Cours Elasticit
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Cours Elasticité
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Djebloun Youcef
Université de Biskra
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Ouvrage pédagogique
A l’usage des étudiants de Licence
Génie mécanique
Cours Elasticité
Par :
Dr. DJEBLOUN Youcef
Pr. HECINI Mabrouk
Avant-propos 01
I
Chapitre II : Tenseurs des Déformations 21
II.1 Introduction 21
II.2 Configuration, vecteur de déplacement 21
II.2.1 Vecteur de déplacement 22
II.3 Tenseur des déformations pures 24
II.3.1 Interprétation des termes élémentaires du taux de déformation 24
II.4 Décomposition de la déformation pure en dilatation ε et glissement g 25
II.5 Déformations et directions principales 26
II.6 Invariants scalaires du tenseur des déformations 27
II.7 Tenseur sphérique et déviateur 27
II.8 Déformation plane 28
IV.1 Introduction 42
IV.2 Vecteur contraintes et déformations 42
IV.3 Loi de Hooke généralisée 42
IV.4 Anisotropie et isotropie 44
IV.4.1 Élasticité anisotrope 44
IV.5 Thermo-élasticité linéaire 46
II
Chapitre V: Critères de résistance 49
Références Bibliographiques 53
III
Avant-propos
1
Module : Elasticité Spécialité : Construction mécanique
Base orthonormée : ℎ ∶ ⃗ ⊥ ⃗ , ⃗ ⊥ ⃗ ⃗ ⊥ ⃗
é: | ⃗ | = | ⃗ | = | ⃗ | = 1
X3
⃗
⃗ X2
⃗ O
X1
Le repère {O; x1, x2, x3} lié au solide reste bien orthonormé et parfaitement défini lorsque le solide
se déforme par rapport à lui.
Le choix et la définition précise d’un tel repère indéformable lié à un solide déformable se
révèleront très importants dans la théorie de l’élasticité.
= = + +⋯+
Les indices peuvent être placés en haut ou en bat. Ils sont répétés deux fois. Il ne désigne pas des
puissances mais ils représentent la sommation.
Exemple :
1 = ,
=
0 ≠ .
I.7. Symbole de Permutation
Le symbole de permutation ε est défini comme suit :
c1
c2
⃗ ⃗
⃗
⃗ b2 b1 X2
⃗ O
a2
a1
X1
⃗= ⃗=
(a1, b1, c1) et (a2, b2, c2) sont respectivement les composantes des vecteurs ⃗ ⃗ dans la base
{ ⃗ , ⃗ , ⃗ }, tel que :
⃗= ⃗+ ⃗+ ⃗
⃗= ⃗+ ⃗+ ⃗
Le module d’un vecteur
⃗ = + +
∀ ∈ , . ⃗= ⃗+ ⃗+ ⃗
⃗. ⃗ = . = + + = ⃗. ⃗. ⃗, ⃗
⃗∧ ⃗= ∧ = ( − ) ⃗−( − ) ⃗+( − ) ⃗
⃗∧ ⃗ = ⃗. ⃗. ⃗, ⃗
= ⃗⨂ ⃗ = ⨂ =( , , , , , , , , )
I.9. Tenseurs
Les tenseurs sont la généralisation des scalaires et des vecteurs. Un tenseur est un mot générique
d’entités mathématiques qui désigne une quantité physique. La description d’un tenseur dépend du
repère de référence utilisé. Un tenseur T est un opérateur (application) linéaire sur R3 dont les
composantes sont définis par rapport à une base.
= ⃗= ⃗⨂ ⃗ = ⃗
Exemple:
Soient deux vecteurs : X= (2, 1, 3) et Y= (-3, 4, -1) définis dans la base orthonormée {ei}.
Effectuer le produit tensoriel T= X⊗Y et écrire les composantes tij de T sous forme matricielle.
Solution :
Produit tensoriel
T= X ⊗Y = [2×(-3), 2×4, 2×(-1), 1×(-3), 1×4, 1×(-1), 3×(-3), 3×4, 3×(-1)]
= (-6, 8, -2, -3, 4, -1, -9, 12, -3)
Est La matrice associée au tenseur T
−6 8 −2
= −3 4 −1
−9 12 −3
[ ]=
I.10.1. Théorème
Tout tenseur se décompose d’une façon unique en la somme d'un tenseur symétrique et d'un autre
antisymétrique.
+
+ − ⎧ = é
= + = + ⇒ 2
2 2 ⎨ −
⎩ = é
2
I.10.2. Tenseurs particuliers
Matrice unitaire I telle que : Iij = δij ,
Matrice inverse (A)-1 telle que (A).(A)-1=I ,
Matrice orthogonale : At= (A)-1 ,
Trace d’une matrice : ( )= = = ∑ .
