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Thermo Générale Parties 1, 2 Et 3

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Cours:

Thermodynamique Générale

Pr. Abdellah ARRAHLI


.

1
Plan du cours

1 Introduction Générale

2 Notion de Pression, de Pression Vapeur Saturante de Température

3 Systèmes, Etats de la matière ,Variables d’états et Processus thermodynamiques. LE GAZ PARFAIT

4 La Chaleur et le Travail d’un système thermodynamique.

5 Le Premier Principe de la Thermodynamique

6 Le deuxième Principe de la Thermodynamique

2
Introduction Générale

 Définitions

 Thermodynamique vient du grec " thermos " et " dynamis " qui signifient " chaleur " et " énergie ".

 La thermodynamique est la science qui étudie les échanges d'énergie entre les systèmes, ou entre les
systèmes et le milieu extérieur, lors de transformations de la matière.

 Elle ne s'intéresse pas aux mécanismes réactionnels élémentaires qui président à ces transformations, ni à la
vitesse à laquelle les systèmes évoluent.
Introduction Générale
 Définitions

A quoi sert la thermodynamique ?

Elle traite des problèmes de conservation et de conversion des différentes formes d'énergie.
C'est un outil pour expliquer, contrôler et prédire le comportement de systèmes physiques. Par exemple,
elle sert :

 à définir les échanges d'énergie et de matière.

 à prévoir les conditions dans lesquelles différents états physiques ou différentes substances chimiques sont en
équilibre.

 à prévoir les conditions dans lesquelles une réaction évolue spontanément.


Introduction Générale
 Deux Approches:
 Thermodynamique classique (macroscopique ou phénoménologique ):

 Description purement macroscopique des systèmes.


 La thermodynamique classique est basée sur deux principes :

• 1 er principe : La conservation de l’énergie en définissant une grandeur appelée énergie interne U

• 2 ème principe :Le sens d’évolution d’un système en définissant une grandeur appelée entropie S.

 Thermodynamique statistique (microscopique):

 s’intéresse à l’état microscopique des systèmes (comportement des atomes, des molécules, des électrons…)

 Pour mesurer la quantité de matière, on utilise l’unité mol ,une mole est constituée de NA = 6.022 1023 entités.
(NA = nombre d’Avogadro).
 Impossible de résoudre un système > 1023 équations de mouvement, on fait appel à la Thermodynamique
statistique .
CHAPITRE I :Notion de Pression

 La pression:
 La pression est due aux nombreux chocs des atomes ou molécules de la matière sur les parois du récipient.

Pression du gaz sur le piston: Choc des


molécules agitées sur le piston. Définition d’une variable macroscopique P

 Historiquement, le premier paramètre bien compris a été la pression grâce aux expériences et aux réflexions de
Evangelista Torricelli et de Blaise Pascal.
CHAPITRE I :Notion de Pression

 La pression:
 Expérience de Evangelista Torricelli:

 Mesure expérimentale de la pression atmosphérique par l’experience


de Torriceli

 le mercure ?? , est plus lourd, et moins volumineux car plus dense

Principe de baromètre de Torricelli


CHAPITRE I :Notion de Pression
 La pression:
 La Pression d’un fluide
• Loi de l’hydrostatique pour les fluides incompressibles:

• Un fluide incompressible est un fluide dont la masse volumique ne dépend pas de la pression.
• A l’équilibre mécanique d’un volume de fluide, les forces de pression doivent compenser les forces de pesanteur.
Cela conduit à l’équation connue sous le nom de loi de l’hydrostatique :

• Loi de l’hydrostatique pour les fluides compressibles:

• Un fluide incompressible est un fluide dont la masse volumique dépend de la pression et de la


quantité de matière .
𝑀𝑔𝐻
PF = P𝑖𝑒 𝑅𝑇
CHAPITRE I :Notion de Pression
 La pression:
• Loi de Pascal :
• Dans un liquide en équilibre de masse volumique uniforme, la pression est la même en tout point du liquide et cela aussi
longtemps que ces points sont à la même profondeur.
• Calculer P1 et P2 en F(Patm) ?

Patm

NB: Ne pas confondre la force de pression, qui est une force, quantité vectorielle dont l’unité SI est le Newton, et la
pression, quantité scalaire dont l’unité SI est le Pascal.
CHAPITRE I :Notion de Pression
 La pression:

On distingue entre pression absolue et relative :

Où : Pabs : Pression absolue ; Prel : Pression relative ; Patm : Pression atmosphérique.

• Pression atmosphérique : Tout ce qui nous entoure (l’air et l’eau) a un poids et crée une pression. Au niveau de la
mer, la pression moyenne est de 1 atm.

• Pression relative (ou manométrique) est aussi appelée surpression, car c’est la pression par rapport à la pression
atmosphérique.

• Pression absolue : La pression par rapport au vide parfait (vide absolu), qui n’a pas de pression atmosphérique.
CHAPITRE I :Notion de Pression
 La pression:

 Les unités usuelles:

 Le bar : 1 bar = 105 Pa, elle est utile pour indiquer la pression atmosphérique qui est sensiblement égale à 1 bar.

