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Les Entreprises en Difficultés - DROIT

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PREVENTION DES DIFFICULTÉS

10 avril 2024
Dans la prévention, il y a 3 hypothèses (moyen)
- La prévention par information (compta et prévisionnel)
- La prévention par l’alerte : il y a 4 acteurs qui disposent de ce droit
o Les ASSOCIÉS : uniquement dans les sociétés de capitaux, des faits
compromettants, et pas plus de 2 par associé et par exercice. Objectif :
supervisée les faits du dirigeant
NB : détention min de capital requise dans les sociétés par action, 5% dans
la SA, SAS. Différence de la SARL, tout associé non-gérant peut exercer
ce droit.
o Le CSE, s’il y en a un, il peut exercer à tout moment dès que le CSE constatera
tous faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique
de l’entreprise.
o Le CAC, pour lui c’est plus qu’un droit, c’est un devoir, une obligation. Il aura
l’obligation de déclencher dans l’entreprise dès lors qu’il constatera tout fait de
nature à compromettre la continuité de l’exploitation. A défaut il prend le
risque d’engager sa responsabilité civile, s’il y a des conséquences subit. Faire
attention à la procédure selon les sociétés.
Si le CAC interrompt la procédure prck il a été rassuré, il a le droit
comme de reprendre la procédure. Le CAC reprendra la procédure là où
il l’a laissé si sa décision est prise dans les 6 mois qui suivent le
déclenchement de la procédure. Passer les 6 mois, il sera obligé de
reprendre à 0.
o Le PRÉSIDENT DU TRIBUNAL COMPÉTENT, tribunal de commerce ou
judiciaire compétent. Le greffe du tribunal est un vivier d’information sur la
vie des entreprises. Et ceux à quel que soit le moment. Donc le tribunal dispose
un tas d’information sur les entreprises économiques, financière, sociale,
juridique… On autorise le président, il va pouvoir convoquer les dirigeants des
entreprises à un entretien pour discuter des difficultés qu’il a identifié. Le juge
n’apportera pas de solution mais il va les mettre en face de leur responsabilité,
donc 1 mois pour régulariser la situation en apportant les documents
demandés.
- La prévention par les procédure amiable (il y a le mandat ad-hoc et la conciliation),
décision extra-judiciaire.va permettre au débiteur, lui seul peut le demander, de
recourir à la procédure amiable. Il peut même demander au juge de choisir la
personne.

 Procédure amiable
Elles sont confidentielles et favorisent la conclusion d’un accord entre le débiteur et ses
créditeurs.
Dans le cadre des procédures amiables le débiteur conserve ses pouvoirs de gestion de
direction administrative de son entreprise et ce tout le long de la procédure : on reste
maitre de son entreprise.
La résolution de l’accord obtenue par un procès judiciaire permet de revenir à 0. Si des
délais ont été accordé elle revient à celle de bas, pour les créances donner elle s’ajoutera a
la dette de base.
L’homologation de l’accord : 1er rang Le superprivilége des salaires et les frais de justices
et 3ème rang le privilège de la monnaie.
12 avril 2023 p35
Dans le cas où l’accord va être homologué, le débiteur est lié par les termes de cet accord,
dès que l’accord va être conclut, il y a une suspension immédiate de toute paiement. Ça
n’a aucunement effet vis-à-vis des créanciers non-signataire. Le débiteur dans ce cas, a
plutôt intérêt de demander au juge compétent de bénéficier un délai de grâce mais il faut
un justificatif, pouvoir aller jusqu’à 2ans max => bloquer les créanciers non-signataire. Le
juge va pouvoir imposer aux autres créanciers non-signataire.
NB : cette situation va pouvoir être engager en cas de mandat ad-hoc.
19 avril 2024
 La créance salariale

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