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36 M.rma

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université SAAD DAHLEB – BLIDA 1


Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de Biologie et Physiologie Cellulaire

Mémoire de Fin d’Etudes

En vue de l’Obtention du diplôme de Master

Filière : Hydrobiologie Marine et Continentale

Option : Ecosystème Aquatique

Thème

Etude de la tolérance à la salinité chez le tilapia rouge (Oreochromissp)

Présenté par :

ABIDI Bouchera

Et

LARBI BEN HOURA Besma

Devant le jury :

Mme KHALDOUN H. MCB U.S.D.B Présidente

Mr BOURIACH M. MAB U.S.D.B Examinateur

Mme CHABET-DISC PHD CNRDPA Promotrice


Mme CHAICHI W. MCB U.S.D.B Co-promotrice

2017-2018
Remerciements

Nous remercions Dieu le tout puissant pour la volonté, la santé et la patience

qu’il nous a accordé pour la realisation de ce travail.

Nous remercions fortement Madame MOKKADEM CHABET-DISCHALABIA

notre encadreur pour nous avoir proposé ce thème, parrainé, guidé, son

encouragement et tellement appris sur le plan scientifique et surtout humaine,

transmis ses idées plaines d’ambition, pour ses conseils, son aide et sa réelle,

disponibilité, ses qualités humaines.

Nous remercions très chaleureusement Madame CHAICHI WISSEM. Maitre de

conférence classe B à l’USDB , notre Co-promotrice pour son Co-encadrement, sa

confiance, sa patience, sa compréhension et sa gentillesse durant la période de la

réalisation de notre mémoire.

Nous remercions vivement Madame KHALDOUNE H, Maitre de conférence

classe B à l’USDB pour avoir accepté la présidence du jury . Qu’il nous soit permis

de lui témoigner notre profond respect pour ses enseignement.

Nous tenons à remarier Monsieur BOURIACHE M. maitre-assistant classe A à

l’USDB , pour avoir accepté de juger ce travail.

Nous tenons à remercier tout personnel de CNRDPA pour leur patience, leurs

conseils pleins de sens et pour le suivi et l’intérêt qu’ils ont portaient à notre

travail surtout Madame EATCHER, Monsieur ABD KADER, Monsieur HALIM,

Monsieur GUANACHI , Melle AMIRA et notre collègue BEN AIAD , BEN SAID.

Nous tenons aussi à remercier tout l’équipe de laboratoire physique -chimique de

CNRDPA, Melle LAMIA et Monsieur SALAH , et l’équipe de laboratoire de

bactériologique.

A la fin nous remercions toute personne ayant contribué de près ou de loin à la

realisation de ce modeste travail.


Dédicace
A MA Mère
Affable, honorable, aimable : Tu m’as donné la vie, la tendresse, et le courage pour
réussir. Tout ce que je peux t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je
porte. En témoignage, je t’offre ce modeste travail pour te remercier pour tes sacrifices et
pour l’affection dont tu m’as toujours entouré.
Puisse dieu, le très haut, tu accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que
jamais je ne tu déçoives.
A la mémoire de mon père
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que
j’ai toujours eu pour vous.
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien
être.
A mes adorables sœurs
Karima, yousra, Manel, Sirine , pour leurs encouragement permanents et leur soutien
moral.
A ma très chère sœurs Meriem et son marie Omer.
A la joie de ma vie mes neveux
DJawed et Racim . Que dieu vous garde, éclaire votre route et vous aide à réaliser à votre
tour vos vœux les plus chers.
A mes chers grands-parents maternels
Kouidersidhoum Mohamed et BenomierYakout et mes chers oncles.
A ma meilleure amie, mon binôme
Abidi Bouchera pour sa collaboration et son marie Sadaoui Fethi pour son soutien et
toute la famille Abidi.
A mes meilleures amies
Khalida ,Ahlem , Manel, Assia , noura , Khadîdja, farida.
Je vous dis merci Bes
Dédicaces
A mon très cher père Mouhamed
aucune dédicace ne saurait exprimer l’ amour ,l’ estime , le dévouement et le respect que j’
ai toujours pour vous . rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon
éducation et mon bien être. Ce travail et la fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour
mon éducation et ma formation le long de ces années.
A ma très cher mère Nouas Fatma
aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous
les sacrifices que tu n’as cessé de me donner de puis ma naissance , durant mon enfance et
même à l’âge adulte .tu as fait le plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants
suivent le bon chemin dans leur vie et leur étude . je te dédie ce travail en témoignage de
mon profond amour , puis Dieu, le tout puisant , te préserve et t’accorder santé ,longue
vie et bonheur.
A mon très cher mari Fethi Saadaoui
quand je t’ai connu ,j’ai trouvé l’homme de ma vie , et la lumière de mon chemin ,tes
sacrifices ,ton soutien moral et matériel, ta gentillesse Son égal ton profond attachement
n’ont permis de réussir mes études. Merci d’être toujours à mes cotés par ta présence et
ton amour .
A la lumière de mes jours, la source de mes efforts , la flamme de mon cœur, ma vie et mon
bonheur ma petit princesse Rania.
A mes beaux –parents :Ahmed Saadaoui et Lafri Fatma zohra.
A mon très chère : Souhaib.
A mes très chères sœurs
Saida , Sarah , KHadija.
A tous les membres de ma famille ABIDI et ma belle famille SAADAOUI.
A mes chères amies Khalida ,Ahlem , Manel , Assia, Noura, Farida Et Khad A mon
binôme Besma merci d’être toujours avec moi, et toute la famille Larbi Ben Houra.
Et à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin pour que ce projet soit possible , je
vous dis merci.
bouchera
Liste des abréviations :

A : Alevin.

ACP : Analyse des Composantes Principales.

ANOVA : Analyse Of Variance.

CNRDPA : Centre National de Recherche et de Développent de la Pêche et de


l’Aquaculture.

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

Lt : Longueur totale.

Pm : Poids moyen

Ppm : Particule par mille.

Tm : Tailles moyenne
Liste des tableaux :

Tableau I : Recherche et dénombrement des bactéries au niveau de l’eau d’élevage……37

Tableau II :La comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant Février...44

Tableau III : La comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant mois de


Mars………………………………………………………………………………………..44

Tableau IV : La comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant Avril...44

Tableau V : les mortalités et le taux de survie enregistrée durant l’élevage……………..44


Liste des figures :

Figure 1. Localisation géographique de CNRDPA………………………………………13

Figure 2. Les alevins du tilapia rouge (Oreochromissp)………………………………….14

Figure 3. La pêche et la sélection des alevins…………………………………………….14

Figure 4.Les aquariums d’élevage………………………………………………………...15


Figure 5.L’augmentation de la salinité durant l’expérience………………………………16

Figure 6 .la pesée et la mensuration des alevins………………………………………….17

Figure 7. La pesée d’aliment……………………………………………………………...18

Figure 8. Outil de mesure des paramètres physique………………………………………19

Figure 9. Dosage des nitrites……………………………………………………………...20

Figure 10. Dosage de phosphore………………………………………………………….21


Figure 11 .Spectrophotomètre…………………………………………………………….22
Figure 12. Le milieu BCPL double concentration avec 10ml de solution mère…………23

Figure 13. virage de couleur de milieu BCPL ver le jaune……………………………….23


Figure 14 .Milieu Roth simple et double concentration + 10ml, 1ml de l’échantillon….24

Figure 15. Bouillon au sélénite avec échantillon…………………………………………25

Figure 16. Organigramme expérimental…………………………………………………26

Figure 17. Étude comparée des analyses des sels nutritifs (Nitrite, ammoniac, phosphate)
de la qualité de l’eau d’élevage pour les 4 aquariums…………………………………….30

Figure 18. (A, B) : Projection des paramètres physiques journaliers (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP…………………………….33

Figure19. (C, D) : Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP……………………………..34

Figure 20. Effet des paramètres physique de l’eau d’élevage sur les alevins de tilapia
rouge……………………………………………………………………………………….36
Résumé

L'influence de la salinité sur la survie et la croissance de tilapia rouge a été étudiée


pendant 90 jours. Un total de 160 alevinsd’un poids moyen de 1,29 ± 0,48 g et une
longueur totale moyenne de 4,05 ± 0,48 cmont été élevés dans des aquariums avec une
densité de 40 alevins par 50L. L'expérience consistait à une augmentation progressive de la
salinité de 4 ppm à 60 ppm avec de l'eau douce comme témoin. Les individus ont été
nourris avec un aliment équilibré de 30% de protéine brute trois fois par jour. Le pH, la
salinité, la mortalité et la température ont été suivi chaque jour .les analyses des sels
nutritifs (nitrite, ammoniac, phosphate) et le poids et la taille ont été mesurés une fois par
semaine. Cependant, les résultats obtenus montrent que les alevins peuvent résister à la
salinité inférieure à 35 ppm, avec une meilleure performance de croissance et un taux de la
survie élevée et quand elle dépasse 35 ppm, la tolérance se varie entre les alevins selon le
poids, l’état physiologique, ainsi que d’autres facteurs liés à la qualité de l’eau d’élevage.

Mots clés :Tilapia rouge, salinité, survie,les alevins, croissance.


Abstract

The influence of salinity on the survival and growth of red tilapia wasinvestigated
for 90 days. A total of 160 fingerlingswith an averageweight of 1.29 ± 0.48 g and a mean
total length of 4.05 ± 0.48 cm wererared in aquariums at a density of 40 fingerlings/ 50L.
The experimentinvolved a gradualincrease in salinityfrom 4 ppm to 60 ppm withfresh
water as a control. The fingerlingwerefedabalanceddiet of 30% crudeproteinthree times a
day. pH, salinity, mortality and temperatureweremonitoreddaily. Nutrients (nitrite,
ammonia, phosphate),weight and heightweremeasured once a week. However, the
resultsobtained show that thefingerlingcanwithstandsalinitylessthan 35 ppm,
withbettergrowth performance and a high survival rate and whenitexceeds 35 ppm,
tolerance varies betweenfrydepending on the weight, physiological states, as well as
otherfactorsrelated to the quality of farmed water.

Keywords : Red tilapia, salinity, survival, fingerling, growth.


‫الملخص‬

‫لقد تمدراسةتأثيرالملوحةعلىبقاءونموالبلطياألحمرلمدة ‪ 90‬يو ًما‪ .‬وذلكبتربيةمامجموعه ‪ 160‬تربيةوحدةمنأصبعيات‬


‫سمك بلطي األحمر‪ ،‬حيث انه متوسط الوزن يبلغ ‪ 0.48 ± 1.29‬جمومتوسطالطوالإلجمالي ‪0.48 ± 4.05‬‬
‫سمفيأحواضالسمكبكثافة ‪ 40‬اصبعية‪ 50 /‬لتر‪ .‬تضمنتالتجربةزيادةتدريجيةفيالملوحةمن ‪ 4‬جزءفيالمليونإلى ‪60‬‬
‫ثالثمراتفياليوم‪.‬‬ ‫‪٪‬‬ ‫‪30‬‬ ‫جزءفيالمليونمعالمياهالعذبةكشاهد‪.‬تمتغذيتهمبنظامغذائيمتوازنمنالبروتينالخامبنسبة‬
‫(النتريتواألمونياوالفوسفات)‬ ‫المغذية‬ ‫تمقياسدرجةالحموضةوالملوحةوالوفياتودرجةالحرارةيومياً‪،‬وتمقياساألمالح‬
‫والوزنوالطولمرةواحدةفياألسبوع ‪.‬النتائجالتيتمالحصولعليهاتبينأنصغار سمك البلطي األحمريمكنأنتتحماللملوحةبأقلمن‬
‫‪ 35‬جزءفيالمليون‪،‬معأداءنموأفضلومعدلبقاءمرتفع‪،‬وعندمايتجاوز ‪ 35‬جز ًءافيالمليون‪،‬يختلفالتأثيربينأصبعيات سمك بلطي‬
‫األحمراعتمادًاعلىالوزن‪،‬والحاالت الفسيولوجية ‪،‬باإلضافةإلىعوامألخرىتتعلقبنوعيةالمياهالمربات فيها‪.‬‬

‫الكلماتالمفتاحية‪:‬البلطياألحمر‪،‬الملوحة ‪،‬البقاء على قيد الحياة ‪،‬أصبعيات‪،‬نمو‪.‬‬


Sommaire
Introduction.
Données bibliographique.
Chapitre 1 : Partie bibliographique.
I. Présentation de l’espèce Tilapia rouge (Oreochromis sp)……………………..……….03
I.1. Systématique …………………………………………………………………….........03
I.2. Répartition géographique de Tilapia rouge (Oreochromis sp)……………….....….....04
I.3. Exigences écologiques……………………………………………………………..... 05
I.3.1. Température………………………………………………………………….....…..05
I.3.2. salinité……………………………………………………………………….. .……06
I.3.3. Oxygène dissous………………………………………………………….......……. 06
I.3.4. pH……………………………………………………………………………..….…06
I.3.5. Composés azotés……………………………………………………………...…..…06
I.3.6. Biologie de Tilapia rouge …………………………………………….....…………07
I.3.6.1. Morphologie……………………………………………………………....………07
I.3.6.2. Anatomie……………………………………………………………………..…...08
I.3.6.2.1. Squelette……………………………………………………………….……….08
I.3.6.2.2. Muscles……………………………………………………………....…………08
I.3.6.2.3. Appareil digestive……………………………………………………....………08
I.3.6.2.4. Appareil respiratoire…………………………………………………..………..09
I.3.6.2.5. Appareil circulatoire…………………………………………………......……..09
I.3.6.2.6. Appareil excréteur…………………………………………………………..…..09
1.4. Reproduction……………………………………………………………..…………..09
1.5. Régime alimentaire…………………………………………………….....………….10
1.6.les problèmes sanitaires……………………………………….....…………………..11
Chapitre II : Matériel et méthode.
II.1. Objectif de l’étude…………………………………………………………………..13
II .2.site d’étude………………………………………………………………………….13
II.3. Matériel biologique………………………………………………………………….14
II.4.Structure d’élevage…………………………………………………………………..15
II.5. Tolérance à la salinité……………………………………………………………….15
II.6. Performances de croissance…………………………………………………………16
II.7.Alimentation…………………………………………………………………………17
II.7.1. Ration et fréquence de nourrissage………………………………………………..18
II.7.2. Technique d’alimentation…………………………………………………………19
II.8.Qualité de l’eau d’élevage…………………………………………………………..19
II.8.1. Les paramètres physiques………………………………………………………...19
II.8.2. Les paramètres chimiques………………………………………………………..20
II.8.2.1. Le dosage des nitrites…………………………………………………………..20
II.8.2.2. Le dosage de l’azote ammoniacal ……………………………………………..20
II.8.2. 3. Le dosage du phosphate……………………………………………………….21
II.8.2. 4. Les analyses bactériologiques de l’eau d’élevage…………………………….22
II.8.2.4.1. La recherche et dénombrement des coliformes totaux, et Escherichia coli....22
II.8.2. 4.2. Les streptocoques fécaux ou thermotolérents………………………………24
II.8.2. 4.3. Salmonelle…………………………………………………………………...25
II.8.3. Analyses statistiques……………………………………………………………..27
II.8.3.1. Diagramme de ternaire………………………………………………………...27
II.8.3.2. L’analyse de la variance………………………………………………………..27
II.8.3.3. Analyse multi variable………………………………………………………….27

Chapitre III : Résultats et discussion.


