Cours de Comptabilite Nationale - Copie
Cours de Comptabilite Nationale - Copie
Cours de Comptabilite Nationale - Copie
Sciences Economiques
Enseignant
K. SODOKIN/D. LAWSON
Année académique
2019-2020
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CHAPITRE 1. LES AGREGATS MACROECONOMIQUES
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Ce sont ces trois approches de la richesse qui sont représentées sur le schéma 1.
Le schéma 2 présente ces trois modes d’évaluation pour la France en 2015.
PIB = produit intérieur brut.
VAB = valeur ajoutée brute.
CF = consommation finale.
FBCF = Formation brute de capital fixe (ou investissement brut).
EBE = excédent brut d’exploitation (servant à la rémunération du capital).
Revenus Mixtes = revenus qui sont à la fois des revenus du travail et du
capital pour les entreprises individuelles.
Divers = acquisitions moins cessions d’objets de valeur.
Solde Extérieur = export – import.
En résumé
Le PIB correspond à la richesse créée au cours d’une
période (en général l’année) au sein d’une économie
nationale. Ce PIB est utilisé sous forme de consommation
finale, d’investissement (FBCF), de variation de stocks,
et d’exportations diminuées des importations.
Tableau 1 – Le poids de chaque composante de la demande dans le PIB.
Commentaire
La relation entre le PIB et les utilisations de ce dernier
sous forme de consommation finale, d’investissement
(FBCF + Variation des stocks) et de solde extérieur, est
particulièrement importante pour comprendre quel est le
poids de chacun des « moteurs » de la demande, dans la
croissance économique, cette dernière étant mesurée à
partir du PIB et du taux de croissance de ce dernier. Les
données du tableau 1 indiquent le poids de la
consommation finale dans la dynamique de la création de
richesse (PIB). La consommation représente 80% du PIB.
Une relance de la croissance économique basée sur celle
de la consommation finale aura donc, à court terme, un
impact plus important sur le PIB, qu’une relance de
l’investissement ou qu’un accroissement du solde du
commerce extérieur. Elle pourra, cependant, dans un
second temps, se traduire par un besoin accru
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d’investissement mais aussi par une augmentation des
importations et donc une détérioration du solde extérieur.
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Dans la plupart des économies comme la France, le PNB n’est plus calculé
depuis 1994. Il a été remplacé par le RNB.
Le Revenu (National) Disponible Brut est, quant à lui, obtenu en prenant en
compte les revenus de type 3.
Enfin, on passera du RNB au Revenu National en soustrayant du Revenu
National Brut, la consommation de Capital Fixe (amortissement économique).
Le RNN est équivalent au Revenu National Net.
*Les échanges de revenus entre une Economie National et le Reste du
Monde
Dans la présentation faite dans ce cours, nous distinguons trois catégories de
revenus échangés entre l’Economie Nationale et le Reste du Monde (voir
schéma 3).
Les revenus primaires (Flux 1). Les échanges de « flux 1 » concernent les
revenus du travail (rémunération des salariés) et les revenus de la propriété
(revenus du capital).
En 2015, l’économie française reçoit 19,5 milliards de salaires et en verse 1,2
au Reste du Monde.
Elle reçoit par ailleurs 123,9 milliards venant du Reste du Monde en « revenus
de propriété » et en verse 112,8 milliards.
Au total, les échanges de revenus primaires entre l’économie française et le
Reste du Monde dégagent un solde positif de 29,4 milliards.
Ajouté au PIB, ce solde positif (versement net en provenance du Reste du
Monde) va donner le PNB.
PNB = PIB + Solde des revenus primaires = 2 181,1 + (123,9 – 112,8) +
(19,5 – 1,2) = 2210,5 milliards d’£.
Le Flux 2 concerne les échanges d’impôts et subventions liés à la production.
L’économie verse 2,2 milliards d’impôts et reçoit 8,1 milliards de subventions
d’exploitation. Ces opérations concernent principalement les relations entre la
France et l’Union Européenne (subventions à l’agriculture, etc.).
Le PNB plus le solde des impôts nets des subventions donne l’agrégat RNB
(Revenu National Brut).
RNB = 2210,5 + (8,1 – 2,2) = 2 216,4 milliards d’£.
Revenu National Net ou « Revenu National » = 2 216,4 – CCF (389,9) =
1 826,5 milliards d’£.
Le Flux 3, qui prend en compte les autres opérations de transfert de revenus,
va permettre de calculer le Revenu Disponible Brut (RDB).
RDB = 2 216,4 + (21,4 – 69,8) = 2 168 milliards d’£.
Le calcul des différents agrégats de revenu à partir des flux de revenus échangés avec le Reste
du Monde (données 2015).
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PIB = 2 181,1
PNB = 2 181,1 + 29,4 = 2 210,5
RNB = PNB + 5,9 = 2 216,4
RDB = RNB – 48,4 = 2 168
Revenu National = RNB – CCF = 2 216,4 – 389,9 = 1 826,5
(D*) : Code INSEE de chaque opération,
Année 2015, Unités : milliards d’euros (source : TEE 2015)
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une idée de la situation absolue et relative de l’économie dans laquelle elle
développe (ou envisage de développer) son activité.
Elle permet aussi le calcul et l’interprétation de ratios permettant une analyse
comparée des pays et donc des potentialités offertes pour développer une activité.
Le rapport PIB/Nombre d’habitants, donnera une idée de la richesse créée par
tête.
Le rapport RNB ou RDB/Nombre d’habitants, donnera une appréciation du
revenu par habitant.
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Supposons que la richesse produite se compose de trois produits, chacun d’eux
étant identifié en t0 et t1 par une quantité (Q) et un prix unitaire (P).
Les PIB à prix courants, c’est-à-dire aux prix existant à l’année considérée, sont
respectivement :
𝑃𝐼𝐵 𝑡0 (𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑡0) = 42 ; 𝑃𝐼𝐵 𝑡1 (𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑡1) = 57
Le PIB a donc augmenté à prix courants (on dira aussi en valeur) de 35,7%. Si
on appelle « v » le pourcentage d’augmentation en valeur (ou à prix courants) du
PIB, on aura :
𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟏 (𝑷𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟏) = 𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟎 (𝑷𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟎)(𝟏 + 𝒗)
Entre t0 et t1, les quantités et les prix se sont modifiés, mais seules les variations
liées aux quantités (volume), correspondent à un enrichissement réel de
l’économie.
Pour le mettre en évidence, il faut donc neutraliser l’évolution des prix entre les
deux dates et calculer les PIB des deux années en utilisant les mêmes prix. Nous
avons choisis sur le tableau au-dessus les prix existant en t0.
D’un point de vue statistique, ∑ (Q1 P0)/∑ (Q0 P0) = Indice de volume de
LASPEYRES. Les quantités en t1 sont pondérées par les prix de début de
période (t0) (voir annexe 3).
Le calcul du PIB t1 avec les prix de t0 est de 47, il est obtenu en neutralisant
l’évolution des prix entre t0 et t1. On valorise ainsi le PIB t1 en utilisant les prix
qui existent à la date t0.
Le calcul du taux de croissance de l’économie se fera à l’aide du PIB t0 et du
PIB t1, exprimés à prix constants (t0).
𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟏 (𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟎) = 𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟎 (𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟎)(𝟏 + 𝒓)
Avec (r) représentant le taux de croissance (en volume) de l’économie.
Dans ce cas : r = (47/42) – 1 = 11,9%%.
On peut, à partir du tableau, calculer également le de croissance des prix durant
la période. Il suffit de neutraliser l’évolution des quantités entre t0 et t1. On prend
comme constants les quantités existant en t1.