 L’atmosphère : c’est la pression moyenne qui règne sur la Terre au niveau de la mer, symbole
1 atm = 1,013 × 105 Pa.
 Le kilogramme par centimètre carré : c’est la pression qui correspondrait à la force de pesanteur d’une masse d’un
kilogramme qui appuierait sur une surface d’un centimètre carré, 1 kg·cm−2 = 0,981 × 105 Pa.
 Le PSI : abréviation de Pound per Square Inch (livre par pouce carré, en français), c’est l’équivalent du kilogramme par
centimètre carré, mais dans les unités américaines, 1 PSI = 6 985 Pa. C’est l’unité de référence aux États-Unis.

 Le torr est issu du premier baromètre conçu par Torricelli, aussi appelé « millimètre de mercure »,
1 torr = 1 mmHg = 133,33 Pa.
CHAPITRE I :Notion de Pression de vapeur saturante

 La pression (ou tension) de vapeur saturante :

 La pression de vapeur saturante (Ps) est la pression à laquelle la phase gazeuse d'une substance est en équilibre avec
sa phase liquide à une température donnée dans un système fermé.

Rappel :

 L'énergie cinétique est l'énergie d'un corps de masse donnée lorsqu'il se déplace, c'est-à-dire lorsque sa vitesse est non
nulle. Lorsqu'une balle tombe, elle possède une énergie due à sa vitesse et à sa masse. C'est l'énergie cinétique.

 Une énergie de liaison est l'énergie nécessaire pour dissocier un système de particules ou corps en interaction.

12
CHAPITRE I :Notion de Pression de vapeur saturante
 La pression (ou tension) de vapeur saturante : Ps
P s : La pression de vapeur saturante (à l'équilibre)
P : la pression du gaz (vapeur) présent
Vit évap = Vit Cond
T Equilibre atteint
P P Si assez Echange continue mais non visible
de liquide

La pression obtenue est


la pression de vapeur saturante Ps
T T

P
Evaporation plus rapide
que la condensation
TOUT s’évapore
Vapeur sèche
T P < Ps
t0 t1
S‘il n’y a pas
Particules liquides à la surface Particules gazeuses à la surface
possédant une :
assez n moles du n moles du
possédant une :
Ecin > Eliai Ecin < Eliai de liquide gaz
= liquide de départ

Evaporation Condensation

13
t2
CHAPITRE I :Notion de Pression de vapeur saturante
 La pression (ou tension) de vapeur saturante :

Quand T Ps (plus de particules à Ecinétique > Eliaison)

Exemple : Eau

Ps (bar) T (en °C)


0.04 26
0.1 44
0.68 89
1.00 100
T = 30°C T = 50°C 1.96 120
P = 4,24 kPa P = 12,3 kPa

Exemple d’application:

Un récipient ouvert contenant 2.00 L d’eau est posé dans une pièce de volume 4.25 104 L. On veut savoir si la totalité de
l’eau va s’évaporer. La température de la pièce est de 25°C.
Données :
- densité de l’eau à 25°C est de 0.997 mg/L
- La pression de vapeur saturante de l’eau à 25°C est : 23.8 Torr 14
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
La température, qui d'un point de vue "microscopique" est une grandeur qui mesure le degré d'agitation thermique de la
matière, plus la température d’un corps est élevée plus les mol écules sont agitées. Elle caractérise "macroscopiquement"
l'état d'un corps plus ou moins chaud et se repère par des instruments nommés thermomètres.
 Principe zéro de la thermodynamique:

si un corps A est en équilibre thermique avec un corps B

A B

 L’égalité entre les températures de


deux corps est la condition
d’équilibre thermique

 Cet équilibre est transitif


C
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 Premières références de température:

Newton Pour réaliser ses expériences, il avait besoin de mesurer les températures

 Dispositif de Galilée

Inconvénient majeur : appareil pas trop fiable

 Dispositif de de Fahrenheit

Fahrenheit propose le même dispositif que celui de Galilée, mais au


lieu d’ utiliser la dilatation de l’air il utilisa la dilatation d’un autre
liquide
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 le problème a été de trouver comment calibrer Le thermomètre ??? :
 Dispositif de de Fahrenheit
le point de référence de basses températures:

Niveau stable Point de référence de basse température

le point de référence de Hautes températures:

• La référence est La température du corps humain, qui est indépendante des conditions climatiques
• Les température du corps humain , fluctuent selon l’etat de sante
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 le problème a été de trouver comment calibrer Le thermomètre ??? :
 Dispositif de de Fahrenheit
le point de référence de Hautes températures:
Andres Celsius analyse le comportement de l’eau pure en fonction de la température

Il trouve que lorsqu’on chauffe l’eau pure, à partir d’une certaine valeur, la température de l’eau reste constante
indépendamment des conditions climatiques. C’est la température d’ebullition
Par convention, cette température est égale à 100 C
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 Le zéro absolu
Degré Kelvin
CHAPITRE I :Notion de Température

 Température:
 Types de Thermomètres

Le thermomètre à alcool remplace parfois celui du mercure pour des raisons de santé
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 Echelles de la température
Echelle CELSIUS

L’intervalle entre ces deux points fixes est divisé en un nombre de parties égales appelées degrés
Echelle absolue ou KELVIN
L’expérience a montré qu’il y a une limite à la notion de froid. A la température T = -273,15 °C, les substances ne possèdent
plus d’énergie thermique et on ne peut pas descendre en dessous de cette température qui est appelée :Zéro absolu : 0 K.

