Ne pas respirer les vapeurs, fumées, brouillards.
Eviter le contact avec les agents, oxydants forts.
N’utiliser que des récipients, joints, tuyauteries… résistants aux hydrocarbures.
Température d’utilisation conseillée : si mentionnée voir § 9.
Température d’utilisation déconseillée : température supérieure au point de goutte.
7.2 Stockage :
Mesures techniques : Concevoir les installations pour éviter la pollution des eaux et du sol.
Conditions de stockage : Recommandées :
Stocker à température ambiante à l’abri de l’eau, de l’humidité, de la chaleur
et de toute source d’ignition.
Conserver les récipients fermés en dehors de l’utilisation.
A éviter :
Le stockage soumis aux intempéries.
Dégradation du produit : Aucune dans les conditions normales de stockage.
Matériaux d’emballages : Conserver de préférence dans l’emballage d’origine. Dans le cas contraire,
reporter toutes les indications de l’étiquette réglementaire sur le nouvel emballage.
Les données ci-dessus représentent des valeurs types et ne constitue pas une spécification.
10 - STABILITE ET REACTIVITE
10.1 Stabilité : Produit stable aux températures usuelles de stockage, de manipulation et d’emploi.
10.2 conditions à éviter : La chaleur, les étincelles, les points d’ignition, les flammes, l’électricité
statique.
10.3 Matières à éviter : Eviter le contact avec les oxydants forts.
10.4 Produits de décomposition dangereux : La combustion incomplète et la thermolyse peuvent
produire des dégagements de gaz plus ou moins toxiques tels que CO, CO2, hydrocarbures variés,
aldéhydes et des suies.
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
Les données toxicologiques n’ont pas été déterminées spécifiquement pour ce produit. L’information
est basée sur la connaissance des composants et sur la toxicologie de produits similaires.
12 - INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Les données écotoxicologiques n’ont pas été déterminées spécifiquement sur ce produit. L’information
est basée sur la connaissance des composants et sur la toxicologie de produits similaires.
13.1 Elimination des déchets :La seule élimination en France est la récupération par un ramasseur
agrée et la régénération ou le brûlage (évapo-incinération) dans une installation agréée.
13.2 Elimination des emballages souillés : Se conformer à la réglementation en vigueur.
13.2 Dispositions légales : Réglementation du déversement des huiles et lubrifiants dans les eaux
superficielles, souterraines et de mer : décret n°73-218 du 23.02.73 et n°77-254 du 08.03.77 ; circulaires
du 14.0177 et du 04.11.80.
Réglementation relative aux déchets : Loi n°75.633 du 15.07.75 et décret n°77.974 du 19.08.77 ; décret
n°79.981 du 21.11.79 modifié par les décrets n° 85.387 du 29.03.85, n°89.192 du 24.03.89 et n°89.648 du
31.08.89 portant réglementation des huiles usagées.
Loi n°88.1261 du 30.12.88 ; décret n°90.267 du 23.03.90 relatif à l’importation, à l’exportation et au transit
de déchets générateurs de nuisances.
Loi n°92.646 du 13.07.92 relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux.
14.1 Réglementation : Non soumis à la réglementation des transports des matières dangereuses.
Terre/routes (classe ADR) : Non concerné
Chemin de fer (classe RID) : Non concerné
Voies fluviales (classe ANDR) : Non concerné
Voies maritimes (classe IMDG) : Non concerné
Voie aérienne (classe LATA-DGR) : Non concerné
N° ONU : Aucun
15 - INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
16 - AUTRES INFORMATIONS
16.1 Liste des phrases de risque : Néant
16.2 Utilisation : Lubrifiant
16.3 Date édition de la fiche : 22/04/05
16.4 Annule et remplace la fiche du : 11/01/01
Cette fiche complète la notice technique d’utilisation mais ne la remplace pas. Les renseignements
qu’elle contient sont basés sur l’état de nos connaissances relatives au produit concerné, à la date
indiquée. Ils sont donnés de bonne foi. Une liste des principaux textes législatifs, réglementaires et
administratifs peut être jointe, à titre indicatif, à cette fiche.
L’attention des utilisateurs est en outre attirée sur les risques éventuels encourus lorsqu’un produit
utilisé à d’autres usages que ceux pour lesquels il est conçu. Elle ne dispense en aucun cas
l’utilisateur de connaître et d’appliquer l’ensemble des textes réglementant son activité. Il prendra sous
sa seule responsabilité les précautions liées à l’utilisation qu’il fait du produit. L’ensemble des
prescriptions réglementaires a pour but d’aider le destinataire à remplir les obligations qui lui
incombent. Cette énumération ne peut pas être considérée comme exhaustive. Le destinataire doit
s’assurer que d’autres obligations ne lui incombent pas en raison de textes autres que ceux cités.
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : J 10400 FDS K Date : 11.05.2010 Page 1 sur 5
1- IDENTIFICATION
Désignation commerciale : Société : TITANOBEL
Rue de l'industrie 21270 PONTAILLER SUR SAÔNE
Tél : 33.3.80.47.67.10 – Fax : 33.3.80.47.67.11
CORDEAUX DETONANTS SOUPLES Ets : 21270 VONGES – Fax : 33 3.80.47.23.24
Désignation chimique : non applicable, préparation N° d'appel d'urgence : Tél : 33 3.80.47.23.23
N° d'appel d'urgence de l'organisme agréé (INRS) :
33.1.45.42.59.59 (ORFILA)
Adresse e-mail de la personne compétente et responsable de cette FDS
emmanuel.martin@titanobel.com
Utilisation du produit : objet explosifs permettant l'amorçage d'explosif dans le cadre d'extraction de roches
2 – IDENTIFICATION DES DANGERS
Comportement du produit dans son emballage
Danger d'explosion en masse, quasi-totalité affectant de façon pratiquement instantanée la quasi-totalité de la charge. En cas
d'incendie, il y a risque d'explosion. Produits de décomposition nocifs par inhalation
Il convient de ne pas soumettre ces produits aux effets d'une chaleur intense ou de toute source d'étincelles
Classement au stockage de l'explosif dans son emballage de transport
Classement en division de risque 1.1 groupe de compatibilité D d'après l'arrêté du 20 avril 2007 modifié
- Symbole de danger
E : Explosif
- Sensibilité au frottement
Epreuve SNPE n°16 PV16/14/84/009(GEMO FMD - (pentrite 100-200µ) 50 N
040 - A - 1) (CSE 3.51/J1)
- Sensibilité au choc au mouton de 30 kg
Epreuve SNPE 17 PV 17/14/91/009 (Pentrite N) HLNR 0,75m HLNP 0,75m
- Déflagration à l'air libre en gouttière
Epreuve SNPE 20 (PV 20/14/82/001) (GEMO FMD (pentrite F) non propagation
- 061 - A - 1) (CSE 3.21/L1)
- Amorçage de la détonation à travers une barrière
Epreuve SNPE n° 27 – PV/14/82/034 – PV (Pentrite A) > 400 cartes
27/14/82/001
(GEMO FMD – 031 – A – 1) (CSE 3.75/P5) (Pentrite F) 330 cartes
Densité en vrac: 1
Densité réelle: 1,77
Solubilité : pratiquement insoluble dans l'eau/ soluble dans
certains solvants organiques tels que l'acétone,
l'acétate d'éthyle
Feu, étincelles ou autres sources d'inflammation, Influences mécaniques (par ex. choc, écrasement, frottement, heurt)
Températures supérieures à 50° C, Contact avec les substances énoncées au paragraphe 10.4
10.2 - Stabilité
Dans les conditions normales de stockage, le produit est stable chimiquement. Toutefois, en cas d'anomalie d'aspect ou de
comportement de l'explosif (dégagement gazeux, odeur forte, ségrégation importante, échauffement), le produit devra être isolé et
l'anomalie devra être signalée immédiatement aux services techniques de Titanobel.
10.3 - Produits de décomposition dangereux :
En cas d'incendie et/ou de non respect de certaines prescriptions ci-dessous : possibilité de dégagement d'oxydes d'azote et de
monoxyde de carbone.
10.4 - Matières à éviter :
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et leurs alliages et les lessives. Ne pas stocker
avec des produits hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de D ou S.
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
11.1 - Toxicité aiguë : Jusqu'à ce jour, aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation. produit non classé
11.2 - Voie d'exposition Ingestion, inhalation, yeux et peau.
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : J 10400 FDS K Date : 11.05.2010 Page 4 sur 5
11.3 - Effets aigus / symptômes
Les symptômes suivants ont été signalés :
Pour la pentrite :
- vasodilatation avec rougeurs et céphalées en cas d'ingestion
11.4 - Effets chroniques
Possibilité d'irritation légère. En cas de dégradation accidentelle de la gaine du cordeau détonant souple mettant à nu
la substance active, éviter le contact direct avec la peau. Ne pas ingérer. Propriétés toxicologiques de la pentrite, pas de
toxicologie. Il st toutefois utile de noter qu'il s'agit d'un hypotenseur actif, susceptible de provoquer une vasodilatation avec
rougeurs et maux de tête.
11.5 - Substances/composants individuels
Pentrite
Toxicité aiguë (LD50 oral, rat (mg/kg)) = 19500 mg/kg
Dose mortelle pour l'homme = 1169 mg/kg
La pentrite est un hypotenseur actif et un vasodilatateur. Risque de rougeurs et de maux de tête en cas d'ingestion.
12 - INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Ne pas rejeter les souillures d'explosifs ainsi que les déchets de gaine à l'égout, ni dans les milieux naturels.
Mobilité : Les explosifs contenus dans les gaines sont pratiquement insoluble dans l'eau
13 - CONSIDERATIONS RELATIVES A L'ELIMINATION
Déchets et résidus
Le produit ne doit pas être abandonné, il doit être recueilli pour être évacué selon les recommandations prescrites au paragraphe 6
puis, stocké avec surveillance selon les recommandations prescrites au paragraphe 7.
S'il s'agit d'une petite quantité, le produit récupéré peut être détruit après établissement d'une consigne particulière par l'exploitant,
en le plaçant au contact de charges amorcées.
Pour des quantités notables : consulter le dépôt de distribution du fournisseur qui fera connaître les conditions de récupération.
Ne pas mélanger avec d'autres résidus incompatibles (voir paragraphe 10).
Dans tous les cas, se conformer à la réglementation en vigueur. En cas de difficulté, il est conseillé de prendre contact avec
Titanobel.
Emballage souillé
Les emballages contaminés par des traces de produits seront soigneusement examinés pour vérifier qu'ils sont vides ; ils
pourront soit être brûlés sur les lieux d'utilisation, en respectant les consignes de sécurité de l'établissement, soit être
retournés à Titanobel suivant des conditions définies entre les deux parties pour être traités au sein des filières d'élimination.
14 - INFORMATIONS RELATIVES AU TRANSPORT
Classement au transport en emballage homologué :
Désignation officielle pour le transport : Cordeau Détonnant Souple
- voies terrestres : RID et ADR Chiffre 5°, 1.1 D, N° ONU 0065
- Voie maritime : code IMDG N° 0065 – division 1.1D
- Voie aérienne : classement OACI Interdit au transport
Emballages homologués :
- Emballage extérieur en caisse carton 4 G
- Méthode d'emballage : P139
- Dispositions spéciales : PP 71
PP 72
15 - INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Symbole E Explosif
Phrases de
R3 Grand risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
risques
Conseils de
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
prudence
Utilisation du produit :
Ces émulsions sont des explosifs principalement utilisés pour l'abattage de roches en carrières, mines et chantiers de travaux
publics.
2 – IDENTIFICATION DES DANGERS
Comportement du produit dans son emballage
- Danger d'explosion en masse, c'est à dire affectant de façon pratiquement instantanée la quasi totalité de la charge.
- En cas d'incendie, il y a risque de réaction violente avec possibilité d'émission de gaz nocifs (oxydes d'azote NOx et monoxyde de
carbone)
- Contact accidentel avec les yeux : irritations
- Bien que les émulsions explosives ne brûlent que très difficilement, il convient de ne pas soumettre ces produits aux effets d'une
chaleur intense ou de toute source d'étincelles.
Classement au stockage de l'explosif
Classement en division de risque 1.1 groupe de compatibilité D d'après l'arrêté du 20 avril 2007 modifié
Symbole de danger
E : Explosif
Phrases de risques
R2 : risque d'explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
R22 : nocif en cas d'ingestion
10 - STABILITE REACTIVITE
10.1 - Conditions à éviter
Influences mécaniques (par ex. choc, écrasement, Températures supérieures à 50° C
frottement, heurt)
Feu, étincelles ou autres sources d'inflammation Contact avec les substances énoncées au
paragraphe 10.4
10.2 - Stabilité :
Dans les conditions normales de stockage le produit est stable chimiquement. Toutefois, en cas d'anomalie d'aspect ou de
comportement de l'explosif (dégagement gazeux, odeur forte, ségrégation importante, échauffement), le produit devra être isolé et
l'anomalie devra être signalée immédiatement aux services techniques de Titanobel.
10.3 - Produits de décomposition dangereux :
En cas d'incendie et/ou de non respect de certaines prescriptions ci-dessous : possibilité de dégagement d'oxydes d'azote et
de monoxyde de carbone.
10.4 - Matières à éviter :
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et les lessives. Ne pas stocker avec des produits
hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de D ou de S.
10.5 - Avertissement:
L'attention de l'utilisateur est attirée tout particulièrement sur l'accroissement de la sensibilité au choc et au frottement de cet
explosif lorsqu'il se présente à l'état sec.
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : D 26000 FDS F Date : 26.05.2010 Page 4 sur 5
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
11.1 - Toxicité aiguë : Jusqu'à ce jour aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
11.2 - Voie d'exposition Ingestion, inhalation, yeux et peau.
11.3 - Effets aigus / symptômes
Les symptômes suivants ont été signalés :
Pour la phase grasse : Pour les nitrates minéraux :
- légèrement irritant pour la peau - irritant pour la peau
- légèrement irritant pour les yeux - irritant pour les yeux
11.4 - Effets chroniques Après exposition/contact prolongé ou répété : éruption / dermatite
11.5 - Substance / composant individuel
Nitrate d'ammonium
Toxicité aiguë (LD50 oral, rat (mg/kg)) = 2217
Légère irritation/effet caustique (pour la peau et les yeux)
Après l'ingestion, trouble gastro-intestinaux, possibilité de formation de méthémoglobine après la réduction (désoxydation) de
nitrate en nitrite, cyanose.
12 - INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Jusqu'à ce jour, aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
12.1 - Ecotoxicité
Nitrate d'ammonium
Toxicité à l'égard des poissons : généralement en fonction de la valeur d'acidité réelle (pH) et de la nature de l'espèce.
LC50 = 74 mg/l/48 h (Cyprinus carpio)
Toxicité à l'égard des puces d'eau :
Ec50 = 555 mg/l (Daphnia magna)
Toxicité à l'égard des algues :
IC50 = 83 ml/g (Scenedesmus quadricauda)
Huiles/émulsifiants : toxiques pour les organismes aquatiques et peut entraîner des effets néfastes à long
terme pour l'environnement aquatique
12.2 - Persistance et dégradabilité
Le nitrate d'ammonium est une substance existante sous forme ionogène également aux cycles de vie des matériaux
naturels (par ex. le cycle de l'azote) et se transforme ainsi facilement en d'autres éléments de ces cycles de vie. Voir tout de
même le paragraphe 12.5. Ce fuel/gasoil est intrinsèquement biodégradable
12.3 - Potentiel de bioaccumulation
La bioaccumulation potentielle de la préparation est très basse car celle des matières premières est très basse également.
12.4 - Résultat de l'évaluation des propriétés PBT (persistant, bio-accumulable et toxique)
Jusqu'à ce jour, aucune évaluation n'a été effectuée.
12.5 - Autres effets nocifs
L'apport excessif de nitrate d'ammonium peut entraîner l'eutrophisation des eaux et la surfertilisation du sol. Le
maniement soigneux de cette substance est donc impératif. En cas de maniement soigneux de ce produit et d'une utilisation
conforme aux prescriptions, les effets nocifs sont improbables.
13 - CONSIDERATIONS RELATIVES A L'ELIMINATION
Déchets et résidus
Le produit ne doit pas être abandonné, il doit être recueilli pour être évacué selon les recommandations prescrites au paragraphe 6
puis, stocké avec surveillance selon les recommandations prescrites au paragraphe 7. S'il s'agit d'une petite quantité ou de produit à
nu, le produit récupéré peut être détruit après établissement d'une consigne particulière par l'exploitant, en le plaçant au contact de
charges amorcées.