D’un point de vue statistique, ∑ (Q1 P1)/∑ (Q1 P0) = Indice de PAASCHE
des prix (voir annexe 3).
On peut le calculer à partir de la relation :
𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟏 (𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟏) = 𝑷𝑰𝑩 𝒕𝟏 (𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟎)(𝟏 + 𝒑)
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Avec (p) représentant l’augmentation des prix durant la période.
Soit : 57 = 47 (1+p) et p = 21,3%.
Ce mode de calcul est celui qui est adopté dans la comptabilité Nationale
française.
Indice de valeur du PIB t1 = (Indice de volume PIB t1) * (Indice de prix PIB t1)/100
(Base 100 = t0) (Base 100 = t0) (Base 100 = t0)
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PIB 2015 (prix 2015) = 2181,1.
On sait que le taux de croissance en valeur = 1,9%.
On connait le taux de croissance de l’économie = 1,3%.
Le taux de croissance des prix est égal à 0,6%.
On pourra écrire :
PIB 2014 (Prix 2014)
= PIB 2015 (Prix 2015)/ 1,019 = 2 140,4 milliards.
PIB 2015 (Prix 2014)
= PIB 2014 (Prix 2014). (1 + r) = 2 140,4. (1,013) = 2 168,2.
PIB 2015 (Prix 2015)
= 2168,2 (1 + p) = 2 168,2 (1,006) = 2 181,1.
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Des relations précédentes, on obtiendra :
𝑺𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒕𝟏( 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟏) = 𝑺𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒕𝟎 𝒆𝒏 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒕𝟎. (𝟏 + 𝒑)(𝟏 + 𝒂)
(𝟏 + 𝒏) = (𝟏 + 𝒑). (𝟏 + 𝒂)
Sous forme indiciaire :
Indice de PA d’un revenu t1 (00) = Indice de revenu nominal t1 (monnaie courante)/IPC t1
(Base 100 = t0) (Base 100 = t0) (Base 100 = t0)
Exemple
Si l’indice des prix à la consommation (IPC) croit de 10% de t0 à t1 et que le
revenu nominal augmente de 20%, la variation du pouvoir d’achat du revenu
sera de :
(120/110).100 = 109,9. On aura donc un accroissement de9,09% du « pouvoir
d’achat du revenu ». On dira aussi un accroissement du revenu réel de
9,09%.
Une autre méthode de calcul
Cette méthode part de la signification d’un indice de Prix à la Consommation.
Un indice des prix à la consommation (IPC) indique la quantité de monnaie
nécessaire pour se procurer un panier de biens et de services identique à deux
dates.
IPC t1 (100 = t0) =110
Cela veut dire que les prix ont augmenté de 10% entre t0 et t1.
On peut dire aussi que 110 unités de monnaie (UM) en t1, ont le même pouvoir
d’achat que 100 unités de monnaie de t0.
Si le revenu t0 est de 3000 UM de t0 e le revenu t1 et de 3600 UM de 1, on
peut écrire que 110 UM t1 = 100 UM t0.
1 UM t1 = 100/110 UM t0 = 0,90909 UM t0.
On aura en monnaie constante (ou en monnaie ayant le même pouvoir
d’achat) :
3600 UM t1 = 3600.0,90909 UM t0 = 3272,72 UM t0.
La variation de revenu réelle ou en monnaie constante est donc :
3272,72 = 3000 (1 + a) et « a » = 9,09%.
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En France, cet indice suit l’évolution des prix d’un ensemble de produits (biens
et services) entrant dans la consommation d’un ménage urbain dont le chef est
ouvrier ou employé.
On eut se poser la question de ce choix.
La raison en est que les revenus distribués aux ménages servant pour l’essentiel
(85%) à la consommation de biens et services, il est compréhensible que l’on
tienne compte de l’évolution des prix des produits qui seront achetés avec ces
revenus, pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat de ces derniers.
Cet indice a révélé un taux d’inflation tres faible dans la période récente.
Entre 2015 et janvier 2017, l’IPC n’a augmenté que de 0,41.
Remarque
Cet indice est calculé suivant une formule de LASPEYRES.
à la différence de l’indice de prix du PIB qui est calculé avec
une formule de PAASCHE (voir annexe).
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La désinflation : elle est caractéristique d’une période au cours de laquelle
le taux d’inflation, bien que supérieur à zéro, est orienté à la basse.
De ce tableau nous tirons deux informations qui ont fait « la une » de la presse
économique mondiale en 2014.
Le PIB du Royaume Uni dépasse celui de la France en 2014 avec un calcul en
$.
Le PIB Chinois dépasse celui des Etas Unis lorsqu’on le calcul en $
Internationaux ou ù (PPA)
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Si on utilise le taux de change annuel moyen qui s’est fixé sur le marché des
changes, on obtient des résultats qui fluctuent d’une année à l’autre, avec le cours
(taux de change) de marché des devises ;
Exemple
En janvier 2014, on avait par exemple un taux de change de 1 € = 1,25 $.
En avril 2014, on avait un taux de 1€ = 1,35$.
Supposons que l’on ait eu un PIB de 12000 milliards de $ en janvier aux Etats
Unis et de 12120 milliards de $ en avril (+1%).
Le PIB de la zone Euro est de 15000 milliards d’£ en janvier et de 15150
milliards d’€ en avril (+1%).
Si on veut comparer les deux zones et que l’on utilise le $ pour cette
comparaison. On aura un PIB dans la zone Euro qui sera de 15000 (1,25$) =
18750 $ et de 15150 (1,35) = 20 452 $.
Le PIB de la Zone Euro, converti en $, aura donc augmenté de 9,08%. Ce qui
est totalement irréalise, pour ne pas dire absurde. La cause de cette
augmentation est à attribuer, pour l’essentiel, à l’augmentation du cours de
L’Euro qui passe de 1,25 $ à 1,35$.
Il convient donc d’utiliser des méthodes de conversions plus stables qui
consistent à retenir des taux de change dit de « Parité d Pouvoir
d’Achat ».
Pour illustrer ce que recouvre l’expression « Parités d Pouvoir d’Achat »
prenons un exemple.
Exemple
Cet exemple est tout à fait connu. Il a été proposé dans le journal The
Economist en 1986.
Considérons ce que coute un « Big Mac » à New York, puis le même produit
à Paris et à Pékin.
6 $ à New York, 5 euros à Paris et 60 yuans à Pékin.
Cet exemple permet de calculer le taux de change de l’Euro en $ qui assure le
même pouvoir d’achat (Parité signifie « même »). On et aussi calculer le taux
de change de Yuan en $.
5 € = 6 $ et donc 1€ = 6/5 $.
De même 60 Yuans = 5 $ et donc 1 yuan = 0,10 $.
On aura aussi : 5 € = 60 Yuans et donc 1 € = 60/5 Yuans = 12 yuans.
*Définition
Le taux de change entre 2 monnaies, qui correspond à un pouvoir d’achat
identique est appelé « taux de change de parité de pouvoir d’achat » et c’est
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ce taux qui va permettre de comparer les PIB (ou d’autres grandeurs
économiques), à l’aide d’un taux de change qui ne dépend pas de l’offre et de
la demande d’une devise c’est-à-dire du marché des échanges.
De nombreuses statistiques internationales sont aujourd’hui présentées
en $ (PPA). On doit aussi parfois en $ international.
Si maintenant, au lieu de calculer un taux de change sur un seul produit, on le
calcule sur un panier composé de 3000 produits, comme cela est le cas, on va
pouvoir de la même façon qu’avec le « Big Mac », calculer un taux de change
plus significatif.
