Res Math
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T
M
j
ϕ =θ+V
dϕ ds
γ= R=
ds dϕ
−
→ dϕ
−
→ cos ϕ dT −
→ − sin ϕ ×
ds
Démonstration : T :
qu’on dérive par rapport à s. D’où ds = γ N :
.
dϕ
sin ϕ cos ϕ ×
ds
dϕ
Ce qui donne immédiatement : γ = .
ds
Christophe Caignaert
Lycée Colbert – 59200 Tourcoing
http://c.caignaert.free.fr
Année scolaire 2003 – 2004
Année Scolaire 2003 – 2004
L ajouts de figuresmodifications
ES PRINCIPALES cette année sont principalement des
et de considérations élémentaires.
On a bien sûr également relu le contenu et corrigé quelques bogues :
qu’on se rassure, il en reste ! Un grand merci aux lecteurs attentifs.
Ce document est disponible sur mon site personnel :
http://c.caignaert.free.fr
Ce site contient également un cours complet de Spé TSI, tant en pdf
qu’en html.
Il a été écrit sous pdfLaTeX, une version spécifique de LaTeX qui pro-
duit directement des fichiers au format pdf. Ces fichiers ont l’avantage
de s’afficher et s’imprimer correctement.
Pour la présentation du document, on a redéfini quelques commandes
LaTeX de base, comme « \section », la génération de l’index...
Les extensions LaTeX utilisées sont habituelles, les caractères de texte
sont en palatino et les caractères mathématiques utilisent les fontes pple
adaptée au palatino.
Cette version du document est celle du 8 juin 2004.
Résumé de cours de Sup et Spé T.S.I. © Christophe Caignaert – Lycée Colbert 59200 Tourcoing – http://c.caignaert.free.fr
Sommaire 11. Espaces Vectoriels 16
11.1. Structure d’espace vectoriel . . . . . . . 16
11.2. Sous-espace vectoriel . . . . . . . . . . . 16
I Algèbre 7 11.3. Somme de sous-espaces vectoriels . . . 16
11.4. Norme sur un espace vectoriel . . . . . 17
1. Théorie des ensembles 7 11.5. Esp. vect. de dim. finie : base . . . . . . . 17
1.1. Ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 11.6. Espaces vectoriels usuels . . . . . . . . . 17
1.2. Sous-ensembles . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3. Loi de composition interne . . . . . . . . 7 12. Applications Linéaires 18
1.4. Ensembles finis . . . . . . . . . . . . . . 8 12.1. Applications linéaires . . . . . . . . . . . 18
12.2. s-e-v stable par f . . . . . . . . . . . . . 18
2. Fonctions et applications 8 12.3. Image et noyau . . . . . . . . . . . . . . 18
2.1. Applications . . . . . . . . . . . . . . . . 8 12.4. Projecteur . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.2. Image, image réciproque d’une partie . 8 12.5. Théorème du rang . . . . . . . . . . . . 19
2.3. Injection, surjection, bijection . . . . . . 8 12.6. Système linéaire . . . . . . . . . . . . . . 19
2.4. Composition des applications . . . . . . 9
2.5. Ensemble des applications de E vers F . 9 13. Matrices 19
13.1. Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3. Structure de Groupe 9 13.2. Généralités sur les matrices carrées . . . 20
3.1. Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 13.3. Matrice d’une application linéaire . . . . 21
3.2. Sous-groupe . . . . . . . . . . . . . . . . 9 13.4. Matrice de Passage . . . . . . . . . . . . 21
3.3. Morphisme de groupe . . . . . . . . . . 9 13.5. Changements de base . . . . . . . . . . . 21
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R
18.3. Suites vectorielles . . . . . . . . . . . . . 28 24.5. Continuité et dérivation sous . . . . . . 46
18.4. Suites réelles ou complexes . . . . . . . 28 24.6. Int. par parties et chang. de variable . . 46
18.5. Suites réelles . . . . . . . . . . . . . . . . 29 24.7. Sommes de Riemann . . . . . . . . . . . 46
18.6. Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . 29
18.7. Suites récurrentes linéaires . . . . . . . . 29 25. Intégrale généralisée 47
25.1. Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . 47
19. Fonctions R → R 29 25.2. Fonctions positives . . . . . . . . . . . . 47
19.1. Ensemble de définition . . . . . . . . . . 29 25.3. Théorème des 3 conditions . . . . . . . . 48
19.2. Monotonie . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 25.4. Int. par parties et chang. de variable . . 48
19.3. Limite et continuité . . . . . . . . . . . . 30 25.5. Un procédé de convergence . . . . . . . 48
R
19.4. Continuité sur un intervalle . . . . . . . 30 25.6. Continuité et dérivation sous . . . . . . 48
19.5. Fn en escalier, continue par morceaux . 31 25.7. Ensemble de définition . . . . . . . . . . 49
19.6. Limites usuelles . . . . . . . . . . . . . . 31
19.7. Equivalents . . . . . . . . . . . . . . . . 31 26. Intégrales doubles et triples 49
19.8. Négligeabilité . . . . . . . . . . . . . . . 31 26.1. Description hiérarchique du domaine . 49
26.2. Calcul d’Aires et de Volumes . . . . . . 50
20. Dérivabilité 32 26.3. Inclusion des domaines . . . . . . . . . . 50
20.1. Dérivée, classe C 1 et notations . . . . . 32 26.4. Changement de variables . . . . . . . . 51
20.2. Classe C n . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
20.3. Somme et produit . . . . . . . . . . . . . 32 27. Séries numériques (réelles ou complexes) 53
20.4. Dérivée d’une fonction composée . . . . 32 27.1. Convergence et Convergence Absolue . 53
20.5. Dérivée et prolongement par continuité 32 27.2. Séries géométriques . . . . . . . . . . . . 53
20.6. Th. de Rolle, T.A.F., Formules de Taylor 33 27.3. Séries positives . . . . . . . . . . . . . . 53
20.7. Zéros d’une fonction . . . . . . . . . . . 33 27.4. Critère spécial des séries alternées . . . 54
20.8. Développements limités . . . . . . . . . 34 27.5. Comparaison série-intégrale . . . . . . . 54
20.9. Opérations sur les dln . . . . . . . . . . . 34 27.6. Suite et série des différences . . . . . . . 55
27.7. Calcul exact de sommes de séries . . . . 55
21. Fonctions usuelles 35 27.8. Calcul approché de sommes de séries . 55
21.1. Exponentielle et Logarithme . . . . . . . 35
21.2. Fonctions trigonométriques circulaires . 35 28. Séries Entières 55
21.3. Fonc. trigonométriques réciproques . . 36 28.1. Rayon de convergence . . . . . . . . . . 56
21.4. Fonc. trigonométriques hyperboliques . 37 28.2. Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . 56
21.5. Fonc. trig. hyperboliques réciproques . 38 28.3. Somme de deux séries entières . . . . . 57
21.6. Autres fonctions usuelles . . . . . . . . . 40 28.4. Développement en série entière . . . . . 57
28.5. Séries entières usuelles . . . . . . . . . . 57
22. Trigonométrie 40 28.6. Sér. ent. solution d’une équation diff. . . 57
22.1. Propriétés élémentaires . . . . . . . . . . 40
22.2. Symétries . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 29. Séries de Fourier 57
22.3. Arc double . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 29.1. Coefficients de Fourier . . . . . . . . . . 57
22.4. Sommes d’arcs . . . . . . . . . . . . . . . 42 29.2. Cas où f est 2π-périodique . . . . . . . 59
22.5. Transformation de produits en sommes 42 29.3. Convergence . . . . . . . . . . . . . . . . 59
22.6. Transformation de sommes en produits 43 29.4. Produit scalaire et formule de Parseval . 59
22.7. Formule de Moivre . . . . . . . . . . . . 43 Z Z
22.8. Fonctions réciproques . . . . . . . . . . 43 30. Σ = Σ . . . 60
22.9. Pour le calcul intégral . . . . . . . . . . . 43 30.1. Série entière . . . . . . . . . . . . . . . . 60
30.2. Série de Fourier . . . . . . . . . . . . . . 60
23. Recherche de primitives 43 30.3. Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
23.1. Fraction rationnelle en x . . . . . . . . . 43
23.2. Fractions rationnelles diverses . . . . . . 43 31. Fonctions R p → R 61
23.3. Polynôme × exponentielle . . . . . . . . 44 31.1. Limite et continuité . . . . . . . . . . . . 61
23.4. Primitives usuelles . . . . . . . . . . . . 44 31.2. Classe C 1 et C 2 . . . . . . . . . . . . . . 61
31.3. Extrémums d’une fonction R2 → R . . . 62
24. Intégrale de Riemann 44
24.1. Primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 32. Fonctions (ou suites) à valeur dans Rn ou Cn 62
24.2. Inégalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 32.1. Limite et continuité . . . . . . . . . . . . 62
24.3. Théorème des 3 conditions . . . . . . . . 46 32.2. Fonction Rn → R p , classe C 1 . . . . . . 62
24.4. Intégrale dépendant d’une borne . . . . 46 32.3. Fonction Rn → Rn , classe C 1 . . . . . . 63
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33. Equations et systèmes différentiels 63 43. Cercles et Sphères 82
33.1. Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 43.1. Cercles dans le plan et sphères . . . . . 82
33.2. Non Linéaire du premier ordre . . . . . 64 43.2. Cocyclicité . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
33.3. Linéaire du premier ordre . . . . . . . . 64 43.3. Cercles dans l’espace. . . . . . . . . . . . 82
33.4. Lin. du sec. ordre à coeff. constants . . . 64
33.5. Linéaire du second ordre . . . . . . . . . 64 44. Coniques 83
33.6. Equation aux dérivées partielles . . . . . 65 44.1. Ellipses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
33.7. Système Linéaire du premier ordre . . . 65 44.2. Paraboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
33.8. Système autonome . . . . . . . . . . . . 66 44.3. Hyperboles . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
44.4. Identification d’une conique . . . . . . . 85
44.5. Projection d’une conique sur un plan . . 86
III Géométrie 67
45. Quadriques 87
34. Barycentre 67 45.1. Equations réduites . . . . . . . . . . . . 87
34.1. Barycentre de p points pondérés . . . . 67 45.2. Intersection avec un plan . . . . . . . . . 87
34.2. Associativité du barycentre . . . . . . . 67 45.3. Identification d’une quadrique . . . . . 89
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51.3. Procédures . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 52.4. Structure itérative « tant que » . . . . . 101
52.5. Récurrence sur plusieurs rangs . . . . . 102
52. Exemples de Programmes 100
52.6. Un exemple en algèbre linéaire . . . . . 102
52.1. Un programme très simple . . . . . . . . 101
52.2. Structure alternative . . . . . . . . . . . 101
52.3. Structure itérative « pour » . . . . . . . 101 Index 104
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Première partie
Algèbre
1.2. Sous-ensembles
On dit que F est inclus dans E, noté F ⊂ E, ⇔ ∀ x ∈ F, x ∈ E.
F est ainsi un sous-ensemble de E, ou une partie de E.
On note P ( E), l’ensemble des parties de E. C’est ensemble de tous les sous-ensembles de E.
commutativité : ∀ x,y ∈ E, x ∗ y = y ∗ x
Pour une loi commutative, dans un calcul, on peut changer l’ordre des termes.
élément neutre : e est élément neutre ⇔ ∀ x ∈ E, x ∗ e = e ∗ x = x
C’est par exemple 0 pour l’addition et 1 pour la multiplication.
élément inversible : x est inversible, ou possède un symétrique ⇔ ∃ x0 ∈ E tel que : x ∗ x0 = x0 ∗ x = e
Ceci n’a bien sûr de sens que si la loi ∗ possède déjà un élément neutre e.
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1.4. Ensembles finis
Définition : Un ensemble est fini s’il est vide ou s’il peut se mettre en bijection (voir page 8) avec {1,2, . . . ,n}.
Son cardinal, qui est son nombre d’éléments, est alors n.
Le cardinal de l’ensemble vide est 0.
Théorème : À Noter:
2. Fonctions et applications
2.1. Applications
Définition : Une fonction f de E vers – ou dans – F est une relation telle que :
∀ x ∈ E, il existe au plus un seul y ∈ F, tel que : y = f ( x).
Une application f de E vers – ou dans – F est une relation telle que :
∀ x ∈ E, il existe un et un seul y ∈ F, tel que : y = f ( x).
On peut parler de l’image réciproque d’une partie B, notée f −1 ( B) même quand l’application f −1
n’existe pas...
Définition : Une application est surjective si et seulement si tout élément de l’ensemble d’arrivée possède un
antécédant, c’est à dire : ∀ y ∈ F, ∃ x ∈ E tel que f ( x) = y.
Définition : Une application est bijective si et seulement si tout élément de l’ensemble d’arrivée possède un
unique antécédant, c’est à dire : ∀ y ∈ F, il existe un et un seul x ∈ E tel que f ( x) = y.
Définition : Si f est une bijection de E sur F, alors : z = f −1 (t) ⇔ f ( z) = t, définit bien une application f −1 ,
de F sur E, bijective, appelée application réciproque de f .
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2.4. Composition des applications
Définition : Soit : f : E → F et : g : F → G, on définit la composée de f et g, comme étant l’application :
g ◦ f : E → G, telle que : g ◦ f ( x) = g ( f ( x)).
L’application « identité » : Id E : E → E, qui à x associe x est une bijection, et est élément neutre pour
la composition des applications.
3. Structure de Groupe
3.1. Groupe
Définition : ∗ étant uneloi de composition interne, c’est à dire : ∀ a,b ∈ G, a∗b ∈ G
∀ a,b,c ∈ G, ( a ∗ b) ∗ c = a ∗ (b ∗ c)
( G,∗) est un groupe ⇔ ∃e ∈ G, ∀ a ∈ G, a ∗ e = e ∗ a = a
∀ a ∈ G, ∃ a0 ∈ G, a ∗ a0 = a0 ∗ a = e
Il s’agit de l’associativité, de l’existence d’un élément neutre, et de l’existence d’un symétrique pour tout élé-
ment.
Si, de plus la loi est commutative, le groupe est dit abélien ou commutatif.
Remarquons qu’un groupe est non vide... puisqu’il contient l’élément neutre.
3.2. Sous-groupe
(
H est non vide
Théorème : H ⊂ G est un sous-groupe de ( G,∗) ⇔
∀ a,b ∈ H, a ∗ b0 ∈ H
NB:
En pratique, il est bien plus facile de montrer qu’on a un sous-groupe d’un groupe connu plutôt
qu’un groupe.
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4. Structure d’Anneau
4.1. Anneau
Définition : Un anneau est un ensemble A muni de deux lois de composition interne notées + et ·
telles que :
• ( A,+) a une structure de groupe commutatif ;
• la loi · est associative, possède un élément neutre et est distributive par rapport à l’addition.