L’échelle absolue ou Kelvin a le point fixe inférieur confondu avec le Zéro absolu.
CHAPITRE I :Notion de Température
 Température:
 Echelles de la température
Echelle de FAHRENHEIT

Cette échelle est divisée en 180 graduations égales. Les points fixes de cette échelle sont :
- Température d’équilibre liquide solide, sous P= 1atm : T1= 32 °F.
- Température d’équilibre liquide vapeur, sous P= 1atm : T2= 212 °F
Conversion des températures

Si on note T (k) la température en Kelvin, T (F) la température en FAHRENHEIT et Ө la température en degrés Celsius :

Exemple :

Calculer T1 et T2 en K et C ?
CHAPITRE II :Systèmes thermodynamiques

 Systèmes thermodynamiques et états de la matière

 Définitions:

Le système : portion de l'univers qu’on choisit d’étudier. Défini par la quantité de matière qu’il contient,
par l'état dans lequel se trouve cette matière, et par les paramètres qui définissent cet état.

La phase :est une portion de système à l'intérieur de laquelle les propriétés physico-chimiques demeurent constantes :
une phase est caractérisée par sa composition et son état.

Un constituant = un corps
Système homogène : une seule phase.
Système hétérogène : plusieurs phases.
Le milieu extérieur est tout ce qui n’est pas le système.
CHAPITRE II :Systèmes thermodynamiques
 Types des Systèmes thermodynamiques

Système ouvert : échange d’énergie et de matière

Système fermé : contraire de système ouvert. Il n’échange pas


de matière (mais il peut échanger de l’énergie).

Système isolé : n’échange pas d’énergie avec l’extérieur. Il est le


plus souvent fermé.

24
CHAPITRE II :Etats de la matière
 Etats de la matière
 Les états de la matière (liés à la cohésion entre les atomes ou molécules) et aussi :
plasma

État gazeux
Désordre croissant

Distance intermoléculaire croissante

Énergie de liaison intermoléculaire


État liquide
décroissante

État solide
CHAPITRE II :Etats de la matière
 Etats de la matière

État gazeux

État liquide

État solide
CHAPITRE II :Etats de la matière
 Etats de la matière
changement d’état d’un corps pur :
Changement d’état à pression constante
T
Température de vaporisation

Plateau de
vaporisation
373 K
100% solide 0% solide
0% liquide 100% liquide

Plateau de fusion
273 K
100% liquide 0% liquide
Température de fusion
0% gaz 100% gaz

Courbe de chauffage de l’eau sous pression atmosphérique t


CHAPITRE II :Etats de la matière
 Etats de la matière
changement d’état d’un corps pur :
Changement d’état à température constante

P
C : Fluide critique, au-dessus de point critique on ne peut pas observer
de changement d'état liquide-gaz

Courbe
d’ébullition. C

Courbe de rosée

Liquide Liquide + gaz Gaz

Isothermes d’Andrews d’un corps pur


V
CHAPITRE II :Etats de la matière
 Etats de la matière
Conditions d’un changement d’état:
Diagramme de Phase
Fluide supercritique.
P C
Liquide

Solide
Gaz

T point triple ,coexistence des 3 phases

Diagramme de phase de l’eau T


CHAPITRE II :Variables d’état
 variables d’état :

 Pour définir l'état d'un système il faut être capable de préciser à chaque instant la valeur numérique de chacun des
paramètres caractéristiques du système.
 Les variables d’état ne sont pas toutes indépendantes, mais liées entre elles par des équations dites équations d’état du
type : f(P,V,T) = 0
 Ces paramètres caractéristiques sont appelés variables d'état, on distingue entre :

• Les variables d'état extensives dépendent de la quantité de matière: masse, volume, nombre de mole..
• Les variables d’état intensives ne dépendent pas de la quantité de matière: Pression, température…
• Grandeurs thermiques (P, V, T) ou calorifiques (Q, W, U, H,,, S)

On montre en générale que :


V. Intensive × V. extensive = V. extensive
𝐕. 𝐞𝐱𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞/ 𝐕. 𝐞𝐱𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 = V. intensive
Exemples
Masse volumique, la concentration ….
CHAPITRE II :Transformation Thermodynamique

 Evolution ou transformation Thermodynamique:

Sous l’influence d’échanges ou transfert d’énergie entre le système et le milieu extérieur, le système évolue et les variables
d’état du système sont modifiées. On dit que le système se transforme ou change d’état en passant d’un état d’équilibre
initial (1) à un autre état d’équilibre final (2).

Transformation du système par échange d’énergie (Q ou W) avec le milieu extérieur


31
CHAPITRE II :Transformation Thermodynamique
 Evolution ou transformation Thermodynamique:

 Au cours d’une transformation, les variables d’état du système varient pour atteindre un autre état d’équilibre. Le passage
de l’état d’équilibre (1) à l’état d’équilibre (2) se déroule en général hors équilibre. On distingue alors entre :

 Transformations réversibles ou (idéales) : ce sont les transformations infiniment lentes d’une succession d’états
d’équilibres.

