DM 02 Mpsi 22-23
DM 02 Mpsi 22-23
DM 02 Mpsi 22-23
Exercice 1
Les questions 1), 2) et 3) suivantes sont indépendantes.
Exercice 2
Le but de cet exercice est de construire le polygone régulier P7 dont les sommets sont les points
2iπ
d’affixes les racines 7-èmes de l’unité. On note ω = e 7 , s = ω + ω 2 + ω 4 .
3 Calculer s + s̄ et ss̄, en déduire la valeur de s (on montrera que Im(s) > 0).
7 Construire H dans un repère orthonormé direct (O, ~u, ~v), unité 4 centimètres, placer les
sommets de P7 .
1
Problème 1
On prend la convention 00 = 1. Pour (n, p) ∈ N2 , on note
n
S p (n) = ∑ k p = 0p + 1p + 2p + · · · + np.
k =0
2
k k2
c i. Déterminer des entiers a et b tels que k = a +b .
2 1
ii. En déduire la valeur S2 (n).
3 k k k
d i. Déterminer des entiers a, b et c tels que k = a +b +c .
3 2 1
ii. En déduire la valeur S3 (n).
e Une quatrième méthode :
p +1
p+1
i. En voyant la somme ∑ k
Sk (n) comme une somme double, prouver di-
k =0
rectement l’égalité :
p +1
p+1
∀(n, p) ∈ N , 2
∑ k
S k ( n ) = S p +1 ( n + 1 ).
k =0
iii. Montrer que cette formule permet de retrouver directement les valeurs des
sommes S p (n) pour p = 1, 2 et 3.
Problème 2
Valeur exacte de ζ (2) L’objectif principal de ce problème est de déterminer :
n
1
lim
n→+∞
∑ k2
.
k =1
On note D l’ensemble des réels x tels que sin( x ) 6= 0. Pour tout réel x ∈ D, on appelle cotan-
cos( x )
gente de x le réel cotan( x ) = .
sin( x )
3
3 Justfier brièvement que la fonction cotan est dérivable sur l’intervalle ]0, π [, et calculer sa
dérivée.
4 En déduire le tableau de variation de la fonction cotan sur ]0, π [, en précisant ses limites
aux bornes.
i πh
5 Montrer que pour tout réel x ∈ 0, , on a : cotan(π − x ) = −cotan( x ).
2
π 1
6 Montrer que pour tout réel x ∈]0, [, on a : cotan2 ( x ) ≤ 2 ≤ cotan2 ( x ) + 1.
2 x
Les questions de cette partie sont indépendantes. A partir de maintenant et jusqu’à la fin
du problème, n désigne un entier naturel non nul.
Pour tout nombre complexe z, on pose :
8 Établir que les solutions de l’équation précédente sont deux à deux opposées.
Lorsque nous aurons étudié plus en détails les propriétés des polynômes, nous pour-
rons déduire de tout ce qui précède que le polynôme R possède exactement n racines
réelles qui sont les réels xk2 (avec k ∈ [[ 1, n]] ), et que ce polynôme peut également
s’écrire :
n
2n + 1
∀z ∈ C, R(z) = ∑ (−1)k zn−k .
k =0
2k + 1
De plus, lorsqu’un polynôme P = an X n + an−1 X n−1 + · · · + a1 X + a0 admet n racines,
− a n −1
nous montrerons que la somme de ses racines est égale à : .
an
4
11 Déduire de ce qui précède que :
n
n(2n − 1)
kπ
∑ cotan 2
2n + 1
=
3
.
k =1
Partie 4 - Conclusion
12 Établir que :
n
n(2n − 1)π 2 1 n(2n − 1)π 2 nπ 2
3(2n + 1)2
≤ ∑ k2
≤
3(2n + 1)2
+
(2n + 1)2
.
k =1
13 En déduire la limite :
n
1 π2
lim ∑ 2 = .
n→+∞ k 6
k =1
Problème 3
On note U = {z ∈ C / |z| = 1}.
Les deux parties de ce problème sont indépendantes.
Partie I
|zn | + zn
Soit z0 = eiθ0 un complexe avec θ0 ∈] − π, π ] \ {0}. On pose pour n ∈ N, zn+1 = .
2
On écrit sous forme trigonométrique : zn = |zn |eiθn avec θn ∈] − π, π ].
θn iθ/2
1 Montrer que zn+1 = |zn | cos e .
2
n
θ0
6 Calculer lim
n→+∞
∏ cos 2k
.
k =1
Partie II
5
z−α
On note f : C \ {1} → C \ {1} définie par f (z) = avec α = 47 + i.
z−1
On munit le plan d’un repère orthonormé direct R = (O, ~u, ~v). Pour tout complexe Z, on
notera Re( Z ) sa partie réelle et Im( Z ) sa partie imaginaire.
z ∈ iR ⇐⇒ f ( Z ) ∈ iR.