I.11. Opérateur du produit vectoriel
Le produit vectoriel de ⃗ ⃗ donne un vecteur appelé pseudo vecteur noté ( ⃗ ∧ ⃗) tel que :
− 0 −
( ⃗ ∧ ⃗) = ∧ = − = 0 −
− − 0
Soit la matrice antisymétrique(∗ ) donné par :
0 −
(∗ ) = 0 −
− 0
(∗ ) est la matrice du tenseur produit vectoriel à gauche par ⃗ .
I.11.1. Opérateur de projection sur un plan
⃗ vecteur unitaire normal au plan P
⃗ vecteur dans l’espace définit par ses composantes ′′:
⃗ = ⃗+ ⃗
u u'’
n
⃗ ∧ [ ⃗ ∧ ⃗]
u’
P nᴧu
vecteur ⃗′d’origine (0,0) et d’extrémité (x′1, x′2), il subit alors une rotation et un allongement (ou
rétrécissement).
La transformation engendre un changement de direction et un changement de module des vecteurs.
Si on veut s’intéresser aux vecteurs qui ne subissent pas de rotation avec la transformation alors on
⃗′ // ⃗ ⇔ ⃗= ⃗
λ est une constante scalaire.
En utilisant la transformation :
⃗= ⃗
Ce qui donne
( − ) ⃗ = 0⃗
Qui possède une solution non triviale ≠ 0 si le déterminant : ( − )=0
Les racines de cette équation sont appelées valeurs propres de la matrice A et les vecteurs
⃗ correspondant sont appelés vecteurs propres déterminés par la solution de l’équation :
( − ) ⃗ = 0⃗
Note :
Si la matrice A est symétrique alors :
1. Les valeurs propres λi sont réelles,
2. Deux vecteurs propres associés à deux valeurs distinctes sont orthogonaux.
Exemple :
8 8 0
Soit = 8 −8 0
0 0 12
8 − 8√2 +8 +0 =0
= − 1 − √2
8 − 8 + 8√2 +0 =0 ⇒
=0
0 + 0 + 12 − 8√2 =0
X2 vecteur unitaire
+ + =1 ⇒ + 1 − √2 =1
0,9239
⇒ = 0,3827
0
Pour = −8√2 :
8 + 8√2 8 0 0
( − ) =0 ⇒ = 8 −8 + 8√2 0 = 0
0 0 12 + 8√2 0
8 + 8√2 +8 +0 =0
= − 1 + √2
8 − 8 − 8√2 +0 =0 ⇒
=0
0 + 0 + 12 + 8√2 =0
X3 vecteur unitaire
+ + =1 ⇒ + 1 + √2 =1
On prend : =− = −0,3827 { , , } ⇒ =
√
0,9239
−0,3827
⇒ = 0,9239
0
X3 peut être trouvé par la relation : ⃗ = ⃗ ∧ ⃗ .
0 0,9239 −0,3827
= ∧ = 0 ∧ 0,3827 = 0,9239
1 0 0
I.13. Changement de base orthonormée
Soient { } la base initiale et une nouvelle base telle que : =
P : matrice de passage
Si est une base orthonormée alors ( )=( )
Vecteurs
⃗= = ̅ ⇒ ̅=
est une base orthonormée ⇒ ̅=( ) =( ) =
Tenseurs
Dans la base initiale = ( )
Dans la nouvelle base = ̅( ) tel que ̅ = ( ) ( )
Exemple 1:
Soient trois vecteurs : A= (1,3,-1), B= (2,-6,1) et C= (4,9,-7).
Calculer les composantes du vecteur X= (1,1,1) sur la nouvelle base {A,B,C}.
Solution :
Soit la base {fj} formée par les trois vecteurs A, B et C
X= yjfj = xiei = y1 A + y2 B + y3 C = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3
1 2 4 1 0 0
3 + −6 + 9 =1 0 +1 1 +1 0
−1 1 −7 0 0 1
1 2 4 1
⇒ 3 −6 9 = 1 ⇒ =
−1 1 −7 1
det(F) = 45
= ( )
= = 2,06 ,
= ( )
= = 0,26 ,
= ( )
= = −0,4.
