Note TD Obligation
Note TD Obligation
Note TD Obligation
(URDSE)
Classe du 2022-2023
Ils peuvent être conventionnel (le contrat) ou unilatéraux (le testament). Ex : le contrat
Les faits juridiques : sont des agissements ou des événements auxquels la loi attache des effets
de droit. Ex : l’accident de circulation
L’autorité seul la loi : sont les lois qui produisent les obligations.
Questions :
1. Quelle est la principale différence entre l’obligation naturelle et l’obligation civile ?
2. Un engagement unilatéral, comme un testament par exemple, est-il un acte juridique ou un fait
juridique ?
3. Vous trouvez la classification des contrats selon le Code civil français et donnez la définition
de chaque type de contrat ainsi que les intérêts de distinction de chaque catégorie de contrat.
Réponses :
1. La principe différence entre l’obligation naturelle et l’obligation civile :
L’obligation naturelle : n’a pas force obligatoire et elle est la volonté et le devoir moral. Mais Commented [C2]: C’est la raison que cette obligation n’a
pas la force obligatoire.
après la période engagement, vous pouvez changer votre avis ou non, il n’y a pas de contrainte.
Ex : une sœur à loger gratuitement son frère sans abri
L’obligation civile : avoir force obligatoire. Ex : l’obligation de l’acheteur de payer dans le
contrat de vente
2. Un engagement unilatéral, comme un testament par exemple, est un acte juridique parce que
testament est la manifestation de volonté pour transférer les propriétaires de son auteur. Autre
partie que l’auteur n’a pas d’obligation de faire quelque chose.
3. La classification des contrats selon le Code civil français :
Art.1106: Contrat synallagmatique et contrat unilatéral
Contrat synallagmatique: lorsque les contractants s'obligent réciproquement les uns envers les
autres. C’est-à-dire toutes les parties ont obligation de celles propres. Ex : le contrat de vente :
tous le vendeur et l’acheteur ont les obligations. Le vendeur a l’obligation de transférer la chose
et l’acheteur a l’obligation de payer.
Contrat unilatéral: lorsqu'une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs
personnes autres sans qu'il y ait d'engagement réciproque de celles-ci. C’est-à-dire seul une
partie doit exercer obligation du contrat. Ex : le contrat de prêt : seul l’emprunteur a l’obligation
de rendre la chose à son prêteur.
Preuve: s’il est le contrat Synallagmatique, on doit demander les signature et consentement de
toutes les parties. Mais s’il est le contrat unilatéral, seul une signature ou consentement de l’une
des parties est valide.
Fond: s’il est le contrat synallagmatique, on peut demander l’exécution forcée du contrat seul
après notre complément de l’obligation. Mais s’il est le contrat unilatéral, on peut demander
l’exécution forcée même si on n’exécute pas quelle obligation parce que l’une des parties n’a
pas d’obligation.
Contrat à titre onéreux: lorsque chacune des parties reçoit de l'autre un avantage en contrepartie
de celui qu'elle procure. C’est-à-dire toutes les parties réciproquement reçoivent un avantage
et réciproquement procurent. Ex : le contrat de bail
Contrat à titre gratuit: lorsque l'une des parties procure à l'autre un avantage sans attendre ni
recevoir de contrepartie. C’est-à-dire seul une partie a l’obligation de procurer un avantage à
l’autre mais il ne reçoit aucune. Ex : le contrat de donation
Formation: la formation du contrat à titre onéreux est plus important et exigence que le contrat
à titre gratuit. Dans le contrat à titre gratuit, la formation peut être détail ou n’est pas détail
parce qu’il est gratuit.
Effet : l’effet du contrat est différent aussi parce que s’il est le contrat à titre onéreux, on doit
préciser et garantis les avantages des parties. Ex : le contrat de vente, le vendeur doit garantir
le vice cassé pour son marchand. Mais en cas de contrat à titre gratuit, toutes les garantis n’est
pas important ou n’exige pas parce qu’il est gratuit.
Contrat commutatif: lorsque chacune des parties s'engage à procurer à l'autre un avantage qui
est regardé comme l'équivalent de celui qu'elle reçoit. Ex : le contrat de vente
Contrat aléatoire: lorsque les parties acceptent de faire dépendre les effets du contrat, quant aux
avantages et aux pertes qui en résulteront, d'un événement incertain. Ex : le contrat de vente
avec rente viagère
Intérêt de la distinction :
Lésion : La lésion désigne le préjudice né du déséquilibre entre les parties. Si le contrat est le
contrat aléatoire, on ne peut pas demander la lésion puisque par nature le contrat aléatoire est
incertain et au moment de la formation du contrat, toutes les parties déjà acceptent la condition
incertaine du contrat. Mais au contraire, on peut demander la lésion du contrat en cas du contrat
commutatif. Commented [C3]: C’est vrai! Parce que en cas du contrat
aléatoire, on ne peut pas demander la nullité du contrat en
cause la lésion au motif qu’au moment de la forme du contrat
toutes les parties déjà acceptent la condition incertaine du
Art.1109: Contrat consensuel, Contrat solennel et contrat réel contrat.
Contrat consensuel: le contrat qui se forme par le seul échange des consentements quel qu'en
soit le mode d'expression. Ex : le contrat de vente
Contrat solennel: le contrat dont sa validité est subordonnée à des formes déterminées par la
loi. Ex : le contrat de vente d’immobilier
Contrat réel: le contrat dont sa formation est subordonnée à la remise d'une chose. Ex : le Commented [C4]: Si le contrat ne respecte pas la condition
du contrat, il y a la sanction : la nullité du contrat.
contrat de dépôt, le gage
ប្ានុកូលោា នឃុំសង្កាត់។
Contrat de gré à gré: celui dont les stipulations sont librement négociées entre les parties. Ex : Commented [C6]: Avant la formation du contrat, non
après.
le contrat de vente d'un bien meuble entre particuliers
Contrat d'adhésion: celui dont les conditions générales, soustraite à la négociation, sont Commented [C7]: Tous les clauses ne peuvent pas
négociée et ne peut pas modifier.
déterminées à l'avance par l'une des parties. Ex : le contrat de prêt bancaire
Contrat cadre: est un accord par lequel les parties conviennent des caractéristiques générales
de leurs relations contractuelles futures.