III.1 Résultats des analyses physico-chimiques de l’eau d’élevage……………………….28
III.1.1. comparaison quantitative des analyses chimiques de l’eau d’élevage…………..28
III .1.2.Modulation de la qualité physique de l’eau……………………………………...31
III.1.2.1 Valorisation de l’effet des paramètres physique de l’eau d’élevage sur les
alevins de tilapia rouge…………………………………………………………………….35
III.2.Résultats des analyses microbiologiques……………………………………………37
III.3. .Modulation de croissance des alevins de tilapia rouge…………………………..…38
Discussions………………………………………………………………………………...46
Conclusion
Références bibliographiques
Annexes
Introduction

Introduction

Les Tilapias, fondement de l'aquaculture africaine, forment à partir de quelques espèces


endémiques en Afrique, la base de la pisciculture d'eau douce de la ceinture intertropicale
du globe selon Lazard en 1990. Le terme Tilapia est en général utilisé pour désigner
l'important groupe élevé à des fins commerciales appartenant à la famille des Cichlidés.
Cette expression est d'origine africaine du mot « Thiape » qui veut dire poisson. L'élevage
des Tilapias existe depuis plus de 2500 ans (AZAZA et KRAΪEM, 2007).

Le Tilapia regroupe en fait soixante-dix espèces (Gilles Blanchets). Parmi les espèces
de Tilapias introduites dans Algérie on trouve le Tilapia rouge (Oreochromis sp).

Etant donné les facteurs d’adaptabilité de ce poisson et la facilité qu’il présente, ainsi
La demande croissante en produits aquacole et la distinction de l’Algérie parmi les pays
Méditerranéens en faible production aquacole. Bien que le ratio alimentaire est
5,4 Kg/Hab/an , cela reste bien en dessous de la moyenne mondiale qui a été estimé en
2012 à 19,2 Kg/Hab/an (FAO 2014) ; l’Algérie opte pour le développement de l’élevage
du Tilapia rouge afin d’encourager l’aquaculture algérienne et prévoir un développement
durable. D’une part, pour exploiter et valoriser l’énorme ressource en eau douce et
saumâtre et d’autre part pour la diversification des espèces d’élevage à haute valeur
marchande. Dergal N, 2015.

Vu que chaque milieu et chaque site offre des caractéristiques propres, ceci rend
important de traiter les problèmes liés à la méconnaissance des caractéristiques biologiques
précises de chaque espèce, voir même de chaque souche en relation avec son biotope. La
notion de tolérance aux fluctuations des facteurs environnementaux (température, oxygène,
salinité…), ne présente d’intérêt pratique que si elle est associée à la connaissance des
limites tolérables en élevage. Il parait donc évident que la maîtrise de l’élevage dans des
conditions variées et parfois extrêmes, exige un approfondissement des connaissances de
base de l’effet de ces facteurs sur la croissance et la survie des poissons (AZAZA et
KRAΪEM , 2007).

1
Introduction

La salinité exerce un large spectre d’action sur la prise alimentaire, l’activité


locomotrice, le métabolisme, la croissance et la survie des poissons (Abucay et Mair, 2004;
Chatterjee et al., 2004) mais le but qui semble avoir le plus intéressé les scientifiques, est
la détermination des limites létales de ces facteurs.

Notre travail s’inscrit dans le cadre des travaux de recherche entrepris par le Centre
National de Recherche et de Développement de la pêche et l’Aquaculture (CNRDPA). Ces
recherches, visent à renforcer les techniques d’élevage des espèces potentielles pour
l’aquaculture saharienne.

Notre étude a pour objectif de déterminer le seuil de survie de cette espèce ainsi que
l’effet de la salinité sur sa capacité de se croitre dans des conditions contrôlées, en
améliorant la qualité de la chair de tilapia rouge (Oreochromis sp) afin de fournir au
consommateur un produit différent avec un bon goût.

2
Chapitre I. Partie Bibliographie

I. Présentation de l’espèce Tilapia rouge (Oreochromis sp)


La famille des Cichlidae comporte plus de 200 genre et entre 1600 et 1800 espèces
avec 5 genre d'intérêt économique et aquacole : Oreochromis,Tilapia, Sarotherodon,
Pelvicachromis et Maylandia. Le genre Oreochromis de la famille des Cichlidae est
représentée par approximativement 88 espèces suivies par 41 espèces appartiennent au
genre Tilapia, alors que 10 espèces seulement sont les représentants du genre (Kullaner,
1998).

Le Tilapia rouge (Oreochromis sp) est une espèce hybride de l’eau douce, ils sont des
mutants génétiques choisis parmi les espèces de Tilapia du genre Oreochromis, Le premier
hybride de Tilapia rouge a été produit à Taïwan à la fin des années 1960. Il s'agissait d'un
croisement entre (Oreochromis mossambicus), une femelle orange rougeâtre mutante, et
(Oreochromis niloticus) mâle, appelé Tilapia rouge taïwanais (Galman et Avtalion, 1983).

Tilapia est une appellation commerciale de certains poissons de la famille de Cichilidae


(chapmen, 2003). Les appellations vernaculaires du tilapia rouge différent d'un continent à
un autre, d'une région à une autre et d'un pays à un autre (Rouget créole (Guadeloupe), St
Pierre (Martinique), Gueule rouge (Réunion) et Tilapia rouge (Afrique)).

I.1. Systématique :
Oreochromis sp, appelée communément le Tilapia rouge, présente la Position
systématique suivante :
Règne : Animalia.
Embranchement : Chordata.
Sous embranchement : Vertebrata
Super –classe : Osteichthyes
Classe : Actinopterygii.
Sous-classe : Neopterygii.
Super-ordre : Acanthopterygii
Ordre : Perciformes.
Sous-ordre : Labroidei
Famille : Cichlidae.
Genre : Oreochromis.
Espèce : Oreochromis Sp

3
Chapitre I. Partie Bibliographie

I.2. Répartition géographique de Tilapia rouge (Oreochromis sp) :

 Dans le monde : Les Tilapias sont originaires d'Afrique, d'Israël et de Jordanie et


ont été distribués dans le monde entier. La majorité des Tilapias d'élevage sont
produits dans des pays à climat tropical ou subtropical. Les Tilapias sont cultivés
dans des pays aux climats tempérés mais doivent être gardés dans l'eau chaude pour
survivre aux mois d'hiver froids à l'extérieur. Les principaux pays producteurs de
Tilapia se trouvent en Asie, avec la Chine continentale, les Philippines et Taïwan
les leaders mondiaux (Lovshin, 1997). L'élevage du Tilapia augmente dans les
Amériques avec la croissance des marchés intérieurs et le marché d'exportation vers
les États-Unis.

Figure I.1 : Principaux pays producteurs du tilapia du Nil (FAO, 2006)

 Dans Algérie : Algérie se distingue parmi les pays méditerranéens par sa très faible
production en produits de la pêche, bien que le ratio alimentaire soit 5,4 KG/ha/an
en 2010, cela reste bien en dessous de la moyenne mondiale qui a été estimé en
2012 à 19,2 KG/ha/an (FAO, 2012).

Dans ce perspectif, office national de développement et de production aquacole


(O.N.D.P.A) et les responsable de instance égyptienne des ressources halieutique sont
parvenue à un accord sur l’introduction du Tilapia en Algérie. Suite au succès de la
première expérience concernant le lancement en 2001 de la production du Tilapia en
Algérie, une cargaison, estimé 1,5 t d’alevins de Tilapia a était livrée.

4
Chapitre I. Partie Bibliographie

Ces alevins sont repartis sur le sept pole aquacole en Algérie (Nord-est, Hauts-
plateaux de l’est, centre, hauts-plateaux de centre, Nord-ouest, sud-est, sud-ouest).

L’O.N.D.P.A souhaité l’importation de ce poisson et sa vente en Algérie, il espère


ainsi la création par des promoteurs privés, de quelque 30 fermes aquacoles pour l’élevage
du Tilapia, d’autant que l’état a adopté un programme national pour l’encouragement de
l’aquaculture.

Cette approche est corroborée par les recommandations de la FAO qui demande aux
pays membre une production de plus de 50℅ de poisson à partir d’élevage pour remédier à
la raréfaction des ressources halieutiques (Dergal N, 2015).

I.3. Exigences écologiques

Les études de terrain et de laboratoire ont montré que Tilapia rouge (oroechromis sp)
est une espèce euryèce et eurytope adaptée à de larges variations des facteurs écologiques
du milieu aquatique et elle résiste à des milieux extrêmement variés (Watanabe et al.,
1997).

I.3.1. Température

Oreochromis sp est une espèce thermophile, se rencontre en milieu naturel entre 13,5
et 33 °C mais l'intervalle de tolérance thermique observé en laboratoire est plus large : 7 à
41 °C pendant plusieurs heures (Balarin & Hatton, 1979 in Ait Hamouda, 2005).
La température optimale pour la croissance, alimentation, reproduction des alevins
d’Oreochromis sp est 28 C°.

El Gamal en 1987 a constaté que la tolérance au froid des hybrides de Tilapia rouge
dans l'eau douce n'était pas significativement différente de celle de leurs ancêtres. La
température de l'eau à laquelle sont morts 50% d’Oreochromis sp et un hybride de Tilapia
rouge est de 8,2 C° et 8,90 C° respectivement (exposés pendant 10 jours).

5
Chapitre I. Partie Bibliographie

I.3.2. Salinité
Bien que les Tilapias soient des poissons d’eau douce, plusieurs espèces sont
euryhalines, la tolérance des juvéniles et des adultes a été discuté par plusieurs auteurs
(Hadjadji N, Toumi M, 2003).

D’après Robert en 2003, les juvéniles de Tilapia rouge exposé à des salinités de 0 à 10
g/l présentent une survie supérieure à 97℅, pourcentage de la survie des juvéniles, qui sont
exposés à salinité de 35g/L varie plus ou moins à 34℅ de l’ensemble de la population
exposée.

I.3.3. Oxygène dissous

L'oxygène qui représente environ 35% des gaz dissous dans l´eau se révèle
indispensable à toutes formes de vie en général.

Le taux d’oxygène dissous optimal pour l’Oreochromis sp est de 5mg/l (Mélard, 2007).

Le Tilapia, plus que n´importe autre poisson, peut résister à des faibles taux d´oxygène
dissous, de hauts taux d´azote. Cette espèce tolère à la fois de nets déficits et des
sursaturations mais sur de courtes périodes à des concentrations aussi faibles que 0,1 ppm
d’oxygène dissous.

I.3.4. pH

Cette espèce se rencontre dans des eaux qui présentent une grande variation avec des
valeurs de pH de 5 à 11 ce qui fait que sa tolérance au pH est très grande.

Selon Malcolm et al. en 2000, des pH d’une valeur de 2 et de 3 provoquent un stress


physiologique qui se manifeste généralement par une nage rapide, des mouvements
operculaires accélérés, une incapacité de contrôler la position du corps, une remontée en
surface pour avaler l’air et enfin la mort.

I.3.5. Composés azotés

La concentration des déchets azotés excrétés par les branchies et l’urine est en fonction
de la température, la taille de l’individu, la concentration de l’ammoniaque dans le milieu
et la qualité de l’aliment, elle doit être maintenue inférieure au seuil critique, pour tilapia

6
Chapitre I. Partie Bibliographie

rouge (Oreochromis sp), elle ne doit pas dépasser 5mg/L pour les nitrites , 500mg/L pour
les nitrates, 200 mg/L pour les matières en suspension (Malcom et al., 2000) et 0,1 mg/L
pour l’ammoniaque totale (Suresh, 2003) .

I.3.6. Biologie de Tilapia rouge :

I.3.6.1. Morphologie

Toutes les espèces qui appartiennent à ce genre oreochromis ( smith, 1840) sont
caractérisées par un corps ovale, assez haut et comprimé et une incubation buccale et une
garde uni parentale maternelle ( Trewavas, 1980, 1981et 1983).

Le Tilapia rouge se distingue de ces parents (Oreochromis niloticus et Oreochromis


mossambiccus ) par certaines particularités morphologiques. Il possède un corps en général
comprimé latéralement d’une couleur rouge et orange sur poitrine et les flancs, tendant
vers l’ovale et allongée, il possède une tête portant une narine de chaque côté avec une
bouche petite, le Tilapia est pourvu de 3 à 4 séries de dents sur chaque mâchoire et 6 chez
les individus dépassant les 20cm (longueur standard).

Cette espèce présente un os operculaire non épineux, une ligne latérale supérieure
renferme 21 à 24 écailles, une ligne latérale inférieure de 14 à 18 cm (Melard, 1986).

Une nageoire dorsale formée d’une seule pièce qui comprend une partie épineuse
présentant 17 ou 18 épines et une partie molle avec 12 à 14 rayons souples, une nageoire
caudale tronquée , une nageoire anale formée de 3 rayons épineux et des nageoires
pelviennes portant un rayon dur suivi de 5 rayons mous, de couleur rouge
(Trewavas,1983).

Figure I.2. Le tilapia rouge (FAO, 2009).

7
Chapitre I. Partie Bibliographie

I.3.6.2. Anatomie

L’anatomie d’Oreochromis sp est adaptée au comportement alimentaire. D’une


manière générale, la taille du tube digestive d’Oreochromis sp est adaptée à la prise
alimentaire de petits repas et avec une grande fréquence (FAO, 2010).

D’après la description d’Arrignon en 1993, l’anatomie de Tilapia est comme suite :

I.3.6.2.1. Squelette

Le squelette est osseux, la tête comprend les os du crâne qui protègent les centres
nerveux, et les os de la face, essentiellement les mâchoires, qui soutiennent les branchies.
Les os du tronc comprennent la colonne vertébrale et des petits os supports des nageoires,
elles-mêmes constituées de rayons osseux cartilagineux.

I.3.6.2.2. Muscles

On distingue une masse musculaire composée de deux filets dorsaux, épais, et deux
flancs moins épais, en étroite relation avec les arêtes. Cette masse musculaire assure la
propulsion du poisson, d’autres muscles, plus petits, font fonctionner les mâchoires, le
pharynx, les opercules et les nageoires.

I.3.6.2.3. Appareil digestive

L’appareil digestif d’Oreochromis sp est simple et peu spatialisé. On distingue dans


l’ordre antéropostérieur : les dents (maxillaires et pharyngiennes), l’œsophage, un estomac
en forme de sac, et un long et sinueux intestin caractéristique des animaux à chaine
alimentaire courte. Une étude histologique de l’estomac d’Oreochromis sp révèle une
structure autorisant une grande possibilité de distension, d’où une accommodation facile en
cas de larges variations dans la quantité des particules ingérées. L’intestin est différencié
en un duodénum antérieur court à paroi mince, et une section postérieure très longue, avec
un plus petit diamètre. La longueur totale de l’intestin entier varie de 5 fois la longueur du
corps (Moriaty, 1973).

8
Chapitre I. Partie Bibliographie

I.3.6.2.4. Appareil respiratoire

Le Tilapia possède une paire de quatre branchies. Elles sont protégées par une sorte
de couvercle articulé : l’opercule.

I.3.6.2.5. Appareil circulatoire

L’appareil circulatoire qui irrigue de sang le corps du Tilapia est un circuit fermé
comprenant les artères, des vaisseaux très fins, les capillaires et un cœur qui anime le tout,
situé en arrière des branchies.

I.3.6.2.6. Appareil excréteur

L’appareil est essentiellement constitué par les reins, sortes de glandes brunes, très
allongées et ramifiées, tapissant la partie dorsale de cavité viscérale, avec laquelle ils sont
en relation. Les urines sont drainées vers l’orifice urinaire par deux uretères.

I.4. Reproduction

Tilapia rouge fait partie du groupe des tilapias relativement évolués : les incubateurs
buccaux uniparentaux maternels. Lorsque les conditions abiotiques deviennent favorables,
les adultes migrent vers la zone littorale peu profonde et les mâles se rassemblent en arène
de reproduction sur une zone en pente faible à substrat meuble, sablonneux ou argileux où
ils délimitent chacun leur petit territoire et creusent un nid en forme d'assiette creuse (Lowe
mc connel, 1959 ; Perrone et Zaret , 1979).