Pour des quantités notables : consulter le dépôt de distribution du fournisseur qui fera connaître les conditions de récupération.
Ne pas mélanger avec d'autres résidus incompatibles (voir paragraphe 10).
Dans tous les cas, se conformer à la réglementation en vigueur. En cas de difficulté, il est conseillé de prendre contact avec
Titanobel.
Ce produit est un produit à date de péremption qui est de 1 an à compter de la date de fabrication indiquée sur la caisse.
Emballage souillé
Les emballages contaminés par des traces de produits seront soigneusement examinés pour vérifier qu'ils sont vides ; ils pourront
soit être brûlés sur les lieux d'utilisation, en respectant les consignes de sécurité de l'établissement, soit être retournés à Titanobel
suivant des conditions définies entre les deux parties pour être traités au sein des filières d'élimination.
14 - INFORMATIONS RELATIVES AU TRANSPORT
Classement au transport en emballage homologué
Désignation officielle pour le transport :
EXPLOSIF DE MINE (DE SAUTAGE) DU TYPE E
- voies terrestres : RID et ADR chiffre 4°, 1.1 D, n° ONU 0241
- voie maritime : code IMDG n° 0241 - Division 1.1.D
- voie aérienne : classement OACI interdit au transport
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : D 26000 FDS F Date : 26.05.2010 Page 5 sur 5
Emballages homologués :
- Cartouches en gaines plastiques - Méthode d'emballage : P 116
- Emballage extérieur en caisse carton 4 G - Dispositions spéciales : PP 63
- Masse nette maxi : 25 kg PP 66
15 - INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Symbole E Explosif
Phrases de
R2 Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
risques
R22 Nocif en cas d'ingestion
Conseils de
prudence
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
Après contact avec la peau se laver immédiatement et abondamment à l’eau
S 28
savonneuse
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les
S 35
précautions d’usage
S 37 Porter des gants appropriés
S 41 En cas d'incendie et / ou d'explosion, ne pas respirer les fumées
Principaux textes législatifs et réglementaires français en vigueur à ce jour :
- le code de la défense modifié et arrêtés d'application
- le code de l'environnement
- Décret 79-846 du 28.09.79 et son arrêté d’application
- Décret n° 92-1164 modifié du 22.10.1992 et ses arrêtés d'application
- Décret n° 87-231 et ses arrêtés d'application
- Arrêtés RID et ADR en vigueur
- Règlement Général des Industries Extractives (RGIE) - Titre Explosifs
- Le produit relève de la directive sur les matières dangereuses
Cette énumération qui n'est pas exhaustive ne dispense en aucun cas l'utilisateur de prendre en compte la totalité des textes
officiels auxquels son activité est soumise.
16 - AUTRES INFORMATIONS / AVERTISSEMENT
Cette fiche complète les notices techniques d'utilisation mais ne les remplace pas. Les renseignements qu'elle contient sont fondés
sur l'état de nos connaissances relatives au produit concerné, à la date indiquée. Ils sont donnés de bonne foi. L'attention des
utilisateurs est en outre attirée sur les risques éventuellement encourus lorsqu'un produit est utilisé à d'autres usages que ceux pour
lesquels il est conçu.
En particulier, ces produits ne doivent être manipulés que par des personnes ayant connaissance des explosifs conformément aux
règlements et aux règles de l'art habituelles ; ils sont destinés à être utilisés comme explosifs d'abattage des roches dans les mines,
carrières et travaux publics.
Pour toute autre utilisation ou usage particulier, Titanobel dégage sa responsabilité.
Il appartient à l'utilisateur sous sa propre responsabilité :
- d'élaborer les mesures de sécurité concernant tous les cas de mise en œuvre de ces produits en tenant compte notamment
des données de la présente fiche,
- de répercuter à tous les utilisateurs et manipulateurs les données de sécurité appropriées et les mises en garde concernant
les risques mentionnés dans toute documentation afférente à l'utilisation de ces produits.
- de s'assurer que les personnes qui vont manipuler et/ou utiliser le produit sont formées à son utilisation et à sa
manipulation
Cette énumération ne doit être en aucun cas considérée comme exhaustive et n'exonère pas le destinataire de s'assurer que
d'autres obligations ne lui sont pas imposées par des réglementations autres que celles citées et notamment celles susceptibles de
régir son activité propre, concernant la détention et la manipulation des explosifs pour lesquelles il est seul responsable.
Les services techniques de Titanobel sont à la disposition des utilisateurs pour apporter, dans la mesure du possible et de leurs
connaissances, assistance en la matière.
Utilisation du produit :
Ces émulsions sont des explosifs principalement utilisées pour l'abattage de roches en carrières, mines et chantiers de travaux
publics.
2 - IDENTIFICATION DES DANGERS
Comportement du produit dans son emballage
- Danger d'explosion en masse, c'est à dire affectant de façon pratiquement instantanée la quasi totalité de la charge
- En cas d'incendie, il y a risque de réaction violente avec possibilité d'émission de gaz nocifs (oxydes d'azote NOx et monoxyde de
carbone)
- Contact accidentel avec les yeux : irritations
- Bien que les émulsions explosives ne brûlent que très difficilement, il convient de ne pas soumettre ces produits aux effets d'une
chaleur intense ou de toute source d'étincelles
Classement au stockage de l'explosif
Classement en division de risque 1.1 groupe de compatibilité D d'après l'arrêté du 20 avril 2007 modifié
Symbole de danger
E : Explosif
Phrases de risques
R2 : risque d'explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
R22 : nocif en cas d'ingestion
3 - COMPOSITION/INFORMATION SUR LES COMPOSANTS
Symbole E Explosif
Phrases de risques R2 Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
R22 Nocif en cas d'ingestion
Conseils de prudence
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
Après contact avec la peau se laver immédiatement et abondamment à l’eau
S 28
savonneuse
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les
S 35
précautions d’usage
S 37 Porter des gants appropriés
S 41 En cas d'incendie et/ou d'explosion, ne pas respirer les fumées
Symbole E Explosif
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : D 28100 FDS J Date : 03.05.2010 Page 5 sur 5
Utilisation du produit :
Ces émulsions sont des explosifs principalement utilisées pour l'abattage de roches en carrières, mines et chantiers de travaux
publics.
2 – IDENTIFICATION DES DANGERS
Comportement du produit dans son emballage
- Danger d'explosion en masse, c'est à dire affectant de façon pratiquement instantanée la quasi totalité de la charge.
- En cas d'incendie, il y a risque de réaction violente avec possibilité d'émission de gaz nocifs (oxydes d'azote NOx et monoxyde de
carbone)
- Contact accidentel avec les yeux : irritations
- Bien que les émulsions explosives ne brûlent que très difficilement, il convient de ne pas soumettre ces produits aux effets d'une
chaleur intense ou de toute source d'étincelles
Classement au stockage de l'explosif
Classement en division de risque 1.1 groupe de compatibilité D d'après l'arrêté du 20 avril 2007 modifié
Symbole de danger
E : Explosif
Phrases de risques
R2 : risque d'explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
R22 : nocif en cas d'ingestion
10 - STABILITE REACTIVITE
10.1 - Conditions à éviter
Influences mécaniques (par ex. choc, écrasement, Températures supérieures à 50° C
frottement, heurt)
Feu, étincelles ou autres sources d'inflammation Contact avec les substances énoncées au
paragraphe 10.4
10.2 - Stabilité :
Dans les conditions normales de stockage le produit est stable chimiquement. Toutefois, en cas d'anomalie d'aspect ou de
comportement de l'explosif (dégagement gazeux, odeur forte, ségrégation importante, échauffement), le produit devra être isolé et
l'anomalie devra être signalée immédiatement aux services techniques de Titanobel.
10.3 - Produits de décomposition dangereux :
En cas d'incendie et/ou de non respect de certaines prescriptions ci-dessous : possibilité de dégagement d'oxydes d'azote et
de monoxyde de carbone.
10.4 - Matières à éviter :
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et les lessives. Ne pas stocker avec des produits
hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de D ou de S.
10.5 - Avertissement:
L'attention de l'utilisateur est attirée tout particulièrement sur l'accroissement de la sensibilité au choc et au frottement de cet
explosif lorsqu'il se présente à l'état sec.
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Référence : D 31000 FDS D Date : 11.05.2010 Page 4 sur 5
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
11.1 - Toxicité aiguë : Jusqu'à ce jour aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
11.2 - Voie d'exposition Ingestion, inhalation, yeux et peau.
11.3 - Effets aigus / symptômes
Les symptômes suivants ont été signalés :
Pour la phase grasse : Pour les nitrates minéraux :
- légèrement irritant pour la peau - irritant pour la peau
- légèrement irritant pour les yeux - irritant pour les yeux
11.4 - Effets chroniques Après exposition/contact prolongé ou répété : éruption / dermatite
11.5 - Substance / composant individuel
Nitrate d'ammonium
Toxicité aiguë (LD50 oral, rat (mg/kg)) = 2217
Légère irritation/effet caustique (pour la peau et les yeux)
Après l'ingestion, trouble gastro-intestinaux, possibilité de formation de méthémoglobine après la réduction (désoxydation) de
nitrate en nitrite, cyanose.
12 - INFORMATIONS ECOLOGIQUES
Jusqu'à ce jour, aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
12.1 - Ecotoxicité
Nitrate d'ammonium
Toxicité à l'égard des poissons : généralement en fonction de la valeur d'acidité réelle (pH) et de la nature de l'espèce.
LC50 = 74 mg/l/48 h (Cyprinus carpio)
Toxicité à l'égard des puces d'eau :
Ec50 = 555 mg/l (Daphnia magna)
Toxicité à l'égard des algues :
IC50 = 83 ml/g (Scenedesmus quadricauda)
Huiles/émulsifiants : toxiques pour les organismes aquatiques et peut entraîner des effets néfastes à long
terme pour l'environnement aquatique
12.2 - Persistance et dégradabilité
Le nitrate d'ammonium est une substance existante sous forme ionogène également aux cycles de vie des matériaux
naturels (par ex. le cycle de l'azote) et se transforme ainsi facilement en d'autres éléments de ces cycles de vie. Voir tout de
même le paragraphe 12.5. Ce fuel/gasoil est intrinsèquement biodégradable
12.3 - Potentiel de bioaccumulation
La bioaccumulation potentielle de la préparation est très basse car celle des matières premières est très basse également.
12.4 - Résultat de l'évaluation des propriétés PBT (persistant, bio-accumulable et toxique)
Jusqu'à ce jour, aucune évaluation n'a été effectuée.
12.5 - Autres effets nocifs
L'apport excessif de nitrate d'ammonium peut entraîner l'eutrophisation des eaux et la surfertilisation du sol. Le
maniement soigneux de cette substance est donc impératif. En cas de maniement soigneux de ce produit et d'une utilisation
conforme aux prescriptions, les effets nocifs sont improbables.
13 - CONSIDERATIONS RELATIVES A L'ELIMINATION
Déchets et résidus
Le produit ne doit pas être abandonné, il doit être recueilli pour être évacué selon les recommandations prescrites au paragraphe 6
puis, stocké avec surveillance selon les recommandations prescrites au paragraphe 7.S'il s'agit d'une petite quantité ou de produit à
nu, le produit récupéré peut être détruit après établissement d'une consigne particulière par l'exploitant, en le plaçant au contact de
charges amorcées.
Pour des quantités notables : consulter le dépôt de distribution du fournisseur qui fera connaître les conditions de récupération.
Ne pas mélanger avec d'autres résidus incompatibles (voir paragraphe 10).
Dans tous les cas, se conformer à la réglementation en vigueur. En cas de difficulté, il est conseillé de prendre contact avec
Titanobel.
Ce produit est un produit à date de péremption qui est de 1 an à compter de la date de fabrication indiquée sur la caisse.
Emballage souillé
Les emballages contaminés par des traces de produits seront soigneusement examinés pour vérifier qu'ils sont vides ; ils pourront
soit être brûlés sur les lieux d'utilisation, en respectant les consignes de sécurité de l'établissement, soit être retournés à Titanobel
suivant des conditions définies entre les deux parties pour être traités au sein des filières d'élimination.
14 - INFORMATIONS RELATIVES AU TRANSPORT
Classement au transport en emballage homologué
Désignation officielle pour le transport :
EXPLOSIF DE MINE (DE SAUTAGE) DU TYPE E
- voies terrestres : RID et ADR chiffre 4°, 1.1 D, n° ONU 0241
- voie maritime : code IMDG n° 0241 - Division 1.1.D
- voie aérienne : classement OACI interdit au transport
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Référence : D 31000 FDS D Date : 11.05.2010 Page 5 sur 5
Emballages homologués :
- Cartouches en gaines plastiques - Méthode d'emballage : P 116
- Emballage extérieur en caisse carton 4 G - Dispositions spéciales : PP 63
- Masse nette maxi : 25 kg : PP 66
15 - INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Symbole E Explosif
Phrases de
R2 Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
risques
R22 Nocif en cas d'ingestion
Conseils de
prudence
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
Après contact avec la peau se laver immédiatement et abondamment à l’eau
S 28
savonneuse
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes les
S 35
précautions d’usage
S 37 Porter des gants appropriés
S 41 En cas d'incendie et / ou d'explosion, ne pas respirer les fumées
Principaux textes législatifs et réglementaires français en vigueur à ce jour :
- le code de la défense modifié et arrêtés d'application
- le code de l'environnement
- Décret 79-846 du 28.09.79 et son arrêté d’application
- Décret n° 92-1164 modifié du 22.10.1992 et ses arrêtés d'application
- Décret n° 87-231 et ses arrêtés d'application
- Arrêtés RID et ADR en vigueur
- Règlement Général des Industries Extractives (RGIE) - Titre Explosifs
- Le produit relève de la directive sur les matières dangereuses
Cette énumération qui n'est pas exhaustive ne dispense en aucun cas l'utilisateur de prendre en compte la totalité des textes
officiels auxquels son activité est soumise.
16 - AUTRES INFORMATIONS / AVERTISSEMENT
Cette fiche complète les notices techniques d'utilisation mais ne les remplace pas. Les renseignements qu'elle contient sont fondés
sur l'état de nos connaissances relatives au produit concerné, à la date indiquée. Ils sont donnés de bonne foi. L'attention des
utilisateurs est en outre attirée sur les risques éventuellement encourus lorsqu'un produit est utilisé à d'autres usages que ceux pour
lesquels il est conçu.
En particulier, ces produits ne doivent être manipulés que par des personnes ayant connaissance des explosifs conformément aux
règlements et aux règles de l'art habituelles ; ils sont destinés à être utilisés comme explosifs d'abattage des roches dans les mines,
carrières et travaux publics.
Pour toute autre utilisation ou usage particulier, Titanobel dégage sa responsabilité.
Il appartient à l'utilisateur sous sa propre responsabilité :
- d'élaborer les mesures de sécurité concernant tous les cas de mise en œuvre de ces produits en tenant compte notamment
des données de la présente fiche,
- de répercuter à tous les utilisateurs et manipulateurs les données de sécurité appropriées et les mises en garde concernant
les risques mentionnés dans toute documentation afférente à l'utilisation de ces produits.
- de s'assurer que les personnes qui vont manipuler et/ou utiliser le produit sont formées à son utilisation et à sa
manipulation
Cette énumération ne doit être en aucun cas considérée comme exhaustive et n'exonère pas le destinataire de s'assurer que
d'autres obligations ne lui sont pas imposées par des réglementations autres que celles citées et notamment celles susceptibles de
régir son activité propre, concernant la détention et la manipulation des explosifs pour lesquelles il est seul responsable.
Les services techniques de Titanobel sont à la disposition des utilisateurs pour apporter, dans la mesure du possible et de leurs
connaissances, assistance en la matière.
Utilisation du produit :
Ces émulsions sont des explosifs principalement utilisées pour l'abattage de roches en carrières, mines et chantiers de travaux
publics.
2 - IDENTIFICATION DES DANGERS
Comportement du produit dans son emballage
- Danger d'explosion en masse, c'est à dire affectant de façon pratiquement instantanée la quasi totalité de la charge.
- En cas d'incendie, il y a risque de réaction violente avec possibilité d'émission de gaz nocifs (oxydes d'azote NOx et monoxyde de
carbone)
- Contact accidentel avec les yeux : irritations
- Bien que les émulsions explosives ne brûlent que très difficilement, il convient de ne pas soumettre ces produits aux effets d'une
chaleur intense ou de toute source d'étincelles.