Contrat d'application: en précisent les modalités d'exécution.
Contrat à exécution instantanée: est celui dont les obligations peuvent s'exécuter en une
prestation unique.
Contrat à exécution successive: est celui dont les obligations d'au moins une partie s'exécute
en plusieurs prestations échelonnées dans le temps.
Intérêt de la distinction :
Deuxième Séance
Terme : Formation du contrat
Selon l’article 1128 du code civil: Sont nécessaires à la validité d’un contrat :
Le consentement des parties : le consentement des parties doit être existé. Il est formé par la
rencontre d'une offre et d'une acceptation par lesquelles les parties manifestent leur volonté de
s'engager.
Leur capacité de contracter
Un contenu licite et certain
Définition de l’offre : est une proposition de contracter adressée à une personne déterminée ou au
public.
Caractéristiques de l’offre :
Précise : comprend les éléments essentiels du contrat. Ex : les parties, l’objet, prix
Ferme : l’offre doit exprimer la volonté de son auteur d’être lié en cas d’acceptation. L’offre
ne doit pas avoir des réserves. C'est-à-dire en cas d'acceptation, l'offre ne peut plus rétracter,
modifier, refuser ou réserver par l’offrant.
Extériorité : L'offre doit être montre explicitement à la connaissance d'autrui au moins d'une
personne.
Conditions de rétractation de l’offre :
L’offre n’est pas parvenue à son destinataire : c’est-à-dire avant arrivé à son destinataire,
l’offrant peut librement rétracter son offre.
Après le délai déterminé : s’il est une offre avec délai précise pour l’acceptation, l’offrant ne
peut pas rétracter offre sous violation ce délai.
Après le délai raisonnable : s’il est une offre sans délai, l’offrant ne peut pas rétracter selon sa
volonté mais seulement selon un délai raisonnable de l’usage,
Conditions de la caducité de l’offre :
L’expiration du délai fixé ou, à défaut, à l’issue d’un délai raisonnable : c’est-à-dire après le
délai déterminé par l’offrant ou un délai raisonnable, l’offre est automatiquement devenu
caduque.
Décès et l’incapacité de l’offrant : décès ou incapacité de l’offrant avant l’acceptation résulte
la caducité de l’offre.
Décès et l’incapacité du destinataire : décès ou incapacité du destinataire est également résulte
la caducité de l’offre parce que l’offre n’a plus le destinataire ou le destinataire capable pour
rendre acceptation. Donc il va devenir caduque.
La promesse unilatérale :
La promesse unilatérale est le contrat par lequel une partie, le promettant, accord à l'autre, le
bénéficiaire, le droit d'opter (le droit de décider discrétionnairement de conclure ou non un contrat dont
les éléments essentiels sont déterminés) pour la conclusion d'un contrat dont les éléments essentiels
sont déterminés, et pour la formation duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire.
2. Fiche d’arrêt, chambre civile 3e, 20 mai 2009
Il s’agit d’un arrêt de cassation en date du 20 mai 2009, rendu par la troisième chambre civile de la
Cour de cassation portant sur l’acceptation de l’offre dans le délai raisonnable.
En 1981 M. X… a vendu d’une partie d’un terrain en se réservant un droit de préférence. Le 17 mars
1995 le département de la Haute-Savoie a adressé à M. X… une offre de rétrocession cette part de
terrain que le 7 octobre 1996 l’offre a été renouvelée dans le courrier sans le délai déterminé. M. X…
a enjoint au département de signer l’acte authentique de vente le 8 décembre 2001. Mais Mme X…,
venant aux droits de son père décédé, l’ayant assigné en réalisation forcée de la vente.
Mme X… (héritière de M. X…) a agi en justice en réalisation forcée de la vente devant le tribunal de Commented [C8]: Demander l’exécution forcée de la
vente. C’est-à-dire elle demander le juge pour continuer ou
grand instance. La cour d’appel a été interjeté (ou la cour d’appel a été interjeté par Mme X…). La exécuter ce contrat de vente. Dans ce cas le département
demander la caducité de ce contrat parce que l’acceptation ne
cour d’appel a fait droit à sa demande au motif que l’offre contenue dans la lettre du 17 mars 1995 a fait pas dans le délai raisonnable.
été renouvelée dans le courrier du 7 octobre 1996 sans être assortie d’aucun délai et qu’en conséquence Commented [C9]: On peut cela dire en cas de ne sait pas
qui fait appel.
M. X… a pu l’accepter par courrier du 8 décembre 2001. Mme X… continue demander devant la Cour Commented [C10]: On peut dire que « Mme X… » a fait
appel parce que dans la deuxième « attendu que » il y a une
de cassation. phrase « pour accueillir de la demande » et après là est le
motif que répond à la demande de Mme X….
Le problème de droit qui se pose et de savoir : est-ce que l’acceptation doit faire dans le délai Commented [C11]: Ce n’est pas Mme X… parce que Mme
X… a déjà obtenu sa demande en appel.
raisonnable pour les offres sans délai déterminé ?
La Cour de cassation casse l’arrêt de la cour d’appel au motif que la cour d’appel a violé le principe
de la caducité de l’offre en ne recherche pas si l’acceptation était intervenue dans le délai raisonnable
nécessairement contenu dans toute offre de vente non assortie d’un délai précis.
Il s’agit d’un arrêt de cassation en date du 10 décembre 1997, rendu par la troisième chambre civile de
la Cour de cassation.
Les époux Y… ont promis de vendre à M. X… une maison avec un délai déterminé du 21 mai 1987 à
31 décembre 1991. Mais en date du 3 février 1989 M. Y…étant décédé. Le 27 avril 1990 M. X… a
accepté l’offre et levé l’option le 1er novembre 1991.
La Cour de cassation casse l’arrêt de la cour d’appel au motif que l’offrant s’était engagé à maintenir
leur offre jusqu’au 31 décembre 1991 et le décès d’offrant n’avait pu rendre cette offre caduque. Commented [C13]: Mais pour la cour de cassation, ce n’est
pas une promesse mais une offre qu’en premier lieu l’offrant
a fait une offre que le bénéficiaire a accepté. Il n’y a pas
Note : la différence entre la promesse unilatérale et l’offre : encore le contrat ou un accord au moment de fait cette offre.