Les femelles vivent en groupe à l'écart des arènes de reproduction où elles effectuent
de brefs passages. En allant d'un territoire à l'autre, elles sont sollicitées successivement par
les mâles. En cas d'arrêt au-dessus d'un nid et après une parade nuptiale de synchronisation
sexuelle, la femelle dépose un lot d'ovules que le mâle féconde immédiatement et que la
femelle reprend en bouche pour les incuber. Cette opération peut être recommencée avec le
même mâle ou un voisin (RUWET et al, 1976).
Après cette reproduction successive, la femelle quitte l'arène et va incuber ses œufs

9
Chapitre I. Partie Bibliographie

Fécondés dans la zone peu profonde. (RUWET et al, 1976)


A cette époque, la femelle présente un abaissement du plancher de la bouche, des
Opercules légèrement écartés et la mâchoire inférieure devient légèrement proéminente
.L'éclosion des oeufs a lieu dans la bouche, 4 à 5 jours après fécondation. Une fois leur
Vésicule vitelline résorbée (±10 jours après éclosion) les alevins capables de nager sont
Encore gardés par la femelle pendant plusieurs jours. Toutefois, ils restent à proximité de
Leur mère et, au moindre danger, se réfugient dans sa cavité buccale. A la taille d'environ
10 mm, les alevins, capables de rechercher leur nourriture, quittent définitivement leur
Mère et vivent en petits bancs dans les eaux littorales peu profondes. (RUWET et al,
1976).

I.5. Régime alimentaire

L’Oreochromis sp est classiquement rangé parmi les poissons microphytophages


capables d’ingérer et de digérer de grandes quantités d’algues phytoplanctoniques et de
cyanobactéries mais en réalité, le degré d’opportunisme de l’espèce est très grand et son
régime alimentaire est souvent plus proche de celui des poissons omnivores détritivores
que des herbivores stricts.

Les jeunes sont d’abord zooplancton phages jusqu'à une taille de 50 mm, puis de 50
à 100 mm ils deviennent omnivores et ils consomment des algues filamenteuses, du
zooplancton, des larves d’insectes et des macrophytes. Au-dessus de 100 mm, la nourriture
principale est formée de macrophytes. Si les plantes sont rares ils conservent un régime à
base d’algues, d’insectes, de zooplancton, de débris végétaux supérieurs.

En milieu artificiel (système de pisciculture), cette espèce est pratiquement


omnivore (euryphage), elle valorise diverse déchets agricole (déchets de brasserie …etc.),
en tirant une partie des excréments de porcs ou de volailles, de déchets ménagers et en
acceptant facilement des aliments composés sous forme de granulés (Kestmont et al
,1989).

10
Chapitre I. Partie Bibliographie

Il convient de relever que l’acidité gastrique particulièrement forte chez l’oreochromis sp


lui permet d’être parmi les rares espèces à pouvoir digérer les cyanophycées (abondante
source de protéines) sans concurrence notable avec d’autres espèces piscicoles dans
l’écosystème aquatique ( Lauzanne , 1988). Cette capacité phénoménale d’adaptation à
divers aliments et déchets est à la base de sa haute potentialité pour la pisciculture.

I.6. Les problèmes sanitaires

 Influence du type d’élevage

Le tilapia est un animale rustique peu sensible aux variations de certains facteurs de
l’environnement et assez résistant aux maladies pisciaires habituelles. (ARRIGNON,1993).

Ses facultés ont toutefois des limites auxquelles il convient de porter attention.
Cette attention doit concerner toute rupture d'équilibre survenant entre :
-Le poisson ;
-Un agent pathogène (virus, bactérie, champignon…).
-L'environnement dans lequel vit le poisson : l'eau.

Il convient de veiller particulièrement à la qualité de l'environnement aquatique :


PH, oxygène, température, turbidité…, variable suivant le type d'élevage et d'autant plus
Fragile que l'élevage est intensif. (ARRIGNON, 1993).
L'intensification des méthodes de production favorise en effet l'action de certains
Éléments du milieu sur la santé du cheptel. Par rapport aux conditions naturelles des
Élevages extensifs, l'intensification implique une forte concentration des animaux et
Certain confinement. Un volume d'eau limité devra donc assurer des apports en oxygène
Et en aliments très supérieurs aux normes habituelles.

11
Chapitre I. Partie Bibliographie

De plus, la consommation des aliments engendrera des déchets dont le principal est
l'ammoniaque, nocif (ARRIGNON,1993).

La densité des poissons est également un facteur favorable à la prolifération des


Parasites et des microbes naturellement présents dans l'eau. Les premiers se multiplieront
En fonction du nombre de leurs hôtes et les seconds trouveront en outre un milieu
Favorable à leur multiplication en raison de la présence de déchets et de reliefs de
Nourriture (ARRIGNON, 1993).
La densité des poissons est enfin un risque pour les animaux eux-mêmes qui,
Confinés, deviennent agressifs et se mettent de ce fait en état de stress et de moindre
Résistance (ARRIGNON, 1993).
Toutes les conditions sont ainsi réunies pour que le cheptel de poisson entre dans
Une situation de grand risque pathologique si l'on n'y prend pas garde.
(ARRIGNON,1993).

12
Chapitre II. Matériel et Méthodes

II.1. Objectif de l’étude

Notre expérience a été réalisée à la station de pisciculture expérimentale du tilapia


au Centre Nationale de Recherche et Développement de la Pêche et d’Aquaculture de Bou
Ismail de la wilaya de Tipaza durant 90jours, qui s’étalent de 1 février 2018 au 29 avril
2018.

Cette étude a pour objectif de déterminer le seuil de survie de cette espèce ainsi que
l’effet de la salinité sur sa capacité de se nourrir dans des conditions contrôlées, en
améliorant la qualité de la chair de tilapia rouge (Oreochromissp) afin de fournir au
consommateur un produit différent avec un bon goût.

II .2.site d’étude

Figure 1. Localisation géographique de CNRDPA

Le Centre Nationale de Recherche et Développement de la Pêche et d’Aquaculture


(CNRDPA) est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST)
placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture, du développement Rural et de la pêche.

Le CNRDPA s’attèle à développer des connaissances scientifiques et des outils


d’aide à la décision par une recherche scientifique efficace, pratique et adaptée aux
contraintes d’exploitation, d’une part, et aux conditions naturelles d’autre part permettant
ainsi le développement d’un secteur stratégique comme celui la pèche et l’aquaculture
orienté vers la durabilité et de la protection des milieux de production.

13
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Au niveau du CNRDPA, on trouve quatre divisions de la recherche :

 Division pèche.
 Division écosystème aquatique.
 Division industrie et transformation des produits de la pèche et de l’aquaculture.
 Division aquaculture, où nous avons réalisé notre expérience.

II.3. Matériel biologique

Cette expérience a été réalisée sur des alevins de tilapia rouged’un poids moyen
de 1,29 ± 0,48 g et une longueur totale moyenne de 4,05 ± 0,48 cm.

Figure 2. Les alevins du tilapia rouge

Les alevins ont été pêchés à l’aide d’une épuisette et sélectionnés d’une manière à
avoir une taille et un poids homogène afin d’éviter le cannibalisme.

Figure 3. La pêche et la sélection des alevins.

14
Chapitre II. Matériel et Méthodes

II.4.Structure d’élevage

Durant l’expérience, nous avons utilisé quatre aquariums d’une capacité de 50L
avec une mise en charge de 40 alevins par aquarium dont un aquarium regroupe le lot
témoins et les autres c’est du répliquât de l’expérience. Chaque aquarium est muni d’un
thermostat afin de conditionner la température et une source d’oxygène (une pompe à air
munie d’un tuyau d’oxygène et d’un diffuseur).
Il faut signaler que les quatre aquariums sont soumis aux mêmes conditions
d’élevage à savoir température, oxygène, lumière, capacité, volume et mise en charge.

Figure 4 .Les aquariums d’élevage.

II.5. Tolérance à la salinité

Les individus soumis à cette expérience étaient d’une taille plus ou moins homogène et
ils sont acclimatés à une température moyenne adéquate à la croissance. Pour les lots
testes, on ajoute des quantités variables d’eau de mer et d’eau salée afin d’atteindre les
salinités testes (Figure 5) à chaque point testé.

Chaque semaine, pour chaque salinité test, on note le taux de survie des individus ou le
contrôle de mortalité est fait quotidiennement.

15
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Figure5.Augmentation de la salinité durant l’expérience.

Pour ajuster la salinité au niveau des aquariums on a procédé à l’utilisation de la


loi de dilution :

C₁V₁ = C₂V₂

C ₁ : la concentration initiale.
V₁ : le volume initial.
C₂ : la concentration finale.
V₂ : le volume final.

Avant d’ajuster la salinité, l’eau de mer et l’eau salée ont été filtrées à l’aide d’un tamis
de 100 µm.

II.6. Performances de croissance


L’étude des performances de croissances a été réalisée sur le poids et la longueur
totale des alevins qui ont été pris à chaque salinité teste à l’aide d’une balance type KERN
PCB 1000-2 0,01get un ichtyomètre pour chaque aquarium. Le groupe de salinité teste a
été répliqué trois fois.

16
Chapitre II. Matériel et Méthodes

A la fin de l’expérience, le taux de survie (Ts), le taux de croissance spécifique (Gp), le


coefficient de variation du poids final (Cv) ont été déterminés à partir des formules
suivantes :

- Taux de survie :Ts (%)= (nf/ni)*100 ; avec nf = nombre final des individus et ni=
nombre initial des individus.
- Taux de croissance spécifique : Gp (%/j)=100*[ln(Pmf)-ln(Pmi)]/t ; avec Pmf=
poids moyen final, Pmi= poids moyen initial et t= durée de l’élevage.
- Coefficient de variation du poids final : Cv (%)=100*(écart-type/poids moyen).

Figure 6. La pesée et la mensuration des alevins.

II.7.Alimentation
Les individus ont été nourris pendant toute l’expérience, à l’aide d’un aliment
commercial de 1mm de diamètre contenant :

- 30% de protéines brutes.


- 6% de Matières grasses.
- 3.4% de Cellulose brute.
- 6.2% 6.2% de Cendres brutes.
- 0.92% de Phosphore.
- 1.2% de Calcium.
- 0.1% de Sodium.
- 10000u/kg de vitamine A.

- 250mg/kg de vitamine C.

17
Chapitre II. Matériel et Méthodes

- 200mg/kg de vitamine E3.


- 2873u/kg de vitamine D.
- 100mg/kg de E324.
- 50mg/kg de E1.
- 5.0mg/kg de 3b202.
- 5.0mg/kg de E4.
- 20mg/kg de E5.
- 40mg/kg de E6.

II.7.1. Ration et fréquence de nourrissage

La ration journalière peut varier en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille du
poisson, ses besoins en protéines et sa capacité de digestion, la qualité de l’aliment, les
conditions physico-chimiques du milieu (T°, O2, lumière,…..).(Jancy et Ross,1982).

Elle est calculée chaque semaine de la manière suivante :

Ra(g/j) = Wtm × N× TN.

Wtm : le poids moyen en gramme.

N : le nombre des alevins par aquarium.

TN : taux de nourrissage.

Tous les 07 jours, cette ration a été réajustée après une pêche de contrôle au cours de
laquelle le poids moyen, la longueur et le nombre d’individus contenus dans chaque
aquarium ont été déterminés (FAO 1989).

Figure 7. La pesée d’aliment.

18
Chapitre II. Matériel et Méthodes

II.7.2. Technique d’alimentation

La distribution de l’aliment a été faite manuellement, répandu à la surface de chaque


aquarium pour que les alevins puissent avoir tous leur ratio sans qu’il n’y est de
cannibalisme entre eux.

II.8.Qualité de l’eau d’élevage

II.8.1. Les paramètres physiques

La température, la salinité et le Ph ont été mesurés 03 fois par jour chaque jour par
semaine à l’aide d’une sonde de température du multi paramètre, un salinomètre stylo
et un pH mètre.

A B

Figure 8. Outil de mesure des paramètres physique

(A. salinomètre stylo ; B.Multi paramètre ; C. pHmètre).

19
Chapitre II. Matériel et Méthodes

II.8.2. Les paramètres chimiques

Les analyses des sels nutritifs (les nitrites, l’azote ammoniacal et le phosphore) de
l’eau sont réalisées chaque semaine au laboratoire de recherche au CNRDPA par la
méthode spectrale. Le protocole des dosages est celui d’Aminot et Chaussepied (1983).

II.8.2.1. Le dosage des nitrites (ISO 5667)

On prend50 ml d’échantillon de l’eau d’élevage et on ajoute 1 ml du réactif R1


(solution de sulfamide) et on attend deux à huit minutes après, on ajoute 1ml du réactif R2
(solution de N-1naphtyenediamine).
Il faut attendre au moins 10 mn et ne pas dépasser 2 heures pour obtenir une coloration
rose.
A la fin on mesure l’absorbance à 543 nm grâce au spectrophotomètre U.V visibles.

Figure 9. Dosage des nitrites.

II.8.2.2. Le dosage de l’azote ammoniacal ( ISO 7150-1)

On mélange 100 ml de l’échantillon (eau d’élevage) avec 3 ml du réactif R1


(solution de phénol-Nitroprussiaste de sodium), on agite pour homogénéiser la solution,
ensuite nous ajoutons sans attendre 3 ml du réactif R2 (solution d’alcaline d’hypochlorite).

20
Chapitre II. Matériel et Méthodes

La bouteille du mélange fermée doit être placée à l’abri de la lumière pendant une nuit.
On mesure l’absorbance à 630 nm.

II.8.2. 3. Le dosage du phosphate ( ISO 6878)

Les réactifs utilisés pour le dosage du phosphate sont :


Réactifs R1 : Solution de molybdate d’ammonium.
Réactifs R2: 2.5 mol/L (H2SO4) d’acide sulfurique.
Réactifs R3 : Solution d’acide ascorbique.
Réactifs R4 : Solution d’oxytatrate de potassium et d’antimoine.
Réactifs R5 : mélange des réactifs 1, 2,3 et 4.

On prend 100 ml de l’échantillon et on ajoute 10ml du mélange des réactifs, on


mélange et on laisse reposer pour 5mn. La lecture au spectrophotomètre est faite à 885 nm.

Figure 10. Dosage de phosphate.

La mesure des taux d’ammoniaque (NH4), des nitrites (No2) et du phosphore (Po3-) est
faite par un spectrophotomètre de type : 6405 UV/Vis. Marque : Jenway.

21
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Figure 11.Spectrophotomètre.

II.8.2. 4. Les analyses bactériologiques de l’eau d’élevage

Nous avons effectué l’étude des paramètres bactériologique de l’eau d’élevage dans les cas
de mortalités par la méthode du nombre le plus probable (NPP, série de trois tubes) pour la
recherche des germes de contamination (coliforme totaux, les coliformes thermotolérants,
streptocoque fécaux, Escherichia coli). Le dénombrement direct sur gélose été réalisé pour
la recherche de germes pathogène (Salmonelle).

II.8.2. 4.1. La recherche et dénombrement des coliformes totaux, coliforme fécaux et


Escherichia coli :

 Mode d’emploi

La numération des coliformes totaux et des coliformes fécaux a été réalisée par la
méthode ISO 9308-2 de détermination du nombre le plus probable (NPP) par inoculation
de tubes en milieux liquides. Dans la première phase d’inoculation, neuf tubes remplis (9
ml) avec le milieu bouillon lactose pourpre de bromocrésol (BCPL) à différentes
concentrations ont été utilisés. Trois tubes (1ᵉᴿ série) étaient à double concentration et six
tubes à simple concentration. 10 ml, 1 ml, 0,1 ml de la solution mère ont été additionnés,
respectivement, aux trois tubes à double concentration, aux trois tubes à simple
concentration, de la 2ᵉᵐᵉ série et aux trois tubes à simple concentration restante.

22
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Les tubes ont été ensuite homogénéisés, le gaz a été chassé dans les cloches de
Durham et par la suite ils ont été incubés 37 C° du 24 h à 48h (ISO 9308-2).