En 2014, la Banque Mondiale a calculé que 1$ = 3,53 yuans.
1 Yuan = 1/3,53$ Le taux de change du Yuan en PPA pour 2014.
Le PIB chinois étant de 63 646 milliards de Yuans, on aura donc, un $ - PPA,
un PIB de 63 646/3,53 = 18 030 milliards de $ (PPA).
Ce calcul en PPA, faut qu’en 214, le PIB chinois est devenu le premier au
monde devant les Etats Unis (voir le tableau 4).
Conclusion
Au terme de ce chapitre, les étudiants disposent de l’ensemble des éléments
qui vont leur permettre de comprendre le vocabulaire utilisé journellement
dans la presse économiques ainsi que dans les rapports économiques traitant
de la richesse et de son utilisation au niveau d’un pays ou d’un groupe de pays.
Pour vérifier si cette connaissance est acquise, nous proposons une série
d’exercices avec leurs corrigés.
Préalablement, les annexes de ce chapitre vont compléter certains points
techniques soulignés dans le cours.
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CHAPITRE 2. LA DEMANDE ET L’OFFRE GLOBALE
Une difficulté habituelle pour les étudiants est d’établir le lien entre les données
comptables comme celles qui viennent d’être évoquées dans le chapitre 1 et
concepts généraux de l’analyse macroéconomique.
A un niveau très élémentaire, pour montrer les relations entre les utilisations des
Biens et Services et PIB (la richesse créée dans une économie), il recourir aux
notions d’Offre et de Demande Globale et d’équilibre macroéconomique.
Nous avons montré dans le chapitre 1, les relations comptables entre la richesse
crée (PIB) et l’utilisation de cette richesse sous forme de consommation,
d’investissement et d’échanges extérieurs.
L’une correspond à l’égalité entre les ressources et les emplois sur Biens et
Services. C’est cette relation qui est donnée dans le chapitre 1.
L’autre fait apparaitre ces utilisations, en distinguant la nature privée ou
publique de ces dernières.
La Consommation Finale et la Formation Brute de Capital réalisées par les
Administrations Publiques constituent les Dépenses Publiques.
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On aura donc :
Demande Globale = CF + FBCF + Var des Stocks + (Export – Import)
DG = CF + FBC + (Export – Import)
Ou encore :
DG = CF Privées + FBC privée + Dépenses Publiques + (Export – Import)
L’écart de PIB
Au cours d’une période, les facteurs de production peuvent ne pas être
utilisés au maximum de leur capacité. Ce « sous-emploi » des facteurs
entraine « un écart de PIB », c’est-à-dire une différence entre ce que
l’économie pourrait produire (PIB potentiel) et ce qu’elle produit
« effectivement » (PIB effectif).
Intérêt de la notion
La notion « d’écart de PIB » est intéressante car elle permet de relier les
indicateurs de richesse à d’autres phénomènes économiques important que
sont l’inflation, le chômages et le taux d’utilisation du capital technique.
Un PIB effectif égal (ou supérieur) au PIB potentiel, se traduira par des
tensions sur les prix, par des besoins de main d’œuvre accrus, stimulera
l’investissement, en particulier, pour répondre à la demande des marchés
de produits de consommation.
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Un PIB effectif inférieur (ou ayant tendance à s’écarter) au PIB potentiel
révèlera un sous-emploi de la main d’œuvre, une utilisation partielle du
capital et pourra entrainer des effets dépressifs (diminution) sur les prix.
Est-ce l’effectif de cette population obtenu en tenant compte des frictions sur le
marché du travail et qui font que, dans toutes les économies, il existera une main
d’œuvre inemployée et un chômage incompressible ?
Graphique 2-2 : PIB effectif et PIB potentiel : une mesure de l’écart de PIB du TOGO (1960-
2019)
21
Source : Auteur à partir de WDI, 2019
22
Source : Auteur à partir de WDI, 2019
23
La production non marchande correspond pour l’essentiel à des services
individuels fournis par les administrations publiques (santé, éducation
nationale) ou à des services collectifs (armée, justice, etc.).
La production pour « usage final propre » correspond à la production
réalisée par un agent et qui lui est destinée. J’habite par exemple un logement
dont je suis propriétaire. L’évaluation de ce service, dont je suis producteur et
destinataire, fait l’objet d’une évaluation qui correspondra à ce que j’aurais dû
payer si j’en avais été locataire. On classera également ici toutes les productions
des ménages autoconsommées (Fruits et légumes des jardins familiaux).
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La formation brute de capital fixe, qui correspond à l’achat d’actifs
corporels (machines) ou incorpores (logiciels) qui sont produits et qui vont être
utilisés dans les processus de production. A la différence des Consommations
Intermédiaires, ces biens perdent de la valeur (amortissement) mais ne
disparaissent pas lors des processus de production.
Les variations de stocks correspondent à la différence entre les biens
entrant et sortant des stocks entre le début et la fin de l’année.
Les acquisitions moins les sessions d’objets de valeur correspondent à
des biens non produits servant de réserve de valeur (Meubles, tableaux, etc.).
Afin de mieux rendre compte des échanges entre l’économie nationale et le Reste
du Monde, les offices statistiques calculent aussi des échanges FAB – FAB pour
les biens, de façon à calculer le « taux de couverture ».
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Source : INSEED, 2016
La question reste de savoir comment se réalise l’égalité entre ce qui est produit et
ce qui est utilisé ?
Facteurs présents (attitudes des agents économiques à l’égard des prix, montant
des revenus, etc.) ;
Facteur passés (habitudes de consommation, épargne disponible, etc.) ;
Facteur futurs (prévisions sur l’évolution des prix, anticipations sur les revenus
disponibles dans le futur, etc.).
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Dans ce faisceau de variables expliquant la demande globale, on peut en
privilégier une - les Prix des biens et services – et considérer qu’à court terme,
les autres variables explicatives restent inchangées.
Ce choix étant fait, imaginons que l’on puisse étudier la demande globale qui se
manifestera en fonction de chaque niveau de prix. Cette analyse des « projets de
demande »pour chaque niveau de prix, va permettre de définir un ensemble appelé
« courbe de demande globale » ou courbe de demande « agrégée ».
Si les prix des biens de consommations augmentent, les ménages auront tendance
à réduire la qualité demandée des produits (toutes choses égales par ailleurs). De
la même façon, les entreprises pourront être conduites à réduire leurs dépenses
d’investissement.
Facteurs présents (Couts des facteurs de production utilisés et prix des produits
vendus).
Facteurs passés (les techniques de production mises en œuvre).
Facteurs futurs (développement attendu des techniques, des prix et des couts de
production).
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Comme pour la demande globale, on peut à court terme, admettre que seuls les
prix des biens et services offerts vont varier et examiner les « projets d’offre » des
unités de production.
Définition
La courbe d’offre globale enregistre l’attitude des unités de
production (entreprises) en fonction du Niveau Général des Prix,
l’ensemble des autres variables (en particulier les prix des facteurs)
restant constants.
Lorsque le NGP varie dans un sens, l’Offre Globale variera dans le même sens.
Lorsque sur un marché quelconque les prix augmentent, les entreprises verront
leurs possibilités de profits augmenter. Cela stimulera leur production, permettra
à d’autres entreprises d’entrer sur le marché. Si ces prix augmentent sur
l’ensemble des marchés, l’OG de l’économie aura tendance à augmenter.
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A court terme, l’équilibre macroéconomique se réalise au point d’intersection
de la courbe d’offre et de la courbe de demande (cf. figure 2).