Cet anneau est dit commutatif quand la loi · est commutative.
4.2. Sous-anneau
B est un sous-groupe de ( A,+)
Théorème : B est un sous-anneau de ( A, + , · ) ⇔ B est stable pour ·
1∈B
4.4. Arithmétique de Z
a/ Multiples et diviseurs
Définition : Soient a et b dans Z, tels qu’il existe q ∈ Z tel que : a = b q.
On dit alors que a est un multiple de b, ou que a est divisible par b.
On dit aussi que b est un diviseur de a.
b/ Division Euclidienne
Théorème : Soient a ∈ Z et b ∈ N∗ , alors, il existe un unique couple (q,r) avec q ∈ Z et r ∈ {0,1, . . . ,n − 1} tel
que : a = b q + r.
On peut toujours faire la division euclidienne de a par b 6= 0, mais, il n’y a que quand le reste est nul
que a est divisible par b !
c/ Nombres premiers
Définition : Un nombre premier a de N∗ est un entier a qui n’est divisible, dans N, que par lui même et par 1.
Un nombre premier a de Z∗ est un nombre tel que | a| est un nombre premier de N∗ .
Théorème : Tout entier a de N∗ est décomposable de façon unique en produit de nombres premiers de N∗ .
Tout entier a de Z∗ est décomposable de façon unique en produit de nombres premiers de N∗ et du signe de a.
Exemple : −360 = −1 × 23 × 32 × 5
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5. Structure de Corps
5.1. Corps
Définition : Un corps K est un ensemble muni de deux lois de composion interne telles que :
• (K, + , · ) est un anneau :
1
• tout élément x de K∗ possède un inverse pour la loi ·
x
6. Structure d’Algèbre
6.1. Algèbre
Une algèbre est un ensemble A muni de trois lois.
Les deux premières lui confèrent la structure d’espace vectoriel ( A, + , . ). La troisième loi est une loi de com-
position interne appelée produit. Cette loi × est associative, possède un élément neutre, et est distributive par
rapport à l’addition.
C’est à dire qu’on a, à la fois, une structure d’espace vectoriel ( A, + , . ) et d’anneau ( A, + ,×).
Enfin, dernière propriété, les deux « produits » sont « compatibles » :
∀λ ∈ K, ∀ a,b ∈ A, (λ . a) × b = a × (λ . b) = λ . ( a × b)
6.2. Sous-algèbre
On montre le plus souvent qu’on a une sous-algèbre d’une algèbre connue plutôt que de montrer qu’on a une
algèbre directement.
1∈F
Théorème : F ⊂ E est une sous-algèbre de E ⇔ ∀u,v ∈ F, ∀λ,µ ∈ K, (λ.u + µ.v) ∈ F
∀u,v ∈ F,
u×v ∈ F
C’est à dire, F contient l’identité, est stable par combinaison linéaire et par produit.
7. Nombres Réels
7.1. Inégalités, Bornes
On rappelle l’inégalité triangulaire : ∀ x,y ∈ R, | x + y | 6 | x | + | y |.
Définition : Soit A une partie, non vide, de R majorée, la borne supérieure de A est le plus petit des majorants
de A.
Si A est une partie, non vide, de R minorée, la borne inférieure de A est le plus petit des minorants de A.
Théorème : Toute partie non vide majorée de R admet une borne supérieure, et toute partie non vide minorée
de R admet une borne inférieure.
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Notation : On note R = R ∪ {−∞, + ∞} = [−∞, + ∞]
Théorème : Tout intervalle réel non vide et non réduit à un point contient une infinté de nombres rationels et
une infinité de nombres irrationels.
Ent( x × 10n )
Définition : La valeur décimale approchée à 10−n près par défaut de x est : .
10n
n(n − 1)
Cnk = Cnk− 1 k
−1 + Cn−1 Cn0 = Cnn = 1 Cn1 = Cnn−1 = n Cn2 = Cnn−2 =
2
n
On notera bien que la notation Cnk est de plus en plus remplacée par la notation : .
k
Remarquons l’inversion de n et k.
!
n
Théorème : ∀ a,b ∈ K, ∀ n ∈ N, a n − b n = ( a − b ) ∑ an−k bk−1
k =1
Les deux formules précédentes sont en fait valables dans tout anneau commutatif et donc, en parti-
culier, dans toute algèbre comutative.
Quand on n’a pas la commutaivité du produit, il faut et il suffit que le produit des deux éléments
concernés commute.
Ce sera le cas avec les matrices carrées Mn (K), voir page 24, et avec l’ensemble des endomorphismes
de E, c’est à dire L( E).
n
n (n + 1)
Théorème : ∑k= 2
k =1
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8. Nombres Complexes
8.1. Nombres Complexes
z = x − iy = ρ e−iθ
p
z = x + iy = ρ eiθ ρ = | z| = | − z| = | z| = x2 + y2
1 1
z+ z0 = z+ z0 z z0 = z z0 = | z|2 = z z
z z
Théorème : ∀ x,y ∈ C, | x| − | y| 6 | x + y| 6 | x| + | y|
Cette inégalité est, bien sûr, encore valable lorsque x et y sont réels...
Les racines nèmes d’un complexe s’obtiennent en effectuant le produit de l’une d’entre elles par les
racines nèmes de l’unité.
• z 7→ a z
Si le point M est d’affixe z, on trouve le point M0 d’affixe a z en effectuant la rotation de centre O, d’angle
arg a et l’homothétie de centre O et de rapport | a|.
• z 7→ a z + b
Si le point M est d’affixe z, on trouve le point M0 d’affixe a z + b
◦ en effectuant la rotation de centre Ω, d’angle arg a et l’homothétie de centre Ω et de rapport | a|. Ω
est le point fixe d’affixe vérifiant : z = a z + b, dans le cas où a 6= 1 ;
◦ dans le cas où a = 1, le point M0 est le translaté de M de vecteur d’affixe b.
peut aussi se reporter à la page 72.
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1
• z 7→
z
1
Si le point M est d’affixe z, le point M0 d’affixe se trouve sur la droite, orientée, symétrique de (OM)
−−→ z
−−→
par rapport à Ox, la norme de OM0 étant l’inverse de celle de OM.
• z 7→ z
Si le point M est d’affixe z, le point M0 d’affixe z est le symétrique de M par rapport à l’axe Ox.
b/ Cercles et droites
9. Polynômes
9.1. Racines
n
Soit le polynôme : P( x) = ∑ ak xk = an xn + an−1 xn−1 + · · · + a1 x + a0
k =0
Théorème : Sur C, P( x) = an ( x − x1 ) ( x − x2 ) . . . ( x − xn )
Théorème : Sur R, P( x) = an ( x − x1 ) ( x − x2 ) . . . x − x p x2 + α1 x + β1 . . . x2 + αm x + βm
avec p + 2m = n et toutes les expressions du second degré irréductibles, c’est à dire ∆ < 0.
Quand on a tous les facteurs d’un polynôme, pour retrouver celui-ci, il ne faut pas oublier le coeffi-
cient dominant an .
Définition : Un polynôme est dit scindé si et seulement si il est factorisable en produit d’expressions du
premier degré.
Théorème : Un polynôme de degré n qui a au moins n + 1 racines distinctes ou confondues est nul.
an−1 a0
Théorème : Si P est scindé, x1 + x2 + · · · + xn = − , x1 x2 . . . xn = (−1)n
an an
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9.2. Division Euclidienne
Théorème : Soit A et B deux polynômes, B 6= 0,
(
A = BQ+R
alors il existe un unique couple ( Q,R) tel que
degré( R) < degré( B)
En pratique, quand on écrit la division de A par B, on prendra soin de bien écrire les polynômes par puissances
décroissantes.
P| Q ⇔ Le reste de la division euclidienne de Q par P est nul
⇔ Toutes les racines de P sont racines de Q avec au moins le même ordre de multiplicité.
On pensera à cette dernière équivalence quand le degré de P est petit ...
A A
◦ un terme en +
( x − x1 ) ( x − x1 )
Cx + D
◦ ou directement en 2 (seconde espèce), avec C et D réels.
( x + α1 x + β1 )
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P( x1 )
◦ racine simple de première espèce : faire le précédent ou bien : A =
Q0 ( x1 )
• Résidu à l’infini : multiplier par x et calculer la limite quand x → ∞
• Enfin, prendre une valeur ...
Un espace vectoriel E possède une structure de groupe additif, l’élément neutre pour l’addition est
le vecteur nul, noté 0 E ou simplement 0. On prendra soin de ne pas le confondre avec le scalaire 0 ...
Définition : E0 + E00 est directe ⇔ E0 ∩ E00 = {0} ⇔ les composantes x0 et x00 de x sont uniques.
La somme directe des deux sous-espaces est alors notée E0 ⊕ E00 .
Définition : On dit que les sous-espaces E0 et E00 sont supplémentaires dans E ⇔ E = E0 ⊕ E00
(
E = E0 + E00
Théorème : E = E0 ⊕ E00 ⇔
E0 ∩ E00 = {0}
On a un autre théorème en dimension finie au 11.5..
Exemple : Donnons deux exemple, l’un en dimension finie et l’autre en dimension infinie :
• dans l’ensemble des matrices carrées Mn (K), l’ensemble S des matrices symétriques et l’ensemble I des
matrices anti-symétriques sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires ;
• dans l’ensemble des applications A([− a,a],K), l’ensemble P des applications paires et l’ensemble I des
applications impaires sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires.
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11.4. Norme sur un espace vectoriel
Définition :
∀u,v ∈ E, ku + vk 6 kuk + kvk (inégalité triangulaire)
(
E → R+
est une norme ⇔ ∀u ∈ E, ∀λ ∈ K, kλ.uk = |λ | kuk (positive homogénéité)
u 7→ kuk
∀u ∈ E, kuk = 0 ⇔ u = 0
(séparation)
Définition : Un espace vectoriel est dit de dimension finie ⇔ il possède une base comptant un nombre fini
de vecteurs. Sa dimension est alors le nombre de vecteurs de cette base.
Théorème : Toutes les bases de E ont le même nombre de vecteurs qui est, par définition, la dimension de E.
Définition : Le rang d’une famille de vecteurs est la dimension de l’espace vectoriel engendré par ces vec-
teurs.
Théorème :
0 00
E ,E deux sous-espaces vectoriels de E
E0 et E00 sont supplémentaires de E ⇔ E = E0 ⊕ E00 ⇔ dim( E) = dim( E0 ) + dim( E00 )
E0 ∩ E00 = {0}
• Rn et Cn sont des espaces vectoriels sur R et C, de dimension n. Les vecteurs de la base canonique ont
une composante égale à 1 et les autres composantes nulles.
• A ( A,E) avec A non vide et E un espace vectoriel sur K est un espace vectoriel sur K.
• C k ( A,R) et C k ( A,C) avec A non vide et k ∈ N ∪ {+∞} sont des espaces vectoriels sur R et C, respecti-
vement.
◦ Sur A symétrique par rapport à l’origine, les applications paires et les applications impaires sont
des sous-espaces vectoriels des précédents.
◦ Sur un ensemble allant jusque +∞ ou −∞, les applications tendant vers 0 à l’infini forment aussi
un sous-espace vectoriel des précédents.
◦ Il en est de même des applications bornées sur A...
• L’ensemble des suites réelles ou complexes ont une structure d’espace vectoriel sur R et C, respective-
ment.
◦ Les suites réelles ou complexes tendant vers 0 à l’infini forment des sous espaces vectoriels des
précédents.
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◦ Il en est de même des suites bornées...
• V ect( x1 , x2 , . . . , xn ) est le plus petit sous-espace vectoriel de l’espace dans lequel se trouvent les vecteurs
x1 , x2 , . . . , xn .
On l’appelle l’espace vectoriel engendré par x1 , x2 , . . . , xn .
Il est de dimension n si et seulement si ces vecteurs forment une famille libre.
• L ( E,F ) et L ( E) les ensembles d’applications linéaires de E dans F ou de E dans E.
• Mn,p (K) et Mn (K) les ensembles de matrices n lignes, p colonnes ou carrées n × n, de dimensions
respectives n p et n2 . Les vecteurs de la base canoniques sont les matrices qui ont un élément égal à 1 et
les autres nuls.
Théorème : L’image réciproque d’un s.e.v de F par f : E → F, linéaire, est un sous-espace vectoriel de E.
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12.4. Projecteur
Définition : p : E → E est un projecteur ⇔ p ◦ p = p
: Si dim( E) = dim( F ), et donc en particulier dans le cas d’un endomorphisme en dimension finie,
Théorème
f bijective
⇔ ker( f ) = {0}
⇔ Im ( f ) = F
on a : ⇔ f injective
⇔ f surjective
⇔ f transforme une base de E en une base de F
⇔ f transforme toute base de E en une base de F
13. Matrices
13.1. Généralités
a/ Produit de matrices
Si A est une matrice n-lignes et m-colonnes, B une matrice m-lignes et p-colonnes,
m
alors : C = AB est une matrice n-lignes et p-colonnes vérifiant : ci j = ∑ aik bk j .
k =1
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.. .. ..
··· ··· ··· . b1 j . .
.. .. ..
Ce qui se schématise : ai1 · · · aim × . . . = · · · ci j · · ·
.. .. ..
··· ··· ··· . bm j . .
! ! !
( A) ( B) ( A0 ) ( B0 ) ( A) × ( A0 ) + ( B) × (C 0 ) ( A) × ( B0 ) + ( B) × ( D 0 )
× =
(C ) ( D ) (C 0 ) ( D 0 ) (C ) × ( A0 ) + ( D ) × (C 0 ) (C ) × ( B0 ) + ( D ) × ( D 0 )
Théorème : Le sous-espace vectoriel des matrices symétriques et le sous-espace vectoriel des matrices antisy-
métriques sont supplémentaires.
M + tM M − tM
De plus : MS = est toujours symétrique, et M A = est antisymétrique.
2 2
Elles vérifient : M = MS + M A .
a b c
En dimension 3, la matrice symétrique la plus générale est : b d e
c e f
0 a b
et la matrice antisymétrique la plus générale possible est :
− a 0 c
−b −c 0
Théorème : Une matrice carrée est inversible si et seulement si son déterminant est non nul.
Calcul pratique :
En général, on inverse une matrice carrée en inversant le système linéaire correspondant avec un
second membre arbitraire : Y = MX ⇔ X = M−1 Y
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Cependant, parfois, quand la question est plus théorique, on peut utiliser le théorème suivant :
Théorème : M, une matrice inversible, ∆ son déterminant et ∆i j le déterminant obtenu en enlevant la ième
ligne et la jème colonne, alors :
..
.
1
M −1 = × transposée de · · · (−1)i+ j ∆i j · · ·
∆
..
.
d/ Inversion et Transposition
t A−1 = tA −1 = tA−1 .