Figure 12. Le milieu BCPL double concentration avec 10ml de solution mère.

 Lecture

Sont considérés comme positifs les tubes présentant à la fois :

- un dégagement de gaz (recueilli dans les cloches).


- un virage de couleur du milieu au jaune (témoin de la fermentation du lactose
présent dans le milieu).

Ces deux caractères étant témoins de la fermentation de lactose dans les conditions
opératoires décrites. La lecture finale se fait selon la prescription de la table de Mac grady.

Figure13.Virage de couleur de milieu BCPL ver le jaune.

23
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Test de confirmation

La numération des coliformes fécaux (désigne aussi les coliformes thermotolérants) est
une étape subséquente à la précédente (repiquage sur milieu de confirmation). A partir des
tubes positifs du test précèdent, 1ml a été prélevé, ensemencé dans 9ml de milieu Schubert
stérile et incubé 24 heures à 44 C°.

 lecture

Ils sont considérés comme positifs les tubes présentant :

Un anneau rouge en surface du tube qui témoigne de la production d’indol dans le milieu
après ajout de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs. Le tube de MacGradey a été utilisé pour
le dénombrement des troubles formant colonies ou TFC.

II.8.2. 4.2. Les streptocoques fécaux ou thermotolérents ( ISO7899-1)

 Test de présomption

Ilsont été dénombrés selon la méthode ISO 7899-1. Dans un premier test présomptif, 1ml
de la suspension mère et des dilutions décimales ont été ensemencé dans 9ml du milieu de
Roth (tubes contenant de l’azoture de sodium (NAN3) qui inhibe la plupart des
microorganismes) et incubés à 37 C° pendant 24heures à 48 heures.

Figure 14 .Milieu Roth simple et double concentration + 10ml, 1ml de l’échantillon.

24
Chapitre II. Matériel et Méthodes

 lecture

Les tubes positifs se manifestent par un virage de couleur et un trouble bactérien.

Test de confirmation

Les tubes positifs sont repiqués sur le milieu EVA LITSKY et incuber à 37C° pendant 24
heures.

 lecture

Les tubes Sont considères comme positifs les tubes présentant un trouble bactérien avec
parfois formation de culot violet. Les résultats ont été exprimés par le NPP dans 100ml
selon la table de Mac-Grady.

II.8.2. 4.3. Salmonelle (ISO 6579)

Afin de dénombrer salmonelle, nous avons procédé une première phase


d’enrichissement, où 10 ml de la solution mère ont été ajoutés à 10ml de bouillon au
sélénite et les tubes ont été incubés 24 heures à 37 °C.

Figure 15. Bouillon au sélénite avec échantillon.

Salmonelle a été investiguée selon la norme ISO 6579. A partir d’une goutte du milieu
d’enrichissement un isolement sur gélose SS(Salmonelle-shigelle) a été réalisé.

25
Chapitre II. Matériel et Méthodes

Apres 48h d’incubation à 37 °C. Les colonies de salmonella se présentent le plus souvent
en gris bleu à centre noir.

Tolérance à la salinité chez le tilapia rouge (Oreochromissp)

Période d’élevage s’est étalée sur 3 mois

Eau douce Eau salé

Aquarium 1 Aquarium 2 Aquarium 4


Aquarium 3
(Témoin)

- Suivi d’élevage.
- Analyse physico-chimique.
- Analyse bactériologique.
- Contrôle de la croissance
Et la survie des alevins.

Figure 16 : Organigramme de l’experimentation

26
Chapitre II. Matériel et Méthodes

II.8.3. Analyses statistiques :

Les valeurs moyennes des poids et des mesures sont présentées par des graphes
pour visualiser les différences entre les individus. Le plus souvent ce type de graphique est
réalisé par Excel.

II.8.3.1. Diagramme de ternaire (PAST vers. 1. 37)

Dans le cas d’une comparaison quantitative entre 3 variables, les points


d’intersection sont étudiés à l’aide d’un diagramme ternaire, nous avons effectuée 3
comparaisons, la première concerne la valorisation quantitative entre les 3 variables :
poids, mesure, salinité. La seconde comparaison à l’aide du diagramme de ternaire
concerne les 3 variables : phosphores, nitrate, ammoniac.. Le test est réalisé par le logiciel
PAST ver. 1.37 (Hammer et al., 2001).

II.8.3.2. L’analyse de la variance (SYSTAT vers. 12, SPSS 2009)

Lorsque le problème de savoir si la moyenne d’une variable quantitative varie


significativement selon les constituants (les paramètres physico-chimiques), nous avons eu
recoure une analyse de la variance (ANOVA pour Analysis Of Variance), dans les
conditions paramétriques si la distribution de la variable quantitative est normale. Lorsque
plus de deux modalités interviennent par facteur, nous avons appliqués en outre le teste de
Tukey qui intervient après l’ANOVA. Il permet de vérifier la significativité de la variable
d’intérêt entre toutes les combinaisons des modalités.

II.8.3.3. Analyse multi variable PAST vers 1,95 (Hammer et al., 2001)

Dans le cas de variables quantitatives, les relations multi variées sont étudiées à
l’aide d’une analyse en composantes principales (A.C.P), l’exploitation des résultats a fait
appel une analyse multi variée (A.C.P).

27
Résultats et Discussion

Résultats
Nos résultats sont répartis en deux volets : le premier volet présent les caractéristiques du
milieu d’élevage, le second englobe impact de la salinité sur la croissance et la survie des
alevins de tilapia rouge (oreochromis sp).

III.1. Résultats des analyses physico-chimiques de l’eau d’élevage :

Les paramètres physico-chimiques fournissent des indications sur la qualité de l’eau


d’élevage mais ils sont assujettis à des variations par augmentation de la salinité qui modifient
les caractéristiques de l’eau d’levage. La comparaison des moyennes au niveau les aquariums
a permis de déceler l’existence d’un gradient généralement croissant pour les paramètres de la
Température, ph, salinité, nitrite, phosphate, ammoniac.

III.1.1. comparaison quantitative des analyses chimiques de l’eau d’élevage :

Le ternaire nous a permet de comparer quantitativement les paramètres chimiques de


l’eau des aquariums qui est varié avec augmentation de la salinité pour cela nous pouvons
remarquer que le nitrite, phosphate et ammoniac présentent une différence importante entre
les aquariums pendant les jours de suivi.

La comparaison quantitative entre les paramètres chimiques à l’aide du ternaire, nous


montre que pour aquarium 1 et 2, Le nitrite présente une concentration importante pendant la
période qui s’étale de 19 février à 12 mars 2018 correspond à une salinité de 10 ppm, 15ppm,
20 ppm, 25 ppm par apport les autres taux de salinité. Concernant la concentration
d’ammoniac, elle est très importante en 26 Mars et 15 Avril avec une salinité de 35ppm, 45
ppm. (Figure 17.A, B).

Pour aquarium3 qui est représentée par la figure (17.C), l’étude comparative entre les
paramètres chimique illustre que le nitrite présente une concentration importante pendant la
période qui s’étale de 26 février à 12 mars 2018 avec une salinité de 15 ppm, 20 ppm, 25 ppm
par rapport les autres taux de salinité (figure 17.C). Pour la concentration d’ammoniac nous
avons remarqués que il présente toujours une concentration importante en 26 Mars, 15 Avril
avec une salinité de 35ppm ,45 ppm.

Concernant la comparaison quantitative entre les paramètres chimiques d’aquarium 4,


la concentration d’ammoniac est plus importante en 26 Mars avec une salinité de 35 ppm.

28
Résultats et Discussion

Cependant la concentration en nitrite est plus élevée en 26 février et 12 mars avec une salinité
de 15 ppm, 25 ppm par apport les autres taux de salinité. (Figure 17. D). passant maintenant à
la concentration de phosphate pour les 4 aquariums qui reste minime durant tout la période
d’expérience.

Toutefois, il faut signaler que les concentrations en nitrite pour les 4 aquariums sont
relativement importantes et elles sont en dessus de la limite de détection de pollution
recommandées pour l’aquaculture (Gominan, 1999), avec une valeur maximale de 57 ,87mg/l
pour le premier aquarium, de 18 .02 mg/L pour le deuxième aquarium, de 69.37 mg/L pour le
troisième aquarium etde 84,21 mg/L pour le quatrième aquarium.

29
Résultats et Discussion

B
A

Phosphate
Phosphate

C
50 50 50
50

4 4
ppm ppm
40 40
ppm ppm
20 ppm 35 ppm
20
15 ppm 30 60 ppm ppm 30
25 ppm 25 ppm 15 ppm
10 ppm ppm
50 ppm 10 ppm ppm
5 45
50 ppm 5
0 ppm
0
Nitrite Ammoniac
Nitrite Ammoniac

Figure 17. Étude comparée des analyses des sels nutritifs (Nitrite, ammoniac, phosphate) de la qualité de l’eau d’élevage pour les 4 aquariums.
A : aquarium 1 ; B : aquarium 2 ; C : aquarium 3 ; D : aquarium

30
Résultats et Discussion

III .2.Modulation de la qualité physique de l’eau


L’évaluation de la fluctuation de la qualité physique de l’eau d’élevage a été faite
chaque jour aux niveaux chaque jour aux niveaux des quatre aquariums (aquarium 1(fig 18.
A), aquarium 2(fig18.B), Aquaruim3 (fig19.C), aquaruim4 (fig19.D).

 Aquarium 1

L’analyse en composantes principales (ACP) a été adoptée afin de définir les tendances de
la qualité physique de l’eau d’élevage.

L’analyse multivariée est acceptable de faite que les deux axes présentent un pourcentage
de contribution près de 99% (figure18.A).

La projection des données relatives à la mortalité sur l’axe 1 (99,46%), permet de


constater que la température et la salinité ont un effet directe sur la mortalité, en observant une
corrélation positive dans l’ensemble (figure18.A, zone 2) et une corrélation négative entre la
température et la mortalité(figure 18.A, zone 1). La projection de la température et salinité sur
l’axe 2 (0,53%) permet de constater que la température à un effet directe sur le pH (figure
.n.A, zone3).

 Aquarium 2

Pour mettre en valeur l'effet préalable des paramètres physiques (température, salinité,
mortalité et pH), l'analyse statistique réalisée à base d'une ACP (figure 18), montre qu’il
existe une forte corrélation entre les différents paramètres physiques (salinité, mortalité, ph,
température) de l’eau d’élevage.

 Aquarium 3

La projection des données relatives à la température sur l’axe 1 (97,21%) permet de


constater que cette dernière présente un effet directe sur le pH (Figure. . c, zone 1). La
projection de la salinité et la mortalité sur l’axe 2 (2, 3%) nous a permet de constater que la
salinité à un effet directe sur la mortalité (figure 19.C, zone2).

31
Résultats et Discussion

 Aquarium4

L’analyse en composante principale de l’ACP est satisfaisante du moment où les deux axes de
projection de données dépassent largement les 95% en terme de pourcentage de contribution
(Figure 19. D).

La projection des données relatives sur l’axe 1(11,78%) et l’axe 2 (84,41%) permet de
constater qu’il existe une corrélation importante entre la mortalité et les autres paramètres
(pH, salinité, température), (figure 19.C, zone2).

32
Résultats et Discussion

Figure18. Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.
fffffffFigure18. (b) : Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.
A : aquarium 2. A : aquarium
Figure19. (a, b) : Projection des paramètres physiques 1 ; (salinité,
journalière B : aquarium 2. S(ppm)=
mortalité, salinité.
ph, temjjjpérature) de l’eau d’élevage sur les deux axes de l’ACP.C pm)= salinité.
Fir les deux axes de l’ACP.C

33
Résultats et Discussion

Tm(° ) )
C
c
2,4

D
05/0 1 1,6
1,6 11/0 2 25/03 T(°c)
3
S (ppm 18/03
25/0 2 ) 0,8
12/0307/03 2
Axe 2= 2,2254 12/0 2 06/0 20/03/
1 0,8
3 07/0 2 05/0 Axe2=84.41 21/03 13/0311/03 26/02
18/0 p 28/02
03/0 01/0 313/0 3 19/02 21/02/
228/0 25/02
10/0
4 26/034 3 26/0
2 h
29/0 / 2 13/02 2
4 3 19/0 21/ - 12 - 10 -8 -6 -4 -2 06/02
3 15/0 0 12/02
16/0 4 02/0 28/0 2 13/0 /18/02
1 -1 -1 -9 -6 -43 09/0 08/019/0
4 3 2 3 6 -0,8 07/02
-
320/0 05/02
8 s ppm) 5 2 4 4 3
12/0 3
( 2 11/02
27/0
- 0,8
07/0 4 mortalité -1 ph
3
2
3 s
-1,6 -2,4
21/0
3 -3,2
-2,4

25/0 19/03/2018
3 -4
-3
,2

11/0
mortalités -4,8
-4 2

Axe1=11.786
axe 1 =97.21

Figure19. Projection des paramètres physiques journalière (salinité, mortalité, ph, température) de l’eau d’élevage sur les deux axes de
l’ACP.C : aquarium 3 ; D : aquarium 4. S(ppm)= salinité.

A : aquarium 1 ; B : aquaruim 2. S(ppm)= salinité.

34
Résultats et Discussion

III.2.1. Valorisation de l’effet des paramètres physique de l’eau d’élevage sur les alevins
de tilapia rouge :

Les résultats de l’analyse de la variance montrent que la qualité physique de l’eau


d’élevage présente une différence hautement significative sous l’effet des paramètres physico-
chimiques dans la figure 20(A, B, C, D) sachant qu’aux niveaux des quatre aquariums on note
respectivement (P== 1,90 Χ10-26, p= 7,478 Χ10-35, p= 3,076E Χ10-22, p= 7,098 Χ10-12).

La température présente un effet important, aussi le pH sur la survie des alevins


(Oreochromis sp).Par contre, la salinité et mortalité semblent avoir un effet non
significatif sur la qualité physique de l’eau d’élevage.(Fig 20.A).

La figure (20.A) montre que la qualité de l’eau d’élevage présente une différence
significative (test de Kriskal-walis p= 3,026×10-12AVEC mortalité) entre les différents
paramètres physiques de l’eau.

Les paramètres physique de l’eau d’aquarium 2 présente une différence significative


(Test one-wayAnova P=7,721×10-06) entre salinité, ph, mortalité et température.

Les paramètres physiques enregistrés au niveau de 3ème et le 4ème aquarium (Figure


20.C, D) montrent que le taux de la salinité est très important durant l’élevage, suivie par la
température ensuite le pH, le seul différence entre eux, c’est le taux de mortalité qui est très
élevée au niveau de l’aquarium 4.

On signale une différence significative entre ces différents paramètres ( test Kruskul-
wallis p=1,407×10-12) entre la température et le pH, ( test Kruskul-wallis p=(5,766×10-07)
entre le pH et la salinité, ( test Kruskul-wallis p=2,157×10-12) entre la salinité et la mortalité
au niveau de l’aquarium 3( figure. 20.C).

Aussi, on note une différence significative au niveau de l’aquarium 4 (test Kruskul-wallis


p=(1,439×10-08 ) entre la température et le pH, ( test Kruskul-wallis p=1,287×10-07) entre la
salinité et la mortalité, (test Kruskul-wallis p=(0,01016) entre le pH et la salinité figure
(20.D).