En ce point, le PIB effectif (PIB*) est égal à la demande globale (CF + FBC
+Export – Import) pour un niveau des prix donné par NGP*.
On peut évidemment se poser la question de savoir pourquoi l’intersection
des deux courbes est le point sur lequel l’économie va se stabiliser ?
Supposons que le NGP soit momentanément supérieur à NGP*.
Il existera alors des « projets d’offre » par des entreprises qui ne seront pas
compatibles avec les « projets de demande ». L’économie serait en situation
« d’offre excédentaire ». Cette position traduit le fait que les entreprises ne
trouveront pas à écouler leur production. Une telle situation ne peut
durablement pas être envisagée.
Certaines entreprises, pour couvrir leurs couts de production, accepterons de
vendre la même quantité à un prix inférieur, cela aura pour conséquence de
développer la demande des produits et d’éliminer les entreprises n’acceptant
pas de diminuer leur prix. Ce processus se stabilisera au moment où le NGP
rendra compatible les projets d’offre et de demande.
On peut constater que cet équilibre n’est pas un équilibre qui assure le
plein emploi des facteurs de production.
L’équilibre de plein emploi est celui qui correspond à PIB et à NGP. L’écart
entre PIB effectif et PIB potentiel est une mesure de « l’écart du PIB » évoqué
antérieurement. Il montre que dans l’économie, on pourrait, en acceptant une
légère hausse des prix, atteindre un PIB plus important et une meilleure
utilisation des ressources.
Un peu plus d’inflation serait compensé par un peu moins de chômage et
inversement.
30
Graphique 2-5 : L’équilibre entre l’offre et la demande globale et le niveau des prix
31
2.4 L’équilibre macroéconomique et les cycles d’activité
Les déplacements de la courbe de demande globale (DG) ou de celle d’offre
globale (OG) vont entrainer une modification de l’équilibre macroéconomique.
Ces déplacement vont résulter, pour la demande agrégée, de tous les facteurs qui
vont affecter les diverses composantes de la demande :
Taux d’intérêt ;
Niveau anticipé des profits ;
Evolution à la hausse ou à la baisse des dépenses publiques ;
Evolution de la fiscalité ;
Evolution de l’efficacité de la population ;
Evolution de la quantité de monnaie.
Pour les déplacements de l’offre, il pourra s’agir des facteurs qui influent sur les
déterminants de la production :
32
Graphique 2-6 : L’équilibre et les cycles d’activité.
33
L’équilibre des comptes extérieurs.
Pour réduire le taux de chômage, une politique de relance de l’activité peut être
mise en œuvre. Elle peut porter sur une relance de la consommation finale ou de
l’investissement. Les mesures prises pour assurer la croissance des revenus
nécessaires à cette relance, peuvent conduire à une augmentation des importations
et contribuer à accentuer le déficit des comptes extérieurs. En effet, face à une
demande interne en augmentation, la production intérieure peut ne pas réagir à
temps et pour satisfaire l’accroissement de la demande interne liée à
l’accroissement des revenus, l’économie va devoir accroitre ses importations. La
détérioration des comptes extérieurs, associée à la politique de relance peut
s’accompagner d’une hausse du taux d’inflation, rendant ainsi les exportations
moins compétitives et accentuer le déficit extérieur.
Une relation graphique entre les quatre indicateurs, qui sont en même temps des
objectifs de politique économique, fut donnée par l’économiste britannique Nicolas
Kaldor. Elle est connue sous le nom de « carré magique ».
Pour quelles raisons ce carré est-il « magique » ? On admet comme étant préférable
à une autre, une situation dans laquelle la croissance est de plus en plus forte, le
taux e chômage est de plus en plus faible, le taux d’inflation tend vers zéro et le
solde des échanges/PIB tend également vers zéro ou devient positif.
Pour définir cette relation, il faut d’abord établir le lien entre le PIB et le taux de
chômage. Cette relation est connue sous le nom de loi d’Okun. Quand le PIB
augmente, le taux de chômage diminue. Le lien entre ces deux indicateurs est donné
dans le cadran 2 de la graphique 2.7.
Il est alors facile de relier le taux de chômage et le taux d’inflation (cadran 4).
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correspondre le point C’ qui donne le taux de chômage associé à ce PIB dans le
cadran 2(Tx – C). Pour l’intermédiaire du cadran 3, il est aisé de faire comprendre
P C et Tx sur le cadrant 4 au point C’’.
36
CHAPITRE 3. LES COMPTES D’ANALYSE
1 Objet
Les comptes sectoriels ont pour objet de décrire les différents éléments constitutifs de
chacune des fonctions économiques caractérisant les secteurs institutionnels
Compte de capital
Compte de financement.
Dans sa deuxième partie, il enregistre, pour les unités productives, les opérations de
répartition liées à la production. Son solde, obtenu par différence entre les ressources et
emplois, constitue l’excédent d’exploitation
Dans sa deuxième partie, ce compte vis à faire apparaître la manière dont le RDB des
différents secteurs institutionnels se décompose en consommation finale et épargne brut.
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Pour les SQS et les IF qui, par convention, n’ont pas de consommation finale. Il en
résulte que leur RDB est égal à leur EB.
Le compte de capital décrire les opérations liées aux investissements en actifs non
financiers ainsi que les transferts de capital. Son solde représente la capacité ou le
besoin de financement.
Si on regroupe les deux comptes précédents en seul compte, on peut dire que la
préoccupation de ce compte est de :
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2 Présentation des comptes des secteurs institutionnels
résidents et du reste du monde
Compte de production
E R
VAB
-EBE
Compte de capital
E R
-F.B.C.F -Epargne brute
-Variation des stocks -Subvenions d’investissements reçus
-Achats nets de terrains -Transferts en capital reçus du RDM
-Achats nets d’actifs incorporels -Transferts en capital reçus des SIR
-Impôts en capital
-Autres transferts en capital versés
CF BF
39
Compte financier
-Autres créances
40
-Impôts sur le revenu et le patrimoine -EBE
-Revenu prélevés par les chefs de QS -Revenu prélevés par les chefs de QS
-Autres transferts courants versé aux SIR -Autre transferts reçus des SIR
RDB
EB RDB
Compte de capital
E R
-Impôt en capital
CF BF
Compte financier
Variation des créances Variation des engagements
41
-Crédits à long et moyen terme -Crédits à long et moyen terme
-Consommation intermédiaire (y compris les commissions -Production de biens et services marchands (y compris la
versées aux intermédiaires d’assurances) production des mutuelles et des intermédiaires d’assurances)
-VAB
E.B.E
E R
-R.D.B.
EB RDB
Compte de capital
42
E R
-F.B.C.F -EB
-CF
-BF
Compte financier
-Autres engagements
Solde des engagements
Solde des créances
Compte de production
E R
43
-Impôts liés à la production (sauf TVA) - Subventions d’exploitations reçues
EBE
E R
EB RDB
Compte de capital
E R
-F.B.C.F -Epargne brute
44
-Subventions
d’investissements versés
CF
Compte financier
-Autres créances
Compte de production
45
E R
-Consommation intermédiaire - Production
-VAB
E R
-Impôts directs -EBE
-Transferts privés
internationaux
-CF RDB
-EB
46
Compte de capital
E R
-FBCF -EB
-CF -BF
E R
-Consommation intermédiaire - Production marchande
(HTVA)
- Production non marchande
-VAB
E.B.E
E R
-Impôts sur le revenu et le -EBE
patrimoine
-Rémunérations des salariés
-Revenus de la terre versés résidents
47
-Cotisations sociales -Dividendes reçus
effectives
-Indemnités d’assurance
-Cotisations sociales des dommage
salariés
-Prestations de la sécurité
-Primes nettes d’assurance sociales
dommage
-Prestations sociales directes
-Transferts courants versés
-Transferts courants reçus du
au RDM
RDM
-Autres transferts courants
-Autres transferts courants
versés aux SIR
reçus des SIR
-RDB
EB RDB
Compte de capital
E R
-F.B.C.F -Epargne brute
Compte financier
48
E R
- Devises -Crédits à court terme
-Actions et autres
participations
-Autres créances
49
Compte des opérations courantes avec le RDM
E R
-Exportations de biens et -Importations de biens et
services (FOB) services (CAF)
E R
-Achats nets de terrain -Solde des opérations
courantes avec le RDM
50
-Achats nets d’actifs -Transferts en capital versés
incorporels au RDM
E R
-BF du RDM -CF du RDM
QI = offre locale
La valeur des M est augmentée des DTI car le compte est établi au niveau de la
circulation des biens.