Théorème : A une matrice carrée inversible, alors :
On a en colonnes, les coordonnées des images des vecteurs de la base de E écrits dans la base de F.
e01
a1,1 . . . a1, j . . . a1,n
.. .. .. ..
. . . .
ei0
ai,1 . . . ai, j . . . ai,n
..
.. .. ..
. . . .
a p,1 . . . a p, j . . . a p,n e0p
f (e1 ) . . . f (e j ) . . . f (en )
Théorème : Si on appelle M et M0 les matrices d’un endomorphisme dans l’ancienne et la nouvelle base, et P
la matrice de passage, on a M0 = P−1 MP ou bien M = PM0 P−1 .
Définition : M et M’ sont semblables ⇔ ∃ P inversible telle que M0 = P−1 MP ⇔ ce sont les matrices d’un
même endomorphisme dans deux bases différentes.
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14. Déterminants
14.1. Ordre 2 et 3
a c
= ad − bc
b d
. . .
. . . peut se développer par la règle de Sarrus & + & + & − % − % − %
. . .
La règle de Sarrus n’est absolument pas généralisable à des ordres supérieurs !
n n
Théorème : ∆ = ∑ (−1)i+ j ai j ∆i j = ∑ (−1)i+ j ai j ∆i j
i =1 j=1
1
Théorème : det( AB) = det( A) det( B), et si A est inversible, det A−1 =
det( A)
A B
= det ( A) × det (C )
O C
Cette propriété ne se généralise pas au déterminant d’une matrice définie par blocs et non triangu-
laire par blocs.
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15. Réduction des Endomorphismes
15.1. Valeurs propres et vecteurs propres
Définition : f : E → E linéaire,
un couple (λ,u) (u 6= 0) est un couple valeur propre, vecteur propre de E ⇔ f (u) = λ.u
Théorème : Les sous-espaces propres sont toujours en somme directe. Une famille de vecteurs propres asso-
ciés à des valeurs propres distinctes est libre.
Théorème : Le polynôme caractéristique de f est indépendant de la base choisie. Les racines du polynôme
caractéristique de f sont les valeurs propres de f .
Sur C, le polynôme caractéristique est toujours scindé. Il y a donc toujours n valeurs propres distinctes ou
confondues.
Sur R, ça n’est pas toujours le cas... Le polynôme caractéristique peut avoir des racines complexes non réelles.
Théorème : λ une valeur propre de f , alors : 1 6 dim( Eλ ) 6 ordre de multiplicité de λ comme racine de Pf
15.3. Diagonalisibilité
Définition : Un endomorphisme est diagonalisable ⇔ il existe une base de vecteurs propres
Théorème : (
PA (λ ) est scindé
A (ou f ...) diagonalisable ⇔
dim( Eλ ) = ordre de multiplicité de λ dans PA
En particulier, lorsque PA (λ ) est scindé à racines simples, A (ou f ...) est diagonalisable. (condition suffisante
non nécéssaire)
15.5. Triangularisation
Théorème : Si le polynôme caractéristique est scindé, il existe une base où la matrice est triangulaire.
En particulier, sur C, toute matrice est triangularisable.
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15.6. Puissances d’une matrice
Définition : Une forme quadratique sur Rn est une application de Rn → R qui se met sous la forme d’un
polynôme homogène de degré 2 des coordonnées du vecteur de Rn .
(
E→R
Théorème : Si ϕ est une forme bilinéaire symétrique sur E, alors : q : est une forme
u 7→ q (u) = ϕ (u,u)
quadratique, appelée forme quadratique associée à ϕ.
Par ailleurs, si q est une forme quadratique sur E, alors ϕ : E × E → R définie par :
q (u + v) − q (u) − q (v)
ϕ (u,v) =
2
est une forme bilinéaire symétrique. C’est la forme polaire de q.
hu,vi = t UAV
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A est ainsi la matrice de la forme bilinéaire symetrique, encore appelée matrice du produit scalaire dans la
base (e1 , . . . , en ).
Si, de plus, la base est orthonormale, alors on a :
n
hu,vi = t UV = ∑ xi yi
i =1
s
n
∑ xi2
p
Définition : La norme euclidienne est : kuk = hu,ui =
i =1
n n
Exemple : Sur les matrices carrées, le produit scalaire usuel est : h A,Bi = trace( tAB) = ∑ ∑ ai, j bi, j
i =1 i =1
16.3. Inégalités
Théorème : On a l’inégalité de Schwarz : ∀u,v ∈ E, |hu,vi| 6 kuk kvk.
Théorème : f est symétrique ⇔ sa matrice dans une base orthonormale est symétrique.
Le procédé de Schmidt permet de construire effectivement une base orthonormale à partir d’une base quel-
conque.
• On part d’une base quelconque (e1 , e2 , . . . , en )
e1
• On pose ε1 = C’est le premier vecteur de la base orthonormale.
ke1 k
• On pose ε∗2 = e2 + λ.ε1 On cherche λ tel que hε∗2 , ε1 i = 0, ce qui donne : λ = − he2 , ε1 i
ε∗
• On pose ε2 = 2∗ C’est le deuxième vecteur de la base orthonormale.
kε2 k
∗
∗ hε3 , ε1 i = 0 λ = − he3 , ε1 i
• On pose ε3 = e3 + λ.ε1 + µ.ε2 On cherche λ et µ tel que ∗ , d’où :
hε3 , ε2 i = 0 µ = − he3 , ε2 i
ε∗3
• On pose ε3 = ∗ C’est le troisième vecteur de la base orthonormale.
ε3
• On continue ainsi en n’oubliant pas que chaque étape s’allonge...
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16.7. Projection orthogonale sur un sous espace de dimension finie
Théorème : E un espace vectoriel préhilbertien, F un sous espace vectoriel de dimension finie muni d’une
base orthonormale (e1 , e2 , . . . , en ). Alors
p : u → p (u) = hu, e1 i .e1 + · · · + hu, en i .en
définit un projecteur. Et comme (u − p (u)) ∈ F ⊥ , on dit que p est la projection orthogonale sur F.
Ce qu’on peut voir sur la figure 1, ci-dessous.
E
u u−p(u)
<e 2,u>
p(u)
e2
e1 <e 1,u>
F
b/ Solution
On cherche à minimiser la somme des carrés des différences d’ordonnées entre les points ( xi ,yi ) et ( xi ,axi + b).
Sur la figure 2, page ci-contre, les segments dont on minimise la somme des carrés des longueurs sont verticaux
et tracés en gras.
n
On cherche donc à minimiser : ∑ ( yi − a xi − b )2 .
i =1
Pour cela, on annule les dérivées partielles par rapport à b et à a, ce qui donne en simplifiant un peu les égalités
obtenues :
n n n n n
∑ yi = a ∑ xi + nb et ∑ xi yi = a ∑ xi2 + b ∑ xi
i =1 i =1 i =1 i =1 i =1
On résout simplement ce système de 2 équations à 2 inconnues a et b.
c/ Autre interprétation
a x1 + b y1
a x2 + b y2
Cela revient aussi simplement à ce que le vecteur soit la projection orthogonale du vecteur ..
..
. .
a xn + b yn
x1 1
x2 1
sur l’espace vectoriel engendré par . et . .
.. ..
xn 1
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y
(x1,ax1+b)
(x1,y1)
O x
Les réels a et b sont alors les coordonnées de la projection orthogonale du vecteur indiqué dans cette base (non
orthonormale). En écrivant les orthogonalités voulues, on obtient le même système.
Notation : Si E = Rn ou E = Cn , le groupe linéaire de E se note GLn La loi est alors le produit des matrices.
Définition : Une matrice M est orthogonale ⇔ M est la matrice d’un endomorphisme orthogonal dans une
base orthonormale.
Théorème : L’ensemble des endomorphismes orthogonaux de E, muni de la loi ◦ de composition des appli-
cations est un groupe noté O( E), sous groupe de GL( E).
Notation : Si E = Rn , le groupe orthogonal de E se note O(n) La loi est alors le produit des matrices.
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Deuxième partie
Analyse
18. Suites
18.1. Suites
Théorème : L’ensemble des suites muni de la somme de deux suites et de la multiplication par un scalaire a
une structure d’espace vectoriel sur K. Il en est de même de l’ensemble des suites convergentes.
18.2. Sous-suites
Définition :
v
( n )n∈N est une sous-suite de u
( n )n∈N ⇔ ∃ϕ : N → N strictement croissante telle que v
( n) = uϕ(n)
Théorème : (un )n∈N converge vers l ⇒ toute sous-suite de (un )n∈N converge vers l
Si deux sous-suites ont des limites différentes ou si une sous-suite diverge, la suite diverge.
un + vn → l + l 0
un → l
Théorème : Quand n → +∞, vn → l ⇒ un vn → l l 0
λ∈K λ un → λ l
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18.5. Suites réelles
Théorème : Toute suite croissante majorée converge.
19. Fonctions R → R
19.1. Ensemble de définition
L’ensemble de définition de f est l’ensemble des valeurs de x telles qu’on puisse effectivement calculer f ( x).
Pour cela, on regarde les dénominateurs, racines, quotients, logarithmes, tangentes...
Z b( x) Z b
Le problème est plus complexe pour une fonction définie par une intégrale f (t) dt ou f ( x,t) dt.
a( x) a
De plus, si l’intégrale est généralisée, il faut même chercher les x tels que l’intégrale converge...
19.2. Monotonie
Définition : f est croissante sur I un intervalle ⇔ ( a < b ⇒ f ( a) 6 f (b))
f est strictement croissante sur I un intervalle ⇔ ( a < b ⇒ f ( a) < f (b))
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Théorème : f est dérivable sur I, un intervalle,
f est croissante sur I ⇔ f 0 ( x) > 0 sur I
Théorème : Une fonction croissante, majorée sur [ a,b[, admet une limite finie en b.
Théorème : f continue, strictement monotone sur I un intervalle est une bijection de I sur f ( I ).
De plus, f −1 est alors continue sur f ( I ).
On a encore une définition quand la limite est infinie – qu’on peut adapter pour une limite −∞.
Et, enfin, une dernière définition pour une limite infinie à l’infini – qu’on peut...
Pour éviter ces multiples définitions de la notion de limite, on peut considérer la droite « achevée » :
R = R ∪ {−∞, + ∞}.
Mais il faut alors donner les définitions en terme de « voisinage ».
Théorème : Une fonction admettant une limite finie en un point est bornée au voisinage de ce point.
Théorème : Une somme, un produit, une combinaison linéaire, une composée, un quotient (quand ils sont
définis...) de fonctions continues en un point sont continues en ce point.
Théorème : Une somme, un produit, une combinaison linéaire, une composée, un quotient (quand ils sont
définis...) de fonctions continues sur un intervalle sont continues sur cet intervalle.
Théorème : L’image d’un segment [ a,b] par f continue sur [ a,b] est un segment [c,d].
Une application continue sur un segment est bornée et atteint ses bornes.
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19.5. Fonction en escalier, fonction continue par morceaux
Définition : Si f est définie sur I = [ a,b], avec a0 = a < a1 < a2 < · · · < an = b et si f est constante sur tous
les intervalles ] ai−1 ,ai [, pour i ∈ {1, . . . ,n}, on dit que f est en escalier sur I.
Définition : Si f est définie sur I = [ a,b], avec a0 = a < a1 < a2 < · · · < an = b et si f est continue sur tous
les intervalles ] ai−1 ,ai [, pour i ∈ {1, . . . ,n}, on dit que f est continue par morceaux sur I.
a/ Limites en 0
sin x 1 − cos x 1 ex − 1
lim =1 lim = lim =1 lim x ln x = 0
x→0 x x→0 x2 2 x→0 x x→0
b/ Limites en +∞
ln x ex
lim =0 lim = +∞ lim x e−x = 0
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞
c/ Croissances comparées
Les limites suivantes sont connues sous le nom de théorème des croissances comparées.
On a ici α et β strictement positifs.
lnα x eαx
lim xα lnβ x = 0 lim =0 lim = +∞ lim xα e−βx = 0
x→0 x→+∞ xβ x→+∞ xβ x→+∞
19.7. Equivalents
Définition : On dit que : f (t) ∼ g(t) ⇔ f (t) = g(t)(1 + ε(t)) avec lim ε(t) = 0
t→ a t→ a
Quand on veut trouver un équivalent, le mieux est de mettre « de force » l’équivalent pressenti en facteur et
de montrer que l’autre facteur tend vers 1.
On revient ainsi, sans risque, à la définition.
19.8. Négligeabilité
Définition : On dit que : f (t) = o( g(t)) ⇔ f (t) = g(t)ε(t) avec lim ε(t) = 0.
t→ a t→ a
Définition : On dit que : f (t) = O( g(t)) ⇔ f (t) = g(t) h(t) avec h(t) borné au voisinage de a.
t→ a
On utilise ceci principalement sous la forme o (tn ) ou O (tn ) dans les développements limités.
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20. Dérivabilité
20.1. Dérivée, classe C 1 et notations
f ( x) − f ( a)
Définition : f est dérivable en a ⇔ a une limite finie quand x tend vers a.
x−a
df
Notation : Cette dérivée en a est notée f 0 ( a) ou D f ( a) ou encore ( a ).
dx
df
Notation : Cette fonction dérivée sur I est notée f 0 ou D f ou encore .
dx
20.2. Classe C n
Définition :
f est de classe C n sur I ⇔ f est n fois dérivable sur I, la dérivée nème étant, de plus, continue sur I.
dn f
Notation : Cette fonction dérivée nème sur I est notée f (n) ou Dn f ou encore .
dxn
n
Théorème : Si f et g sont n fois dérivables ( f × g)(n) = ∑ Cnk f (k) × g(n−k)
k =0
Ceci s’utilise surtout avec une des deux fonctions qui est un polynôme, une exponentielle ou une fonction
trigonométrique.
0 1 0 1
Théorème : En un point où f 0 est non nulle: f −1 = c’est à dire : f −1 ( y ) =
f ◦ f −1
0 f0 ( x)
avec les notations habituelles y = f ( x).
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20.6. Théorème de Rolle et des Accroissements Finis, Formules de Taylor
Théorème : (Rolle)
f continue sur [ a,b], dérivable sur ] a,b[ , f ( a) = f (b) ⇒ ∃c ∈ ] a,b[, tel que : f 0 (c) = 0
x2 00 xn (n) o( xn )
f ( x) = f (0) + x f 0 (0) + f (0) + · · · + f (0) + o( xn ) avec lim =0
2! n! x→0 xn
Théorème : (Taylor avec reste intégral) Si f est de classe C n+1 sur l’intervalle :
x2 00 xn (n) ( x − t )n (n+1)
Z x
0
f ( x) = f (0) + x f (0) + f (0) + · · · + f (0) + f (t) dt
2! n! 0 n!
x2 00 xn (n) | x |n+1
f ( x) − f (0) + x f 0 (0) + f (0) + · · · + f (0) 6 sup f (n+1) (t)
2! n! (n + 1)! t∈[0,x]
b/ Théorème de Newton-Raphson
Théorème : Soit f de classe C 2 sur [ a,b], a < b, avec f ( a) et f (b) de signes différents, f 0 et f 00 qui ne s’annulent
pas sur ] a,b[,
x0 tel que f ( x0 ) f 00 ( x0 ) > 0, alors f possède un unique zéro dans [ a,b], limite de la suite ( xn ) définie par :
f ( xn )
x0 = a et ∀ x ∈ N, xn+1 = xn − 0
f ( xn )
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La convergence de la suite est plus rapide que par dichotomie.