10 aRésoudre dans C l’équation f (z) = z (on obtiendra deux solutions notées a et b avec
Re( a) < Re(b)).
a−1
b Calculer .
b−1
a − f (z) b−z
c Montrer que si z 6 ∈ {1, a } alors =− .
b − f (z) a−z
On note A le point d’affixe a, B le point d’affixe b et C le point d’affixe 1 (on remarquera
que A, B, C sont alignés). Pour z ∈ C \ {1} on note M le point d’affixe z et M0 le point
d’affixe f (z). On admettra que quatre points distincts du plan N1 , N2 , N3 , N4 sont
sur une même droite ou sur un même cercle si et seulement s’il existe k ∈ Z tel que
−−−→\ −−−→ −−−→\ −−−→
( N3 N1 , N3 N2 ) = ( N4 N1 , N4 N2 ) + kπ.
−−\→ −−→
11 a Montrer que si M 6∈ { A, B, C } alors il existe k ∈ Z tel que ( M0 A, M0 B) =
−−\
→ −→
( MA, MB) + kπ. Que peut-on en déduire géométriquement pour M0 ?
−→
\ −−→ −→
\ −
→
b Montrer qu’il existe k ∈ Z tel que (CM, CM0 ) = 2(CM, CB) + 2kπ.
c En déduire une construction géométrique simple de M0 lorsque M n’est pas sur la
droite (AB). Faire une figure.
6
Problème 4
f : R −→ R
R est muni de la relation d’ordre ≤ usuelle.
x 7−→ sup( x, 0)
1 Montrer que :
a ∀ x ∈ R, x ≤ f ( x ).
b f est croissante.
c ∀ x ∈ R, f ( f ( x )) = f ( x ).
1 Montrer que :
a ∀ X ∈ E, X ⊂ f ( X ).
b f est croissante.
c ∀ x ∈ E, f ( f ( X )) = f ( X ).
Partie III
Soit E un ensemble non vide muni d’une relation d’ordre <.
a ∀ x ∈ E, x < f ( x ).
b f est croissante.
c ∀ x ∈ E, f ( f ( x )) = f ( x ).
On pose F = { x ∈ E | x = f ( x )} et, pour tout x ∈ E, Fx = {y ∈ F | x < y}.
Montrer que F n’est pas vide et que, pour tout x de E, Fx n’est pas vide et admet un plus
petit élément.
3 On suppose que f vérifie les hypothèses de (III.1). On suppose que toute partie non vide
de E admet une borne inférieure.
Soit A une parite non vide de F. Montrer que inf( A) ∈ F.
Problème 5
π π
1 a Montrer que ∀ x ∈ R ∃!k ∈ Z tels que + (k − 1)π ≤ x < + kπ exprimer k en
2 2
7
fonction de x.
b En déduire arctan(tan x ) en fonction de x, pour tout x ∈ R.
c Résoudre l’équation arctan(tan(2x )) − arctan(tan( x )) = x
d Montre que ∀( x, y) ∈ R2 , tel que
1 − xy 6= 0, on a :
x+y
arctan( x ) + arctan(y) = arctan + kπ où k est un entier à déterminer
1 − xy
2 a On suppose que k ( entier dans 1.a) est pair exprimer dans ce cas arcsin(sin( x )) en
fonction de x
π 3π
b Exprimer, pour tout y ∈ , , arcsin(sin(y)) en fonction de y.
2 2
c On suppose que k est impair, exprimer dans ce cas arcsin(sin( x )) en fonction de x
d Résoudre l’équation suivante : 2 arcsin(sin( x )) = arcsin(sin(2x ))
3 a Montrer que ∀ x ∈ R ∃!k0 ∈ Z tels que k0 π ≤ x < (k0 + 1)π exprimer k0 en fnction
de x.
b On suppose que dans ce cas k0 est pair, exprimer dans ce cas arccos(cos( x )) en fonc-
tion de x
c Exprimer, pour tout y ∈ [0, π ], arccos(cos(y)) en fonction de y.
d On suppose que dans ce cas k0 est impair exprimer dans ce cas arccos(cos( x )) en
fonction de x.
e Résoudre l’équation suivante : arcsin(sin( x )) + arccos(cos(y)) = x + y
Problème 6
Un ensemble E est dit dénombrable si et seulement si il existe une bijection entre
l’ensemble N des entiers naturels et E. Cette bijection permet alors de numéroter les
éléments de E.
8
b Soit n ∈ N∗ , prouver l’existence d’une plus grande puissance de 2 divisant n, puis
établir que ϕ est surjective.
c Conclure que N2 est dénombrable et qu’il en est de même de Z2 .