51
2.8.1 Equilibre ressources-emplois de la Nation
PT + M + DTI = CI + CF + FBCF + VS + X
Ce compte est articulé avec les comptes des SI résidents par le biais des CI, de la PT
et de la CF, d’une part, et, d’autre part, avec les comptes du RDM par l’intermédiaire
des M et des X.
L’évaluation de l’équilibre en valeur signifie que tous les emplois sont exprimés en prix
d’acquisition. Or du côté des ressources, la production et les importations sont exprimées
au prix départ-usine et franco de port, c’est à dire CAF augmenté des DTI. Il est donc
nécessaire d’ajouter, côté ressources, la TVA non déductible et la marge commerciale.
La comptabilité nationale décrit les flux des branches dans les comptes de productions
et d’exploitations.
Le comte de production enregistre la production effective augmentée des transferts éventuels
de produits similaires des autres branches. Par soustraction des CI, on déduit la VAB de
la branche.
Le VAB dégagée dans le compte de production et reportée en ressources du compte
facteurs des résidents. Alors que seules les branches marchandes ont une production à
court complet, les branches non marchands peuvent ne pas avoir certains éléments de
ce coût et sont caractérisée par l’absence d’excèdent net d’exploitation. Une partie
importante du TES (partie basse) est constituée par les comptes de production et
d’exploitation des branches.
52
CHAPITRE 4. : LE TABLEAU ECONOMIQUE D’ENSEMBLE
ET LE MODELE DE J.M. KEYNES
Les chapitres 1 et 2 ont présenté les données nécessaires pour l’analyse des
performances économiques globales d’un pays (PIB PNB RNB etc.). Le chapitre
3 a donné quelques bases pour comprendre ce qu’est la comptabilité nationale et
ses principes. A cette occasion ont été abordées les notions de secteurs
institutionnels, les Comptes de gestion et les Comptes d’opérations.
Ces éléments de connaissances vont, dans le chapitre 4, être utilisés pour analyser
le Tableau Economique d’Ensemble c’est-à-dire un document publié
annuellement par l’INSEE et qui donne un tableau de bord de l’économie
nationale.
L’objectif de ce chapitre est d montrer comment lire et interpréter les principales
informations économiques fournies chaque année dans la Comptabilité Nationale.
La lecture de ce TEE permettra de voir comment on peut effectuer un diagnostic
sur les différents secteurs (agents économiques) et sur l’Economie Nationale dans
son ensemble.
L’analyse de ce TEE nous amènera ensuite à introduire le modèle de J.M. Keynes.
53
Flux de biens (marchandises) et services ;
Flux de revenus ;
Flux financiers.
Dans la version simplifiée du TEE que nous présentons ici sur le schéma 1, seuls
les comptes de capital des flux financiers sont reproduits.
Les colonnes de type (1) énumèrent les diverses opérations prises en compte dans
le TEE. Ces opérations correspondent aux différents flux (biens et services,
revenus, ou financiers).
La partie (2) analyse les flux venant en emplois pour ces différentes opérations
et les différents secteurs institutionnels et la partie (3) donne les flux venant en
ressources.
Certains des enregistrements sont faciles à interpréter. La Production totale des
Biens et Services correspondra à la livraison des produits sur les différents
marchés et, en contrepartie, à un flux de monnaie qui apparaitra en Ressource des
Secteurs Institutionnels Résidents (SIR) qui ont produit ces biens et services.
Pour d’autres enregistrements et en particulier les échanges de produits avec le
Reste du Monde, l’interprétation est plus délicate. Les flux de monnaies dont
enregistrés du point de vue de chaque secteur.
Par exemple, les exportations de l’économe française, conduiront à un flux de
monnaie en paiement qui viendra du Reste du Monde vers l’économie nationale
et ce flux sera enregistré en emplois du reste du monde. A l’inverse, les
importations de l’économie nationales conduiront à une sortie de monnaie de
l’Economie Nationale qui ira vers le reste du monde et qui sera enregistré en
ressource du Reste du Monde (voir le chapitre 3).
les comptes des secteurs institutionnels
Les colonnes de type (4) ou (5) du schéma 1, présentent les comptes de gestion
des Secteurs Institutionnels (SI). Elles permettent l’analyse du« comportement »
économique du SI pendant la période.
Il convient de bien distinguer ici les comptes de flux des six Secteurs
Institutionnels Résidents (4), du compte du Reste du Monde (5)
Pour ce dernier compte, du côté Ressources (5) et du coté Emplois (5*), on a la
présentation des données qui permettront d’analyser, au cours de l’année, les
relations entre l’économie nationale (les Résidents) et le Reste du Monde (les
Non-Résidents).
54
C‘est la lecture de ce compte (5 et 5*) qui permet l’analyse des données entre une
économe et son environnement extérieur.
les comptes d’opération
Rappel
Dans le TEE complet, trois catégories d’opérations sont analysées.
o Les opérations sur Biens et Services.
o Les opérations de Revenus.
o Les opérations Financières.
Les colonnes de type 6 (Ressources) et 6* (Emplois) donnent le compte des
opérations sur Biens et Services (compte « Miroir ». Une opération qui apparait
en Ressource dans un compte de gestion (Production Totale ou Importation se
reflétera dans le compte Ressource situé du côté Emploi du TEE. A l’inverse, les
opérations comme les Consommation Intermédiaires ou la Consommation Finale,
la Formation Brute de Capital ou les Exportations qui, dans un compte de gestion,
seront en Emplois, se reflétera dans le compte Emploi situé du côté Ressource du
TEE.
Les lignes de type 7 correspondent aux comptes d’une opération de revenu
particulier où 7 est la partie Ressources du compte et 7* la partie Emplois.
Les opérations financières, non prises en compte ici, correspondront également
à une ligne du TEE ;
Schéma 1 – l’architecture simplifiée d’un TEE
55
4.1.2 Les comptes de gestion et de capital des SIR (extrait
du TEE 2011) (comptes de type 4 et 4*)
Tableau 1 – les comptes des « SNF » 2011
COMPTE EMPLOIS OPERATIONS RESSOURCES
PRODUCTION
Production totale 2542
1538 Consommations intermédiaires
1004 VALEUR AJOUTEE BRUTE 004
EXPLOITATION 681 Rémunération des salariés
53 Impôts liés à la production
-17 Subvention d’exploitation
287 EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
AFFECTATION DES REVENUS
EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 287
PRIMAIRES
318 Revenus de la propriété 223
70 Dont : Intérêts 57
238 Dont : Revenus des sociétés 150
192 REVNU PRIMAIRE BRUT 192
DISTRIBUTION SECONDAIRE DU
33 Impôts sur le revenu et le patrimoine
REVENU
12 Prestation sociale
Cotisation sociale 12
36 Autres transferts courants 13
136 REVENU DISPONIBLE BRUT 136
UTILISATION DU REVENU 0 Consommation Finale
136 EPARGNE BRUTE 136
CAPITAL Transfert en Capital 13
202 Formation brute de capital fixe
10 Variations des stocks
1 Acquisition nette d’actifs et d’objets de valeur
-64 CAPACITE + OU BESOIN – FINANCEMENT
Commentaire les SNF produisent pour 1004 milliards de richesses : VAB = 1004.