35
Résultats et Discussion

.
A B P= 7, 478E - 35
-6
Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10

-6
Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10
27 64
24 -
56 Test one-way ANOVA p= 7.721 Χ 10-6
21
48
18
40
15 Y
12 32
9 24
6 16
3 8
Y 0 mor
T(°c) ph 0
S(ppm) talit T (°c) Ph S(ppm ) mortali té
é

P=3,076E-22
D P=7,098E-12
C
Test krushal-wallis p= 2,15EΧ10-07

Test krushal-wallis p= 5,76Χ10-7 45


64
Test krushal-wallis p= 1,407Χ10-12 40
56
35
48
30
40
25
Y 32
20
24
15
16
10
8
5
0 T(°c) S(ppm)
ph Mort Y0
T S( mort
alité Ph.
(°c) p alité
p
m
)
Figure 20. Effet des paramètres physique de l’eau d’elevage sur les alevins de tilapia rouge

36
Résultats et Discussion

III.3.Résultats des analyses bactériologiques

Nous avons effectué l’étude des paramètres bactériologique de l’eau d’élevage dans le cas
d’ une grande mortalité, comme c’est passé en 19 mars 2018 où nous avons signalé une perte
de 27 alevins, au niveau d’aquarium 4.

Les résultats de la qualité microbiologique de l’eau d’élevage au niveau l’aquarium 4 pour


coliforme fécaux, Coliforme totaux, Streptocoque fécaux, salmonelle ont repris dans le
tableau I.

Tableau I : Recherche et dénombrement des bactéries au niveau de l’eau d’élevage.

Groupe de bactéries recherchées Aquarium 4

Coliforme totaux (UFC /ml) Absence

Coliforme fécaux(UFC /ml) 43

Streptocoque fécaux(UFC /ml) Absence

Escherichia coli(UFC /ml) Absence

Salmonelle Absence

Les résultats obtenus démontrent que l’eau d’élevage au niveau de cette aquarium est de bon
qualité.

La recherche et la numération montrent l’existence des coliformes fécaux dans l’eau


d’élevage d’aquarium 4. Elles sont au nombre 43 UFC/ml, ces bactéries regroupent plusieurs
espèces dont les animaux constituent des hôtes normaux. Ce sont, en fait, des contaminants
très fréquents se développant d’une manière très abondante et correspondent à la flore
d’altération ; selon les normes algérienne (<104 UFC / g) et internationale ISO 4832 les
valeurs enregistrées dans le cadre de cette étude sont acceptables.

37
Résultats et Discussion

Par contre le teste des coliformes totaux et E. coli montrent leur absence dans l’eau d’élevage
(0 UFC / ml ) de Escherichia coli (0 UFC /ml ) (tests de confirmation se sont révélés
négatifs).

Concernant les salmonelles nous avons signalé aussi un absence totale au niveau l’aquarium 4

III.4. .Modulation de croissance des alevins de tilapia rouge :

Le poids et la taille des individus ont été pris chaque semaine.

 Variation de poids moyenne durant notre expérience

L’analyse en composantes principales (ACP) a été adoptée afin de déterminer les


variations de poids des alevins de tilapia rouge durant l’élevage.

L’analyse multi variée est acceptable de faite que les deux axes présentent un pourcentage
de contribution près de 97% (Fig.21.A).

La projection des données relatives de la variation du poids moyen sur l’axe 1 (94,9%)
et l’axe 2 (3,631%) permet de constater que la croissance des alevins en mois de février est
reparti en trois groupes, le plus faible taux est représenté dans la zone 3(Figure.21.A) de
l’ordre[ 0,75g±1,65g], alors que la zone 2( Figure.21.A) montre une croissance moyenne de
[1,7g±2,6 g], et le plus forte taux de croissance de [2,7 g±3,82 g], zone 2( Figure.21.A).

Pour tester l’évolution de poids moyen en Mars, on a établi une projection sur l’axe 1
(73,81%) et sur l’axe 2(15,90%), à travers laquelle on peut modéliser la répartition de taux de
croissance en 4 groupes, la plus forte croissance représentée dans la zone 3(Figure.21.B) est
de 4,27 g, suivie par le poids moyen des individus de la zone 1, qui est de l’ordre
[2,82g±3,3g].

38
Résultats et Discussion

Concernant le mois d’avril, les alevins atteint le plus grand taux de croissance durant
l’élevage, d’après la projection sur l’axe 1 (61,21%) et sur l’axe 2(36,27%). nous observons
que le poids moyen des alevins est divisé en trois groupe, le plus élevée est représentée dans
la zone 2 (figure 21. C) avec un ordre de [5.27g ±8.17g], le 2ème groupe (zone 3) où se trouve
plus de 20 alevins, leurs poids moyen est de [2.8g ±8.5,23 g]. La zone 1 (figure 21. C)
représente le groupe, qui expose le plus faible poids moyen durant le mois d’avril avec un
ordre de [1.3g ±2.8 g].

39
Résultats et Discussion

3 1

Figure 21 . Projection des variations de poids moyen des alevins de tilapia rouge pendant 3 mois
(A : février, B : Mars, C :Avril).

40
Résultats et Discussion

 Variation de tailles moyenne durant notre expérience :

L’analyse en composantes principales (ACP) a été adoptée afin de déterminer les variations
de tailles des alevins de tilapia rouge durant notre expérience.

L’analyse multi variée est acceptable de faite que les deux axes présentent un
pourcentage de contribution près de 95% (Figure.22.A).

Dans le cas de mois de février, la projection des données relatives de la variation de taille
moyenne sur l’axe 1 (90,312%) et l’axe 2 (5 ,8354%) permet de constater que la croissance
des alevins en mois de février est repartie en deux groupes. La zone 1(Fig.22.A) montre un
taux moyen de croissance des alevinsde l’ordre de [3 ,74 cm±4,35cm] et la plus forte
croissance représentée dans la zone 2 (Figure.22.A) avec une variation de 4,35 cm à5 ,42 cm.

La projection des tailles moyenne sur l’axe 1 (68,119%) et axe 2 (25,804%) (Figure .22.B)
permet de montre que la croissance de la taille moyenne des alevins dans le mois de mars est
partagé en trois groupes, la plus forte croissance représentée dans la zone 3(Figure.22.B) de
5,05cm à 5,7 cm (figure .22.B), suivie par la taille moyen des alevins de la zone 2, qui est de
l’ordre de [4,82 cm ±5,05 cm].

41
Résultats et Discussion

A
3,2
A1 B A1
2,4 1 1,5 A37
A2 A38
A36
A39
Axe 2 =5.8354 1,6 2 A40
A3 1 3
1 A10 A16 lt_1(cm lt_4(cm)
A4 A5
0,8 A15
13
A2 12 A14
A11 17 A30 A7 0,5
A8 A9 A1918A21A20A29 A32 lt_4(cm A6
22
24 A31
A33 Axe2= 25.804 A16 89 A12
A23
25
2628
27 3435
36
1
lt_2(cm A15A13 1011
3
- -2,5 -2 -1,5 1
- -0,5 0,5lt_3(cm 1,5
37 A39 A17 14
A3
-0,8 A38 A40 -3 -2,4 -1,8 -1,2 -0,6 A19 18
2021 0,6lt_1(cm1,2) 1,8 2,4
24A22
A26 -0,5
A4 -1,6 A28A27 A25
23 lt_3(cm )

A29 A30
A7
-2,4 -1
A5 lt_2(cm)
-1,5
2
A6 -3,2
A31 A33
A32
-4 -2 A34

-2,5 A35
Axe 1= 0.312

-3
Axe 1 = 68.119

Figure22. Projection des variation de la taille moyenne pendant 3 mois.


(A : février, B : Mars, C :Avril).

42
Résultats et Discussion

 Variation de croissance moyenne de nos alevins durant notre expérience


La classification ascendante hiérarchique (CAH), nous a permet de classer la croissance
moyenne des alevins de chaque semaine aux niveaux de 4 aquariums dans son propre cluster,
et calculer la matrice de ressemblance de la croissance moyenne entre les quatre aquariums.

La CAH (Figure 23) montre que la croissance moyenne des alevins est divisée en deux
groupes fonctionnels.

Le premier groupe a un taux de croissance très important dans une courte période qui
s’étale de 25 Mars à 15 avril, comparé au la croissance moyenne de deuxième groupe qui
a pris plus de temps pour croitre (de 04 février à 18 Mars).

Similarity
-5,4

-4,8

-4,2

-3,6

-2,4

-1,8

-1,2

-0,6
-6

-3

0
0

25/03/2018
1,2

01/04/2018
2,4

08/04/2018
3,6

15/04/2018
4,8

18/03/2018
6

25/02/2018

04/03/2018
7,2

11/03/2018
8,4

11/02/2018
9,6

18/02/2018
10,8

04/02/2018
12

Figure 23 : Classification ascendante hiérarchique de la variation de croissance moyenne des


alevins durant notre expérience.

Pour tester l'effet de la salinité augmentée sur la croissance des alevins de tilapia rouge durant
l’expérience, nous avons tout d'abord testé la différence de l’évolution de poids moyen entre
le témoin (aquarium 01) et les autres aquariums avec le test écart réduit.

43
Résultats et Discussion

Le résultat de la comparaison entre évolution de poids moyen durant mois de Février entre le
témoin et les autres, nous révèlent que qu’il n’existe aucun différence significative car l’écart
réduit au risque 5 %est inférieur à le seuil 1.96, ce qui signifie que le poids moyenne n’ont été
influencé pas par le taux de salinité.

Tableau II : la comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant d’ février

février aquarium 1 /aquarium 2 aquarium 1 /aquarium 3 aquarium 1 /aquarium 4


effective 40 40 40 40 40 40
poids moyen 1,69 1,73 1,69 1,72 1,69 1,57
variance 0,49 0,36 0,49 0,37 0,49 0,27
écart réduit 0,31 0,22 0,88

Tableau III : la comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant mars.


mars aquarium 1 / aquarium2 aquarium 1 /aquarium 3 aquarium 1 /aquarium 4
effective 40 35 40 40 40 33
poids moyen 2,51 3,06 2,51 2,31 2,51 2,03
variance 0,43 0,69 0,43 0,31 0,43 0,20
écart réduit 3,16 0,41 3,73

En ce qui concerne l’étude de la croissance dans le mois de mars ,nous avons signalé que il
existe une différence significative importante entre le témoin et l’aquarium 04 (3.37 ˃ 1.96),
alors que le poids moyen de ces alevins sont affecté par la salinité ce qu’est provoqué la mort
de 27 alevins à la fin de Mars .par contre la différence est non significative en l’aquarium 2 et
3 (Tableau III).

Tableau IV : la comparaison du l'évaluation de la croissance des alevins durant d’avril.

avril aquarium 1 / aquarium2 aquarium 1 /aquarium 3

effective 40 35 40 35
poids moyen 3,52 2,79 3,52 2,90
variance 2,25 1,37 2,25 1,03
écart réduit 2,34 2,10

Le poids moyen des alevins durant mois d’Avril ont été influencée par les taux de salinité,
qu’est démontré cependant par la différence significative, qu’est existé à la fin de l’expérience
entre le poids des alevins témoin et les autres alevins (Tableau VI ).

44
Résultats et Discussion

Les résultats de suivi de croissance moyenne des alevins qui s’étale sur environ 90 jours, sont
reportés sur la figure 24

5 pm ( g)
4,5

3,5

2,5

1,5

0,5

0
4 10 15 20 25 30 35 40 45 50 60
Titre de l'axe
salinité( ppm)
Pm1 Pm2 Pm3 Pm4

Figure 24. Courbe de croissance moyenne des alevins de tilapia rouge en fonction du salinité
Pm1 : aquarium 1, pm2 : aquarium 2, Pm3 : aquarium 3, Pm4 : aquarium 4

 Taux de survie des alevins de tilapia rouge ( oreochromissp)


Le tableau V présente les mortalités et la survie en fonction de la salinité enregistrées durant
l’élevage.

45
Résultats et Discussion

Tableau V : Les mortalités et le taux de survie enregistrée durant l’élevage

aquarium 02 aquarium 03 aquarium 04

Salinité(ppm) Tm % Ts % Tm % Ts % Tm % TS %
4 15 85 1 99 10 90
10 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
15 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
20 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
25 17,5 82.5 12,5 88 12,5 88
30 22,5 77.5 15 85 12,5 88
35 22,5 77.5 15 85 92,5 7 ?5
40 35 65 15 85 100 0
45 35 65 15 85
50 35 65 100 0
60 100 0

Discussions
1 Paramètres physico-chimique l’eau d’levage

 Température
Durant l’expérience, les intervalles de température observés sont de 19 à26 0C. Balarin et
Hatton (1979) ont montré que cette espèce tolère bien aux températures comprises entre
13,5°C et 33°C. Cependant en laboratoire, sa tolérance thermique est plus large, elle est de 7 à
41 °C.
 pH

Les variations du pH dans tous les aquariums (7,17 à 8,67) se situent bien dans les limites
optimales pour la croissance du tilapia. En effet, une bonne croissance du tilapia est obtenue à
un pH compris entre 7 et 9. Pouomogne (1998), Kestemont et al.,(1989) ont rapportéque
tilapia nilotica peut vivre dans les eaux à pH compris entre 5 et 11.

Aussi, les valeurs non adéquates de pH peuvent influencer l'état physiologique des
poissons, et donc leur croissance. De plus, elles peuvent conduire à la mort du poisson,
particulièrement durant les stades de développement les plus précoces (Malcolm et al., 2000).

46
Résultats et Discussion

Les sels nutritifs

L’azote est un composé essentiel dans les structures vivantes, selon le degré
d’oxydation, il existe sous trois formes dans l’eau : nitrites (NO2-) ammonium (NH4+) et
nitrates (NO3-). Ce dernier et en raison de leur nature toxique, il doit être bien contrôlé
tout au long la période d'élevage. Ainsi, afin de suivre la qualité de l’eau d’élevage.

 Ammoniaque

L’ammoniaque est un produit d’excrétion des poissons téléostéens dont tilapia rouge, et
à certaine valeur, il est nocif pour les poissons (Arrigon 2000).
Les résultats des analyses montrent que les valeurs obtenues au niveau d’aquarium 1
(témoin) sont supérieure au seuil critique de survie d’Oreochromis SP, qui est doit être
inférieure à 0,1mg/L (Suresh, 2003)durant la période d’expérience. Augmentation dans la
concentration d’ammoniaque est signifié par le stress des alevins en raison du salinité et des
manipulations exercées chaque semaine lors de la mesure de poids et la taille (conte f, 2004 )
et à cause d’utilisation de l’anesthésie.

Toute fois, il faut signaler que des individus ont été exposés à des valeurs de CL 50 en
ammoniaque moyenne à 7,40± 0,01 mg/l pendant 48 heures.

La survie des alevins du tilapia rouge peut être expliquée d’une part par le renouvellement
de l’eau d’élevage à 90% du volume total en diminuant le temps d’exposition à
l’ammoniaque. Mc cartyR a démontré en 2010 que les réponses comportementales à un stress
peuvent être de nature adaptative quand elles permettent de diminuer le temps d’exposition au
stress, qui constitue la première phase de syndrome d’adaptation générale au stress. D’autre
part par l’aptitude des poissons à résister quand ils ont mis dans ses milieux favorable de
toléré un taux élevée d’ammoniac par la formation de glutamine est une stratégie importante
de désintoxication de l’ammoniac dans leur cerveau (Randall D, 2002).

Concernant aquarium 2, 3, 4, les concentrations en ammoniaque dépasse le seuil critique


de survie d’Oreochromis sp, qui est doit être inférieure à 0,1mg/L (Suresh, 2003).
L’ammoniaque est le principal déchet du métabolisme azoté excrété par des poissons. Cette
spécifié est liée à un métabolisme particulier, qui permet au tilapia de tirer un excellent profit

47
Résultats et Discussion

énergétique de la dégradation des protéines de leur alimentation .Les alevins du tilapia rouge
lors de l’adaptation à la salinité dépense une grande quantité énergétique pour retenir les ions
hors de leur corps respectivement par osmorégulation qui a conduit à excréter l’ammoniaque
avec une forte concentration (Kusuk S et al., 2013). Selon Alam et Frankel (2006), l’addition
de sel à l’eau d’élevage est nécessaire pour réduire le stress causé par la présence
d’ammoniaque. Cette situation expliquait le meilleur taux de survie observé dans ce travail.
On signale qu’en 26 mars au niveau d’aquarium 3, 90% de notre alevins sont perdus
lorsqu’ils sont exposés à concentration d’ammoniaque qu’égale 84,21mg / L.