Exemple 2 :
1 3 −2
Soit la matrice A telle que : = 3 9 −6
−2 −6 4
Soit {fj} j=1,2,3 une base orthonormée reliée à la base {ei} i=1,2,3 par la matrice de
transformation orthogonale [P] par {fj} = [P]{ei} telle que :
1 √3
2 2 0
⎛ ⎞
=⎜
⎜−√3 1 ⎟
2 2 0⎟
⎝ 0 0 1⎠
Solution :
Soit la matrice ̅ dans la base {fj} donnée par la relation suivante :
̅ = ( )( )( )
, = , , = , =
Les opérateurs exposés dans cette partie seront exprimés dans un repère cartésien orthonormé.
Opérateur nabla
Le nabla tire son nom d'une lyre antique qui avait la même forme de triangle pointant vers le bas.
Il s'agit d'un opérateur formel de R3.
L’opérateur nabla est un vecteur qui composé par les dérivées partielles de coordonnées
Le gradient
L’opérateur gradient (aussi appelé nabla) transforme un scalaire f en un vectoriel.
∇⃗ = ⃗ = ,
La divergence
L’opérateur divergence transforme un champ vectoriel ⃗ ( , , ) en un scalaire (aussi le produit
scalaire entre l'opérateur nabla et un champ vectoriel ⃗ ).
∇⃗. ⃗ = ⃗=
Le laplacien
Laplacien d’un scalaire :
∆ = ∇⃗ = . ⃗ = ,
∆
∆( ⃗) = ⃗( . )⃗ = , ⃗= ∆
∆
Le rotationnel
Le produit vectoriel entre l'opérateur nabla et un champ vectoriel ⃗ . Le rotationnel obtenu est lui
aussi un champ vectoriel.
⎧ ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪
⃗ = ∇ = ⃗+ ⃗+ ⃗ = , ⃗=
⎨ ⎬
⎪
⎪ ⎪
⎪
⎩ ⎭
b. Laplacien d’une fonction scalaire
∆ = ⃗ = , = + +
( , , ), ( , , ) ( , , ).
( ⃗) = ⃗+ ⃗+ ⃗ .( ⃗+ ⃗+ ⃗) = , = + +
⎧ + + ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪ ∆
∆( ⃗) = , ⃗= + + = ∆
⎨ ⎬ ∆
⎪
⎪ ⎪
⎪
+ +
⎩ ⎭
⎧ − ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪
⃗ ( ⃗) = ∇⃗ × ⃗ = −
⎨ ⎬
⎪
⎪ ⎪
⎪
−
⎩ ⎭
⎛ ⎞
⃗ ( ⃗) = , ⃗⨂ ⃗ = ⎜
⎜
⎟
⎟
⎜ ⎟
⎝ ⎠
g. Divergence d’un tenseur est un vecteur
⎧ + + ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪
= , ⃗= + +
⎨ ⎬
⎪
⎪ ⎪
⎪
+ +
⎩ ⎭
⃗= ⃗+ ⃗
⃗=− ⃗+ ⃗
⃗= ⃗
0
=[ ] ⇒ = − 0
0 0 1
1
⃗( ) = ⃗+ ⃗+ ⃗
1 1
∆ = + + +
( , , )
c. Divergence d’un vecteur ⃗ (défini par ses trois composantes : ⃗ = ( , , )
( , , )
1 1
⃗= ( )+ +
2 2
∆⃗= ∆ − − ⃗ + ∆ + − ⃗ +∆ ⃗
1 1
⃗⃗= − ⃗+ − ⃗+ − + ⃗
1
⎡ − ⎤
⎢ ⎥
1
⃗ ⃗ =⎢ +
⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ 1 ⎥
⎣ ⎦
1 1
= + + ( − )+ ⃗
1 2
+ + + + ⃗
1 1
+ + + + ⃗
x1 = r sin θ sin ϕ
x2 = r sin θ cos ϕ
x3 = r cos θ
⃗= ⃗+ ⃗+ ⃗
⃗= ⃗− ⃗
⃗= ⃗+ ⃗− ⃗
= − 0
−
1 1
⃗ = ⃗+ ∅⃗ + ⃗
∅
1 1 1
∆ = + +
∅
( , ∅, )
c. Divergence d’un vecteur ⃗ (défini par ses trois composantes : ⃗ = ∅ ( , ∅, )
( , ∅, )
1
⃗ = ( )+ ( ∅) + ( )
∅
1 1
⃗⃗= ( )− ( ∅) ⃗+ − ( ) ∅⃗
∅
1
+ ( ∅) − ⃗
∅
1 ∅ 1 1
= + + + (2 − ∅∅ − + ) ⃗
∅
∅ 1 ∅∅ 1 ∅ 1
+ + + + (3 ∅ + ∅ ) ∅⃗
∅
1 ∅ 1 1
+ + + + ( − ∅∅ +3 ) ⃗
∅
( ⃗⨂ ⃗) = ⃗ ⃗+ ⃗( ⃗). ⃗
⃗ =0 ∀
( ⃗) = 0 ∀⃗
∆⃗ = ⃗( ⃗− ⃗
II.1. Introduction
Un corps est dit déformable si lorsqu'on lui applique des efforts, les distances relatives entre ses
particules sont variables au cours du temps (par opposition aux corps rigides).