S’il est une offre, avant la réforme l’offre avec le délai n’est
pas devient caduque en cas de décès de l’offrant avant
La promesse unilatérale : est un accord unilatéral de promettant de contracter avec le l’acceptation.
bénéficiaire. La promesse unilatérale doit avoir le délai d’option et le promettant ne peut pas
rétracter.
L’offre : est une manifestation de l’offrant de proposer au bénéficiaire, mais il peut rétracter en
plusieurs cas (l’offre n’arrive pas au bénéficiaire, après délai raisonnable ou déterminé). L’offre
peut être avec ou sans délai.
La promesse unilatérale doit avoir été enregistrée dans un délai de dix jours à compter de la date de
son acceptation par le bénéficiaire. À compter de sa signature, une promesse unilatérale sous signature
privée : Acte rédigé et signé par des particuliers, sans la présence d'un notaire (par exemple, un contrat)
enregistrée dans les 10 jours au service de l'enregistrement du vendeur ou de l'acheteur (Service de
publicité foncière et de l'enregistrement (SPFE) / Service départemental de l'enregistrement (SDE))
Troisième Séance
Fiche d’arrêt :
Il s’agit d’un arrêt de cassation en date du 22 février 1978, rendu par la première chambre civile de la
cour de cassation portant sur l’erreur sur la qualité substantielle. Commented [C14]: Le moment pour l’appréciation de
l’erreur
En l’espèce les époux Z… ayant chargé Rheims, commissaire-priseur, de la vente d’un tableau attribué
par l’expert X… à « l’Ecole des Carrache » que la réunion des musées nationaux a exercé son droit de
préemption, puis a présenté le tableau comme une œuvre originale de Nicolas Y….
Le vendeur a formé une requête pour demander la nullité de la vente au motif qu’il y a une erreur sur
la qualité substantielle de la chose vendue. La cour d’appel a été interjeté. La cour d’appel a débouté
la demande du vendeur au motif qu’il n’était pas prouvé que le tableau litigieux fut une œuvre
authentique de Y…. Donc le vendeur a formé un pourvoi en cassation. Commented [C15]: គាត់មិនអាចរញ្ចាក់បានាំងពីមុនលក់មកដម្លោះ
ថាវាជាគំនូរររស់ Nicolas.C’est-à-dire, គំនូរដនោះជាររស់ពិតាំងពីយូរ
Le problème de droit qui se pose et de savoir : est-ce que le consentement des parties doit être vicié
par leur conviction erronée pour tirer la nullité du contrat ?
ណ្តស់មកដ ើយ ដត នកលក់មិនបានែឹងរលុដនាភាគីម្ខាងដ ៀតគាត់ែឹងដប្រោះ
គាត់គឺជា នកជំនាញដតគាត់ដ្វើមិនែឹង ចឹងដៅថ្ងៃចុោះកិចាសនានឹងដ ើយ
La cour de cassation casse et annule l’arrêt de la cour d’appel au motif que la cour d’appel n’a pas ដែលឆនទៈររស់ដយើងម្ខនវិការៈ។
rechercher si au moment de la vente, le consentement des vendeurs n’avait pas été vicié par leur
Commented [C16]: Au quel moment on peut apprécier
conviction erronée que le tableau ne pouvait pas être une œuvre de Nicolas Y…. l’erreur pour une cause de nullité du contrat ?
Cour de cassation
Chambre civile 1
Audience publique du 13 décembre 1983
Cassation
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Sur le moyen unique : vu l’article 1110 du Code civil ;
Attendu que les époux C... ont fait vendre aux enchères publiques, par le ministère de Mm Maurice
A..., Philippe A... et René X..., un tableau que leur tradition familiale donnait comme étant dû au
pinceau de Nicolas Z... mais qui venait d’être attribué à l’Ecole des Carrache par l’expert Robert Y...
auquel les commissaires-priseurs s’étaient adressés, de telle sorte qu’il a été inscrit comme tel au
catalogue de la vente avec l’assentiment de ses propriétaires et qu’il a été adjugé pour 2200 francs le
21 février 1968;
Que la réunion des musées nationaux a exercé son droit de préemption, puis a exposé le tableau comme
une œuvre originale de M. Z.… ;
Que, les époux C.… ayant demandé la nullité de la vente pour erreur sur la qualité substantielle de la
chose vendue, la Cour d’appel, statuant sur renvoi après cassation d’un précédent arrêt, a rejeté cette
demande aux motifs que, si les époux C... “ont bien eu, au moment de la vente, la conviction () que le
tableau litigieux ne pouvait pas être une œuvre de Nicolas Z.…”, ni l’affectation de ce tableau au
l’Ouvre comme étant de M. Z.…, par arrêté du 20 mars 1968, ni l’article de M. B.… dans la revue du
l’Ouvre, paru en 1969, ni l’exposition de l’œuvre au l’Ouvre sous le nom de Z... “n’impliquent et ne
contiennent en fait aucun élément d’appréciation de l’origine de l’œuvre qui soit antérieur à la vente,
ou concomitant, et susceptible comme tel d’influer sur le consentement des vendeurs s’il avait été
connu d’eux ou de leurs mandataires dès ce moment”;
Que, de même, la réunion des musées nationaux ayant fait observer pour sa défense qu’en définitive,
et malgré son propre comportement après l’acquisition du tableau, il n’y a pas de certitude absolue sur
l’origine de l’œuvre, la Cour d’appel a déclaré “qu’il n’importe () que la réunion des musées nationaux
ait maintenu - ou par la suite corrigé - son opinion sur l’attribution du tableau à M. Z.…, l’erreur devant
être appréciée au jour de la vente”;
Attendu qu’en statuant ainsi, et en déniant aux époux C.… le droit de se servir d’éléments
d’appréciation postérieurs à la vente pour prouver l’existence d’une erreur de leur part au moment de
la vente, la Cour d’appel a violé le texte susvisé;
Et attendu que la dépendance nécessaire existant entre la question de la validité de la vente et celle de
la responsabilité des commissaires-priseurs et de l’expert entraine par voie de conséquence, en
appréciation de l’article 624 du nouveau Code de procédure civile, la cassation de la disposition de
l’arrêt attaqué concernant la responsabilité de ceux-ci ;
Par ces motifs : CASSE ET ANNULE (…)
Fiche d’arrêt :
Il s’agit d’un arrêt de cassation en date du 13 décembre 1983, rendu par la première chambre civile de
la cour de cassation portant sur l’erreur sur la qualité substantielle.