 Transformations irréversibles (réelles) : ce sont des transformations rapides et brutales hors équilibre

La réversibilité d’une transformation exige que le système passe par une infinité d’états intermédiaires peu différents
d’états d’équilibre (états quasi-statiques). Les transformations naturelles spontanées sont irréversibles; elles ne peuvent
évoluer que dans un seul sens.

32
CHAPITRE II :Transformation Thermodynamique
 Evolution ou transformation Thermodynamique:
Les transformations réelles, généralement complexes, peuvent se décomposer en une succession de
transformations élémentaires :

Transformation « isobare »
La pression du système demeure constante lors de la transformation.

Transformation « isochore »
Le volume du système reste constant lors de la transformation.

Transformation « isotherme »
La température du système reste constante lors de la transformation.

Transformation « adiabatique »
Aucune chaleur n’est échangée avec l’extérieur
(transformation rapide et/ou calorifugée)
Transformation « cyclique »
Lorsque l’état final du système après transformation est identique à
l’état initial
33
CHAPITRE II :Transformation Thermodynamique
 Diagramme d’etat d’un système Thermodynamique :
Un diagramme d’etat est une représentation graphique d’une transformation thermodynamique

Diagrammes d’etat d’un système Thermodynamique

Représenter les transformations thermodynamiques dans le diagramme de Clapeyron ?

34
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Notion de Gaz parfait

Le gaz parfait est un modèle thermodynamique décrivant le comportement des gaz réels à basse pression.

 Le gaz parfait est un modèle hypothétique:

 structure discontinue, composée de particules élémentaires assimilées à des points (volume individuel nul,
masse non nulle)

 tout volume, aussi petit soit-il, contient un très grand nombre de molécules;

 molécules en mouvement aléatoire permanent, même si l'ensemble du gaz ne se déplace pas;

 pas d'accumulation de matière à aucun endroit du récipient;

 molécules très diluées, aucune interaction à distance entre elles et entre elles et les parois (seules interactions = chocs).

35
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Notion de Gaz parfait

Le gaz parfait est un modèle thermodynamique décrivant le comportement des gaz réels à basse pression.

 Équation d’état (ou loi) des gaz parfaits (GP)

La loi des gaz parfaits s’écrit :

P est la pression du gaz (en pascal) ;


V est le volume occupé par le gaz (en mètre cube) ;
n est la quantité de matière (en mole) ;
R est la constante universelle des gaz parfaits : R = 8,314 462 1 J K−1 mol−1 ;
T est la température absolue (en kelvin) ;

36
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Lois des gaz parfaits et équation d’etat
 Loi de Boyle-Mariotte
• A température constante, le produit de la pression d’une masse gazeuse par son volume est constant (cette loi est
d’origine expérimentale )
• Sous faibles pressions, tous les gaz se comportent de la même manière quelque soit leur nature.
• Par définition, un gaz parfait (G.P) sera un gaz pour lequel,

Dispositif expérimental pour tester la loi de Boyle-Mariotte


P.V = Cte loi de MARIOTTE.

• Si on considère deux états différents (1 et 2) d’une même masse gazeuse à la même température avec :

37
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Équation d’état (ou loi) des gaz parfaits (GP)
 Loi de GAY-LUSSAC.
A pression constante, l’augmentation de volume d’un gaz parfait (dilatation ou détente) est proportionnelle à la
température absolue.

Les droites V (T ) à P = Constante se coupent toutes au même point T = -273,15°C

Soit V0 et V les pressions à 0°c et t°c d’une même masse gazeuse dont la pression est invariante (constant) montrer que :

avec α=1/273 coefficient de dilatation du gaz 38


CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Équation d’état (ou loi) des gaz parfaits (GP)
 Loi de CHARLES (ou 2eme loi de GAY-LUSSAC)
A volume constant, l’augmentation de pression d’un gaz parfait est proportionnelle à l’élévation de la température.

Les droites P (T ) à V = Constante se coupent toutes au même point T = -273,15°C

Soit P0 et P les pressions à 0°c et t°c d’une même masse gazeuse dont le volume est invariant (constant) montrer que :

avec β=1/273 Coefficient d’augmentation de pression. 39


CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Équation d’état d’un gaz parfaits (GP)
Un gaz vérifiant les 3lois précédentes serait alors soumis a la loi d’etat du gaz parfait

 Démonstration:

Considérons un gaz initialement a l’equilibre dans un etat (P0,V0,T0) et amonons le dans l’etat (P,V,T) par trois transformation
successives respectivement : 1) isotherme 2) isobare 3) isochore

1) isotherme

2) isobare Remplacer dans 2 V’ par sa valeur dans 1

3) isochore Remplacer dans 3 T’ par sa valeur dans 2

Montrer finalement que :

40
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Mélange d’un gaz parfait

Un mélange de gaz parfaits se comporte comme un gaz parfait.