A l’échelle microscopique
A l’échelle macroscopique
∆
Extension Glissement γ
X2 X2
X1 X1
Figure. II.2 : Configuration initiale C0 et configuration courante Ct
Le volume occupé par le solide à l’instant t est noté Ct et appelé configuration courante, la
configuration initiale C0 est la configuration de référence.
II.2.1.Vecteur de déplacement
Dans l’état initial (0), une particule P de ce domaine occupe la position P(x1, x2, x3); dans l’état final
(t), elle occupe la position P′(x′1, x′2, x′3).Soient u1, u2 et u3 les composantes du vecteur déplacement
PP′⃗de P.
La particule courante Q du domaine élémentaire D occupe dans l’état (0) et (t) les positions
respectives Q(x1+dx1, x2+dx2, x3+dx3) et Q′ ; son vecteur déplacement QQ′⃗ a pour composantes
u1+du1, u2+du2 et u3+du3.
On a donc les égalités :
⎧ + = + + +
⎪
⎪
⃗′ + = + + +
⎨
⎪
⎪ + = + + +
⎩
Donc :
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎢ ⎥
(PP′)⃗ = ⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
Remarque :
Dans le cas des petites déformations, les termes du tenseur (PP′)⃗ sont très petits devant 1.
Comme tout tenseur d’ordre deux, (PP′)⃗ se décompose en partie symétrique ξ et partie
antisymétrique Ω soit :
1
= ( ′)⃗ + ( ′)⃗
( ′)⃗ = +Ω 2
1
Ω= ( ′)⃗ − ( ′)⃗
2
Où :
1 1
⎡ ( + ) ( + )⎤
⎢ 2 2 ⎥
⎢1 1 ⎥
=⎢ ( + ) ( + )⎥
2 2
⎢ ⎥
⎢1 ( + )
1
( + ) ⎥
⎣2 2 ⎦
et
1 1
⎡ 0 ( − ) ( − )⎤
⎢ 2 2 ⎥
⎢1 1 ⎥
Ω=⎢ ( − ) 0 ( − )⎥
2 2
⎢ ⎥
⎢1 ( − )
1
( − ) 0 ⎥
⎣2 2 ⎦
D’après l’hypothèse des petits gradients de déplacement, la formule précédente comportant trois
termes, nous permet de considérer la transformation d’un domaine entourant P comme la somme de
trois transformations.
= =
x2
∂u
dx D C
∂x
dx2
A B x1
dx1
∂u
dx
∂x
Ou u1et u2 sont les composantes de U selon les axes x1et x2, ces allongements sont données comme
suit :
= et =
x2 ∂u
dx
∂x
’
C
D ’
D C
dx2 ’ ∂u
B dx
A ∂x x
1
dx1 B
⃗
Q1
⃗= ⃗
P
Q0 ⃗
⃗= ⃗+ ⃗
Soit :
⃗= ⃗+ ⃗
⃗= ⃗
⇒ ⃗= ⃗+ ⃗
Enfin :
⃗
⃗= ⃗+ ⃗ avec : ⃗ =
Où :
⃗ : c’est la projection de ξ sur ⃗ la normale au plan π.
⃗ : c’est la projection de ξ sur le plan π.
D’où sous forme matricielle :
= { ⃗} . [ ]. { ⃗}
= |(∗ ). . ( ⃗)| = | ( )| −
0 0
= 0 0
0 0 ⃗, ⃗, ⃗
Comme le nom l'indique, ils sont indépendants du choix de la base de projection du tenseur ξ, ce
sont:
= + + = ( )
= + +
= = ( )
dilatation volumique) ;
= − ∶ é (Transformation de glissement).
Exercice :
On considère le champ de déplacement ⃗ = ⃗ = ( , , ) suivant :
= 2 + 4
= 2 + 2
=
1. Déterminer le tenseur ⃗ .
2. Déduire les tenseurs des déformations ξ et des rotations Ω ainsi que le pseudo-vecteur de rotation
ω.