Classement au stockage de l'explosif
Classement en division de risque 1.1 groupe de compatibilité D d'après l'arrêté 20 avril 2007 modifié
Symbole de danger
E : Explosif
Phrases de risques
R2 : risque d'explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources d'ignition
R22 : nocif en cas d'ingestion
3 - COMPOSITION/INFORMATION SUR LES COMPOSANTS
- Sensibilité au frottement
Epreuve SNPE 16 (PV 16/14/03/005) (GEMO FMD - 040 - A - 0 % coups positifs à 353 N
1) (CSE 3.51/J1)
- Sensibilité au choc au mouton de 30 kg
Epreuve SNPE 17 (PV/17/14/03/004)
hauteur de chute sans réaction 4m
- Déflagration à l'air libre en gouttière
Epreuve SNPE 20 (GEMO FMD - 061 - A - 1) (CSE 3.21/L1) absence d'inflammation
- Sensibilité à l'amorçage : sensible au détonateur n° 8, en
cartouche de diamètre 25 mm
Densité : 1,20 à 1,30
Solubilité : pratiquement insoluble dans l'eau
10 - STABILITE REACTIVITE
10.1 - Conditions à éviter
Influences mécaniques (par ex. choc, écrasement, frottement, Températures supérieures à 50° C
heurt)
Feu, étincelles ou autres sources d'inflammation Contact avec les substances énoncées au
paragraphe 10.4
10.2 - Stabilité :
Dans les conditions normales de stockage le produit est stable chimiquement. Toutefois, en cas d'anomalie d'aspect ou de
comportement de l'explosif (dégagement gazeux, odeur forte, ségrégation importante, échauffement), le produit devra être isolé et
l'anomalie devra être signalée immédiatement aux services techniques de Titanobel.
10.3 - Produits de décomposition dangereux :
En cas d'incendie et/ou de non respect de certaines prescriptions ci-dessous : possibilité de dégagement d'oxydes d'azote et
de monoxyde de carbone.
10.4 - Matières à éviter :
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et les lessives. Ne pas stocker avec des produits
hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de D ou de S.
10.5 - Avertissement:
L'attention de l'utilisateur est attirée tout particulièrement sur l'accroissement de la sensibilité au choc et au frottement de cet
explosif lorsqu'il se présente à l'état sec.
Eviter le contact avec les alcalis, amines, acides forts, métaux alcalins, cuivre, zinc et les lessives. Ne pas stocker avec des produits
hors classe 1 ainsi qu'avec des produits de la classe 1 dont le groupe de compatibilité serait différent de D ou de S.
FICHE DE DONNEES DE SECURITE
Référence : D 37000 FDS J Date : 17.01.2011 Page 4 sur 5
11 - INFORMATIONS TOXICOLOGIQUES
11.1 - Toxicité aiguë : Jusqu'à ce jour aucune évaluation n'a été effectuée sur la préparation.
11.2 - Voie d'exposition Ingestion, inhalation, yeux et peau.
11.3 - Effets aigus / symptômes
15 - INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
Symbole E Explosif
Risque d’explosion par le choc, la friction, le feu ou d'autres sources
Phrases de risques R2
d'ignition
R22 Nocif en cas d'ingestion
Conseils de prudence
S 16 Conserver à l’écart de toute flamme ou source d’étincelles. Ne pas fumer
Après contact avec la peau se laver immédiatement et abondamment à
S 28
l’eau savonneuse
Ne se débarrasser de ce produit et de son récipient qu’en prenant toutes
S 35
les précautions d’usage
S 37 Porter des gants appropriés
S41 En cas d'incendie et/ou d'explosion, ne pas respirer les fumées
zone de fouilles réservée à cet usage. Son corps est découvert enseveli par l'exploitant et les gendarmes le lendemain vers
1h40. La zone réservée aux fouilles n'était plus exploitée mais non réhabilitée. Sur le site, les paléontologues avaient réalisé
des sous cavages sur tout le linéaire des fronts réservés à leur activité,
créant ainsi des zones dangereuses à fort risque d'effondrement.
L'inspection des installations classées constate que les documents de santé et de sécurité du site ne mentionnent pas de
08/02/2010 FRANCE 40 CAMPAGNE
consigne relative au "travail en isolé" et à l'interdiction de réaliser des sous cavages sur les fronts.
Ainsi, les paléontologues intervenant seuls ne faisaient pas l'objet d'une surveillance visuelle et n'étaient pas dotés d'un
dispositif d'alarme pour travailleur isolé ou d'un autre moyen de communication et l'exploitant ne contrôlait pas de manière
systématique la zone de fouilles après chaque intervention pour évaluer les risques d'effondrement.
Des dispositions réglementaires sont prises pour soit interdire les activités paléontologiques sur le site, soit mettre en
Dans une carrière de grès armoricain à ciel ouvert, le chef de carrière et un employé effectuent vers 17 h une opération de
nettoyage d'un secteur en hauteur près du crible primaire. Pour faciliter l'opération d'évacuation des matériaux, une
ouverture (38x90 cm) avait été pratiquée dans le platelage en métal déployé puis recouverte par une grille amovible. Le chef
16/11/2009 FRANCE 29 TELGRUC-SUR-MER
de carrière, accompagné de l'employé, enlève la grille puis se déplace latéralement pour redresser une planche
encombrante. Pendant ce laps de temps, l'employé passe par l'ouverture et fait une chute mortelle de 3,30 m sur une plate-
forme bétonnée.
Lors d'une visite de sécurité réglementaire dans une carrière de calcaire à ciel ouvert, le caillebotis d'une passerelle située à
25 m de haut cède sous les pieds de l'inspecteur d'un organisme extérieur de prévention. Ce dernier fait une chute de 20 m.
22/10/2009 FRANCE 62 FERQUES Il souffre de multiples fractures dont celles de vertèbres à l'origine d'une paralysie des membres inférieurs. L'inspecteur était
accompagné d'un employé du service maintenance de la carrière qui le précédait lors de la descente de la passerelle..
Dans une carrière, un bloc de pierre bloque l'extracteur d'une trémie qui déverse du sable sur une bande transporteuse
placée dans un tunnel. Cherchant à dégager cet obstacle, le directeur technique du site arrose le haut du stock de sable pour
accéder au bloc rocheux puis, descend dans la cavité ainsi formée pour tenter de placer une sangle sous l'obstacle.
Les parois verticales s'effondrent, ensevelissant la victime sous 2 m de sable. Ne voyant plus son collègue, un conducteur
11/09/2009 FRANCE 44 VRITZ d'engin, qui surveillait régulièrement l'avancement des opérations de dégagement du bloc, entre dans le tunnel du
convoyeur, découvre le drame et donne l'alerte. Les pompiers dégagent le corps sans vie du directeur technique dans la
soirée. La victime qui est intervenue seule et sans de harnais de sécurité, ne possédait pas de permis de travail pour
effectuer cette opération
Dans une carrière de sables et graviers à ciel ouvert, le conducteur d'un camion d'une société extérieure venu charger des
agrégats, descend de son véhicule arrêté sur la zone de pesage à proximité de l'aire de remplissage des réservoirs des
30/07/2009 FRANCE 5 FURMEYER
engins de la carrière. Il n'entend pas un chargeur qui recule pour faire le plein de carburant. Il est renversé et gravement
blessé au bassin (fracture) par la roue arrière gauche de l'engin.
Lors du changement de flexible du circuit hydraulique de levage du godet d'un chargeur dans l'atelier d'une carrière, un
employé est retrouvé coincé sous le godet. Le flexible à remplacer est toujours en place et il n'y a pas de témoin de
23/07/2009 FRANCE 28 NC
l'accident. Une flaque d'huile hydraulique est présente au sol sous le godet. La victime souffre de multiples fractures
(hanche, bassin, thorax) et d'un traumatisme crânien
Année Lieu Dept Ville Description
Dans une carrière, le bras d'un employé est arraché alors qu'il effectue une opération de débourrage au niveau du tambour
19/01/2009 FRANCE 44 CASSON
de pied d'un convoyeur à bande maintenu en fonctionnement. La grille de protection avait été partiellement enlevée.
Un feu se déclare vers 20h50 sur des bandes transporteuses et des câbles électriques dans un bâtiment à structure
14/01/2009 FRANCE 57 MOYEUVRE-GRANDE métallique de 2 000 m² sur 4 niveaux d'une entreprise de concassage. Les pompiers éteignent l'incendie après 1h30
d'intervention à l'aide de 3 lances alimentées depuis l'ORNE.
Lors de l'alimentation d'un concasseur primaire dans une carrière de sable pouzzolane à ciel ouvert, un employé descend de
la pelle mécanique pour enlever un bout de bois pris au pied du cône de matériaux d'où il s'approvisionne. Il est retrouvé
10/01/2009 FRANCE 971 GOURBEYRE
mort allongé sur le sol. L'hypothèse d'une chute de pierre est privilégiée compte tenu des traces de choc violent à la tête.
Aucun témoin n'a assisté à l'accident.
Dans une carrière, un employé conduisant un ensemble tracteur-remorque "agricole" rate un virage au bas d'une piste
06/01/2009 FRANCE 60 SAINT-MAXIMIN bitumée en regagnant son lieu de stationnement. L'ensemble franchit 3 rangées de blocs de roches et finit sa course "en
portefeuille", la remorque dételée et couchée sur le flanc droit. L'employé est retrouvé sur le sol, face contre terre à l'arrière
droit du tracteur. Il soufre d'un traumatisme crânien, de plaies faciales et d'un enfoncement de la cage thoracique.
Aucune trace de freinage ou de coup de volant n'est visible
Un feu se déclare vers 9h50 sur une bande de transport en caoutchouc dans un bâtiment d'exploitation dans une gravière.
L'incendie se propage aux niveaux supérieurs de l'édifice de 28 m de haut et atteint la toiture. Les pompiers interviennent
05/12/2008 FRANCE 67 RHINAU
avec 2 lances à débit variable et éteignent le feu vers 10h50.
Des travaux d'oxycoupage effectués sur la bande sont à l'origine du sinistre qui n'a pas fait de victime.
Vers 12h20, une drague sombre sur un plan d'eau de gravière laissant échapper plusieurs centaines de litres d'huile. Les
24/11/2008 FRANCE 33 BLANQUEFORT
pompiers installent un barrage flottant et l'exploitant de la gravière prend en charge la récupération des polluants avec
l'appui d'une société spécialisée.
Dans une carrière, un arc électrique se produit vers 10 h alors qu'un artisan électricien et un employé interviennent sur une
18/11/2008 FRANCE 35 SAINT-MALO-DE-PHILY armoire électrique de 35 Kv dans un local technique. L'électricien, grièvement brûlé au visage et aux mains est transporté en
hélicoptère à l'hôpital de Nantes; l'employé brûlé plus légèrement aux mains est évacué vers l'hôpital de Redon. Le maire se
rend sur les lieux. Les activités de la carrière sont suspendues dans l'attente de l'intervention de l'inspection du travail.
A 13h30, lors d'une opération de soudage d'une goulotte destinée au déversement de matériaux alluvionnaires dans une
carrière, la bande transporteuse caoutchoutée située à proximité s'enflamme. Le feu se propage à toutes les bandes de
29/02/2008 FRANCE 67 HOERDT l'installation de criblage et aux cribles en polyuréthane. Malgré l'intervention des pompiers, l'ensemble des matières
inflammables brûlent générant un important panache de fumées noires visible à plusieurs kilomètres à la ronde.
Les dommages matériels s'élèvent à 1 M d'euros et les pertes d'exploitation à 2 M d'euros . Des mesures de prévention
insuffisantes avant réalisation de travaux par soudage sont à l'origine de l'incendie.
Dans une usine de production de granulats, un incendie détruit vers 8 h une presse utilisée pour la fabrication de matériaux
06/11/2007 FRANCE 88 SAINTE-MARGUERITE
de construction. Aucun blessé nest à déplorer mais 6 personnes sont en chômage technique
Année Lieu Dept Ville Description
Dans une carrière de calcaire, des pierres sont projetées en dehors du périmètre d'exploitation lors d'un tir de mines réalisé
vers 14h20 au niveau du 3ème étage (soit au moins - 30 m par rapport terrain naturel).
Plusieurs maisons d'un hameau situé à 400 m du point de tir sont atteintes. Des dommages matériels sont observés, mais
personne n'est blessé.
10/07/2007 FRANCE 62 FERQUES L'inspection des installations classées, informée par l'exploitant, se rend sur place et effectue les premières constatations qui
ne font pas apparaître de non-conformité manifeste à la règlementation. Elle demande à l'exploitant d'établir un compte-
rendu précisant les circonstances, les effets sur les personnes et l'environnement, les causes identifiées et les mesures
proposées pour réduire la probabilité d'occurrence d'un tel incident.
Dans l'attente de ces éléments et de leur analyse critique par un tiers expert, les tirs de mines sur le front de la zone
concernée et sur tous les fronts présentant une orientation parallèle au hameau sont suspendus.
Dans une carrière, une explosion se produit dans une cuve de 8 000 l d'huile usagée remplie à 30 cm. Les pompiers
02/01/2007 FRANCE 77 CLAYE-SOUILLY établissent un périmètre de sécurité et ventilent la cuve. Les mesures d'explosimétrie sont négatives. L'entreprise ferme la
plate forme de la cuve et fera effectuer une recherche d'infiltration de gaz. Aucune pollution n'est signalée
Un feu se déclare vers 15h40 sur un chargeur de carrière garé dans un hangar de 300 m² utilisé comme parking. L'incendie
20/10/2006 FRANCE 70 SAINT-SAUVEUR se propagera à 3 autres véhicules stationnés à proximité. Les pompiers qui utilisent une lance à eau et une lance à mousse,
maîtrisent le sinistre vers 17h20. Les secours ne redoutent ni pollution, ni chômage technique. La gendarmerie, le service de
distribution de l'électricité et un représentant de la municipalité se sont rendus sur les lieux
bassin de récupération dune carrière. Cette opération est engagée dans l'urgence sous de fortes précipitations, la zone de
relevage étant déjà inondée.
Ils remontent la pompe immergée en utilisant les fourches dun chariot élévateur, retirent le collier de serrage et découpent la
partie dégradée du tuyau dévacuation (une trentaine de centimètres). Après avoir coupé le moteur du chariot élévateur, le
conducteur descend alors de son engin pour aider son collègue. Alors quils saffèrent au remontage du tuyau sur la pompe,
15/09/2006 FRANCE 69 MILLERY
un bruit retentit ("clac") et le chariot élévateur savance de quelques dizaines de centimètres, suffisamment pour coincer l'un
des employés contre le muret. Le second opérateur redémarre et recule le chariot pour dégager son collègue, mais celui-ci
perd connaissance et décède. L'enquête effectuée permet détablir labsence dactionnement du frein à main. Par ailleurs, une
vitesse probablement
enclenchée a permis seulement limmobilisation temporaire de lengin qui, après quelques secondes, a avancé lentement
Dans une carrière, un feu se déclare dans un bâtiment abritant des engins de chantier, des bouteilles d'acétylène et
d'oxygène ainsi que 2 cuves de 15 000 l de fioul et 3 000 l d'huile. Les flammes se propagent sur 150 m², provoquant
15/03/2006 FRANCE 89 SAINTE-MAGNANCE plusieurs explosions de bouteilles. Les pompiers mettent en oeuvre 3 lances à eau et 1 lance à mousse, alimentées à partir
d'une citerne de 3 000 m³ distante de 200 m, et maîtrisent le sinistre en 1 h. Durant les opérations, 5 bouteilles d'acétylène
ont dû être refroidies.
Un feu se déclare vers 21h30 sur un convoyeur dans une carrière à ciel ouvert, affectant plusieurs centaines de mètres de
bandes transporteuses. L'incendie se propage à un bâtiment de 300 m² et de 30 m de hauteur abritant des installations de
criblage. Le travail des pompiers est rendu difficile par l'encombrement du local dû à la présence de différents convoyeurs.
17/01/2005 FRANCE 56 GRAND-CHAMP
Les pompiers maîtrisent le sinistre après 2h30 de lutte et engagent la phase de déblaiement. Les dégâts matériels sont
importants : le convoyeur est détruit à 80 % ; Par ailleurs, 30 salariés de la carrière et 50 salariés du secteur transport seront
mis en chômage technique.