Ce montant rémunère le travail : 681 milliards au titre de
la « rémunération des salariés » et le capital : EBE= 287 milliards.
Le compte d’affectation des revenus primaires analyse quels sont les revenus
primaires reçus d’autres secteurs : 223 milliards et quels sont les revenus
primaires versés à d’autres secteurs 318 milliards. Le solde RPB = 192 milliards,
comptabilise ce que les SNF ont à leur disposition avant les opérations de
redistribution (Redistribution Secondaire du Revenu) sous forme d’impôts, de
cotisation et de prestations sociales de divers revenus de transfert. Le solde qui
ressort est alors de Revenu Disponible Brut = 136 milliards, une somme qui va,
pour les SNF, être égale à l’épargne brute = 136 milliards, les SNF n’ayant pas de
consommation finale mais uniquement des Consommations Intermédiaires à
l’occasion de leur production.
Le Compte de capital montre comment est utilisée cette Epargne Brute. Dans le
cas des SNF, on constate que cette épargne sera insuffisante pour couvrir
56
l’investissement (FBCF + Variation des stocks) et donc que les SNF auront un
Besoin de Financement de 64 milliards en 2011.
Export 654,9
Import 685
Somme des
diverses = 819 = 863
opérations
Solde du compte
-36,5 -4,1 -76,5 +75,1 43
de capital
57
Tableau 3 – le compte « rémunération des salariés » de 2015.
EMPLOIS RESSOURCES
SNF SF AP M + RdM TOTAL RdM M TOTAL
ISBL
58
Ce tableau est incomplet mais il vous sera possible de reconstituer toutes
les valeurs qui manquent.
Les valeurs à trouver sont signalées par une croix.
Le corrigé est donné à la suite.
59
B et S
B et S
SNF AP M RdM Ressource TOTAL SNF AP M RdM Total
Emplois
s
Consommations
1550 110 130 - - 1790 intermédiaires
- - - 1790 1790
950 290 270 - - 1510 Valeur Ajoutée Brute 950 290 X - - 1510
Rémunération des
800 200 100 10 - 1110 salariés
- - 1100 10 1110
X correspond aux valeurs à rechercher.
Excédent Brut
150 90 170 - - 410 d’Exploitation
150 90 170 - - 410
Tableau 4 – Un TEE simplifié (à compléter).
Revenu Primaire
X X X - - X Brut
X X X - - X
60
Impôts sur le revenu et
60 20 180 10 - 270 le patrimoine - 270 - 270
Autres revenus de
120 410 60 10 600 transferts
100 400 50 50 600
Revenu Disponible
X X X X Brut
X X X X
FBCF +
250 210 100 560 Variation des - - - X 560
stocks
Capacité ou
X X 215 X 0 Besoin de - - - - 0
Financement
X X TOTAL X X
EMPLOIS OPERATIONS RESSOURCES
950 290 270 - - 1510 Valeur Ajoutée 950 290 270 - - 1510
Brute
61
Brut
62
EMPLOIS OPERATIONS RESSORCES
950 290 270 - - 1510 Valeur Ajoutée Brute 950 290 270 - - 1510
63
200 100 50 150 - 500 Revenus de la propriété 200 80 90 130 - 500
250 210 100 560 FBCF + Variation des stocks - - - 560 560
64
La demande globale avec la décomposition publique privée
< CF (privée) + FBC (privée) = 8 090 +350 = 1150
<Dépenses publiques : CF et FBC de l’Etat =200+210=410
<Export-Import=550-600=-50
Offre globale : PIB=1510
Demande globale :
1150(privée) +410(publique)-50 Solde extérieur =1510
4.3.2 L’analyse des comptes des administrations publiques
L’actualité met en avant régulièrement les déséquilibres des comptes des
administrations publiques. Le traité de Maastricht du 1er novembre 1993
fixe est critère devant être respectés pour intégrer la monnaie unique.
Deux de ces critères concernent les finances publiques.
Le déficit public ne doit pas dépasser 3% du PIB.
La dette publique doit au maximum être limitée à 60% du PIB.
Les données statistiques du TEE permettent de suivre la réalisation de ces deux
objectifs.
Le tableau 7 ci-dessous, donne les résultats publiés par l’INSEE sur ces deux
objectifs.
Tableau 7-la France ne respecte pas les critères de Maastricht.
INSEE mars 2017(données révisées par rapport au TEE donné en annexe 1 du chapitre 4).
67
A partir des comptes d’utilisations de revenu et du compte de capital, il est
possible de calculer le « taux d’autofinancement ».
Ce taux est obtenu par le rapport Epargne Brute/Formation Brute de Capital
fixe. Il indique pour l’économie dans son ensemble et pour chaque secteur en
particulier quelle est la part de l’investissement couvert par son épargne.
En 2015, le taux d’autofinancement des SNF était de 0,862 ou de 86,2%.
Ce pourcentage est la part de la Formation Brute de Capital couverte par l’Epargne
des SNF.
68
CHAPITRE 5. LE TABLEAU ENTREES-SORTIES(TES) ET LE
MODELE DE LEONTIEF
Dans le TEE, les opérations sur biens et services ont été analysées par rapport aux
différents secteurs institutionnels. Quel secteur institutionnel produit, consomme,
investit, etc.
Dans le TES, l’analyse des opérations de production, de consommation, etc. va se
faire par rapport aux Branches et aux différents Produits. Le TES va par
conséquent permettre une analyse de la Production dans une économie.
Dans ce chapitre 5, nous montrerons d’abord comment interpréter les données
d’un TES (section 5.1 et 5.2) puis nous verrons dans un section 5.3, les utilisations
prévisionnelles qu’il est possible d’envisager (Modèle de W. Leontief).
69
L’unité Institutionnelle UI 1se compose de deux UPH c’est-à-dire qu’elle
fabrique deux produits différents. Sa production totale est de 50, répartie
entre deux produits X et Z. L’UPH X produit 20 et l’UPH Z produit 30.
Au total, comme on peut le voir sur le schéma 1 :
La Branche X produit 40. Elle regroupe toutes les UPH X.
La Branche Y, produit 90 et regroupe toutes les UPH Y.
La Branche Z, produit 110 avec le regroupement des UPH Z.
Schéma 1- La distinction entre les branches et les secteurs institutionnels.
Ce tableau, publié chaque année avec le TEE, donne une présentation simplifiée
des Ressources et des Emplois de chaque catégorie de produit (Biens et Services).
Il analyse aussi le processus de Production des différentes Branches. Le TES
présenté dans la comptabilité française analyses les Produits et les Branches en 17
postes différents. Le TES se décompose en quatre tableaux comme indiqué dans
le schéma 2
70
5.2.1 Le tableau des ressources en produits (TI)
Chaque ligne de ce tableau, analyse l’origine des Ressources pour chaque type de
produit (i).
