36 M.rma
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Thème
Présenté par :
ABIDI Bouchera
Et
Devant le jury :
2017-2018
Remerciements
notre encadreur pour nous avoir proposé ce thème, parrainé, guidé, son
transmis ses idées plaines d’ambition, pour ses conseils, son aide et sa réelle,
classe B à l’USDB pour avoir accepté la présidence du jury . Qu’il nous soit permis
Nous tenons à remercier tout personnel de CNRDPA pour leur patience, leurs
conseils pleins de sens et pour le suivi et l’intérêt qu’ils ont portaient à notre
Monsieur GUANACHI , Melle AMIRA et notre collègue BEN AIAD , BEN SAID.
bactériologique.
A : Alevin.
Lt : Longueur totale.
Pm : Poids moyen
Tm : Tailles moyenne
Liste des tableaux :
Figure 17. Étude comparée des analyses des sels nutritifs (Nitrite, ammoniac, phosphate)
de la qualité de l’eau d’élevage pour les 4 aquariums…………………………………….30
Figure 18. (A, B) : Projection des paramètres physiques journaliers (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP…………………………….33
Figure19. (C, D) : Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP……………………………..34
Figure 20. Effet des paramètres physique de l’eau d’élevage sur les alevins de tilapia
rouge……………………………………………………………………………………….36
Résumé
The influence of salinity on the survival and growth of red tilapia wasinvestigated
for 90 days. A total of 160 fingerlingswith an averageweight of 1.29 ± 0.48 g and a mean
total length of 4.05 ± 0.48 cm wererared in aquariums at a density of 40 fingerlings/ 50L.
The experimentinvolved a gradualincrease in salinityfrom 4 ppm to 60 ppm withfresh
water as a control. The fingerlingwerefedabalanceddiet of 30% crudeproteinthree times a
day. pH, salinity, mortality and temperatureweremonitoreddaily. Nutrients (nitrite,
ammonia, phosphate),weight and heightweremeasured once a week. However, the
resultsobtained show that thefingerlingcanwithstandsalinitylessthan 35 ppm,
withbettergrowth performance and a high survival rate and whenitexceeds 35 ppm,
tolerance varies betweenfrydepending on the weight, physiological states, as well as
otherfactorsrelated to the quality of farmed water.
Introduction
Le Tilapia regroupe en fait soixante-dix espèces (Gilles Blanchets). Parmi les espèces
de Tilapias introduites dans Algérie on trouve le Tilapia rouge (Oreochromis sp).
Etant donné les facteurs d’adaptabilité de ce poisson et la facilité qu’il présente, ainsi
La demande croissante en produits aquacole et la distinction de l’Algérie parmi les pays
Méditerranéens en faible production aquacole. Bien que le ratio alimentaire est
5,4 Kg/Hab/an , cela reste bien en dessous de la moyenne mondiale qui a été estimé en
2012 à 19,2 Kg/Hab/an (FAO 2014) ; l’Algérie opte pour le développement de l’élevage
du Tilapia rouge afin d’encourager l’aquaculture algérienne et prévoir un développement
durable. D’une part, pour exploiter et valoriser l’énorme ressource en eau douce et
saumâtre et d’autre part pour la diversification des espèces d’élevage à haute valeur
marchande. Dergal N, 2015.
Vu que chaque milieu et chaque site offre des caractéristiques propres, ceci rend
important de traiter les problèmes liés à la méconnaissance des caractéristiques biologiques
précises de chaque espèce, voir même de chaque souche en relation avec son biotope. La
notion de tolérance aux fluctuations des facteurs environnementaux (température, oxygène,
salinité…), ne présente d’intérêt pratique que si elle est associée à la connaissance des
limites tolérables en élevage. Il parait donc évident que la maîtrise de l’élevage dans des
conditions variées et parfois extrêmes, exige un approfondissement des connaissances de
base de l’effet de ces facteurs sur la croissance et la survie des poissons (AZAZA et
KRAΪEM , 2007).
1
Introduction
Notre travail s’inscrit dans le cadre des travaux de recherche entrepris par le Centre
National de Recherche et de Développement de la pêche et l’Aquaculture (CNRDPA). Ces
recherches, visent à renforcer les techniques d’élevage des espèces potentielles pour
l’aquaculture saharienne.
Notre étude a pour objectif de déterminer le seuil de survie de cette espèce ainsi que
l’effet de la salinité sur sa capacité de se croitre dans des conditions contrôlées, en
améliorant la qualité de la chair de tilapia rouge (Oreochromis sp) afin de fournir au
consommateur un produit différent avec un bon goût.
2
Chapitre I. Partie Bibliographie
Le Tilapia rouge (Oreochromis sp) est une espèce hybride de l’eau douce, ils sont des
mutants génétiques choisis parmi les espèces de Tilapia du genre Oreochromis, Le premier
hybride de Tilapia rouge a été produit à Taïwan à la fin des années 1960. Il s'agissait d'un
croisement entre (Oreochromis mossambicus), une femelle orange rougeâtre mutante, et
(Oreochromis niloticus) mâle, appelé Tilapia rouge taïwanais (Galman et Avtalion, 1983).
I.1. Systématique :
Oreochromis sp, appelée communément le Tilapia rouge, présente la Position
systématique suivante :
Règne : Animalia.
Embranchement : Chordata.
Sous embranchement : Vertebrata
Super –classe : Osteichthyes
Classe : Actinopterygii.
Sous-classe : Neopterygii.
Super-ordre : Acanthopterygii
Ordre : Perciformes.
Sous-ordre : Labroidei
Famille : Cichlidae.
Genre : Oreochromis.
Espèce : Oreochromis Sp
3
Chapitre I. Partie Bibliographie
Dans Algérie : Algérie se distingue parmi les pays méditerranéens par sa très faible
production en produits de la pêche, bien que le ratio alimentaire soit 5,4 KG/ha/an
en 2010, cela reste bien en dessous de la moyenne mondiale qui a été estimé en
2012 à 19,2 KG/ha/an (FAO, 2012).
4
Chapitre I. Partie Bibliographie
Ces alevins sont repartis sur le sept pole aquacole en Algérie (Nord-est, Hauts-
plateaux de l’est, centre, hauts-plateaux de centre, Nord-ouest, sud-est, sud-ouest).
Cette approche est corroborée par les recommandations de la FAO qui demande aux
pays membre une production de plus de 50℅ de poisson à partir d’élevage pour remédier à
la raréfaction des ressources halieutiques (Dergal N, 2015).
Les études de terrain et de laboratoire ont montré que Tilapia rouge (oroechromis sp)
est une espèce euryèce et eurytope adaptée à de larges variations des facteurs écologiques
du milieu aquatique et elle résiste à des milieux extrêmement variés (Watanabe et al.,
1997).