3. Déterminer les déformations et les directions principales.
4. Tracer la base (O XIXIIXIII) dans la base initiale.
5. Déterminer l'allongement unitaire et le glissement relatif dans la direction ⃗ faisant un angle de
60° avec l'axe ox1 et perpendiculaire à l'axe ox3.
6. Vérifier les invariants du tenseur des déformations E1 et E3.
Solution :
= 2 + 4
= 2 + 2
=
1- Le tenseur ⃗ :
⎡ ⎤
⎢ ⎥
⎢ ⎥ 2 4 0
⃗ =⎢ = 2 2 0
⎥
⎢ ⎥ 0 0 1
⎢ ⎥
⎣ ⎦
2- Déterminations
0 − 0
(∗ ) = 0 − D’après cette relation en trouve = 0
− 0 −1
2− 3 0
| − |=0 ⇒ 3 2− 0 = (1 − )[(2 − ) − (3) ] = 0
0 0 1−
=1
En trouve : =5
= −1
=1
Donc : =5
= −1
Directions principales
o ⃗
⃗ ⃗
.
.
1. . = | |. | |. cos , ⇒ cos , =| |.| |
= .
=0⇒ , = 90°
√
⎛ ⎞
. ⎜√ ⎟
. ⎝ ⎠ √
2. . = | |. | |. cos , ⇒ cos , =| |.| |
= .
= ⇒
, = 45°
√
⎛ ⎞
.⎜ √ ⎟
. ⎝ ⎠ √
3. . = | |. | |. cos , ⇒ cos , =| |.| |
= .
= ⇒
, = 45°
L’allongement unitaire :
1 √3
2 3 0 ⎛2⎞ 1+3
1 √3 1 √3 ⎛ 2⎞
= { ⃗} [ ]{ ⃗} = 0 3 2 0 ⎜√3⎟ = 0 ⎜3 ⎟ = 4.598
2 2 0 0 1 2 2 + √3
2 2
⎝0⎠ ⎝ 0 ⎠
≈ 4.6
Glissement relatif
2 3 0 5 0 0
= 3 2 0 = 0 1 0 =5
0 0 1 { } 0 0 −1 { }
2 3 0 5 0 0
= 3 2 0 = 0 1 0 = −5
0 0 1 { } 0 0 −1 { }
dv
⃗.
ds
⃗ = ⃗.
Exemple :
Pression hydraulique ;
L'eau sur le parement d'un barrage ;
Le vent sur la voile d'un bateau.
b. Les actions à distance
Elles se caractérisent sur chaque particule (dm, dv) par une action proportionnelle à la masse
ou le volume de la particule considérée. Sur une particule s'exerce une force élémentaire :
⃗ = ⃗.
⃗:
Exemple :
Force de pesanteur ;
Force d’inertie.
⃗. + ⃗. = 0⃗
⃗ ∧ ⃗. + ⃗ ∧ ⃗. = 0⃗
normal ⃗.
Force extérieure ⃗( , ⃗) ⃗
Force intérieure
D2
⃗
S ⃗
ds M
D1 D1 D1
x3
σ3
t3
ds x2
M τ32
τ31
x1 τ3
( )
( ( , )
( )
On donne le vecteur contrainte comme suit
⃗=
− ⃗ ,− ⃗ ,− ⃗
En tenant des forces de contact à l’équilibre on a :
⃗ − ⃗ − ⃗ − ⃗ = 0⃗
Ou encore :
⃗= ⃗ + ⃗ + ⃗ = + +
C’est-à-dire, matriciellement :
⃗ =
Σ=
x3
C − ⃗ ⃗=
− ⃗
M B x2
− ⃗
x1
2 .4 − 2 .4 =0
=
2 .4 − 2 .4 =0⇒ =
=
2 .4 − 2 .4 =0
[Σ] =
X3
2b
2a
X2
M
2c
X1
= ⃗ .Σ⃗
= { ⃗} [Σ]{ ⃗}
La projection sur le plan donne la contrainte tangentielle (cisaillement) :
= |(∗ )Σ ⃗| = |Σ | −
⃗. + ⃗. = 0⃗
Ou encore, avec ⃗ = Σ ⃗ :
Σ⃗ + ⃗. = 0⃗
Le théorème d’Ostrogradski permet de transformer l’intégrale double (de surface) en intégrale triple
(de volume), pour obtenir :
⃗+ Σ⃗ = 0⃗
Cette formule devant être vérifiée pour tout domaine D, on en déduit l’équation vectorielle de
l’équilibre local :
⃗+ Σ⃗ = 0⃗
La projection de cette équation vectorielle sur les axes d’un repère cartésienne donne les trois
équations scalaires suivantes :
⎧ + + + =0
⎪
⎪
+ + + =0
⎨
⎪
⎪ + + + =0
⎩
= (Σ) = + + = + +
= + +
= (Σ) = . .