Ces Ressources se partagent en deux grandes catégories. La Production de (i),
Importations de (i). La somme donne une évaluation au « prix de la base », prix
auquel on ajoute divers autres éléments : les marges (mi) les impôts (ti) diminués
des subventions (si) sur les produits. Cela permettra pour chaque produit de définir
une évaluation au « prix d’acquisition ».
Dans ce tableau, pour chaque produit (i) on aura l’égalité :
R i (Ressources en produit i) = X i + M i + m i + t i – s i
La somme des Ressources en produit (R i) = R (Ressource totales)
Pour chaque opération, le total est donné en colonne et on retrouve le total des
Ressources dans l’Economie (R) en faisant la somme des différentes opérations
de chaque Produit (i).
71
Tableau 1 – Les ressources en produits d’un TES.
au au prix
des
d’acquisitio
ressources
∑ Ri = R
Total
Ri
n
–
∑ ti - si
Impôts
ti - si
Mar
ges
mi
mi
∑
au
prix de base
∑ Xi + Mi
Xi + Mi
Total
Impo
rtati
Mi
Mi
on
∑
uct
ion
Xi
Xi
Pr
od
∑
Produit
Total
des
1
n
s
Ce tableau comptabilise pour chaque produit (i), l’emploi de ce dernier par les
différents Branches. Ce tableau des entrées intermédiaires ou des consommations
intermédiaires, permettra de déterminer les « coefficients techniques » de
production analysés plus loin.
Si on appelle (i) le Produit et (j) la Branche et X ij le montant des consommations
intermédiaires de Produit (i) par la Branche (j), on aura les relations suivantes
dans le tableau T2.
Relation 1 en ligne : X i 1 + X i 2 +X i 3 + …. + X i n = ∑ CI ij avec j = 1 à n.
J
Une ligne de T2 indique le montant d’un produit (i) utilisé par chaque Branche
(j).
72
Relation 2 en colonne : X 1 j + X 2 j + X 3 j + … + X n J = CI ij avec i = 1 à n.
i
Une colonne de T2 indique le montant de chaque Produit (i) utilisé par une
Branche (j) donnée.
Ou bien :
∑X ij = CI ij avec i = 1 à n.
i
En totalisant les lignes et les colonnes, on aura : ∑ CI i= ∑ CI j = ∑ CI.
j i
La somme des Consommation Intermédiaires des Produits est égale à la somme
des Consommation Intermédiaires des Branches.
Tableau 2 – Le tableau des entrées intermédiaires d’un TES.
Branche (j)
1 i j n TOTAL
Produit (i)
1 CI de produit 1
∑ CI ij
i Xi1 X ii X ij X in
J=1àn
j X ji X jj
n X ni X nn CI de produit n
CI de la ∑ CI ij CI de la CI de la
TOTAL ∑ CI
Branche 1 i = 1 à n Branche j Branche n
Les ressources en produit (i) ont reçu une première utilisation sous forme de
consommations intermédiaires par les différents Branches. Les autres utilisations
vont être analysées dans le tableau 3 des Emplois Finals. Ces utilisations par les
73
différents secteurs institutionnels sont la Consommation Finale, la Formation
Brute de Capital Fixe, Les Variations de Stocks et les Exportations.
Une ligne de ce tableau analyse pour chaque produit (i), quels sont les Secteurs
Institutionnels Résidents qui consomment ce produit (i), quels sont ceux qui
l’utilise pour la FBC et quelle est la part de ce produit qui est exportée.
1
i CF i FBCF i ∆ Stocks i Export i ∑ Emplois Total des
Finaux (I) Emplois de (i)
n
TOTAL par ∑ CF des SIR ∑ FBCF ∑ ∆ Stocks ∑ Export i ∑ Emplois ∑ Emplois = E
opération Finaux
74
Le Compte d’Exploitation, montre comment se répartie la valeur ajoutée entre le
travail (rémunération des salariés), les Administrations Publiques (impôt –
subventions) et le solde (EBE et revenus mixtes) ;
Le tableau 5 donne un exemple qui correspond à la Branche « Fabrication des
produits alimentaires » en 2014.
Le tableau des comptes de production et d’exploitation du TES
Le tableau 4 donne une présentation de ces deux comptes pour les différents
Branches.
TABLEAU 4 – les comptes de production
et d’exploitation des branches dans un TES.
75
et montre comment cette dernière est répartie entre le travail (rémunération des
salariés) et le capital (EBE et revenus mixtes).
Une colonne de T2 donne le détail des différents produits utilisés par une Branche.
Une colonne de T4 montre comment est analysée la production et l’exploitation
de cette Branche.
Les comptes de production et d’exploitation d’une branche reprennent les mêmes
opérations que celles qui furent présentées au chapitre 3 pour les secteurs
institutionnels résidents.
Tableau 5 – Compte de production et d’exploitation de la branche C1
(Fabrication de produits alimentaires) Année 2014.
Unités : milliards d’£. Source : TES 2014.
76
5.3 L’enregistrement des résultats pour un produit et une
branche dans un TES
Les résultats sur un produit (i) sont donnés en lisant la ligne correspondant à ce
produit (i) sur les tableaux 1, 2 et 3.
Les exemples données ici sont tirés du TES de 2014.
Les résultats sur une Branche (j) sont obtenus, quant à eux en lisant une colonne
sur les tableaux 2 et 4.
On peut prendre un produit particulier et en analyser les Ressources et les
Emplois.
77
5.3.2 Analyse d’une Branche
Si on prend la Branche C4 correspondant à la « fabrication de matériel de
transport » on aura les résultats suivants :
Tableau 7 – Etude des résultats pour une branche.
Remarque
Pour certaines Branches, il existe une différence entre la
Production totale de la Branche et la Production totale du
même produit.
Cela résulte du transfert de Production d’une Branche à une autre (cf. note 1).
*Note1
Prenons pour 2014, la Branche de AZ (Agriculture, Sylviculture et Pèche) et la
Branche C1 (Fabrication de produits alimentaire).
Unités : milliards d’£
Branche AZ/produit AZ Branche C1/produit C1
CI des Branches 54,4 114,4
Production des Branches 87,6 158,9
Transfert d’une Branche
-11,9 +11,9
vers une autre
78
Production du produit 76,1 170,8
Production du produit
76,1 170,8
tableau 1
79
Pour chaque Branche, on pourra écrire à partir de la lecture d’une colonne
du tableau2 et de la colonne identique du tableau 4.
X1j+X2j= …+Xij+…+Xnj+VAB j=XJ
Et
A1j+a2j+…a ij+…an j+VAB j/Xj=1
80
Production totale des Branches
X1 Xj Xn X
Total des ressources
81
On aura donc pour l’ensemble des relations, une écriture sous forme
matricielle :
(1-a11)… (-a1i)… (-a1n) X1 Y1
(-ai1)… (-aii)… (-ain) x Xi = Yi
(-an1)… (-ani)… (1-ann) Xn Yn
Ou encore :
1-A x X = Y
Cette relation est connue sous l’appellation de relation de Leontief.
82
5.5 Les relations entre le TEE et le TES
La question évoquée ici est celle des relations qui existent entre les informations
du TEE (chapitre 4) et celle du TES (chapitre 5).
On sait que dans un TEE, les coptes des Secteurs Institutionnels formalisent les
relations entre les différents revenus et leurs utilisations sous forme de
Consommation, d’Investissement et de relations d’échange avec le Reste du
Monde.
Dans un TES, nous venons de la vor, l’analyse porte sur l’étude des processus de
production et les utilisations finales.
Il existe donc un lien entre le TEE et le TES qui s’opère par l’intermédiaire de la
relation entre les Ressources et le Emplois sur les Biens et Services.