On peut choisir x0 = a, ou x0 = b, le mieux est de regarder le graphe de f sur [ a,b].
On obtient xn+1 par intersection de l’axe des abscisses et de la tangente à la courbe au point d’abscisse xn ,
comme on peut le voir sur le graphe 3, ci-dessous.
a xn+1 xn b
Tangente
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21. Fonctions usuelles
21.1. Exponentielle et Logarithme
• La fonction exponentielle : x → exp( x) est définie sur R, croissante. On peut aussi la définir sur C.
Elle vérifie la propriété fondamentale : exp( a + b) = exp( a) exp(b).
x −∞ 0 +∞
exponentielle
logarithme
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• La fonction cosinus, x → cos( x), est définie sur R, 2 π périodique, paire ;
x −π −π /2 0 π /2 π
1
Le tableau de variation est :
% &
cos( x) 0 0
-1
% &-1
• La fonction tangente, x → tan( x), est définie sur R\ π2 + kπ, k ∈ Z, π périodique, impaire ;
x −π /2 0 π /2
+∞
Le tableau de variation est :
%
tan( x) 0
−∞
%
cosinus(x)
tan(x)
sinus(x)
arcsin( x) 0
− π2
%
• La fonction arccosinus, x → arccos( x), est définie sur [−1,1], décroissante ;
x −1 0 1
π
Le tableau de variation est :
&π
arccos( x) 2
&0
• La fonction arctangente, x → arctan( x), est définie sur R, impaire, croissante ;
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x −∞ 0 +∞
π
−1 1
−1 1
Arcsinus Arccosinus
Arctangente
Il faut se méfier des touches des calculatrices qui notent par exemple « tan−1 » l’application réci-
proque de l’application « tan », c’est à dire l’application « arctan » ...
Cela provient de ce que l’application « réciproque » est l’application « inverse » pour la composée
des applications ...
• La fonction sinus hyperbolique, x → sh( x), est définie sur R, impaire, croissante ;
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x −∞ 0 +∞
+∞
Le tableau de variation est :
%
sh( x) 0
−∞
%
• La fonction cosinus hyperbolique, x → ch( x), est définie sur R, paire ;
x −∞ 0 +∞
Le tableau de variation est : +∞ +∞
ch( x) & %
0
• La fonction tangente hyperbolique, x → th( x), est définie sur ] − 1,1[, impaire, croissante ;
x −1 0 +1
+∞
Le tableau de variation est :
%
th( x) 0
−∞
%
cosinus
hyperbolique
sinus hyperbolique
• La fonction argument sinus hyperbolique, x → Argsh( x), est définie sur R, impaire, croissante ;
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Figure 8 – Fonction tangente hyperbolique
x −∞ 0 +∞
+∞
Le tableau de variation est :
%
Argsh( x) 0
−∞
%
• La fonction argument cosinus hyperbolique, x → Argch( x), est définie sur [1, + ∞], croissante ;
x 1 +∞
Le tableau de variation est : +∞
Argch( x) %
0
• La fonction argument tangente hyperbolique, x → Argth( x), est définie sur ] − 1,1[, impaire, croissante ;
x −1 0 +1
+∞
Le tableau de variation est :
%
Argth( x) 0
−∞
%
Les deux fonctions x → Argch( x) et x → Argsh( x) sont tracées sur la figure 9, ci-dessous.
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Figure 10 – Fonction Argument tangente hyperbolique
Voir le tableau 1, page suivante, des dérivées et des développements limités usuels.
π π
On ajoutera la dérivée nème de sin x qui est : sin( x + n ), et celle de cos x qui est : cos( x + n ).
2 2
On a indiqué l’ensemble de définition de f 0 quand il différait de celui de f .
Pour les deux dernières qui dépendent d’un paramètre a, on a indiqué les résultat valables pour a quelconque.
22. Trigonométrie
0 π /6 π /4 π /3 π /2
√ √
sin 0 1/2 2/2 3/2 1
√ √
cos 1 3/2 2/2 1/2 0
√ √
tan 0 3/3 1 3 +∞
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Tableau 1 – F ONCTIONS U SUELLES
f Df f0 dln
n
x2k+1
∑ (−1)k (2k + 1)! + o
π
x2n+2
sin x R cos x = sin x + 2
k =0
n
x2k
∑
π
(−1)k + o x2n+1
cos x R − sin x = cos x + 2
k =0
(2k)!
1 x3
− π2 , π2 + kπ, k ∈ Z = 1 + tan2 x + o( x4 )
tan x x+
cos2 x 3
1 x3
arcsin x [−1,1] √ (]−1,1[) x+ + o( x4 )
1 − x2 6
1 π x3
arccos x [−1,1] −√ (]−1,1[) −x− + o( x4 )
1 − x2 2 6
n
1 x2k+1
∑ (−1)k (2k + 1) + o x2n+2
arctan x R
1 + x2 k=0
n
xk
ex R ex ∑ k!
+ o ( xn )
k =0
1
ln x ]0, + ∞[
x
n
1 xk
ln(1 + x) ]−1, + ∞[
1+x ∑ (−1)k+1
k
+ o ( xn )
k =1
n
1
1+x
R \ {−1} ∑ (−1)k xk + o (xn )
k=0
n
1 xk
ln(1 − x) ]−∞, + 1[ −
1−x
− ∑ k
+ o ( xn )
k=1
n
1
1−x
R \ {1} ∑ xk + o ( xn )
k =0
n
x2k
∑
ch x R sh x + o x2n+1
k =0
(2k)!
n
x2k+1
∑ (2k + 1)!
2n+2
sh x R ch x + o x
k =0
1
th x R = 1 − th2 x x + o( x2 )
ch2 x
xa ]0, + ∞[ ou R ou R∗ a x a−1 ( a 6 = 0 )
n
a( a − 1) . . . ( a − k + 1) k
(1 + x) a ]−1, + ∞[ ou R ou R \ {−1} a ( 1 + x ) a−1 1+ ∑ k!
x + o ( xn )
k=1
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1
tan(a)
sin(a)
cos(a) 1
22.2. Symétries
sin ( a + b) = sin a cos b + sin b cos a cos ( a + b) = cos a cos b − sin a sin b
sin ( a − b) = sin a cos b − sin b cos a cos ( a − b) = cos a cos b + sin a sin b
tan a + tan b tan a − tan b
tan ( a + b) = tan ( a − b) =
1 − tan a tan b 1 + tan a tan b
1 + tan a π
Notons le cas particulier : = tan a + .
1 − tan a 4
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22.6. Transformation de sommes en produits
p+q p−q p+q p−q
sin p + sin q = 2 sin cos cos p + cos q = 2 coscos
2 2 2 2
p−q p+q p+q p−q
sin p − sin q = 2 sin cos cos p − cos q = −2 sin sin
2 2 2 2
sin ( p + q)
tan p + tan q =
cos p cos q
x 1
sin (arctan x) = √ cos (arctan x) = √
1+ x2 1 + x2
a/ Fraction rationnelle en e x , ch x, sh x
Poser u = e x .
√
b/ Fraction rationnelle en x et ax + b
√
Poser u = ax + b.
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c/ Fraction rationnelle en sin x et cos x
Règle de Bioche : on regarde si f ( x) dx est invariant quand on change
• x en − x, poser alors : u = cos x,
• x en π − x, poser alors : u = sin x,
• x en π + x, poser alors : u = tan x,
x
en cas d’échec, poser u = tan . Voir à ce propos le paragraphe 22.9..
2
Z b
Dans un repère orthonormal, l’intégrale f (t) dt est aussi l’aire algébrique délimitée par la courbe
a
et l’axe Ot de la variable entre t = a et t = b.
Z b Z c Z b
Théorème : (Chasles) f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt, avec f continue sur la réunion des intervalles.
a a c
Z b Z b Z b
Théorème : (Linéarité) λ f (t) + µ g(t) dt = λ f (t) dt + µ g(t) dt
a a a
24.2. Inégalités
)
∀t ∈ [ a,b] , f (t) 6 g(t)
Z b Z b
Théorème : ⇒ f (t) dt 6 g(t) dt
a<b a a
Z b Z b
Théorème : (Valeur absolue ou module) a < b ⇒ f (t) dt 6 | f (t)| dt
a a
Z b
Théorème : (Moyenne) a < b ⇒ f (t) dt 6 (b − a) sup | f (t)|
a t∈[ a,b]
Z b
2 Z b Z b
2
Théorème : (Cauchy-Schwarz, cas réel) a < b ⇒ f (t) g(t) dt 6 f (t) dt × g2 (t) dt
a a a
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Tableau 2 – P RIMITIVES USUELLES
Primitives simples
sh x ch x + C Sur un intervalle de R
u0 un 1
n+1 un+1 Sur un intervalle où u est de classe C 1 , n 6= −1
u0
ln |u| Sur un intervalle où u est de classe C 1 , u( x) 6= 0
u
u0 1
1
1−n Sur un intervalle où u est de classe C 1 , u( x) 6= 0, n 6= 1
un un−1
u0 1 u
arctan Sur un intervalle où u est de classe C 1
a2 + u2 a a
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Z b 2 Z b Z b
2
Théorème : (Cauchy-Schwarz, cas complexe) a < b ⇒ f (t) g(t) dt 6 f (t) dt × g2 (t) dt
a a a
On utilise souvent ce théorème quand on a un produit scalaire défini par une intégrale, pour montrer
le caractère défini-positif de la forme quadratique.
Z
24.5. Continuité et dérivation sous . . . pour une intégrale simple
)
I × [ a,b] → R
Théorème : (Continuité) f : avec f continue sur I × [ a,b]
( x,t) 7→ f ( x,t)
Z b
⇒ F définie par F ( x) = f ( x,t) dt est continue sur I
a
∂f
Théorème : (Classe C 1 ) Si, de plus, f admet une dérivée partielle ( x,t), continue sur I × [ a,b],
∂x
∂f
Z b
⇒ F est de classe C 1 sur I, et, F0 ( x) = ( x,t) dt
a ∂x
24.6. Intégration par parties et changement de variable pour une intégrale simple
• Intégration par parties : u et v de classe C 1 sur [ a,b],
Z b h ib Z b
u(t)v0 (t) dt = u(t)v(t) − u0 (t)v(t) dt
a a a
• Changement de variable : f continue sur [ a,b], ϕ de classe C 1 sur [α,β], avec ϕ ([α,β]) ⊂ [ a,b],
Z β Z ϕ(β)
⇒ f (ϕ (t)) ϕ0 (t) dt = f (u) du
α ϕ(α )
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b−a b−a b−a
Sur chacun de ces intervalles de largeur , qui sont : a + (k − 1) ,a + k , on approxime la
n n n
fonction par la valeur à une de ses deux bornes.
Ce qui donne :
n k∑ n k∑
lim f a+k = lim f a+k = f (t) dt
n→∞ n n→∞ n a
=0 =1
Si de plus f est monotone, une figure montre facilement que l’une des deux sommes est un majorant, l’autre
un minorant de l’intégrale.
Enfin, quand [ a,b] = [0,1], on obtient des sommes particulières appelées sommes de Riemann :
On a la même définition sur [ a, + ∞[, ] a,b], ou ]−∞,b]. On écrira l’ensemble des théorèmes pour [ a,b[
Le lecteur adaptera les énoncés aux autres intervalles.
Cependant le théorème dit du « faux-problème » n’est pas applicable à l’infini.
Z b Z b Z b Z b
Théorème : (convergence absolue) | f (t)| dt converge ⇒ f (t) dt converge et : f (t) dt 6 | f (t)| dt
a a a a
Z b Z b Z b
Théorème : Si f est de signe constant sur [ a,b[, alors : f (t) dt, − f (t) dt et | f (t)| dt sont de
a a a
même nature.
La convergence de l’intégrale équivaut à sa convergence absolue.
Théorème : (faux problème) f continue sur [ a,b[, admettant une limite finie en b− , c’est à dire qu’elle est
Z b
prolongeable par continuité (en un point fini b !), alors f (t) dt converge
a
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25.3. Théorème des 3 conditions
Le théorème des 3 conditions est encore applicable pour les intégrales généralisée.
∀t ∈ [ a,b[ ,
f (t) > 0
Théorème : f continue sur [ a,b[ ⇒ ∀t ∈ [ a,b[ , f (t) = 0
Z b Z b
f (t) dt convergente et : f (t) dt = 0
a a
On utilise souvent ce théorème quand on a un produit scalaire défini par une intégrale, pour montrer
le caractère défini-positif de la forme quadratique.
25.4. Intégration par parties et changement de variable pour une intégrale généralisée
a/ Intégration par parties
u et v de classe C 1 sur [ a,b[ Z b Z b
⇒ u(t)v0 (t) dt et u0 (t)v(t) dt sont de même nature
lim u(t)v(t) existe et est finie a a
t→b
Z b h i b− Z b
0
et si elles convergent : u(t)v (t) dt = u(t)v(t) − u0 (t)v(t) dt
a a a
b/ Changement de variable
f continue sur I
Z β Z ϕ(β)
0
ϕ monotone de classe C sur [α,β[
1 ⇒ f (ϕ (t)) ϕ (t) dt et f (u) du sont de même nature
α ϕ(α )
ϕ ([α,β[) ⊂ I
Z β Z ϕ(β)
et si elles convergent : f (ϕ (t)) ϕ0 (t) dt = f (u) du
α ϕ(α )
Z
25.6. Continuité et dérivation sous . . . pour une intégrale généralisée
)
I × [ a,b[ → R
Théorème : (Continuité) f : avec f continue sur I × [ a,b[,
( x,t) 7→ f ( x,t)
∀ x ∈ I, ∀t ∈ [ a,b[ , | f ( x,t)| 6 ϕ(t) Z b
si ∃ϕ telle que Z b ⇒ F définie par F ( x) = f ( x,t) dt est continue sur
ϕ(t) dt converge a
a
I
∂f
Théorème : (Classe C 1 ) Si, de plus, f admet une dérivée partielle ( x,t), continue sur I × [ a,b[, et
∂x
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∂f
∀ x ∈ I, ∀t ∈ [ a,b[ , ( x,t) 6 ψ(t)
∂f
Z b
∂x
si ∃ψ telle que ⇒ F est de classe C 1 sur I, et, F0 ( x) = ( x,t) dt
a ∂x
Z b
ψ(t) dt converge
a
∆
v(x)
u(x)
O
a x b
x ∈ [ a,b]
• Pour une intégrale triple (figure 13, page suivante) : ( x,y,z) ∈ ∆ ⇔ y ∈ [u( x),v( x)]
z ∈ [α ( x,y),β( x,y)]
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z
β (x,y)
α (x,y)
u(x) y v(x)
O
a
x
b
On peut avoir les variables dans un autre ordre, l’important est que les bornes de chacune ne soient
définies qu’en fonction des précédentes.