Les époux C… ont fait vendre aux enchères publiques un tableau que leur tradition familiale donnait
comme étant dû au pinceau de Nicolas Z…. Mais après la vente du 21 février 1968, la réunion des
musées nationaux a exposé le tableau comme une œuvre originale de M. Z….
Les vendeurs ont demandé la nullité de la vente pour erreur sur la qualité substantielle de la chose
vendue. La cour d’appel a été interjeté. La cour d’appel a rejeté la demande des vendeurs au motif que
l’origine de l’œuvre n’influe pas sur le consentement des vendeurs s’il avait été connu d’eux ou de
leurs mandataires dans le moment de la vente et la cour d’appel a déclaré qu’il n’importe que la réunion
des musées nationaux ait maintenu ou par la suite corrigé son opinion sur l’attribution du tableau à M.
Z…, l’erreur doit être appréciée au jour de la vente. Donc les vendeurs ont formé un pourvoi en
cassation.
Le problème de droit qui se pose et de savoir si les parties peuvent servir d’éléments d’appréciation
postérieurs pour prouver l’existence d’une erreur de leur part au moment de contracter. Commented [C17]: Si les éléments antérieurs à la vente
peuvent être servir comme élément appréciation postérieur à
la vente. មលាងដ ៀត ដរើមិនម្ខន
élément antérieur de la vente
La cour de cassation a cassé et annulé l’arrêt de la cour d’appel au motif que la cour d’appel a violé la
loi en déniant aux vendeurs le droit de se servir d’éléments d’appréciation postérieurs à la vente pour
អាចដប្រើប្បាស់ élément postérieur ដែើមបីរង្កាញពី erreur au
moment de la vente បានឬដ ?
prouver l’existence d’une erreur de leur part au moment de la vente.
Cour de cassation
Chambre civile 1
Audience publique du 24 mars 1987
Rejet.
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Sur le moyen unique, pris en ses deux branches :
Attendu que, selon les juges du fond, Jean, André Vincent, depuis lors décédé, a vendu en 1933 aux
enchères publiques, comme étant “ attribué à Fragonard “, un tableau intitulé Le Verrou ; que,
l’authenticité du tableau ayant été ultérieurement reconnue, l’arrêt confirmatif attaqué a refusé
d’annuler cette vente, pour erreur, à la demande des héritiers de Jean, André Vincent ;
Attendu que ceux-ci reprochent à la Cour d’appel (Paris, 12 juin 1985) de s’être déterminée au motif
essentiel que l’expression “ attribué à.... “ laisse planer un doute sur l’authenticité de l’œuvre mais
n’en exclut pas la possibilité ; qu’ils soutiennent, d’une part, qu’en s’attachant seulement à déterminer
le sens objectif de la mention “ attribué à.... “ et en s’abstenant de rechercher quelle était la conviction
du vendeur, alors que leurs conclusions faisaient valoir qu’il était persuadé, à la suite des avis formels
des experts, que l’authenticité de l’œuvre était exclue, la Cour d’appel a violé à la fois les articles 1110
du Code civil et 455 du nouveau Code de procédure civile ; qu’il est, d’autre part, prétendu qu’en toute
hypothèse, le vendeur commet une erreur quand il vend sous l’empire de la conviction que
l’authenticité est discutable, alors qu’elle est en réalité certaine et que tout aléa à ce sujet est inexistant Commented [C18]: ដៅដពលលក់ ភាពពិតររស់គំនូរដនោះដៅមិន
; ទាន់ចាស់ដៅដ យើ ដ គឺដៅពិភាកាគានដៅដ ើយដ ។
Mais attendu, en premier lieu, qu’il résulte des énonciations souveraines du jugement confirmé “ qu’en
vendant ou en achetant, en 1933, une œuvre attribuée à Fragonard, les contractants ont accepté un aléa
sur l’authenticité de l’œuvre, que les héritiers de Jean-André Vincent ne rapportent pas la preuve, qui
leur incombe, que leur auteur a consenti à la vente de son tableau sous l’empire d’une conviction
erronée quant à l’auteur de celui-ci “ ; que le moyen, en sa première branche, ne peut dès lors être
accueilli ;
Et attendu, en second lieu, que, ainsi accepté de part et d’autre, l’aléa sur l’authenticité de l’œuvre
avait été dans le champ contractuel ; qu’en conséquence, aucune des deux parties ne pouvait alléguer
l’erreur en cas de dissipation ultérieure de l’incertitude commune, et notamment pas le vendeur ni ses
ayants-cause en cas d’authenticité devenue certaine ; que le moyen doit donc être entièrement écarté ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi
Fiche d’arrêt :
Il s’agit d’un arrêt de rejet en date du 24 mars 1987, rendu par la première chambre civile de la cour
de cassation portant sur l’acceptation des risques.
En 1933 Jean, André Vincent a vendu aux enchères publiques un tableau comme étant « attribué à
Fragonard ». Après la vente, le tableau a été reconnue comme authentique.
Les héritiers de Jean, André Vincent ont demandé l’annulation ce contrat de vente. Le tribunal de
première instance n’a pas fait droit à sa demande. Celui-ci forme un appel devant la cour d’appel de
Paris. En date du 12 juin 1985, la cour d’appel a refusé d’annuler cette vente au motif que l’expression
« attribué à… » laisse planer un doute sur l’authenticité de l’œuvre mais n’en exclut pas la possibilité
de l’authenticité de l’œuvre. Celui-ci forme un pourvoi en cassation. Commented [C19]: C’est l’arrêt de rejet, donc on peut
concentrer sur le moyen des parties. Le premier moyen : en
s’attachant seulement à déterminer le sens objectif de la
Le problème de droit qui se pose et de savoir si le contrat qui a été fait sur l’aléa de l’authenticité peut mention “ attribué à.... “ et en s’abstenant de rechercher
quelle était la conviction du vendeur. Le deuxième moyen :
demander l’annulation pour erreur. en toute hypothèse, le vendeur commet une erreur quand il
vend sous l’empire de la conviction que l’authenticité est
discutable, alors qu’elle est en réalité certaine et que tout aléa
La cour de cassation a rejeté le pourvoi au motif qu’en vendant ou en achetant, en 1933, une œuvre à ce sujet est inexistant.
attribuée à Fragonard, les contractants ont accepté un aléa sur l’authenticité de l’œuvre. D’autre part
que l’aléa sur l’authenticité de l’œuvre avait été dans le champ contractuel ; qu’en conséquence, aucune
des deux parties ne pouvait alléguer l’erreur en cas de dissipation ultérieur de l’incertitude commune,
et notamment pas le vendeur ni ses ayant-cause en cas d’authenticité devenue certain.