 Pression partielle d'un gaz parfait (loi de Dalton)

La pression partielle d'un gaz parfait i dans un mélange de gaz parfaits de pression totale est définie comme la pression qui
serait exercée par les molécules du gaz i
si ce gaz occupait seul tout le volume offert au mélange, à la température de celui-ci. Elle correspond donc à la contribution de
ce gaz i à la pression totale du mélange.

Pi = xi . PT

la fraction molaire du constituant considéré dans le mélange :

xi = ni/ntot
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Mélange d’un gaz parfait

 Masse volumique d'un gaz parfait

la masse volumique  d'un gaz est sa masse par unité de volume :   m


V

Pour deux états d´equilibres 1 et 2, on a :

.
Si 0 est la masse volumique dans les CNTP, on peut écrire :

NB:
- CNTP : Conditions Normales de la Température et de Pression (T=273,15K , P=1 atm)
- CSTP : Conditions Standards de la Température et de Pression (T= 298,15K,P=1 atm)
CHAPITRE I : NOTIONS PRELIMINAIRES
 Densité d'un gaz parfait

La densité d'un gaz 1 par rapport à un gaz 2 est égale au rapport des masses de chacun des gaz occupant le même
volume dans les mêmes conditions de température et de pression :

Si M1 et M2 sont les masses molaires de ces gaz, on peut écrire :

On peut également démontrer :

Dans le cas où l'air est pris comme gaz de référence, La densité d’un gaz par rapport à l’air est :
CHAPITRE II :Le Gaz Parfait
 Équation d’état d’un gaz parfaits (GP)
Exemple 1 :
Une certaine quantité de gaz occupe un volume V1 de 5.1 m3 à la pression P1= 2,2 bars et à 30°C.
L’enceinte contenant le gaz est réduite à un volume V2 = 1,5 m3 toujours à 25°C. Quelle est la pression P2
du gaz en bar ?
Exemple 2 :
Un gaz parfait subit une compression isotherme qui réduit son volume de 33%. La pression est alors de 5,3 105
Pa. Quelle était la pression du gaz initialement (en bar)?

Exemple 3:
1- Quelle est la valeur de la constante des gaz parfait pour une mole de gaz parfait pris dans les conditions
normales de température et de pression sachant que V=24,47 L ?
2- On appliquons la loi de GAY-LUSSAC, calculer le volume molaire d´un gaz parfait dans les CSTP
On donne : Vm=22,4 L/mol dans les CNTP
Exemple 4 :
1- Un gaz occupe un volume de 2 litres sous 720 mmHg à 25°C. Quel volume occupera t-il à 0°C et sous 1 atm
( on suppose que le gaz est parfait).
2- La masse volumique de l’air dans les conditions normales de température et de pression ( T=0°C et
P= 1,013 105 Pa) est 1,293g/l. Calculer la masse volumique de l’air à 25°C et sous la pression de 1 bar.
44
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur
• La chaleur Q est la forme la plus dégradée de l'énergie.
• Elle s’écoule toujours d’une source chaude vers une source froide
• Elle dépend du chemin suivi.
Une variation de température
Q est échangée avec le milieu
extérieur, et permet soit:
Un changement de phase
Convention :
Q  0 si elle est reçue par le système.
Q  0 si elle est perdue par le système.
Unités :
La calorie (cal) : C'est Q nécessaire pour élever la température d'une masse d'eau de 1 g de t1 = 14,5°C à t2 =
15,5°C, sous pression normale.

1 cal = 4,186 J
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur
 Principe des échanges de chaleur
Soit un système isolé formé de deux corps A et B, en contact thermique:
QA : quantité de chaleur perdue par A
QA + Q B = 0
QB : quantité de chaleur reçue par B

Il y a trois modes de transfert de chaleur :


Propagation sans transport de
matière
Conduction
Échange par transport de matière
Convection chauffée

Rayonnement Propagation sous forme d'ondes


électromagnétiques
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Capacité calorifique (C)
lorsqu'un corps absorbe une quantité de chaleur Q et que sa température passe de T à T + dT, on définit sa capacité calorifique
par : Q
C  C   J .K 1 en S . I .
dT
"C" dépend de la nature du matériau et de sa température.
 Capacité calorifique moyenne

T2 T2
Q
Q  Q   C (T )dT C C 
T1 T1 T2  T1
 Chaleur massique (Cm ) (Capacité calorifique massique)
La chaleur massique d'un corps homogène de masse m est sa capacité calorifique par unité de masse :

C
Cm   Cm   J Kg . K
m
 Chaleur molaire (CM ) (Capacité calorifique molaire)
La chaleur molaire CM, est la capacité calorifique d'une mole d'un corps donné :

CM 
C
C M   J mol . K
n
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Capacité calorifique à pression constante CP

Considérons un gaz, qui sous P = Cte, passe d'une température T à T + dT, en échangeant QP :
  QP 
CP   
 dT P
 Capacité calorifique à volume constant CV

Considérons un gaz, qui à V = Cte, passe d'une température T à T + dT, en échangeant QV :

Q 
CV   V 
 dT V
D'une manière générale pour les solides et les liquides C P  CV

Pour les gaz C P  CV


CP
On pose   coefficient adiabatique
CV
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Chaleur sensible

Elle est proportionnelle à la quantité de la matière (masse ou nombre de moles) et à la différence de température (ΔT) du
système à la suite d’un réchauffement ou d’un refroidissement de ce dernier.
 Pour une transformation infinitésimale :

ou

Où :
m : La masse de la matière du système.
n : Le nombre de moles du système.
C : La chaleur (capacité calorifique) massique ou molaire de la matière exprimée respectivement en J.Kg -1.K-1 ou J.mol -
1.K-1.