On définit alors les intégrales doubles et triples comme des intégrales simples emboîtées :
ZZ Z b Z v( x)
• f ( x,y) dx dy = f ( x,y) dy dx
∆ a u( x)
ZZZ Z b Z v( x) Z β( x,y)
• f ( x,y,z) dx dy dz = f ( x,y,z) dz dy dx
∆ a u( x) α ( x,y)
ZZ ZZ
f ( x,y) dx dy 6 f ( x,y) dx dy
D ∆
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26.4. Changement de variables
a/ Intégrale double
(
x = x(u,v)
bijective (ou presque...) ( x,y) ∈ D ⇔ (u,v) ∈ ∆, et : f ( x,y) = g(u,v)
y = y(u,v)
D ( x,y)
ZZ ZZ
f ( x,y) dx dy = g(u,v) du dv
D ∆ D (u,v)
b/ Intégrale triple
x = x(u,v,w)
y = y(u,v,w) bijective (ou presque...) ( x,y,z) ∈ D ⇔ (u,v,w) ∈ ∆, et : f ( x,y,z) = g(u,v,w)
z = z(u,v,w)
D ( x,y,z)
ZZZ ZZZ
f ( x,y,z) dx dy dz = g(u,v,w) du dv dw
D ∆ D (u,v,w)
y M
θ
O x
ZZ ZZ
Figure 14 – f ( x,y) dx dy = g(ρ,θ )ρ dρ dθ
D ∆
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z
O
y
ρ
θ
x
M’
ZZZ ZZZ
Figure 15 – f ( x,y,z) dx dy dz = g(ρ,θ,z)ρ dρ dθ dz
D ∆
x = ρ cos θ cos ϕ
y = ρ sin θ cos ϕ ( x,y,z) ∈ D ⇔ (ρ,θ,ϕ) ∈ ∆, et : f ( x,y,z) = g(ρ,θ,ϕ)
z = z sin ϕ
La figure 16, ci-dessous, indique le mode de calcul.
O
y
φ
θ
x
M’
ZZZ ZZZ
Figure 16 – f ( x,y,z) dx dy dz = g(ρ,θ,ϕ)ρ2 cos ϕ dρ dθ dϕ
D ∆
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Il s’agit de la convention des mathématiciens
h π π i : les physiciens utilisent un autre angle.
En mathématiques, en général, ϕ ∈ − , .
2 2
Les physiciens utilisent l’angle entre Oz et OM qui appartient donc à [0,π ]. Dans la formule, au
niveau de la valeur absolue du jacobien, ils échangent ainsi sin ϕ et cos ϕ.
En plus, parfois, ils changent le nom des angles...
« le premier terme »
La somme d’une série géométrique convergente est donc : .
1 − « la raison »
Ceci prolonge et généralise la somme des termes d’une suite géométrique qui est :
On tombe très souvent sur le cas douteux ! Pour ne pas tomber sur le cas douteux, il est souvent
nécessaire d’avoir la présence d’une factorielle ou d’un exposant dépendant de n. Les fonctions de
Riemann fournissent toujours le cas douteux !...
Ainsi on utilise le théorème de d’Alembert dans le cadre des séries entières, ou lorsqu’on a, dans
l’expression de un , des factorielles, des termes de nature géométrique ( an ) ou des exponentielles.
|u2n+1 | -
|r2n | -
-
s2n+1 s s2n+2 s2n
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y
f(n)
y=f(x)
n−1 n n+1 x
Cela sert parfois à montrer la convergence de quelques ... suites, en montrant la convergence ou la
convergence absolue de la série des différences.
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28.1. Rayon de convergence
Pour rechercher le rayon de convergence R,
• utiliser le théorème de d’Alembert, R est, s’il existe, le réel positif tel que
!
an+1 Rn+1 a2(n+1) R2(n+1)
, ou , ou . . . a pour limite 1 quand n → +∞
an Rn a2n R2n
an+1 Rn+1
• si a toujours une limite nulle quand n → +∞, alors : R = +∞
an Rn
• si ∑ an xn est semi-convergente ⇒ R = | x|
• en cas d’échec des méthodes précédentes, on utilise l’un des éléments suivants :
28.2. Convergence
∑ an zn
| z| < R ⇒ converge absolument
Théorème : | z| > R ⇒ ∑ an zn diverge grossièrement
| z| = R on ne sait rien a priori sur la convergence
Divergence
Grossière
Convergence
ou
Divergence
Convergence i
Absolue
1 R
Théorème : Quand la variable est réelle, la série entière se dérive et s’intègre terme à terme sur ]− R,R[ au
moins.
Elle s’intègre même terme à terme au moins sur sur l’intervalle de convergence
Théorème : La série entière, sa série dérivée et ses séries primitives ont le même rayon de convergence.
Théorème : La somme d’une série entière est continue sur son ensemble de définition.
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28.3. Somme de deux séries entières
∑ an zn de rayon R1
) (
inf( R1 ,R2 ) pour : R1 6= R2
Théorème : ⇒ ∑ ( an + bn ) zn est de rayon
∑ bn z n
de rayon R2 R > R1 pour : R1 = R2
Théorème :
f (n) ( 0 )
Si f est développable en série entière en 0 alors la série entière est la série de Taylor et : an =
n!
+∞
En général I est l’intersection de l’ensemble de définition de f et de l’ensemble de convergence de ∑ an xn ,
n=0
mais cela n’est pas une obligation...
Pour développer une fonction en série entière, on peut :
Dans tous les cas, il faudra avec soin justifier la convergence de la série entière et son égalité avec la fonction.
Cela peut être délicat dans le cas de la série de Taylor... qu’on n’utilisera donc qu’à la demande de l’énoncé.
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Tableau 3 – D ÉVELOPPEMENTS U SUELS EN S ÉRIE E NTIÈRE
f Df DSE R I
∞
xn
ex R ∑ n!
+∞ R
n=0
∞
x2n
cos x R ∑ (−1)n
(2n)!
+∞ R
n=0
∞
x2n+1
sin x R ∑ (−1)n (2n + 1)! +∞ R
n=0
∞
x2n
ch x R ∑ +∞ R
n=0 ( 2n ) !
∞
x2n+1
sh x R ∑ +∞ R
n=0 ( 2n + 1 ) !
∞
1
1+x
R \ {−1} ∑ (−1)n xn 1 ]−1,1[
n=0
∞
xn
ln(1 + x) ]−1, + ∞[ ∑ (−1)n+1
n
1 ]−1,1]
n=1
∞
1
1−x
R \ {1} ∑ xn 1 ]−1,1[
n=0
∞
xn
ln(1 − x) ]−∞,1[ − ∑ n
1 [−1,1[
n=1
∞
x2n+1
arctan x R ∑ (−1)n (2n + 1) 1 [−1,1]
n=0
∞
a( a − 1) . . . ( a − n + 1) n
(1 + x) a ]−1, + ∞[ 1+ ∑ n!
x 1 ou +∞ ( a ∈ N)
n=1
2 T /2 2 α +T
Z Z
an = f (t) cos nωt dt = f (t) cos nωt dt
Z T /2
1 T − T /2 T α
On a a0 = f (t) dt, et pour n > 1,
T − T /2
2 T /2
Z
2 α +T
Z
bn =
f (t) sin nωt dt = f (t) sin nωt dt
T − T /2 T α
Z α +T Z α +T
1 1 an − ibn
c0 = a0 = f (t) dt, cn = f (t) e−inωt dt = pour n ∈ N∗
T α T α 2
Si la fonction est réelle, les an et bn sont réels et on les obtient par un seul calcul ...
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29.2. Cas où f est 2π-périodique
+∞
Dans le cas où f est 2π-périodique, S( f )(t) = a0 + ∑ ( an cos nt + bn sin nt)
n=1
1 α +2π
Z π
1
Z
an = f (t) cos nt dt = f (t) cos nt dt
Z π
1 π Z−π π Zα
a0 = f (t) dt, et pour n > 1,
2π −π 1 π 1 α +2π
bn = f (t) sin nt dt = f (t) sin nt dt
π −π π α
2 π
Z
1
Z π
an = f (t) cos nt dt
• Si, de plus, f est paire : a0 = f (t) dt, et pour n > 1, π 0
π 0
bn = 0
2 π
Z
• ou si f est impaire : an = 0, et pour n > 1, bn =
f (t) sin nt dt
π 0
Dans les séries de Fourier, assez souvent, on n’a de formule pour f que dans un certain intervalle, on veillera
donc, comme on l’a déjà dit, à n’utiliser cette formule que sur cet intervalle...
29.3. Convergence
Théorème : (Dirichlet, cas général) f de classe C 1 par morceaux sur R, T-périodique
f (t + 0) + f (t − 0)
⇒ la série de Fourier de f converge en tous points, et sa somme est : S( f )(t) =
2
où f (t + 0) et f (t − 0) sont les limites à droite et à gauche de f en t.
Théorème : (Dirichlet, cas continu) f continue et de classe C 1 par morceaux sur R, T-périodique
⇒ la série de Fourier de f converge en tous points, et : S( f )(t) = f (t).
De plus, les séries ∑ | an | et ∑ |bn | convergent.
Z β
Théorème : Sur un intervalle [α,β] où f est continue, f (t) dt peut se calculer en intégrant terme à terme
α
la série de Fourier de f .
On ne confondra pas :
• de classe C 1 par morceaux sur R ;
• et continue, et de classe C 1 par morceaux sur R.
La première est continue par morceaux sur R, et donc pas nécessairement continue sur R...
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Z T /2
1
Si les applications sont simplement continues par morceaux , h f ,gi = f (t) g(t) dt est
T − T /2
une forme bilinéaire symétrique positive.
Z Z
30. Σ=Σ ...
+∞ +∞ Z b
Z b
!
Problème : Il s’agit de montrer que :
a
∑ f n (t) dt = ∑ a
f n (t) dt .
n=0 n=0
C’est à dire que l’intégrale d’une série est la série des intégrales.
Le problème n’est jamais évident. Il y a différentes solutions selon les intégrales. Toutes les justifications
doivent se faire avec soin.
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b/ Série géométrique
+∞
Si à t fixé, la série est géométrique, ∑ f k (t) est aussi une série géométrique qui se calcule facilement. On
k =n+1
+∞
Z b
!
calcule alors, ou on majore :
a
∑ f k (t) dt
k =n+1
c/ Autres cas
Dans les autres cas, l’énoncé doit vous guider.
+∞
Le principe général est de majorer ∑ f k (t) 6 gn (t)
k =n+1
Z b
avec gn (t) dt → 0 quand n → +∞ et d’appliquer le principe précédent.
a
Souvent, on vient de faire une telle majoration dans les questions précédentes...
Si l’intégrale est une intégrale généralisée, il ne faut pas oublier de montrer la convergence de toutes
les intégrales utilisées.
31. Fonctions R p → R
31.1. Limite et continuité
• Les fonctions « composantes » comme, par exemple, ( x,y,z) → y sont continues.
• Les sommes, produit par un scalaire, produit, quotient (en un point où le dénominateur ne s’annule pas)
de fonctions continues sont continues.
• Les composées de fonctions continues sont continues.
Théorème : Une fonction de plusieurs variables, à valeurs réelles, continue sur un fermé-borné est bornée et
atteint ses bornes.
31.2. Classe C 1 et C 2
Définition : f est de classe C 1 sur U un ouvert de R p ⇔ f admet p dérivées partielles continues sur U
Quand ces dérivées partielles sont aussi de classe C 1 , on dit que f est de classe C 2 sur U
∂f
Notation : La dérivée partielle de f par rapport à la jème variable se note : D j f ou .
∂x j
∂f
Prise au point (vecteur) a, elle se note donc : D j f ( a) ou ( a ).
∂x j
En dimension 2 ou 3, on remplace souvent x1 ,x2 ,x3 par x,y,z.
Définition : Quand f est de classe C 1 sur U un ouvert de R3 , la différentielle de f en ( x0 ,y0 ,z0 ), est l’appli-
cation linéaire :
∂f ∂f ∂f
( dx, dy, dz) 7−→ ( x0 ,y0 ,z0 ) dx + ( x0 ,y0 ,z0 ) dy + ( x0 ,y0 ,z0 ) dz
∂x ∂y ∂z
Théorème : Si f est de classe C 1 sur U un ouvert de R p , elle admet un développement limité à l’ordre 1 en
tout point de U et on a :
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∂f ∂f ∂f
f ( x,y,z) = f ( x0 ,y0 ,z0 ) + ( x − x0 ) ( x0 ,y0 ,z0 ) + ( y − y0 ) ( x0 ,y0 ,z0 ) + ( z − z0 ) ( x0 ,y0 ,z0 ) + kuk ε(u)
∂x ∂y ∂z
où u = ( x − x0 ,y − y0 ,z − z0 ) et lim ε(u) = 0.
u→(0,0,0)
∂2 f ∂2 f
Théorème : (Schwarz) f de classe C 2 sur U ⇒ =
∂x∂y ∂y∂x
Si x,y,z dépendent de 2 ou 3... variables, on a le même résultat en remplaçant toutes les dérivées par
des dérivées partielles.
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C’est la matrice dans la base canonique de la différentielle de f au point considéré.
)
f : Rn → R p , de classe C 1
Théorème : ⇒ g◦ f de classe C 1 et : Jg ◦ f = Jg × J f
g : R p → Rq , de classe C 1
Théorème : En un point où le jacobien de f est non nul, f définit localement une bijection et le jacobien de
f −1 est l’inverse du jacobien de f .
33.1. Généralités
a/ Recollement de solutions
Pour recoller en c les solutions sur deux intervalles, f sur ] a,c[ et g sur ]c,b[ il faut chercher à égaler :
• les limites (finies) de f et g en c
• les limites (finies) de f 0 et g0 en c
• et éventuellement les limites (finies) de f 00 et g00 en c pour une équation différentielle du second ordre.
Sur un intervalle convenable, la solution générale de l’équation sans second membre est un espace vectoriel
de dimension 1 pour une équation différentielle linéaire du premier ordre et 2 pour une équation différentielle
linéaire du second ordre.
c/ Courbe intégrale
Si y( x) est solution d’une certaine équation différentielle, la courbe y = y( x) est dite courbe intégrale de cette
équation différentielle.