 Nitrite
Le nitrite est un intermédiaire dans l’oxydation de l’ammonium en nitrate, un taux élevée
de nitrite provoque la transformation de hémoglobine en méthémoglobine qui ne transporte
pas l’oxygène par le sang, il peut donc provoquer une anoxie chez les poissons (e.g. Lewis
and Morris, 1986 ; Jensen, 2003)
Durant l’expérience, la concentration de nitrite dans les aquariums dépasse le seuil de
5mg/L(Malcom et al, 2000).L’adaptation à la salinité chez le tilapia rouge repose sur des
mécanismes d’osmorégulation en générant une activité métabolique importante, cela conduit à
la sécrétion d’ammoniaque, transformé ensuite à l’aide des bactérie Nitrosomonas en nitrite
(Ahmadi N et al., 2015). Cette situation expliquait les fortes concentrations en nitrite dans
l’eau d’élevage.
La survie de notre alevins dans les 4 aquariums est signifié probablement parla
capacité de détoxification chez certain poisson, le globule rouge du poisson contiennent des
méthémoglobines réductase reconvertissant la méthémoglobine en l’hémoglobine (Kroupova
H et al., 2005) . Le remède à ce fléau consiste à renouveler l’eau très fréquemment. Cela se
produit régulièrement et restaure la normale proportion d’hémoglobine dans les 24 à 72
heures si le poisson est transféré dans dépourvu de nitrite ( Huey et al., 1980 ; Knudsen et
jensen,1997).
Aussi, le sel empêche la méthémoglobine de s’accumuler, il permet de réduire l’influence
du nitrite pour dépouiller l’oxygène des cellules sanguines (Alam et Frankel ,2006) ce qui
expliquait aussi la survie des alevins dans les aquariums 2,3,4.

48
Résultats et Discussion

 Phosphate

Les phosphates sont des éléments nutritifs essentiels et indispensables au métabolisme


énergétique de toute cellule vivante. Ces composés chimiques font partie comme les
nitrates du cycle final de la décomposition des déchets. L’accumulation excessive de
phosphate devrait être évitée, même s’ils ne sont pas notoirement toxiques pour nos
poissons.
Durant notre expérience la concentration de phosphate est au seuil recommandée pour
élevage de tilapia (Malcom et al, 2000).

La Croissance et la survie des alevins de tilapia rouge

Dans l’aquarium 1 on a enregistré un taux de croissance journalier de 0,0415 g/l qui a été
relativement faible comparé à ce observé par Zouakh D et al (2016) (0,31 g/j) dans les mêmes
conditions d’élevage, en utilisant la même souche de tilapia du centre national de recherche et
de développement de la pèche et de l’aquaculture(CNRDPA) ou nous avons réalisé notre
travail.

Cette faible croissance est au préalable due à : l'hétérogénéité du poids moyenne (1,3 g -
8,17g) et taille moyenne (3,13 cm–7,36 cm) entre les alevins à la fin de l’expérience (Azaza et
al, 2013).Les altérations provoquées lors du comptage manuel des alevins (kone M, 2015), la
densité élevée des alevins mis dans aquarium et la qualité et l'état physiologique des alevins,
jouent un rôle négatif sur la croissance des alevins de tilapia rouge. D’autre part les TCS
enregistrés ici sont satisfaisant puisqu'ils appartiennent à la plage des données rapportées par
(Jauncey, 1982) (taux de croissance spécifique supérieur à 3 %/j)

En ce qui concerne l’étude de la survie, on signale qu’à la fin du cycle de l’élevage, le taux de
survie est excellent, il est de l’ordre de 100 % au niveau de l’aquarium 1. Nos résultats sont
comparable à ceux obtenus (en dessus 99%) par Serigne M et al ., (2015) . Ce taux élevé
montre que les besoins sanitaires et le taux de protéine (30%) nécessaire pour les alevins ont
été respectés dans la composition des aliments.

49
Résultats et Discussion

L’étude comparative entre la croissance des alevins témoins, et les alevins élevés en eau salés
(aquarium 2,3, 4) a permis d’identifier le degré de tolérance à la salinité où on trouve une
meilleure performance entre 4 ppm et 35 ppm. .Des résultats similaires ont également été
rapportés dans tilapia rouge mono sexe de Floride (Watanabe et al., 1988, Boeuf et Payan
,2001 ; Vonck et al., 1998).Sparks et al., (2003) ont montré que l’eau de mer accéléré la
croissance du tilapia.

La meilleure performance de croissance en eau salée pourrait être attribuée à une


osmorégulation en dépensant plus d’énergie en eau douce qu’en eau saumâtre, Watanabe et
al,(1988b) , ont montré que l'eau de mer contribue à la suppression de toutes sortes des
agressions entre les alevins des hybrides O. mossambicus × O. hornorum qui sont cultivés
dans laquelle. Et éliminer les effets inhibiteurs de comportement qui varie selon les
différentes salinités (Liao et Chang, 1983).

Ces résultats soutiennent la commune hypothèse que la croissance des téléostéens euryhaline
est augmentée à salinités proches de l'isosmose puisque les coûts d'osmorégulation sont
minimes dans ces conditions (Febry et Lutz ,1987).

Lorsque la salinité dépasse 35 ppm, on remarque que plus la salinité est importante,
plus que le taux de croissance diminue ; cela a été confirmé dans les travaux de Payne en
1988. Febry et Lutz (1987) et Watanabe et a.,l (1988b) ont signalé l’existence de certains
facteurs non-osmorégulateurs tels que l’agression qui pourraient également influencer sur les
performances de croissance du tilapia cultivé dans l’eau salée en représentant le tiers et
parfois la moitié du taux de métabolique actif chez les téléostéens pendant une compétition
intense (Brett et Groves, 1979).

Selon l’étude d’Iqbal et al.,(2012), le tilapia du Nil présente un taux de survie de


100%, à une salinité allant de 5ppm à 10 ppm. Cependant on a enregistré des mortalités au
niveau de l’aquarium 2, 3,4 à 4ppm, 10 ppm à l'acclimatation et après aucune mortalité n'est
apparue pour les 3 =semaines successives. Cela pourrait être attribué à la gestion du stress
comme l'une des raisons de soudaine.

50
Résultats et Discussion

La grande mortalité enregistrée est de 87,5% au niveau d’aquarium 3 à une salinité de 35


ppm, Apparemment. Les résultats sont similaire à celle d'Omossambicus trouvés par Kader
et al.,en 1981 et Pange en 1985où ils ont signalé aucune mortalité de juvéniles suite à un
transfert direct en eau douce à 20ppm et une mortalité totale à 35ppm.

Le poids moyen des alevins morts est plus faible par rapport aux autres poids moyen au
niveau des aquariums (2,3). Cela a été démontré par plusieurs chercheurs en montrant que la
tolérance au sel chez le tilapia dépend principalement de la taille, du poids et à des facteurs
environnementaux (lemarie et al, 2004 ; Guner et al,2005; Altum et Sarihan ,2008).

Les alevins d’aquarium 2,3 présentent un excellent taux de survie à 50 ppm, comme celui de
leurs ascendants Oreochromis sp, qui peuvent se développer et se reproduire à 49%
(whitefield et Blaber, 1979). Ceci pourrait être dû à plusieurs facteurs d’ordre technique,
biologique, les conditions expérimentales, surtout l’acclimatation qui peuvent influencer la
tolérance à la salinité. L’effet de ce facteur a été montré par Kang (1986) où il a signalé que
chez l’Oreochromis niloticus, une acclimatation progressive et graduelle permet de tolérer
une salinité de 35,10g/l sans aucune mortalité enregistrée, alors que la mortalité est évaluée à
50% pour une salinité de 52,70 g/L.

Dépend aussi du mécanisme de tolérance chez les tilapias, les cellules chlorures de
l'épithélium branchial sont le principal site d'osmorégulation chez le poisson(Foskett et
Scheffey, 1982;Uchida et al., 2000). Les cellules de chlorure deviennent actives avec
l’augmentation de la salinité (Prunet et Bornancin, 1989), permettant au poisson d'excréter les
ions Na+ et Cr du plasma avec une efficacité élevée (Fontaine et Le Bail 2004).

Traditionnellement, les salinités élevées ont toujours été considérées comme un stress pour
les poissons d’eau douce et ne leur sont d’aucun bénéfice. Ceci est en accord avec les résultats
obtenus. En effet aucun poisson n’a survécu à 60 ppm. Ces résultats sont conformes à ceux
rapportés par les travaux de Villegas (1990), Weng et al., (2002), Lemarie et al., (2004) et de
Güner et al., (2005). Cette mortalité massive pourrait s’expliquer par l’incapacité des poissons
à maintenir leur équilibre hydro-minéral. En effet, Güner et al., (2005) ont montré que lorsque
la salinité dépasse 35 ppm, l’activité de l’enzyme Na+-K+/ATPase des cellules à chlorure,
responsables de l’osmorégulation, est très basse par rapport à celle des poissons maintenus en
eau douce et qui régulent normalement.

51
Résultats et Discussion

De même, le nombre de ces cellules à chlorure est plus faible que celui des poissons restés
en eau douce ou, bien adaptés à des salinités comprises entre 5 et 20‰. Une dégénérescence
de ces cellules a été constatée dans des taux de salinité élevée (Perry 1997, Hartl et al.,2000)
ce qui provoque des grands mortalités.

52
Résultats et Discussion

53
Résultats et Discussion

54
Conclusion

Conclusion

Au terme de la présente étude qui s’est assignée comme objectif, de déterminer le


seuil de survie de cette espèce ainsi que l’effet de la salinité sur sa capacité de se croitre

Dans des conditions contrôlées, en améliorant la qualité de la chair de tilapia rouge


(Oreochromis sp) afin de fournir au consommateur un produit différent avec un bon goût.

Cette étude s'est déroulée entre les mois de Février et d’Avril 2018 au niveau du
Centre Nationale de la Recherche et Développement de la Pèche et l’Aquaculture
CNRDPA.

L’analyse de l’évolution des paramètres physico-chimiques du milieu d’élevage


mesurés in situ (température, oxygène dissous, salinité et pH) montre que les valeurs
mesurées sont bien dans les intervalles recommandés pour l’élevage de tilapia rouge et ça
reflète la maitrise de technique d’élevage de cette espèce. Cependant, on signale
l’augmentation de la concentration en ammoniac et en nitrite, cela peut être soit à cause du
stress. Cet élément est un perturbateur majeur de l’équilibre établi entre les capacités de
défense des animaux, la qualité du milieu d’élevage et la pression exercée par les
pathogènes potentiels présents dans le milieu. La rupture de cet équilibre favorise
l’apparition de maladies et des mortalités.

D’après les résultats obtenus lors de suivi hebdomadaire de croissance des alevins durant
notre étude, qui montre que n’il existe pas une différence significative entre la croissance
des alevins en eau douce et les alevins dans la salinité de 4 ppm à 35 ppm (salinité d’eau de
mer), nous avons constaté que l’optimale salinité pour la croissance et la survie de tilapia
rouge en eau salée est de 35 ppm qui est proche de la salinité de l’eau de mer. Et à partir de
cette salinité, nous remarquons que la croissance et la survie des alevins sont affectées par
le taux de salinité croissante jusqu’à atteindre la dose létale pour tous les alevins qui est de
l’ordre 60 ppm.
Conclusion

L'entreprise norvégienne GenoMar ASA (créée en 1998) est spécialisée dans le


domaine du génétique et génie biotechnologique pour l'aquaculture.

Elle conduit actuellement des projets de recherche visant à identifier les gènes de
contrôle de la tolérance des tilapias à l'eau salée basé sur des études comparatives
d'expression des gènes et elle vise de même à isoler les gènes du tilapia contrôlant la
tolérance à l'eau salée , avec comme objectif primordial de développer des souches qui
puissent se développer et évoluer en eau saumâtre. Le tilapia est un poisson tropical
originaire d'Afrique, il est de plus en plus répandu en tant qu'espèce pour l'aquaculture.
Cette espèce est l'une des plus utilisées en aquaculture à travers le monde dans les
décennies à venir. Il sera donc très intéressant pour les producteurs de tilapias d'accéder à
des souches dont l'aptitude pour la production en eau salée ou saumâtre soit du même
niveau que celle que montre le tilapia en eau douce (Fao, 2016).
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Zouakh E, Ferhane D & Bounouni A,. 2016. INTEGRATION DE LA


PISCICULTURE A L’AGRICULTURE EN ALGERIE : CAS DE LA WILAYA DE
OUARGLA, volume 6-1.
Annexe

Les mesures de poids et la taille durant l’expérience :

04/02/2018 Aquarium 01 Aquarium 02 Aquarium 03 Aquarium 04


onne1 Colonne2
N Wt(g) Lt(cm) Wt(g) Lt(cm) Wt(g) Lt (cm) Wt(g) Lt(cm)
1 1,4 4,1 2,6 4,7 1,2 3,6 2,5 5
2 1,1 3,9 2,1 4,5 1,1 4 1,5 3,9
3 1,5 4,3 2,1 5,5 1 4 1,6 3,7
4 2 4,7 1 4 1 4 1,8 4,7
5 1,7 4,3 1,4 4,5 1,3 4 1,3 3,8
6 1,7 4,2 1,8 4,5 1,2 4,9 1,3 4
7 1,4 4,3 1 3,4 0,5 4 1,4 4
8 1,5 4,9 1,2 4,2 0,4 3,7 0,8 3,5
9 1,5 4,7 1,3 4,4 1,2 3,8 2,1 4,5
10 1,4 4,5 1,1 4 3,5 4,1 1,1 4
11 1,1 4 1,2 4 0,7 4,4 1,6 4,1
12 0,9 3,6 1 3,8 1,8 3,6 1,1 4,1
13 1,6 4 1 3,9 1,9 3,7 1,9 4,7
14 0,9 3,1 1,3 4,3 1,1 4 1,5 3,9
15 0,8 3,5 1,5 4,3 0,8 3 1,2 3,9
16 2,8 5,4 1,4 4 1,6 4,2 0,8 3,7
17 1,2 4 1,1 3,8 1,9 3,2 1,4 4
18 1,6 4,8 1,2 3,5 0,9 3,7 2 4,9
19 1 4 1,6 4,3 1,9 4,7 1,6 4,2
20 1,2 4,4 1,4 4,1 1,2 3,5 0,9 3,8
21 0,6 3,6 1,1 3,9 0,8 3,7 2,4 5
22 0,7 3,6 1,7 3,9 1,1 3,9 2,1 5,1
23 0,6 3,4 0,8 3,7 0,9 3,9 1 4
24 0,7 3,6 1,9 4,3 1,2 3,5 1,8 5
25 1,2 4,6 1 3,4 0,8 3,4 1,4 4
26 0,6 3,6 1,5 4,6 1 3,5 1,2 4,1
27 1,1 4,3 2,2 4,9 1 3,5 1,1 3,5
28 0,6 3,5 1,7 4 0,8 3,4 1,2 4,2
29 0,6 3,5 1,3 4,2 1 3,7 1,6 4,3
30 1,3 4,6 1,8 4,5 0,7 3 1,5 4,2
31 1,3 4,1 1,4 4 1 3,7 1,6 5
32 1,7 4,8 1,2 3,8 1 3,7 1,2 4,2
33 1 4 2,7 5,3 1,1 3,7 0,9 3,4
34 0,8 3,8 1,2 3,7 1 3,4 0,8 3,2
35 1,1 4,3 1,7 4,2 1,2 4 1,2 3,7
36 1,2 4,2 1 3,9 1,2 3,7 1,2 4
37 0,8 3,7 1,2 3,9 0,8 4 1,6 4
38 0,8 3,8 1,2 3,7 0,8 4,5 1,5 4,5
39 0,6 3,4 0,9 3,3 0,8 4,5 1,5 4,8
40 0,6 3,5 2,2 4,9 1,1 4,2 1,7 4
La somme 46,2 162,6 58 165,8 45,5 153 57,9 166,6
moyenne 1,155 4,065 1,45 4,145 1,1375 3,825 1,4475 4,165
Annexe