Année Lieu Dept Ville Description
Des inconnus dérobent du fuel domestique stocké dans une citerne mobile de 1 000 l, utilisée pour ravitailler les groupes
électrogènes des installations de traitement des matériaux d'une carrière. Bien que la citerne soit placée hors utilisation sur
une aire étanche aménagée pour le ravitaillement des engins, l'extrémité du flexible de distribution est laissée par les voleurs
hors de cette aire. Une quantité de fuel, ne dépassant pas 750 l vu l'état de remplissage de la citerne, se déverse sur le sol
10/08/2004 FRANCE 18 ARGENVIERES sableux, s'infiltre dans le sol et est entraînée par les eaux de pluie dans un fossé voisin, rejoignant le canal latéral de la
LOIRE à 1 km. Dès la découverte de la pollution, les pompiers mettent en place un barrage sur le fossé ce qui limite
l'écoulement. Une société de service pompe l'hydrocarbure. La zone d'écoulement est excavée sur 25 m de longueur, 2 m de
largeur et 1,5 m de profondeur. Les sables pollués sont stockés sous bâche dans l'attente de leur traitement. L'exploitant
dépose une plainte à la gendarmerie. Il envisage de modifier les conditions de stockage des hydrocarbures.
Une drague dont le flotteur est défaillant, sombre dans une gravière vers 6 h. Une réserve embarquée de 50 m³ de gazole
fuit peu à peu. Des plongeurs privés colmatent la fuite sur la drague à 30 m de profondeur. Des barrages sont mis en place
entre la gravière et le RHIN, tout 2 en communication. Le port de Benheim est sécurisé. Une entreprise privée pompe les
04/05/2004 FRANCE 67 BEINHEIM eaux polluées. Des irisations sont visibles sur le RHIN côté français et sur le bassin de 8 ha de la gravière qui est pollué de
façon irrégulière. Après reconnaissance, les plongeurs ne parviennent pas à colmater la fuite (débit de fuite : 0,5 m³/h) ; 3
autres barrages sont installés sur le RHIN. La longueur de fleuve atteinte, traitée à l'aide de dispersant, est de 8 km.
Interrompues pour la nuit, les opérations reprennent le lendemain.
Un feu se déclare vers 15 h sur un convoyeur à bande et sur un crible dans le hall de concassage d'une carrière. Les
28/04/2004 FRANCE 14 MOUEN pompiers déploient 2 petites lances et 1 grande lance pour maîtriser le sinistre. Lors de l'intervention, ils découvrent une
bouteille d'acétylène qu'ils extraient de la zone sinistrée. Le feu est éteint vers 16h30. Les 6 employés sont en chômage
technique pour 10 jours au minimum et 6 semaines au maximum, en fonction de l'avancement des réparations.
Des rejets d'eaux boueuses polluent la GARTEMPE. La gendarmerie et un garde-pêche effectuent une enquête. Les effluents
17/03/2004 FRANCE SAULGE proviendraient des installations de lavage des matériaux extraits d'une carrières ; la pollution se caractérise dans ces
situations par un excès de matières en suspension. Une association locale dépose plainte.
SAINT-GERMAIN-
07/07/2003 De l'eau turbide chargée en MES provenant d'une exploitation de ballastière pollue un ru et la VARENNE.
D'ETABLES
Dans une exploitation de carrière, un employé descend dans une trémie pour en retirer une brouette, placée là apparemment
par vandalisme. Il est seul à cet endroit et s'équipe pour entrer dans la trémie, haute d'une douzaine de mètres. Un
MONTOIR-DE-
25/04/2003 FRANCE 44 effondrement de sable se produit alors, ensevelissant l'employé sous 80 t de produit. Les pompiers interviennent rapidement
BRETAGNE
mais ne peuvent rien faire. Le corps est dégagé dans l'après-midi. La gendarmerie et le DRIRE effectuent constats et
enquêtes
Une explosion dans une carrière lors de la préparation de tirs de mine blesse 3 des 4 employés effectuant l'opération, l'un
d'eux projeté par le souffle est plus gravement atteint aux bras et à la tête, mais tous sont hospitalisés. L'exploitant de la
22/01/2003 FRANCE 43 SAINT-PAULIEN
carrière sous-traite à une société spécialisée la mise en oeuvre des tirs de mines dans le cadre de l'utilisation dès réception.
L'explosion s'est produite lors du chargement des explosifs.
17/01/2002 FRANCE 31 TOULOUSE Un ouvrier d'une gravière happé par un tapis roulant est tué. La police et la DRIRE effectuent des enquêtes.
Un ouvrier est électrocuté lors de travaux de maintenance dans une carrière de calcaire à ciel ouvert. Un employé démontait
une installation avec une grue et à proximité d'une ligne haute tension de 20 000V (1,30 m environ). Voulant l'aider en
21/08/2001 FRANCE 86 POUANCAY
dirigeant la pièce manuellement, la victime s'est électrocutée au sol après avoir mis accidentellement en contact le câble de
la grue et la ligne électrique.
Année Lieu Dept Ville Description
27/06/2001 FRANCE 17 PRIGNAC Un employé d'une sablière est retrouvé noyé dans le plan d'eau de la carrière.
Du fuel (600 l) provenant des installations de stockage de carburant (5 m³) d'une carrière pollue la GARTEMPE. La fuite,
causée par la détérioration d'un raccord de la canalisation reliant le réservoir au poste de distribution, s'est infiltrée dans le
30/05/2001 FRANCE 87 FOLLES sol en l'absence de cuvette de rétention. Diverses non-conformités de l'installation sont relevées : absences de rétention
pour les stockages et d'aire étanche pour les opérations de ravitaillement d'engins. L'exploitant évacue les cuves de
stockage
A la sortieded'une
son site et engage
carrière, des travaux deàdépollution.
un semi-remorque 3 essieux de 40 t appartenant à une entreprise extérieure à l'exploitation est
pesé sur le pont-bascule de la carrière, après avoir chargé 26 t de sable. En surcharge, le véhicule est orienté vers une plate-
forme située derrière le pont-bascule destinée à recevoir les surplus de charge. Pour effectuer cette opération, le conducteur
lève la benne de son semi-remorque jusqu'à 3 m de haut par rapport au châssis. Le semi-remorque se couche alors sur le
côté droit. En se renversant, il écrase un habitant de la commune qui venait chercher du sable. Le conducteur blessé est
hospitalisé. La présence simultanée de poids lourds et de particuliers a constitué un facteur de risque. Par ailleurs, plusieurs
hypothèses se présentent et peuvent avoir concouru au renversement du camion : Après avoir déchargé le surplus de
21/09/2000 FRANCE 72 OISSEAU-LE-PETIT matériaux, le conducteur ne pouvant pas faire redescendre la benne, a pu avancer son véhicule de 2 m ; l'aire, en terrain
naturel, présentait une légère déclivité ; le sable, humide, a pu se détacher de la benne
de manière asymétrique, le vérin de la benne, endommagé lors du choc, semblait présenter des marques d'usure. La
gendarmerie effectue une enquête pour déterminer les causes exactes de l'accident. L'Inspection des installations
classées constate les faits et propose au Préfet un arrêté de mise en demeure visant à améliorer la sécurité de la zone
concernée. L'exploitant s'engage sur plusieurs mesures : plan de circulation séparant les livraisons véhicules légers /
poids lourds, rappel des consignes sur le bennage, attention portée à la spécificité des bennes céréalières...
25/07/2000 FRANCE 62 FERQUES Un incendie se déclare sur une bande transporteuse dans une carrière.
Dans une carrière, une importante fuite d'hydrocarbures provenant d'une cuve enterrée (7 500 l) pollue le WESSERGRABEN
et l'EHN. Les pompiers, alertés par les riverains (odeurs), mettent en place des digues pour contenir l'écoulement du fuel et
06/03/1999 FRANCE 67 SAINT-NABOR l'exploitant envoie des engins de terrassement pour créer un petit bassin de retenue, permettant le pompage du fuel. La cuve
fuyarde est vidangée. En 4 h, 1 000 l de fuel sont récupérés. La destruction de la faune benthique, le colmatage des
végétaux aquatiques, la dégradation des berges et l'irisation de l'eau conduisent à l'engagement de poursuites judiciaires. La
corrosion sur la cuve serait à l'origine de la pollution.
Dans une gravière, une bande transporteuse s'enflamme à la suite d'un échauffement. Les dommages matériels sont
25/09/1998 FRANCE 16 RANCOGNE
limités.
Des eaux de décantation provenant d'une carrière d'argile polluent la CROUTELLE à la suite d'une négligence. La faune
04/06/1998 FRANCE CHERVES-CHATELARS
aquatique est mortellement atteinte.
A la suite de la rupture d'une canalisation ou d'un flexible, les eaux de décantation d'une carrière d'argile polluent la
15/04/1998 FRANCE 16 CHERVES-CHATELARS
CROUTELLE. La faune aquatique est faiblement atteinte.
Une carrière rejette des eaux de lavage de matériaux. La canalisation transportant ces eaux vers un bassin de décantation
31/01/1997 FRANCE 29 SCRIGNAC
est perforée à l'aplomb de l'AULNE, provoquant une pollution du cours d'eau.
Le dysfonctionnement des bassins de décantation des eaux de rinçage du sable d'une gravière entraîne une pollution d'un
03/11/1996 FRANCE 22 MEGRIT ruisseau sur 4 km. Aucune mortalité de poissons n'est observée mais certaines espèces ont fuit ce milieu hostile. Les
services administratifs constatent les faits qui font l'objet d'une transaction administrative.
Année Lieu Dept Ville Description
A la suite du dysfonctionnement du système d'épuration d'une carrière, des effluents anormalement chargés en argile
02/10/1996 FRANCE 16 CHERVES-CHATELARS polluent un cours d'eau. Une faible mortalité de poissons est observée. Les services administratifs concernés constatent les
faits.
01/10/1996 FRANCE 21 MARCIGNY-SOUS-THIL Les effluents d'une carrière polluent l'ARMANCON.
Les effluents d'une carrière polluent gravement deux cours d'eau. Ces rejets chargés d'argile en suspension entraînent une
22/08/1996 FRANCE 16 MAZIERES
grave mortalité de poissons. L'administration constate les faits.
Une péniche, en cours de chargement de sable et contenant 3 m³ de fuel dans ses réservoirs, sombre dans une gravière.
31/07/1996 FRANCE 69 BELLEVILLE Les plongeurs et la barge anti-pollution interviennent. Un barrage de 60 m est mis en place à l'entrée du chenal.
L'embarcation repose par 8 m de fond. Le responsable de la carrière fait appel à une entreprise spécialisée pour renflouer la
péniche et vidanger les réservoirs.
Une cuve de stockage aérienne mobile de 2 m³ de gazole se renverse lors d'une manipulation. Sous le choc, une vanne se
CARRIERES-SOUS- rompt et le contenu du réservoir se déverse sur le sol. Un barrage flottant est mis en place sur un plan d'eau situé à
02/03/1995 FRANCE 78
POISSY quelques mètres. Les hydrocarbures sont pompés et incinérés en centre extérieur. Les terres polluées sont excavées et
stockées dans l'attente de leur traitement par voie biologique. Un forage est réalisé pour contrôler et pomper les eaux de la
nappe, ainsi que pour écrémer d'éventuelles traces d'hydrocarbures. Les dommages sont évalués à 0,27 MF.
01/10/1994 FRANCE 25 PONTARLIER Une gravière est polluée par 1500 l d'huiles usagées
A la suite d'un tir de mines dans une carrière d'argile, 4 employés sont blessés (dont l'un gravement) par des projections de
09/05/1994 FRANCE 38 L'ISLE-D'ABEAU
pierres.
Un incendie se déclare dans un relais électrique situé sur le chantier d'une carrière. Deux ouvriers tentent de le maîtriser à
05/02/1994 FRANCE 69 VILLEURBANNE
l'aide d'un extincteur à poudre. A l'ouverture de la porte du relais, l'appel d'air crée un flash. Les deux hommes, blessés
par le souffle et par un projectile que l'un d'eux reçoit à hauteur du menton, sont hospitalisés
14/05/1993 FRANCE 28 CLOYES-SUR-LE-LOIR Des hydrocarbures infiltrés dans des matériaux en cours d'extraction polluent une ballastière (carrière).
A la suite du naufrage d'une barge, 500 l d'hydrocarbures se déversent dans la LOIRE. Des produits absorbants sont
10/08/1992 FRANCE 37 répandus sur la nappe polluante et un barrage est installé sur le fleuve.
Dans une carrière, le robinet de vidange d'une cuve de gazole reste ouvert après une livraison du carburant. 5 000 l
30/01/1991 FRANCE 29 POULDERGAT d'hydrocarbure se déversent sur le sol. Un talus de terre est mis en place et le captage de KERMARIA est fermé. 2 000 l
d'hydrocarbure se déversent dans la GOYEN tuant 3 t de truites dans la ferme piscicole de KERIVARCH
Annexe 3 : Document Santé Sécurité et autres consignes
Société DRC
CARRIERE DE NANCIBO
DOCUMENT DE SÉCURITÉ ET SANTÉ
(EXTRAIT)
VERSION juillet 2012
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 2 / 26
AVANT – PROPOS
Le présent document constitue le « DOCUMENT DE SÉCURITÉ ET SANTÉ » demandé par
l’article 4 du titre ʺRègles Généralesʺ (décret n° 95‐694 du 3 Mai 1995).
Ce document porte sur :
1. La détermination et lʹévaluation des risques auxquels le personnel est susceptible dʹêtre
exposé ;
2. Les mesures prises au niveau de la conception, de lʹutilisation et de lʹentretien des lieux de
travail et des équipements pour assurer la sécurité et la santé du personnel.
Le décret indique également que ce document doit préciser :
Les conditions de surveillance de chaque lieu de travail (nom du personnel désigné à cet
effet) et du personnel isolé (articles 21 et 22) ;
Les risques liés au travail au chantier (notamment ceux résultant dʹéventuels éboulements,
glissements de terrains ou chutes de blocs ou dʹobjet, de renversement ou de chutes
dʹengin ; ainsi que ceux engendrés par la présence simultanée, permanente ou temporaire
de piétons et dʹengins) (article 41) ;
Les conditions dʹexécution des travaux (article 41) ;
Les risques dʹéboulement ou de glissement de terrains et les risques de chute de blocs, la
nécessité de pouvoir assurer la surveillance et la purge (article 62) ;
La hauteur des fronts de taille et la pente des gradins du front (article 63) ;
La largeur minimale des banquettes (article 64).
Liste des abréviations
VP Véhicules sur pistes EL Électricité
TCH Travaux et Circulation en Hauteur EX Explosifs
RG Règles Générales ET Équipements de travail
BR Bruit EPI Équipements de protection Individuelle
EM Empoussiérage
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 3 / 26
SOMMAIRE
1. ORGANISATION DE L’EXPLOITATION ....................................................................................... 5
1.1. CONDUITE DE L’EXPLOITATION ........................................................................................................... 5
1.2. ORGANISATION .................................................................................................................................... 6
1.2.1. Organigramme dʹencadrement ............................................................................................. 6
1.2.2. Affectation du personnel… .................................................................................................... 7
1.3. MODE D’EXPLOITATION ....................................................................................................................... 9
1.3.1. Principales caractéristiques de l’exploitation ...................................................................... 7
1.3.2. Explosifs : commande, transport, foration, mise en œuvre… ........................................... 7
1.3.3. Engins : utilisation, entretien… ............................................................................................. 9
1.3.4. Traitement des matériaux : concassage ‐ criblage… ......................................................... 10
1.3.5. Plan de circulation et pistes.................................................................................................. 12
1.3.6. Opérations particulières ....................................................................................................... 15
1.3.8. Suivi journalier – Signalisation des anomalies .................................................................. 14
1.4. INTERVENTION D’ENTREPRISES EXTERIEURES ................................................................................. 15
2. SÉCURITÉ DU PERSONNEL ........................................................................................................... 16
2.1. RESPONSABILITES & OBLIGATIONS DU PERSONNEL ....................................................................... 16
2.2. RAPPEL DU DROIT DE RETRAIT .......................................................................................................... 16
2.3. ALARME, EVACUATION, SECOURS… ................................................................................................. 17
2.4. LES DOCUMENTS, DOSSIERS, PLANS ................................................................................................. 18
2.5. LES AUTORISATIONS SPECIFIQUES .................................................................................................... 19
2.6. LES SEANCES DE FORMATION ............................................................................................................ 19
2.7. L’INFORMATION DU PERSONNEL ...................................................................................................... 20
2.8. PLAN DE SECURITE INCENDIE ET EXERCICES .................................................................................... 20
2.9. CONTROLES ET VERIFICATIONS ........................................................................................................ 20
2.10. DISPOSITIFS DE SECURITE .................................................................................................................. 21
2.11. SIGNALISATION .................................................................................................................................. 21
2.12. SURVEILLANCE DES PERSONNES EXERÇANT LEUR FONCTION EN ISOLE ....................................... 22
2.13. RISQUES SPECIFIQUES AU SITE ET CONDITIONS D’EXECUTION DES TRAVAUX ............................ 22
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 4 / 26
3. LA SANTÉ SUR LE SITE ................................................................................................................... 23
3.1. SURVEILLANCE MEDICALE / VERIFICATION D’APTITUDE ............................................................... 23
3.2. EXPOSITION SONORE ET EMPOUSSIERAGE ....................................................................................... 23
3.3. INFORMATION SUR LA SANTE ............................................................................................................ 23
4. PRÉVENTION DES RISQUES ......................................................................................................... 24
4.1. DISPOSITIFS DE PREVENTION (BRUIT/ POUSSIERES) ....................................................................... 24
4.2. LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION .................................................................................................. 24
4.2.1. Protection générale ................................................................................................................ 24
4.2.2. Les équipements de protection individuelle ..................................................................... 24
5. HYGIÈNE CORPORELLE, VESTIMENTAIRE ET ALIMENTAIRE ......................................... 25
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 5 / 26
1. ORGANISATION DE L’EXPLOITATION
1.1. CONDUITE DE L’EXPLOITATION
L’exploitation sera conduite en conformité avec le Règlement Général des Industries Extractives
(R.G.I.E) institué par le décret du 7 mai 1980 modifié.