Σ =Σ− ∶ é Σ
3
III.10. Etats de contrainte particuliers
III. 10. 1. Etats sphérique
C’est le cas où les trois contraintes principales sont égales :
= = =
3
III. 10. 2. Etats uniaxial
C’est le cas où deux contraintes principales sont nulles :
= =0 ≠ 0 (traction ou compression)
III. 10. 3. Etats de cisaillement pur
C’est le cas où toutes les composantes du tenseur des contraintes sont nulles sauf une seule
contrainte de cisaillement :
=0 ≠0
III. 10. 4. Etats plan
C’est le cas où sont nulle et , sont indépendante de x3.
0
[Σ] = 0
0 0 0
Avec :
= ( , )
= ( , )
= ( , )
Exercice 1:
L’état des contraintes en un point M d’un milieu continu est donné par le tenseur :
4 2 3
Σ= 2 6 1 ( )
3 1 5
1. Calculer les composantes normale σn et tangentielle τ du vecteur contrainte agissant sur un
1
plan de normale ⃗ = 1 . Que peut-on conclure pour la normale n et la contrainte σn.
√
1
2. Déterminer les contraintes principales et les directions principales.
3. Vérifier les invariants des contraintes s1 et s3.
4. Calculer la contrainte moyenne normale et la contrainte tangentielle maximale.
Solution :
1. Détermination La contrainte normale σn et tangentielle τn .
= ⃗ . Σ. ⃗
1 4 2 3 1 1 1 9 1
= (1 ).
1 1 2 6 1 . 1 = (1 1 1). 1 = 9
√3 3 1 5 √3 1 √3 √3 1
1
9
= |Σ | − = 1 − 9 =0
√3 1
Conclusion : Contrainte tangentielle nulle, donc n est une direction principale et σn est une
contrainte principale.
4− 2 3
(Σ − )= 2 6− 1 =− + 15 − 68 + 82 = 0
3 1 5−
=9
En trouve : = 1.27
= 4.73
= > >
= 9.00
Donc : = 4.73
= 1.27
(Σ − ) ⃗ = 0⃗
XI= [0.57 0.57 0.57]
XII= [0.21 -0.78 0.57]
XIII= [0.78 -0.21 0.57]
= + + = + + = 15
= (Σ) = . . = 54.064
= = (Σ) = 5
= − =9−5=4
= − ⇒ = − = 4.73 − 5 = −0.27
3
= − = 1.27 − 5 = −3.73
= =4
Exercice 2 :
La répartition des contraintes dans un corps solide déformable en équilibre statique sans effet des
forces de volume est donnée par le tenseur suivant rapporté au repère {0 ; e1 e2 e3} :
+ ( , ) 0
= ( , ) −2 0 , (L’état des contraintes est indépendant de l’axe vertical
0 0
ox3)
La contrainte agissant au point M(0,1) sur un plan verticale de normale inclinée de 45° par rapport à
ox1, est une contrainte de cisaillement pure τ.
- Déterminer σ12(x1,x2) et donner la valeur de τ.
Solution :
Les équations d’équilibre statique :
+ + = 0 ⇒ 1+ =0 ⇒ = −1 (1)
+ + =0 ⇒ −2=0 ⇒ =2 (2)
+ + =0 ⇒ 0=0 (3)
D’ou : =2 − +
Donc :
+ 2 − + 0
= 2 − + −2 0
0 0
1 −1 + 0
= −1 + −2 0
0 0 1
√
⎧ ⎫
Le vecteur contrainte au point M selon ⃗ = √ :
⎨ ⎬
⎩0⎭
⎧√2⎫
1 −1 + 0 ⎪ 2 ⎪ √2
= Σ. ⃗ = −1 + −2 0 . √2 = −3
⎨ ⎬ 2 0
0 0 1 ⎪2⎪
⎩0⎭
La composante normale :
√2 3
= ⃗ . Σ ⃗ = ⃗ . ⃗ = √2 √2 0 . −3 = −
2 2 2 0 2
La contrainte est une contrainte de cisaillement pure :
3
=0 ù =
2
Finalement : = =2 − +
La composante tangentielle :
= | | −
√2 √2 3√2 3 3
= + − − − =
2 2 2 2 2
IV.1. Introduction
Les champs des déformations et des contraintes dans un milieu sont liés par des lois appelées lois de
comportement, caractérisant le comportement mécanique du milieu. Ces lois sont décrites par des
axiomes qui permettent de rendre compte au mieux des phénomènes observés. L’expérience montre
que de nombreux milieux solides déformables ont, pour une température donnée, un comportement
élastique linéaire.