11/18/2018 Aquarium 01 Aquarium 02 Aquarium 03 Aquarium 04

N wt(g) Lt(cm) wt(g) Lt(cm) wt(g) Lt(cm) wt(g) Lt(cm)


1 1,6 4 1,3 4 1,9 5 1,6 4,8
2 3,4 5,6 1,9 4,5 2 5 2,3 4,5
3 3,7 5,5 1,8 4 1,3 4,3 1,8 3,9
4 3,9 5 1,4 4 1,5 4,6 1,8 4,7
5 2,5 5 1 4 2,1 5,2 1,3 4
6 1,6 4,5 0,7 3,6 1,3 4,2 1,3 4,5
7 3,3 5,6 3,1 5,4 1,5 4,4 1,4 4
8 1,8 5 1,6 4,6 1,6 4,5 1,2 3,8
9 1,9 4,6 1,5 4,3 2,6 5 2,1 4,8
10 1,3 4 1,4 4,2 1,7 4,6 1,6 4
11 1,8 4,3 2 4,4 1,4 4,8 1,7 4,8
12 1,4 4,2 0,9 3,5 1,4 4,2 2,2 5
13 2,1 4 0,8 3,7 1,4 4,2 1,4 4
14 1,3 4,4 0,8 3,5 1,5 4,5 1 4,8
15 1,2 4,2 1,8 4,5 2,2 5 0,8 3,7
16 1 4 1,4 4 2,7 4,5 1,1 3,6
17 1,6 4,2 1,8 4,12 0,9 4 1,1 4
18 1,1 4 1,8 4,6 1,5 4 0,9 3,8
19 2,1 3,5 1,7 4,5 2,2 5,3 1,3 4
20 1,6 4,5 1,5 5 1,7 4,5 0,9 3,5
21 2,6 5 0,8 3,3 1,5 4,5 0,9 4,5
22 2,9 5,4 1,4 4,5 2,2 4,8 1,3 4,3
23 3,2 5 1,4 3,6 1,5 4 2,6 5,5
24 1,4 4 1,8 4,6 1,2 4 1,9 3,6
25 2,3 5 1,9 4,7 1,7 4,5 1,1 4
26 1,8 5 1,2 4 2,1 5 1,4 4,2
27 1,9 4 1,9 4,7 0,8 4 2,1 4,8
28 1,8 4,5 2 5 1,2 4,9 1,5 4,3
29 2,4 5 0,8 3,5 1,3 4 2 4,8
30 1,9 5 1,3 3,7 1,4 4,2 1,3 4,3
31 1,9 5 1,5 4,4 1,4 4,2 2,4 5
32 1,6 4,5 1,3 3,5 1,3 4 1,4 3,8
33 1,6 4,5 2,3 4,3 1,3 3,5 1,4 3,4
34 2 4,5 0,7 3,4 1,3 4 1,2 4
35 1,1 4,6 1,1 3,6 1,1 3,7 / /
36 1,5 4,5 0,6 3,4 1,8 4,5 / /
37 1,5 5 0,7 3,6 1,1 4,8 / /
38 1,5 4,5 / / 1 3,7 / /
39 1,3 4,5 / / 1 4 / /
40 1,1 3,5 / / / / / /
somme 77,5 183,1 52,9 152,22 60,6 172,1 51,3 144,7
moyenne 1,9375 8,93170732 1,42972973 4,11405405 1,55384615 4,41282051 1,50882353 4,25588235
Annexe

25/02/2018 aquarium 01 aquarium 02 Aquarium 03 aquarium 04


N wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm)
1 2 4 1,2 4 2 4,7 2,1 4,9
2 1,8 5 2,7 5 2,9 5 1,4 5
3 2,6 5,5 2,9 5,2 3,1 5,5 1,9 5
4 2 5,5 2,4 5 2,1 5 1,1 4,5
5 2,4 5 3 5,5 1 4 2,3 5
6 1,3 4,5 2,2 5 3,6 5,3 1 4,5
7 3,2 5,5 3,1 5,3 2,9 5,3 1,6 4,5
8 1,1 4,5 3,4 5,3 2,8 5 1,6 5
9 4,4 6 2,2 4,7 2,1 5 1,3 5,5
10 1,5 4,5 2,2 4,5 1,5 4,2 1 4,5
11 2,1 5,5 1,4 4,5 1,9 5 1,8 4,5
12 2,5 5,5 1,4 4,2 1,7 4,6 1,2 5
13 1,5 4 2,9 5 2,1 5 1,7 5
14 1,3 4,5 2,7 5 2,9 5,5 1,8 4,5
15 2,9 4,5 2,1 5 2,3 5 1,9 5
16 1 4,5 2,9 5 2,5 4,5 2,4 5,5
17 0,8 4,7 1,4 4 3,6 5,5 1 4,2
18 0,9 4,2 2 4,2 2,2 4,5 1,4 5
19 2,6 5 3,9 6 1,8 5,5 1,9 4,2
20 2,6 5 3 5,5 1,5 4 0,9 4
21 1 4 2,6 5 2,3 5 0,5 4
22 1,6 5 3,3 5,3 1,2 4 0,8 4,7
23 0,7 5 2,4 5 3,5 5,5 0,8 4,2
24 1,2 4,3 1,9 5 2,3 5 1,6 4,5
25 1,7 5 2,2 4,9 2,2 5 0,7 4,5
26 2,5 4,5 1,9 4,2 2 5 1,1 4,2
27 1,5 4,5 1,4 4 2,1 5 1 3,5
28 1,2 5 1,8 4,2 1,9 5 1 4
29 2,3 5 1,9 4,5 1,2 5 0,8 3,7
30 1,8 5 1,6 4 1,3 4 0,6 3,9
31 0,8 4 1,6 4 2,5 4,5 0,6 4,2
32 0,9 4 0,9 4 1,7 4,2 0,7 4
33 1 4,2 1,2 3,5 1,7 4,3 1 4,2
34 0,8 3,9 1,3 4,5 1,9 4,5 / /
35 1,1 4,5 1,9 4 1,9 4,5 / /
36 1,5 5 1,1 3,5 1,8 5 / /
37 1,2 4,5 / / 2,3 4,5 / /
38 0,8 4 / / 1,5 4,3 / /
39 0,6 4,5 / / 2 4,3 / /
40 0,7 4 / / / / / /
somme 65,4 187,3 78 167,5 83,8 186,7 42,5 148,9
moyenne 1,635 4,6825 2,16666667 4,65277778 2,14871795 4,78717949 1,28787879 4,51212121
Annexe

04/03/2018 Aquarium 01 Aquarium 02 Aquarium 03 Aquarium 04

N wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm)


1 1,4 4,5 3,5 6 3,4 5 3,2 4,5
2 2,9 5,2 2,9 5,3 2,8 5 2,8 5
3 3,7 6 1,5 5 2 4,7 2,6 5
4 4,9 6,5 4,5 5 3,8 5,7 3,1 5,5
5 1,5 4 2,2 4,3 3,4 5,5 2,4 5
6 2,4 5 1,7 4,6 3,7 5,3 2,6 5
7 3,7 5,8 1,7 4,2 3,7 5,1 2,4 4,5
8 2,1 5 3 4,2 2,7 5,5 1,9 4
9 2,2 5 3,2 5,5 2,9 4,9 2,8 5
10 3,3 5,5 2,1 5 2,6 4,6 2,1 5
11 2,1 4,6 1,5 4 1,8 4,5 2 4,5
12 1,8 4,5 1,6 5 2,7 5,2 2,1 5
13 2,1 4,5 3,1 5,5 3 5,5 2,5 4,5
14 4,2 5 2,9 3 2 4,2 1,9 4,5
15 2,1 4 5,2 1,9 1,9 5,2 2,2 5
16 2,9 5,5 4 2,4 2 4,6 2,3 4,5
17 2,1 4,5 5 5 1,9 5 1,7 4,5
18 1,6 4,5 3,7 5,5 2,8 4,6 1,6 4,5
19 3,4 5,6 2,3 3,5 2,1 5 1,6 5
20 2,1 5 1,2 4 2,2 5,2 2,1 5
21 3,3 6 1,2 4 4,5 4,5 1,5 4,5
22 2,1 4,9 1,4 4,5 2,4 5 1,5 4,5
23 1,8 5 0,9 3,8 1,7 4,5 2,1 5
24 1,7 4,5 1,7 4,5 2,2 4,6 3,1 4,5
25 2,2 5 1,4 4,5 2,3 5 1,8 4,5
26 1,7 4,5 3,2 5 4 5 1,3 4
27 1,6 4,5 0,8 3,6 3 4,5 1,3 4
28 1,4 4,5 2,7 5,2 2,1 5 1,4 4,2
29 1,2 4 1,1 4,1 1,5 5 1,4 4,5
30 1,9 4,5 1,8 5 2,4 5 1,9 4,5
31 2,6 5 1,9 5 1,9 5 1,7 4,2
32 1,9 5 1,2 4 2,4 5 1,7 4,2
33 1,5 4,5 1 4 1,8 4,5 1,5 4
34 1,6 4 2,5 4 1,7 4,5
35 1,4 5,5 1,6 4 3 5
36 2,1 4 1,7 4,5
37 1,9 5,5 1,6 4,1
38 1,2 4 1,3 4
39 0,8 4 1,4 4
40 1,5 4,2 1,6 4,1
somme 87,9 193,3 81,2 154,1 97,9 193,1 68,1 152,1
moyenne 2,1975 4,8325 2,32 4,40285714 2,4475 4,8275 2,06363636 4,60909091
Annexe

18/03/2018 Aquarium 1 Aquaruim2 Aquarium 3 Aquarium 4

N wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm) wt(g) lt(cm)


1 6 7 1,5 4,5 3,6 6 2,8 6
2 2,7 5 3,1 6 2,1 5 3 6
3 2,4 5 5 6,2 3 6 3 5,5
4 4,5 6 3,1 5,5 3,8 6 2,5 5
5 2,2 5 3,6 6 2,6 5,5 2,3 4,5
6 3,1 5 5 6 2,9 5 1,7 5
7 3,2 6 1,2 4,5 3,1 5,6 2,1 5
8 5 6 2,1 5 3,4 6 1,6 5
9 1,7 4,5 3,2 6 3,2 6 2,6 5
10 3 5,5 2,3 5 3,7 6 2,6 5
11 3,5 6 4,1 6 2,7 5 2,5 4,5
12 1,8 5 3,4 6 1,9 5 2,2 4,5
13 4,3 6 2,1 4,5 4,2 6 2,4 5
14 3,9 5,5 2,7 5,5 2,2 5 1,7 4,5
15 1,9 5 2,2 5 2,2 5 2,5 5,5
16 1,6 4,5 3,2 5 1,5 4,5 4,8 6
17 2,3 5 4,1 6 2,3 5 2,1 5
18 2,3 5 3,2 5,5 2,3 5 1,2 4,5
19 1,7 5 3,4 5,5 2,4 5 2,6 5
20 2 4,5 3,1 5,5 2 5 1,5 4,5
21 3,2 5,7 3,5 6 2,5 5 1,5 4,5
22 2 5 2,1 5 2 4,5 1,3 4,2
23 3,2 5,7 1,4 4,5 2,3 5 1,2 4
24 0,8 3,5 1,4 4,5 2 5 1,9 5
25 1,9 5 1,5 4,5 1,6 5 1,2 4
26 2,3 5 1,3 4,5 1,3 4 2,3 5
27 1,9 5 2,4 4,5 1,6 5 1,4 4,5
28 3,8 5,8 2,4 4,5 1,6 4,5 2 5
29 2 5 1,1 4 1,9 5 1,5 4
30 2 4 0,9 4 1,5 4,5 1,3 4
31 1,2 4 1,6 4 1,2 4
32 1,6 4,5 1,5 4,5 1,3 4,2
33 1,9 4,5 1,4 4,5 1 4
34 1,2 4 1,9 4,5 2,1 5
35 1,7 4,2 1,5 4 1,2 4
36 2 5 2,1 5
37 1,2 4 1 4
38 2,5 5,5 2 5
39 2,1 4,5
40 3,2 5,5
somme 100,8 201,9 87,5 176,7 85,3 190,3 63,3 145,2
Moyenne 2,52 5,0475 2,5 5,04857143 4,37435897 9,75897436 2,11 4,84
Annexe

25/03/2018 Aquarium 1 Aquaruim2 Aquarium 3

N wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm)


1 2,2 5,3 4 6 4,8 6
2 2,7 5 4,6 6 4,2 6
3 4,1 6 3,4 6 2,3 5,2
4 3,4 5,5 2,9 5,5 2,8 5
5 2,3 5 3,1 4 3,8 6
6 7,5 7,3 3,5 5,5 2,1 5,4
7 2,2 5 2,1 5 2,9 5,5
8 3,4 6 5 6,5 2 5
9 2,4 5 2,9 5 2,1 5
10 2,7 5 1,4 4,5 2,6 5
11 4,9 6,3 1,5 4,2 2,4 5
12 2,4 5,2 3,8 6 3,7 6
13 3 5 2,6 5,5 1,9 5
14 5 6,5 1,6 4,5 1,6 5
15 4,8 6 3,4 6 2,7 5,5
16 4 6 3,6 6 2,3 5,5
17 4,4 6,5 1,2 4 2,6 4
18 1,9 5 3 6 2,4 5
19 2,7 5,3 3,5 6 2,8 5,5
20 1,6 5 1,9 5 3,5 6
21 3,6 6 1,5 4,5 2,5 5,2
22 2,4 5 1,2 4 3,5 6
23 2,5 5 2,4 5,5 2,4 5,5
24 2,8 5,2 1,4 4,5 2,6 5
25 3,4 6 1,8 5 1,3 4
26 2,1 5 1,5 5 2,5 5
27 3,4 6 3,8 6 3,6 5
28 1,3 4,2 3,7 6 2,4 5,2
29 2,3 5,2 2,3 5 2,3 5,2
30 1,5 4,5 3 5,5 1,7 5
31 2 5 1,5 5 2 5
32 3,1 5,5 1,8 4,5 1,7 5
33 1,4 4,2 2,4 5 1,5 4,5
34 2,3 4 1,4 4,5 2,7 4,5
35 1,3 4,5 1,6 4,3 1,2 4
36 2,3 5 / / / /
37 2,9 6 / / / /
38 1,3 4 / / / /
39 1,2 4,3 / / / /
40 4,5 5,6 / / / /
somme 115,2 212,1 90,3 181,5 89,4 180,7
Annexe

moyenne 2,88 5,3025 2,58 5,18571429 2,55428571 5,16285714


Annexe

01/04/2018 aquarium n 1 aquarium n 02 aquarium n 03

N wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm)