I.3.1. Température
Oreochromis sp est une espèce thermophile, se rencontre en milieu naturel entre 13,5
et 33 °C mais l'intervalle de tolérance thermique observé en laboratoire est plus large : 7 à
41 °C pendant plusieurs heures (Balarin & Hatton, 1979 in Ait Hamouda, 2005).
La température optimale pour la croissance, alimentation, reproduction des alevins
d’Oreochromis sp est 28 C°.
El Gamal en 1987 a constaté que la tolérance au froid des hybrides de Tilapia rouge
dans l'eau douce n'était pas significativement différente de celle de leurs ancêtres. La
température de l'eau à laquelle sont morts 50% d’Oreochromis sp et un hybride de Tilapia
rouge est de 8,2 C° et 8,90 C° respectivement (exposés pendant 10 jours).
5
Chapitre I. Partie Bibliographie
I.3.2. Salinité
Bien que les Tilapias soient des poissons d’eau douce, plusieurs espèces sont
euryhalines, la tolérance des juvéniles et des adultes a été discuté par plusieurs auteurs
(Hadjadji N, Toumi M, 2003).
D’après Robert en 2003, les juvéniles de Tilapia rouge exposé à des salinités de 0 à 10
g/l présentent une survie supérieure à 97℅, pourcentage de la survie des juvéniles, qui sont
exposés à salinité de 35g/L varie plus ou moins à 34℅ de l’ensemble de la population
exposée.
L'oxygène qui représente environ 35% des gaz dissous dans l´eau se révèle
indispensable à toutes formes de vie en général.
Le taux d’oxygène dissous optimal pour l’Oreochromis sp est de 5mg/l (Mélard, 2007).
Le Tilapia, plus que n´importe autre poisson, peut résister à des faibles taux d´oxygène
dissous, de hauts taux d´azote. Cette espèce tolère à la fois de nets déficits et des
sursaturations mais sur de courtes périodes à des concentrations aussi faibles que 0,1 ppm
d’oxygène dissous.
I.3.4. pH
Cette espèce se rencontre dans des eaux qui présentent une grande variation avec des
valeurs de pH de 5 à 11 ce qui fait que sa tolérance au pH est très grande.
La concentration des déchets azotés excrétés par les branchies et l’urine est en fonction
de la température, la taille de l’individu, la concentration de l’ammoniaque dans le milieu
et la qualité de l’aliment, elle doit être maintenue inférieure au seuil critique, pour tilapia
6
Chapitre I. Partie Bibliographie
rouge (Oreochromis sp), elle ne doit pas dépasser 5mg/L pour les nitrites , 500mg/L pour
les nitrates, 200 mg/L pour les matières en suspension (Malcom et al., 2000) et 0,1 mg/L
pour l’ammoniaque totale (Suresh, 2003) .
I.3.6.1. Morphologie
Toutes les espèces qui appartiennent à ce genre oreochromis ( smith, 1840) sont
caractérisées par un corps ovale, assez haut et comprimé et une incubation buccale et une
garde uni parentale maternelle ( Trewavas, 1980, 1981et 1983).
Cette espèce présente un os operculaire non épineux, une ligne latérale supérieure
renferme 21 à 24 écailles, une ligne latérale inférieure de 14 à 18 cm (Melard, 1986).
Une nageoire dorsale formée d’une seule pièce qui comprend une partie épineuse
présentant 17 ou 18 épines et une partie molle avec 12 à 14 rayons souples, une nageoire
caudale tronquée , une nageoire anale formée de 3 rayons épineux et des nageoires
pelviennes portant un rayon dur suivi de 5 rayons mous, de couleur rouge
(Trewavas,1983).
7
Chapitre I. Partie Bibliographie
I.3.6.2. Anatomie
I.3.6.2.1. Squelette
Le squelette est osseux, la tête comprend les os du crâne qui protègent les centres
nerveux, et les os de la face, essentiellement les mâchoires, qui soutiennent les branchies.
Les os du tronc comprennent la colonne vertébrale et des petits os supports des nageoires,
elles-mêmes constituées de rayons osseux cartilagineux.
I.3.6.2.2. Muscles
On distingue une masse musculaire composée de deux filets dorsaux, épais, et deux
flancs moins épais, en étroite relation avec les arêtes. Cette masse musculaire assure la
propulsion du poisson, d’autres muscles, plus petits, font fonctionner les mâchoires, le
pharynx, les opercules et les nageoires.
8
Chapitre I. Partie Bibliographie
Le Tilapia possède une paire de quatre branchies. Elles sont protégées par une sorte
de couvercle articulé : l’opercule.
L’appareil circulatoire qui irrigue de sang le corps du Tilapia est un circuit fermé
comprenant les artères, des vaisseaux très fins, les capillaires et un cœur qui anime le tout,
situé en arrière des branchies.
L’appareil est essentiellement constitué par les reins, sortes de glandes brunes, très
allongées et ramifiées, tapissant la partie dorsale de cavité viscérale, avec laquelle ils sont
en relation. Les urines sont drainées vers l’orifice urinaire par deux uretères.
I.4. Reproduction
Tilapia rouge fait partie du groupe des tilapias relativement évolués : les incubateurs
buccaux uniparentaux maternels. Lorsque les conditions abiotiques deviennent favorables,
les adultes migrent vers la zone littorale peu profonde et les mâles se rassemblent en arène
de reproduction sur une zone en pente faible à substrat meuble, sablonneux ou argileux où
ils délimitent chacun leur petit territoire et creusent un nid en forme d'assiette creuse (Lowe
mc connel, 1959 ; Perrone et Zaret , 1979).
Les femelles vivent en groupe à l'écart des arènes de reproduction où elles effectuent
de brefs passages. En allant d'un territoire à l'autre, elles sont sollicitées successivement par
les mâles. En cas d'arrêt au-dessus d'un nid et après une parade nuptiale de synchronisation
sexuelle, la femelle dépose un lot d'ovules que le mâle féconde immédiatement et que la
femelle reprend en bouche pour les incuber. Cette opération peut être recommencée avec le
même mâle ou un voisin (RUWET et al, 1976).
Après cette reproduction successive, la femelle quitte l'arène et va incuber ses œufs
9
Chapitre I. Partie Bibliographie
Les jeunes sont d’abord zooplancton phages jusqu'à une taille de 50 mm, puis de 50
à 100 mm ils deviennent omnivores et ils consomment des algues filamenteuses, du
zooplancton, des larves d’insectes et des macrophytes. Au-dessus de 100 mm, la nourriture
principale est formée de macrophytes. Si les plantes sont rares ils conservent un régime à
base d’algues, d’insectes, de zooplancton, de débris végétaux supérieurs.