IV.2. Vecteur contraintes et déformations
L’état de contrainte et l’état de déformation en un point seront représentés par un vecteur à neuf
composantes.
La symétrie du tenseur des contraintes et du tenseur des déformations sont ramène à six nombre de
composantes nécessaires pour définir ces tenseurs.
⎧ ⎫ ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
{ }= { }=
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎩ ⎭
= =
ou inversement AvecS=C-1
Σ= =
Où Cijkl et Sijkl sont les composantes de deux applications C et S, inverses l’une de l’autre, de
l’espace des tenseurs symétriques dans lui-même. Ce sont les tenseurs d’élasticité. Souvent C est
appelé tenseur de rigidité et S tenseur de souplesse. Compte-tenu de la symétrie des tenseurs des
contraintes et des déformations, on doit avoir, par exemple pour C,
= =
On représente les deux tenseurs d’élasticité sous forme matricielle par 36 composantes (matrice 6 ×
6).
⎡ ⎤
⎢ ⎥
=⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
et
⎡ ⎤
⎢ ⎥
=⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
Nous ferons de plus sur ces applications les deux hypothèses suivantes :
Cijkl = Cklij
D’après ces hypothèses, les composantes des tenseurs d’élasticité se réduisent à 21 coefficients
indépendants. On peut les représentés par une matrice 6 × 6 symétrique.
⎡ ⎤
⎢ ⎥
=⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
et
⎡ ⎤
⎢ ⎥
=⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
Enfin dans le cas général le comportement élastique des matériaux est caractérisé sous forme
matricielle comme suit :
⎧ ⎫ ⎡ ⎤⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
=⎢ ⎥
⎨ ⎬ ⎢ ⎥⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣ ⎦⎩ ⎭
0 0 0
⎧ ⎫ ⎡ ⎤⎧ ⎫
0 0 0
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
0 0 0
=⎢ ⎥
⎨ ⎬ ⎢ 0 0 0 0 0 ⎥⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ 0 0 0 0 0 ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣ 0 0 0 0 0 ⎦⎩ ⎭
L’inverse
0 0 0
⎧ ⎫ ⎡ ⎤
0 0 0 ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
0 0 0⎥
=⎢
⎨ ⎬ ⎢0 0 0 0 0 ⎥⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ 0 0 0 0 0 ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣0 0 0 0 0 ⎦⎩ ⎭
b- Isotropie transverse
Le matériau se comporte donc comme un matériau orthotrope possédant de plus un axe de
révolution. Les propriétés du matériau isotrope transverse sont déterminées par cinq constantes
d’élasticité indépendantes. La matrice des rigidités d’un corps isotrope transverse a donc la structure
suivante lorsque l’axe d’isotropie est l’axe 3 :
⎡ ⎤
⎧ ⎫ ⎢ ⎥⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
=⎢ ⎥
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎢ 1 ⎥
⎣ ( − ) ⎦⎩ ⎭
2
⎡ ⎤
⎧ ⎫ ⎢ ⎥⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
=⎢ ⎥
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎢ 1 ⎥
⎣ ( − )⎦ ⎩ ⎭
2
c- Élasticité isotrope
Dans le cas isotrope, le nombre de coefficients est réduit à deux par la relation = ( −
). Il existe plusieurs façons d’exprimer ces coefficients. On peut par exemple choisir ceux de
coefficient de Poisson = ( )
vusdans le cas de l’essai de traction, où la matrice C des
La loi de comportement élastique linéaire dite loi de Hooke généralisé, s’écrit dans le cas isotrope
de la façon suivante :
=2 + (ξ) = + (ξ)
1+ 1−2
et dans le sens inverse :
1+
= − (Σ)
Dans le cas général le comportement élastique isotrope d’un matériau homogène sont définit par le
module d’élasticité et le coefficient de Poisson. Quelques valeurs typiques de E et ν sont données
dans le tableau suivant :