La Société DRC, dirigée par Monsieur Joseph GIRARD, se conformera à l’ensemble de ces
dispositions.
La Personne physique chargée de la Direction technique des travaux est Monsieur Joseph
GIRARD. Celui‐ci assure l’unicité de « commandement » sur l’ensemble des travaux et dispose
des moyens nécessaires pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs. Il veille à la tenue du
Registre d’avancement des travaux prescrits à l’article 67 du titre RG.
Les plans des travaux sont mis à jour tous les ans et communiqués à la DEAL.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 6 / 26
1.2. ORGANISATION
1.2.1. Organigramme d’encadrement
Directeur
2 Conducteurs 1 Exploitant
d’engins (accueil)
1 Mécanicien 1 Conducteur
d’engin
2 Manœuvres
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 7 / 26
1.3. MODE D’EXPLOITATION
1.3.1. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION
Moyens d’exploitation Abattage à l’explosif
Reprise à la pelle ou au chargeur
Transport par dumpers vers les installations
Concassage ‐ criblage ‐ lavage
Hauteur des fronts maximale autorisée 8 m
Pistes ‐ Largeurs de 6 à 12 m
- Priorité au véhicule en charge qu’il soit montant ou
descendant ,
‐ Lors des croisements dans les portions à voie unique, le
véhicule vide ou de service se range dans les garages prévus à cet
effet qu’ils soient à gauche ou à droite.
‐ Les pentes sont toutes inférieures à 15%. Les sections
comprises entre 10 et 15% sont signalées par panneaux. Dans
toutes les cas utiliser le frein moteur en conservant le rapport de
boîte de vitesse approprié et le ralentisseur et en dernier lieu le
frein de service au pied.
1.3.2. EXPLOSIFS : COMMANDE, TRANSPORT, FORATION, MISE EN ŒUVRE…
La commande des explosifs est effectuée en fonction du plan de tir afin d’ajuster au mieux les
approvisionnements aux besoins dans le respect de l’arrêté préfectoral n° XXXX et du certificat
d’acquisition délivré XXXXX.
Les quantités maximales suivantes pouvant être admises en une seule fois sur la carrière sont :
100 Kg d’explosifs de classe I ou V
25 détonateurs
200 m de cordeau détonant
Le forage des trous de mines et l’abattage de la roche à l’explosif sont effectués par le personnel
DRC habilité.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 8 / 26
La foration est réalisée par une foreuse conforme aux dispositions du titre ET2R.
Les produits explosifs sont acheminés par la société GUYANEXPLO sur le chantier depuis leur
dépôt.
Leur transport, réalisé conformément aux prescriptions de l’arrêté préfectoral n° XXXX relatif à
leur utilisation sur le site, se fait de la manière suivante :
réglementation RTMDR, et est muni du titre de circulation ADR N°0320002
Les plans de tirs seront réalisés par Directeur des travaux, ils sont ensuite archivés par le
responsable d’exploitation, accompagnés des bons de livraison, avec le registre entrée et sortie des
matières explosives
La mise en œuvre des explosifs (réalisation des tirs) est effectuée par les titulaires de l’Habilitation
à l’Emploi des Produits Explosifs, délivré par La Préfecture (habilitation liée à la durée des
fonctions dans l’entreprise). Par ailleurs la carrière disposera de deux boutefeux dûment formés et
recyclés. Des permis de tir nominatifs seront délivrés par le Directeur Technique Mr Joseph
GIRARD.
Les reliquats d’explosifs ou détonateurs sont détruits sur le chantier conformément aux
instructions du fournisseur.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 9 / 26
1.3.3. ENGINS : UTILISATION, ENTRETIEN…
Les engins utilisés sont les suivants :
Déboisage/Décapage
Extraction / Chargement
Fragmentation secondaire
Transport des matériaux
bruts d’abattage et de
découverte
Approvisionnement de la
trémie primaire
Chargement clients
Déstockage
Arrosage des pistes
Entretien des pistes
engin
Nettoyage et travaux divers
Travaux en hauteur
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 10 / 26
Le personnel affecté à la conduite des engins est titulaire du CACES (pour la catégorie de l’engin
concerné) (voir fiches du personnel). Chaque personne est titulaire d’une autorisation de conduite
délivrée par Monsieur Joseph GIRARD.
Les véhicules sur pistes sont conformes au titre VP du RGIE. Les fiches de vérifications des
conformités aux dispositions constructives sont archivées dans le « chapitre 2 annexe du manuel
du personnel encadrant ».
Les opérations d’entretien des engins sont réalisées par des prestataires externes placé sous la
responsabilité du responsable d’exploitation.
Le contrôle des organes conditionnant la sécurité de chaque véhicules sur piste est effectué par
cette même personne. Les fiches de contrôles internes sont archivées.
Les documents d’entretien des engins sont conservés au bureau.
Les opérations de bennage (sur stock et/ou en trémie) font l’objet d’une consigne spécifique
annexée au dossier de prescriptions « véhicules sur pistes ».
1.3.4. TRAITEMENT DES MATERIAUX : CONCASSAGE ‐ CRIBLAGE…
Les installations de traitement sont placées sous la responsabilité du responsable d’exploitation,
1.3.4.1 Les machines en général
Toutes les machines sont utilisées et protégées conformément au dossier de prescriptions
« équipements de travail ».
Le personnel est informé des risques et conditions d’utilisation de ces machines au moyen des
dossiers de prescriptions « ET ».
L’entretien du matériel est assuré par le service entretien concassage encadré par le responsable
Le contrôle des dispositifs de sécurité des équipements de travail des arrêts d’urgence sera réalisé
tous les 6 mois; des fiches de vérification seront alors établies.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 11 / 26
Chaque machine dispose d’un d’accès pour les opérations courantes de maintenance ou
d’entretien. A défaut, le personnel utilise la nacelle élévatrice se trouvant en permanence sur le
site.
En l’absence de ces deux moyens, le personnel a l’obligation d’utiliser les harnais de sécurité mis à
leur disposition, stockés au magasin de l’entreprise.
Le personnel utilisant les harnais suit une formation assurée par PREVENCEM.
Chaque poste de commande est équipé d’un arrêt général contrôlé hebdomadairement par le
responsable d’exploitation.
1.3.4.2 Les silos, trémies, convoyeurs à bandes
En plus des dispositions du titre ET, deux consignes sont établies et soumises à l’approbation de
la DEAL :
L’une concerne les silos et trémies ;
L’autre, les convoyeurs à bandes.
Le personnel utilisant ces matériels est informé du contenu de ces consignes au cours de séances
d’information à la sécurité qui sont animées soit par PREVENCEM soit par le personnel encadrant
de la société Antillaise de Granulats.
L’interdiction de s’approcher voir de pénétrer dans la trémie de recette du concasseur primaire est
signalée en amont de la rampe d’accès par une signalisation par pictogramme. Le personnel est
informé des dangers spécifiques et des moyens de protection à respecter.
1.3.4.3 Opérations de levage, manutentions…
Les opérations de levage sont réalisées conformément au dossier de prescription ET2R
équipements de travail concourant au levage des charges.
Les manutentions légères sont réalisées au moyen des équipements de levage (palan, pont
roulant…) de l’entreprise, certifiés CE.
Pour les manutentions lourdes, il est fait appel à une entreprise extérieure spécialisée dans le
levage.
Contrôle du matériel :
Le matériel de levage et d’élingage est contrôlé une fois par an par la SOCOTEC ;
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 12 / 26
La vérification interne du matériel est confiée au responsable d’exploitation qui a le devoir de
réformer tout équipement défectueux ou détérioré.
PREVENCEM l’assiste dans cette opération une fois par an.
1.3.4.4 Opérations d’élévation de personne
En dehors des accès aménagés (passerelle et plates‐formes de travail), les opérations d’élévation
de personne sont réalisées conformément au dossier de prescription définissant les conditions
d’emploi de la nacelle élévatrices (DP ET2R)
La nacelle doit être utilisée uniquement par le personnel formé, titulaire du CACES
correspondant, et détenteur de l’autorisation de conduite délivrée par Monsieur Joseph
GIRARD.
Contrôle du matériel :
La vérification interne du matériel est confiée au responsable d’exploitation qui a le devoir de
contrôler la machine avant chaque utilisation.
Pour les élévations de personne au‐delà de la capacité de la nacelle d’entreprise, il sera fait appel à
une société extérieure spécialisée.
1.3.5. PLAN DE CIRCULATION ET PISTES
Un plan de circulation est établi. Il comporte trois parties distinctes :
1) La zone d’exploitation carrière réservée au personnel d’exploitation ; elle démarre à la
côte 110 et est maternalisée par un panneau « interdit aux piétons »
2) La zone de circulation « clients » avec indication des accès autorisés et interdits, et des
règles de priorité.
3) Les zones d’installations interdites à toute personne non autorisée et où le port du casque
et E.P.I en général est obligatoire. Des panneaux « machines en mouvement » et « accès
réservé » sont placés sur le coté des voies d’accès à l’entrée de ces zones.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 13 / 26
L’ensemble du plan est mis à jour en fonction des modifications par Monsieur Joseph GIRARD.
Le plan de circulation est affiché à l’entrée du site, en amont du local bascule. Les clients réguliers
sont informés des dispositions à respecter au moyen d’un protocole de chargement ‐
déchargement mis en place par extension des dispositions réglementaires du Code du Travail.
Le personnel est informé au moyen du livret « sécurité – environnement » qui leur est transmis.
La même procédure est appliquée pour le personnel des entreprises extérieures intervenantes.
Les pistes sont régulièrement entretenues et nivelées au moyen d’une niveleuse sur pneu.
L’entretien des pistes est organisé par le responsable de travaux.
L’arrosage des pistes, pour la limitation des envols de poussières, est réalisé en continu sur
l’ensemble du circuit de circulation au moyen d’un réseau d’aspersion fixe ; les parties non
couvertes par ce dernier sont humidifiées au moyen d’un camion citerne RENAULT spécialment
dédié.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 14 / 26
1.3.6. OPERATIONS PARTICULIERES
1.3.6.1 Purge des fronts
La purge des fronts de taille est réalisée à la pelle sur chenille conformément à la consigne établie,
sous la responsabilité du Directeur Technique des Travaux. Ces travaux sont surveillés par le
responsable des travaux.
1.3.6.2 Les interventions d’ordre électrique ou à proximité d’installations électriques
Les interventions d’ordre électriques ou à proximité d’installations électriques sont confiées à du
personnel titulaire d’une habilitation électrique délivrée par SOCOTEC ; il s’agit de monsieur :
Le responsable de travaux : habilité H0 /HTA – B2‐ BR/BTA
Le responsable d’exploitation : habilité UTE C 18‐510 HT/BT
Quelle que soit la nature des travaux électriques, les règles de sécurité à respecter sont contenues
dans le dossier de prescriptions « électricité ».
La consignation électrique des installations ou machines avant intervention ne peut être effectuée
que par le personnel habilité mentionné ci‐dessus. La procédure de consignation est décrite dans
le livret « sécurité – environnement ».
Les interventions électriques dépassant le niveau de compétence et d’habilitation du personnel de
DRC sont confiées à des entreprises extérieures spécialisées.
1.3.7. SUIVI JOURNALIER – SIGNALISATION DES ANOMALIES
L’ensemble du personnel établit un rapport journalier d’activité permettant également de signaler
toute anomalie constatée au cours de la journée en ce qui concerne : les engins, les machines, les
pistes…
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 15 / 26
1.4. INTERVENTION D’ENTREPRISES EXTÉRIEURES
Ces entreprises extérieures intervenant sur le site sont gérées conformément aux dispositions du
titre EE2R du RGIE.
Le responsable des travaux et le responsable d’exploitation sont chargés :
de la mise en application de ces dispositions ;
de l’accueil des entreprises ;
de la rédaction des plans de prévention spécifiques avant toute intervention.
Les entreprises extérieures intervenant de manière permanente sont les suivantes :
Entreprises Opérations
1) Interventions électriques
2) Entretien des engins
3) Déstockage
4) Découverte
5) Terrassement
6) Nettoyage Chantier/ VRD
7) Entretien clim.
Un plan de prévention annuel est établi pour celles qui atteignent 400h/an.
Certaines opérations ponctuelles peuvent également être confiées à des entreprises extérieures :
Les travaux de réparation et intervention d’ordre électrique ;
Chaudronnerie ;
Mécanique engin ;
Levage…
En fonction de la nature et de la durée des ces opérations, il est établi soit un plan de prévention,
soit un permis de travail. Ces documents sont rédigés par Monsieur Joseph GIRARD assisté par
les responsable d’exploitation.
L’intervention de toute entreprise extérieure, fait l’objet d’une déclaration préalable à la DEAL.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 16 / 26
2. SÉCURITÉ DU PERSONNEL
2.1. RESPONSABILITÉS & OBLIGATIONS DU PERSONNEL
« Conformément aux instructions qui lui sont données par lʹexploitant, il incombe à chaque personne
de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé, ainsi
que celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions au travail ». (art. 13, 5°
du titre RG)
« Le personnel doit, conformément à la formation et aux instructions quʹil a reçues (art. 13, 6° du
titre RG) :
utiliser correctement :
les machines, appareils, outils, substances dangereuses, équipements de transport et autres
moyens ;
lʹéquipement de protection individuelle mis à sa disposition et, après utilisation, le ranger à sa
place ;
ne pas mettre hors service, ne pas changer ou déplacer arbitrairement les dispositifs de sécurité
propres notamment aux machines, appareils, outils, installations, bâtiments et utiliser de tels
dispositifs de sécurité correctement ;
concourir avec lʹexploitant et les agents ayant une fonction spécifique en matière de protection de la
sécurité et de la santé des personnes, aussi longtemps que nécessaire, pour permettre, dʹune part,
lʹaccomplissement de toutes les tâches ou exigences imposées par le préfet, dʹautre part, à lʹexploitant
dʹassurer, que le milieu et les conditions de travail sont sûrs et sans risque. »
« Le personnel doit signaler immédiatement, à lʹexploitant et aux personnes ayant une fonction
spécifique en matière de protection de la sécurité et de la santé des personnes (art. 13, 6° du titre RG) :
toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser quʹelle présente un danger grave et
imminent ;
ainsi que toute défectuosité constatée dans les systèmes de protection. »
2.2. RAPPEL DU DROIT DE RETRAIT
(art. 14 du titre RG)
« Une personne qui, en cas de danger grave et imminent ne pouvant être évité, sʹéloigne dʹune zone
dangereuse ne doit en subir aucun préjudice et doit être protégée contre toutes conséquences
dommageables et injustifiées ».
« lʹexploitant doit faire en sorte que toute personne, en cas de danger grave et imminent pour elle‐
même ou pour toute autre personne, à défaut de pouvoir contacter le supérieur hiérarchique
compétent, soit en mesure de prendre, compte tenu de ses connaissances et des moyens techniques à
sa disposition, les mesures appropriées pour éviter les conséquences dʹun tel danger.
Son action ne doit entraîner pour elle aucun préjudice, à moins quʹelle nʹait agi de manière
inconsidérée ou quʹelle ait commis une négligence lourde ».
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 17 / 26
2.3. ALARME, ÉVACUATION, SECOURS…
Un poste téléphonique est mis à la disposition du personnel devant la bascule. La liste des
numéros qui y est affichée permet de déclencher les secours externes.