Septième Séance
Définition du dol :
Le dol est le fait pour un contractant d’obtenir le consentement de l’autre par des manœuvres
ou des mensonges.
Le dol désigne le comportement d’un contractant destiné à induire l’autre contractant en erreur,
pour le décider à conclure un contrat.
Simplement : le dol est une erreur provoquée.
Le but du dol : Le dol a le but de tromper son partenaire et de provoquer ces lui une erreur.
Les types du dol (les éléments matériels du dol) :
Manœuvre : fait positif. C’est-à-dire, un acte qui crée une fausse appréhension de la réalité à
l’autre partie. Ex : pour conduire l’acheteur de conclure le contrat de vent des fruits, le vendeur
a utilisé la substance chimique pour changer la couleur des fruits vendus.
Mensonge : fait négatif. C’est-à-dire une fausse représentation d’une information destinée à
tromper l’autre partie. Ex : pour conduire le locataire de conclure le contrat de bail, le bailleur
a dit que la maison baillé est équipée mais en réalité elle est juste une maison vide.
Dissimulation intentionnel d’une information : le silence gardé par l’un des contractants d’une
information dont il sait le caractère déterminant pour l’autre partie. C’est-à-dire est une
violence du devoir d’information. Ex : dans le contrat de prêt d’agent, le prêteur sait que
l’emprunteur n’est pas solvable. Mais il reste silence pour conduire une caution de conclure le
contrat.
Les caractères du dol :
Commented [C20]: Pour la dissimulation intentionnelle,
Déterminant : sans le dol, l’une des parties n’aurait pas contracté ou sans le dol, l’une des l’une des parties doit prouver la preuve de l’intention. Si
l’une des parties ne peut pas prouver. Elle peut demander seul
parties aurait contracté à des conditions substantiellement différentes. la dommages-intérêts.
Excusable : le dol rend l’erreur toujours excusable. Le dol est une cause de nullité même Commented [C21]: La promesse de porte-fort (ou
promesse du fait d’autrui) est un contrat par lequel une
lorsque l’erreur provoquée porte sur la valeur ou sur un motif extérieur au contrat. personne (le promettant ou porte-fort) s’engage au profit
d’une autre (le bénéficiaire) à ce qu’une troisième (le tiers)
Dol émané du cocontractant : le dol doit en principe émaner du cocontractant sauf il est le dol ratifie ou exécute un engagement. Le porte-fort peut
fonctionne en nombreux différents types du contrat. Il peut
commis par le tiers représentant, le porte-fort du contractant, le gérant d’affaire d’un également un mandat s’il est le contrat de mandat.
Commented [C22]: Est une personne qui fonctionne acte
cocontractant, préposé ou le tiers de connivence. spécial pour le cocontractant.
*** Le dol émané par le tiers n’est pas une cause de nullité. Exception : les tiers dans l’article 1138 :
représentant, gérant d’affaire, préposé ou porte-fort du contractant.
Cour de cassation
Chambre civile 3
Audience publique du 21 février 2001
Cassation partielle.
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Sur le deuxième moyen : (Publication sans intérêt) ;
Mais sur le premier moyen :
Vu l’article 1116 du Code civil ;
Attendu, selon l’arrêt attaqué (Aix, 20 mai 1998), que, suivant deux actes, reçus par M. X..., notaire, Commented [C23]: C’est-à-dire il y a 2 contrats de vente.
les 26 mai et 6 juillet 1989, la société civile immobilière Errera (SCI) a vendu un immeuble à usage
d’hôtel à M. Y... et la société Hôtel Le Gallieni (société) le fonds de commerce exploité dans cet
immeuble au même acquéreur ; qu’une précédente décision ayant accueilli la demande de la SCI et de
la société en réitération des cessions, M. Y... les a assignées en annulation des ventes pour dol ; qu’il
a également demandé la condamnation de M. X... à lui payer des dommages-intérêts ; qu’en appel M.
Y... a maintenu sa prétention à titre subsidiaire et demandé à titre principal la réduction du prix et
subsidiairement l’allocation de dommages-intérêts ;
Attendu que pour débouter M. Y... de sa demande en annulation pour dol, l’arrêt retient que les
conditions d’une telle annulation ne sont pas réunies quant aux griefs avancés par M. Y... en raison du
caractère inexcusable de l’erreur dont il soutient avoir été victime, l’ignorance de l’exploitation sans
autorisation d’ouverture et en non-conformité aux règles de sécurité n’étant pas admissible de sa part
alors qu’il avait une obligation particulière de se renseigner compte tenu du caractère professionnel de
l’opération et que des vérifications élémentaires auprès des cédants lui auraient révélé l’exacte
situation administrative de l’établissement ;
Qu’en statuant ainsi, par des motifs qui ne permettent pas d’exclure l’existence d’une réticence
dolosive et alors qu’une telle réticence dolosive, à la supposer établie, rend toujours excusable l’erreur
provoquée, la cour d’appel a violé le texte susvisé ;
Et sur le troisième moyen :
[…]
PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE, sauf en ce qu’il a déclaré irrecevables comme nouvelles
en appel les demandes en réduction du prix des cessions et subsidiaires en indemnisation formées, sur
les divers fondements entrepris, par M. Y... en substitution, au principal, de sa demande initiale, l’arrêt
rendu le 20 mai 1998, entre les parties, par la cour d’appel d’Aix-en-Provence ; remet, en conséquence,
quant à ce, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait
droit, les renvoie devant la cour d’appel de Nîmes.