= ∆
D’une façon plus générale, lors d’une sollicitation dite ”thermomécanique”, les déformations
thermiques s’ajoutent aux déformations mécaniques, elles même reliées aux contraintes par la loi de
comportement du matériau. Dans le cas élastique linéaire isotrope, on obtient une relation entre les
déformations et les contraintes sous la forme :
1+
= + ∆ − (Σ)
= + ( ) − Δ
1+ 1−2 1−2
Exercice 1 :
On considère une plaque d’acier carrée d’arête unité soumise à un chargement tel que le champ des
déformations provoquées est uniforme donné par le tenseur :
4.2 2.5
= 10
2.5 3.7
= + ( )
1+ 1−2
En trouve :
= + ( )
1+ 1−2
21000 0.28
= 4.8 10 + (4.2 + 3.7). 10 × 1 = 161,22 /
1 + 0.28 1 − 2 ∗ 0.28
= + ( )
1+ 1−2
21000 0.28
= 2.5 10 + (4.2 + 3.7). 10 × 0 = 41,01 /
1 + 0.28 1 − 2 ∗ 0.28
= + ( )
1+ 1−2
21000 0.28
= 3.7 10 + (4.2 + 3.7). 10 × 1 = 143,17 /
1 + 0.28 1 − 2 ∗ 0.28
21000 0.28
= + ( ) = 0+ (4.2 + 3.7). 10 × 1
1+ 1−2 1 + 0.28 1 − 2 ∗ 0.28
= 82.47 /
La matrice associée au tenseur des contraintes sont égales
161,22 41,01 0
Σ = 41,01 143,17 0 /
0 0 82.47
Exercice 2 :
L'état des contraintes en un point M d’un milieu continu est donné, dans une base orthonormée, par
le tenseur suivant:
2 3 0
Σ= 3 2 0
0 0 1
Calculer la matrice associée au tenseur des déformations dans la base principale (XI,XII,XIII).
Solution :
Détermination les contraintes principales.
2− 3 0 =1
|Σ − |=0 ⇒ 3 2− 0 =0 en trouve =5
0 0 1− = −1
=5
D’après la condition : > > ⇒ = 1 MPa
= −1
Tenseur des contraintes dans la base principale :
5 0 0
Σ= 0 1 0
0 0 −1
D’après la relation de comportement d’un matériau homogène isotrope suivante :
1+
= − (Σ)
En trouve :
1+ 1+ 5
= − (Σ) = .5 − (5 + 1 − 1) =
1+ 1+ 1−4
= − (Σ) = .1 − (5 + 1 − 1) =
1+ 1+ −1 − 6
= − (Σ) = . (−1) − (5 + 1 − 1) =
1 5 0 0
ξ= 0 1−4 0
0 0 −1 − 6 { , , }
= (| |, | |, | |) ≤
≥ ≤
V.1.2. Critère de Tresca
C'est un critère de cisaillement maximal τmax: celui-ci est limité par une valeur =
1 1
= {| − |, | − |, | − |} ≤ ⇒ | − |≤
2 2
Ce critère ne prend pas en compte la composante sphérique du tenseur des contraintes. Il est bien
adapté aux matériaux à microstructure compacte comme les métaux. Pour décrire le niveau de
sollicitation locale du matériau, on peut utiliser le concept de « contrainte équivalente » de Tresca :
= −
1
= [( − ) +( − ) +( − ) ]≤
2
Exercice :
Solution :
Traction bi-axiale
II
I I
II
La figure ci-dessus montre un solide en traction biaxiale. Le tenseur contrainte dans la base
principale s’écrit :
0 0
Σ= 0 0
0 0 0
+ +0 +
= =
3 3
1 2 − 0 0
Σ =Σ− = 0 2 − 0
3 3 0 0 − −
1
= [( − ) +( − ) +( − ) ]
2
1
= [( − ) +( − 0) + ( − 0) ]
2
1
= [ −2 + + + ]
2
1
= 2 −2 +2
2
= [ + − ]
1
= {| − |, | − |, | − |}
2
1
= {| − |, | − 0|, | − 0|}
2
1
= | |
2
= (| |, | |, | |)
= (| |, | |, |0|)
=| |
Références Bibliographiques
[1]Laroze. S. Mécanique des structures, Tome 1, Solides élastiques, plaques et coques, cépaduès
éditions, Toulouse, France, 2014.
[2] Hecini. M. Polycopie mécanique des milieux continus, exercices corrigés avec résumé du cours,
université de Biskra, 2015.
[3] Seghir.A.Cours de mécanique des milieux continus (MMC), Université A.Mira de Béjaia, 2014.
[5] Ringot.E. Polycopie de mécanique des milieux continus élasticité linéaire, Université Paul
Sabatier,Toulouse 3, France, 2010.
[8] Deghboudj. S. Polycopie de cours, mécanique des milieux continus, cours et applications,
université Larbi Tébessi de Tébessa, 2016.
[9] Nicolas Moës. Mécanique des milieux continus et discrets. Engineering school. École Centrale
de Nantes, pp.125. cel-00612360v1, 2011.