10
Chapitre I. Partie Bibliographie
Le tilapia est un animale rustique peu sensible aux variations de certains facteurs de
l’environnement et assez résistant aux maladies pisciaires habituelles. (ARRIGNON,1993).
Ses facultés ont toutefois des limites auxquelles il convient de porter attention.
Cette attention doit concerner toute rupture d'équilibre survenant entre :
-Le poisson ;
-Un agent pathogène (virus, bactérie, champignon…).
-L'environnement dans lequel vit le poisson : l'eau.
11
Chapitre I. Partie Bibliographie
De plus, la consommation des aliments engendrera des déchets dont le principal est
l'ammoniaque, nocif (ARRIGNON,1993).
12
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Cette étude a pour objectif de déterminer le seuil de survie de cette espèce ainsi que
l’effet de la salinité sur sa capacité de se nourrir dans des conditions contrôlées, en
améliorant la qualité de la chair de tilapia rouge (Oreochromissp) afin de fournir au
consommateur un produit différent avec un bon goût.
II .2.site d’étude
13
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Division pèche.
Division écosystème aquatique.
Division industrie et transformation des produits de la pèche et de l’aquaculture.
Division aquaculture, où nous avons réalisé notre expérience.
Cette expérience a été réalisée sur des alevins de tilapia rouged’un poids moyen
de 1,29 ± 0,48 g et une longueur totale moyenne de 4,05 ± 0,48 cm.
Les alevins ont été pêchés à l’aide d’une épuisette et sélectionnés d’une manière à
avoir une taille et un poids homogène afin d’éviter le cannibalisme.
14
Chapitre II. Matériel et Méthodes
II.4.Structure d’élevage
Durant l’expérience, nous avons utilisé quatre aquariums d’une capacité de 50L
avec une mise en charge de 40 alevins par aquarium dont un aquarium regroupe le lot
témoins et les autres c’est du répliquât de l’expérience. Chaque aquarium est muni d’un
thermostat afin de conditionner la température et une source d’oxygène (une pompe à air
munie d’un tuyau d’oxygène et d’un diffuseur).
Il faut signaler que les quatre aquariums sont soumis aux mêmes conditions
d’élevage à savoir température, oxygène, lumière, capacité, volume et mise en charge.
Les individus soumis à cette expérience étaient d’une taille plus ou moins homogène et
ils sont acclimatés à une température moyenne adéquate à la croissance. Pour les lots
testes, on ajoute des quantités variables d’eau de mer et d’eau salée afin d’atteindre les
salinités testes (Figure 5) à chaque point testé.
Chaque semaine, pour chaque salinité test, on note le taux de survie des individus ou le
contrôle de mortalité est fait quotidiennement.
15
Chapitre II. Matériel et Méthodes
C₁V₁ = C₂V₂
C ₁ : la concentration initiale.
V₁ : le volume initial.
C₂ : la concentration finale.
V₂ : le volume final.
Avant d’ajuster la salinité, l’eau de mer et l’eau salée ont été filtrées à l’aide d’un tamis
de 100 µm.
16
Chapitre II. Matériel et Méthodes
- Taux de survie :Ts (%)= (nf/ni)*100 ; avec nf = nombre final des individus et ni=
nombre initial des individus.
- Taux de croissance spécifique : Gp (%/j)=100*[ln(Pmf)-ln(Pmi)]/t ; avec Pmf=
poids moyen final, Pmi= poids moyen initial et t= durée de l’élevage.
- Coefficient de variation du poids final : Cv (%)=100*(écart-type/poids moyen).
II.7.Alimentation
Les individus ont été nourris pendant toute l’expérience, à l’aide d’un aliment
commercial de 1mm de diamètre contenant :
- 250mg/kg de vitamine C.
17
Chapitre II. Matériel et Méthodes
La ration journalière peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille du
poisson, ses besoins en protéines et sa capacité de digestion, la qualité de l’aliment, les
conditions physico-chimiques du milieu (T°, O2, lumière,…..).(Jancy et Ross,1982).
TN : taux de nourrissage.
Tous les 07 jours, cette ration a été réajustée après une pêche de contrôle au cours de
laquelle le poids moyen, la longueur et le nombre d’individus contenus dans chaque
aquarium ont été déterminés (FAO 1989).
18
Chapitre II. Matériel et Méthodes
La température, la salinité et le Ph ont été mesurés 03 fois par jour chaque jour par
semaine à l’aide d’une sonde de température du multi paramètre, un salinomètre stylo
et un pH mètre.
A B
19
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Les analyses des sels nutritifs (les nitrites, l’azote ammoniacal et le phosphore) de
l’eau sont réalisées chaque semaine au laboratoire de recherche au CNRDPA par la
méthode spectrale. Le protocole des dosages est celui d’Aminot et Chaussepied (1983).
20
Chapitre II. Matériel et Méthodes
La bouteille du mélange fermée doit être placée à l’abri de la lumière pendant une nuit.
On mesure l’absorbance à 630 nm.
La mesure des taux d’ammoniaque (NH4), des nitrites (No2) et du phosphore (Po3-) est
faite par un spectrophotomètre de type : 6405 UV/Vis. Marque : Jenway.
21
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Figure 11.Spectrophotomètre.
Nous avons effectué l’étude des paramètres bactériologique de l’eau d’élevage dans les cas
de mortalités par la méthode du nombre le plus probable (NPP, série de trois tubes) pour la
recherche des germes de contamination (coliforme totaux, les coliformes thermotolérants,
streptocoque fécaux, Escherichia coli). Le dénombrement direct sur gélose été réalisé pour
la recherche de germes pathogène (Salmonelle).
Mode d’emploi
La numération des coliformes totaux et des coliformes fécaux a été réalisée par la
méthode ISO 9308-2 de détermination du nombre le plus probable (NPP) par inoculation
de tubes en milieux liquides. Dans la première phase d’inoculation, neuf tubes remplis (9
ml) avec le milieu bouillon lactose pourpre de bromocrésol (BCPL) à différentes
concentrations ont été utilisés. Trois tubes (1ᵉᴿ série) étaient à double concentration et six
tubes à simple concentration. 10 ml, 1 ml, 0,1 ml de la solution mère ont été additionnés,
respectivement, aux trois tubes à double concentration, aux trois tubes à simple
concentration, de la 2ᵉᵐᵉ série et aux trois tubes à simple concentration restante.
22
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Les tubes ont été ensuite homogénéisés, le gaz a été chassé dans les cloches de
Durham et par la suite ils ont été incubés 37 C° du 24 h à 48h (ISO 9308-2).
Figure 12. Le milieu BCPL double concentration avec 10ml de solution mère.
Lecture
Ces deux caractères étant témoins de la fermentation de lactose dans les conditions
opératoires décrites. La lecture finale se fait selon la prescription de la table de Mac grady.