Fiche d’arrêt :
Il s’agit d’un arrêt de cassation partielle en date du 21 février 2001, rendu par la troisième chambre Commented [C24]: La cour de cassation casse et annule
certains motifs du l’arrêt de la cour d’appel.
civile de la cour de cassation portant sur le caractère excusable du dol.
La société civile immobilière Errera (SCI) a vendu un immeuble à usage d’hôtel à M. Y… et la société
Hôtel Le Gallieni (société) le fonds de commerce exploité dans cet immeuble au même acquéreur par
le notaire (M. X…).
Devant le tribunal de première instance, M. Y… a demandé l’annulation des ventes pour dol et il a
également demandé la condamnation de M. X… à lui payer des dommages-intérêts et ainsi la réduction
du prix. Un appel a été interjeté. La cour d’appel a débouté la demande en annulation pour dol de M.
Y… au motif que les conditions d’une telle annulation ne sont pas réunies quant aux griefs avancés
par M. Y… en raison du caractère inexcusable de l’erreur dont il soutient avoir été victime, l’ignorance
de l’exploitation sans autorisation d’ouverture et en non-conformité aux règles de sécurité n’étant pas
admissible de sa part alors qu’il avait une obligation particulière de se renseigner compte tenu du
caractère professionnel de l’opération et que des vérifications élémentaire auprès des cédants lui
auraient révélé l’exacte situation administrative de l’établissement. M. Y… a formé un pourvoi en
cassation. Commented [C25]: La cour d’appel dire que M. Y… est
une profession dans cette matière qui a une obligation
particulière de se renseigner compte tenu du caractère
Le problème de droit qui se pose est de savoir si l’erreur provoqué par le dol est toujours excusable. professionnel de l’opération. Donc, pour cette raison, l’erreur
par M. Y… est inexcusable.
La cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour de cassation au motif que les motifs de la cour d’appel
ne permettent pas d’exclure l’existence d’une réticence dolosive et alors qu’une telle réticence
dolosive, à la supposer établie, rend toujours excusable l’erreur provoquée. Commented [C26]: Mais la cour de cassation dire que
même s’il est un professionnel mais si autre partie a intention
de commettre un dol destiné à lui tromper. Il n’a également
Huitième Séance aucun moyen de savoir cette erreur. Donc, l’erreur provoquée
par l’une des parties est toujours excusable.
Semestre 2
Première séance
Deuxième séance
Art. 1178.- Un contrat qui ne remplit pas les conditions requises pour sa validité est nul. La nullité
doit être prononcée par le juge, à moins que les parties ne la constatent d’un commun accord. Le contrat
annulé est censé n’avoir jamais existé. Les prestations exécutées donnent lieu à restitution dans les
conditions prévues aux articles 1352 à 1352-9. Indépendamment de l’annulation du contrat, la partie
lésée peut demander réparation du dommage subi dans les conditions du droit commun de la
responsabilité extracontractuelle.
Explication :
Le contrat doit remplir les conditions requis :
Les conditions de forme
Les conditions de fond : le consentement, la capacité et le contenu
La nullité doit être prononcé par le juge parce que pour prononcer une nullité, il faut une appréciation
profonde sur la demande posée par les parties et la cause de nullité. De plus, selon les conséquences
irrévocabilité imposée par le principe de la force obligatoire du contrat, les contrats ne peuvent être
révoquées de façon unilatérale mais uniquement par consentement mutuel. Si les parties n’ont pas
parvenu le consentement mutuel, il doit revenir au juge de résoudre la discordance entre les parties et
ainsi prononcer la nullité.
Le contrat annulé est censé n’avoir jamais existé. Ça veut dire que la nullité produit effet rétroactif par
lequel les parties doivent être remises en état où elles se trouvant avant sa conclusion.
C’est que la responsabilité extracontractuelle parce que le contrat est déjà annulé et censé n’avoir
jamais existé. Donc les parties ne peuvent plus demander la responsabilité sous le régime du contrat
conclu, c’est extracontractuel.
Art. 1179.- La nullité est absolue lorsque la règle violée a pour objet la sauvegarde de l’intérêt général.
Elle est relative lorsque la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d’un intérêt privé.
Explication :
La nullité relative sauvegarde l’intérêt privé. La nullité absolue sauvegarde l’intérêt général, c’est-à-
dire qu’il contraire aux l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Art. 1180.- La nullité absolue peut être demandée par toute personne justifiant d’un intérêt, ainsi que
par le ministère public. Elle ne peut être couverte par la confirmation du contrat.
Explication :
La nullité absolue relavant au ministère public car il concerne l’intérêt général qui relève de
l’obligation de ministère public, en tant que l’autorité public qui protège l’intérêt de la loi et de la
société.
Art. 1181.- La nullité relative ne peut être demandée que par la partie que la loi entend protéger. Elle
peut être couverte par la confirmation. Si l’action en nullité relative a plusieurs titulaires, la
renonciation de l’un n’empêche pas les autres d’agir.
Art. 1182.- La confirmation est l’acte par lequel celui qui pourrait se prévaloir de la nullité y renonce.
Cet acte mentionne l’objet de l’obligation et le vice affectant le contrat. La confirmation ne peut
intervenir qu’après la conclusion du contrat. L’exécution volontaire du contrat, en connaissance de la
cause de nullité, vaut confirmation. En cas de violence, la confirmation ne peut intervenir qu’après que
la violence a cessé. La confirmation emporte renonciation aux moyens et exceptions qui pouvaient être
opposés, sans préjudice néanmoins des droits des tiers.
Explication :
La raison par laquelle la confirmation est possible pour seule la nullité relative et non pas pour la nullité
absolue parce que l’intérêt général qui fond objet de la nullité absolue ne concerne pas seulement les
intérêts des parties. Même si les parties ont confirmé la cause de nullité absolue, il ne peut être justifier
les intérêts des autres. Pour cette raison que la loi ne permet pas de confirmer les contrats portant la
cause de nullité absolue. Au revanche, la nullité relative concerne seul les intérêts des parties dans le
contrat qui peut être maintenu si la partie accepte de maintenir leur lien contractuel. La confirmation
peut être fait en 2 formes :
Par un acte écrit
Par l’exécution volontaire du contrat en connaissance de la cause de nullité.