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33.2. Equation Différentielle Non Linéaire du premier ordre
On ne dispose d’aucun théorème sur les équations différentielles non linéaires ...
Z Z
• En général, elle est à variables séparables, f (t) dt = g( y) dy ⇒ f (t) dt = g( y) dy + K
C’est le seul cas que l’on doit savoir traiter.
• Sinon, il faut se laisser guider par l’énoncé !
◦ Si l’équation différentielle est à coefficients constants et si le second membre est en P(t) ekt , on peut
appliquer la méthode décrite dans le paragraphe 33.4..
◦ On peut, faute de mieux, chercher une Z
solution particulière par la variation de la constante :
b(t)
dt
− a(t)
z(t) = K (t) y(t) où y(t) = e
On reste en calcul formel le plus longtemps possible : les termes en K (t) disparaissent, cela revient
alors au calcul d’une primitive de K 0 (t).
La variation de la constante n’est pas un procédé miraculeux ! Elle peut donner des calculs longs et
difficiles. On la réserve donc au cas où on n’a pas d’autre procédé pour obtenir une telle solution
particulière.
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• Avec ou sans second membre, en ayant une solution y(t) de l’équation sans second membre, on peut
chercher les solutions de la forme z(t) = K (t) y(t) (Variation de la constante, à réserver au cas où on
n’a pas d’autre procédé).
On obtient une équation différentielle linéaire du premier ordre en K 0 (t) avec ou sans second membre
selon les cas.
En pratique, on mène le calcul de façon théorique le plus longtemps possible.
• On ne cherche une solution sous forme de série entière qu’à la demande de l’énoncé.
Les solutions de :
∂2 f
• = 0 sont : f (u,v,w) = u F (v,w) + G (v,w) avec F et G deux fonctions quelconques de classe C 2 ;
∂u2
∂2 f
• = 0 sont : f (u,v,w) = F (v,w) + G (u,w) avec F et G deux fonctions quelconques de classe C 2 .
∂u∂v
c/ Autres cas
• Dans le cas où A est diagonalisable, on note (λ1 ,λ2 , . . . ,λn ) les valeurs propres et (U1 ,U2 , . . . ,Un ) une
base de vecteurs propres associés. Alors
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• Dans le cas où A est diagonalisable sur C mais pas sur R sur lequel on cherche les solutions, pour chaque
couple de valeurs proprs non réelles, on peut directement remplacer
◦ α eλt U + α eλt U par
◦ β Re eλt U + γ Im eλt U avec β et γ réels
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Troisième partie
Géométrie
34. Barycentre
34.1. Barycentre de p points pondérés
A1 ,A2 , . . . ,A p , p points affectés de coefficients : α1 , α2 , . . . , α p
p −−→
• Si α1 + α2 + · · · + α p = 0, ∑ αi MAi est un vecteur constant.
i =1
p −−→
∑ αi MAi
−−→ i =1
• Si α1 + α2 + · · · + α p 6= 0, MG = p définit un unique point G barycentre des ( Ai ,αi )
∑ αi
i =1
le vecteur −
→
w est orthogonal à −
→u et à −
→
v , de façon que le trièdre −
→
u ,−
→
v ,−
→
et : w soit direct.
35.3. Déterminants
Définition : Le déterminant des vecteurs −
→
u et −
→ det −
→
u ,−
→
v = −
→ −
→
v sin −→
u ,−
→
v est :
u \ v
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36.1. Droites du plan
a/ En coordonnées cartésiennes
−b
La droite d’équation : ax + by + c = 0, ( a,b) 6= (0,0), est de vecteur directeur : et de vecteur
a
a
normal :
b
x0 α
La droite passant par : M0 : et de vecteur directeur (α,β) 6= (0,0),
y0 β
x − x0 α
est d’équation : =0
y − y0 β
b/ En représentation paramétrique
x0 α
La droite passant par M0 : et de vecteur directeur
y0 β
x = x0 + λα
est de représentation paramétrique :
y = y0 + λβ
b/ En représentation paramétrique
0
x0 α α
Le plan passant par M0 : y0 et de plan directeur engendré par β et β0 est de représentation
z0 γ γ0
x = x0 + λα + µα 0
paramétrique : y = y0 + λβ + µβ0
z = z0 + λγ + µγ 0
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α a −b
◦ et chercher un vecteur β non nul, normal à b par exemple a si ( a,b) 6= (0,0)
γ c 0
0
α
Le produit vectoriel de ces deux vecteurs fournit un second vecteur : β0 qui convient.
γ0
36.4. Angles
On travaille toujours dans un repère orthonormal direct.
−
→
u .−
→
v
• l’angle de 2 vecteurs ou de 2 droites ou de 2 plans vérifie : −
→ −
→ cos θ =
, applicable avec les
u v
vecteurs directeurs des droites ou les vecteurs normaux des plans selon les cas.
• pour l’angle entre une droite et un plan, il faut appliquer la formule précédente avec un vecteur directeur
de la droite et un vecteur normal au plan.
π
Eventuellement le résultat est − θ selon la question exacte posée.
2
36.6. Distances
On travaille toujours dans un repère orthonormal.
x0 | ax0 + by0 + c|
• La distance de M0 : à la droite d’équation ax + by + c = 0, est : √
y0 a2 + b2
x0
| ax0 + by0 + cz0 + d|
• La distance de M0 : y0 au plan d’équation ax + by + cz + d = 0, est : √
z0 a2 + b2 + c2
−→
−
→ −
→
−
→
D1 : A, u det AB, u , v
• La distance de 2 droites non parallèles de l’espace : est :
D2 : B,−
→v −→
u ∧− →v
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−−→ −
AM ∧ →
u
• La distance d’un point M à une droite D : A,−
→
u est donnée par : −
→
u
37.1. Projecteur
Définition : Un projecteur p d’un espace vectoriel E est un endomorphisme de E vérifiant : p ◦ p = p.
37.2. Symétrie
Définition : Une symétrie s d’un espace vectoriel E est un endomorphisme de E vérifiant : s ◦ s = Id E .
Théorème : Soit s une symétrie de E, alors p défini par : 2p = s + Id E est une symétrie. C’est la symétrie par
rapport à E1 , l’ensemble des vecteurs invariants, parallèlement à E−1 , le sous-espace propre associé à la valeur
propre −1.
Réciproquement, si F et G sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de E, alors, si x = x F + xG , avec
x F ∈ F et xG ∈ G, on peut définir s par : s( x) = x F − xG .
s est alors une symétrie de E. C’est la symétrie par rapport à F parallèlement à G.
38. Isométries
38.1. Isométries vectorielles et isométries affines
Définition : Une isométrie vectorielle ϕ de E est une application qui conserve la norme, c’est à dire :
∀−→ ϕ −→ = − →
u ∈ E, u u .
Définition : Une isométrie affine f de E est une application qui conserve les distances, c’est à dire :
−−−−−−→ −→
∀ A,B ∈ E , f ( A) f ( B) = AB
Théorème : Un endomorphisme est une isométrie vectorielle si et seulement si sa matrice dans une base
orthonormale est orthogonale.
Théorème : Une application affine est une isométrie affine si et seulement si l’application linéaire associée est
une isométrie vectorielle.
La transformation est alors la symétrie orthogonale par rapport à l’ensemble des vecteurs invariants. On re-
trouve ces cas dans les paragraphes suivants.
Théorème : Une isométrie affine est une symétrie orthogonale ⇔ l’isométrie vectorielle associée est une iso-
métrie vectorielle et il y a des points fixes.
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La transformation est alors la symétrie orthogonale par rapport à l’ensemble des points fixes.
Dans le cas d’une symétrie orthogonale dans le plan ou l’espace affine, la matrice de l’isométrie vec-
torielle associée est encore orthogonale, mais on observera que ça n’est plus une condition suffisante.
Il est nécessaire d’avoir des points fixes pour avoir une symétrie affine.
b/ Isométrie affine
On cherche les expressions de la symétrie orthogonale par rapport à la droite D ou au plan P.
−−→
On écrit que le milieu du segment MM0 appartient à D ou à P et que MM0 appartient à l’orthogonal de la
direction de D ou P.
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◦ La trace ne vaut pas 1, 1 n’est pas valeur propre, elle vaut −1 + 2 cos θ.
C’est la composée
d’une rotation d’angle θ et d’axe dirigé par un vecteur propre associé à la valeur propre -1 et
d’une symétrie par rapport au plan orthogonal à l’axe de la rotation.
Le signe de sin θ se trouve comme dans le cas d’une isométrie directe.
39. Similitudes
39.1. Similitude
Définition : Une similitude est une transformation du plan affine qui, en complexes, se met sous la forme :
z 7→ az + b.
On peut aussi se reporter page 13
39.2. Identification
On cherche d’abord si il y a un point fixe en résolvant : z = az + b.
• Si tous les points sont fixes, c’est l’dentité.
• Si il n’y a pas de point fixe, alors, c’est que a = 1 et b 6= 0, c’est la translation de vecteur d’affixe b.
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• Si il y a un unique point fixe Ω, d’affixe la solution de : z = az + b, dans le repère centré sur Ω, la
transformation s’écrit : Z 7→ aZ.
◦ Si | a| = 1, alors a = eiθ , c’est la rotation de centre Ω et d’angle θ.
◦ Sinon, a = | a|eiθ , c’est la composée de la rotation de centre Ω et d’angle θ et de l’homothétie de
centre Ω et de rapport | a|.
d/ Inflexions
L’étude des inflexions se fait au moyen de la dérivée seconde : f 00 ( x0 ) = 0 caractérisent les points où il peut
y avoir une inflexion géométrique.
Cette étude n’est faite qu’à la demande de l’énoncé.
Géométriquement, un point d’inflexion se caractérise par le fait que la courbe traverse sa tangente.
e/ Branches infinies
On a une branche infinie quand : f ( x) → ±∞ ou x → ±∞
• lim f ( x) = ±∞, on a une asymptote verticale d’équation : x = x0 .
x→ x0
• lim f ( x) = b, on a une asymptote horizontale d’équation : y = b.
x→±∞
• lim f ( x) = ±∞
x→±∞
f ( x)
Il faut continuer la recherche par : lim =a
x→±∞ x
◦ si a = ±∞, on a une branche parabolique de direction Oy.
◦ si a = 0, on a une branche parabolique de direction Ox.
◦ si a est fini non nul, il faut continuer la recherche par : lim ( f ( x) − ax) = b
x→±∞
si b est fini, on a une asymptote : y = ax + b
si b est infini, on a une branche parabolique de direction y = ax
si b n’a pas de limite, on a une branche infinie de direction asymptotique y = ax
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f/ Centre de symétrie
• Quand f est impaire, l’origine est centre de symétrie de la courbe représentative de f .
• Le point de coordonnées ( a,b) est centre de symétrie de la courbe si et seulement si f ( x) + f (2a − x) est
constant, il vaut alors 2b.
g/ Convexité
Une fonction 2 fois dérivable est convexe si et seulement si la dérivée seconde est positive.
Géométriquement, une courbe est convexe si et seulement si elle est en dessous de sa corde entre 2 points
quelconques ou si et seulement si elle est au dessus de chacune de ses tangentes.
Une fonction convexe a sa concavité tournée vers le haut et une fonction concave a sa concavité tournée vers
le bas.
La figure 20, ci-dessous, illustre la convexité.
B
A
C
Figure 20 – Une fonction convexe est sous sa corde entre 2 points et au dessus de ses tangentes
a/ Interprétation cimématique
Si on considère que t est le « temps », on peut considérer qu’on étudie le déplacement d’un « mobile » dans le
plan (ou l’espace).
On utilise alors le vocabulaire suivant :
• la courbe est la trajectoire du mobile :
!
x0 (t)
• le vecteur dérivé est le vecteur vitesse du mobile, sa norme est sa vitesse.
y0 (t)
!
x00 (t)
• le vecteur dérivé seconde est le vecteur accelération du mobile, sa norme est son accélération.
y00 (t)
b/ Ensemble d’étude
On recherche les ensembles de définition, les éventuelles parité ou imparité, les périodicités, pour aboutir à
l’ensemble d’étude. On indiquera alors les transformations à appliquer à l’arc de courbe pour reconstituer la
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courbe entière.
c/ Variations
d/ Points stationnaires
(
x0 (t0 ) = 0
Les points stationnaires vérifient :
y0 (t0 ) = 0
On appelle alors :
!
x( p) (t0 )
• p, avec p > 1, le premier rang où est non nul, ce vecteur est alors tangent à la courbe.
y( p) (t0 )
! !
x(q) ( t0 ) x( p) (t0 )
• q, avec q > p, le premier rang où est non colinéaire à
y(q) ( t0 ) y( p) (t0 )
−−−−→
La courbe est toujours tangente à F ( p) (t0 ),
la parité de p donne le signe de la coordonnée lorsque t < t0 ,
la parité de q donne dans ce cas le signe de la deuxième coordonnée.
−−−−→ −−−−→
Dans les figures suivantes, le repère tracé est : M0 , F ( p) (t0 ), F (q) (t0 ) .
On peut voir sur la figure 21, ci-dessous, l’ensemble des cas.
(q) (q)
F (t0 ) F (t0 )
M0 M0
(p) (p)
F (t0 ) F (t0 )
(q) (q)
F (t0 ) F (t0 )
M0 M0
(p) (p)
F (t0 ) F (t0 )
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Remarquons que si la tangente est verticale ou horizontale, le calcul de q est inutile, les variations permettent
alors de déterminer directement la nature du point.
e/ Points d’inflexion
x0 x00
Les points d’inflexion géométrique vérifient nécessairement = 0.
y0 y00
On ne fait cette étude qu’à la demande de l’énoncé.
f/ Branches infinies
L’étude des branches infinies ne pose de problème qu’au cas où f et g tendent vers l’infini.
• Si y(t) → ±∞, et x (t) → l, quand t → t0 : on a une asymptote verticale d’équation x = l.
• Si x(t) → ±∞, et y (t) → l, quand t → t0 : on a une asymptote horizontale d’équation y = l.
y(t)
• Si x(t) et y(t) → ±∞, quand t → t0 , on calcule lim appelée a :
t→t0 x ( t )
◦ si il n’y a pas de limite, on ne dit rien de plus,
◦ si a = ±∞, on a une branche parabolique de direction Oy,
◦ si a = 0, on a une branche parabolique de direction Ox,
◦ dans les autres cas, on calcule lim y(t) − ax(t) appelée b :
t→t0
si il n’y a pas de limite, on a une branche infinie de direction asymptotique y = ax
si b = ±∞, on a une branche parabolique de direction y = ax
dans les autres cas, on a une asymptote y = ax + b
a/ Ensemble d’étude
On cherche l’ensemble de définition, la périodicité éventuelle, on obtient un premier intervalle : celui-ci doit
être un multiple de la période et de 2π.