23
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Test de confirmation
La numération des coliformes fécaux (désigne aussi les coliformes thermotolérants) est
une étape subséquente à la précédente (repiquage sur milieu de confirmation). A partir des
tubes positifs du test précèdent, 1ml a été prélevé, ensemencé dans 9ml de milieu Schubert
stérile et incubé 24 heures à 44 C°.
lecture
Un anneau rouge en surface du tube qui témoigne de la production d’indol dans le milieu
après ajout de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs. Le tube de MacGradey a été utilisé pour
le dénombrement des troubles formant colonies ou TFC.
Test de présomption
Ilsont été dénombrés selon la méthode ISO 7899-1. Dans un premier test présomptif, 1ml
de la suspension mère et des dilutions décimales ont été ensemencé dans 9ml du milieu de
Roth (tubes contenant de l’azoture de sodium (NAN3) qui inhibe la plupart des
microorganismes) et incubés à 37 C° pendant 24heures à 48 heures.
24
Chapitre II. Matériel et Méthodes
lecture
Test de confirmation
Les tubes positifs sont repiqués sur le milieu EVA LITSKY et incuber à 37C° pendant 24
heures.
lecture
Les tubes Sont considères comme positifs les tubes présentant un trouble bactérien avec
parfois formation de culot violet. Les résultats ont été exprimés par le NPP dans 100ml
selon la table de Mac-Grady.
Salmonelle a été investiguée selon la norme ISO 6579. A partir d’une goutte du milieu
d’enrichissement un isolement sur gélose SS(Salmonelle-shigelle) a été réalisé.
25
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Apres 48h d’incubation à 37 °C. Les colonies de salmonella se présentent le plus souvent
en gris bleu à centre noir.
- Suivi d’élevage.
- Analyse physico-chimique.
- Analyse bactériologique.
- Contrôle de la croissance
Et la survie des alevins.
26
Chapitre II. Matériel et Méthodes
Les valeurs moyennes des poids et des mesures sont présentées par des graphes
pour visualiser les différences entre les individus. Le plus souvent ce type de graphique est
réalisé par Excel.
II.8.3.3. Analyse multi variable PAST vers 1,95 (Hammer et al., 2001)
Dans le cas de variables quantitatives, les relations multi variées sont étudiées à
l’aide d’une analyse en composantes principales (A.C.P), l’exploitation des résultats a fait
appel une analyse multi variée (A.C.P).
27
Résultats et Discussion
Résultats
Nos résultats sont répartis en deux volets : le premier volet présent les caractéristiques du
milieu d’élevage, le second englobe impact de la salinité sur la croissance et la survie des
alevins de tilapia rouge (oreochromis sp).
Pour aquarium3 qui est représentée par la figure (17.C), l’étude comparative entre les
paramètres chimique illustre que le nitrite présente une concentration importante pendant la
période qui s’étale de 26 février à 12 mars 2018 avec une salinité de 15 ppm, 20 ppm, 25 ppm
par rapport les autres taux de salinité (figure 17.C). Pour la concentration d’ammoniac nous
avons remarqués que il présente toujours une concentration importante en 26 Mars, 15 Avril
avec une salinité de 35ppm ,45 ppm.
28
Résultats et Discussion
Cependant la concentration en nitrite est plus élevée en 26 février et 12 mars avec une salinité
de 15 ppm, 25 ppm par apport les autres taux de salinité. (Figure 17. D). passant maintenant à
la concentration de phosphate pour les 4 aquariums qui reste minime durant tout la période
d’expérience.
Toutefois, il faut signaler que les concentrations en nitrite pour les 4 aquariums sont
relativement importantes et elles sont en dessus de la limite de détection de pollution
recommandées pour l’aquaculture (Gominan, 1999), avec une valeur maximale de 57 ,87mg/l
pour le premier aquarium, de 18 .02 mg/L pour le deuxième aquarium, de 69.37 mg/L pour le
troisième aquarium etde 84,21 mg/L pour le quatrième aquarium.
29
Résultats et Discussion
B
A
Phosphate
Phosphate
C
50 50 50
50
4 4
ppm ppm
40 40
ppm ppm
20 ppm 35 ppm
20
15 ppm 30 60 ppm ppm 30
25 ppm 25 ppm 15 ppm
10 ppm ppm
50 ppm 10 ppm ppm
5 45
50 ppm 5
0 ppm
0
Nitrite Ammoniac
Nitrite Ammoniac
Figure 17. Étude comparée des analyses des sels nutritifs (Nitrite, ammoniac, phosphate) de la qualité de l’eau d’élevage pour les 4 aquariums.
A : aquarium 1 ; B : aquarium 2 ; C : aquarium 3 ; D : aquarium
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Résultats et Discussion
Aquarium 1
L’analyse en composantes principales (ACP) a été adoptée afin de définir les tendances de
la qualité physique de l’eau d’élevage.
L’analyse multivariée est acceptable de faite que les deux axes présentent un pourcentage
de contribution près de 99% (figure18.A).
Aquarium 2
Pour mettre en valeur l'effet préalable des paramètres physiques (température, salinité,
mortalité et pH), l'analyse statistique réalisée à base d'une ACP (figure 18), montre qu’il
existe une forte corrélation entre les différents paramètres physiques (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage.
Aquarium 3
31
Résultats et Discussion
Aquarium4
L’analyse en composante principale de l’ACP est satisfaisante du moment où les deux axes de
projection de données dépassent largement les 95% en terme de pourcentage de contribution
(Figure 19. D).
La projection des données relatives sur l’axe 1(11,78%) et l’axe 2 (84,41%) permet de
constater qu’il existe une corrélation importante entre la mortalité et les autres paramètres
(pH, salinité, température), (figure 19.C, zone2).
32
Résultats et Discussion
Figure18. Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.
fffffffFigure18. (b) : Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.
A : aquarium 2. A : aquarium
Figure19. (a, b) : Projection des paramètres physiques 1 ; (salinité,
journalière B : aquarium 2. S(ppm)=
mortalité, salinité.
ph, temjjjpérature) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.C pm)= salinité.
