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Ecole Nationale des Ponts et chaussées Projet de fin d’étude

1. INTRODUCTION
Le sujet de ce rapport est le dimensionnement des dispositifs parasismiques pour des ouvrages d’art. On va
détailler dans le deuxième chapitre toutes les types des appareils couramment utilisés. Ultérieurement on va se
concentrer sur les ressorts amortisseurs précontraints (RAP), car ce sont les plus complexes et aussi les plus
efficaces. Ce sujet demande implicitement l’analyse dynamique temporelle non-linéaire de la structure en cause.
Afin de pouvoir entre dans les détails de mes calculs, il faut d’abord présenter quelques notions théoriques
préliminaires.
Ce type d’analyse se justifie pour deux raisons :
a) Les éléments le plus sensibles (les RAP) ont un comportement non-linéaire ;
b) La sollicitation est une fonction discrète des accélérations en temps (une accélérogramme).
L’analyse temporelle est une méthode d’analyse à pas de temps, c’est-à-dire que le système des équations
d’équilibre (dans notre cas l’équilibre dynamique) est mis à jour après chaque pas de temps (∆t) et puis résolu.
Les résultats finaux sont des paires de valeurs (déplacements et efforts) à chaque instant t.
On utilise plusieurs méthodes mathématiques pour résoudre ces équations. La plus courante est la méthode de
Newmark. Un bref descriptif est fait dans le quatrième chapitre.
Le comportement non-linéaire en général a plusieurs causes. On peut avoir une non-linéarité du matériau (par
exemple, le béton : résistance nulle en traction) où une non-linéarité géométrique (par exemple, les
déformations très importantes qui perturbe la loi effort-déplacement). Dans notre cas, l’aspect non-linéaire est
introduit par l’élément de type RAP. On présente dans le chapitre 2 toutes les caractéristiques de cet appareil.
L’Eurocode 8 précise les cas pour lesquels ce type d’analyse est prioritaire par rapport à l’analyse spectrale
(§4.2.4 (2) « des ponts placés sur des dispositifs d’isolation et des ponts spéciaux »).
Comme indiqué auparavant, cette méthode nécessite une sollicitation variable de temps. Ces accélérogrammes
peuvent être de 2 types : naturels et artificiels. On va utiliser dans le cadre de cette étude des
accélérogrammes artificiels qui doivent respecter plusieurs critères.
La génération des accélérogrammes artificiels se fait en partant d’un spectre de réponse ciblé. Il faut ensuite
choisir un pas de temps (∆t) et la durée totale du séisme. Ultérieurement, on va définir une fonction de
modulation du temps. La méthode de génération se base sur l’algorithme publié par NISEE (National
Information Service for Earthquake Engineering – University of California, Berkeley) en 1976 pour la logiciel
SIMQKE.
L’Eurocode 8 précise les critères à remplir afin de pouvoir utiliser les accélérogrammes artificiels :
a) il faut utiliser au moins 3 paires de mouvements horizontaux du sol pour chaque direction ;
b) la moyenne des valeurs à T=0s (sur les spectres résultants des accélérogrammes) ne doit pas être
inférieure à agS ;
c) les valeurs spectrales résultantes pour des périodes comprises entre 0.2T1 et 2T1 soit plus grandes
que 90% des valeurs spectrales de départ (T1 est la période propre fondamentale de la structure).
Dans la partie 2 (Annexe E) de la même norme de calcul est proposée une fonction de modulation appropriée
pour les conditions usuelles. Plusieurs informations ainsi que la validation des mouvements du sol sont offert
dans chacun des cas étudiés (Viaduc des Epenottes et Pont Rio Leon – Antioquia).
Un autre aspect sur lequel il faut attirer l’attention est la description de l’amortissement propre de la structure.
Le procédé appliqué est la formulation de la matrice de amortissement en fonction de celle de masse,
respectivement de raideur (l’amortissement de type Rayleigh). On présente la procédure dans le cinquième
chapitre.
Afin de mieux comprendre le fonctionnement de ces types des dispositifs, leurs lois de comportement, ainsi que
les résultats d’une analyse temporelle, on a étudié deux cas simples, qu’on peut les résoudre « à la main ». Ces

SANDU Vlad Dragos Département Génie Civil et Construction Page 11/78

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