1 7,5 7,5 2,3 5 5,5 6,5
2 2,9 5 4,1 6 4,4 6
3 3,8 6 2,7 5,5 3,5 6
4 4,7 6 4,1 6,2 1,3 4,2
5 4,8 6 2,2 5 2,2 5
6 2,5 5 2,4 5,5 2,5 5,3
7 2,5 5 1,7 4,6 3,8 6
8 2,7 5,5 1,2 4 2,2 5
9 4,5 6,2 4,2 6,4 3,4 6
10 3,7 6 2,1 5,2 1,1 4
11 2,9 5,5 1,8 5 1,2 4
12 2,5 5 2 5 3,5 6
13 2,3 5 2,8 6 1,8 5
14 2,1 5 2,3 5,5 3,7 6
15 1,9 5 2 5 3,7 6
16 1,5 4,7 1,6 4,5 1,5 4,5
17 3,7 6 2,1 5 1 4,2
18 3,1 6 2,9 6 2,4 5,5
19 1,5 4,5 3,7 6 3 6
20 1 4 3,5 6 3 6
21 5 6,5 2,1 5 2,7 6
22 4 6,2 1,6 4,5 1,4 4,8
23 3,5 6 2,7 5,3 2,8 5,5
24 2,6 5,2 3,8 6 1,8 5
25 6 7 1,5 4,5 1,6 4,5
26 3 5,5 2,7 5,4 2,1 5
27 4 6 2,6 5,3 4,5 6
28 2,5 5,5 2,8 5,7 2 4,3
29 2,7 5,5 3,7 6,2 2,5 5
30 2,6 5,3 1,8 4,5 1,2 4
31 2,5 4,5 2,1 5,3 1,3 4,5
32 3 5,5 1,9 5 1,3 4,5
33 1,2 4,5 2,5 5,3 2,8 5,5
34 4 5,8 / / 1,8 4,5
35 3,6 6 / / 1,8 4,5
36 5,3 6,5 / / / /
37 1,4 4,5 / / / /
38 1,7 4,5 / / / /
39 4 5,5 / / / /
40 3,5 6 / / / /
somme 128,2 220,9 83,5 175,4 86,3 180,8
moyenne 3,205 5,5225 2,53030303 5,31515152 2,46571429 5,16571429
Annexe

08/04/2018 aquarium n 01 aquarium n 02 aquarium n 03

N wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm)


1 5,8 6,8 2,6 5,3 4,1 6
2 5,7 7 3,1 6 4,3 6,5
3 6,9 7,2 4,7 6,3 5 6
4 2,3 5 5,7 6,6 4,5 6,5
5 3,9 5,9 3,7 5,8 3,3 5,6
6 3,4 5,6 4,9 6,6 4,7 6,5
7 8,6 7,8 3,4 5,6 3 5,6
8 7 6,8 1,5 4 3 6
9 5 5,8 2,7 5,5 4,5 5,5
10 4,9 6 3 5,5 2,7 5,6
11 4,5 6 3,8 6,5 2 4,8
12 5 6,2 1,4 4 2,5 5
13 4,3 6,3 1,2 4 2 4,8
14 4,5 6 4,8 6,5 4 5,6
15 3,6 5,8 1,5 4 2,9 5
16 5,7 6,5 1,6 4,5 2,7 5,2
17 2,6 5,9 3,3 5,6 1,5 4,5
18 4,5 6,4 2,2 5,6 2,1 4,9
19 3,5 5,6 2,4 5 3 5,5
20 2,9 5,4 1,2 4 2,2 6
21 3,6 5,8 4,5 6 3,1 5,5
22 2,7 4,6 4 5,7 5,2 5,6
23 2,5 5,5 3,5 5,6 2,1 5
24 2,7 5 1,9 4,6 2,3 5
25 2,8 5,6 2,7 5 4,3 6,5
26 2,5 5 3,4 5,8 2,9 5,5
27 3,2 5,5 1,9 4,8 3,4 5,6
28 3,7 5,9 2 5 1,7 4,7
29 2,6 5,3 1,7 4,6 1,9 4,9
30 2,7 5,3 2,9 5,5 1,3 4,5
31 1,5 5 1,5 4,5 4 6,5
32 3,8 5,6 1,9 4,7 2 4,5
33 1,9 5,6 4,5 6,5 2 4,8
34 1,5 5 1,6 4,6 / /
35 3,1 5,7 / / / /
36 1,7 4,6 / / / /
37 1,5 4,3 / / / /
38 1,8 4,3 / / / /
39 2 4 / / / /
40 3,5 4,5 / / / /
somme 145,9 226,1 96,7 179,8 100,2 179,7
moyenne 3,6475 5,6525 2,84411765 5,28823529 3,03636364 5,44545455
Annexe

15/04/2018 aquarium n 01 aquarium n 02 aquarium n 03

N wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm) wt (g) lt (cm)


1 5,8 6,8 2,6 5,3 4,1 6
2 5,7 7 3,1 6 4,3 6,5
3 6,9 7,2 4,7 6,3 5 6
4 2,3 5 5,7 6,6 4,5 6,5
5 3,9 5,9 3,7 5,8 3,3 5,6
6 3,4 5,6 4,9 6,6 4,7 6,5
7 8,6 7,8 3,4 5,6 3 5,6
8 7 6,8 1,5 4 3 6
9 5 5,8 2,7 5,5 4,5 5,5
10 4,9 6 3 5,5 2,7 5,6
11 4,5 6 3,8 6,5 2 4,8
12 5 6,2 1,4 4 2,5 5
13 4,3 6,3 1,2 4 2 4,8
14 4,5 6 4,8 6,5 4 5,6
15 3,6 5,8 1,5 4 2,9 5
16 5,7 6,5 1,6 4,5 2,7 5,2
17 2,6 5,9 3,3 5,6 1,5 4,5
18 4,5 6,4 2,2 5,6 2,1 4,9
19 3,5 5,6 2,4 5 3 5,5
20 2,9 5,4 1,2 4 2,2 6
21 3,6 5,8 4,5 6 3,1 5,5
22 2,7 4,6 4 5,7 5,2 5,6
23 2,5 5,5 3,5 5,6 2,1 5
24 2,7 5 1,9 4,6 2,3 5
25 2,8 5,6 2,7 5 4,3 6,5
26 2,5 5 3,4 5,8 2,9 5,5
27 3,2 5,5 1,9 4,8 3,4 5,6
28 3,7 5,9 2 5 1,7 4,7
29 2,6 5,3 1,7 4,6 1,9 4,9
30 2,7 5,3 2,9 5,5 1,3 4,5
31 1,5 5 1,5 4,5 4 6,5
32 3,8 5,6 1,9 4,7 2 4,5
33 1,9 5,6 4,5 6,5 2 4,8
34 1,5 5 1,6 4,6 / /
35 3,1 5,7 / / / /
36 1,7 4,6 / / / /
37 1,5 4,3 / / / /
38 1,8 4,3 / / / /
39 2 4 / / / /
40 3,5 4,5 / / / /
somme 145,9 226,1 96,7 179,8 100,2 179,7
moyenne 3,6475 5,6525 2,84411765 5,28823529 3,03636364 5,44545455
Annexe
Annexe

Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 1 :

phosphore Nitrate Ammoniac


Date
absorption concentration absorption concentration absorption concentration
12/02/2018 0,3901 1,8626 0,3156 3,4958 0,2047 2,3979
19/02/2018 0,3772 1,801 0,4764 52,7698 0,0463 0,5423
26/02/2018 0,3962 1,8917 0,6341 70,23 0,038 0,445
05/03/2018 0,5196 2,4801 0,2813 31,16 0,8934 1,0465
12/03/2018 0,0792 0,378 0,3189 37,27 0,008 0,00937
19/03/2018 0,0785 0,3747 0,2479 27,46 0,06 0,422
26/03/2018 0,0129 0,0615 0,0108 1,19 0,1225 14,38

Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 2 :

Date phosphore Nitrate Ammoniac

absorption concentrat° absorption concentrat° absorption concentrat°

12/02/2018 0,3193 1,5245 0,2098 2,31128 0,1144 1,3401

19/02/2018 0,4291 2,0488 0,4555 50,4548 0,0342 0,40062

26/02/2018 0,3628 1,7322 0,26,27 29,09 0,0194 0,227

05/03/2018 0,4896 2,3369 0,276 30,57 0,5836 0,6836

12/03/2018 0,1227 0,586 0,2185 24,24 0,0105 0,0122

19/03/2018 0,0735 0,3508344 0,0595 6,5914 0,5994 7,036

26/03/2018 0,2352 1,1222 0,0275 3,04 0,1544 18;02

Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 3:

phosphore Nitrate Ammoniac

date absorption concentrat° absorption concentrat° absorption concentrat°


12/02/2018 0,3535 1,6878 0,3334 3,63 0,1934 2,2655
19/02/2018 0,2015 0,9621 0,0627 0,69451 0,08702 0,9394
26/02/2018 0,3732 1,7814 0,2355 26,08 0,0284 0,284
05/03/2018 0,2365 1,1288 0,3109 34,44 0,0019 0,0022
12/03/2018 0,084 0,4009 0,5209 57,7 0,008 0,0093
19/03/2018 0,0422 0,011431 0,0999 11,06 0,3564 4,4183
Annexe

26/03/2018 0,1043 0,4978 0,035 3,87 0,5992 69,37

Les analyses des sels nutritifs ( les nitrites, azote ammoniacal, phosphore) de Aquarium 4:

phosphore Nitrate Ammoniac

date absorption concentrat° absorption concentrat° absorption concentrat°


12/02/2018 0,3709 1,7709 0,1219 1,302 0,1971 2,3088
19/02/2018 0,3749 1,79 0,941 10,4232 0,4356 5,1027
26/02/2018 0,1955 0,9334 0,2048 22,68 0,02 2,34
05/03/2018 0,4057 1,9365 0,2944 6,63 0,1415 0,1657
12/03/2018 0,0349 0,1665 0,1755 19,44 0,0114 0,0133
19/03/2018 0,0385 0,18377 0,0999 11,06 0,1296 0,1521
26/03/2018 0,1039 0,4959 0,0281 3,11 0,7194 84,21
Annexe

Les mesures journalières des paramètres physiques avec la mortalité :

Aquarium 01 : Aquarium 02 :

Date T(°c) ph S(ppm) mortalité Date T(°c) ph S(ppm) mortalité


05/02/2018 25 7,91 0,2 0 05/02/2018 25 8,23 4,2 5
06/02/2018 26,6 8,25 0,2 0 06/02/2018 23,5 8,62 4 1
07/02/2018 12,8 8,2 0,2 0 07/02/2018 21,3 8,5 4 0
11/02/2018 25,4 8,38 0,2 0 11/02/2018 13,3 8,67 4 0
12/02/2018 24 7,6 0,2 0 12/02/2018 23,5 8,1 5 1
13/02/2018 21,6 7,93 0,2 0 13/02/2018 22,9 8,46 8 0
18/02/2018 24,8 8,08 0,2 0 18/02/2018 25,2 8,42 10 0
19/02/2018 22,6 7,88 0,2 0 19/02/2018 22,2 8,12 15 0
21/02/2018 22,6 8,05 0,2 0 21/02/2018 23 8,28 15 0
26/02/2018 22,04 7,9 0,2 0 25/02/2018 24,5 8,24 15 0
28/02/2018 23,08 7,9 0,2 0 26/02/2018 15,6 7,97 20 0
05/02/2018 24 8,02 0,2 0 28/02/2018 23,5 7,83 20 0
07/03/2018 24,02 8,08 0,2 0 05/03/2018 25 7,72 25 0
11/03/2018 25,5 8,11 0,2 0 07/03/2018 24,8 8,04 25 0
12/03/2018 24 8,21 0,2 0 11/03/2018 25 8,06 25 0
13/03/2018 24 8,14 0,2 0 12/03/2018 24 7,63 30 2
18/03/2018 24 8,27 0,2 0 13/03/2018 23,5 8,05 30 0
19/03/2018 24 8,1 0,2 0 18/03/2018 19 8,33 30 0
20/03/2018 23 8,17 0,2 0 19/03/2018 22 7,87 40 0
21/03/2018 21 8,16 0,2 0 20/03/2018 23 7,82 35 0
25/03/2018 22,3 8,21 0,2 0 20/03/2018 21 7,82 35 0
26/03/2018 21,5 8,13 0,2 0 21/03/2018 19 7,99 35 0
27/03/2018 23,5 8,06 0,2 0 25/03/2018 21 7,97 35 5
28/03/2018 23 8,19 0,2 0 26/03/2018 23 7,69 40 0
29/03/2018 24,5 8,57 0,2 0 27/03/2018 19,33 7,55 40 0
01/04/2018 24,3 8,13 0,2 0 01/04/2018 23,6 8,18 40 0
02/04/2018 23 8,11 0,2 0 02/04/2018 25,5 7,5 45 0
03/04/2018 25,2 8,2 0,2 0 03/04/2018 24,3 7,82 45 0
08/04/2018 25 8,22 0,2 0 08/04/2018 24,6 7,86 45 0
09/04/2018 23,5 8,18 0,2 0 09/04/2018 24,6 7,76 50 26
10/04/2018 24 8,11 0,2 0 10/04/2018 23 7,56 50 0
15/04/2018 24 8,23 0,2 0 15/04/2018 25 7,38 50 0
16/04/2018 24,2 8,12 0,2 0 16/04/2018 25 7,65 60
Annexe

Aq
Date T(°c) ph s(ppm) mortalités uari Date T(°c) ph S(ppm) mortalités
05/02/2018 26 8.03 4.2 0 um 05/02/2018 26 8.49 4.2 3
06/02/2018 23.8 8.01 4 0 n 06/02/2018 23.5 8.45 4 0
07/02/2018 20 8.1 4 0 03 :
07/02/2018 19.8 8.25 4 0
Aq
11/02/2018 13.2 8.16 4,2 0 11/02/2018 13.3 8.58 4 1
uari
12/02/2018 21 8.13 5 0 um 12/02/2018 22 8.18 5 0
13/02/2018 21.9 8.38 9 0 n 13/02/2018 21.5 8.12 7 0
18/02/2018 23.4 8.27 10 0 04 : 18/02/2018 17.9 8.13 10 1
19/02/2018 22.7 7.9 15 0 19/02/2018 24.4 8.17 15 0
21/02/2018 22.4 8.15 15 0 21/02/2018 24 8.28 15 0
25/02/2018 24.4 8.2 15 0 25/02/2018 24.8 8.38 15 0
26/02/2018 22.8 8.21 20 0 26/02/2018 20.8 8.2 20 0
28/02/2018 23.6 8.22 20 0 28/02/2018 23.5 8.2 20 0
05/03/2018 24.7 8.25 25 0 05/03/2018 20 8.1 25 0
07/03/2018 24.5 8.36 25 0 07/03/2018 21.6 8.29 25 0
11/03/2018 26 8.4 25 0 11/03/2018 21.6 8.24 25 0
12/03/2018 25 8.24 30 0 12/03/2018 19.2 8.14 30 0
13/03/2018 24.4 8.31 30 0 13/03/2018 19 8.08 30 1
18/03/2018 24 8.47 30 0 18/03/2018 24 8.26 30 0
19/03/2018 23.5 8 40 0 19/03/2018 19.2 7.92 47 27
20/03/2018 23 8.27 35 0 20/03/2018 24 8.25 35 3
21/03/2018 19 7.17 35 0 21/03/2018 22 8.17 35 4
25/03/2018 17 8.22 35 0 25/03/2018 23 7.19 35 0
26/03/2018 24.2 7.99 40 3
27/03/2018 22.1 7.9 40 0
28/03/2018 23.5 7.8 40 0
29/03/2018 24.02 7.65 40 0
01/04/2018 25.02 8.13 40 0
02/04/2018 24 7.99 45 0
03/04/2018 25 8.37 45 0
08/04/2018 23.4 7.99 45 0
09/04/2018 23.7 7.86 50 0
10/04/2018 25 7.58 50 0
15/04/2018 24.2 7.87 50 0
16/04/2018 24.3 8.21 60 7
Annexe

Les cas de mortalités selon la salinité :

Aquarium 01 (témoin)

Salinité (ppm) cas de mortalité


o cas de mortalité
eau douce pendant
tout la période
d'expérience

Aquarium 02 :

salinité
(ppm) cas de mortalité
4 6
10 1
15 0
20 0
25 0
30 2
35 0
40 5
45 0
50 0
60 26

Aquarium 03 :

salinité
cas de mortalité
(ppm)
4 4
10 1
15 0
20 0
25 0
30 2
35 3
40 0
45 0
50 23
60 7
Annexe

Aquarium 04 :

salinité (ppm) cas de mortalité


4 5
10 3
15 0
20 0
1 0
30 27
35 5

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