Fir les deux axes de l’ACP.C
33
Résultats et Discussion
Tm(° ) )
C
c
2,4
D
05/0 1 1,6
1,6 11/0 2 25/03 T(°c)
3
S (ppm 18/03
25/0 2 ) 0,8
12/0307/03 2
Axe 2= 2,2254 12/0 2 06/0 20/03/
1 0,8
3 07/0 2 05/0 Axe2=84.41 21/03 13/0311/03 26/02
18/0 p 28/02
03/0 01/0 313/0 3 19/02 21/02/
228/0 25/02
10/0
4 26/034 3 26/0
2 h
29/0 / 2 13/02 2
4 3 19/0 21/ - 12 - 10 -8 -6 -4 -2 06/02
3 15/0 0 12/02
16/0 4 02/0 28/0 2 13/0 /18/02
1 -1 -1 -9 -6 -43 09/0 08/019/0
4 3 2 3 6 -0,8 07/02
-
320/0 05/02
8 s ppm) 5 2 4 4 3
12/0 3
( 2 11/02
27/0
- 0,8
07/0 4 mortalité -1 ph
3
2
3 s
-1,6 -2,4
21/0
3 -3,2
-2,4
25/0 19/03/2018
3 -4
-3
,2
11/0
mortalités -4,8
-4 2
Axe1=11.786
axe 1 =97.21
Figure19. Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de
l’ACP.C : aquarium 3 ; D : aquarium 4. S(ppm)= salinité.
34
Résultats et Discussion
III.2.1. Valorisation de l’effet des paramètres physique de l’eau d’élevage sur les alevins
de tilapia rouge :
La figure (20.A) montre que la qualité de l’eau d’élevage présente une différence
significative (test de Kriskal-walis p= 3,026×10-12AVEC mortalité) entre les différents
paramètres physiques de l’eau.
On signale une différence significative entre ces différents paramètres ( test Kruskul-
wallis p=1,407×10-12) entre la température et le pH, ( test Kruskul-wallis p=(5,766×10-07)
entre le pH et la salinité, ( test Kruskul-wallis p=2,157×10-12) entre la salinité et la mortalité
au niveau de l’aquarium 3( figure. 20.C).
35
Résultats et Discussion
.
A B P= 7, 478E - 35
-6
Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10
-6
Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10
27 64
24 -
56 Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10-6
21
48
18
40
15 Y
12 32
9 24
6 16
3 8
Y 0 mor
T(°c) ph 0
S(ppm) talit T (°c) Ph S(ppm ) mortali té
é
P=3,076E-22
D P=7,098E-12
C
Test krushal-wallis p= 2,15EΧ10-07
36
Résultats et Discussion
Nous avons effectué l’étude des paramètres bactériologique de l’eau d’élevage dans le cas
d’ une grande mortalité, comme c’est passé en 19 mars 2018 où nous avons signalé une perte
de 27 alevins, au niveau d’aquarium 4.
Salmonelle Absence
Les résultats obtenus démontrent que l’eau d’élevage au niveau de cette aquarium est de bon
qualité.
37
Résultats et Discussion
Par contre le teste des coliformes totaux et E. coli montrent leur absence dans l’eau d’élevage
(0 UFC / ml ) de Escherichia coli (0 UFC /ml ) (tests de confirmation se sont révélés
négatifs).
Concernant les salmonelles nous avons signalé aussi un absence totale au niveau l’aquarium 4
L’analyse multi variée est acceptable de faite que les deux axes présentent un pourcentage
de contribution près de 97% (Fig.21.A).
La projection des données relatives de la variation du poids moyen sur l’axe 1 (94,9%)
et l’axe 2 (3,631%) permet de constater que la croissance des alevins en mois de février est
reparti en trois groupes, le plus faible taux est représenté dans la zone 3(Figure.21.A) de
l’ordre[ 0,75g±1,65g], alors que la zone 2( Figure.21.A) montre une croissance moyenne de
[1,7g±2,6 g], et le plus forte taux de croissance de [2,7 g±3,82 g], zone 2( Figure.21.A).
Pour tester l’évolution de poids moyen en Mars, on a établi une projection sur l’axe 1
(73,81%) et sur l’axe 2(15,90%), à travers laquelle on peut modéliser la répartition de taux de
croissance en 4 groupes, la plus forte croissance représentée dans la zone 3(Figure.21.B) est
de 4,27 g, suivie par le poids moyen des individus de la zone 1, qui est de l’ordre
[2,82g±3,3g].
38
Résultats et Discussion
Concernant le mois d’avril, les alevins atteint le plus grand taux de croissance durant
l’élevage, d’après la projection sur l’axe 1 (61,21%) et sur l’axe 2(36,27%). nous observons
que le poids moyen des alevins est divisé en trois groupe, le plus élevée est représentée dans
la zone 2 (figure 21. C) avec un ordre de [5.27g ±8.17g], le 2ème groupe (zone 3) où se trouve
plus de 20 alevins, leurs poids moyen est de [2.8g ±8.5,23 g]. La zone 1 (figure 21. C)
représente le groupe, qui expose le plus faible poids moyen durant le mois d’avril avec un
ordre de [1.3g ±2.8 g].
39
Résultats et Discussion
3 1
Figure 21 . Projection des variations de poids moyen des alevins de tilapia rouge pendant 3 mois
(A : février, B : Mars, C :Avril).
40
Résultats et Discussion
L’analyse en composantes principales (ACP) a été adoptée afin de déterminer les variations
de tailles des alevins de tilapia rouge durant notre expérience.
L’analyse multi variée est acceptable de faite que les deux axes présentent un
pourcentage de contribution près de 95% (Figure.22.A).
Dans le cas de mois de février, la projection des données relatives de la variation de taille
moyenne sur l’axe 1 (90,312%) et l’axe 2 (5 ,8354%) permet de constater que la croissance
des alevins en mois de février est repartie en deux groupes. La zone 1(Fig.22.A) montre un
taux moyen de croissance des alevinsde l’ordre de [3 ,74 cm±4,35cm] et la plus forte
croissance représentée dans la zone 2 (Figure.22.A) avec une variation de 4,35 cm à5 ,42 cm.
La projection des tailles moyenne sur l’axe 1 (68,119%) et axe 2 (25,804%) (Figure .22.B)
permet de montre que la croissance de la taille moyenne des alevins dans le mois de mars est
partagé en trois groupes, la plus forte croissance représentée dans la zone 3(Figure.22.B) de
5,05cm à 5,7 cm (figure .22.B), suivie par la taille moyen des alevins de la zone 2, qui est de
l’ordre de [4,82 cm ±5,05 cm].
41
Résultats et Discussion
A
3,2
A1 B A1
2,4 1 1,5 A37
A2 A38
A36
A39
Axe 2 =5.8354 1,6 2 A40
A3 1 3
1 A10 A16 lt_1(cm lt_4(cm)
A4 A5
0,8 A15
13
A2 12 A14
A11 17 A30 A7 0,5
A8 A9 A1918A21A20A29 A32 lt_4(cm A6
22
24 A31
A33 Axe2= 25.804 A16 89 A12
A23
25
2628
27 3435
36
1
lt_2(cm A15A13 1011
3
- -2,5 -2 -1,5 1
- -0,5 0,5lt_3(cm 1,5
37 A39 A17 14
A3
-0,8 A38 A40 -3 -2,4 -1,8 -1,2 -0,6 A19 18
2021 0,6lt_1(cm1,2) 1,8 2,4
24A22
A26 -0,5
A4 -1,6 A28A27 A25
23 lt_3(cm )
A29 A30
A7
-2,4 -1
A5 lt_2(cm)
-1,5
2
A6 -3,2
A31 A33
A32
-4 -2 A34
-2,5 A35
Axe 1= 0.312
-3
Axe 1 = 68.119
42
Résultats et Discussion
La CAH (Figure 23) montre que la croissance moyenne des alevins est divisée en deux
groupes fonctionnels.