 Pour une transformation finie :


La chaleur Q échangée lors d’une transformation finie entre l’état (1) et l’état (2) est :

Si on considère que C du système est indépendante de la température


CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Chaleur sensible
 Pour une transformation finie :
Dans le cas contraire, C = f (T) on aura :

 Chaleur latente
La quantité de chaleur latente est la chaleur nécessaire pour qu’une quantité de matière puisse changer son état physique à
Pression et a température constante. Elle est proportionnelle à la quantité de matière (masse ou nombre de moles) et la valeur
de la chaleur latente L liée à ce changement d’état physique.

ou où L est la chaleur latente massique ou molaire de changement d'état.

Les chaleurs latentes de fusion Lf ou Hf (transition solide à liquide), de vaporisation Lv ou Hv (transition liquide à vapeur)
et de sublimation Ls ou Hs (transition solide à gaz) sont positives c’est à dire qu’il faut fournir de la chaleur pour faire
fondre un solide, vaporiser un liquide ou sublimer un solide.

Les chaleurs latentes de solidification, de condensation à l’état liquide et de condensation à l’état solide sont respectivement
opposées à celles de fusion, de vaporisation et de sublimation.
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Calorimétrie
 Mesure Expérimentale de la chaleur
Les appareils qui mesurent la chaleur sont appelés calorimètres. Le plus simple d'entre eux est le calorimètre
isotherme (calorimètre de Bunsen)
Tube laboratoire
Glace échangeur
(0°C)

Eau
(0°C)
Index de mercure

C P  CV
Calorimètre isotherme de Bunsen
Principe:
glace fond ou se forme  déplacement index
Fusion de glace → Lf = 80 cal g-1, (sous 1 atm à 0°C)  mesure de Q
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Calorimétrie
 Bilan Energétique

Le principe qui régisse la calorimétrie est le principe de l'égalité des échanges de chaleur: quand un système échange de la
chaleur avec un autre, la quantité de chaleur reçu (Q1> 0) par l'un est égale à la quantité de chaleur fournie par l'autre (Q2< 0).

Principe des transformations inverses: la quantité de chaleur qu'il faut fournir à un système pour le faire passer d'un état 1 à un
état 2 est égale à celle qu'il restitue lorsqu'il revient de l'état 2 à l'état 1.

Par contact du mélange de deux corps à des températures différentes,


C P ilCyVa transfert de chaleur: à l’équilibre thermique, les
deux corps sont alors la même température Tm=Téq (température d’équilibre du mélange). Cette température s’obtient à partir

du bilan énergétique des deux systèmes.


CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
 Calorimétrie
 Bilan Energétique

Considérons le système adiabatiquement isolé du milieu extérieur suivant :

Un système isolé adiabatiquement du milieu extérieur : ∑ Q = 0


C P  CV
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 Le Travail:

dl
Piston
PGaPGaz
S z Pext = F/S
F

 W  F .dl  W  F . dl = Pext . S . dl = Pext .dV

 Quand le système reçoit du travail de l'extérieur : W 0

or dV  0 et Pext  0  W   Pext .dV


 Quand le système fournit du travail à l'extérieur : W 0 Alors :  W   Pext .dV
or dV  0 et Pext  0  W   Pext .dV
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 Le Travail:
 Travail au cours d'une transformation réversible  AB

P  Pext   W AB   pdV

 W AB   W AB    pdV
AB AB

NB :  W dépend du chemin suivi : W     P V , T dV


AB 
AB

 Travail au cours d'une transformation irréversible AB

P  Pext : Pour passer de A à B, il faut une Pext = PB

 W AB   Pext .dV Wirrév  WAB   PB VB  VA 


CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 Le Travail:
 Interprétation dans le diagramme de Clapeyron

 AB
B
A
X
Etat final
XEtat
P
P initial

Travail  aire hachurée WAB 0


WAB  0
VB VA V
VA VB V
Détente Compression
V  0  WAB  0 V  0  WAB  0
Travail perdu par le gaz Travail reçu par le gaz
CHAPITRE III : Chaleur et Travail d’un système thermodynamique
 La Chaleur:
Exemple 1:
On mélange de l’eau à 20°C et de l’eau avec la même quantité à 60°C. Calculer la température d’équilibre si on considère
que le mélange est un système adiabatique.
Exemple 2 :
On mélange 20 g d’eau à 20°C et 40 g d’eau à 60°C. Calculer la température d’équilibre si on considère que le mélange est un
système adiabatique.
Exemple 3 :
L’oxygène (supposé parfait) a subit une compression isotherme de l’état 1 à l’état 2. Exprimer le travail échangé en fonction de
P1, P2, V1 et V2.