Art. 1183.- Une partie peut demander par écrit à celle qui pourrait se prévaloir de la nullité soit de
confirmer le contrat soit d’agir en nullité dans un délai de six mois à peine de forclusion. La cause de
la nullité doit avoir cessé. L’écrit mentionne expressément qu’à défaut d’action en nullité exercée avant
l’expiration du délai de six mois, le contrat sera réputé confirmé.
Art. 1184.- Lorsque la cause de nullité n’affecte qu’une ou plusieurs clauses du contrat, elle n’emporte
nullité de l’acte tout entier que si cette ou ces clauses ont constitué un élément déterminant de
l’engagement des parties ou de l’une d’elles. Le contrat est maintenu lorsque la loi répute la clause non
écrite, ou lorsque les fins de la règle méconnue exigent son maintien.
Explication :
Si la nullité affecte la clause constitué un élément déterminant de l’engagement des parties
la nullité tout entier
Si la nullité n’affecte pas la clause constitué un élément déterminant de l’engagement des
parties la réputé non écrite
Art. 1185.- L’exception de nullité ne se prescrit pas si elle se rapporte à un contrat qui n’a reçu aucune
exécution.
Explication :
L’exception de nullité est un moyen de défense par lequel les parties ne peut être fondé sur la
prescription pour empêcher la nullité.
Art. 2224.- Les actions personnelles ou mobilières se prescrivent par cinq ans à compter du jour où le
titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l'exercer
Définition de la nullité La nullité c’est une sanction suppose un vice
originaire tenant à la formation du contrat.
C’est-à-dire la non-respect de la condition de la
formation du contrat entraîne la nullité du
contrat. La nullité est une sanction pour
sanctionner la non-respect de la condition requis
pour la validité du contrat.
Délai de prescription et point de départ Le délai de prescription est de 5 ans à compter
du jour où le titulaire d'un droit a connu ou
aurait dû connaître les faits lui permettant de
l'exercer.
Effets de la nullité 1. Effet rétroactif : le contrat annulé est
regardé comme n’existe jamais et les parties
doivent être remises en état où elles se
trouvant avant sa conclusion qui s’agit de
restitution. Les parties s’obligent de restituer
mutuellement ce qu’elles ont reçu.
2. Responsabilité
extracontractuelle (dommages-intérêts) :
le contractant qui est en faute pour la nullité
doit réparer les dommages de l’autre partie.
Confirmation de l’acte La confirmation est l’acte par lequel celui qui
pourrait se prévaloir de la nullité y renonce. La
confirmation peut être faite par la partie titulaire
d’un droit de se prévaloir de la nullité ou
autrement dit la partie qui peut se prévaloir de
la nullité.
Action interrogatoire L’action interrogatoire est un acte par lequel
une partie peut demander à la personne qui peut
se prévaloir de la nullité, dans un délai de six
mois :
De demander la nullité
Ou de confirmer
Critère de la distinction entre la nullité relative Cause : la nullité absolue est pour la cause de
et la nullité absolue ou les différences entre la violation d’une règle de l’intérêt général. La
nullité relative et la nullité absolue nullité relative est pour la cause de violation
d’une règle de l’intérêt des parties.
Personnes qui peuvent se prévaloir/personne à
agir :
La nullité absolue : toute personne
justifiant d’un intérêt ou par le ministère
public.
La nullité relative : la partie du contrat
que la loi entend protéger
Exception de nullité L’exception de nullité est un moyen de défense
par voie d’exception, la nullité de l’acte qui
fonde l’action de nullité. L’exception de
nullité est invoquée face à un acte juridique ou
une procédure invalide. Soit les formes imposées
par la loi n’ont pas été respectées, soit il manque
un élément indispensable.
Nullité absolue Nullité relative
Causes de la nullité Violation d’une règle Violation d’une règle
de l’intérêt général. de l’intérêt privé des
parties.
Personne pouvant agir Toute personnes La partie du contrat
justifiant d’un intérêt que la loi entend
ou par le ministère protéger.
public.
Confirmation possible Aucune confirmation Confirmation est
est possible. possible pour la partie
qui peut se prévaloir
de la nullité.
Quatrième séance
ប្រឆំង Ce dernier peut être une personne future mais doit être précisément désigné ou
pouvoir être déterminé lors de l'exécution de la promesse. (La stipulation pour autrui)
o Article 1206 : Le bénéficiaire est investi d'un droit direct à la prestation contre le
promettant dès la stipulation. Néanmoins le stipulant peut librement révoquer la
stipulation tant que le bénéficiaire ne l'a pas acceptée. La stipulation devient irrévocable
au moment où l'acceptation parvient au stipulant ou au promettant.
o Article 1207 : La révocation ne peut émaner que du stipulant ou, après son décès, de
ses héritiers. Ces derniers ne peuvent y procéder qu'à l'expiration d'un délai de trois
mois à compter du jour où ils ont mis le bénéficiaire en demeure de l'accepter. Si elle
n'est pas assortie de la désignation d'un nouveau bénéficiaire, la révocation profite,
selon le cas, au stipulant ou à ses héritiers. La révocation produit effet dès lors que le
tiers bénéficiaire ou le promettant en a eu connaissance. Lorsqu'elle est faite par
testament, elle prend effet au moment du décès. Le tiers initialement désigné est censé
n'avoir jamais bénéficié de la stipulation faite à son profit.
o Article 1208 : L'acceptation peut émaner du bénéficiaire ou, après son décès, de ses
héritiers. Elle peut être expresse ou tacite. Elle peut intervenir même après le décès du
stipulant ou du promettant.
o Article 1209 : Le stipulant peut lui-même exiger du promettant l'exécution de son
engagement envers le bénéficiaire.
Effet de la promesse de porte-fort :
A l’égard des parties (le promettant)
A l’égard des tiers
Neuvième séance
Art. 1217.-
La partie envers laquelle l’engagement n’a pas été exécuté, ou l’a été imparfaitement, peut :
– Refuser d’exécuter ou suspendre l’exécution de sa propre obligation (Exception d’inexécution) ;
– Poursuivre l’exécution forcée en nature de l’obligation (Exécution forcée) ;
– Solliciter une réduction du prix (Réduction du prix);
– Provoquer la résolution du contrat (Résolution du contrat) ;
– Demander réparation des conséquences de l’inexécution (Dommages et intérêts).