Le premier groupe a un taux de croissance très important dans une courte période qui
s’étale de 25 Mars à 15 avril, comparé au la croissance moyenne de deuxième groupe qui
a pris plus de temps pour croitre (de 04 février à 18 Mars).
Similarity
-5,4
-4,8
-4,2
-3,6
-2,4
-1,8
-1,2
-0,6
-6
-3
0
0
25/03/2018
1,2
01/04/2018
2,4
08/04/2018
3,6
15/04/2018
4,8
18/03/2018
6
25/02/2018
04/03/2018
7,2
11/03/2018
8,4
11/02/2018
9,6
18/02/2018
10,8
04/02/2018
12
Pour tester l'effet de la salinité augmentée sur la croissance des alevins de tilapia rouge durant
l’expérience, nous avons tout d'abord testé la différence de l’évolution de poids moyen entre
le témoin (aquarium 01) et les autres aquariums avec le test écart réduit.
43
Résultats et Discussion
Le résultat de la comparaison entre évolution de poids moyen durant mois de Février entre le
témoin et les autres, nous révèlent que qu’il n’existe aucun différence significative car l’écart
réduit au risque 5 %est inférieur à le seuil 1.96, ce qui signifie que le poids moyenne n’ont été
influencé pas par le taux de salinité.
En ce qui concerne l’étude de la croissance dans le mois de mars ,nous avons signalé que il
existe une différence significative importante entre le témoin et l’aquarium 04 (3.37 ˃ 1.96),
alors que le poids moyen de ces alevins sont affecté par la salinité ce qu’est provoqué la mort
de 27 alevins à la fin de Mars .par contre la différence est non significative en l’aquarium 2 et
3 (Tableau III).
effective 40 35 40 35
poids moyen 3,52 2,79 3,52 2,90
variance 2,25 1,37 2,25 1,03
écart réduit 2,34 2,10
Le poids moyen des alevins durant mois d’Avril ont été influencée par les taux de salinité,
qu’est démontré cependant par la différence significative, qu’est existé à la fin de l’expérience
entre le poids des alevins témoin et les autres alevins (Tableau VI ).
44
Résultats et Discussion
Les résultats de suivi de croissance moyenne des alevins qui s’étale sur environ 90 jours, sont
reportés sur la figure 24
5 pm ( g)
4,5
3,5
2,5
1,5
0,5
0
4 10 15 20 25 30 35 40 45 50 60
Titre de l'axe
salinité( ppm)
Pm1 Pm2 Pm3 Pm4
Figure 24. Courbe de croissance moyenne des alevins de tilapia rouge en fonction du salinité
Pm1 : aquarium 1, pm2 : aquarium 2, Pm3 : aquarium 3, Pm4 : aquarium 4
45
Résultats et Discussion
Salinité(ppm) Tm % Ts % Tm % Ts % Tm % TS %
4 15 85 1 99 10 90
10 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
15 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
20 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
25 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
30 22,5 77.5 15 85 12,5 88
35 22,5 77.5 15 85 92,5 7 ?5
40 35 65 15 85 100 0
45 35 65 15 85
50 35 65 100 0
60 100 0
Discussions
1 Paramètres physico-chimique l’eau d’levage
Température
Durant l’expérience, les intervalles de température observés sont de 19 à26 0C. Balarin et
Hatton (1979) ont montré que cette espèce tolère bien aux températures comprises entre
13,5°C et 33°C. Cependant en laboratoire, sa tolérance thermique est plus large, elle est de 7 à
41 °C.
pH
Les variations du pH dans tous les aquariums (7,17 à 8,67) se situent bien dans les limites
optimales pour la croissance du tilapia. En effet, une bonne croissance du tilapia est obtenue à
un pH compris entre 7 et 9. Pouomogne (1998), Kestemont et al.,(1989) ont rapportéque
tilapia nilotica peut vivre dans les eaux à pH compris entre 5 et 11.
Aussi, les valeurs non adéquates de pH peuvent influencer l'état physiologique des
poissons, et donc leur croissance. De plus, elles peuvent conduire à la mort du poisson,
particulièrement durant les stades de développement les plus précoces (Malcolm et al., 2000).
46
Résultats et Discussion
L’azote est un composé essentiel dans les structures vivantes, selon le degré
d’oxydation, il existe sous trois formes dans l’eau : nitrites (NO2-) ammonium (NH4+) et
nitrates (NO3-). Ce dernier et en raison de leur nature toxique, il doit être bien contrôlé
tout au long la période d'élevage. Ainsi, afin de suivre la qualité de l’eau d’élevage.
Ammoniaque
L’ammoniaque est un produit d’excrétion des poissons téléostéens dont tilapia rouge, et
à certaine valeur, il est nocif pour les poissons (Arrigon 2000).
Les résultats des analyses montrent que les valeurs obtenues au niveau d’aquarium 1
(témoin) sont supérieure au seuil critique de survie d’Oreochromis SP, qui est doit être
inférieure à 0,1mg/L (Suresh, 2003)durant la période d’expérience. Augmentation dans la
concentration d’ammoniaque est signifié par le stress des alevins en raison du salinité et des
manipulations exercées chaque semaine lors de la mesure de poids et la taille (conte f, 2004 )
et à cause d’utilisation de l’anesthésie.
Toute fois, il faut signaler que des individus ont été exposés à des valeurs de CL 50 en
ammoniaque moyenne à 7,40± 0,01 mg/l pendant 48 heures.
La survie des alevins du tilapia rouge peut être expliquée d’une part par le renouvellement
de l’eau d’élevage à 90% du volume total en diminuant le temps d’exposition à
l’ammoniaque. Mc cartyR a démontré en 2010 que les réponses comportementales à un stress
peuvent être de nature adaptative quand elles permettent de diminuer le temps d’exposition au
stress, qui constitue la première phase de syndrome d’adaptation générale au stress. D’autre
part par l’aptitude des poissons à résister quand ils ont mis dans ses milieux favorable de
toléré un taux élevée d’ammoniac par la formation de glutamine est une stratégie importante
de désintoxication de l’ammoniac dans leur cerveau (Randall D, 2002).