Principaux numéros de téléphone :
La Mairie : Tél : 05 94 28 00 00
La Gendarmerie Tél : 05 94 27 08 90
DEAL Tél : 05 94 29 75 30
Les pompiers : Tél : 18
SAMU : Tél : 15
La procédure d’alerte suivante est affichée à proximité de chaque poste téléphonique
Procédure en cas dʹaccident grave :
Composez le 18 (pompiers) et dites
1. Ici carrière de DRC.
Téléphone
2. Précisez :
la nature de l’accident ‐ Par exemple : éboulement, asphyxie, chute...
la position du blessé ‐ le blessé est au sol, dans une fouille...
s’il y a nécessité de dégagement
3. Signalez le nombre des blessés et leur état
Ex : 1 blessé qui saigne beaucoup et qui ne parle pas
4. Fixer un point de rendez‐vous ‐ Et envoyez quelqu’un à ce point pour guider les
secours
5. Ne pas raccrocher le premier ‐ Faites répéter le message.
Cas particulier : En présence d’un électrocuté : Les consignes sont affichées sur toutes les
armoires électriques.
1. Couper l’interrupteur général avant toute intervention
2. Pratiquer la réanimation
3. Prévenir immédiatement l’électricien
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 18 / 26
Dans tous les cas
1. Couvrir le blessé
2. Ne jamais déplacer un blessé sauf si la situation le met en danger ;
3. Ne jamais donner à boire à un blessé.
Les accidents graves sont portés à la connaissance de la DEAL :
Monsieur TEXIER, 05.94.29.75.53
Les sauveteurs secouristes du travail (SST) sur le site sont :
XXXXXX
2.4. LES DOCUMENTS, DOSSIERS, PLANS
La liste des documents à tenir à jour figure dans « le manuel du personnel encadrant ». En
résumé, sont tenus à jours les documents suivants :
Les dossiers de prescriptions (véhicules sur pistes, travail et circulation en hauteur,
électricité, explosifs, équipements de protection individuelles, équipements de travail) ;
Les consignes : silos et trémies, convoyeurs à bande ;
Le présent document de sécurité & santé ;
Les documents d’entretien des engins ;
Les documents de maintenance des équipements de travail ;
Les plans de prévention (EE) ;
Le plan de circulation au sein du site ;
Les registres et rapports de contrôles techniques.
Pour tous travaux, l’ensemble du personnel doit se référer au présent document (ainsi qu’aux
dossiers de prescriptions qui le complètent)
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 19 / 26
2.5. LES AUTORISATIONS SPÉCIFIQUES
Des autorisations de conduite sont délivrées (et renouvelées tout les ans) aux conducteurs
dʹengins.
Le permis de tir du boutefeu est renouvelé tous les 3 ans.
Les habilitations électriques sont renouvelées toutes les années.
Un permis de travail est donné pour le traitement d’un risque particulier signalé dans le cadre de
la mise en œuvre du droit de retrait.
2.6. LES SÉANCES DE FORMATION
Des séances annuelles sont organisées pour l’ensemble du personnel. Les formations portent :
Sur le thème général de la ʺsécurité & santéʺ (formation complétée par des exercices de
sécurité destinés à vérifier leur aptitude au maniement ou au fonctionnement et à
lʹutilisation des équipements de premiers secours et de sauvetage )
Le port des EPI
Les risques liés à l’utilisation des équipements de travail
Les risques liés à l’utilisation des véhicules sur piste
Selon leur affectation et les taches de travail à accomplir, des formations spécifiques sont
dispensées conformément aux fiches de postes correspondant au profil de chaque salarié.
Les formations spécifiques concernent :
Le transport de matières dangereuses (ex. explosifs) ;
Le personnel de conduite des VP, nacelle, engin de levage : CACES
Les boutefeux : le maintien annuel de leur connaissance est réalisé par un formation
provenant des établissements TITANOBEL.
Les secouristes (Les sauveteurs secouristes du travail (SST) sont recyclés chaque année)
L’ électricien (habilitation électrique)
Le personnel effectuant des manutentions manuelles de charges (gestes et postures)
L’utilisation des moyens de lutte incendie.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 20 / 26
2.7. L’INFORMATION DU PERSONNEL
Les dossiers de prescriptions et consignes établis conformément au RGIE sont communiqués et
commentés au personnel concerné, en fonction de leur affectation et des taches de travail à
accomplir.
L’attention du personnel est tout particulièrement attirée sur :
la tenue de travail ;
l’obligation du port des protections individuelles telles que chaussures de sécurité,
casques, protections auditives ..... ;
les risques et conditions d’utilisation des équipements de travail (en particuliers ceux liés
aux convoyeurs à bandes, silos, trémies…).
Un livret « sécurité – environnement » est remis à l’ensemble du personnel.
L’information du personnel est complétée par les moyens mis en œuvre dans les cas d’incendie,
d’accident, de manipulation de charges lourdes.
2.8. PLAN DE SÉCURITÉ INCENDIE ET EXERCICES
La carrière dispose d’un réseau d’extincteurs qui représentent les moyens de lutte « incendie ».
Ces matériels sont vérifiés une fois par an.
Le plan de sécurité incendie est commenté au personnel et affiché aux tableaux réservés à cet effet.
Des exercices (utilisation des moyens de lutte incendie) sont organisés à intervalles réguliers.
Une information particulière est réalisée pour les feux d’origine électrique. Les services d’un
organisme spécialisé sont utilisés pour l’organisation de ces formations.
2.9. CONTRÔLES ET VÉRIFICATIONS
Les vérifications périodiques portent sur :
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 21 / 26
les moyens de protection contre les chutes (annuelle/interne)
les équipements de protection individuelle (annuelle/interne)
les caractéristiques électriques de mise à feu (vérification annuelle externe) : l’exploseur est
contrôlé une fois par an. Les fiches de contrôles sont archivées dans le classeur « manuel du
personnel encadrant – chapitre 2 – annexes »
les installations électriques (vérification annuelle externe) ;
les équipements de travail (vérification annuelle externe) ;
les équipements de travail mobiles (vérification annuelle externe)
les équipements de travail servant au levage des charges (vérification annuelle et
semestrielle externe)
les moyens destinés à éviter la propagation des poussières (annuelle/interne/externe)
les moyens de lutte contre l’incendie (vérification annuelle externe) ;
les appareils à pression (vérification annuelle externe) ;
2.10. DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ
Les dispositifs de sécurité sur le site sont :
Les barrières : entrée du site, pont bascule, parking ;
Les clôtures : autour de la zone d’exploitation, autour des bassins de décantation ;
Les dispositifs difficilement franchissables (merlon) ;
Les dispositifs de lutte contre lʹincendie (extincteurs).
2.11. SIGNALISATION
Les pancartes (à lʹentrée du site et tout autour du site) ;
La signalisation des pistes et des différentes zones du site.
Les panneaux et pictogrammes de dangers, d’interdiction ou d’obligation autours des
équipements de travail de l’installation de concassage criblage
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 22 / 26
2.12. SURVEILLANCE DES PERSONNES EXERÇANT LEUR
FONCTION EN ISOLÉ
Il nʹy a personne qui travaille en ʺisoléʺ. Le personnel travaillant en carrière est en liaison radio
avec le responsable de carrière
3. LA SANTÉ SUR LE SITE
3.1. SURVEILLANCE MEDICALE / VÉRIFICATION D’APTITUDE
Avant d’être affecté, tout nouvel embauché fait l’objet d’une visite d’aptitude (par la médecine du
travail ) spécifique au poste de travail.
Chaque année, lʹensemble du personnel est soumis à une nouvelle visite réalisée parce même
service vérifiant les aptitudes.
Une attention particulière est apportée aux travailleurs exposés à des travaux en milieux bruyants
et/ou empoussiérés, ainsi qu’au personnel affecté à la conduite de la nacelle élévatrice de
personne.
3.2. EXPOSITION SONORE, EMPOUSSIÉRAGE ET VIBRATION
Des mesures d’exposition sonore du personnel aux différents postes de travail sont effectuées
tous les 3 ans. Le personnel est informé des résultats de ces mesures qui sont transmises au
médecin du travail.
Des mesures d’exposition aux poussières sont réalisées tous les ans.
Des mesures d’exposition au vibration ont été effectuées courant 2009
3.3. INFORMATION SUR LA SANTÉ
Les risques pour la santé (notamment ceux résultats de l’exposition sonore et/ou de
l’empoussiérage) et les moyens de préventions sont :
développés dans les fiches de poste ;
résumés dans le livret « sécurité – environnement ».
Des dossiers de prescriptions « Bruit » et « Empoussiérage » sont réalisés pour communiquer au
personnel les informations les concernant.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 24 / 26
4. PRÉVENTION DES RISQUES
4.1. DISPOSITIFS DE PRÉVENTION (BRUIT/ POUSSIÈRES)
Les émissions de poussières sont réduites par la mise en œuvre des moyens suivants :
Au niveau des pistes, des aires de circulation « clients » : arrosage par un camion citerne ;
Au niveau des installations de traitement :
Brumisation en jetée des convoyeurs ;
Capotage des cribles de traitement à sec ;
Capotage des convoyeurs de traitement à sec ;
Au moment de la foration : aspiration par captage et dépoussiérage.
Les engins et appareils utilisés sont conformes aux normes en vigueur sur le bruit.
4.2. LES ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION
4.2.1. PROTECTION GENERALE
De manière générale, l’entreprise privilégie les dispositifs de protection collective.
4.2.2. LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Des équipements de protection (casques, chaussures de sécurité,...) sont donnés au personnel en
fonction des risques auxquels ils sont exposés. Ces EPI sont disponibles au bureau bascule.
Les conditions d’emploi, de délivrance, de renouvellement et de vérification sont précisées dans le
dossier de prescriptions « EPI ».
D’autre part, l’utilisation d’un dispositif réflectorisé est imposée à tout piéton se trouvant sur une
piste (ou à proximité) lorsque la circulation des véhicules nécessite lʹutilisation de leur éclairage.
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 25 / 26
5. HYGIÈNE CORPORELLE, VESTIMENTAIRE ET ALIMENTAIRE
L’hygiène corporelle et Les vêtements de protection sont remis au personnel par
vestimentaire est un l’entreprise. Ils sont confortables, adaptés aux risques
santé Le conseil de Changer fréquemment et de nettoyer les vêtements de
de confort au travail protection est dispensé au personnel au cours des séances
de sécurité d’information. Ils peuvent être imprégnés de poussières... ( il
vêtements et vêtements en matière synthétique).
L’hygiène alimentaire La composition des repas doit être équilibrée : un réfectoire
est également un permet aux membres du personnel de prendre des repas
élément : chauds durant la pause.
de protection de la La consommation excessive de boissons alcoolisées est un facteur
santé bien connu de risques d’accidents et un élément de
de confort au travail détérioration de la santé :
interdite et sévèrement sanctionnée ;
en fonction de la nature du travail et des conditions
atmosphériques).
La quantité journalière de boissons alcoolisées
autorisées pendant le repas de midi au réfectoire est de :
0,20 litre par jour de bière
ou 0,25 litres par jour de vin 10°
Document de Sécurité & Santé DRC Version juillet 2012 26 / 26
Il est interdit de transporter plus que la quantité de
carrière
DOSSIER DE PRESCRIPTIONS
EXPLOSIFS - MINAGE
SOCIETE : DRC
1.3 - Il est
interdit de fumer
à proximité des
produits explosifs
pendant leur manipulation,
leur transport et
leur mise en oeuvre
1.4- Dès que l’explosif n’est plus en dépôt (ou entrepôt), il doit toujours être
sous surveillance humaine : celle-ci est organisée par Mr GIRARD.
NOTA : Une procédure de Tir spécifique est en place sur le site de la DRC
Dans le cas d’une utilisation dès réception, les quantités de produits explosifs
commandés devront être utilisés dans la journée (sinon, prévoir des
dispositions pour garantir la sécurité et la protection contre le vol). Ainsi le site sera gardé
tant que le tir n’aura pas eu lieu.
2.2 - Les produits explosifs non utilisés doivent être réintégrés dans leur dépôt
(ou entrepôt pour travaux souterrains).
2.3 - Le boutefeu doit tenir à jour le document sur lequel sont reportés :
2.4/1 - Hors période d’activité normale, les accès au jour doivent être fermés (sans objet)
par un dispositif offrant une grande résistance à l’effraction.
2.4/3 - La gestion des entrepôts intermédiaires est réalisé par M. ..( sans objet ).............
qui note les entrées et sorties au moins 1 fois par jour. Ce document doit
être visé périodiquement. Seuls les boutefeux peuvent enlever des
produits explosifs, ils gèrent les entrepôts de chantier.
L’accès aux entrepôts intermédiaires ne peut être effectué que par MM.....( sans objet )........
La mise en oeuvre
ne peut être effectuée que
par un boutefeu titulaire
d’un permis de tir
délivré par l’exploitant
(ce permis doit être renouvelé
tous les 3 ans).
Si un véhicule sur piste est utilisé pour la mise en oeuvre des produits explosifs, ses masses
métalliques doivent être mises à la terre.
Avant le chargement , le boutefeu doit s’assurer que la section des trous est
suffisante sur toute sa longueur pour permettre l’introduction de la charge sans
risque de détérioration.
Le conditionnement des produits explosifs ne doit pas être modifié (sauf l’amorçage ou
si décision d’agrément le prévoit).
La conception et la préparation des charges-amorces doivent être telles que les détonateurs soient
protégés des chocs, qu’ils ne puissent pas de désolidariser de ladite charge et que les fils ou tubes de
transmission de la détonation ne soient pas détériorés. La descente doit éviter leur chute.
Le chargement des trous de mines ne sera entrepris que si toutes les opérations
aboutissant au tir peuvent se succéder sans interruption.
L’accès aux trous de mines dont le chargement est terminé doit être interdit à toute
personne autre que le boutefeu, ses aides et le personnel de surveillance.
Le chargement de cartouches en chute libre est interdit dans la partie d’un trou de
mine contenant de l’eau ou de la boue lorsque l’explosif n’est pas suffisamment
dense et résistant à l’eau.
Les extrémités des fils de détonateurs électriques doivent être protégés par un isolant
jusqu’au raccordement au circuit de tir. Lorsque l’influence de courants induits est à
craindre, les fils doivent être accolés ou torsadés.
Les détonateurs électriques utilisés dans une même volée doivent provenir du
même fabricant et posséder des têtes d’allumage identiques.
La ligne de tir doit être amenée jusqu’à proximité immédiate du front. Il ne doit
jamais y avoir liaison électrique avec la terre. Elle doit être vérifiée visuellement
avant chaque utilisation. Ses extrémités doivent être court-circuitées et isolées
lorsqu’elle n’est pas raccordée.
Avant tout emploi d’un lot de mèche, M...( sans objet )...procédera (et le notera) à
des essais, sur chaque fourniture, de la vitesse de propagation de la
combustion d’au moins 1 pour 1 000 de la longueur totale des mèches de chaque
lot (au moins 90 secondes par mètre).
La longueur de la mèche
sera toujours supérieure
à 1 mètre entre
le point d’allumage et
le bord extérieur du trou
(ou l’avant de la charge
en extérieur).
Le nombre des mèches allumées dans une même volée est limité à cinq.
- annoncer le tir
par un signal spécifique =
Klaxon continu du dumper
perceptible et connu
du personnel concerné
Pendant trois minutes au moins (à augmenter s’il reste des fumées) aucune
personne ne doit pénétrer dans la zone dangereuse dont l’interdiction
d’accès est maintenue.
S’il n’y a aucune anomalie, le boutefeu lève l’interdiction d’accès (par un signal
différent du premier) : 3 coups brefs du klaxon du dumper.
S’il y a une (ou des) anomalie, il faut la résoudre avant de lever l’interdiction
d’accès (ou mettre l’anomalie sous surveillance).
Information de (ou des) l’anomalie aux personnes ayant à intervenir sur les
lieux concernés.
5.5 - Tir électrique
Les produits explosifs détériorés, suspects (retrouvés dans les déblais ou dont l’emballage semble
douteux, de la dynamite qui exsude, etc.) ou dont la date d’emploi est dépassée ne doivent pas être
utilisés.
Ils seront remis au fournisseur ou détruits conformément aux indications suivantes : (remis par le
fournisseur).
La certification est délivrée par un laboratoire agréé par le Ministre chargé des
mines. Le certificat doit préciser , le cas échéant, les conditions spéciales
d’utilisation du matériel. M.. Sylvio CHARINI contrôlera ces certifications.
La ligne de tir doit être conçue et dimensionnée en fonction des services à assurer
(Résistance , isolement vérifié visuellement avant chaque utilisation).
Un incident du tir doit être résolu ou mis sous surveillance: (raté fond de trou,
culot.............).