Les sanctions qui ne sont pas incompatibles peuvent être cumulées ; des dommages et intérêts peuvent
toujours s’y ajouter.
FORCE MAJEURE
Art. 1218.-
Il y a force majeure en matière contractuelle lorsqu’un événement échappant au contrôle du débiteur
(Extérieur), qui ne pouvait être raisonnablement prévu lors de la conclusion du contrat (Imprévisible)
et dont les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées (Irrésistible), empêche l’exécution
de son obligation par le débiteur.
Si l’empêchement est temporaire, l’exécution de l’obligation est suspendue à moins que le retard qui
en résulterait ne justifie la résolution du contrat. Si l’empêchement est définitif, le contrat est résolu de
plein droit et les parties sont libérées de leurs obligations dans les conditions prévues aux articles 1351
et 1351-1.
3- Irrésistible : Les effets ne peuvent être évités par des mesures appropriées.
Art. 1219.- Une partie peut refuser d’exécuter son obligation, alors même que celle-ci est exigible, si
l’autre n’exécute pas la sienne et si cette inexécution est suffisamment grave.
Art. 1220.- Une partie peut suspendre l’exécution de son obligation dès lors qu’il est manifeste que
son cocontractant ne s’exécutera pas à l’échéance et que les conséquences de cette inexécution sont
suffisamment graves pour elle. Cette suspension doit être notifiée dans les meilleurs délais.
Champs d’application de l’article 1219 et 1220
Art. 1219 : Exception d’inexécution avérée
Le créancier des obligations craint que son contractant n’exécutera pas la sienne.
2- Inexécution par L’autre partie n’exécute pas la sienne ou il est manifeste que son
une partie : cocontractant ne s’exécutera par à l’échéance.
Art. 1221.- Le créancier d’une obligation peut, après mise en demeure, en poursuivre l’exécution en
nature sauf si cette exécution est impossible ou s’il existe une disproportion manifeste entre son coût
pour le débiteur et son intérêt pour le créancier.
Art. 1222.- Après mise en demeure, le créancier peut aussi, dans un délai et à un coût raisonnable,
faire exécuter lui-même l’obligation ou, sur autorisation préalable du juge, détruire ce qui a été fait en
violation de celle-ci. Il peut demander au débiteur le remboursement des sommes engagées à cette fin.
Il peut aussi demander en justice que le débiteur avance les sommes nécessaires à cette exécution ou à
cette destruction.
Champs d’application de l’article 1221 et 1222
Art. 1221 : Exécution en nature
Après la réforme de 2016, l’exécution forcée en nature est applicable aux toutes types
d’obligation aux conditions qu’elle est possible et proportionnel entre le coût du débiteur et
l’intérêt pour le créancier.
Art. 1222 : Exécution de l'obligation par le créancier aux frais du débiteur
Impossibilité matérielle
Impossibilité morale
Impossibilité juridique
3- Proportionnalité Il doit exister entre son coût pour le débiteur et son intérêt pour le
de l’exécution créancier une proportion.
forcée
RÉDUCTION DU RPIX
Art. 1223.- Le créancier peut, après mise en demeure, accepter une exécution imparfaite du contrat et
solliciter une réduction proportionnelle du prix.
S’il n’a pas encore payé, le créancier notifie sa décision de réduire le prix dans les meilleurs délais.
Art. 1224.- La résolution résulte soit de l’application d’une clause résolutoire soit, en cas d’inexécution
suffisamment grave, d’une notification du créancier au débiteur ou d’une décision de justice.
1- Résolution par la clause résolutoire : est une mode de la résolution soumis aux conditions
prévues dans la clause résolutoire du contrat.
2- Résolution par la notification : est une mode de la résolution par laquelle une partie décide
de mettre fin au contrat par notifier sa décision au cocontractant.
Art. 1225.- La clause résolutoire précise les engagements dont l’inexécution entraînera la résolution
du contrat.
La résolution est subordonnée à une mise en demeure infructueuse, s’il n’a pas été convenu que celle-
ci résulterait du seul fait de l’inexécution. La mise en demeure ne produit effet que si elle mentionne
expressément la clause résolutoire.
La clause résolutoire est une clause qui précise les engagements dont l’exécution entraînera la
résolution du contrat.
La clause résolutoire doit être non-ambiguë. C’est-à-dire elle doit précisément désigner les
obligations dont l’inexécution entraînera la résolution.
3- La condition nécessaire pour mettre en œuvre la clause résolutoire ?
Pour mettre en œuvre la clause résolutoire, le créancier doit en premier lieu mettre le débiteur
en demeure d’exécuter. La mise en demeure doit mentionner la clause résolutoire, préciser les
obligations inexécutées et le délai pour les remédier.
Art. 1226.- Le créancier peut, à ses risques et périls, résoudre le contrat par voie de notification.
Sauf urgence, il doit préalablement mettre en demeure le débiteur défaillant de satisfaire à son
engagement dans un délai raisonnable.
La mise en demeure mentionne expressément qu’à défaut pour le débiteur de satisfaire à son obligation,
le créancier sera en droit de résoudre le contrat.
Lorsque l’inexécution persiste, le créancier notifie au débiteur la résolution du contrat et les raisons
qui la motivent.
Le débiteur peut à tout moment saisir le juge pour contester la résolution. Le créancier doit alors
prouver la gravité de l’inexécution.
Art. 1228.- Le juge peut, selon les circonstances, constater ou prononcer la résolution ou ordonner
l’exécution du contrat, en accordant éventuellement un délai au débiteur, ou allouer seulement des
dommages et intérêts.
Dans quel cas peut-on demander la résolution par voie judiciaire ?
Les restitutions ont lieu dans les conditions prévues aux articles 1352 à 1352-9.
Art. 1230.- La résolution n’affecte ni les clauses relatives au règlement des différends, ni celles
destinées à produire effet même en cas de résolution, telles les clauses de confidentialité et de non-
concurrence.
art. 1231.- A moins que l’inexécution soit définitive, les dommages et intérêts ne sont dus que si le
débiteur a préalablement été mis en demeure de s’exécuter dans un délai raisonnable.