47
Résultats et Discussion
énergétique de la dégradation des protéines de leur alimentation .Les alevins du tilapia rouge
lors de l’adaptation à la salinité dépense une grande quantité énergétique pour retenir les ions
hors de leur corps respectivement par osmorégulation qui a conduit à excréter l’ammoniaque
avec une forte concentration (Kusuk S et al., 2013). Selon Alam et Frankel (2006), l’addition
de sel à l’eau d’élevage est nécessaire pour réduire le stress causé par la présence
d’ammoniaque. Cette situation expliquait le meilleur taux de survie observé dans ce travail.
On signale qu’en 26 mars au niveau d’aquarium 3, 90% de notre alevins sont perdus
lorsqu’ils sont exposés à concentration d’ammoniaque qu’égale 84,21mg / L.
Nitrite
Le nitrite est un intermédiaire dans l’oxydation de l’ammonium en nitrate, un taux élevée
de nitrite provoque la transformation de hémoglobine en méthémoglobine qui ne transporte
pas l’oxygène par le sang, il peut donc provoquer une anoxie chez les poissons (e.g. Lewis
and Morris, 1986 ; Jensen, 2003)
Durant l’expérience, la concentration de nitrite dans les aquariums dépasse le seuil de
5mg/L(Malcom et al, 2000).L’adaptation à la salinité chez le tilapia rouge repose sur des
mécanismes d’osmorégulation en générant une activité métabolique importante, cela conduit à
la sécrétion d’ammoniaque, transformé ensuite à l’aide des bactérie Nitrosomonas en nitrite
(Ahmadi N et al., 2015). Cette situation expliquait les fortes concentrations en nitrite dans
l’eau d’élevage.
La survie de notre alevins dans les 4 aquariums est signifié probablement parla
capacité de détoxification chez certain poisson, le globule rouge du poisson contiennent des
méthémoglobines réductase reconvertissant la méthémoglobine en l’hémoglobine (Kroupova
H et al., 2005) . Le remède à ce fléau consiste à renouveler l’eau très fréquemment. Cela se
produit régulièrement et restaure la normale proportion d’hémoglobine dans les 24 à 72
heures si le poisson est transféré dans dépourvu de nitrite ( Huey et al., 1980 ; Knudsen et
jensen,1997).
Aussi, le sel empêche la méthémoglobine de s’accumuler, il permet de réduire l’influence
du nitrite pour dépouiller l’oxygène des cellules sanguines (Alam et Frankel ,2006) ce qui
expliquait aussi la survie des alevins dans les aquariums 2,3,4.
48
Résultats et Discussion
Phosphate
Dans l’aquarium 1 on a enregistré un taux de croissance journalier de 0,0415 g/l qui a été
relativement faible comparé à ce observé par Zouakh D et al (2016) (0,31 g/j) dans les mêmes
conditions d’élevage, en utilisant la même souche de tilapia du centre national de recherche et
de développement de la pèche et de l’aquaculture(CNRDPA) ou nous avons réalisé notre
travail.
Cette faible croissance est au préalable due à : l'hétérogénéité du poids moyenne (1,3 g -
8,17g) et taille moyenne (3,13 cm–7,36 cm) entre les alevins à la fin de l’expérience (Azaza et
al, 2013).Les altérations provoquées lors du comptage manuel des alevins (kone M, 2015), la
densité élevée des alevins mis dans aquarium et la qualité et l'état physiologique des alevins,
jouent un rôle négatif sur la croissance des alevins de tilapia rouge. D’autre part les TCS
enregistrés ici sont satisfaisant puisqu'ils appartiennent à la plage des données rapportées par
(Jauncey, 1982) (taux de croissance spécifique supérieur à 3 %/j)
En ce qui concerne l’étude de la survie, on signale qu’à la fin du cycle de l’élevage, le taux de
survie est excellent, il est de l’ordre de 100 % au niveau de l’aquarium 1. Nos résultats sont
comparable à ceux obtenus (en dessus 99%) par Serigne M et al ., (2015) . Ce taux élevé
montre que les besoins sanitaires et le taux de protéine (30%) nécessaire pour les alevins ont
été respectés dans la composition des aliments.
49
Résultats et Discussion
L’étude comparative entre la croissance des alevins témoins, et les alevins élevés en eau salés
(aquarium 2,3, 4) a permis d’identifier le degré de tolérance à la salinité où on trouve une
meilleure performance entre 4 ppm et 35 ppm. .Des résultats similaires ont également été
rapportés dans tilapia rouge mono sexe de Floride (Watanabe et al., 1988, Boeuf et Payan
,2001 ; Vonck et al., 1998).Sparks et al., (2003) ont montré que l’eau de mer accéléré la
croissance du tilapia.
Ces résultats soutiennent la commune hypothèse que la croissance des téléostéens euryhaline
est augmentée à salinités proches de l'isosmose puisque les coûts d'osmorégulation sont
minimes dans ces conditions (Febry et Lutz ,1987).
Lorsque la salinité dépasse 35 ppm, on remarque que plus la salinité est importante,
plus que le taux de croissance diminue ; cela a été confirmé dans les travaux de Payne en
1988. Febry et Lutz (1987) et Watanabe et a.,l (1988b) ont signalé l’existence de certains
facteurs non-osmorégulateurs tels que l’agression qui pourraient également influencer sur les
performances de croissance du tilapia cultivé dans l’eau salée en représentant le tiers et
parfois la moitié du taux de métabolique actif chez les téléostéens pendant une compétition
intense (Brett et Groves, 1979).
50
Résultats et Discussion
Le poids moyen des alevins morts est plus faible par rapport aux autres poids moyen au
niveau des aquariums (2,3). Cela a été démontré par plusieurs chercheurs en montrant que la
tolérance au sel chez le tilapia dépend principalement de la taille, du poids et à des facteurs
environnementaux (lemarie et al, 2004 ; Guner et al,2005; Altum et Sarihan ,2008).
Les alevins d’aquarium 2,3 présentent un excellent taux de survie à 50 ppm, comme celui de
leurs ascendants Oreochromis sp, qui peuvent se développer et se reproduire à 49%
(whitefield et Blaber, 1979). Ceci pourrait être dû à plusieurs facteurs d’ordre technique,
biologique, les conditions expérimentales, surtout l’acclimatation qui peuvent influencer la
tolérance à la salinité. L’effet de ce facteur a été montré par Kang (1986) où il a signalé que
chez l’Oreochromis niloticus, une acclimatation progressive et graduelle permet de tolérer
une salinité de 35,10g/l sans aucune mortalité enregistrée, alors que la mortalité est évaluée à
50% pour une salinité de 52,70 g/L.