Un fond de trou peut être nettoyé à l’eau (et seulement à l’eau) si possible, il est
interdit de l’approfondir.
DOSSIER DE PRESCRIPTIONS
VIBRATIONS
(Décret n°2009-781 du 23 juin 2009)
Site de Nancibo
Entreprise DRC
2 ) de la durée d’exposition :
Plus la durée d’exposition aux vibrations est grande, plus le risque est important :
Si un opérateur est assis sur un siège d’un véhicule ou s’il se tient debout sur une
plateforme qui vibre, ce mouvement est transféré au corps du conducteur. Dans
ce cas, on parle des vibrations globales du corps ou
vibrations corps complet.
Principaux risques:
Pendant une crise de blancheur, l’ouvrier concerné peut connaître une perte
complète de sensation tactile et de dextérité manuelle, qui peut interférer avec
le travail à accomplir et accroître le risque de blessure grave par suite d’un
accident.
Toutes les maladies liées aux vibrations mains-bras sont répertoriées dans le
tableau n°69 des maladies professionnelles.
Principaux risques:
4 – COMMENT SE PROTEGER ?
A ADAPTER AU SITE
Pour vous protéger au maximum des vibrations, les mesures suivantes ont été
prises :
Evaluation du risque. Des mesures de vibrations ont été réalisées …
Mise en place de limitations de vitesse…
Passage en enrobé des pistes….(à préciser si nécessaire)
Surveillance de l’état des pistes :.. (à préciser si nécessaire)
Utilisation d’une niveleuse pour conserver des pistes en bon état
Parc engins récent
Organisation du travail : les conducteurs conduisent en alternance les… (exemple
chargeurs et dumpers).
Prise en compte du risque vibrations lors de l’achat d’engins
Contrôle régulier de l’état et de la pression des pneumatiques
Contrôle régulier des amortisseurs, paliers, engrenages,…
Contrôle fréquent du siège et remplacement si nécessaire. Recherche de siège
plus efficace lors du remplacement. Siège avec un sens supplémentaire
d’amortissement.
Attention portée sur le minage pour limiter la blocométrie et l’usage du BRH
Exposition aux vibrations limitée à X heures par jour
Formation à l’utilisation du siège lors de l’acquisition de nouveaux engins
… (liste non exhaustive)
COMPORTEMENT :
Conduite souple.
Respect des limitations de vitesse indiquées sur site. XX
Adaptez votre vitesse selon l’état des pistes.
SIEGE
Prévenir votre direction si votre siège est défectueux :
jeux dans la fixation ou dans le siège, compresseur en
panne, coussin ou dossier endommagé.
Siège mécanique :
Réglez la molette sur votre poids.
Attention, le système est parfois
défaillant. Si vous arrivez trop souvent
en butée basse ou haute, revoir le
réglage.
Siège pneumatique :
Appuyez sur le bouton pour gonfler le
siège et tirez pour le dégonfler.
Si vous arrivez trop souvent en butée
basse ou haute, revoir le réglage.
Si une fois réglé, vous ètes trop près ou trop loin des pédales, n’oubliez pas que
vous pouvez avancer ou reculer le siège.
Dans le cas présent, le siège NEUF mal réglé a amplifié les vibrations de 25 % !!!
A ADAPTER AU SITE
Pour vous protéger au maximum des vibrations, les mesures suivantes ont été
prises :
Evaluation du risque. Des mesures de vibrations ont été réalisées …
Prise en compte du risque vibrations lors de l’achat et du montage des cribles et
broyeurs…. (préciser si nécessaire)
Limitation de la circulation en marche dans les installations par la mise en place
de caméras et/ou de sonde
Eloignement du poste de commande
Réduction des vibrations dans le poste de commande par la mise en place de
silent-bloc entre le plancher et la cabine
Installation de siège au poste (précisé) qui réduise les vibrations
Signalisation des zones qui vibrent le plus
Exposition aux vibrations limitée à X heures par jour
… (liste non exhaustive)
Evitez de rester dans les zones les plus exposées aux vibrations (cribles et
broyeurs en marche). Si vous avez à circuler dans les installations en marche,
privillégiez les chemins qui passent au plus loin de ces équipements.
A ADAPTER AU SITE
L’évaluation des risques à permis d’écarter le risque lié aux vibrations transmises
aux mains et aux bras (justification : pas d’utilisation d’équipement portatif
vibrant sur des durées significatives, exposition mesurée inférieure à la valeur
déclenchant l’action de prévention…)
OU
Pour vous protéger au maximum des vibrations transmises aux mains et aux bras,
les mesures suivantes ont été prises :
Evaluation du risque. Des mesures de vibrations ont été réalisées …
Planification du travail pour éviter les longues périodes d’utilisation des
équipements vibrants
Suppression (ou limitation) de la foration manuelle
Prise en compte du risque vibrations lors de l’achat des équipements portatifs ….
(préciser : foreuse manuelle, bouchardeuse, ponceuse, marteau piqueur,
meuleuse, clé à choc…)
Contrôle régulier de l’état des équipements
Travail dans des ateliers chauffés l’hiver (le froid accentue le risque de
blanchiments des doigts).
Date de mise à jour : 02/09/2009
Version 1 Page 11/12
VIB- Dossier de prescription s1 - 20090828
5 - SURVEILLANCE MEDICALE :
En annexe de ce DP.
DE PRESCRIPTIONS
à l’usage du conducteur
de BULL
Avant de commencer votre journée de travail, il est nécessaire de procéder à un certain nombre
d’opérations :
20/06/14 1/6
REGLES D’ENTRETIEN
ENTRETIEN PERIODICITE
- Remplacement des filtres à huiles moteur et gasoil tous les 250 heures
20/06/14 2/6
CHARGEMENT AU FRONT DE TAILLE
autres .Tenez éloigné des fronts de taille lors des fortes pluie
.........................................................
20/06/14 3/6
MISE A L’ARRET
Placez votre engin de manière à ce que sa présence ne constitue pas une gène pour les autres
véhicules
Stationner de préférence adossé à un obstacle pour que le départ s’effectue EN MARCHE AVANT
EN CAS DE PANNE
Baliser votre engin qui peut constituer un obstacle pour les autres
20/06/14 4/6
TRANSPORT DE PERSONNEL
20/06/14 5/6
Gardez toute votre attention pour le
travail, la prudence du conducteur peut
éviter des accidents
Ex : Travaux et circulation en Piste qui domine un front d’abattage Protection des aplombs par
élévation merlons ou blocs de dimensions
Présence d’une ligne haute tension supérieures à ½ diamètre de roue
la plus grande
Piste aboutissant à un chantier
...................................................
(voir notice constructeur)
20/06/14 6/6
DOSSIER
DE PRESCRIPTIONS
à l’usage du conducteur du
Avant de commencer votre journée de travail, il est nécessaire de procéder à un certain nombre
d’opérations :
PENSEZ A LA VISIBILITE :
Nettoyez les surfaces vitrées de la cabine et vérifiez le
réglage des rétroviseurs
VOUS DEVEZ :
20/06/14 1/7
REGLES D’ENTRETIEN
à effectuer par Monsieur le Responsable de l’entretien afin de conserver votre dumper en bon état de
marche, vous devez (faire) effectuer périodiquement : (voir notice
constructeur).
ENTRETIEN PERIODICITE
- Contrôle de l’efficacité du
freinage ......................................... “ Signaler par le conducteur de l'engin.
- Contrôler le fonctionnement du
dispositif de direction ................…. “ Signaler par le conducteur de l'engin
- Autres Pour les trois dernier poste de contrôle et aussi effectuer par les mécanicien de poste chaque
jour à la mise en route
.................................................….. ........................................................
.................................................….. ........................................................
- la date
- le nombre d’heures de marche
- le nom de l’intervenant
- remarques éventuelles
- les opérations effectuées
- autre ........................................
20/06/14 2/7
REGLES DE
CIRCULATION
VOUS DEVEZ DANS TOUS LES CAS RESPECTER LA SIGNALISATION PRESENTE DANS LA
CARRIERE
Sur la carrière, la vitesse maximale autorisée est de .15.km/h toutefois cette vitesse doit être réduite aux
passages suivants (voir plan)
Sur les accès empruntés par la clientèle lors des croisements
........................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
Vous ne pouvez emprunter une piste inondée que si elle est balisée et si la
hauteur d’eau permet de circuler sans danger. (il vous faut pour cela l’accord
de Monsieur GIRARD. responsable de la carrière)
Sitôt que les conditions de visibilité deviennent médiocre, allumez vos feux afin de signaler la
présence de votre engin.
Pour croiser un autre véhicule, vous devez ralentir et vous assurer que la largeur de la piste autorise le
croisement sans difficulté.
Lorsque vous suivez un autre véhicule, vous devez respecter une distance minimale de 20 M vous ne
pouvez effectuer un dépassement seulement lorsque les vitesses respectives sont extrêmement
différentes et que la visibilité, la largeur et l’état de la piste le permettent.
Dans les zones de production ou vous risquez de rencontrer des piétons, redoubler d’attention.
20/06/14 3/7
TRANSPORT DE PERSONNEL
EX. Carrière de NANCIBO Piste qui domine un front Se tenir éloigné du coté abrupt
d’abattage. de la piste
................................................
Présence d’une ligne haute
................................................. tension. Distance de sécurité à respecter.
20/06/14 4/7
REGLES GENERALES D’UTILISATION
CHARGEMENT EN CARRIERE :
Les consignes de positionnement qui suivent ont été définies par le chef de
carrière et doivent être appliquées par le conducteur de l’engin de chargement :
Ex.1 Ex.2
EN REGLE GENERALE
20/06/14 5/7
autre ................................................
REGLES DE BENNAGE
VEILLER A CE QUE LES ROUES AR SOIENT EN BUTEE SUR LE BUTOIR ET QUE LES POINTS
D’APPUI AU SOL SOIENT STABLES ET AU MEME NIVEAU.
Les manœuvres de recul doivent être signalées par un avertisseur sonore ou à feux
clignotants. Si ce dispositif venait à être défectueux, signalez-le immédiatement à Monsieur GIRARD
Assurez vous que le chargement peut être reçu sans débordement par le point de réception (trémie,
alimentateur, etc.)
Assurez vous avant le bennage qu’il n’y a aucun risque d’approcher une ligne électrique.
Pour votre sécurité et celle de votre engin, ne circulez pas benne levée.
MISE A L’ARRET
EN CAS DE PANNE
Balisez votre engin qui peut constituer un obstacle pour les autres
20/06/14 7/7
DRC
DOSSIER DE PRESCRIPTIONS
« Electricité »
(Décret n° 92.1164 du 22 Octobre 1992, art. 5)
Le présent dossier de prescriptions a pour objet de rassembler les documents utilisés pour communiquer
au personnel intéressé, de façon pratique et opérationnelle, les instructions qui le concernent.
Dossier de prescriptions EL 2 / 10
SOMMAIRE
NIVEAUX D’HABILITATION
TRAVAUX Intervent°
Hors Sous domaine
tension tension BT
Non électricien BO ou H0
Exécutant B1 ou H1 B1T ou H1T
électricien Les seules personnes autorisées à
Chargé BR s’approcher d’installations électriques
d’intervention sont celles qui sont habilitées et
Chargé de travaux B2 ou H2 B2T ou H2T uniquement pour les tâches qui leur
Chargé de BC ou HC BC sont confiées par l’exploitant.
consignation
Agent de nettoya- BN ou HN
ge sous tension
B caractérise les ouvrages basse tension
H caractérise les ouvrages haute tension
indice 0 : personnel réalisant des travaux exclusivement d’ordre non électrique et/ou des manœuvres permises
indice 1 : personnel exécutant des travaux d’ordre électrique et/ou des manoeuvres (exécutant électricien)
indice 2 : chargé de travaux d’ordre électrique quel que soit le nombre d’exécutants placés sous ses ordres
C : le titulaire peut procéder à des consignations T : le titulaire peut travailler sous tension
N : le titulaire peut effectuer des travaux de nettoyage sous tension V : le titulaire peut travailler au voisinage
R : le titulaire peut procéder à des interventions de dépannage ou de BR : entraîne l’habilitation B 1
raccordement, à des mesurages, essais, vérifications.
Dossier de prescriptions EL 4 / 10
Perche
Lunettes
Le tracé des canalisations électriques dans le sol
doit être relevé sur un plan qui permette de
Tabouret
Gants connaître leur emplacement sans avoir recours à
une fouille.
exposés à des surcharges doivent être Les armoires électriques doivent être fermées à
protégés. clés. Elles ne doivent jamais être utilisées comme
Les appareils ne doivent pas être utilisés dans passages, entrepôts ou à d’autres fins.
des conditions de service plus sévères que NON OUI
celles pour lesquelles ils ont été construits.
Toute disposition s’opposant à la dissipation
normale de la chaleur dégagée par un appareil
ou une canalisation est interdite ;
Dossier de prescriptions EL 6 / 10
6. REGLES RELATIVES A LA
REPARATION DES CANALISATIONS
ELECTRIQUES
7. REGLES RELATIVES AUX TRAVAUX En outre, s’il s’agit d’une installation des domaines
ELECTRIQUES REALISES HORS B.T.B. - H.T.A.
TENSION
a. les travaux et la consignation sont effectués
Pour l’exécution des travaux hors tension, la sous la direction d’un chargé de travaux
partie de l’installation sur laquelle ils sont
effectués doit préalablement faire l’objet b. la séparation de toutes sources possibles
de la procédure de consignation
d’énergie doit être matérialisée d’une façon
pleinement apparente et maintenue par un
dispositif de verrouillage approprié.
c. cette séparation étant effectuée et avant
toute opération, il est procédé sur le lieu de
travail ou à son voisinage, à la vérification de
l’absence de tension.
1. Séparation de cette partie d’installation de
d. la tension ne doit pouvoir être rétablie
toute source possible d’énergie électrique.
qu’après que le chargé de travaux s’est
2. Condamnation en position d’ouverture des
assuré que tout le personnel est présent au
dispositifs assurant le sectionnement pendant
point de rassemblement convenu à l’avance
toute la durée des travaux.
et que l’avis de fin de travaux de l’attestation
3. Identification du ou des circuits concernés.
de consignation ou remplissage de la levée
4. remise d’une attestation de consignation ou
de consignation du registre soit effectué.
(selon le cas) remplissage du registre de
consignation.
8. REGLES RELATIVES AUX TRAVAUX
5. Vérification d’absence de tension aussi près ELECTRIQUES REALISES AU
que possible du lieu de travail. VOISINAGE DE PARTIES ACTIVES
NUES SOUS TENSION
6. Si des parties actives nues sous tension
subsistent au voisinage, les prescriptions des Quelle que soit la nature des opérations mettant
opérations exécutées au voisinage de pièces les personnes au voisinage d’installations sous
nues sous tension s’appliquent. tension, les dites personnes doivent disposer d’un
La tension ne doit être rétablie dans la partie appui solide leur assurant une position stable.
d’installation considérée que lorsque celle-ci est
remise en état, le matériel et les outils étant Les opérations de toute nature effectuées au
ramassés et tout le personnel intéressé ayant voisinage de parties actives nues sous tension ne
quitté la zone de travail. peuvent être entreprises que si l’une au moins des
conditions suivantes est satisfaite :
Ces deux opérations de consignation et 1. mise hors de por-
de déconsignation des installations
électriques ne peuvent être effectuées tée de ces parties
que par de personnel titulaire de actives par éloi-
l’habilitation C ou un BR.
gnement, obstacle
ou isolation ;
Dossier de prescriptions EL 8 / 10
Elle concerne :
1. Le maintien des dispositions mettant hors de
portée des personnes les parties actives de
l’installation.
2. Le bon raccordement et le bon état de
conservation des conducteurs de protection.
3. Le bon état des conducteurs souples
aboutissant aux appareils amovibles ainsi qu’à
leurs organes de raccordement.
Dossier de prescriptions EL 9 / 10
ALERTER
Dossier de prescriptions EL 10 / 10
SOCIETE : DRC
26/04/01 1/13/
Objectifs à atteindre :
26/04/01 2/13/
L’ensemble des particules (poussières) se divise en deux catégories :
les poussières dites “inertes”, qui pénètrent dans les poumons et sont, en
général, éliminées par l’organisme.
Fraction inhalable
0 à 100 m
Fraction alvéolair
dans le poumon
profond (alvéoles)
(< 10 m)
26/04/01 3/13/
La silicose ne se soigne pas.
Il n’existe pas de vaccin préventif.