Schéma 3 – Les relations entre le TEE et le TES.
Si on se fixe, à partir du TES, des objectifs sur les Utilisations Finales, cela aura
un impact sur la Production totale et la Valeur Ajoutée et offrira tout un ensemble
de politiques sur les Revenus, pouvant être analysées à partir des relations qui
existent dans le TEE.
Inversement, une politique centrée sur les revenus pourra avoir un impact sur les
Utilisations Finales et conduira à une nouvelle organisation de la Production des
Biens et Services.
Les relations entre les deux tableaux (TES et TEE) sont examinées ci-dessous.
Pour étudier ces relations, on prendra l’exemple du TES et du TEE de l’année
2014.
La relation dans le TES est donnée dans la ligne de totalisation des tableaux 1, 2
et 3.
Tableau 9 – Analyse des résultats sur les produits (biens et service) dans le TES. Unités :
milliards d’£
83
Production Importation Ressource Impôts – Total ressources
(prix de Subventions sur (prix
base) les produits d’acquisition)
3781,4 662 4443,4 222,3 4665,7
Les relations dans le TEE se retrouve dans le Compte « miroir » des Biens et
Services du TEE.
Tableau 10- Analyse des résultats sur les produits (Biens et Services) dans le TEE.
Compte (miroir) des Compte (miroir) des
Opérations
opérations en ressources opérations en emplois
Exportations 619,5
662 Importations
3781,4 Production totale
Consommations intermédiaires 1863,7
222,3 Impôts – Subventions sur les produits
Consommations Finales 1700,8
Formation Brute de Capital 481,7
4665,7 TOTAL 4665,7
84
Table des matières
COURS DE COMPTABILITE NATIONALE ................................................................................................... 1
CHAPITRE 1. LES AGREGATS MACROECONOMIQUES ...................................................................... 2
1.1 Définition et relation entre les différents agrégats ................................................................. 2
1.1.1 Définition des principaux « agrégats » ............................................................................ 2
1.2 L’analyse des rythmes de l’activité économique : le taux de croissance d’une économie ..... 8
1.2.1 Les PIB à prix constants et le calcul du taux de croissance de l’économie ..................... 8
1.2.2 La relation entre « v », « p » et « r » le taux de croissance du PIB................................ 10
1.2.3 Le calcul de la « variation du pouvoir d’achat » d’un revenu ....................................... 11
1.3 Les comparaisons internationales des agrégats.................................................................... 15
1.3.1 Le PIB chinois est supérieur au PIB des Etats unis en 2014 ........................................... 15
1.3.2 Le calcul du taux de change de Parité de Pouvoir d’Achat ........................................... 15
CHAPITRE 2. LA DEMANDE ET L’OFFRE GLOBALE .......................................................................... 18
2.1 Les indicateurs macroéconomiques et les notions d’offre et de demande globale ............. 18
2.1.1 La demande et l’offre globale ....................................................................................... 18
2.1.2 L’évaluation de l’écart de PIB ........................................................................................ 21
2.2 Les différents agrégats de l’offre et de la demande globale ................................................. 23
2.2.1 Les différents agrégats de consommation .................................................................... 24
2.2.2 La Formation Brute de Capital ....................................................................................... 25
2.2.3 Les opérations avec le Reste du Monde ........................................................................ 26
2.3 L’équilibre macroéconomique .............................................................................................. 27
2.3.1 La demande globale et la courbe de demande globale ................................................ 27
2.3.2 L’offre globale et la courbe globale ............................................................................... 28
2.3.3 L’équilibre macroéconomique ...................................................................................... 29
2.4 L’équilibre macroéconomique et les cycles d’activité .......................................................... 32
2.5 La relation chômage- inflation : le « carré magique » et « la courbe de Phillips » ............... 33
2.5.1 Le « carré magique » ..................................................................................................... 34
2.5.2 La « courbe de Phillips » ................................................................................................ 34
CHAPITRE 3. LES COMPTES D’ANALYSE ........................................................................................ 37
1 Objet .............................................................................................................................................. 37
1 Les comptes des SI résidents ..................................................................................................... 37
1.1 Le compte de production ................................................................................................... 37
1.2 Le compte de revenu et dépense ..................................................................................... 37
1.3 Le compte de capital........................................................................................................... 38
1.4 Le compte financier ............................................................................................................. 38
2 Présentation des comptes des secteurs institutionnels résidents et du reste du monde 39
85
2.1 Comptes des sociétés et quasi -sociétés non financières ............................................... 39
2.2 Les comptes des institutions de crédits ............................................................................ 40
2.3 Compte des sociétés d’assurances et des caisses de retraite......................................... 42
2.4 Les comptes des administrations publiques ...................................................................... 43
2.5 - Les comptes des I.P.S.B.L. ................................................................................................ 45
2.6 Les comptes des ménages ................................................................................................... 47
2.7 Le compte du reste du monde .......................................................................................... 49
2.8 Compte d’équilibre de biens et services ........................................................................... 51
2.8.1 Equilibre ressources-emplois de la Nation ................................................................ 52
2.9 Le compte des branches ..................................................................................................... 52
CHAPITRE 4. : LE TABLEAU ECONOMIQUE D’ENSEMBLE ET LE MODELE DE J.M. KEYNES ............. 53
4.1 L’architecture d’un TEE.......................................................................................................... 53
4.1.1 Présentation des différentes parties du TEE ................................................................. 53
4.1.2 Les comptes de gestion et de capital des SIR (extrait du TEE 2011) (comptes de type 4
et 4*) 56
4.1.3 Le compte du reste du monde (colonnes 5 et 5*) ........................................................ 57
4.1.4 Un compte d’opération ................................................................................................. 57
4.1.5 Le compte des opérations sur biens et services (colonnes 6 et 6*) .............................. 58
4.2 Les équations dans un TEE simplifié ...................................................................................... 58
4.3 L’évaluation de la demande et de l’offre globale dans un TEE ............................................. 62
4.3.1 Demande et offre globale : la décomposition « public-privé » ..................................... 63
4.4 Les ratios dans le TEE ............................................................................................................ 65
4.4.1 Les ratios d’investissements (de la FBCF) ...................................................................... 67
4.4.2 Les ratios de financement des secteurs institutionnels ................................................ 67
4.4.3 Les ratios du commerce extérieur ................................................................................. 68
CHAPITRE 5. LE TABLEAU ENTREES-SORTIES(TES) ET LE MODELE DE LEONTIEF............................ 69
5.1 Les unités de production homogènes et les branches .......................................................... 69
5.2 L’architecture d’un TES.......................................................................................................... 70
5.2.1 Le tableau des ressources en produits (TI) .................................................................... 71
5.2.2 Le tableau des entrées intermédiaires (T2)................................................................... 72
5.2.3 Le tableau des emplois finals (T3) ................................................................................. 73
5.2.4 Les comptes de Production et d’Exploitation des Branches (T4) .................................. 74
5.3 L’enregistrement des résultats pour un produit et une branche dans un TES ..................... 77
5.3.1 Analyse d’un produit ..................................................................................................... 77
5.3.2 Analyse d’une Branche .................................................................................................. 78
5.4 Le TES et le modèle « input-output de W. Leontief ............................................................. 79
86
5.4.1 Le calcul des « coefficients techniques » ...................................................................... 79
5.4.2 L’invariabilité des coefficients techniques .................................................................... 80
5.4.3 Ecriture matricielle du TES ............................................................................................ 80
5.4.4 Utilisation prévisionnelle de la relation de Leontief ..................................................... 82
5.5 Les relations entre le TEE et le TES ........................................................................................ 83
87