Dépend aussi du mécanisme de tolérance chez les tilapias, les cellules chlorures de
l'épithélium branchial sont le principal site d'osmorégulation chez le poisson(Foskett et
Scheffey, 1982;Uchida et al., 2000). Les cellules de chlorure deviennent actives avec
l’augmentation de la salinité (Prunet et Bornancin, 1989), permettant au poisson d'excréter les
ions Na+ et Cr du plasma avec une efficacité élevée (Fontaine et Le Bail 2004).
Traditionnellement, les salinités élevées ont toujours été considérées comme un stress pour
les poissons d’eau douce et ne leur sont d’aucun bénéfice. Ceci est en accord avec les résultats
obtenus. En effet aucun poisson n’a survécu à 60 ppm. Ces résultats sont conformes à ceux
rapportés par les travaux de Villegas (1990), Weng et al., (2002), Lemarie et al., (2004) et de
Güner et al., (2005). Cette mortalité massive pourrait s’expliquer par l’incapacité des poissons
à maintenir leur équilibre hydro-minéral. En effet, Güner et al., (2005) ont montré que lorsque
la salinité dépasse 35 ppm, l’activité de l’enzyme Na+-K+/ATPase des cellules à chlorure,
responsables de l’osmorégulation, est très basse par rapport à celle des poissons maintenus en
eau douce et qui régulent normalement.
51
Résultats et Discussion
De même, le nombre de ces cellules à chlorure est plus faible que celui des poissons restés
en eau douce ou, bien adaptés à des salinités comprises entre 5 et 20‰. Une dégénérescence
de ces cellules a été constatée dans des taux de salinité élevée (Perry 1997, Hartl et al.,2000)
ce qui provoque des grands mortalités.
52
Résultats et Discussion
53
Résultats et Discussion
54
Conclusion
Conclusion
Cette étude s'est déroulée entre les mois de Février et d’Avril 2018 au niveau du
Centre Nationale de la Recherche et Développement de la Pèche et l’Aquaculture
CNRDPA.
D’après les résultats obtenus lors de suivi hebdomadaire de croissance des alevins durant
notre étude, qui montre que n’il existe pas une différence significative entre la croissance
des alevins en eau douce et les alevins dans la salinité de 4 ppm à 35 ppm (salinité d’eau de
mer), nous avons constaté que l’optimale salinité pour la croissance et la survie de tilapia
rouge en eau salée est de 35 ppm qui est proche de la salinité de l’eau de mer. Et à partir de
cette salinité, nous remarquons que la croissance et la survie des alevins sont affectées par
le taux de salinité croissante jusqu’à atteindre la dose létale pour tous les alevins qui est de
l’ordre 60 ppm.
Conclusion
Elle conduit actuellement des projets de recherche visant à identifier les gènes de
contrôle de la tolérance des tilapias à l'eau salée basé sur des études comparatives
d'expression des gènes et elle vise de même à isoler les gènes du tilapia contrôlant la
tolérance à l'eau salée , avec comme objectif primordial de développer des souches qui
puissent se développer et évoluer en eau saumâtre. Le tilapia est un poisson tropical
originaire d'Afrique, il est de plus en plus répandu en tant qu'espèce pour l'aquaculture.
Cette espèce est l'une des plus utilisées en aquaculture à travers le monde dans les
décennies à venir. Il sera donc très intéressant pour les producteurs de tilapias d'accéder à
des souches dont l'aptitude pour la production en eau salée ou saumâtre soit du même
niveau que celle que montre le tilapia en eau douce (Fao, 2016).
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Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 1 :
Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 2 :
Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 3:
Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 4:
Aquarium 01 : Aquarium 02 :
Aq
Date T(°c) ph s(ppm) mortalités uari Date T(°c) ph S(ppm) mortalités
05/02/2018 26 8.03 4.2 0 um 05/02/2018 26 8.49 4.2 3
06/02/2018 23.8 8.01 4 0 n 06/02/2018 23.5 8.45 4 0
07/02/2018 20 8.1 4 0 03 :
07/02/2018 19.8 8.25 4 0
Aq
11/02/2018 13.2 8.16 4,2 0 11/02/2018 13.3 8.58 4 1
uari
12/02/2018 21 8.13 5 0 um 12/02/2018 22 8.18 5 0
13/02/2018 21.9 8.38 9 0 n 13/02/2018 21.5 8.12 7 0
18/02/2018 23.4 8.27 10 0 04 : 18/02/2018 17.9 8.13 10 1
19/02/2018 22.7 7.9 15 0 19/02/2018 24.4 8.17 15 0
21/02/2018 22.4 8.15 15 0 21/02/2018 24 8.28 15 0
25/02/2018 24.4 8.2 15 0 25/02/2018 24.8 8.38 15 0
26/02/2018 22.8 8.21 20 0 26/02/2018 20.8 8.2 20 0
28/02/2018 23.6 8.22 20 0 28/02/2018 23.5 8.2 20 0
05/03/2018 24.7 8.25 25 0 05/03/2018 20 8.1 25 0
07/03/2018 24.5 8.36 25 0 07/03/2018 21.6 8.29 25 0
11/03/2018 26 8.4 25 0 11/03/2018 21.6 8.24 25 0
12/03/2018 25 8.24 30 0 12/03/2018 19.2 8.14 30 0
13/03/2018 24.4 8.31 30 0 13/03/2018 19 8.08 30 1
18/03/2018 24 8.47 30 0 18/03/2018 24 8.26 30 0
19/03/2018 23.5 8 40 0 19/03/2018 19.2 7.92 47 27
20/03/2018 23 8.27 35 0 20/03/2018 24 8.25 35 3
21/03/2018 19 7.17 35 0 21/03/2018 22 8.17 35 4
25/03/2018 17 8.22 35 0 25/03/2018 23 7.19 35 0
26/03/2018 24.2 7.99 40 3
27/03/2018 22.1 7.9 40 0
28/03/2018 23.5 7.8 40 0
29/03/2018 24.02 7.65 40 0
01/04/2018 25.02 8.13 40 0
02/04/2018 24 7.99 45 0
03/04/2018 25 8.37 45 0
08/04/2018 23.4 7.99 45 0
09/04/2018 23.7 7.86 50 0
10/04/2018 25 7.58 50 0
15/04/2018 24.2 7.87 50 0
16/04/2018 24.3 8.21 60 7
Annexe
Aquarium 01 (témoin)
Aquarium 02 :
salinité
(ppm) cas de mortalité
4 6
10 1
15 0
20 0
25 0
30 2
35 0
40 5
45 0
50 0
60 26
Aquarium 03 :
salinité
cas de mortalité
(ppm)
4 4
10 1
15 0
20 0
25 0
30 2
35 3
40 0
45 0
50 23
60 7
Annexe
Aquarium 04 :