Les moyens naturels de défense du système respiratoire (donc de rejet des poussières)
permettent, dans des conditions normales, de maintenir le système en bon état mais
dans le cas du personnel exposé aux risques, le système de protection perd de son
efficacité pour les raisons suivantes :
Les seuils de nocivité (ER) des poussières en carrière sont fixés par la plus petite des
deux valeurs suivantes :
ER = 25 K ou 5 mg/m3
Q
Le taux de Quartz doit être vérifié tous les deux ans ou à chaque changement de
procédure d’exploitation.
26/04/01 4/13/
3 - LA SILICOSE
Cette maladie :
26/04/01 5/13/
4 - SURVEILLANCE MEDICALE DU PERSONNEL
5 - AFFECTATION DU PERSONNEL
A - Fonctions de travail
C’est l’ensemble des activités réalisées par une personne pendant la durée
journalière de travail.
26/04/01 6/13/
B - Zone géographique
Il en existe trois :
Oui si exposition
APTITUDE 2 OUI OUI mmoyenne sur 12
derniers mois
équivalente à celle de la
classe 2
Oui si exposition
APTITUDE 3 OUI mmoyenne sur 12 NON
derniers mois
équivalente à celle de la
classe 1
Oui si exposition
APTITUDE 4 mmoyenne sur 12 NON NON
derniers mois
équivalente à 0,05 e
26/04/01 7/13/
doivent être prises pour remédier à cette situation, et de nouvelles mesures
sont à effectuer sous 1 mois.
26/04/01 8/13/
- suivi des systèmes d’arrosage, de pulvérisation,
- surveillance des capotages,
- etc ...,
26/04/01 9/13/
Toute anomalie ou défaillance des systèmes de lutte contre les poussières doit être
signalée à Monsieur le responsable de la production et/ou de l’entretien des
installations. La remise en état doit être réalisée le plus tôt possible.
8 - PROTECTIONS DU PERSONNEL
A - Protections portatives
- masque jetable,
- masque à filtre à cartouche,
- casque auto-ventilé (Empoussiérage divisé par 1,5)
Ces protections sont personnelles, elles doivent être entretenues ou remplacées chaque
fois que nécessaire, auprès de Monsieur le Magasinier.
26/04/01 10/13/
B - Protections fixes
Les moyens de protection doivent être utilisés avec les portes et les fenêtres fermées.
Ils doivent être entretenus suivant les indications des constructeurs.
ATTENTION !!!
Nota : les paragraphes 3, 4 et 5 ne sont pas applicables aux carrières dont le taux de
Quartz Q est inférieur à 1%.
26/04/01 11/13/
Sommaire des Annexes :
26/04/01 12/13/
Annexe 1
26/04/01 13/13/
Dossier de prescriptions
1 - PREAMBULE
3- MISE A DISPOSITION
Des E.P.I. conformes, adaptés aux risques et vérifiés vous sont fournis
gratuitement par l’entreprise et sont disponible auprès du Magasinier, Mr
Christophe.
4- OBLIGATION DE PORT
20/06/14 1/25
VOUS ETES RESPONSABLES DU PORT DES
Dans les page qui suivent vous trouverez la liste des EPI disponibles sur
cette exploitation avec pour chacun d’eux :
20/06/14 2/25
LE CASQUE
- les chocs
- à l’embauche ;
20/06/14 3/25
CONSEIL AUX UTILISATEURS
20/06/14 4/25
LUNETTES ET ECRANS DE PROTECTION
RISQUES A COMBATTRE
* Projections matérielles :
- Liquides corrosifs
L’action sur l’oeil des gaz et vapeurs dégagés par des produits chimiques et
des fumées produites pendant les opérations de soudage, provoque des
irritations.
20/06/14 5/25
* Rayonnements
- à l’embauche ;
* Lors de l’utilisation :
- Pour les personnes portant des verres correcteurs, utiliser les surlunette.
20/06/14 6/25
- Veiller à ce que le type de protection choisi soit adapté au risque (voir
annexe 1)
* En dehors des périodes d’emploi :
- Dès que les verres sont en mauvais état (rayures, piqûres, fêlures)
20/06/14 7/25
CLASSIFICATION - UTILISATION DES DIVERS MODELES
LUNETTES A MONTURE
CLASSIQUE (métallique ou
plastique)
- Esthétiques et légères
LUNETTES A COQUES
SUR-LUNETTES neutres ou
teintées, adaptables sur
lunettes de correction
20/06/14 8/25
PROTECTION PARTICULIERE DU
SOUDEUR
LA CAGOULE
20/06/14 9/25
PROTECTIONS AUDITIVES
- Les ondes sonores pénètrent dans l’oreille par le conduit auditif externe et frappe
le tympan qui vibre
- C’est dans l’oreille interne que se trouvent les cellules sensorielles qui transforment
l’énergie mécanique reçue en influx nerveux qui est conduit au cerveau par le nerf
auditif
- Lors d’un traumatisme sonore, les cellules sensorielles sont détruites, ce qui
provoque la surdité
- troubles du sommeil
- maux de tête, vertiges, nausées
- troubles digestifs, ulcères
- hypertension artérielle
- augmentation de la fatigue
- augmentation de la nervosité
- diminution de l’habilité
- diminution de la concentration
20/06/14 10/25
- Le bruit peut par ailleurs favoriser les accidents en masquant certains bruits utiles
tels que les signaux de danger ou les transmissions d’ordres
- Le bruit peut aussi entraîner la détérioration de l’oreille interne pouvant conduire à
une surdité plus ou moins importante mais irréversible
- à l’embauche
* Casque antibruit :
20/06/14 11/25
- Les coussinets doivent être nettoyés régulièrement à l’eau savonneuse et
vérifiés
- Leur remplacement est nécessaire en cas de durcissement, déformation
ou déchirure, et aussi en fonction d’une périodicité fixée par le fabricant.
* Bouchons d’oreilles :
- Ils doivent être manipulés avec des mains propres et logés correctement
dans le conduit auditif.
* Prothèses auditives :
20/06/14 12/25
PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES
* Risques à combattre
- Inhalation de poussières
- Foration
- Concassage
- Ponçage
- Meulage
- Balayage
20/06/14 13/25
20/06/14 14/25
Les différents types de protections disponibles et remises gratuitement sur le site
sont :
- Il est jetable, à usage unique, et doit être ajusté sur le visage en appuyant
de part et d’autre du nez sur la barrette métallique.
- Il doit être placé sur la bouche et le nez avant le casque et /ou les lunettes
de protection.
* Casque ventilé
- Il peut être utilisé dans le cadre des poussières siliceuses par exemple.
- L’écran facial doit être nettoyé avant et après l’utilisation pour maintenir
une bonne visibilité.
- Cet appareil isolant et alimenté en air peut être utilisé lorsque la teneur
en oxygène est inférieure à 17 % mais aussi dans le cas d’atmosphères
toxiques.
20/06/14 15/25
LES GANTS
- piqûres
- coupures
- chocs ...
- irritations
- brûlures ...
- brûlures
- gelures ...
* Le risque électrique
20/06/14 16/25
Dès que le travail à effectuer expose à un ou plusieurs risques énoncés
auparavant, et pour toute la durée de ce travail, il faut porter des gants
- à l’embauche
- en cas de perte ou de destruction
- chaque fois que des travaux particuliers l’exigent
En dehors de l’utilisation :
20/06/14 17/25
LE GILET DE SURVIE
- de travaux de dragage
20/06/14 18/25
- Le gilet doit être porté sur les vêtements de travail avant d’accéder sur la
zone à risque.
20/06/14 19/25
LE HARNAIS DE SECURITE
Il vous est remis gratuitement et doit être porté chaque fois que le risque de chute
de hauteur existe (voir dossier de prescriptions : travail en hauteur) et chaque fois
que l’obligation est rappelée par le panneau :
- Lorsque ce point d’ancrage est une ligne de vie, il faut vérifier la présence
de butées de fin de course obligatoires aux extrémités et s’assurer de la
bonne fixation de cette ligne de vie sur toute sa longueur.
20/06/14 20/25
Le système de liaison peut varier suivant la longueur nécessaire entre le point
d’ancrage et le poste de travail :
* Lors de l’utilisation :
20/06/14 21/25
* En dehors des périodes d’emploi :
- De préférence, le ranger dans la mallette prévue à cet effet, après l’avoir fait sécher
si nécessaire.
* Ne jamais réutiliser tel quel un équipement ayant subi les effets d’une chute
20/06/14 22/25
LES CHAUSSURES ET BOTTES DE SECURITE
* Risques à combattre :
- Perforation ou coupure
- Glissades et chutes
20/06/14 23/25
* Pour une bonne hygiène, il est conseillé de se laver les pieds tous les jours et
de changer fréquemment de chaussettes.
CAS PARTICULIERS
* Le port des cuissardes est interdit pour les travaux sur et à proximité de plans d’eau -
l’utilisation de bottes larges est autorisée
20/06/14 24/25
LE GILET REFLECHISSANT
Objectif du dispositif :
Le gilet réfléchissant est remis lors de l’embauche et renouvelé dès que nécessaire
Le port du gilet réfléchissant est obligatoire dès lors que l’on est piéton sur le site de la
DRC
CAS PARTICULIERS :
Le gilet doit être correctement ajusté afin d’éviter de s’accrocher avec un obstacle
20/06/14 25/25
DOSSIER
DE PRESCRIPTIONS
à l’usage du conducteur de
PELLE
AVANT LA MISE EN
MARCHE
Avant de commencer votre journée de travail, il est nécessaire de procéder à un certain nombre
d’opérations :
PENSEZ A LA VISIBILITE !
Vérifier le
bon
fonctionnement
de tous les
mouvements
* de chenilles
* d’équipement
REGLES
D’ENTRETIEN
20/06/14 1/7
à effectuer par Monsieur Le Responsable de l’Entretien afin de conserver votre pelle en bon état de
marche, vous devez (faire) effectuer périodiquement : (voir notice du constructeur)
ENTRETIEN PERIODICITE
20/06/14 2/7
CHARGEMENT AU FRONT DE
TAILLE
Autres ..........................................................
.......................................................
20/06/14 3/7
MISE A L’ARRET
Placez votre engin de manière à ce que sa présence ne constitue pas un gène pour les autres
véhicules
Stationnez de préférence adossé à un obstacle pour que le départ d’effectue EN MARCHE AVANT
EN CAS DE PANNES
Baliser votre engin qui peut constituer un obstacle pour les autres
Avertissez immédiatement Monsieur Le Responsable du Service entretien
Autres ..Enlevez la clé de contact
20/06/14 4/7
REGLES DE
CIRCULATION
VOUS DEVEZ DANS TOUS LES CAS RESPECTER LA SIGNALISATION PRESENTE DANS LA
CARRIERE
( la rappeler si nécessaire)
INFORMEZ Monsieur GIRARD DES ANOMALIES OU DEGRADATIONS CONSTATEES
SUR LES PISTES
TRANSPORT DE PERSONNE
20/06/14 5/7
TRANSPORT DE
PERSONNEL
Ex. Carrière de Nancibo Pistes qui domine au front S'éloigner du coté abrupt de la
d’abattage. piste
20/06/14 6/7
REGLES GENERALES
D’UTILISATION
Les consignes de positionnement qui suivent ont été définies par le Chef de
carrière et doivent être appliquées par le conducteur de l’engin de chargement :
Etablissez des rampes d’accès dont la pente sera aussi faible que possible
veillez à maintenir les talus de sécurité sur les rives des rampes
en cas de manœuvres au sommet, réalisez une zone aussi plane que possible
veillez à maintenir une butée sur les rives de la plate forme
Autres ......................................................
20/06/14 7/7
DOSSIER DE PRESCRIPTIONS
10-08-10 1/8
1 - GENERALITES
Ce dossier doit être utilisé dans tous les travaux ou circulation à plus de 2 mètres de
hauteur, sur le site de la DRC.
Le personnel qui est concerné doit avoir une aptitude aux travaux en hauteur
reconnue lors des visites médicales.
Nous recommandons de toujours privilégier les protections collectives lorsque cela est
possible (fixes ou provisoires).
Le contremaître (ou chef de chantier.....) et les utilisateurs doivent vérifier les harnais, longes
(de dimension normalisée) et points d’attache.
Le contremaître (ou chef de chantier) doit indiquer aux utilisateurs les points
d’ancrage sûrs et fixes (ou installer une ligne de vie).
10-08-10 2/8
La chute libre ne doit jamais dépasser 1 mètre.
Aucun travail en hauteur ne peut s’effectuer par une personne seule et isolée. Elle
doit toujours pouvoir appeler quelqu’un.
Lors de travail (ou approche) du bord d’un gradin ou d’un front d’abattage à moins de 2
mètres et si la chute peut être supérieure à 2 mètres de haut, il faut être attaché par un harnais. On peut
être attaché à un point fixe (si travail stationnaire), sinon être retenu par une deuxième personne
qui tient le cordage autour de deux fers ronds solidement ancrés : il doit laisser le moins de mou
possible au cordage.
- sait nager
- lui interdire, à cet endroit, le port de cuissardes et s’il a des bottes normales,
qu’elles soient suffisamment larges pour être facilement enlevées dans l’eau
10-08-10 3/8
Pour les engins flottants, les garde-corps peuvent être remplacés par
des filières en câbles métalliques ( la plinthe peut être réduite à 0,04 mètre ou
une filière entre 0,05 et 0,10 mètre).
Montez, ou descendez,
toujours le visage tourné vers
l’échelle.
10-08-10 4/8
Ne transportez pas
de charge de plus
de 30 Kg
sur une échelle
et respectez la charge
maxi de l’échelle
(qui devrait être indiquée sur l’échelle).
Une échelle, mobile, doit être amarrée,
les abords appropriés
et elle doit être balisée au sol.
10-08-10 5/8
protégé des insectes et des rongeurs.
10-08-10 6/8
Dans le cas particulier d’une catégorie 2, il faut :
L’échafaudage doit être construit et calé pour empêcher le déplacement d’une quelconque de ses parties.
Les éléments doivent être montés avec les moyens prévus à cet effet. Il faut prévoir des
moyens sûrs, d’accès aux différents planchers.
._ __
10-08-10 7/8
Le plancher de travail doit être assez large pour éviter les chutes. Il doit être
solidement fixé. Sa surface sensiblement plane et son inclinaison inférieure à 15%
sur l’horizontale.
* Echafaudage volant
Avec les treuils de manoeuvre, il doit y avoir deux organes de sécurité indépendants
(dont un frein automatique).
Toute anomalie ne peut être réparée que par le spécialiste de cet appareillage.
Une longe ayant subit une chute doit être détruite même si elle paraît en bon état.
10-08-10 8/8
Annexe 4 : Modèle de plan de tir de la société DRC pour la carrière de Nancibo
CARRIERE DRC PLAN DE TIR
TIR N°XXX DU XX/XX/20XX
F R O N T D E T A I L L E
975 950 925 900 875 850 825 800 775 750 725 700 675 650 625 600 575 550 525 500
1067 1042 1017 992 967 942 917 892 867 842 817 792 767 742 717 692 667 642 617 592
COUPE D'UN TROU 1ère RANGEE COUPE D'UN TROU 2ème RANGEE
Détonateurs MI
CARACTERISTIQUES DE FORATION CARACTERISTIQUES DE FORATION
N° 2 1u
Maille BxE : 2,50 x 3,00 Maille BxE : 2,50 x 3,00
2,50 bourrage final Foration diamètre : 76 mm 2,50 bourrage final Foration diamètre : 76 mm Detonateurs DUAL DELAY 25/500 ms
Hauteur du front : 15,00 m Hauteur du front : 15,00 m
0,80 3,12 kg Prof. de foration : 0,80 3,12 kg Prof. de foration :
16,00 m 16,00 m 12 ML 0u
inclinaison : 0 degrés inclinaison : 0 degrés 15 ML 20 u
0,8 3,12 kg emulstar 8000 UG : 37,44 kg 0,8 3,12 kg emulstar 8000 UG : 37,44 kg 21 ML 20 u
0,70 Hauteur bourrage : 2,90 m 0,70 Hauteur bourrage : 2,90 m
1,20 4,68 kg Cordeau : 20 g/ml 1,20 4,68 kg Cordeau : 20 g/ml TOTAL 40 u
0,70 Détonateur : DUAL DELAY 25/500 ms 0,70 Détonateur : DUAL DELAY 25/500 ms
Cube par trou : 112,500 m3 Cube par trou : 112,500 m3 raccords de surface
1,20 4,68 kg Explosif au M3 : 333 g/m3 1,20 4,68 kg Explosif au M3 : 333 g/m3
0,70 Cordeau 20 g/ml 0,70 Cordeau 20 g/ml
raccord 67 ms 1u
1,2 6,24 kg 1,2 6,24 kg