C P  CV
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Le premier principe de la thermodynamqiue :

 Le premier principe de la thermodynamique affirme le caractère indestructible de l’énergie : lors de processus faisant évoluer
les systèmes, les différentes formes d’énergie sont susceptibles de se transformer les unes dans les autres comme le travail en
chaleur et réciproquement

 Dans tout processus faisant passer un système d’un état d’équilibre initial A à un état d’équilibre final B, la somme des
quantités de chaleur et de travail reçues par le système ne dépend pas du chemin suivi pour faire la transformation, mais
seulement de l’état initial et de l’état final.

 Le premier principe ou principe d’équivalence, permet de faire le bilan des différentes formes d’énergies relatives à un
système lors d’une transformation donnée, mais sans pour autant indiquer le sens du déroulement de cette transformation. Il
ne tient pas compte du caractère d’irréversibilité d’une opération

C P  CV
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Energie interne U
Energie totale d’un système = Energie macroscopique + Energie microscopique
EC+Ep + U
A l’équilibre macroscopique du système thermodynamique Ec=Ep=0
L’origine de l’énergie interne U est due à l’énergie :
- de l’agitation des molécules du système - cinétique des électrons - liaison moléculaire - chimique - nucléaire

Étant donnée la complexité des interactions au niveau microscopique, l’énergie interne U n’est pas calculable directement.
D’où le premier principe de la thermodynamique

 ENONCÉ DU PREMIER PRINCIPE

La somme (W + Q) pour une transformation quelconque d’un système fermé a toujours la même valeur quelque soit le
P  CV
chemin suivi; il s’agit donc de la variation d’une fonction d’état duCsystème.

Cette fonction d’état s’appelle énergie interne et se note U.

(W + Q) = (UB - UA) = U
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Energie interne U
La fonction U étant une fonction d’état, sa différentielle est une différentielle totale exacte qui peut s’écrire, d’après ce qui précède :
dU = dW + dQ
c’est-à-dire que, lors d’une transformation finie, U ne dépend pas du chemin suivi, alors que, en général, W et Q en dépendront.
 Critère Mathématique :
Soit la forme différentielle : δf = P(x,y) dx + Q(x,y) dy

δf est une D.T.E (Différentielle Totale Exacte ) Si :


Exemple

δf = x dx + y dy. Est - t-elle une D.T.E. exacte ?


δf = P(x, y) dx + Q(x, y) dy = x dx + y dy.

C P  CV
Et

δf est une différentielle totale exacte.


CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Energie interne U
 Cas particuliers
 si le système subit un cycle de transformation fermé, la variation d’énergie interne est nulle;

 si le système est isolé, il ne peut y avoir d’échange avec l’extérieur (ni travail, ni chaleur) et la variation d’énergie
interne est nulle;

 L’énergie interne U d’un système est une variable extensive , la variation d’énergie interne de deux corps A
et B est : UA+B = UA + UB

 si la transformation est effectuée à volume constant, dV = 0 et dW = 0, on a alors : dU = dQ et par conséquent

U=(UB - UA) = Qv= m CV.dT


C P  CV
 Si la transformation adiabatique (Q12= 0) , on aura toujours U12 = W12
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 l’enthalpie H

La fonction enthalpie désignée par la lettre (H) correspond à l'énergie totale d'un système thermodynamique. Elle comprend
l'énergie interne (U) du système, à laquelle est additionné le travail que ce système doit exercer contre la pression extérieure
pour occuper son volume.

La variation d'enthalpie correspond à la chaleur absorbée (ou dégagée), lorsque le travail n'est dû qu'aux forces de pression.
Dans ce cas, la variation d'enthalpie est positive ou négative dans le cas où la chaleur est libérée.

L’enthalpie (H) est définie par la relation suivante:

H= U+PV
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 l’enthalpie H

Pour une transformation infinitésimale :

dU = dQ+d W
dU = dQ -P dV

dH = dU +P dV + V dP

dH = dQ -P dV +P dV + V dP

dH = dQ + V dP
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 l’enthalpie H

 Transformations à pression constante : l’enthalpie H

La plupart des réactions chimiques se font à pression constante, la pression atmosphérique. Dans ces conditions, si Q P est
la chaleur échangée lors de la transformation à pression constante, on peut écrire :

U = U2 - U1 = W + QP = - P.(V2 - V1) + QP = QP - P.V

d’où l’on tire :


QP = U + P.V = (U2 + P.V2) - (U1 + P.V1)
H = Qp=  m Cp.dT

La fonction enthalpie est particulièrement importante en chimie du fait que la majorité des réactions chimiques ont lieu
sous la pression atmosphérique; les valeurs numériques des variations d’enthalpie des principales substances sont dans
les tables.
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Application du Premier Principe aux transforamtions d’un gaz parfait
1ere Loi de joule
Détente de Joule-Gay-Lussac
La détente est adiabatique et irréversible :

GP vide
Q=0 , dW=-Pexdv avec Pex =0(parois rigides) donc W=0
Le premier principe U = W+Q = 0
UI(V1,P1,T1.)=UF(V1+V2,P2,T2) alors UI(T1.)=UF(T2)
A EI B A EF B