On cherche ensuite à réduire cet intervalle.
π
On essaye de comparer ρ (θ ) à : ρ (−θ ), ρ(θ + π ), ρ(π − θ ), et ρ( − θ ).
2
On en déduit l’ensemble d’étude et d’éventuelles symétries de la courbe.
b/ Variations
On ne fait l’étude des variations de ρ par le signe de ρ0 que si si cette étude est simple !
On peut très bien s’en passer pour tracer la courbe.
c/ Signe de ρ
L’étude du signe de ρ est par contre indispensable.
Elle qui figure dans le tableau de « variations » et permet de déterminer dans quel cadran on trace la courbe.
Notons bien que, dans l’étude des courbes en polaires, ρ peut être négatif.
d/ Tangentes
ρ
On étudie la tangente en quelques points particuliers, en utilisant : tan V = , qui fournit l’angle, orienté,
ρ0
entre le rayon vecteur et la tangente.
En un point où ρ(θ0 ) = 0, la tangente à la courbe est toujours la droite θ = θ0 .
La figure 22, déjà vue, et la figure 23, page ci-contre, précisent les angles utilisés.
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y
θ
x
M
V
√
Figure 22 – Exemple où : θ = π /4, ρ = − 2 et V = π /4
O θ
ρ
Figure 23 – Tangente en polaires : tan V =
ρ0
e/ Branches infinies
Pour l’étude des branches infinies, on cherche : lim ρ(θ ) sin (θ − θ0 ), qui est Y dans le repère tourné de θ0 .
θ →θ0
Tout se passe maintenant dans le repère tourné de θ0 .
• s’il n’y a pas de limite, on a une branche infinie de direction asymptotique OX
• cette limite est infinie, on a une branche parabolique de direction OX
• cette limite est finie Y0 , on a une asymptote d’équation Y = Y0
La figure 24, page suivante, indique la position de l’asymptote.
f/ Points d’inflexion
On cherche les points d’inflexion parmi les points où la courbure est nulle.
Ce sont les points qui vérifient : ρ2 + 2ρ02 − ρρ00 = 0.
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y
Y M
O θo x
−−→
−−→ dOM
−
→− → −
→ dOM
Définition : Ω, T , N est le repère de Frenet au point Ω avec : T = = dt
ds −−→
dOM
dt
−
→− →
et T , N est orthonormal direct.
−
→
dT −
→ 1−→
Définition : Le rayon de courbure R, la courbure γ sont donnés par : =γN = N
−→ ds R
dN −
→ 1−→
et on a aussi : = −γ T = − T
ds R
La convention est différente de celle des physiciens pour lesquels R est le rayon de courbure géomé-
trique, c’est à dire qu’on a toujours, en physique, R > 0.
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−
→
Définition : Le centre de courbure Ω est donné par : Ω = M+RN
T
M
j
dϕ ds
γ= ou bien R=
ds dϕ
• En paramétriques, on peut parfois « reconnaître » directement la fonction ϕ(t) à partir des expressions
−
→
de T .
y0
Si on ne reconnait pas cette fonction, on a : tan ϕ = 0 ,
0 0 x
dϕ y dϕ
donc : 1 + tan2 ϕ
= 0
permet d’avoir
dt x dt
ds
ds dt
Alors, R = = dϕ qui se calcule facilement.
dϕ dt
ρ dϕ dV
• En polaires, ϕ = θ + V avec tan V = , donc = 1+ se calcule facilement et :
ρ0 dθ dθ
ds
ds dθ
R= = dϕ
dϕ dθ
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a/ Formules directes
On peut aussi rechercher, si on aime les calculs, des formules directes donnant courbure et rayon de courbure.
Cela est parfois utile quand on cherche les éléments de courbure pour une valeur particulière du paramètre.
x = f (t) = x(t)
• En paramétriques :
y = g(t) = y(t)
0
−
→ −
→ − y0
1 x 1
◦ T :p , N : p
x02 + y02 y0 x02 + y02 x0
3
x02 + y02 2
◦ R=
x0 x00
y0 y00
02 02
X = x − y 0 x +y
x0 x00
y0 y00
◦ Ω:
x 2 + y02
0
Y = y + x0
x0 x00
y0 y00
x=x
• En cartésiennes : y = f ( x), on considère qu’on a une courbe paramétrée par .
y = f ( x)
Ceci évite d’avoir à mémoriser de nouvelles formules...
3
ρ2 + ρ02 2
• En polaires : ρ = ρ(θ ), R = 2
ρ + 2ρ02 − ρρ00
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∂F ∂F ∂F
tangent est donc d’équation : ( X − x0 ) + (Y − y 0 ) + ( Z − z0 ) = 0.
∂x ∂y ∂z
Vecteur Normal
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x = f (u)
ou sous forme de représentation paramètrique : y = g(u)
z = h(u)
• Dans le cas d’une intersection de surfaces, l’intersection des plans tangents, si elle est une droite, est la
tangente à la courbe au point considéré.
f 0 (u0 )
• Dans le cas d’une représentation paramétrique, le vecteur 0
g (u0 ) , s’il est non nul, dirige la tangente
h0 (u0 )
0
X = x0 + λ f (u0 )
qui est donc de représentation paramétrique Y = y0 + λ g0 (u0 )
Z = z + λ h0 (u )
0 0
43.2. Cocyclicité
Théorème : (Angle au centre)
−→
\ −→ −\
→−→
A,B et C distincts appartiennent à un même cercle de centre Ω ⇔ ΩA,ΩB = 2 CA,CB
−\
→− → −\
→ −→
Théorème : A,B,C et D distincts sont cocycliques ou alignés ⇔ AC, BC =[π ] AD, BD
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44. Coniques
Une conique, éventuellement dégénérée, est une courbe plane ayant pour équation cartésienne P( x,y) = 0
avec P( x,y) un polynôme du second degré.
44.1. Ellipses
a/ Equation réduite centrée
x2 y2
C’est : + =1
a2 b2
• a et b, avec a > b > 0, sont les longueurs des demi-grand axe et demi-petit axe.
Les foyers sont alors sur Ox.
√
• c = a2 − b2 , est la distance du centre aux foyers.
c MF
• e= = < 1, est l’excentricité.
a MH
a2
• est la distance du foyer F à la directrice ( D ).
c
b2
• Le paramètre p de l’ellipse, qui intervient en coodonnées polaires est : p = = e d, où d est la distance
a
du foyer à la directrice correspondante.
Les éléments de l’ellipse sont précisés figure 27, ci-dessous.
(D’) y (D)
B
b M H
a
b
A’ F’ O c F A x
c a a2/c
c/ Détermination bifocale
Théorème : L’ensemble des points M du plan vérifiant : MF + MF 0 = 2a, avec F et F 0 deux point et a une
longueur est une ellipse de foyers F et F 0 , et de demi grand axe de longueur a.
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• l’axe focal est Ox
p
• On trouve les autres paramètres en écrivant ρ(0) + ρ(π ) = 2a qui donne a=
1 − e2
44.2. Paraboles
a/ Equation réduite
(D) y
H M
O F x
−d/2 S d/2
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c/ Equation en coordonnées polaires
p
On a : ρ = , le foyer F étant à l’origine.
1 + cos θ
• p est le paramètre de la parabole, distance du foyer à la directrice,
• l’axe de symétrie est Ox et contient le foyer.
44.3. Hyperboles
a/ Equation réduite centrée
x2 y2
C’est : − =1
a2 b2
• Les foyers sont alors sur Ox.
√
• c = a2 + b2 , est la distance du centre aux foyers.
c MF
• e= = > 1, est l’excentricité.
a MH
x2 y2 x y x y
• Les asymptotes sont d’équation : − = − + = 0.
a2 b2 a b a b
On les trouve en annulant le second membre dans l’équation réduite.
a2
• La directrice ( D ) est à la distance du centre, perpendiculaire à l’axe focal.
c
b2
• Le paramètre p de l’hyperbole, qui intervient en coodonnées polaires est : p = = e d, où d est la
a
distance du foyer à la directrice correspondante.
c/ Détermination bifocale
Théorème : L’ensemble des points M du plan vérifiant : | MF − MF0 | = k, avec F et F0 deux point et k une
constante est une hyperbole de foyers F et F 0 .
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(D’) y (D)
H
M
c b
F’ A’ a A F x
O a2/c a c
!
a b
on considère sa matrice qu’on diagonalise dans une base orthonormale directe de vec-
b c
teurs propres, avec P la matrice de passage et λ et µ les deux valeurs propres.
Cela revient à faire une rotation du repère.
! !
2 2 2 2
x X
◦ alors ax + 2bxy + cy = λX + µY avec =P qui nous sert aussi à transfor-
y Y
mer le reste de l’équation de la conique.
◦ il n’y a donc plus de termes en xy dans ce repère. On est ramené au cas précédent.
• Une parabole se projette selon une parabole, ou une droite ou une demi-droite ;
• Une ellipse se projette selon une ellipse ou un segment de droite ;
• Une hyperbole se projette selon une hyperbole ou une droite ou de 2 demi-droites de la même droite.
Réciproquement, si la projection d’une courbe plane est une conique propre, alors cette courbe est une conique
propre de même type.
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45. Quadriques
Une quadrique, éventuellement dégénérée, est une surface ayant pour équation cartésienne P( x,y,z) = 0 avec
P( x,y,z) un polynôme du second degré.
Sur la figure 30, page suivante, on a représenté les cinq quadriques propres.
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x*x-y*y
Ellipsoïde
Figure 30 – Quadriques
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45.3. Identification d’une quadrique
On part d’un polynôme du second degré en x, y et z.
• cas où il n’y a de termes ni en xy, ni en xz, ni en yz,
a 2 a2
◦ avaler si possible les termes en x, y et en z dans des carrés : x2 + ax = x + −
2 4
Cela revient à faire une translation de l’origine du repère.
◦ se ramener ensuite à une des formes canoniques décrites.
On trouve des paraboloïdes elliptiques et hyperboliques, hyperboloïdes à 1 ou 2 nappes et el-
lipsoïdes (ou sphères)
mais aussi des quadriques dégénérées: cylindres, cônes, ..., point, vide
• cas où il y a des termes en xy, xz ou yz,
◦ la forme quadratique est formée des termes du second degré : ax2 + 2bxy + 2cxz + dy2 + 2eyz + f z2 ,
a b c
on considère sa matrice : b d e , qu’on diagonalise dans une base orthonormale de vec-
c e f
teurs propres, avec P la matrice de passage et λ, µ et ν, les trois valeurs propres.
Si on a pris une base orthonormale directe, cela revient à faire une rotation du repère.
x X
2 2 2 2 2 2
◦ alors : ax + 2bxy + 2cxz + dy + 2eyz + f z = λX + µY + νZ , avec y = P Y
,
qui
z Z
nous sert aussi à transformer le reste de l’équation de la quadrique.
◦ il n’y a donc plus de termes en xy, xz ou yz dans ce repère. On est ramené au cas précédent.
Corollaire :
Dans le cas où l’axe est Oz la surface de révolution a une équation de la forme : F ( x2 + y2 ,z) = 0
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∆
46.2. Cylindres
Définition : Un cylindre de direction − →
u est formée d’une famille de droites de direction −→u
Ces droites sont les génératrices. Une courbe qui rencontre toutes les génératrices est une directrice.
L’intersection de la surface avec un plan orthogonal à la direction −
→
u , est une section droite du cylindre.
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u
u
M
b/ Contour apparent
Pour le contour de S , on écrit que le gradient de S en un point est normal à la direction du cylindre.
apparent
α
−
→
On note : u : β
γ
On obtient le contour apparent par intersection de surfaces :
F ( x,y,z) = 0
∂F ∂F ∂F
α ( x,y,z) + β ( x,y,z) + γ ( x,y,z) = 0
∂x ∂z ∂z
46.3. Cônes
Définition : Une cône de sommet Ω est formée d’une famille de droites passant par Ω
Ces droites sont les génératrices. Une courbe qui rencontre toutes les génératrices est une directrice.
Théorème : Une surface d’équation cartésienne un polynôme en x,y,z est un cône de sommet O si et seule-
ment si tous les monômes sont de même degré (degré cumulé en x,y,z).
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u
Grad(M)
X
• partir d’un point quelconque de la surface Σ cherchée M :
Y
Z
• écrire que la droite (décrite en paramétrique) (ΩM) rencontre Γ
• éliminer les paramètres, on obtient l’équation d’un cône Σ0 qui contient Σ le cône cherché.
b/ Contour apparent
Pour le contour apparent de S vu du point Ω, on écrit que le gradient de S en un de ses points P est normal
−→
au vecteur ΩP.
a
On note : Ω : b
c
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On obtient le contour apparent par intersection de surfaces :
F ( x,y,z) = 0
∂F ∂F ∂F
( x − a) ( x,y,z) + ( y − b) ( x,y,z) + ( z − c) ( x,y,z) = 0
∂x ∂z ∂z
Grad(M) Ω
Pour le cône circonscrit, on cherche d’abord le contour apparent puis le cône de sommet donné et de
directrice ce contour apparent.
On ne cherche pas l’équation d’un cylindre ou d’un cône de révolution comme celle d’un cylindre
ou d’un cône ni comme celle d’une surface de révolution!...
a/ Cylindre de révolution
Pour un cylindre de révolution défini par son axe D : A,− →
u et son rayon R
On cherche l’ensemble des points M tels que la distance de M à D vaut R. (Voir Page 70)
On élève tout au carré pour enlever les valeurs absolues.
b/ Cône de révolution
Pour un cône de révolution défini par son axe D dirigé −
→
u , son sommet Ω et son demi angle au sommet θ
par
−− →
−
→
On cherche l’ensemble des points M tels que l’angle u ,ΩM a pour mesure θ. (Voir Page 69)
On élève tout au carré pour enlever les valeurs absolues.
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Quatrième partie
Maple
On présentera cet aide-mémoire sous forme de tableaux à trois colonnes : les mots-clefs, une description rapide
de leur fonction et enfin, un exemple d’utilisation.
Rappelons qu’une erreur en Maple est le plus souvent à chercher avant l’endoit où Maple la détecte.
47. Bases
47.1. Manipulations de base
47.2. Constantes
Nombres π, i, et +∞, on fera attention aux majus- > Pi,pi;
Pi I infinity
cules ! > evalf(Pi),evalf(pi);
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47.3. Sommes et produits
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47.6. Simplification d’expressions
Signalons que Maple possède de très nombreuses fonctions « usuelles » qui apparaissent lors d’une résolution
d’équation, d’un calcul de primitive...
> limit(p,x=1);
limit Calcul de limites d’une expression.
> limit(p,x=-infinity);
Calcul du développement limité ou asymptotique d’une ex-
series > p:=series(p,x=1,5);
pression ; il faut préciser le point et l’ordre désiré...