Pour un gaz parfait, l’énergie interne U n’est fonction que de la température T. dU=nCvdT valable pour toutes les transformations d’ un
Gaz Parfait .
2eme Loi de joule
Détente de Joule-Thomson
Paroi
P2  P1 La détente est adiabatique et irréversible :
Piston poreuse Piston
fictif fictif Q=0 , W=W1+W2 = -P1V1+P2V2
P1,
P2, V2,
V1 Le premier Principe : U2-1= U1-U2 = -P1V1+P2V2
T2 Donc : U1 + P1V1 =U2+P2V2 donc H1=H2
T1

V2 V1 H1(V1,P1,T1.)=H2(V2,P2,T2) alors H1(T1.)=H2(T2)


Tuyau
0 adiabatique

Pour un gaz parfait, l’enthalpie H n’est fonction que de la température T.  dH=nCpdT valable pour toutes les transformations d’ un
Gaz Parfait .
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Application du Premier Principe aux transforamtions d’un gaz parfait

 Relation entre Cp et Cv pour un gaz parfait (relation de MAYER):


dH = dU+d(PV) Avec dU= nCvdT 1er loi de joule dH= nCpdT 2eme loi de joule
nCpdT = nCvdT + d(nRT)
nCpdT = nCvdT + nRdT
Cp-Cv= R Relation de Mayer valable pour toutes les transformations d’un Gaz Parfait

En introduisant le rapport γ = Cp /Cv, la relation de Mayer peut s’écrit : Cv (γ - 1) = R, d’où :

et

γ : coefficient adiabatique; pour un gaz monoatomique γ = 5/3 et pour un gaz diatomique γ = 7/5.
et (pour un gaz monoatomique)

et (pour un gaz diatomique)


CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Calcule du travail et chaleur pour un gaz parfait
• Cas du Transformation isochore :

V = Cte P1/T1 = P2/T2 P État 1

État 2

Calcul du travail (W) :


V
dW = - P dV => W12 = -∫ P dV = 0 => W12 = 0
Calcul de la quantité de chaleur (Q)
À V = cte, dQ = n Cv dT => Q12 = ∫ n Cv dT => Q12 = Qv = n Cv (T2 - T1)
Calcul de l’énergie interne (∆U) :
dU = dQ + dW => ∆U12 = W12 + Q12 => ∆U12 = n Cv (T2 - T1)
Calcul de l’enthalpie (∆H)

∆H12 = ∆U12 + ∆(PV) => ∆H12 = ∆U12 + V (P2 – P1) ou bien dH = n Cp dT => ∆H = ∫ n Cp dT => ∆H12= n Cp (T2 - T1)
67
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Calcule du travail et chaleur pour un gaz parfait
• Cas du Transformation isobare :

P = Cte V1/T1 = V2/T2 P


État 2
État 1

Calcul du travail (W) : V


dW = - P dV => W12 = - P ∫ dV => W12 = - P (V2 - V1) = - (P2V2 - P1V1) => W12 = - nR (T2 - T1)
Calcul de la quantité de chaleur (Q)
À P = cte, dQ = n Cp dT => Q12 = ∫ n Cp dT => Q12 = Qp = n Cp (T2 - T1)
Calcul de l’énergie interne (∆U) :
dU = dQ + dW => ∆U12 = Q12 + W12 ou bien : ∆U12 = n Cv (T2 - T1) (1er loi de joule)
Calcul de l’enthalpie (∆H)

∆H12 = ∆U12 + ∆(PV) => ∆H12 = ∆U12 + P (V2 – V1)

ou bien : dH = n Cp dT => ∆H = ∫ n Cp dT => ∆H12= n Cp (T2 - T1) (2eme loi de joule) 68


CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Calcule du travail et chaleur pour un gaz parfait
• Cas du Transformation isotherme : P
État 1
T = Cte P1V1 = P2V2 ou V1/V2 = P2/P1

État 2

V
Calcul du travail (W) :

dW = - P dV => W12 = - ∫ P dV => W12 = - ∫ nRT/V dV

=> W12 = - nRT ∫ 1/V dV => W12 = - nRT ln(V2/V1) => W12 = - nRT ln(P1/P2)

Calcul de la quantité de chaleur (Q)


∆U12 = Q12 + W12 = n Cv (T2 - T1)=0 => Q12 = - W12 => Q12 = nRT ln(P1/P2) Ou Q12 = nRT ln(V2/V1)
Calcul de l’énergie interne (∆U) :
∆U12 = Q12 + W12 = n Cv (T2 - T1)=0
Calcul de l’enthalpie (∆H)
dH = n Cp dT => ∆H = ∫ n Cp dT => ∆H12= n Cp (T2 - T1)=0 69
CHAPITRE VI : Le Premier Principe de la Thermodynamique
 Calcule du travail et chaleur pour un gaz parfait
• Cas du Transformation adiabatique :

Q=0
P État 1

État 2

V
 Loi de Laplace:
Le 1er Principe pour une transformation infinitésimale :

Avec γ = Cp /Cv

Loi de Laplace
70

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