Calcul du premier terme a priori non nul d’un développement
leadterm > series(leadterm(p),x=0,8);
limité. Quand il n’est pas nul, c’est un équivalent.
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48.3. Dérivées
Dérivée d’une expression par rapport à la ou les va- > diff(sin(x),x);
diff
riables spécifiées. > diff(sin(x),x,x);
D Dérivée d’une fonction. > D(sin);
49.1. Vecteurs
Maple utilise des vecteurs qui sont mathématiquement des vecteurs colonne,
mais qu’il écrit en ligne pour des questions de lisibilité sur l’écran !...
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49.2. Procédé de Schmidt
Applique le procédé de Schmidt à une liste de vecteurs et renvoie
GramSchmidt > GramSchmidt([U,V]);
une famille orthogonale de vecteurs engendrant le même sous-
option > GramSchmidt([U,V],
espace.
normalized normalized);
L’option normalized permet d’avoir des vecteurs normés.
49.3. Matrices
Définition d’une matrice (par lignes). > A:=matrix([[1,2],[3,4]]);
matrix
A[2,3] est l’élément deuxième ligne, troisième colonne. > B:=matrix(2,2,(i,j)->2*i+j);
> transpose(A);
transpose Transpose une matrice ou un vecteur.
> evalm(transpose(A));
inverse Inverse une matrice carrée inversible. > evalm(inverse(A)&*A);
rank Rang d’une matrice (pour la valeur générale des paramètres...). > r:=rank(A);
> ∆:=det(A);
det
Déterminant et trace d’une matrice carrée. > trace(A &* B) -
trace
trace(B &* A)
50. Graphiques
Le package « plots » doit, le plus souvent, être chargé auparavent : > with(plots);
Si on sélectionne le graphique à l’écran, Maple fournit une barre d’outils adaptée.
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50.2. Surfaces
Tracé de surfaces en coordonnées cartésiennes : > plot3d(1/(x^2+y^2),
plot3d
z = f ( x,y) . x=-2..2,y=-2..2);
> x:=cos(u)*cosh(v);
> y:=sin(u)*cosh(v);
plot3d([...],...) Tracé de nappes paramétrées.
> z:=sinh(v);
> plot3d([x,y,z],u=0..6.3,v=-2..2);
plot3d Tracé de nappes paramétrées en coordonnées cylin-
> plot3d(sin(z),theta=0..6.3,
option coords driques,
z=0..2,coords=cylindrical);
cylindrical ρ défini en fonction de θ et z.
plot3d Tracé de nappes paramétrées en coordonnées sphé- > plot3d(1,
option coords riques, theta=0..6.3,phi=0..1.58,
spherical ρ défini en fonction de θ et ϕ. coords=spherical);
Tracé de surfaces définies par une équation implicite > implicitplot3d(x*x+y*y-z*z=1,
implicitplot3d
f ( x,y,z) = 0. x=-2..2,y=-2..2,z=-2..2);
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51.2. Structure répétitive
for variable
from début Les instructions entre do et od sont éxécutées pour toutes
les valeurs de la variable, depuis le début jusque la fin, en > u:=1;n:=10;
by pas
utilisant le pas donné. > for i from 1 to n
to fin
n do u:=(u+i/u) od;
do instructions On étudie ici la suite récurrente un+1 = un + .
un
od
Les instructions entre do et od sont éxécutées tant que la > u:=1;
while condition condition est vérifiée. > v:=f(u);
do instructions Ici, dans une suite définie par une relation de récurrence > while abs(u-v)> 10^-5
od un+1 = f (un ), on s’arrète quand deux termes consécutifs do u:=v;v:=f(v) od;
sont proches à 10−5 près. > u,v;
for variable
> u:=1;
from début Les instructions entre do et od sont exécutées pour toutes
> v:=f(u);
by pas les valeurs de la variable, depuis le début jusque la fin, en
> to 100
to fin utilisant le pas donné, tant que la condition est vérifiée.
while abs(u-v)> 10^-5
while condition L’exemple est le même que ci-dessus, mais on s’interdit
do u:=v;v:=f(v) od;
do instructions plus de 100 itérations.
> u,v;
od
51.3. Procédures
Notons qu’aucun des programmes donnés ici en exemple n’est « protégé » contre une mauvaise
utilisation avec des paramètres non pertinents...
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52.1. Un programme très simple
On va maintenant créer une procédure qui calcule, pour un terme donné un , le terme suivant de la suite un+1
a
un +
un
défini par : un+1 = .
2
On a donc deux paramètres : le terme donné de la suite, appelé u dans la procédure, et a.
suivant := proc(u, a)
local v ;
v := u ;
v := 1/2 ∗ v + 1/2 ∗ a/v ;
v
end proc
nbrac := proc( a, b, c)
local ∆, n ;
∆ := b2 − 4 ∗ a ∗ c ;
if 0 < ∆ then n := 2 else if ∆ = 0 then n := 1 else n := 0 end if end if ;
n
end proc
suitef := proc(u, a, n)
local i, v ;
v := evalf(u) ;
for i to n do v := suivant(v, a) end do ;
v
end proc
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Ecrire une procédure de paramètres a et n qui calcule un .
suite := proc( a, n)
local u ;
u := .1 ;
to n do u := 4 ∗ a ∗ u ∗ (1 − u) end do ;
u
end proc
Ecrire maintenant une procédure qui calcule le premier n tel que |un+1 − un | 6 d, de paramètres a et d, limitée
à 500 itérations en cas de divergence ou de convergence très lente ...
En sortie, on donnera n,un ,un+1 pour voir s’il semble y avoir convergence ou non.
Mathématiquement, l’observation de ces suites ne prouve ni leur convergence, ni leur divergence.
rang := proc( a, d)
local i, u, v ;
u := .1 ;
v := 4 ∗ a ∗ u ∗ (1 − u) ;
for i to 500 while d < abs(u − v) do u := v ; v := 4 ∗ a ∗ u ∗ (1 − u) end do ;
i, u, v
end proc
poly := proc(n)
local u, v, w ;
u := 1 ; v := x ;
from 2 to n do w := expand( x ∗ v + u, x) ; u := v ; v := w end do ;
v
end proc
On remarquera le « from 2 » qui traduit simplement le fait que le premier polynôme qu’on calcule effective-
ment est P2 .
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On a la matrice A et le vecteur de départ :
5 2 0
A :=
2 4 −2
0 −2 3
X := [1, 1, 1]
On écrit donc une procédure à 2 paramètres A et X qui calcule la suite Xn jusqu’à ce que la norme de la
différence de 2 vecteurs consécutifs soit assez petite.
Le nombre d’itérations est limité et on travaille bien sûr en « flottant » .
Ce qui donne :
valprop := proc( A, X )
local Y, Z ;
Y := evalf(evalm(eval( X ))) ;
Z := evalf(evalm( A &∗ Y /norm( A &∗ Y, 2))) ;
to 30 while .00001 < norm(evalm( Z − Y ), 2) do
Y := evalm( Z ) ;
Z := evalf(evalm( A &∗ Y /norm( A &∗ Y, 2)))
end do;
evalf(norm(evalm(‘& ∗ ‘( A, Z )), 2))
end proc
> valprop(A,X);
6.999999999
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Index courbure 78 — somme directe de – 16
— centre de – 79 — sous-espace 16
A — en paramétriques 79 — supplémentaires 16, 17, 70
— en polaires 79
abscisse curviligne 78 — pour la valeur 0 du paramètre 80
aire 44, 50, 69 critère
F
algèbre 11 — d’équivalence 47, 54 famille
— exemples 11 — de comparaison 47, 53 — génératrice 17
— sous-algèbre 11 — de d’Alembert 54 — libre 17
angles 69 — des séries alternées 54 faux problème 47
anneau 10 croissances comparées 31 fonction 8
— exemples 10 cylindres 90 — classe C n 32
— sous-anneau 10 — de révolution 93 — continue 30
application 8 cylindriques 51 – parmorceaux 31
— bijective 8 — convexe 74
— composition des – 9 — définie par une intégrale
— injective 8 D – généralisée 48, 49
— réciproque 8 – simple 46
dérivée
— surjective 8 — dérivable 32
— d’un produit 32
application linéaire 18 — de plusieurs variables 61–63
— d’une composée 32
— bijective 19 – extrémums 62
dérivabilité 32
— endomorphisme 18 — en escalier 31
déterminant 22, 67, 69
— image d’une – 18 — limite d’une – 30
— d’un produit de matrices 22
— image réciproque d’une – 18 — monotone 29
— d’une matrice triangulaire 22
— injective 18 — usuelle 35
– par blocs 22
— matrice d’une – 19 — variations d’une – 30
— ordre 2 et 3 22
– changement de base 21 forme linéaire 18
— ordre quelconque 22
— rang 19 formes indéterminées 31
développement
associativité 7 fractions rationnelles 15
— limité 34
automorphisme 18 — déc. en éléments simples 15–16
diagonalisiblilité 23
— cond. nécessaire et suffisante 23 Frenet (repère de) 78
B — condition suffisante 23
dichotomie 33
barycentre 67
G
distances 69
base d’un espace vectoriel 17 diviseur 10 groupe 9
bijection 8, 19 division euclidienne 10, 15 — linéaire 27
binôme (formule du) 12 droites — morphisme de – 9
— de l’espace affine 69 — orthogonal 27
— du plan affine 68 — sous-groupe 9
C
cardinal 8 H
cercles
E
— dans l’espace 82 élément homomorphisme 18
— dans le plan 82 — inversible 7 hyperboles 85
– cocyclicité 82 — neutre 7 hyperboloïde
changement de variable 46, 48, 51, 53 ellipses 83 — à deux nappes 87
Chasles (relation de) 44 ellipsoïde 87 — à une nappe 87
coefficients binomiaux 12 endomorphisme 18
commutativité 7 — noyau 23
cônes 91 — orthogonal 27
I
— de révolution 93 — stabilité par – 18 inégalité
coniques 83–86 — symétrique 25 — dans les intégrales 44
— en polaires 83, 85 ensemble 7 — de Schwarz 25, 44, 46
— identification 85 — de définition 29 — de Taylor-Lagrange 33
continuité 30, 61 — fini 8 — des accroissements finis 33
contour apparent 91, 92 équations différentielles 63–65 — triangulaire 13, 25
convergence 56 — aux dérivées partielles 65 injection 8, 18
— d’une intégrale généralisée 47 — linéaires 63 intégrale
— d’une série de Fourier 59 – du premier ordre 64 — double et triple 49–53
— d’une série entière 56 – du second ordre 64 — généralisée 47–49
corps 11 — non linéaires 64 — simple 44–47
— exemples 11 — recollement de solutions 63 intégration
courbes espace vectoriel 16 — de séries 60
— centre de symétrie 74 — base d’un – 17 — par parties 46, 48
— convexité 74 — de dimension finie 17 isométries 70–72
— de l’espace 81 — euclidien 25 — affines
— en cartésiennes 73 — exemples 17 – de l’espace 72
— en paramétriques 74 — préhilbertien 25 – du plan 72
— en polaires 76 — somme de – 16 — vectorielles
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– de l’espace 71 — jacobienne 62 – du plan 71
– du plan 71 — orthogonale 27
isomorphisme 18 — puissance de – 24
S
— symétrique 25
moindres carrés (méthode des) 26 séries
J moyenne (formule de) 44 — d’intégrales 60
jacobien 63 multiple 10 — de Fourier 57–60
– coefficients 59
– convergence 59
L N — entières 55–57, 60
– développements usuels 57
limites usuelles 31 Newton-Raphson (théorème de) 33
– rayon de convergence 56
loi de composition interne 7 nombre premier 10
— géométriques 53
nombres complexes
— numériques 53–55
— racines
M – nèmes 13
— somme de – 55
Schmidt (procédé de –) 25
maple 94–103 – carrées 13
Schwarz (théoreme de) 62
— changevar 97 norme 17
semblables 21
— charpoly 98 — euclidienne 25
similitude 72
— collect 95 somme de Riemann 46
— combine 95 sous-espace propre 23
— comparaisons 94
P
sphériques 52
— constantes 94 paraboles 84 sphères 82
— convert 95 paraboloïde suite 28
— diff 97 — elliptique 87 — équivalentes 28
— display 99 — hyperbolique 87 — adjacentes 29
— dsolve 97 Parseval (formule de) 59 — bornée 28
— eigenvals 98 partie entière 10, 12 — convergente 28
— eigenvects 98 plans — croissante majorée 29
— ensemble 96 — de l’espace affine 68 — et série 28
— eval 95 point critique 62 — limite d’une – 28
— evalb 95 polaires 51 — récurrente 29
— evalm 94, 95 polynôme – linéaire 29
— expand 95 — caractéristique 23 — sous-suite 28
— factor 95 — divisibilité 14 — vectorielle 28
— fonctions usuelles 96 — division euclidienne 15 surfaces 87–93
— for 100, 101 — factorisation 14 — de révolution 89
— fsolve 97 — racines d’un – 14 — plan tangent 80
— GramSchmidt 98 — scindé 14, 23 surjection 8
— if 99, 101 primitives 43–44 symétries 70
— int 97 — existence 44 — centrales 71
— intervalle 96 — fraction rationnelle 43 — orthogonales 70–72
— intparts 97 – en exponentielle 43 systèmes
— leadterm 96 – en radicaux 43 — différentiels 65
— limit 96 – trigonométrique 44 – autonomes 66
— linalg 97 — polynôme et exponentielle 44 — linéaires 19
— linsolve 97 — usuelles 44
— liste 96 produit scalaire 24, 67
— matrix 98 — dans une base orthonormale 25
T
— norm 97 produit vectoriel 67, 69, 70 Taylor
— normal 96 projecteur 19, 26, 70 — -Young 33
— opérations projection — avec reste intégral 33
– sur les matrices 94 — orthogonale 26 transposée 20
– usuelles 94 triangularisation 23
— parfrac 95 trigonométrie 40–43
— plot 98 Q — arc double 42
— plot3d 99 — fonctions réciproques 43
— proc 100–103 quadriques 87–89
— formule de Moivre 43
— product 95 — équations réduites 87
— produits en sommes 42
— series 96 — identification 89
— sommes d’arcs 42
— simplify 96 — sommes en produits 43
— solve 97 R — symétries 42
— sort 95 trois conditions (théorème des) 46, 48
— spacecurve 99 rang 17
— subs 95 — théorème du – 19
— sum 95 rayon de courbure 78
V
— vector 97 Rolle (théorème de) 33 valeur propre 23
— while 100, 101 rotations valeurs intermédiaires (th. des –) 30
matrice — vectorielles vecteur propre 23
— de passage 21 – de l’espace 71, 72 vissage 72
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volume 50, 69 Z zéro d’une fonction 33
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